1200 ans,la caravane de l'histoire

Rappel du premier message :

http://www.maroc12siecles.com/

le planning des villes hotes:

http://www.maroc12siecles.com/upload/caravanedelhistoire.pdf

Portrait du dernier Pacha de l'Adrar au Sahara Oriental marocain annexé par la France et encore occupé par l'Algérie.
Il s'agit de Si Driss Bel Kouri, pacha de l'adrar et gouverneur de Tidikelt pour le compte du Sultan du Maroc.
Originaire de Fez, il commence sa carrière au makhzen du sultan. Celui-ci le nomme par la suite caïd dans le Tafilalet, puis plus tard gouverneur du Touat. Depuis 1896, il dirigeait et administrait le Sof Hamed, au Touat, au nom du gouvernement marocain; sa résidence était à Adrar, dans le district de Timmi.
En 1900, il conduit la résistance contre les troupes françaises et fut prisonnier.

Source et crédit photo: Clément-Célestin d'Eu, "In-Salah et le Tidikelt : journal des opérations ; suivi d'une Instruction sur la conduite des colonnes dans les régions sahariennes", Paris, 1903.

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je ne sais pas si c'est sa premiere activité officielle mais le roi edouard VII a recu cette delegation 6 mois apres la mort de la reine victoria et un mois avant son intronisation officielle. Pour Mnebhi cette mission en grande bretagne marque l'apogée de sa carrière. Après cela commencera sa descente en enfer jusqu'à son expulsion du makhzen. Ses adversaires ont profité de son absence du serail pendant ce voyage pour monter le jeune sultan My Abdelaziz contre lui. Il était la personne la plus proche du sultan, le "Ali el Himma" de my abdelaziz pour ainsi dire, ainsi que son ministre de guerre. Apres plusieurs echecs à mater la rebellion de bouhmara il fut limogé et s'est retiré à Tanger. A sa droite on voit le fameux Caid Mac Lean et parmi la delegation se trouve aussi un certain Abderrahmane Bargache issu d'une lignee de diplomates et qui a representé le sultan au obsèques de la reine victoria au début de la même année. Le king britannique a décoré Mnebhi et mac Lean avec le "très distingué ordre de Saint-Michel et Saint-Georges" (Most Distinguished Order of Saint Michael and Saint George).

Citation :

Artifacts in Morocco give clues to human clothing 120,000 years ago


Items found in the town of Temara, appear to be the oldest-known evidence for clothing in the archaeological record


RABAT--People may take the necessity and existence of clothing for granted, from shirts to trousers to dresses, coats, skirts, socks, underwear, bow ties, top hats, togas, kilts and bikinis. But it all had to start somewhere.

Scientists on Thursday said artifacts unearthed in a cave in Morocco dating back as far as 120,000 years ago indicate that humans were making specialised bone tools, skinning animals and then using tools to process these skins for fur and leather.

The items from Contrebandiers Cave, located roughly 800 feet from the Atlantic coastline in the town of Temara, appear to be the oldest-known evidence for clothing in the archaeological record, they added.

Our species, Homo sapiens, first appeared more than 300,000 years ago in Africa, later spreading worldwide. The advent of clothing was a milestone for humankind, reflecting cultural and cognitive evolution.

“We assume that clothing was integral to the expansion of our species into cold habitats,” said evolutionary archaeologist Emily Hallett of the Max Planck Institute for the Science of Human History in Germany, lead author of the study published in the journal iScience.

The scientists found 62 tools made from animal bones and also identified a pattern of cut marks on the bones of three small carnivore species, a fox, jackal and wildcat, indicating they had been skinned for fur, not processed for meat. Antelope and wild cattle bones suggested that the skins of these animals may have been used to make leather, while the meat was eaten.

“Clothing is a unique human innovation,” said evolutionary archaeologist and study co-author Eleanor Scerri, also of the Max Planck Institute for the Science of Human History.

“We use clothes in a practical sense, to stay warm, for example or to protect our skin. We also use clothes symbolically, to express something about who we are and they also meet a plethora of social conventions that articulate with our diverse global cultures,” Scerri added.

The cave artifacts date to a time period when evidence of personal adornment and other signs of human symbolic expression appear at various archaeological sites.

Fur, leather and other organic clothing materials are highly perishable over time and no actual prehistoric clothing was found at the cave. The tools were made during a period when the cave was occupied by members of our species from approximately 120,000 years ago to 90,000 years ago. The nature of the clothes they may have fashioned remains unclear.

Of particular interest were tools with a broad rounded end, called spatulate tools.

“There are striations on the spatulate bone tools that are the result of use and the sheen on the ends of the bone tools is the result of repeated use against skin. Bone tools with this shape are still used today to prepare pelts because they do not pierce the skin, they are durable and they are effective at removing connecting tissues without damage to the pelt,” Hallett said.

Until now some of the oldest evidence for Homo sapiens clothing was bone needles about 45,000-40,000 years old from Siberia.

The researchers suspect that our species had begun making clothing thousands of years before the date of the Morocco artifacts, though archeological evidence is lacking. Genetic studies of clothing lice by other researchers suggest an origin for clothing by perhaps 170,000 years ago in Africa.

It also is likely that Neanderthals, a close human cousin who entered Eurasia before Homo sapiens, made clothing, considering the cold regions they inhabited, the researchers said. They cited evidence for leather-working bone tools made by Neanderthals from roughly 50,000 years ago.

https://thearabweekly.com/artifacts-morocco-give-clues-human-clothing-120000-years-ago

Samuel Pallache 'שמואל פאלאץ  --- Né le 4 février 1550 à Fès et mort en 1616 à La Haye ... Il était un diplomate, espion, pirate, marchand et rabbin marocain de la famille juive fassie Pallache.

En tant qu'émissaire du souverain marocain, le Sultan Saadien, Zaidan el-Nasira, il a négocié pour le Maroc et conclut un traité entre l'Empire Marocain et la République néerlandaise en 1608.

Il eut une carrière tumultueuse. Il multipliait les missions diplomatiques, militaires et d'actions clandestines et de piratage en Hollande, en Espagne et au Portugal .... Plusieurs fois, il fut accusé d'être un agent double ... ... ...

salam les amis
je cherche des cartes historiques du Maroc quand il gouverner plusieurs pays a la fois , ou puis je trouver ca svp ?

le Maroc comprenait en entier ou en grande partie plusieurs pays : Algérie , Espagne , Portugal , Tunisie , Mauritanie , Mali , Sénégal , Libye ....

cox2030 a écrit:

salam les amis
je cherche des cartes historiques du Maroc quand il gouverner plusieurs pays a la fois , ou puis je trouver ca svp ?

What if Africa was never colonized

Source: Big Data Stats https://twitter.com/TheBigDataStats/status/1440330172520022017

Citation :

Histoire: comment le Maréchal Lyautey voyait le Maroc



La colère saine du Maréchal Hubert Lyautey à Lyon, le 29 février 1916, lorsque le député M. Birot fit l’erreur de dire que le Royaume du Maroc était une « colonie française »:

« Permettez-moi maintenant, cher monsieur Birot, de retenir l’attention sur une de vos paroles. Parlant de l’Algérie, de la Tunisie et du royaume du Maroc, vous avez dit :  » Nos trois colonies ». Or, rien ne serait plus inexact et plus périlleux que de faire de l’Afrique du Nord une image aussi simplifiée, et de considérer la Tunisie, l’Algérie et le royaume du Maroc sous le même aspect.

Alors que nous sommes en Algérie depuis plus de quatre vingt ans, en Tunisie depuis trente-cinq ans, nous n’avons pris pied au royaume du Maroc qu’il y a huit ans, et notre protectorat y date de moins de quatre ans. Et puis, si l’Algérie est bien une « colonie », le royaume du Maroc est un « protectorat », et ce n’est pas là seulement question d’étiquette. Nous nous sommes trouvés en Algérie en face d’une véritable poussière, d’un état de choses inorganique.

En Algérie, le seul le pouvoir constitué était celui du dey turc effondré dès notre venue, au Maroc, au contraire, nous nous sommes trouvés en face d’un empire historique et indépendant, jaloux à l’extrême de son indépendance, rebelle à toute servitude, avec sa hiérarchie de fonctionnaires, sa représentation à l’étranger, ses organismes sociaux dont la plupart subsistent toujours.

Songez qu’il existe encore au Maroc nombre de personnages qui furent ambassadeurs du royaume du Maroc à St Pétersbourg, à Londres, à Berlin, à Madrid, à Paris, accompagnés de secrétaires et d’attachés, hommes d’une culture générale, qui ont traité d’égal à égal avec les hommes d’état européens, qui ont le sens et le goût des choses politiques : rien de similaires en Algérie ou en Tunisie. A côté de cet état-major politique, il existe également un état-major religieux qui n’est pas négligeable.

Le ministre de la justice actuel du sultan a professé pendant des années à l’université d’El-Azar au Caire, à Istambul, à Brousse, à Damas, est en correspondance avec les oulémas jusqu’aux Indes, et n’est pas le seul qui soit en relations avec l’élite islamique d’Orient. Il existe enfin une équipe économique de premier ordre composée de grands commerçants qui ont des maisons à Manchester, à Hambourg, à Marseille… »

Dans le contexte universaliste et assimilateur dans lequel baignait alors la colonisation française, Lyautey constituait une grande et profonde originalité. Son action procéda en effet d’une constante qu’il eut toujours à l’esprit et qui était que contrairement aux colonies françaises, le protectorat sur le Royaume du Maroc n’était qu’un état transitoire et provisoire.

À Paris, sur son tombeau, le Maréchal Lyautey a voulu que soit inscrit pour l’éternité, en arabe (Photo + traduction) :
« Plus je connais les marocains et plus je vis dans ce pays, plus je suis convaincu de la grandeur de cette Nation. »



https://lepetitjournalmarocain.com/2021/06/21/marechal-lyautey-moulay-youssef-maroc-france/

Allah y Rehmou.

https://www.facebook.com/arratn/photos/a.527460891963059/609979543711193

AUJOURD'HUI, le 28 Septembre 1892:
Décès à Tanger du Cherif de Ouezzan, Moulay Abdesslam ben Larbi

Moulay Abdesslam était le puissant chef de la confrèrie de Ouezzane de 1850 à 1892. Son influence religieuse s'étendait non seulement à l'intérieur mais aussi bien au delà des frontières de l'empire du Maroc de l'époque. Si bien que le Sultan gardait toujours un oeil sur lui et tenait à toujours l'avoir à ses côtés lors des Harkas. Excessivement riche mais aussi très généreux, le Cherif nourrit les pélerins qui affluaient en grand nombre à sa Zaouia. Il avait plusieurs femmes, dont une cousine qui est la mère de ses fils Larbi et Mohamed et une anglaise Miss Keene, mère de Ahmed et Ali.

Le récit de cette journée qui va suivre est de la propre main de cette dernière que l'on surnommait "la Chérifa":

"La nuit qui a précédé son décès, il a semblé bénéficier d'un moment de lucidité assez long et, après la visite du médecin, il est tombé dans un profond sommeil. On m'a donc conseillé de rentrer chez moi et de me reposer. À 1 heure du matin du 28 septembre, j'ai entendu la calèche et des coups furieux à la porte. Étant à moitié vêtue en cas d'urgence, j'ai emmené mes enfants endormis et me suis précipitée à la Zaouia. Il semble que le Chérif [Moulay Abdesslam ndlr] me demandait sans cesse, il aurait ensuite ajouté que c'est sa mère [qui est déjà morte ndlr] qui l'aurait poussé à le faire. Sa demande fut d'abord prise pour un nouveau délire, mais finalement, Muley Mahomet [un des fils de Moulay Abdesslam ndlr] insista pour qu'on aille me chercher. J'ai trouvé le Chérif étendu sur un matelas à même le sol, orienté vers l'est; ses fils, leurs secrétaires et un ou deux autres étaient rangés autour de lui. On m'a immédiatement donné une place à ses côtés. Muley Alarbi [fils aîné de Moulay Abdesslam ndlr] a déclaré qu'il était inutile de lui parler, mais Muley Mohammed et son secrétaire m'ont exhorté de voir s'il était toujours conscient. Je l'ai appelé par son surnom d'il y a quelques années: "Macduff, Macduff, je suis venu." Sa main semblait chercher quelque chose. Je plaçai ma main dans le sienne, qui se ferma en serrant de façon convulsive, et il ouvrit les yeux et murmura "Jitzi el aini" ("Es-tu venu, chéri?"). Ce sont les derniers mots qu'il a prononcés; la fin est venue, et le secrétaire de Muley Mohammed m'a dégagé de la main du mort.
Immédiatement, la chambre du mort a été fermée et les clés de cet appartement et d'autres appartements m'ont été remises. Au rez-de-chaussée, des dispositions ont immédiatement été prises pour laver et déposer le corps et des ordres ont été envoyés à divers menuisiers pour la fabrication du cercueil, de la planche à laver et du brancard. Tout était prêt en un temps remarquablement court et le corps a été emporté par les fils et quelques amis. J'ai été invité à le voir quand tout était fini, mais j'ai préféré me souvenir de lui comme il l'avait été. Le chahut et les hurlements dans la maison m'ont complètement énervé, et il n'y avait aucune possibilité pour moi d'échapper au vacarme. Muley Mohammed a plusieurs fois ordonné aux assistants de faire moins de bruit, mais ils ont semblé redoubler de lamentation après chaque rappel. J'ai vu certaines de ces personnes en deuil après. Ils avaient l'air affreux, le visage terriblement éraflé, la poitrine et les vêtements déchirés et la tête échevelée.
Bien que les invitations aux funérailles aient été fixés pour une heure de l'après midi, Muley Alarbi a insisté pour que la cérémonie se déroule à 10 heures du matin, donnant ainsi l'impression comme s'il craignait que son père ne revienne à la vie. J'ai certainement entendu quelques récitations, mais je ne savais pas que le corps avait été porté pour son dernier lieu de repos. Les chants funèbres m'ont fait penser, au premier abord, qu'un autre enterrement se passait. Je me suis précipité vers la fenêtre et à ce moment-là, j'ai vu le brancard sur les épaules des domestiques recouvert de drapeaux.
Quelle que soit la cause réelle de cette précipitation inconvenante, je ne pouvais pas en deviner la cause et la seule conclusion à laquelle je suis parvenue était qu'il aurait pu s'opposer à ce que les légations soient représentées par leurs soldats musulmans respectifs. C'était un mystère que je n'ai jamais compris. La foule était si dense que l'on pourrrait pu marcher sur les têtes des gens de la Zaouia jusqu'au lieu d'inhumation, au centre de la ville (où se trouvait la mosquée de Muley Taib) sans craindre de tomber. La procession a commencé au milieu de grandes difficultés. Les quatre fils étaient en tête de la marche funèbre. La récitation du chant funèbre faisait écho et résonnait pendant quelque temps pendant que la populace arrivait de tous les côtés. Les hommes sanglotaient, les femmes devenaient hystériques et se déchiraient les cheveux dans les rues, les hommes se précipitaient pour les recouvrir du haik (couverture extérieure de la femme) qui était tombé, les gens se sont évanouis et ont été difficilement sauvés d'être piétinés.
Enfin, la petite mosquée du sanctuaire a été atteinte et le cercueil a été placé dans la tombe, creusé dans une chambre adjacente à la mosquée et faisant face à la chambre où la mère de Chérif a été enterrée. Muley Alarbi était pour l'enterrement de son père à Ouezzane. Je lui ai expliqué que le défunt Chérif m'avait fait promettre que ses souhaits concernant son lieu de sépulture seraient exaucés, ma parole avait du poids chez les fils. C'est la raison pour laquelle les restes du grand Chérif ne sont pas déposés avec ses ancêtres.
La brancard vide a été saisie par la populace et brisée en éclats, ceux-ci étant emportés comme des souvenirs du grand homme. La planche à laver a été réclamée et a connu le même sort.
Je commençais à me demander ce que serait mon sort, maintenant j'étais veuve, mais le grand respect que me témoignèrent les fils de mon défunt mari et le public en général m'apaisèrent bientôt".

Extrait de:
My life story, Keene Emily, E. Arnold, London 1911

Pour quand une super grosse production sur le passé prestigieux des dynasties mérinide, almohade et Almoravide. On se rend pas encore compte de la richesse de notre histoire. Les cours d'histoire à l'école ne sont pas suffisants. On oublie vite tout ce qu'on nous a appris à l'école. Enfin je parle de ma propre expérience, sachant que jt pas très porté sur l'histoire.

Notre réponse à ces ingrats doit être sans pitié !

et ça c'est pas wikipedia ... et les ânes ne peuvent y falsifier du contenu ... et Yousouf Bin Tacfine n'est pas mauritanien et Tarik Bin Ziad n'est pas algérien ....

Credits :Moorish Mvt

935 éme Anniversaire

Le Maroc a été créer par Lyautey disaient les psychopathes