Armée danoise/Danish Defence(Forsvaret)

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LOCKHEED MARTIN AND TERMA SIGN MEMORANDUM OF UNDERSTANDING FOR THE MARITIME HELICOPTER OPPORTUNITY IN DENMARK

LONDON, September 8th, 2009 -- Lockheed Martin [NYSE: LMT] and Danish aerospace and defense company Terma A/S today announced that they have signed a Memorandum of Understanding to explore opportunities associated with the potential sale of the U.S. Navy’s MH-60R multimission helicopter to the Danish Government.

The agreement, announced at the Defence Systems & Equipment International exhibition, follows the Danish Government’s June 2009 authorization to procure new ship-based helicopters to support Royal Danish Navy vessels operating in the North Atlantic and internationally. The U.S. Navy’s MH-60R multimission helicopter is a candidate solution for these maritime operations.

“Lockheed Martin and Terma will combine our complementary experience and skills sets should the Danish Government procure the U.S. Navy’s most advanced maritime helicopter,” said Marillyn Hewson, president of Lockheed Martin Systems Integration in Owego, NY. “Together, we can offer the Danish Armed Forces high quality technological and support services required to ensure mission and flight readiness of the MH-60R across the 30-year life of the aircraft.”

“Lockheed Martin and Terma share a long and beneficial history of working together in a close partnership, which includes the F-16, C-130 and F-35 programs," said Terma President and CEO Jens Maaløe. "We are therefore very happy and proud, that today with this MOU we extend this cooperation to also include Lockheed Martin Systems Integration - Owego. We very much look forward to combining both companies’ core capabilities on the Danish Maritime Helicopter program, and to investigating a number of other exciting business opportunities.”

Lockheed Martin Systems Integration – Owego is the rotary wing center of excellence for Lockheed Martin Corporation. The company has more than 35 years of experience as a leading mission systems integrator of maritime helicopters, including the British Royal Navy’s Merlin Mk 1 helicopter fleet, and two generations of U.S. Navy helicopters, the SH-60B and the MH-60R.

The MH-60R airframe is designed and built by Sikorsky Aircraft Corporation, with mission systems integration by Lockheed Martin. To date, the two companies have delivered 36 MH-60R aircraft to the U.S. Navy. In July, 2009, a U.S. Navy squadron of 11 MH-60R aircraft completed its first at-sea deployment during six months in the western Pacific with the USS John C. Stennis carrier strike group.

The U.S. Navy has established four of ten planned MH-60R squadrons, and intends to purchase 300 MH-60R aircraft over the next decade. Production plans include capacity for concurrent international sales.

The MH-60R replaces the U.S. Navy’s current fleet of SH-60B and SH-60F helicopters as part of the U.S. Navy’s strategy to reduce different type, model and series maritime helicopters with multi-mission platforms. The MH-60R can perform a wide range of missions from its primary missions of anti-submarine and surface warfare to secondary missions such as search and rescue, vertical replenishment, naval surface fire support, medical evacuation and communications and data relay.

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31.05.2022

Après 30 ans d'exception, le Danemark vote sur son entrée dans la défense de l'UE

Le Danemark organise ce 1er juin un référendum sur l’une des clauses d’exemption décidées par le royaume et acceptées par l'Union européenne il y a 30 ans (photo EPA). Ces clauses ("opt out" en anglais) concernent quatre domaines : la citoyenneté, la justice et les affaires intérieures, l'union monétaire et la défense.

Pour ce référendum (le 7e sur l'Europe depuis 1973, date de son entrée dans l'UE), la question posée est "Êtes-vous pour ou contre la participation du Danemark à la coopération de sécurité et de défense européenne en abolissant l'option de retrait sur la défense de l'Union Européenne ?".

En matière de défense, le Danemark reste donc à l'écart lorsqu'il s'agit de déploiements militaires européens (lutte antipiraterie par exemple) ou de missions de formation des armées africaines. Le pays est en revanche membre de l’Otan depuis 1949.

Affichant son euroscepticisme, le Danemark avait rejeté à 50,7% en 1992 le traité de Maastricht. Depuis, le Danemark a rejeté l’euro, par référendum en 2000, mais aussi la politique européenne en matière d'affaires intérieures et de justice rejetée par référendum en 2015.

Le "oui" est grand favori parmi les 4,3 millions d'électeurs appelés ce mardi aux urnes, en progressant à plus de 65% d'intentions de vote dans le dernier sondage paru dimanche.

Si le "oui" l’emporte, le pays pourrait donc rejoindre la politique de défense et de sécurité commune (PDSC). Onze partis sur 14 ont appelé à voter oui, représentant plus des trois quarts des sièges au Parlement.

Mais la prudence reste de mise dans un pays habitué à dire "nej" (non) aux référendums sur l'Europe et où l’abstention est habituellement forte. Un des principaux arguments du camp du "non" est que l'émergence d'une Europe de la défense se ferait au détriment de l'Otan. "L'Otan est la garante de la sécurité du Danemark. Ce serait complètement différent, si cela devait se décider à Bruxelles", a plaidé dimanche soir le dirigeant du Parti du Peuple danois (DF), Morten Messerschmitt. Le DF, comme les Nouveaux conservateurs, ainsi que la formation de gauche radicale de la Liste de l'Unité, milite activement pour le non.

Outre cette éventuelle entrée dans l’Europe de la Défense, le Danemark veut doper ses capacités militaires. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, veut atteindre d'ici 2033 l'objectif de 2 % du PIB fixé par l'Otan. Actuellement ce budget représente 1,44 % du Produit intérieur brut. Il faut remonter à 1989 pour voir le Danemark dépasser la barre des 2%.



Après 30 ans d'exception, le Danemark vote sur son entrée dans la défense de l'UE : Lignes de défense (ouest-france.fr)

1. Brigade a écrit:

Hæren a écrit:

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Denmark to invest $40 billion in the Danish Navy amid Ukraine war


Naval News August 2022 Navy Forces Maritime Defense Industry


POSTED ON MONDAY, 22 AUGUST 2022 15:42

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According to information published by the Danish Ministry of Defense on August 18, 2022, Morten Bodskov has said that the Danish government to invest $40 billion Danish krone in the Royal Danish Navy's Fleet.

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Russian Project 885 submarine passing the Storbelt bridge in Denmark (Picture source:
Twitter account of Khaled Iskef)

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The war in Ukraine increases the need for stronger national maritime security of supply. Denmark must be able to build its own naval vessels - and within the next few years, this could mean investments of up to DKK 40 billion.

Defence Minister Morten Bødskov launches a new national partnership for the maritime sector. The partnership will work for stronger security of supply for the Danish defense and at the same time exploit the enormous potential of the Danish maritime sector to support the ongoing needs of the defense.

The new National Maritime Partnership will ensure coordination across government, industry, professional organizations, and financial institutions. This applies, among other things, to the work of strengthening Denmark's national shipbuilding capacity.

The partnership will prepare an analysis that will lead to concrete recommendations on how best to support the long-term ship procurement needs of the Danish Defence - for example, by ensuring that Denmark has the competences to design, build and maintain naval vessels.

In August 2014, the Danish government announced that it would contribute to NATO's missile defense shield by equipping one or more of its frigates with radar capacity, amid the Russo-Ukrainian War and growing tensions between Russia and NATO.

After the 2022 Russian invasion of Ukraine started, Denmark, as one of the EU countries, imposed sanctions on Russia, and Russia added all EU countries to the list of "unfriendly nations".

On 10 August 2022, the Danish government announced it would send 130 military instructors to join the UK-led training of Ukrainian soldiers. Denmark also offered to train Ukrainian officers in Denmark.



Denmark to invest $40 billion in the Danish Navy amid Ukraine war (navyrecognition.com)

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Le Danemark retient à son tour le radar GM200 MM/C de Thales

Nathan Gain 30 août, 2022


Après les Pays-Bas et la Norvège l’an dernier, le Danemark a lui aussi retenu le radar Ground Master 200 Multimission/Compact (GM200 MM/C) de Thales. Cinq systèmes seront livrés par la filiale néerlandaise du groupe au travers d’un contrat annoncé mi-août.

Comme pour la Norvège, ce marché évalué à 72,6 M€ sera acté via un accord de gouvernement à gouvernement (G2G) entre l’Organisation des acquisitions et de la logistique de défense danoise (DALO) et son homologue néerlandaise (DMO).

Décliné en variantes « tout en un » (MM/A) et « compacte » (MM/C), le radar moyenne portée GM200 MM est l’un des derniers-nés de la famille de systèmes 4D AESA (antenne active à balayage électronique). Cette solution mobile, co-développée avec les forces armées néerlandaises, est déployable en moins de deux minutes dans sa version compacte. Elle garantit une couverture à 360° et dans un rayon de 400 km contre les menaces évoluant à basse altitude et/ou à faible vitesse, dont les drones et les roquettes et obus d’artillerie et de mortier.

Thales n’en est pas à son coup d’essai avec le client danois. Impliquée localement depuis près de 50 ans, l’entreprise y emploie aujourd’hui plus de 200 salariés sur ses deux sites. Dans le domaine terrestre, le groupe français a doté l’armée danoise de radars de défense aérienne RAC 3D. Depuis 2018, il équipe également les véhicules à roues et à chenilles danois avec le système de communication SOTAS.

En janvier dernier, Thales décrochait un nouveau contrat pour la fourniture de 12 radars courte portée XENTA, fruit d’une coopération entamée quelques mois plus tôt avec l’industriel local Weibel Scientific.


https://www.forcesoperations.com/le-danemark-retient-a-son-tour-le-radar-gm200-mm-c-de-thales/

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I Panserinfanteribataljon - Den Kongelige Livgarde

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Le CAESAR n’a pas encore dit son dernier mot au Danemark


Nathan Gain 28 janvier, 2023

Le Danemark négocie officiellement avec l’israélien Elbit Systems pour combler le vide créé par le don de ses 19 CAESAR à l’Ukraine. Mais Nexter n’a pas dit son dernier mot et a d’emblée dégainé la carte du CAESAR auprès de l’Organisation d’acquisition et de la logistique de défense danoise (DALO).

Un panachage de canons automoteurs ATMOS et de lance-roquettes multiples PULS, voilà ce avec quoi la Défense danoise compte remplacer au plus vite les CAESAR 8×8 fournis à l’Ukraine. D’après la presse danoise, Elbit Systems serait en mesure de livrer dès ce printemps.

Elbit avait auparavant fourni les mortiers de 120 mm CARDOM 10 que l’armée danoise a choisi d’embarquer sur ses blindés à roues Piranha V. Un choix qui, déjà à l’époque, avait suscité l’indignation de certains parlementaires. Une situation inchangée, la nouvelle offre israélienne paraissant ne pas faire l’unanimité parmi la classe politique.

Non seulement l’absence de mise en concurrence et le choix d’une solution non européenne interrogent, mais la manœuvre est aussi jugée « inappropriée » par l’industriel français. Celui-ci est passé à l’offensive ce mercredi avec une offre pour 19 CAESAR neufs « pour fournir un soutien ininterrompu de l’équipement, de la formation et du savoir-faire du programme d’artillerie danois », explique Nexter. Ce seront des modèles 6×6 et non plus 8×8 afin de parer au plus pressé. Les premiers exemplaires pourraient être disponibles dès cet automne.

Aux coûts moindres et à la rapidité avancés par Elbit, Nexter a répondu avec une salve d’arguments solides. Premièrement, le CAESAR 6×6 est depuis longtemps éprouvé au combat. Après l’Irak, il prouve sa valeur depuis le printemps 2022 en Ukraine. La version 8×8 suivra bientôt cette voie, gagnant au passage une expérience que le système concurrent n’est pas prêt d’acquérir au vu du veto israélien pour tout don d’armements à l’Ukraine.

Deuxièmement, les quatre CAESAR 8×8 réceptionnés par l’armée danoise ont permis au régiment d’artillerie d’Oskbol de s’approprier pleinement l’outil. Et si le châssis venait à changer, le système d’arme reste le même. Et troisièmement, le CAESAR est depuis longtemps intégré dans l’outil de conduite de tir national THOR, contrairement à l’ATMOS et au PULS. Autant de cases déjà cochées qui contrebalanceront un horizon de livraison peut-être plus lointain.

Le message semble avoir fait mouche auprès des parlementaires danois. Selon la presse locale, l’opposition aurait ainsi insisté pour que les autorités militaires étudient aussi l’offre française. La proposition française « sera prochainement discutée avec la DALO », confirme Nexter.


Le CAESAR n'a pas encore dit son dernier mot au Danemark - FOB - Forces Operations Blog

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 Under the first contract in an amount of $119 million, Elbit Systems will supply a battalion’s worth of ATMOS (Autonomous Truck Mounted Howitzer) 155mm/52 caliber truck-mounted howitzers systems. The contract will be performed over a period of two years.

Under the second contract in an amount of $133 million, Elbit Systems will provide two batteries worth of PULS artillery rocket-launcher systems including a package of rockets and missiles. The contract will be performed over a period of three years.

mourad27 a écrit:

Trois ans pour les puls en deuxième client.du coup pour nous c'est deux ans max courant 2024 au plutard je suis curieux de savoir pourquoi le Danemark a abandonné nexter

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30.05.2023

Le Danemark va tripler ses dépenses militaires d'ici 10 ans

Ce n'est pas nouveau: depuis plusieurs années, le Danemark veut doper ses capacités militaires. En 2022, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, avait indiqué qu'elle voulait atteindre d'ici 2033 l'objectif de 2 % du PIB fixé par l'Otan. Actuellement le budget danois de la Défense représente 1,44 % du produit intérieur brut. Il faut remonter à 1989 pour voir le Danemark dépasser la barre des 2%. 

Le Danemark a annoncé ce mardi qu'il allait tripler ses dépenses militaires lors des 10 prochaines années, avec des investissements à l'Est, dans l'Atlantique nord et dans l'Arctique. "Le gouvernement souhaite renforcer considérablement la défense et la sécurité du Danemark en y consacrant environ 143 milliards de couronnes (19,2 milliards d'euros) au cours des 10 prochaines années", a déclaré le ministre de la Défense par intérim, Troels Lund Poulsen, dans un communiqué.

Mette Frederiksen, dont le nom circule pour devenir la nouvelle secrétaire générale de l'Otan, avait déjà annoncé hier lundi une nouvelle allocation massive pour l'Ukraine, avec une enveloppe supplémentaire de 2,4 milliards d'euros en 2023 et 2024.

En 2024, les dépenses militaires (investissements en matériel, personnel, infrastructures...) s'élèveront à 6,9 milliards de couronnes, contre 6,7 milliards cette année, et devraient tripler pour atteindre 19,2 milliards (2,6 milliards d'euros) en 2033, selon le projet du gouvernement. Ces efforts sont notamment financés par la suppression d'un jour férié, déjà entérinée malgré un inhabituel mouvement de contestation.


Le Danemark va tripler ses dépenses militaires d'ici 10 ans : Lignes de défense (ouest-france.fr)

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  AUG 4

Elbit System delivers first ATMOS Howitzers and PULS Rocket Systems to Denmark


According to a video posted on Elbit Systems' official Twitter account on August 3, 2023, the Israeli defense company has recently delivered the first advanced ATMOS self-propelled howitzer and PULS rocket launch systems to Denmark.



Elbit Systems, an Israeli defense technology, has just delivered the advanced ATMOS self-propelled howitzer and PULS rocket launch systems to
Denmark. (Picture source: Elbit Systems Twitter)



http://worlddefencenews.blogspot.com/2023/08/elbit-system-delivers-first-atmos.html

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Danemark : mea-culpa ministériel et enquête à venir sur le remplacement des CAESAR

Nathan Gain 13 août, 2023

« Des erreurs ont été commises » dans le remplacement des canons CAESAR par des systèmes israéliens ATMOS et PULS, a admis le ministre de la Défense danois Jakob Elleman-Jensen, de retour à son poste après plusieurs mois d’absence.

Commandés en février auprès d’Elbit Systems pour remplacer les 19 CAESAR 8×8 donnés à l’Ukraine, les premiers systèmes ATMOS et PULS sont arrivés il y a peu au Danemark. Si la fierté est palpable côté industriel, cette livraison initiale est aussi l’aboutissement d’une procédure entachée d’irrégularités.

« Des erreurs ont été commises dans ce processus. Je me suis excusé auprès du Parlement pour cela aujourd’hui, tout comme je me suis excusé pour le processus entourant le traitement urgent des documents », déclarait Jakob Elleman-Jensen ce mardi.

« Malheureusement, les déclarations montrent que le Parlement a reçu des informations incorrectes dans plusieurs cas. C’est une information que j’ai reçue de mon ministère et que j’ai transmise. C’est critiquable. Je prends cela très au sérieux », ajoutait-il. À quatre reprises au moins, les parlementaires danois auront été volontairement induits en erreur tant par le ministère que par l’Organisation d’acquisition et de logistique de la défense du Danemark (FMI).

Sur l’urgence de l’acquisition, premièrement. Les documents fournis aux parlementaires insistaient ainsi sur l’obligation d’une notification avant fin janvier afin de conserver les termes de l’offre soumise par Elbit. Cette date butoir, nullement contractuelle car la proposition restait valide jusqu’en juin, ne servait en réalité qu’à garantir une livraison rapide. Là aussi, l’argument s’est avéré trompeur. Promis dans les trois mois après la notification du marché, les démonstrateurs requis à des fins de formation ne sont arrivés sur le sol danois que début août.

Autre choix critiqué dès les premiers instants de la procédure : l’absence totale de mise en compétition, ici encore pour des raisons de calendrier. Conduite en six jours, l’étude de marché de la FMI se serait basée sur des demandes informelles adressées à trois fournisseurs, dont Nexter. Il n’en est rien, souligne le ministre de la Défense. Nexter Systems n’a pas été consulté et a pris le parti de soumettre une offre volontaire le 25 janvier, révèle un rapport publié ce mardi. Quant au troisième industriel, le coréen Hanwha, la FMI dit ne pas être parvenue à organiser une rencontre avec son représentant local. C’est ballot.

D’autres informations pourtant déterminantes ont tout simplement été passées sous silence. C’est le cas du règlement d’une procédure judiciaire engagée en 2017 par Elbit suite à la sélection du CAESAR 8×8 et qui, par un heureux « hasard » du calendrier, s’est terminée début janvier par un accord entre les deux parties.

Si le ministère multiplie les excuses, le dossier Elbit n’est pas pour autant clôturé. « J’ai encore un certain nombre de questions concernant à la fois la gestion du marché par la FMI et le manque d’informations de la part du département sur l’accord avec Elbit. J’ai donc proposé aux différentes parties de l’accord qu’une enquête impartiale soit menée afin que nous puissions clarifier les questions qui subsistent », annonçait le ministre de la Défense.


https://www.forcesoperations.com/danemark-mea-culpa-ministeriel-et-enquete-a-venir-sur-le-remplacement-des-caesar/

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Nouvelle victoire en Baltique pour Proengin

Nathan Gain 1 septembre, 2023

Nouvelle victoire à l’export pour Proengin, acteur majeur de la filière NRBC française dont le détecteur portatif de menace chimique AP4C vient d’être retenu pour équiper les forces armées danoises.

Attribué fin juillet au distributeur local des solutions Proengin, AC Defense, ce marché comprend la livraison d’une première tranche de 10 détecteurs AP4C ainsi que des prestations de soutien. Le contrat, valorisé à 1,6 M€, inclut également une option pour l’acquisition d’exemplaires supplémentaires. C’est aussi le second succès engrangé cette année dans la région pour Proengin, qui officialisait mi-juin « une commande significative » de la Suède pour des systèmes AP4C et S4PF.

En service dans plus de 75 pays et labellisé « utilisé par les armées françaises », l’AP4C repose sur une technologie de spectrométrie de flamme d’hydrogène. Une caractéristique unique qui explique une sélection danoise réalisée sans appel d’offres, car « seul Proengin produit des détecteurs portables utilisant cette technologie ».

Facile à mettre en oeuvre, l’AP4C détecte de manière quasi instantanée tant les agents et toxiques traditionnels que les menaces chimiques apparues récemment, à l’instar des gaz innervants Novitchok. Sa déclinaison « mobile », l’AP4C-V, contribue notamment à protéger les véhicules du programme SCORPION.

Pour éloigner l’humain de la menace potentielle, le savoir-faire de Proengin embarque progressivement sur des plateformes robotisées. Après avoir intégré le portfolio de charges utiles du mini-robot Nerva LG de Nexter, l’AP4C était décliné en 2021 en une version « + » dont la compacité permet l’emport sur drone, avec un premier exemple à la clef sur base du NX160 de Novadem.


https://www.forcesoperations.com/nouvelle-victoire-en-baltique-pour-proengin/  

Having reduced their F-35 order from 48 to 27, Denmark was set to maybe reduce it still further to 21. That was before #Ukraine, and now they look set to ramp their order back up. After the Netherlands and now Denmark, expect other European customers to revisit their order books. https://t.co/ylmYSW7Dgx

— Gareth Jennings (@GarethJennings3) September 15, 2023