La politique américaine comme si vous y étiez...

Citation :

Ce militant démocrate qui défie Barack Obama

Candidat à la présidence, Darcy Richardson exprime la frustration d’une partie des progressistes états-uniens face au bilan du président sortant. Il participe aux primaires démocrates afin de «r amener,dit-il, Obama à gauche ».

Il n’a eu droit qu’à quelques entrefilets 
dans deux, trois journaux mais le New York Times ne l’a pas cité une seule fois dans 
l’un de ses articles. Il ne collecte que quelques milliers de dollars de-ci, de-là. Il ne bénéficie donc ni de la puissance financière ni de la couverture médiatique, éléments indispensables à toute campagne électorale 
aux États-Unis. Pourtant Darcy Richardson 
est bel et bien candidat à la présidence des 
États-Unis (www.darcy2012.com). Mieux 
même, il est le seul à défier Barack Obama 
dans plusieurs États. Même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, 
il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation 
de son candidat.

« Je suis le premier à admettre que je n’ai aucune chance de battre, voire d’inquiéter le président sortant », répète Darcy Richardson en 
préambule des rares interviews que des chaînes locales lui accordent. Même si Eugene 
McCarthy constitue sa référence politique 
(les deux hommes ont notamment milité ensemble au début des années quatre-vingt-dix dans l’aile gauche du Parti démocrate), ce féru d’histoire sait que 2012 n’est pas 1968. Cette année-là, le sénateur progressiste du Minnesota, Eugene McCarthy, avait défié, au nom 
du mouvement antiguerre, Lyndon Johnson, président depuis 1963, embourbé dans 
son escalade militaire au Vietnam. Après 
des premières primaires très serrées, 
Johnson renonça finalement à se représenter.

Pourquoi dès lors se lancer dans une telle 
bataille à cinquante-six ans ? Parce qu’Obama 
doit répondre de son bilan, rétorque en substance cet ancien assureur devenu auteur et bloggeur (www.battleground.com). « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. » L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous 
George Bush. « Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que 
le premier mandat d’Obama est en fait un 
troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush. »

Darcy Richardson a reçu le soutien 
de la Nouvelle Alliance progressiste (www.newprogs.org), organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte 
de la Maison-Blanche et qui avait appelé 
à une candidature unifiée pour défier 
Obama. Aucune des personnalités évoquées 
depuis plusieurs mois (Jeffrey Sacks, Robert Reich, Bernie Sanders, Dennis Kucinich…) 
n’a relevé le gant. Darcy Richardson, si. 
Son slogan de campagne : « Un démocrate progressiste pour président. » Et son espoir : « Ramener Obama à gauche. »

Citation :

Aux États-Unis, il n’y a pas que Lyndon LaRouche pour accuser Obama d’avoir trahi ses promesses. Bien que boudé par la grande presse, le démocrate progressiste Darcy Richardson défie le président Barack Obama dans plusieurs États dans la course à la présidentielle. Car, même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.

Pour Darcy Richardson, qui mène lui aussi campagne pour rétablir la séparation des banques d’affaires des banques de dépôt (retour au Glass-Steagall Act), le bilan du mandat d’Obama est plus que calamiteux : «  Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat.  »

Et comme le précise un article paru dans l’Humanité du 8 mars : « L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite  : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. "Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush." »

La référence politique de Darcy Richardson reste Eugene McCarthy (rien à voir avec l’anti-communiste Joseph McCarthy). Ce sénateur progressiste du Minnesota avait défié en 1968, au nom du mouvement contre la guerre du Vietnam, Lyndon Johnson, président depuis 1963. Eugene McCarthy était aussi en très bonnes termes avec Lyndon LaRouche et s’était fait remarquer en 1988 en faisant campagne en faveur de l’Initiative de défense stratégique (IDS), initiative anti-guerre initié par LaRouche et caricaturé par la presse comme « la guerre des étoiles ». Il avait également signé l’appel pour un Nouveau Bretton Woods de LaRouche.

Aujourd’hui, Darcy Richardson dispose du soutien de la Nouvelle Alliance progressiste, organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Le slogan de campagne de Richardson  : «  Un démocrate progressiste pour président.  » Son espoir  : «  Ramener Obama à gauche.  »

https://twitter.com/SecBlinken/status/1364330788142071808 a écrit:

Citation :

A New Strategy for U.S. Engagement in North Africa: A Report of the North Africa Working Group

SARAH YERKES, THOMAS HILLFEBRUARY 23, 2021UNITED STATES INSTITUTE OF PEACE
The United States should seize the opportunity to prioritize North Africa by working with Europe and through multilateral bodies both to counter Russian and Chinese influence and to support the demands of the people of the region for greater voice and accountability, which will help bring long-term stability there.

Citation :

On the move: Barbara Leaf to shift from NSC to State Dept.
11 - 14 minutes

Welcome back to Axios from Tel Aviv

This week's edition (1,589 words, 6 minutes) is packed with original reporting. I hope you enjoy it and tell a friend to sign up.

1 big thing: Scoop... U.S. and Israel to resume working group on Iran
Featured image

Biden and Netanyahu in Jerusalem in 2016. Photo: Debbie Hill/AFP via Getty

The United States and Israel have elected to reconvene a strategic working group on Iran, with the first round of talks on intelligence surrounding the Iranian nuclear program expected in the coming days, Axios has learned.

Why it matters: President Biden and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu have sharply contrasting views of the 2015 Iran nuclear deal, but the resumption of the working group is a signal that their governments are starting with a serious and professional dialogue rather than a political fight.

Flashback: The working group was established in the early days of the Obama administration following a White House visit from Netanyahu in 2009. The top-secret forum was even given a special code name.

It was the main venue for strategizing over how to apply pressure to Iran during Obama’s first term, and it became the primary setting to air disagreements about the nuclear deal during Obama’s second term.
During Donald Trump's tenure, the forum convened to discuss the U.S. withdrawal from the nuclear deal and to coordinate the "maximum pressure" campaign.
The forum is headed by the U.S. and Israeli national security advisers — currently Jake Sullivan and Meir Ben-Shabbat — and includes top officials from across the various national security, foreign policy and intelligence agencies in both countries.

Driving the news: Sullivan proposed the resumption of the working group in his first phone call with Ben-Shabbat on Jan. 23.

Israel was engaged in an interagency disagreement over how to engage with the White House over Iran, and the decision of whether to accept the proposal was further delayed by Israel's domestic turmoil ahead of next month's elections.

Behind the scenes: On Monday, Netanyahu held the first high-level interagency meeting on Iran with Minister of Defense Benny Gantz, Foreign Minister Gabi Ashkenazi, and the chiefs of the other national security and intelligence agencies.

The meeting started with the various agencies providing updates on their engagements to date with the Biden administration, to provide a full picture of what had been discussed through the various channels, sources familiar with the meeting tell me.
Next came proposals on how to engage with the Biden administration going forward. The directors of the Mossad intelligence agency and Israel Defense Forces both stressed the need for a quiet dialogue, free from public confrontations.
The main action item was the decision to accept the proposal to resume the working group.

What's next: The top Israeli priority in the first meeting — which will take place over a secure video conference system — is to lay out all the latest intelligence and data on Iran's nuclear program and assess whether the U.S. and Israeli intelligence pictures align.

Israeli sources familiar with the issue say that a mutual intelligence baseline must be established before moving on to policy discussions.

The state of play: Netanyahu swiftly expressed concern last Friday after Secretary of State Tony Blinken said the U.S. was prepared to begin nuclear talks with Iran aimed at restoring the 2015 deal.

2. Scoop: Netanyahu asked Biden to keep ICC sanctions
Featured image

ICC chief prosecutor Fatou Bensouda. Photo: Bas Czerwinski/ANP/AFP via Getty

Netanyahu asked Biden in their first phone call last week to keep sanctions imposed by the Trump administration on the International Criminal Court (ICC) in place, Israeli officials tell me.

Why it matters: Israeli officials are concerned that removing the sanctions would hamper Israel's efforts to stop a potential war crimes investigation into Israel, and that the court's prosecutor could see it as a signal that the U.S. isn't firmly opposed to that investigation.

The big picture: ICC judges cleared the way for a potential investigation last month when they ruled that the court has jurisdiction in the West Bank and Gaza. (Israel isn't a party to the Rome Statute, which set the court's mandate, but the Palestinian territories are.)

Israel is very concerned that any investigation could lead to international arrest warrants against Israeli officials and military officers and could boost BDS (boycott, divestment and sanctions) campaigns against Israel.
Israel asked dozens of allies to convey a "discreet message" to urge ICC prosecutor Fatou Bensouda not to move forward with the probe, as Axios reported two weeks ago.

Flashback: While also not a party to the Rome Statute, the U.S. has had its own confrontations with the ICC, which elected last March to pursue an investigation into the war in Afghanistan, which could implicate U.S. troops and the CIA.

The Trump administration reacted furiously, imposing sanctions against ICC officials, including Bensouda, and threatening to sanction the court's judges next.
Secretary of State Mike Pompeo promised further steps if the ICC opened a probe into Israel.

The state of play: Israeli diplomats have made the case to their U.S. counterparts that even if the administration disagrees with the sanctions, it should keep them in place as leverage to dissuade Bensouda and her successor from pursuing the investigations into Afghanistan or the West Bank and Gaza.

The issue was raised in a recent phone call between Ashkenazi and Blinken, Israeli officials say.

What they're saying: “In my phone call with President Biden, we talked about our moral obligation to protect our troops against those who are trying to defame their morality with false claims," Netanyahu said last Thursday at a memorial service for soldiers who were missing in action.

His comments went unnoticed, but Israeli officials tell me he was hinting at the possible ICC investigations against Israeli and American soldiers.
Netanyahu's office declined to comment for this story, as did the White House and State Department.

3. On the move: Barbara Leaf to shift from NSC to State Dept.
Featured image

Leaf with then-Secretary of State Kerry in the UAE in 2015. Photo: Jacquelyn Martin/AFP via Getty

The newly minted senior director for the Middle East at the National Security Council, Barbara Leaf, is now expected to be nominated as assistant secretary of state for Near East affairs, four sources familiar with the issue tell me.

Behind the scenes: The reasons for the swift job switch aren't clear, but both the White House and Blinken support her appointment in the new role.

Blinken wants to fill the regional assistant secretary posts with career foreign service officers, and Leaf served at the department for 25 years, including as ambassador to the UAE, before retiring in 2018.

Why it matters: The assistant secretary for Near East affairs is the most senior U.S. diplomat on the Middle East portfolio.

Leaf is expected to handle the administration's efforts to strengthen and broaden the normalization process between Israel and the Arab world.

Worth noting: Leaf speaks Arabic and has years of experience in the Middle East, though most of it comes on issues relating to Iraq and the Gulf.

Like other senior Biden administration officials dealing with the Middle East, she has less experience on issues like the Levant and Israel-Palestine.
The White House and the State Department declined to comment but didn’t deny the story.

4. U.S. won't move on Jerusalem consulate before Israel's election
Featured image

The former U.S. Consulate. Photo: Lior Mizrahi/Getty Images

The State Department is putting plans to reopen the U.S. Consulate in Jerusalem on hold until after Israel's March 23 elections, sources familiar with the matter tell me.

Why it matters: Biden committed during the campaign to reopening the consulate, which will be a major step toward normalizing U.S.-Palestinian ties. But it also requires Israeli approval.

The State Department recognizes that raising the issue during the campaign will further politicize the matter and make it harder to accomplish, the sources say.

The backstory: The consulate dates back to 1844 and served for 25 years as the U.S. diplomatic mission to the Palestinians before being shut down by the Trump administration and merged into the new U.S. Embassy in Jerusalem in 2019.

Driving the news: There have already been several meetings on this issue in the State Department, the sources say.

Some department staff expressed reservations about reopening the consulate for logistical and administrative reasons after all the work that went into merging it with the embassy.
But it very quickly became clear that the policy decision on the matter was final, and the questions were when and how it would be executed.

Behind the scenes: Discussions have since focused on two options.

Reopening the consulate in its previous location on Agron Street in West Jerusalem.
Shifting it to a new location in East Jerusalem. Such a move would be packed with political symbolism, signaling that the U.S. recognizes that the Palestinian capital should be in East Jerusalem. But it would encounter sharp Israeli pushback.

Worth noting: A State Department official told Axios, “We look forward to deepening our engagement with the Palestinian people and leadership. As part of that, we are reviewing our U.S. diplomatic presence on the ground to ensure that it enables us to fully conduct our complete range of activities, including engagement, public diplomacy, assistance and diplomatic reporting."

5. No early Biden moves on Western Sahara
Featured image

A Moroccan flag waves in Western Sahara. Photo: Fadel Senna/AFP via Getty

There are no signs that the Biden administration intends to roll back the Trump administration’s recognition of Western Sahara as part of Morocco anytime soon.

Why it matters: Trump’s move on Western Sahara was a dramatic shift in U.S. policy. Undoing it would damage relations with Morocco and could cause Rabat to reverse its promise to resume diplomatic relations with Israel, made as part of the deal with Trump.

The big picture: Western Sahara is a sparsely populated, disputed territory that borders Morocco on the northwest corner of Africa. It was formerly controlled by Spain and is now claimed by Morocco despite international opposition and resistance from the indigenous population.

The state of play: The Western Sahara decision is among several Trump policies that are under review at the State Department.

But current and former U.S. officials tell me the administration seems to be in no rush to deal with the issue.

Driving the news: A bipartisan group of 27 senators led by Jim Inhofe (R-Okla.) and Patrick Leahy (D-Vt.) signed a letter last week urging Biden to roll back the Western Sahara decision. In the letter, they claimed:

“The abrupt decision by the previous administration … was short-sighted, undermined decades of consistent U.S. policy, and alienated a significant number of African nations. We respectfully urge you to reverse this misguided decision and recommit the United States to the pursuit of a referendum on self-determination for the Sahrawi people of Western Sahara."

The latest: State Department spokesperson Ned Price said he had no updates on the matter when asked in Monday's press briefing,

He stressed that the Biden administration supports Morocco-Israel normalization, and supports the UN's work to monitor a ceasefire in Western Sahara and push for a referendum.

https://twitter.com/atrupar/status/1366147543504191489 a écrit:

https://www.consulting.us/news/5621/teneo-buys-minority-stake-in-westexec-advisors a écrit:

https://www.ft.com/content/1b8a9013-7bfe-46a5-b239-849c6347af9b a écrit:

https://twitter.com/SecBlinken/status/1371195413542400008 a écrit:

Jean-François Coustillière, président de l'association IHEDN-Euroméditerranée a écrit:

Trump est parti...

Trump est parti… Biden le remplace. Comme attendu, sur le plan international, les relations s’en trouvent bouleversées. Si la stratégie américaine ne change pas fondamentalement, la forme des rapports est cependant agréablement affectée. Mais les intérêts des États-Unis restent les mêmes et le pouvoir s’emploiera à les défendre, ce qui était attendu.

Pour autant, le président populiste et imprévisible confondant la scène internationale avec une enceinte de marché où, s’estimant le plus fort, il estimait n’être redevable d’aucune considération à l’égard des autres acteurs, à commencer par ses alliés et exception faite peut-être de Netanyahou, a perdu sa place.

Biden, son successeur, a une vraie expérience des relations internationales, des négociations multinationales, des intérêts croisés, des rapports de force, des fragilités des alliances, des faiblesses des uns et des autres et des facteurs permanents qui guident chacun des États. Il sait qu’il est peu souhaitable d’humilier les partenaires surtout lorsque ce sont des alliés.

Les plus grands ont parfois besoin des plus petits pour contrer un challenger. Il adopte une démarche d’échanges et de négociations apparentes même s’il sait que les États-Unis restent, encore aujourd’hui, les plus puissants. Il affecte d’accorder de la considération à la plupart des dossiers en discussion même si, sans doute, il n’adhère que modérément à certaines préoccupations qui doivent lui paraître fort secondaires.

"La Turquie soi-disant partenaire stratégique"

C’est ainsi que le nouveau président des États-Unis a déjà donné avec beaucoup d’engagement et de soin mais aussi de diplomatie, un tour nouveau aux dossiers qui lui paraissent probablement les plus périlleux et pour lesquels il importait de fixer des lignes rouges :

les relations avec la Chine : « les relations avec Pékin seraient un mélange de « compétition quand ce sera sain », « collaboration quand ce sera possible » et « antagonisme quand ce sera nécessaire ». »

les relations avec l’Arabie saoudite : « Joe Biden dialoguera avec le roi Salman, et non pas avec MBS, a précisé la présidence américaine. Fini le temps où le jeune et impétueux prince héritier avait un accès direct à la Maison-Blanche »

les relations avec la Russie : « Washington a annoncé, mardi 2 mars 2021, des sanctions à l'encontre de plusieurs hauts responsables russes en réponse à l'empoisonnement de l'opposant Alexeï Navalny,  …/… le 20 janvier, a adopté un ton beaucoup plus ferme à l'égard du Kremlin que son prédécesseur …/…  ces sanctions, qui visent en particulier sept hauts responsables, ont été prises «  en concertation étroite avec nos partenaires de l'UE  » et sont «  un signal clair  » envoyé à Moscou »

les relations avec la Turquie : « Antony Blinken a lui séduit plusieurs sénateurs républicains lors de son audition parlementaire de nomination comme secrétaire d'État en parlant de la Turquie comme d'un "soi-disant partenaire stratégique" qui "par de nombreux aspects ne se comporte pas comme un allié" »

l’OTAN : « le nouveau chef du Pentagone signait dans le Washington Post un texte titré « Les États-Unis ne peuvent assumer seuls leurs responsabilités, c’est pourquoi nous croyons en l’OTAN »

le Plan global d’action conjoint (JCPOA) sur le nucléaire avec l’Iran. : «Biden veut revenir dans l’accord. Mais il faut de la flexibilité côté iranien, …/…. L’Iran ne veut pas rouvrir l’accord, mais, en même temps, il exige des garanties que les États-Unis y adhéreront bien »

Désengagement des États-Unis des conflits

Bien sûr d’autres questions n’ont pas été encore traitées : le devenir de la normalisation des relations EAU-Israël-Maroc, l’avenir de la guerre en Syrie, les perspectives de la crise en Irak et en Libye, les négociations en Afghanistan, le conflit israélo-palestinien, la mer de Chine et d’autres encore … Face à ces divers problèmes on ne connaît pas encore l’appréciation de ce nouveau président même si quelques orientations apparaissent comme en Libye où il semble que celui-ci veuille contribuer à l’apaisement du conflit : « les Emirats arabes unis multiplient les déclarations affirmant que cette riche monarchie du Golfe est en train de se désengager des pays où elle est militairement impliquée : le Yémen, l’Érythrée et surtout la Libye …/… ce désengagement qui résulte, selon plusieurs observateurs, de pressions américaines de l’administration Biden ».

C’est aussi le cas du conflit israélo-palestinien où la décision de la CPI a fait l’objet d’un rejet par l’administration américaine « Nous nous opposons fermement à l’annonce par les procureurs de la CPI d’une enquête sur la situation palestinienne et nous en sommes déçus » démontrant ainsi que l’intouchabilité d’Israël restait de rigueur.

Il est illusoire d’imaginer que les Européens, et spécifiquement l’Union européenne, y trouveront systématiquement leur compte. Un premier exemple est déjà apporté par cette information relative au projet de gazoduc Nordstream 2 qui montre que les États-Unis, alors que le président Biden a déclaré qu’il s’agissait d’un « mauvais accord » pour l’Europe, n’ont pas renoncé à appliquer les dispositions d’extraterritorialité du droit américain : «Menacées de représailles financières, dix-huit sociétés européennes chargées d’assurer le chantier, comme le français Axa ou l’allemand Munich Re, ont renoncé à apporter leurs services. ». Pour autant les vues et politiques américaines seront plus lisibles et il sera possible de s’y adapter voire de chercher la négociation dans un respect mutuel. Espérons cependant que les Européens ne cèdent pas à la facilité et poursuivent leurs efforts pour la construction d’une Union européenne autonome forte économiquement, diplomatiquement et militairement.

"L'espace méditerranéen reste une région agitée"

La Méditerranée n’est malheureusement pas épargnée par ces sombres perspectives. Au-delà des dossiers déjà cités deux questions émergent, très près de nous, comme sources de risques potentiels particulièrement préoccupants pour notre sécurité à travers leurs conséquences migratoires inéluctables : l’effondrement de la Tunisie, le naufrage du Liban et la déliquescence de l’Algérie. La situation socio-économique dans ces trois pays engendre un vrai désespoir de leur population. La volonté d’émigrer s’affirme de plus en plus fortement alors que les responsables politiques ne parviennent pas à trouver des réponses qui satisferaient les aspirations de leurs peuples. Évidemment les mouvements islamiques, au moins en Tunisie et en Algérie, profitent de la situation pour se présenter comme un recours face à des populations désemparées.

On peut redouter que ces nouveaux dossiers s’ajoutent aux autres déjà bien nombreux : Chypre, Mer Egée, Syrie, Israël/Palestine, Libye … L’espace méditerranéen reste, sur la frontière sud de l’Europe, une région agitée, dangereuse et porteuse de risques et de menaces. L’Union européenne doit prendre la pleine mesure de cette situation et en tirer les enseignements à la hauteur des enjeux. La coopération est une nécessité pour la sécurité de l’espace et non pas une option. Celle-ci doit être forte et déterminée.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/biden-dit-penser-que-poutine-est-un-tueur-et-previent-qu-il-en-paiera-les-consequences-20210317 a écrit:

Citation :

The National' obtains US official document for Palestinian ‘reset’

A Palestinian man takes part in a protest in the Palestinian village of Susya in the West Bank. AFP
A Palestinian man takes part in a protest in the Palestinian village of Susya in the West Bank. AFP
The US administration is looking to 'reset' relations with the Palestinians with a plan that includes $15 million in Covid-19 assistance and a rollback of several Trump administration positions that favoured Israeli settlement expansion in the West Bank and did not prioritise the two-state solution, an internal memo reveals.

The official document, obtained exclusively by The National on Wednesday, was raised to US Secretary of State Anthony Blinken on March 1, by acting assistant secretary of state for near eastern Affairs Joey Hood.

It was drafted by deputy assistant secretary of state for Israeli-Palestinian affairs Hady Amr and his team.

The memo, The US Palestinian Reset and the Path Forward, is the most detailed proposal so far by the Biden team to rebalance relations with the Palestinians after four years of Donald Trump, who cut ties with Ramallah.

The US memo acknowledges new challenges in approaching the Palestinian situation.

“As we reset US relations with the Palestinians, the Palestinian body politic is at an inflection point as it moves towards its first elections in 15 years,” it says.

“At the same time, we [the US] suffer from a lack of connective tissue following the 2018 closure of the PLO office in Washington and refusal of Palestinian Authority leadership to directly engage with our embassy to Israel,” the memo says.

It mentions growing disparities between Israelis and Palestinians and outlines a “reset under way and the path ahead”.

The memo defines the US vision on the issue as one “to advance freedom, security, and prosperity for both Israelis and Palestinians in the immediate term which is important in its own right, but also as means to advance the prospects of a negotiated two-state solution”.

The Trump administration still backed a two-state solution to the long-running conflict, but his peace plan – unveiled at the White House in January 2020 – was criticised for ignoring key demands of Palestinian negotiators including recognising east Jerusalem as the capital of a Palestinian state.

The Biden administration memo recommends voicing US principles on achieving Israeli-Palestinian peace under a two-state solution framework “based on the 1967 lines with mutually agreed land swaps and agreements on security and refugees”.

The new US team will “take a two-fold approach of maintaining and ideally improving the US relationship with Israel by deepening its integration into the region while resetting the US relationship with the Palestinian people and leadership,” the memo says.

It lays out current efforts towards that goal, including Mr Amr re-establishing diplomatic contact with the Palestinian Authority that was cut under Mr Trump who shut the US consulate in Jerusalem and kicked Palestinian diplomats out of the US.

The memo says that Mr Amr held “listening sessions with key counterparts at Israel’s [Ministry of Foreign Affairs] and Defence on the US-Israeli-Palestinian relationship” and that “they welcomed the restart of US-Palestinian relations”.

A key pillar of the new policy involves restarting assistance to the Palestinians, with plans for new Covid-19 aid that could be announced as soon as the end of this month.

“State and USAID are working towards a restart of US assistance to the Palestinians in late March or early April,” the memo says.

Joe Biden, then US Vice President, shakes hands with Palestinian President Mahmud Abbas during a meeting in Ramallah on March 9, 2016. AFP
Joe Biden, then US Vice President, shakes hands with Palestinian President Mahmud Abbas during a meeting in Ramallah on March 9, 2016. AFP
“We are planning a full range of economic, security and humanitarian assistance programmes, including through UN Relief and World Agency for Palestine Refugees in the Near East (UNRWA). Prior to the fuller launch, we plan to announce $15 million in Covid-related humanitarian assistance,” it says.

Mr Trump cut tens of millions in annual aid to UNRWA and other aid programmes as well as $60 million a year in funding for Palestinian security services.

The document commits to engaging the international diplomatic community through the UN and the Quartet structures.

In an important gesture to the Palestinians, the document floats the idea of reopening a US mission in the Palestinian territories to signal a commitment to the two-state solution, but ideas and options are still being examined.

The document mentions a challenge in the coming Palestinian legislative elections planned for May 22 and presidential elections planned for July 31.

“The last Palestinian elections were held 15 years ago, and half of the young population has never had a chance to vote. But the implications of an election remain uncertain: the collapse of a power-sharing agreement after the prior elections led to the Hamas takeover of Gaza,” it says.

It mentions a request from the Palestinian Authority to the US to help “encourage an Israeli agreement to allow Palestinian voting once again in Jerusalem”.

“We are analysing the evolving situation and will propose a US posture together with the inter-agency.”

On the broader policy front, the new US team endorses some of Mr Trump’s steps in pushing for Arab-Israeli normalisation but promises to roll back other policies that have undermined the two-state solution.

On encouraging states to formally start relations with Israel, it says: “In these new normalised relationships, we will look for opportunities to support Israeli-Palestinian peace efforts and improve the quality of life for the Palestinian people.”

More specifically on the two-state solution, the document presents the idea to reduce incitement to violence by the Palestinians while at the same tackling Israeli violations related to settlement activity and military incursions.

It mentions “rolling back certain steps by the prior administration that bring into question our commitment or pose real barriers to a two-state solution, such as country of origin labelling”.

The Trump administration allowed products produced in illegal settlements to be labelled Israel as their country of origin.

It mentions talks as well “to obtain a Palestinian commitment to end payments to individuals imprisoned for acts of terrorism”.

The document reintroduces some of the themes that the George W Bush and the Barack Obama administrations pushed forward, such as the strengthening of Palestinian Institutions.

“This includes strengthening civil society, media watchdogs and other elements of the fourth estate, such as emphasising to the [Palestinian Authority] the need to protect civil society through the reductions of arrests of bloggers and dissidents.”

https://aclj.org/middle-east/the-regime-in-iran-will-change-only-when-it-is-at-risk?utm_source=twitter&utm_campaign=siteSharer a écrit:

President Joe Biden trips climbing the stairs to Air Force 1 pic.twitter.com/x8UD7q0a48

— The Hill (@thehill) March 19, 2021

Donald Trump a écrit:

I watched as Joe Biden went up the stairs today on Air Force One and I said, ‘I didn’t lose to him’ - we didn't lose to him,”.

http://www.businessinsider.fr/us/virginia-first-southern-state-to-abolish-death-penalty-2021-3 a écrit:

https://www.youtube.com/watch?v=1XzpQ3xMxDs a écrit:

Capitol staff just got this text message

I’m in the Capitol and will keep everyone posted here. pic.twitter.com/ydQGyCJcof

— Jake Sherman (@JakeSherman) April 2, 2021

CRITICAL INCIDENT: USCP is responding to the North Barricade vehicle access point along Independence Avenue for reports someone rammed a vehicle into two USCP officers. A suspect is in custody. Both officers are injured. All three have been transported to the hospital. pic.twitter.com/4TXIdulJc6

— U.S. Capitol Police (@CapitolPolice) April 2, 2021