Sujet: Cannabis, Le moment est-il venu? Mar 20 Mai - 9:15
Rappel du premier message :
Je lance le debat sur une question vraiment importante et qui nous coute beaucoup d'argent.
Citation :
Faut-il légaliser le haschich au Maroc ? 20 mai 2008 - Commentaires? - En discuter sur les forums? Face à l’inefficacité des campagnes de lutte contre la production du haschich, des acteurs de la société civile appellent à la légalisation de sa production au Maroc. Ne serait-ce que pour l’exploitation de ses atouts pharmaceutiques. Ils préparent un débat national sur la question.
Le Maroc est la principale source de résine de cannabis (haschisch), alimentant en particulier le marché européen. La région du nord où se concentre cette herbe couvre environ 20.000 km². Cette surface s’étend de jour en jour à d’autres zones. Toutes les mesures prises pour éradiquer cette culture illégale n’ont pas donné des résultats satisfaisants.
Partant de ce constat, des acteurs de la société civile appellent à une autre approche pour traiter cette question. Ils demandent carrément la légalisation du cannabis au Maroc. Parmi les défenseurs de cette position figurent Lahbib Haji, avocat et défenseur des droits humains, docteur Tahar Toufali, professeur universitaire en science politique, docteur Benacer Hemmou Azday, professeur universitaire en sciences physiques, Chakib Al Khayari, président de l’Association du Rif pour les droits de l’Homme, Mohamed Chami, universitaire et membre de l’Institut Royal de la Culture Amazighe... Ces derniers sont parmi les auteurs d’un appel qui vient d’être lancé, servant d’« invitation pour ouvrir un débat public sur la légalisation de cannabis au Maroc et l’orientation de ses utilisations ». Cette initiative, vient selon ses initiateurs « après l’échec de la politique de l’éradication des champs de cannabis au nord du Maroc, orienté par l’UE et l’ONU, qui a eu deux résultats : l’aggravation de la souffrance des familles des cultivateurs pauvres à cause de cette éradication des champs en l’absence d’alternatives. Ce qui se contredit avec la politique nationale et internationale luttant contre la pauvreté. Et a fait que beaucoup des trafiquants ont changé leur stratégie en s’orientant vers le trafic des drogues illicites dures et les armes qui sont vendus à des groupes criminels et terroristes ».
Les défenseurs de la légalisation du cannabis au Maroc qui viennent de se constituer en une sorte de groupe de pression, estiment que la vraie guerre doit être menée contre les trafiquants de drogues et « non pas contre les champs de cannabis où plutôt contre les pauvres cultivateurs ». Ils ont lancé l’appel défendant l’idée de légaliser la culture de cannabis pour des usages thérapeutique et industriel d’une façon générale, dans le cadre d’une économie alternative dans les régions où il y a les champs de cannabis. Pour cela, ils proposent aux autres acteurs et organisations marocaines d’ouvrir un débat national sur la question. Dans l’appel qu’ils ont lancé ils proposent « d’organiser des colloques et rencontres scientifiques et politiques, pour développer les idées sur le sujet dans un cadre de démocratie et de respect, afin de créer un forum marocain pour traiter de ce sujet. Et de collaborer avec les chercheurs et les organisations internationales qui défendent l’usage thérapeutique et industriel de cannabis ». Les initiateurs de cette action travaillent d’arrache pieds pour faire entendre leurs propositions. Pour cela, ils sont en train de mettre sur pied une première rencontre nationale sur le sujet qu’ils programment pour le mois prochain.
Les acteurs de la société civile mobilisés autour de la question de la légalisation de la culture du cannabis, ont également demandé l’appui d’ONG internationales qui ont de l’expertise et de l’expérience en cette matière. Notamment l’ENCOD (European Coalition for Just and Effective Drug Policies) et l’Association Internationale pour le Cannabis Médical (IACM).
L’ENCOD est une plate-forme fondée en 1993 par des citoyens européens soucieux ou concernés par la guerre contre les drogues. Cette ONG est persuadée « qu’il faut remplacer la prohibition des drogues par une politique raisonnable et juste, pour avoir une approche humaine permettant de réduire les risques causés par les stupéfiants ». Pour elle, « mettre un terme à la guerre aux drogues améliorerait le niveau de vie de centaines de millions de citoyens et ferait perdre au crime organisé une très grande partie de ses revenus ».
L’ENCOD rassemble des représentants des usagers de drogues et des parents concernés, des travailleurs sociaux et sanitaires, des experts, des entrepreneurs, des citoyens et des activistes de toute l’Europe.
Quant à l’Association Internationale pour le Cannabis Médical, elle a été fondée en mars 2000. Il s’agit d’une société scientifique qui défend l’amélioration du cadre légal pour l’utilisation thérapeutique du cannabis et de ses principes actifs les plus importants (les cannabinoïdes) dans les applications thérapeutiques ainsi que la promotion de la recherche et de la diffusion des informations. L’IACM prône le droit des médecins de discuter avec leurs patients de l’utilisation médicale du cannabis. Des milliers de familles dépendent du cannabis
Un accord de coopération a été signé en février 2003 entre l’Office des Nations Unies pour la lutte contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et le Gouvernement marocain à travers l’Agence du Nord qui a été désignée par le gouvernement comme l’institution chargée de l’élaboration et de la réalisation, en collaboration avec l’ONUDC, d’un programme d’actions de lutte contre les drogues illicites et la criminalité organisée au Maroc.
Pour la mise en oeuvre de la première étape de ce programme, l’APDN et l’ONUDC, avec l’appui du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ont réalisé en 2003 une enquête socio-économique sur la culture du cannabis dans les régions du Nord. Les résultats de cette enquête ont démontré que la population s’adonnant à la culture du cannabis est de 804.000 personnes, soit 96.600 familles, chaque famille dégageant un revenu annuel ne dépassant pas 3600 dirhams par personne, soit 51% de leur revenu annuel.
Pour approfondir la réflexion liée à la culture du cannabis, 3 enquêtes complémentaires ont été menées en 2004 : une étude sur la sociologie de la culture du cannabis dans le Rif Central avec l’Association Interdisciplinaire pour le Développement et l’Environnement TARGA ; une enquête sur les surfaces cultivées en 2004 (une carte d’occupation du sol dans les provinces du Nord) avec le Centre Royal de Télédétection Spatiale et une autre enquête scientifique sur les rendements et la qualité du cannabis et de ses produits dérivés avec le Laboratoire de Recherches et d’Analyses Techniques et Scientifiques, LARATES (Gendarmerie Royale).
Réactions
Sur le site d’ENCOD (European Coalition for Just and Effective Drug Policies) un Marocain a procédé à une comparaison entre la production de l’alcool et la production du cannabis. Voici ses déductions.
« Il parait incroyable que la politique de répression du cannabis ne soit pas davantage critiquée par les pays qui en sont traditionnellement producteurs. Comment se fait-il qu’il n’y ait jamais personne pour s’étonner de ce que la production d’alcool soit subventionnée et celle du cannabis persécutée. Comment se fait-il que l’on se fasse les premières fortunes par le commerce de ce poison dont les ventes ainsi que le nombre des victimes progressent parallèlement partout dans le monde. La dangerosité n’est pas décisive dans ce domaine où l’irrationnel semble régner en maître... Les morts de l’alcool sont sûrement bien moins graves que ceux, introuvables du cannabis. Depuis des siècles, les paysans marocains sont des spécialistes reconnus de la culture d’un produit apprécié dans le monde entier. Ce cannabis pourrait les faire vivre mais au lieu de ça ils sont combattus et criminalisés. Où est la logique de ce raisonnement ? Pourquoi les dirigeants de ce pays ne défendent-ils pas leur culture lorsqu’elle est attaquée et bafouée. Pourquoi ne combattent-ils pas aujourd’hui des décisions internationales prises par leurs colonisateurs ? Ils approuvent ? Au regard de la sécurité sanitaire, ils ne devraient pourtant pas avoir honte de leur cannabis dans un monde où les parlementaires français eux ont trouvé le moyen de faire l’apologie de l’alcool dans un livre blanc qui a fait croire que le bilan de la consommation de vin par exemple, était positif. Le vin représente 60% de la consommation alcoolique en France et donc 60% de ses 45.000 morts. Ce chiffre qui est très sous estimé est quand même impressionnant non ? ».
Source : Le Reporter - Brahim Mokhliss http://www.bladi.net/18291-legaliser-haschich-maroc.html
EDIT: Essayez d'argumenter svp, ce debat ne servirait a rien sinon
Dernière édition par Romeoh le Sam 15 Nov - 17:29, édité 2 fois
Sujet: Re: Cannabis, Le moment est-il venu? Dim 11 Juin - 11:06
La saison de culture du cannabis se déroule dans de bonnes conditions. L’opération d’importation des semences se poursuit, sans aucun problème particulier, si ce n’est la maîtrise, par les coopératives et agriculteurs, des procédures liées aux dispositions réglementaires de la loi 13-21 relative à l’usage licite du cannabis", apprend Médias 24 de sources autorisées. Selon nos informations, la distribution des graines de cannabis a démarré vers le mois de mai. Vers la fin du même mois, 1,1 million de semences avaient déjà été importées et livrées aux coopératives de production, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, dans le cadre de onze autorisations d’importation octroyées par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Un texte précis et détaillé Comme nos confrères, nous utilisons l'expression "cannabis légal". On fait, il faudrait parler de production à usage industruiel ou de production réglementée du cannabis car c'est de cela qu'il s'agit. La production qui a un taux dépassant 1% de THC (principe actif) est exclusivement destinée aux usages pharmaceutiques. Celle qui a une teneur de THC inférieure est destinée aux usages industriels dans les domaines de la cosmétique, des compléments alimentaires, du bâtiment et du textile. Tout médicament ayant des composantes à base de cannabis est soumis à la même procédure que celel des produits pharmaceutiques. Selon le nouveau système, la production est autorisée dans trois provinces: Chaouen, Taounate et Al Hoceima. Le texte réglemente les 9 activités de la filière : production, pépinière, importation des semences et plants, exportation des semences et plants, transformation, transport, commercialisation, importation du cannabis et ses produits et exportation du cannabis et ses produits. Seul l'agriculteur a le droit de cultiver cette plante et il doit être originaire du lieu même où l'activité est exercée. En effet, l'objectif est d'améliorer la situation matérielle de la population concernée. De même, concernant les semences, les trois activités suivntes ne peuvent être réalisées que par des personnes physiques: pépinières (installées obligatoirement dans l'une des trois provinces); l'importation; l'exportation de semences. De leur côté, les agriculteurs spont encouragées à s'organiser en coopératives. Six opérateurs d’importation Pour en revenir à l'actuelle campagne, 'l’opération d’importation se poursuit donc dans de très bonnes conditions", ajoutent nos sources, "grâce à un protocole de concertation, de coordination et de suivi mis en place par l’Association de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), notamment avec les services de l’ONSSA et de la douane". "Cette opération a été assurée par six opérateurs autorisés par l’ANRAC, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, et ce à partir de différents pays, notamment la Suisse, les Pays-Bas et l’Italie." Et nos interlocuteurs de rappeler : "L’activité d’importation des semences et plants de cannabis est réglementée par la loi 13-21. L’opérateur souhaitant importer ces produits doit impérativement et préalablement obtenir une autorisation d’exercice auprès de l’ANRAC, avant de déposer sa demande d’importation auprès de l’ONSSA." "L’octroi de ces autorisations est conditionné par la présentation, par l’opérateur autorisé par l’ANRAC en tant qu’importateur, de deux dossiers auprès de l’ONSSA. Un premier dossier technique qui concerne les pièces réglementaires requises, et un second dossier lié à l’activité de cannabis elle-même. Dans ce second dossier, l’opérateur doit obligatoirement renseigner la liste des agriculteurs autorisés par l’ANRAC avec les coordonnées de géolocalisation des parcelles concernées, ainsi que la liste des coopératives de production concernées". 24 autorisations octroyées par l’ONSSA Toujours selon nos sources, à fin mai, l’ONSSA avait octroyé un total de 24 autorisations d’importation d’environ 1,7 million de graines. Ces autorisations concernent une trentaine de coopératives de production qui ne regroupent que des agriculteurs autorisés par l’ANRAC, conformément aux dispositions de la loi 13-21. Sur celles-ci, une vingtaine de coopératives ont déjà reçu leur dotation de semences de cannabis par les importateurs. Le transport de ces semences importées jusqu’aux locaux des coopératives de production concernées est, quant à lui, assuré par les importateurs autorisés par l’ANRAC, et doit être réalisé dans des délais ne dépassant pas 24 heures. Nos sources assurent que "les opérations de livraison des semences importées vers les locaux des coopératives de production se déroulent dans de bonnes conditions, et ce en présence de l’importateur, des représentants de l’autorité locale, de l’ANRAC et de la coopérative de production concernée, conformément à la réglementation en vigueur. Ces opérations sont sanctionnées par des procès-verbaux". Les semis ont commencé début juin En ce qui concerne l’opération de semis, "elle a démarré durant la première semaine de juin, ainsi que les opérations d’entretien des plants dans des serres dédiées, en perspective de maîtriser la phase de germination et de levée, avant de distribuer les plants de cannabis pour leur repiquage au niveau des parcelles des agriculteurs concernés autorisés par l’ANRAC". Par ailleurs, si la saison de culture de cannabis se déroule normalement, il y a lieu de noter que "les variétés de cannabis semées depuis début juin concernent celles cultivées en irrigué selon des techniques économes en eau, notamment en goutte à goutte. Les agriculteurs concernés ont pris toutes les mesures requises en matière de préparation de sol et des trous de plantation, d’installation des systèmes d’irrigation adéquats et d’acquisition des engrais et intrants nécessaires pour réussir la campagne agricole", assurent nos interlocuteurs. "Jusqu’à présent, les agriculteurs et coopératives des trois provinces concernées, à savoir Al Hoceima, Taounate et Chefchaouen, n’ont rencontré aucune problématique particulière. Ils sont toutefois confrontés à de nouvelles procédures, liées aux dispositions réglementaires de la loi 13-21. A cet effet, plusieurs réunions et ateliers de travail ont été organisés par l’ANRAC, qui ont connu la participation de représentants de l’Office national du conseil agricole (ONCA) et de l’Office du développement de coopération (ODECO)." "Un programme d’accompagnement local et permanent des agriculteurs est également mis en place, sous la supervision des représentants de l’ANRAC au niveau local." Enfin, "pour accompagner le volet production, l’ANRAC prépare un plan d’action à moyen et long terme pour le développement de la filière de cannabis au Maroc, l’élaboration d’un programme de formation et d’accompagnement des agriculteurs en matière de production et de valorisation du cannabis, la prospection des marchés potentiels et atteignables pour la production nationale de cannabis, l’élaboration des guides de référentiels techniques pour le respect des normes réglementaires, la mise en place d’un système de digitalisation des flux et des activités du cannabis, l’organisation de l’interprofession de la filière de cannabis et la mise en œuvre d’un programme de recherche relatif à la caractérisation et au développement de la variété locale de cannabis 'Beldya'", concluent nos sources. a écrit:
Sujet: Re: Cannabis, Le moment est-il venu? Mar 10 Oct - 11:50
C’est une étape historique pour le Maroc. Les premières récoltes de cannabis légal ont démarré, il y a quelques jours, dans les trois provinces où la production a été autorisée par l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), à savoir Chefchaouen, Taounate et Al Hoceima, et devraient encore se poursuivre. Selon nos informations, il est difficile à ce stade d’estimer la production, mais l’opération de collecte a été précédée par deux principales étapes de contrôle, à savoir la vérification de la conformité des dispositions réglementaires, mais aussi des semences importées. En effet, avant de procéder à la récolte, l’Agence doit d’abord s’assurer de la traçabilité du cannabis. Il s'agit de suivre toutes les étapes de la filière de production, afin qu’il ne soit pas utilisé dans une activité illicite et que, par ailleurs, du cannabis produit illicitement ne soit pas utilisé dans des activités licites. La conformité des dispositions réglementaires vérifiée La première étape de contrôle, relative à la vérification de la conformité des dispositions réglementaires, passe par trois filets importants et obligatoires, dont le premier concerne les superficies réellement semées. "Celles-ci doivent être arrêtées. Il doit y avoir une traçabilité", nous explique-t-on. "Le contrôle, qui a été réalisé par les agents de l’ANRAC pour chacune des parcelles plantées, a donné lieu à des PV assurant la conformité des superficies semées. Cette étape a déjà été finalisée." Le second filet a trait à la tenue d’un registre par l’agriculteur. La loi relative aux usages licites du cannabis stipule que les titulaires des autorisations de production de cannabis doivent tenir des registres dans lesquels doivent être consignés notamment les activités autorisées, la date de leur réalisation, les quantités de cannabis, de ses semences, de ses plants et de ses produits. "L’Agence a donc vérifié que tous les agriculteurs des trois provinces disposent desdits registres." Le troisième filet dans la phase de vérification de la conformité de la récolte concerne pour sa part la cartographie de toutes les parcelles. "Au début de la campagne, les agriculteurs ont livré à l’ANRAC une carte topographique de leurs parcelles. Avant de procéder à la récolte, l’Agence, dont une grande partie des processus a été digitalisée, doit ainsi vérifier la cartographie de ces parcelles, pour s’assurer de la conformité de la superficie par rapport à ce qui a été déclaré par les agriculteurs au début de la campagne." "Toutes les étapes de vérification de la conformité des dispositions réglementaires ont donc été accomplies au niveau des trois provinces", selon nos interlocuteurs. "Toutes les semences importées sont conformes" La seconde étape de contrôle, précédant l’autorisation de la récolte, est relative à la vérification de la conformité des semences importées. Pour ce faire, "l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a planté des semences importées, qui lui ont été livrées par l’ANRAC, dans un terrain expérimental à Al Hoceima. L'Office a par la suite récolté les plantes et procédé à des prélèvements qui ont été analysés au Centre de la Gendarmerie royale. Les analyses ont démontré que toutes les semences importées sont conformes, avec un taux de TCH inférieur à 1%". La production ayant un taux dépassant 1% de THC est exclusivement destinée aux usages pharmaceutiques. Celle qui a une teneur de THC inférieure est destinée aux usages industriels dans les domaines de la cosmétique, des compléments alimentaires, du bâtiment et du textile. Et nos sources d’ajouter : "La récolte se fait selon un programme bien précis, dont dispose l'ANRAC, et que les directions régionales suivent avec les coopératives." "Quant au transport de la récolte, il doit également être autorisé. L’Agence dispose de la date d’arrivée et de départ de tous les véhicules de transport de cannabis légal, ainsi que des numéros desdits véhicules, auxquels une autorisation de transport a été délivrée. D'ailleurs, tous les agriculteurs disposent d'une carte magnétique, dont le code QR regroupe toutes les informations sur leurs semences, l’importation de celles-ci, tandis que les transporteurs disposent, eux, d’une carte qui indique leur trajet détaillé." Chez Biocannat, la récolte est presque achevée, pour une extraction en novembre Contactée par Médias 24, Biocannat, l'une des premières coopératives à avoir adhéré au processus de légalisation de cannabis, nous confie que "la récolte, qui a démarré il y a quelques jours, se passe dans de très bonnes conditions". Autorisée par l'ANRAC en octobre dernier dans la province de Chefchaouen, la coopérative assure que "la graine importée s'est très bien comportée. Nous sommes contents de ce que l'on a entamé il y a environ une année". "La récolte sera achevée dans presque une semaine. Arrivée à maturité, la plante doit être récoltée. Nous la laisserons ensuite sécher naturellement durant un mois et demi, durée après laquelle nous entamerons l'extraction. À partir du mois de novembre prochain, nous aurons les premiers extraits de cannabis légal qui sera utilisé dans le secteur industriel", ajoute la coopérative. Rappelons que celle-ci dispose de sa propre usine d'extraction de cannabis, d'une capacité de production installée d'environ 30 tonnes par an. Cette usine est spécialisée dans l'extraction de CBD et de l'isolat de CBD. a écrit:
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
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Sujet: Re: Cannabis, Le moment est-il venu? Mar 20 Aoû - 3:45
C'est une étape cruciale pour réhabiliter les petits agriculteurs qui ne bénéficiaient pas vraiment du trafic. Il est essentiel de les sortir de l'emprise des mafias et de moderniser et assainir le secteur :
messages : 1748 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Cannabis, Le moment est-il venu? Mar 20 Aoû - 4:15
Socket-error a écrit:
C'est une étape cruciale pour réhabiliter les petits agriculteurs qui ne bénéficiaient pas vraiment du trafic. Il est essentiel de les sortir de l'emprise des mafias et de moderniser et assainir le secteur :