Intervention contre Daech - Statut spécial -

Rappel du premier message :

WRANGEL a écrit:

OK pour le peu de combativité des chiites, mais pendant la guerre iran-irak ya pas eu de debandade, les fronts tenaient malgré des batailles à l'anciemmes avec mega barrages d'artillerie et tout le toutim, il y avait des pertes enormes tous les jours.
Je comprends pas.

Les officiers de l'EI sont des anciens officiers de l'armée Irakienne qui ont presque tous combattu contre l'Iran. L'armée Irakienne, enfin les officiers de l'armée Irakienne et la garde Républicaine étaient composé de Sunnites dans sa plus grande majorité, après l'invasion Américaine, ils ont prêté serment allégeance à Al-Qaïda, puis aujourd'hui à l'EI.

Les Chiites Irakiens n'ont pas de tradition militaire, alors que les Sunnites Irakiens gouverne le pays depuis la conquête islamique, ils étaient l'élite de l'Irak même pendant l'époque des Ottomans.

Citation :

Des responsables américains soupçonnés de falsifier des rapports sur la progression de Daech


Par Caroline Piquet
Mis à jour le 12/09/2015 à 19:44
Publié  le 12/09/2015 à 15:39


Un drapeau noir appartenant à l'Etat islamique flotte près de la ville de Kobané en Syrie le 6 octobre 2014.


Des dizaines de spécialistes américains du renseignement accusent leur hiérarchie d'avoir enjolivé des rapports portant sur la guerre contre le groupe État Islamique (EI), menée essentiellement par les Etats-Unis, selon le site d'informations The Daily Beast.

Malaise au sein du Commandement central de l'armée américaine. Des dizaines de spécialistes, chargés d'analyser la progression de la guerre contre Daech et la branche d'al-Qaida en Syrie, se sont plaints de voir leurs rapports réécrits et enjolivés par leurs supérieurs, selon le site d'information The Daily Beast. En tout, plus de 50 analystes du commandement en charge du Proche-Orient (Centcom) ont officiellement expliqué avoir vu leurs conclusions retouchées pour les rendre plus optimistes qu'elles ne l'étaient. Une situation particulièrement dérangeante pour ces experts qui sont censés rendre une évaluation honnête, basée sur les faits et ne devant en aucun cas être influencés par des considérations politiques.

Après avoir tenté, en vain, de faire bouger les lignes en interne fin 2014, deux fonctionnaires ont déposé une plainte en juillet dernier, avec le soutien d'une cinquantaine d'autres experts. Elle s'adressait à l'inspecteur général du département de la Défense, qui a rapidement pris l'affaire au sérieux. Ces rapports étant destinés pour la plupart au président Barack Obama, le Pentagone a ouvert une enquête pour «manipulation présumée d'informations», comme le révélait Le New York Times fin août.

Une ambiance de travail «stalinienne»

D'après les analystes, qui travaillent pour le compte du Centcom, ces manœuvres de désinformation dureraient depuis plusieurs mois. Concrètement, des hauts gradés du commandement militaire en charge du Proche-Orient auraient pris la liberté de purger certains rapports, ôtant des passages faisant directement référence aux avancés de Daech et auraient enterré les analyses jugées trop pessimistes. L'objectif? Plaire à l'administration, en faisant croire que les Etats-Unis sont en train de gagner la bataille contre l'EI et al-Nosra, la branche d'al-Qaida en Syrie, assurent les experts qui ont aussi soupçonné leurs chefs de vouloir accélérer l'avancée de leur carrière.

Mais la plainte des analystes va encore plus loin. Bon nombre d'entre eux ont également dénoncé une ambiance de travail «stalinienne», les dissuadant de rendre une évaluation correcte sur la situation en Irak et en Syrie. Certains ont même fini par s'autocensurer. Le nombre d'analystes frondeurs laisse à penser qu'il s'agit d'un problème «systémique», souligne le Daily Beast dans son article publié mercredi soir. «Le cancer est au cœur des hauts échelons du commandement du renseignement», déclare sous couvert de l'anonymat un responsable de la Défense.

Le souvenir du fiasco de 2003 ravivé

Interrogés par le site d'informations, des membres du Congrès, Républicains comme Démocrates, ont assuré qu'ils allaient suivre l'enquête de près. La Commission du Sénat sur le renseignement a déjà auditionné l'un des analystes à l'origine de la plainte. «Ce dénonciateur, pour l'avoir entendu, me semble crédible», a affirmé la sénatrice Dianne Feinstein, membre démocrate de la Commission. Pour sa part, le républicain Mac Thornberry, président du Comité des services armés au Congrès, a rappelé la nécessité d'avoir des renseignements neutres afin que de bonnes décisions soient prises: «Des renseignements précis et une analyse impartiale peuvent souvent être une question de vie ou de mort et doivent rester libres de toute pression politique», a-t-il insisté.

Outre la mauvaise image renvoyée par les services de renseignements, cette affaire pourrait avoir des conséquences plus lourdes. Certains élus profitent de ces révélations pour rappeler la nécessité de voter en faveur d'une intervention militaire contre le groupe terroriste Etat islamique, à l'image du sénateur démocrate Tim Kaine: «Si ce que [les dénonciateurs] disent est vrai, c'est-à-dire que la situation est beaucoup plus compliquée qu'on ne le dit (...) nous devrions autoriser [une opération militaire]».

Ces informations font résonner aux Etats-Unis le fiasco, encore vif dans les mémoires, des informations sur les supposées armes de destruction massive en Irak, qui ont déclenché la guerre en 2003. La puissante agence américaine de renseignement, la CIA, ayant été critiquée pour avoir eu «tout faux». «Nous avons eu, évidemment, des problèmes avec des renseignements erronés dans le passé, reconnaît le sénateur républicain Kelly Ayotte. Il est donc important que nos décideurs soient en possession d'une information juste». Pour rappel, une directive du bureau du directeur du renseignement (DNI), qui coordonne les 17 agences américaines de renseignement, stipule que les analyses «ne doivent pas être déformées» en faveur d'un quelconque point de vue politique, programme ou public particulier.

Avec AFP  

http://www.lefigaro.fr/international/2015/09/12/01003-20150912ARTFIG00092-des-espions-americains-soupconnes-de-deformer-la-realite-sur-la-progression-de-daech.php

Un article intéressant..

http://www.parismatch.com/Actu/International/Pourquoi-Daech-est-la-pour-durer-826325

Selon Romain Caillet ,Othman Sanaani, Commandant d'AQPA dans la région de Marib (Yemen), aurait été tué avec 4 autres jihadis par un drone US .

Apparemment, des milliers de miliciens Chiites ont déserté et ont rejoint l'Europe, face au bourbier de l'EI.. Le gouvernement Irakien a des difficultés financières, le peuple dans le sud de l'Irak gronde et manifeste contre le gouvernement Irakien..

L'exemple d'un milicien Chiite..

"Ramadi, on arrive!" et après avoir enfuit en Allemagne (gauche).



Autre exemple..

Avant..



Après à la frontière Serbe..

Baybars j'aime bien savoir comment tu tombes sur ces infos, tu m'as fait rire avec les derniers photos. Le dernier on dirait qu'il pleure dans une Hussainiya à Achoura.

Au milieux de tout ces réfugiés qui vont en Europe , il y a pas mal de combattants chiites qui ont fuit l'irak et qui se prennent pour des syriens pour avoir le statu de réfugiés.

Les Irakiens se font passé pour les habitants du Sharq Syrien. Les Pesmergas se font passé pour des Kurdes Syriens..

En parlant les soldats Irakiens qui s'enfuient en masse en Europe, quelques autres exemples.. La défaite se lit dans leur yeux face à l'EI..

J'ai une tonne d'autres exemples.













Il y en a même un qui va traversée la mer cette nuit selon sa géolocalisation de son portable.

Update carte d’expansion de deash à cheval sur l'Irak et la Syrie.

Les combattants d'Hashd Al-Shaabi (milices chiites) continuent les combats contre IS dans la ville de Baiji .

Citation :

For U.S. Pilots, the Real War on ISIS Is a Far Cry From ‘Top Gun’

ABOARD THE U.S.S. THEODORE ROOSEVELT, in the Persian Gulf — Soon after this aircraft carrier arrived here for its Middle East deployment, two F/A-18 Super Hornets catapulted off its deck for a six-and-a-half-hour bombing run toward Islamic State targets in Iraq. In one of the fighter jets was Navy Lt. Michael Smallwood, 28, call sign Bones, and in the other was his friend and roommate, Navy Lt. Nick Smith, also 28, call sign Yip Yip.

For a minute or two that day in May, the Hornets were right next to each other in the sky, but then Lieutenant Smith’s plane had engine trouble and began to lose altitude. Over the radio, Lieutenant Smallwood could hear his friend turn around, try to land back on the carrier and then eject into the Persian Gulf. The $60 million Hornet crashed into the sea.
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   Few U.S.-Trained Syrians Still Fight ISIS, Senators Are ToldSEPT. 16, 2015

Lieutenant Smallwood found himself fighting to keep his mind off the fate of his friend, but his orders were to continue climbing and fly on to Iraq. On many such missions, he simply loitered in the skies, dropped no munitions and headed back to the carrier .

This is the life of the modern day American fighter pilot — long periods of monotony, combat missions that end with bombs still intact to avoid hitting civilians, occasional moments of fear. It is a long way from “Top Gun,” the iconic 1986 Hollywood blockbuster that made Tom Cruise a household name and Navy fighter pilots the heroes of adolescent boys everywhere.

But these real-life pilots — the elite of the elite, trained to routinely land on moving aircraft carriers and to refuel in midair, two of the most difficult maneuvers in aviation — are some of America’s main warriors against the Islamic State. In the year since airstrikes against Islamic State militants began, American pilots have assumed a huge bulk of the war effort. They have conducted more than 4,700 airstrikes since August 2014 — 87 percent of the manned flights by the American-led coalition — and provided air support for Iraqi security forces and Kurdish pesh merga fighters on the ground.

The Islamic State may have shoulder-fired, heat-seeking missiles, commonly known as Manpads for Man-Portable Air Defense Systems. But at the moment, the militant Sunni group does not appear to have the capability to bring down American fighter jets. A Jordanian plane that crashed in Syria in December, leading to the capture of the pilot and his eventual immolation by the Islamic State, is widely believed to have gone down because of mechanical failure or pilot error, and not because it was shot down.

“Quite honestly, the U.S. Air Force, Navy and Marines own the skies,” said Maj. Anthony Bourke, a former Air Force fighter pilot. “So even though pilots dream of dogfights, the biggest risk now is small-arms fire, and if you stay above 10,000 feet, you’re not going to be hit.”

The risks are different. As Lieutenant Smallwood’s plane flew toward Iraq in May after his friend had ejected from his own jet, he could hear from the chatter on the radio that a recovery effort was underway. But Lieutenant Smallwood knew better than to clog up the frequency asking if Lieutenant Smith and his weapons officer on the plane had been found alive.

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Five more hours to go. Arriving in the skies over Iraq, Lieutenant Smallwood’s Super Hornet connected with a refueling tanker to get gas, then continued with the task at hand. But whenever there was a lull in the flight, “all I could think about was my roommate and his W.S.O.,” Lieutenant Smallwood said, using the military term for weapons officer.

Engine troubles are not the only risk at 25,000 feet. The F/A-18s today require more G-forces than the planes of the “Top Gun” era, and pilots today pull nine G’s instead of four and five G’s. It is the difference, they say, between feeling that your head weighs 90 pounds instead of 40 pounds. (Most people’s heads weigh around 10 pounds.) So pilots have to be physically fit — not dehydrated or hungover from drinking and crooning the Righteous Brothers to Kelly McGillis at a bar the night before.

Beyond that, Islamic State militants in Iraq and Syria are often in heavily populated civilian areas, which limits the air war to small, remote targets: single trucks, weapons caches and even individual machine guns.

Despite the precautions the pilots say they take, there are civilian casualties from airstrikes, although the number is in deep dispute. Officials with United States Central Command, which overseas American military operations in the Middle East, recently said that they had received reports of 31 episodes involving civilian casualties since the airstrikes began, and had dismissed 17 as not credible, with six still under investigation. One report, investigated for more than six months, led Centcom officials to conclude that two children were probably killed by a coalition airstrike.

Monitoring groups say the command’s figures are a gross understatement.

“When you’re called in to deliver a weapon, general world opinion swings very violently against you when you start killing the wrong people,” said Capt. Benjamin Hewlett, 46, call sign Pizza, who is the commander of air wing aboard the Roosevelt. He said that in the war against the Islamic State, bombs hit their intended targets almost all of the time. A big part of the reason, Captain Hewlett said, is that there are no American troops on the ground.

“So we don’t feel that we have to rush in,” he said. “The natural tendency is, our guys are under fire, I’ve got to get in there. But when you rush a bad delivery, people get hurt.”

Pilots and weapons officers spend a lot of their time in the air watching patterns of civilian life, to determine whether a movement on a road just outside of Ramadi is a truck full of Islamic State fighters or a pickup with civilians. They fly over designated grid areas, typically 60 square miles, searching for fighters, artillery and other signs of the enemy. They very often return to the Roosevelt with all of their bombs still strapped to the planes.

Certainly there are no Mavericks in the sky conducting barrel rolls over suspicious-looking enemy pilots in MiG fighters. “That is not tactically viable,” said Capt. Kyle Wilson, 29, call sign Betty, a Marine pilot on the Roosevelt.

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It was late at night, and he and other members of his squadron were in the “ready room,” an eight-floors-deep clubroom/classroom that fighter pilots use when they are not in the air. The men — there is only one female pilot aboard the Roosevelt for this deployment — had been up at least since the shipwide reveille at dawn.

“If you do that, I’m just going to shoot you,” Captain Wilson said about the barrel rolls. The Pentagon in fact condemns them. When a Chinese fighter jet did one last August over an American Navy spy plane near Hainan Island, China, the Pentagon called it “unsafe and unprofessional” and the Obama administration issued a stern protest to the Chinese authorities.

Still, there was a lot of machismo on display. There is plenty of drinking at bars (although no alcohol is allowed on the Roosevelt), and plenty of attitude. Many of the men sport Breitling watches, the go-to expensive accessory of pilots around the world.

The big question in the ready room was the rumor that Hollywood was making “Top Gun 2.” So what would take the place of the beach volleyball scene with all the “Top Gun” pilots sweating under the California sun?

“Crud,” said Capt. Lanier Bishop, 31, call sign Pope. He flashed a quick look at his commanding officer and fellow pilot, Maj. William Mitchell, 39, call sign Skull. “It’s got to be Crud, right?”

Crud, the two said, is a combination of pool and rugby that fighter pilots play. At pool tables in officers’ clubs across the world, pilots use their hands, instead of pool cues, to whip the ball across the table, and then bodily tackle each other for some reason. One pilot said he had broken someone’s ribs playing Crud.

There remains a lot of camaraderie. Back in May, Lieutenant Smallwood did not know the fate of his roommate when he finally landed back on the Roosevelt just after 11 p.m., after his six-and-a-half-hour strike mission.

As he bolted out of his plane, Lieutenant Smallwood was told that his friend had survived, fished out of the water by rescuers.

“But I still had to run down to the room to see for myself,” Lieutenant Smallwood recalled. “First thing I did was hug him.”


Photographs
The Pilots Fighting ISIS

In the year since the American air offensive against the Islamic State began, fighter pilots have assumed a huge bulk of the war effort. Here are some of the American pilots carrying out those operations.

Spoiler:

http://www.nytimes.com/interactive/2015/09/02/world/middleeast/portraits-fighter-pilots-isis.html?_r=0

moulay ismaiil a écrit:

Cette image est fausse, pour plusieurs raisons, l'Iran n'est pas derrière l'EI, l'EI est la conséquence des guerres à répétition dans la région par les néo-colonialistes.

Les miliciens Chiites se retirent de la province d'Al-Anbar face à la ténacité de l'EI et surtout les défections qui se multiplient au sein des miliciens Chiites.

Document officiel des milices chiites parlant de beaucoup de soldats ayant quitté leur poste et fui (vers l'Europe)..



A tel point que Abu Azrael (le rambo des milices Chiites) supplient les jeunes Chiites qui ont fait défection des milices de revenir ce battre contre l'EI.. Abu Azrael pleure le départ de beaucoup de ses combattants en Europe. Ils l'ont laissé seul le pauvre.  



Pilotes de l'armée de l'air irakienne tués par l'EI depuis janvier 2014.

Baybars a écrit:

Les miliciens Chiites se retirent de la province d'Al-Anbar face à la ténacité de l'EI et surtout les défections qui se multiplient au sein des miliciens Chiites.

Document officiel des milices chiites parlant de beaucoup de soldats ayant quitté leur poste et fui (vers l'Europe)..



A tel point que Abu Azrael (le rambo des milices Chiites) supplient les jeunes Chiites qui ont fait défection des milices de revenir ce battre contre l'EI.. Abu Azrael pleure le départ de beaucoup de ses combattants en Europe. Ils l'ont laissé seul le pauvre.  

Ca sent la panique

Baybars a écrit:

moulay ismaiil a écrit:

Cette image est fausse, pour plusieurs raisons, l'Iran n'est pas derrière l'EI, l'EI est la conséquence des guerres à répétition dans la région par les néo-colonialistes.

L'un n’empêche pas l'autre ......

Début de la maladie de choléra à Bagdad, une dizaine de mort pour l'instant.

Donc le gouvernement Irakien doit faire face à l'EI, à la désertion des soldats et miliciens Chiites vers l'Europe, la baisse du prix de pétrole et donc une économie mourante, en conséquence une gronde de la population Chiite, une instabilité politique et sociale, le Kurdes Irakiens quu ne veulent pas donner leur pétrole. Et maintenant la maladie du Choléra.

L'Irak est mort avec Saddam Husayin.

La situation a changée en faveur de l'EI en 1 an..



Face à l'incompétence des milices Chiites qui ont subit 5000-6000 pertes juste pendant la bataille de Tikrit, les exactions commises envers les Sunnites, la corruption généralisée au sein de toute la société, l'effondrement économique et sociale, la guerre d'influence entre Najaf et Qom, l'incapacité militaire face à l'EI, les défections au sein des milices Chiites, le torchon brûle entre les dignitaires Chiites d'Irak et d'Iran (Sistani et Khamaney)..

Citation :

Le torchon brûle-t-il entre Sistani et Khamenei ?

http://www.lorientlejour.com/storage/attachments/945/P011-4_143800_large.jpg

La corruption et les exactions des milices chiites ont mis en évidence le ras-le-bol de la marjaïya de Najaf contre les autorités iraniennes.

L'été irakien a été chaud à plusieurs niveaux cette année. Outre la chaleur étouffante et les coupures d'électricité récurrentes à travers le pays, le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, a lancé une vaste campagne de réformes visant à éradiquer la corruption endémique qui a gangréné le pays depuis dix ans.
Cette campagne de réformes fait suite à des manifestations populaires massives contre la classe politique en Irak. Une initiative soutenue directement par l'ayatollah Ali al-Sistani, la plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, au risque d'envenimer les relations avec le voisin iranien, qui soutient une grande partie de l'élite politique chiite du pays.

Parallèlement, l'enlèvement de 18 ressortissants turcs par une milice chiite le 2 septembre et la diffusion d'une vidéo montrant des ravisseurs masqués, se faisant appeler « Ferak al-maout » (escadrons de la mort), flanqués devant une énorme banderole sur laquelle est écrit « Labbayka ya Hussein » (à tes ordres ô Hussein), exigeant de la Turquie qu'elle stoppe les jihadistes sunnites qui se rendent en Syrie via son territoire, ont mis le feu aux poudres en Irak.
La scène, qui rappelle dangereusement les exactions de Daech, a été vivement critiquée il y a quelques jours par l'ayatollah al-Sistani, qui a appelé à la libération immédiate des otages turcs. De son côté, le chef du courant sadriste, Moqtada al-Sadr, a lui aussi critiqué cette prise d'otages, la qualifiant de criminelle, tout en proposant son aide pour les libérer.

Ce nouveau conflit met au grand jour le ras-le-bol irakien contre la mainmise iranienne sur le pays, illustré par l'opposition entre la marjaïya (instance religieuse) de Najaf en Irak, dirigée par Sistani, et les différentes milices chiites du « Hached al-chaabi » (unités de mobilisation populaire), dont une grande partie est soutenue et financée par Téhéran. Ces milices sont en outre vivement critiquées pour les abus continus de leurs membres contre la population civile, et pour leurs tendances politiques et religieuses de plus en plus radicales, loin des principes de dialogue et de modération enseignés par l'ayatollah Sistani.

Contre Qom ou Téhéran ?
Bien qu'il y ait une rivalité historique entre les marjaïyas de Qom en Iran et de Najaf en Irak, Moustapha Fahs, expert dans les affaires en rapport avec la marjaïya de Najaf, estime que « le vrai conflit se situe au niveau politique avec Téhéran, et notamment avec le Conseil de la révolution iranienne, et non pas entre Qom et Najaf ». À noter également que même à Qom, tous ne sont pas favorables au système de la wilayat al-faqih (qui confère aux religieux un pouvoir politique absolu), source du pouvoir en Iran, alors que la hawza de Najaf estime que les religieux n'ont qu'un pouvoir moral sur les instances politiques. D'où les dernières interventions de l'ayatollah Sistani en Irak pour inciter et encourager le gouvernement irakien à prendre des mesures radicales dans l'intérêt d'une population délaissée par une classe politique corrompue.

« Il faut noter d'abord que les interventions de l'ayatollah Sistani ont un poids beaucoup plus moral que politique, par opposition aux décisions du guide suprême en Iran. Ensuite, les interventions de l'ayatollah Sistani ne font que refléter la frustration et les revendications du peuple irakien en général, et non d'une confession ou d'un groupe en particulier », précise M. Fahs, ajoutant que les relations avec l'Iran ont commencé à s'envenimer quand la marjaïya de Najaf a appelé à sanctionner des responsables politique proches de Téhéran. Or, « depuis dix ans, et notamment avec Nouri al-Maliki comme Premier ministre, une grande partie de la classe politique chiite en Irak est en lien étroit avec le régime iranien ».

Wilayat al-faqih

Ce dernier, et notamment son aile radicale, dont les gardiens de la révolution, tente d'inféoder le pouvoir irakien aux autorités iraniennes. Leurs implications visent selon plusieurs observateurs à imposer leur idéologie de la wilayat al-faqih en Irak. Une situation loin de faire l'unanimité dans ce pays, très attaché à ses spécificités et aux enseignements de la marjaïya de Najaf.

La guerre contre les jihadistes de l'État islamique (EI) et la montée en puissance de certaines milices chiites très proches de l'Iran font également craindre un scénario semblable à la République islamique iranienne où les milices paramilitaires à tendance radicale jouent un rôle prépondérant au sein du pays, en parallèle avec l'État. « C'est la politique de Téhéran, explique ainsi Moustapha Fahs, on le voit avec les pasdaran en Iran, les houthis au Yémen, le Hezbollah au Liban et avec certaines milices en Irak. »

La marjaïya de Najaf semble donc bien décidée à contrer la politique iranienne en Irak en limitant le pouvoir de ces milices, au risque d'entrer en conflit ouvert avec le régime iranien. « Au début, Ali al-Sistani a appelé à combattre l'EI en encourageant le "Hached al-chaabi". Toutefois, pour Sistani, ces actions doivent être faites dans le cadre de l'État irakien, et les miliciens doivent intégrer en fin de compte l'armée ou redevenir de simples citoyens. »


Succession
Enfin, cette contre-attaque de la marjaïya de Najaf contre l'implication flagrante du régime de Téhéran, dirigé par le guide de la révolution Ali Khamenei, a laissé circuler plusieurs rumeurs sur une probable succession de l'ayatollah Sistani. Mais pour M. Fahs, « les deux leaders sont en âge avancé. En cas de disparition de Sistani, la marjaïya de Najaf a le potentiel humain et intellectuel de désigner un nouveau dirigeant. Il n'y aura donc pas de crise de ce côté. Par contre, la mort de Khamenei entraînera un vide, ou du moins un conflit ouvert en Iran pour désigner un nouveau guide », d'autant que ce dernier a quasiment éliminé tout rival possible.

http://www.lorientlejour.com/article/944727/le-torchon-brule-t-il-entre-sistani-et-khamenei-.html

Un milicien chiite qui jure de libéré Moussoul se retrouve en Finlande.. Il a perdu son nord



D'autres..







Les milices Chiites ne sont seuls, il y aussi les Peshmergas Kurdes..

Baybars a écrit:

Début de la maladie de choléra à Bagdad, une dizaine de mort pour l'instant.

Donc le gouvernement Irakien doit faire face à l'EI, à la désertion des soldats et miliciens Chiites vers l'Europe, la baisse du prix de pétrole et donc une économie mourante, en conséquence une gronde de la population Chiite, une instabilité politique et sociale, le Kurdes Irakiens quu ne veulent pas donner leur pétrole. Et maintenant la maladie du Choléra.

L'Irak est mort avec Saddam Husayin.

Depuis quelques jours l'option d'un redéploiement de l'US army revient comme une éventualité inévitable selon des sources américaine malgré que la bureaucratie américaine est tout fait pour quelle ne soit sur la table ,selon mémé d'autre sources ce n'est qu'une question de temps .

L'ironie dans cette histoire ce son les directions ,cette fois-ci les amérloc arriveront par l'Est et les ruskof par l’Ouest .

moulay ismaiil a écrit:

Baybars a écrit:

Début de la maladie de choléra à Bagdad, une dizaine de mort pour l'instant.

Donc le gouvernement Irakien doit faire face à l'EI, à la désertion des soldats et miliciens Chiites vers l'Europe, la baisse du prix de pétrole et donc une économie mourante, en conséquence une gronde de la population Chiite, une instabilité politique et sociale, le Kurdes Irakiens quu ne veulent pas donner leur pétrole. Et maintenant la maladie du Choléra.

L'Irak est mort avec Saddam Husayin.

Depuis quelques jours l'option d'un redéploiement de l'US army revient comme une éventualité inévitable selon des sources américaine malgré que la bureaucratie américaine est tout fait pour quelle ne soit sur la table ,selon mémé d'autre sources ce n'est qu'une question de temps .

L'ironie dans cette histoire ce son les directions ,cette fois-ci les amérloc arriveront par l'Est et les ruskof par l’Ouest .

Cela ne va rien changée à la situation, on traite pas le cancer en élimant les symptômes, mais en combattant les cellules. L'EI est le symptôme de cette ingérence néo-colonialiste.

Beaucoup de Sunnites opposés à l'EI vont même rejoindre ce dernier, c'est ce que je pense..

Cadavres de tireurs Da3ichiens jonchent la ville de Baiji ,Les commandants irakiens dans les ruine .


+18

Des explosions retentis dans la ville de Bagdad, une vingtaine de roquettes ont touché l'aéroport de Bagdad..

http://sendvid.com/ll596gb4

Citation :

L'EI libère un journaliste kurde (média)


AFP 23/09/2015

Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a libéré l'un des deux journalistes kurdes enlevés l'an dernier, dans le cadre d'un échange, a annoncé mercredi un responsable de la chaîne de télévision kurde-irakienne Rudaw.

Massoud Aqeel avait été enlevé avec son collègue Farhad Hamo au nord-est de la Syrie le 15 décembre 2014. Les journalistes préparaient un reportage pour Rudaw.
"Il a été libéré hier dans le cadre d'un échange de prisonniers" entre les forces kurdes et l'EI, a affirmé le responsable de la chaîne.
"Il a passé la nuit à Tell Kocher sous la protection des combattants kurdes et il est maintenant de retour à Qamichli", une ville à majorité kurde en Syrie, a-t-il dit.
"Le sort de Farhad Hamo reste inconnu", a ajouté le responsable, qui a refusé de donner plus de détails concernant l'échange de prisonniers.

Dans le classement de Reporters sans Frontières en matière de liberté de presse en 2015, la Syrie occupe la 177e place sur 180.
Selon l'ONG, au moins 30 journalistes et net-citoyens sont détenus par le régime, et au moins 28 autres sont portés disparus ou enlevés par des groupes armés, notamment l'EI.

http://www.lorientlejour.com/article/945886/lei-libere-un-journaliste-kurde-media.html

Des militants de l'EI kidnappe un soldat Saoudien en Arabie dans le Najd et l'exécute dans le désert. J'ai vue la vidéo.. C'est inquiétant tout ça.

Baybars a écrit:

Des militants de l'EI kidnappe un soldat Saoudien en Arabie dans le Najd et l'exécute dans le désert. J'ai vue la vidéo.. C'est inquiétant tout ça.

Allo sisdi, tu es content de tes deuc nouvelles jojoux. Alors tu renveras quand tes soldats pour payer le prix!

Fox-One a écrit:

Baybars a écrit:

Des militants de l'EI kidnappe un soldat Saoudien en Arabie dans le Najd et l'exécute dans le désert. J'ai vue la vidéo.. C'est inquiétant tout ça.

Allo sisdi, tu es content de tes deuc nouvelles jojoux. Alors tu renveras quand tes soldats pour payer le prix!

Sissi s'apprête à leur faire une quenelle.