la révolte en Tunisie

Rappel du premier message :

Citation :

Par Lina Ben Mhenni | Global Voices Online | 26/12/2010 | 16H17

Un Tunisien au chômage a tenté de s'immoler par le feu la semaine dernière pour protester contre son impossibilité à trouver du travail, ce qui a déclenché une vague de violents affrontements sur place [un manifestant a été tué vendredi, ndlr] et un mouvement de solidarité sur les plateformes de réseaux sociaux. (Voir la vidéo d'une manifestation à Sidi Bouzid)




Tandis que le sort de Mohamed Bouazizi, 26 ans, de Sidi Bouzid, dans le sud tunisien, reste inconnu -grièvement brûlé, il a été hospitalisé-, les internautes de Tunisie se sont saisis de l'affaire pour déplorer le manque d'emplois, la corruption et la détérioration des droits humains dans leur pays.

Sur Facebook, Twitter et les blogs, les internautes ont exprimé leur solidarité avec Mohamed, diplômé de l'université de Mahdia il y a quelques années, mais dans l'incapacité de trouver un emploi.

Seul pour nourrir sa famille, il a décidé de chercher un gagne-pain et, avec l'appui familial, s'est lancé dans la vente de fruits et légumes sur un stand de rue. Son entreprise ne lui rapportait pas grand chose, juste assez pour sauvegarder la dignité de sa famille.

Mais les employés municipaux veillaient et lui ont confisqué plusieurs fois sa marchandise. Il a essayé de leur expliquer qu'il n'avait pas choisi de faire cela mais essayait seulement de survivre. A chaque fois, sa marchandise a été confisquée, et il s'est fait insulter et chasser des abords de la mairie.

La dernière fois que cela s'est produit, Mohamed a perdu tout espoir : il s'est arrosé d'essence et y a mis le feu.

« Nos médias dépravés exercent un black-out complet sur cet incident »
Sur Facebook, plusieurs groupes ont été créés pour dénoncer ces événements. « M. le Président, les Tunisiens s'immolent par le feu » (en arabe) est l'un d'eux. En moins de 24 heures, le groupe comptait 2 500 membres, et a attiré à ce jour plus de 11 000 soutiens. Mais les autorités n'ont pas attendu 24 heures pour le censurer et bâillonner Internet de leur main de fer.

Des blogueurs ont commenté les événements, exprimant leur colère. Ecrivant en arabe dialectal tunisien, Boukachen a écrit un billet intitulé « L'holocauste de Sidi Bouzid » :

« Ce qui s'est passé n'est pas nouveau. Cette situation misérable persiste depuis de nombreuses années dans les régions à l'écart. C'est le résultat d'une combinaison de conditions climatiques et de la marginalisation de ces régions, à quoi s'ajoute la totale indifférence [des autorités]. Mais l'histoire ne s'arrête pas là puisque nos médias dépravés exercent un black-out complet sur cet incident. »


Sur son blog, A Tunisian Girl a quant a elle écrit :

« Le gouvernement n'a trouvé d'autre remède que de censurer les sites internet diffusant l'affaire et d'imposer un blocus à la ville de Sidi Bouzid, où les gens donnent libre cours à leur colère en manifestant dans les rues. »


Sur Twitter, la fureur continue aussi, avec le hashtag #sidibouzid en tête chez les utilisateurs tunisiens.

En partenariat avec Global Voices

Incidents à Bouziane, la police tunisienne tire, un mort

Citation :

TUNIS (Reuters) - Un civil a été tué et plusieurs personnes ont été blessées vendredi en Tunisie lorsque la police a ouvert le feu pour disperser des manifestants lors d'incidents dans une ville de province, ont rapporté un porte-parole du ministère de l'Intérieur et des sources syndicales.

Le porte-parole a déclaré que la police avait été contrainte d'ouvrir le feu en état de légitime défense après avoir en vain tiré en l'air pour disperser des dizaines de manifestants à Bouziane, à 240 km au sud de Tunis.

Les émeutiers se sont retranchés dans un commissariat de police et ont incendié le bâtiment et des voitures de police à l'aide ce cocktails molotov, a dit le porte-parole cité par l'agence tunisienne TAP.

Il a ajouté qu'un manifestant avait été tué et deux autres blessés, dans préciser la cause des affrontements.

"De nombreux membres de la garde (nationale) ont subi des brûlures, deux d'entre eux sont dans le coma", a-t-il dit.

Mohamed Fadel, dirigeant du syndicat de l'Enseignement secondaire, a donné le nom du défunt. "Mohamed Ammari a été tué d'une balle à la poitrine lorsque la police a ouvert le feu, et de nombreux autres manifestants ont été blessés", a-t-il dit.

"La police a maintenant pris le contrôle de la situation (...) Il y a un quasi couvre-feu dans la ville", a-t-il déclaré par téléphone depuis Bouziane.

Des incidents violents avaient éclaté la semaine dernière à Sidi Bouzid après le suicide d'un homme protestant contre le fait qu'il était sans emploi.

Le mouvement de protestation s'était étendu à plusieurs localités voisines.

Le gouvernement tunisien a accusé lundi ses opposants de manipuler les incidents du week-end dernier à Sidi Bouzid pour discréditer les autorités.

Deux témoins ont dit à Reuters qu'une émeute avait repris lundi soir à Sidi Bouzid, opposant des centaines de jeunes à la police qui avait utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser.

Les émeutes sont extrêmement rares en Tunisie où le gouvernement du président Zine al Abdine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, coopère étroitement avec les gouvernements occidentaux pour combattre les activistes d'al Qaïda.

Tarek Amara; Nicole Dupont pour le service français

je ne pense pas que ce soit de la mauvaise volonté que de ne montrer les images de destruction en Tunisie sachant que la majorité des foyer ont la parabole.
C'est plutôt pour ne pas heurté la sensibilité maghrebine.
Je me veut pour exemple, j'ai été dégouter de voire comment les choses ont tourner, vitres en éclat, voitures brûlée, maisons en feu, tires de mitrailleuse, bastonade.
Mon égo maghrebin en a pris un coup je vous jure.



Pour le reste de l'inf:

L'économie de la Tunisie aurais perdu 1,6 Milliards d'Euros au cours de cette période.
Les islamistes réclament leur place sans l'échiquier politique.

Pour finir, une analyse faite pas un journaliste sur I-télé:
Il voit d'un mauvais oeil le silence des pays arabe, mais surtout le mécontentement de king Khadafi.
En effet, celui-ci serait tenter de destabilisé la Tunisie maintenant que son vieille ami n'y est plus reignant. a suivre.

juba2 a écrit:

gigg00 a écrit:

Mbarek a écrit:

Le Maroc exprime sa solidarité profonde avec le peuple tunisien dans son ensemble

http://www.maec.gov.ma/fr/f-com.asp?num=5812&typ=COM

nous sommes les premiers dans le monde arabe a s'etre prononcè..ceux d'acotè c'est la frousse qui les tient encore par le ***** mais je les conprend tout de meme.

nope,c'est les egyptiens a travers leur ministre des AE.sorry notre gouvernement est fait de pompiers ,ils eteindent le feu c'est tout,n'a aucun sens d'etre proactive toujours reactive,regard notre AE et ministere de linterieur

Il ne faut pas que tu vois les choses émotionnellement. La Tunisie fait partie du Maghreb Uni et un partenaire de choix pour le Maroc. Tout est question d'intérêts politiques et économiques. Un exemple simple est celui de la France : trois jours avant le départ de Benali, Sarkozy lui offrait une aide militaire ... Après son départ, la France se félicite de la volonté du peuple tunisien et refuse d’accueillir Benali sur son sol. Si Benali devait revenir je peux t'assurer qu'il y aurait beaucoup de retournements de vestes!

Citation :

La Suisse confirme qu'elle pourra geler les comptes De Ben Ali et compagnie,et rendre l'argent plus facilement à la Tunisie grâce à une loi votée l'automne dernier contre les dictateurs. Ceci dit, la justice suisse ne peut pas agir tant que les autorités tunisiennes n'engagent pas des poursuites pénales contre Ben Ali et sa famille.(Source: Ministère des affaires étrangères à Berne)

C’est là qu'on va voir si ce gouvernement d'union national n'est pas une farce...

une gouvernement à sa tête El Ghannouchi bien qu'il parait que c'est l'homme de la situation .. mais ...
il a assuré en direct dans une chaine, qu'il est encor en contact avec Ben Ali, lui informant de l'évolution en Tunisie ... cela veut dire quoi en fait

Bref, j'éspere que la situation se stabilisera très prochainement, le Maghreb n'est pas dans une situation qui peut absorber un pays déstabilisé, et qui peut inffecter ces voisins ..

Voici donc l'autre enseignement à tirer de cette étonnante expérience tunisienne; il ne suffit pas a un peuple d'être instruit, de prendre son courage des deux mains pour sortir manifester dans la rue et chasser son dictateur, pour s'assurer de lendemains meilleurs. Il faudrait aussi qu'il dispose d'un minimum de culture politique pour ce faire.
Les Tunisiens, pressés par la dégradation des conditions de sécurité, ont bien pensé à se regrouper en groupes d'habitants de quartiers pour se défendre contre les fauteurs de troubles et les pilleurs. Mais il n'ont pas eu l'idée d'élire des comités de quartier et ensuite des villes et provinces, pour les représenter au sein de nouveau pouvoir transitoire. Les Tunisiens auraient dû exiger que la présidence transitoire soit assumée par un collège regroupant les représentants des partis d'oppositions reconnus, les clandestins et les délégués des villes et provinces, pour veiller à ce que la volonté du peuple soit respectée.
Les Tunisiens, après avoir fait le plus difficile, chasser Benali, sont tout simplement rentrés chez eux et attendus qu'une élite politique pourtant longtemps décriée, constitue le gouvernement transitoire, qui aura à tracer globalement les contours du prochain régime
Ils auraient pu au moins élaborer une sorte de manifeste ou ils énumèrent les exigences non négociables du peuple tunisien envers le prochain régime et les gouvernements qui vont suivre. Une sorte de "Déclaration des Droits du Citoyen", comme les Français en 1789. Mais rien, nada Ils attendent d'une élite politique déjà compromise avec l'ancien pouvoir et de radicaux expatriés qu'ils décident à leur place de leur destin.
Je commence presque à être d'accord avec Kaddhafou. A quoi bon arracher sa liberté au prix du sang si on doit à nouveau confier la clé du cadenas de nos chaînes à quelqu'un d'autre ? Est-ce juste pour gagner quelques années de répit, avant que le nouveau pouvoir ne se sente assez puissant pour se remettre à serrer les boulons au peuple, mais de manière plus subtile que Benali, en tirant justement les leçons qui s'imposent de sa déchéance ?
Il est certain que les Tunisiens vont engranger à coup sûr des acquis en matière de liberté d'expression et des libertés publiques en générale. Mais les droits socio-économiques, qui ont été à l'origine même de la révolte du peuple tunisien ?
Au Maroc, il y a bien longtemps que le pouvoir ne s'amuse plus à manipuler le résultat des urnes. Il se contente de fermer les yeux quand ces "protégés" se mettent à acheter ouvertement les voix des électeurs
Vive la démocratie corrompue Elle a même le chic d'obtenir le satisfecit des observateurs internationaux, qui se contentent de surveiller les urnes comme des cons, avant de signer le certificat de légitimité internationale aux nouveaux "représentants" du peuple et à ses nouveaux dirigeants
Mais les peuples fainéants aiment tellement croire au père Noël, celui qui va leur faire cadeau de la démocratie, sans avoir à le surveiller de près et à s’intéresser continuellement aux affaires de la cité

Citation :

Nettoyage des rues par les jeunes Tunisiens .

Après l'émeute, les jeunes essayent de nettoyer les rues et de se défendre contre la milice du président. Le magasin Géant en train de bruler.






Merci à Shems pour ces images .
source :
http://temoins.bfmtv.com/fr/photos/info/2011-01-16/16325/nettoyage-des-rues-par-les-jeunes-tunisiens.html

Citation :

Tunisie : 3 ministres démissionnent.



Les trois ministres appartenant à la centrale syndicale tunisienne UGTT, ont démissionné ce mardi du gouvernement de transition formé la veille, à la demande de leur organisation.



source:
http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/tunisie-3-ministres-demissionnent-842573/

A ghammouchi je ne fais pas confiance c'est un homme de ben ali,en plus il l'a appuye dans sa dictature "silence on tue". si ce type reste avec quelques uns de benali dans le gouvernement forme actuellement ,vous serez tres surpris avec le retour de benal II.Ces gens sont des vautours et des corrumpus sans ames et sans epines dorsale,tout ce qu'ils font c'est magouiller et creer un dead lock et creer une situation impossible pour montrer que le pays a besoin du retour de benali.POur avoir un nouveau souflle pour une Tunisie nouvelle et prospere ,libre et democratique il faut mettre dehors toute la clique benali ,dissoudre son parti politique totalement et permanent,and last dissoudre le parlement,et proceder a nune nouvelle election tout de suite.

Citation :

Tunisie: l'opposant principal au régime de retour dans le pays



L'opposant principal au régime du président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, Moncef al-Marzouki, est rentré mardi dans son pays après un exil français, ont rapporté les médias internationaux citant l'agence tunisienne TAP.
"L'opposant Moncef al-Marzouki, président du parti interdit, le Congrès pour la République (CPR), est rentré mardi en Tunisie après des années d'exil", a annoncé l'agence TAP.
M.al-Marzouki a été accueilli par plusieurs centaines de partisans à l'aéroport de Tunis-Carthage. Ils scandaient des slogans contre la situation politique en Tunisie et chantaient l'hymne national.
D'après l'agence TAP, l'opposant a appelé l'Arabie saoudite à livrer l'ancien président Ben Ali afin de le traduire devant la justice. Le président déchu Ben Ali, au pouvoir pendant 23 ans, avait fui en Arabie saoudite le 14 janvier après un mois de troubles massifs en Tunisie.
Lancées en décembre 2010, des manifestations de protestation contre les mauvaises conditions de vie, la corruption et le chômage en Tunisie ont fait plus de 70 morts, des centaines de blessés et ont causé un préjudice économique au pays estimé à 1,6 milliard d'euros. La présidence par intérim a été confiée au premier ministre Mohammed Ghannouchi, puis au président du parlement Foued Mebezza. Le scrutin présidentiel anticipé doit se tenir au cours des 60 jours à venir.

RIA Novosti

Je pensais comme toi Juba hier , mais bon avec un peu de recul et un peu de raison, je me dis que c’est une erreur de liquider tout les membres du parti sans les juger sa ne servirait à rien ils pourront faire comme les roumains changer juste de nom et se representer....Ce parti historique malgré tout ne date pas de Ben Ali mais de l’indépendance avec des politiques qui ont beaucoup d’expériences en siyasa intérieur et extérieur ce n’est pas quelques opposants sans aucune expérience de gouvernance vivant à l’étranger pour la plupart qui vont nous faire croire le contraire, certes ils ont raison sur bien des points mais bon, c’est quand même le plus grand qui compte pas moins de deux millions d’adhérent; au contraire il faut se servire de leur competence le temp de monter une veritable équipe sur pied de toute façon Ils savent qu’ils seront surveillé par rapport au moindre écart, ils se tiendront à carreaux ce n’est même plus une question de carrière.
Quelque exemples les roumains après la chute de Ceausescu n’ont pas liquidé les anciens membres de son parti, en France De Gaule à son retour n’a pas non plus écarté directement les collabos du pouvoir après la fin de la seconde guerre mondiale.

Au dernière NEWS Ghannouchi et Mbazzaa ne font plu partit du RCD ils ont présenté leurs démissions au parti.

Mbarek a écrit:

Au dernière NEWS Ghannouchi et Mbazzaa ne font plu partit du RCD ils ont présenté leurs démissions au parti.

good news
comme on dit chez nous "Yallh ntebo el keddab hta lbab dar"

Ne plus faire partie de cette organisation que l'on nomme RCD est une chose, pour autant et que je sache, cela n'exonère en rien ces deux messieurs qui pour le moins ont été complices des crimes de Ben Ali, puisque chacun le sait, ou devrait le savoir, les complices empruntant la criminalité de l'auteur ne sont pas moins punissables que ce dernier. C'est donc une affaire que les tribunaux devront régler, dès lors qu'une plainte pour complicité de crime aura été porté à la connaissance des autorités judiciaires. Les ayants droits des victimes, voire les victimes elle-mêmes, ont elles pensé à porter plainte contre ces deux sbires du régime?

Le RCD a été exclu aujourd'hui de l'internationale socialiste, preuve s'il en était besoin que gauche et droite françaises se valent bien...

Je ne pense pas que le soutient français à Ben ali était une question d'orientation politique, mais plustôt une question de politique générale ( en l'occurence ici la politique extérieur de la France vis à vis de la Tunisie).
Son principale objectif, préserver les intérêts français dans ce pays, le reste n'étant que secondaire y compris le bien être du peuple.

On peut aisément en déduire ce qui a été appliquer ici, est sans doute appliqué ailleur ( suivé mon regard ).
Et quand on voit comment le gouvernement a retourné sa veste avec une facilité déconcertante, il y a de quoi s'interroger....

Euronews : Ghannouchi a demandé officiellement la légalisation de son partie "Ennahdha" sans délais... Les islamistes arrivent, bonne chance aux tunisiens

des minis Khomeinis commencent à arriver à tunis, et chacun se voie comme prochains président ...

Citation :

L'opposant principal au régime du président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, Moncef al-Marzouki

Ça, c'est un gros mensonge ! Le principal courant politique d'opposition à Benali, c'était les Islamistes de Guannouchi. Le barbu, pas le premier ministre.

Rashid ..

‏من الحر التونسي الى آل سعود

Fremo a écrit:

des minis Khomeinis commencent à arriver à tunis, et chacun se voie comme prochains président ...

Et Zorro est arrivé

Fremo a écrit:

maintenant chaque personne qui a un problème, il s'immole ... dans quelle monde nous vivons

Ta remarque est intéressante a plus d'un titre, Fremo
Personne n'a fait la remarque que le suicide, catégoriquement interdit pas notre religion, est devenu une mode et, bizarrement, pas un parti islamiste arabe n'a fait entendre sa voix à ce sujet
Ils sont ou les barbus ? Pourquoi ne font-ils pas entendre les percepts de la Charîa aux peuples arabes ? Pourquoi n'osent-ils pas traiter les suicidés de mécréants, alors que c'est le cas ? Ils ont peur de se mettre les peuples arabes à dos, après avoir failli à leur proposer une alternative crédible ? Le croyant n'est-il pas celui qui ne craint pas de dire la vérité, même si ça devait lui en coûter la vie et encore moins par simples calculs politiques ?
Alors les barbus, vous vous rendez compte maintenant que les populations arabes sont, comme tous les peuples du monde, plus attachés à nourrir leurs ventres que leur foi en Allah
"Al Islam houa el hal" ? Qu'ils aillent le dire à ceux qui s'immolent, juste pour protester, alors que le suicide est franchement et clairement prohibé

Samyadams a écrit:

Fremo a écrit:

des minis Khomeinis commencent à arriver à tunis, et chacun se voie comme prochains président ...

Et Zorro est arrivé

Fremo a écrit:

maintenant chaque personne qui a un problème, il s'immole ... dans quelle monde nous vivons

Ta remarque est intéressante a plus d'un titre, Fremo
Personne n'a fait la remarque que le suicide, catégoriquement interdit pas notre religion, est devenu une mode et, bizarrement, pas un parti islamiste arabe n'a fait entendre sa voix à ce sujet
Ils sont ou les barbus ? Pourquoi ne font-ils pas entendre les percepts de la Charîa aux peuples arabes ? Pourquoi n'osent-ils pas traiter les suicidés de mécréants, alors que c'est le cas ? Ils ont peur de se mettre les peuples arabes à dos, après avoir failli à leur proposer une alternative crédible ? Le croyant n'est-il pas celui qui ne craint pas de dire la vérité, même si ça devait lui en coûter la vie et encore moins par simples calculs politiques ?
Alors les barbus, vous vous rendez compte maintenant que les populations arabes sont, comme tous les peuples du monde, plus attachés à nourrir leurs ventres que leur foi en Allah
"Al Islam houa el hal" ? Qu'ils aillent le dire à ceux qui s'immolent, juste pour protester, alors que le suicide est franchement et clairement prohibé

Très bonne angle de vue !! Quand cela les arrange, l'interprétation littérale des Textes n'est plus au gout du jour !! Ils justifieront probablement cela en affirmant que c'est l’exception qui fait la règle !

Ah ! Samy et son antagonisme à l'encontre des extrêmistes ...tjrs autant de fougue avec tes diatribes .
je pense que tu as dû avoir à faire à eux autre fois , non ?

En tout cas, elle est justifié quelqu'en soit la raison....

Nano a écrit:

Euronews : Ghannouchi a demandé officiellement la légalisation de son partie "Ennahdha" sans délais... Les islamistes arrivent, bonne chance aux tunisiens

Bon bhein c'est claire que le parti islamiste tunisien dans la forme sauce 2011 n'a rien à voir avec les autres partis de la région dont le FIS
un lideur avec un bagage intellectuel et des études en theologie autrefois admirateur du nassérisme gracié de la peine de mort par l'ex dicteur Ben Ali qui c'était allié avec des partis de l'oppositions interdit, qui reconnait le droit de la femme, de 'l’avortement et qui se compare à l'AKP d'Erdogan. C'est claire qu’ il a mis beaucoup d'eau dans sa boissons Boga

Ennahda, visage de l’islamisme tunisien

Citation :

Les partis islamistes, jusque-là interdit au même titre que la majorité des autres formations politique, sont de retour en Tunisie. REUTERS

Rached Ghannouchi, chef exilé du parti islamiste Ennahda, va bientôt rentrer au pays.

La chute de Ben Ali annonce le retour en Tunisie de plusieurs leaders politiques exilés depuis de nombreuses années. Parmi eux, Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahda (“Renaissance“ en français), un parti politique islamiste.

Réfugié à Londres depuis les années 90, Rached Ghannouchi a annoncé lundi qu'il préparait son retour en Tunisie et qu'il est prêt à travailler à la formation d'un gouvernement d'union nationale. Son parti, interdit sous le régime Ben Ali, va demander sa légalisation et entend devenir une force politique "comme les autres", a annoncé mardi un autre de ses dirigeants, Ali Laraidh.

Forcé à l’exil par Ben Ali
Condamné à la peine de mort sous l’ère Bourguiba, Rached Ghannouchi a ensuite été gracié par Ben Ali. Mais lui et son parti n’ont néanmoins jamais pu se présenter aux élections en Tunisie, son parti ayant été décimé par la première vague de répression du régime Ben Ali en 1989.

Ben Ali déchu de ses fonctions, Rached Ghannouchi considère désormais que son parti est autorisé en Tunisie. Ennahda se serait même allié avec une partie de l'opposition, jusque-là illégale, sur la base d'un "code de bonne conduite", selon les informations du journal Le Figaro. Mais, "pour l'instant, il n'y a pas de contact" entre lui et la nouvelle équipe au pouvoir, a-t-il déclaré au journal Libération .

"Nous sommes un mouvement pacifique"
En vertu de cet accord, le parti politique islamiste a notamment accepté le statut de la femme et le droit à l'avortement, et se compare à l'AKP d’Erdogan, en Turquie.

“Nous sommes pour toutes les libertés démocratiques“, se défend Ajmi Lourimi, un proche de Rached Ghannouchi, en précisant le positionnement de l’Ennahda au micro d’Europe 1. “Nous sommes le produit de la culture tunisienne, du système éducatif tunisien, nous sommes le prolongement du mouvement réformiste, nous ne sommes pas venus d’une autre planète“, explique-t-il. "Nous sommes un mouvement pacifique", se défend Ajmi Lourimi :


Pas de candidat à la présidentielle
Rached Ghannouchi a par ailleurs indiqué qu'aucun candidat de l'Ennahda ne serait présenté à la future élection présidentielle, mais que le parti comptait tout de même participer aux législatives.

"Il y a eu en Tunisie une révolution du peuple qui a revendiqué des droits sociaux et politiques. On ne veut pas avoir l'air de récupérer ce mouvement“. [...] Nous faisons très attention à ce qui se passe depuis le 11 septembre (2001), à la perception de l'islam ou de conflits entre Orient et Occident. On ne veut ni de la violence ni de la peur", a assuré le leader de l’Ennahda.

http://www.europe1.fr/International/Ennahda-visage-de-l-islamisme-tunisien-377597/

samy tu sais que l'habit ne fait pas le moine.

Samyadams a écrit:

Citation :

L'opposant principal au régime du président tunisien déchu Zine el-Abidine Ben Ali, Moncef al-Marzouki

Ça, c'est un gros mensonge ! Le principal courant politique d'opposition à Benali, c'était les Islamistes de Guannouchi. Le barbu, pas le premier ministre.

Samy

çà m'étonne beaucoup venant de quelqu'un de très lucide comme toi ... : présenter les islamistes comme la principale opposition de Ben Ali etait le fonds de commerce de Ben Ali et des francais ...

c'est l'alibi qui a toujours servi pour faire peur aux francais (qui veulent d'ailleurs n'entendre que çà ) et valider la présence de dictateurs qui vont mater ces peuples à coup de matraques (cf Alliot-Marie) ..

c'est la vision "banlieue" avec des sauvageons, des imams, des grands fréres, des trafics, des zones de droit ...

à ce jour la revolution tunisienne est laique et je penses qu'elle le restera et çà promet beaucoup de surprises ..