Armée Allemande (Bundeswehr)

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Les hélicoptères Sea Lynx de la marine allemande interdits de vol

Posté dans Europe, Forces navales par Laurent Lagneau Le 22-09-2014



Après les informations publiées par Der Spiegel au sujet du faible taux de disponibilité des appareils de la Luftwaffe, le quotidien Süddeutsche Zeitung vient de donner des nouvelles peu réjouissantes concernant les hélicoptères de la Deutsche Marine.

En effet, cette dernière ne peut compter plus compter que sur la moitié de ses appareils, ses 22 Sea Lynx Mk88A, entrés en service dans les années 1980, étant interdits de vol jusqu’à nouvel ordre. Tout a commencé en juin dernier, quand une fissure de 20 cm sur la cellule de l’un d’entre eux a été découverte par l’équipage de la frégate Lübeck.

À partir de là, il a été décidé, raconte le Süddeutsche Zeitung, de vérifier l’ensemble des Sea Lynx… Lors de cette inspection, il a été constaté que 3 autres machines présentaient également des fissures. Et des « dommages substantiels » ont été repérés sur plusieurs autres. Bilan : ne souhaitant pas prendre de risque, l’état-major a décidé de clouer au sol tous les hélicoptères de ce type afin de procéder à de nouvelles vérifications.

Les Sea Lynx sont utilisés pour la lutte anti-sous-marine et des missions de reconnaissance, notamment dans le cadre de la lutte contre la piraterie. Et, justement, le navire allemand – la frégate Lübeck – actuellement engagé dans l’opération Atalante, menée sous l’égide de l’Union européenne, devra s’en passer… Mais il pourra compter sur un avion de reconnaissance P3-C Orion, déployé à Djibouti.

http://www.opex360.com/2014/09/22/les-helicopteres-sea-lynx-de-la-marine-allemande-interdits-de-vol/

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Army 2011 ou la mutation de l’armée de terre allemande

Stratégie et politique  24 septembre 2014  


HEERC’est l’une des quatre armées les plus importantes et mieux équipées en Europe et pourtant la Bundeswehr reste certainement la plus discrète et la moins bien connue de tout le continent. En effet, sortie de quelques rares engagements internationaux, politiquement très surveillés par le Bundestag, et de sa participation à la mission de l’ISAF en Afghanistan depuis plus d’une dizaine d’années, elle fait rarement l’objet d’un éclairage soutenu depuis la fin de la Guerre froide ; encore moins depuis cette année, quand les ultimes conscrits de la Bundeswehr sont retournés à la vie civile, conséquence de l’abandon du service militaire obligatoire en RFA — décrété en juillet 2011 par le gouvernement de la chancelière Angela Merkel.

Pour le Generalleutnant Rainer Korff, numéro deux de la Bundesheer, l’armée de terre allemande — et précédemment chef du Multinational Corps Northeast (MNC NE) de l’ISAF à Mazar-e Sharif —, la Bundesheer est aujourd’hui en train de connaître, avec le début de la réalisation du plan «Army 2011» sa plus grande transformation depuis sa mise sur pied en 1955. Ce plan se conclura normalement en 2017 (et plus vraisemblablement en 2019, en raison d’un financement assez lent).

L’homme qui reçoit exceptionnellement quelques journalistes de la presse spécialisée européenne dans le nouveau Q.G. de Strausberg près de Berlin, entouré des principales têtes de son état-major, est posé, direct et disert. Il n’a rien à cacher, tout à expliquer des ambitions actuelles de l’armée de terre allemande, qui compte 55 300 militaires de carrière, quelque 6 000 conscrits prolongés volontaires et 1 740 personnels civils pour assurer, en dehors des missions de défense collectives nécessitant au moins six mois de préparation, trois actions permanentes essentielles : la participation de l’Allemagne à la NRF de l’Otan, la contribution à l’EU Battlegroup et à la «Nationale Krisenvorsorge», qui est en quelque sorte l’équivalent pour la RFA du plan Vigipirate assorti d’un volet de secours aux populations civiles.

Constituée de trois divisions, la Heer chapeaute actuellement en tout six brigades, dont la Brigade Franco-Allemande, et peut compter également sur des forces partagées avec les Pays-Bas et la Pologne, tous éléments rangés sous la bannière du DEU Elements Multinational Corps. L’effort principal du plan Army 2011 porte toutefois et avant tout sur la constitution d’une force «d’entrée en premier» forte : d’un état-major de division complet, d’une brigade mécanisée purement allemande assistée d’une brigade multinationale (avec la France, les Pays-Bas ou la Pologne), d’une task force d’hélicoptères mixte (Tiger et NH90), d’un régiment de forces spéciales et de troupes aéroportées (un ou deux régiments) projetées par C-160 ou A400M. Armée Otan, l’armée de terre allemande entretient des rapports étroits avec les Etats-Unis, le Royaume Uni, la Belgique, la France, la Pologne et les Pays-Bas, mais aussi des coopérations internationales soutenues avec l’Autriche, le Brésil, Israël et la Russie (bien que dans le cas de ce dernier pays, l’essentiel ait été suspendu du fait de la crise ukrainienne). Dernier volet du plan Army 2011 : la modernisation des principaux centres d’entraînement de l’armée de terre. La chose est cruciale, selon le général Korff, pour assurer une bonne formation des soldats et attirer de nouvelles recrues vers la carrière militaire.

Récemment transféré depuis ses quartiers historiques de Coblence en Rhénanie, l’état-major de l’armée de terre s’est établi en décembre dernier à la Barnim Kaserne de Strausberg dans le Land de Brandebourg. Ancien siège de l’armée de l’air est-allemande (LSK/LV), cette caserne wilhelminienne entièrement restaurée située à 40 km à peine à l’est de la capitale allemande présente l’avantage, selon le général Korff, de rapprocher l’état-major du siège du gouvernement fédéral et de permettre par la même occasion d’importantes économies de déplacement et un net recentrage vers l’est. En dépit d’un budget militaire annuel désormais amputé de près de 30 %, le véritable enjeu du plan Army 2011 est de : «transformer une armée de type traditionnel, largement basée sur la conscription, en une armée professionnelle de taille plus réduite et apte à répondre aux missions de demain». En effet, selon le général Korff, depuis la fin de la Guerre froide, la Bundeswehr, pas plus que l’Otan d’ailleurs, n’a jamais su anticiper les conflits à venir et, en particulier, ceux, asymétriques, d’aujourd’hui qui relèvent de situations complexes, où les opérations militaires se mêlent à d’autres enjeux dont il faut nécessairement tenir compte.

L’année 2015 sera pour la Heer une année clef avec l’introduction en série du système de combat du fantassin IdZ (ou Gladius) ; l’arrivée en unité du nouveau chenillé Puma, destiné à remplacer les Marder quadragénaires au sein des régiments d’infanterie mécanisés (mais aussi de la moitié des régiments blindés à l’horizon 2020) ; la livraison d’un lot supplémentaire d’APC Boxer avec leurs rechanges ; puis enfin de l’A400M à la Luftwaffe, avion qui constituera, à terme, l’outil de projection privilégié des régiments parachutistes, d’une part, et de transport des engins Boxer et Puma, d’autre part, sachant que le ministère de la Défense souhaite se passer, dans les meilleurs délais, du concours onéreux des cargos Antonov 124 loués en permanence à la Russie pour assurer l’ensemble de ses déploiements vers l’Afghanistan ou le Mali.

Sur le plan des voilures tournantes, aujourd’hui «débarrassée» de sa flotte d’hélicoptères lourds Sikorsky CH-53G (rénovés par EADS) depuis leur transfert intégral à la Luftwaffe en janvier 2013, la Bundesheer ne peut plus compter maintenant que sur ses machines de transport moyen NH90 qui, selon Rainer Korff, arrivent en nombre insuffisant, compte tenu du fait que le budget de l’armée de terre allemande est «plombé» par les livraisons du chenillé Puma qui «mange» une part très importante des crédits annuels. Une mauvaise surprise en fait, vu la très faible disponibilité de ce nouvel hélicoptère européen, dont les pannes de calculateur à répétition obèrent dès à présent l’entraînement des unités et contraint le personnel des Heeresflieger (l’ALAT allemande) à de longues périodes d’inaction. Si l’on ajoute à cela des critiques appuyées sur le manque de «communalité» entre le Tigre français et le Tiger allemand qui complique les actions communes des deux machines ou encore le manque chronique de rechanges pour l’APC Boxer — qui a été engagé avec succès malgré tout sur le théâtre afghan — le tableau n’est pas tout rose, loin de là !

Anecdotique, la réduction du format de l’armée de terre allemande s’accompagne d’un effet économique imprévu et intéressant puisque une très grande part des matériels lourds, dont elle est en train de se défaire (chars de bataille Leopard, chenillés d’infanterie Marder, automouvants d’artillerie PzH 2000 et autres), ont déjà trouvé preneur sur le marché étranger ; au Brésil et en Indonésie notamment. Une aubaine pour des industriels allemands, comme Rheinmetall ou Krauss-Maffei Wegmann, qui assurent leur rénovation ou leur transformation avant de les remettre aux nouveaux clients. Utile compensation de plan de charge à l’heure où les Boxer et Puma ont encore fait l’objet de nouveaux étalements.

http://www.ttu.fr/army-2011-ou-la-mutation-de-larmee-de-terre-allemande/

L'etat désolant de l'armée Allemande.....
Encore plus désolant que l'Armee de mon pays c'est pour dire.....
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/l-etat-desolant-l-armee-allemande-16746

Gémini a écrit:

L'etat désolant de l'armée Allemande.....
Encore plus désolant que l'Armee de mon pays c'est pour dire.....
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/l-etat-desolant-l-armee-allemande-16746

Et encore ils ne font pas toutes les opex que doivent faire l'armée française

Et ils n'ont pas de dissuasion nucleaire ....

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Germany's first A400M runs its engines

Airbus has performed the first engine ground run with an A400M Atlas tactical transport for future operator Germany, with the milestone having being reached in accordance with a schedule to deliver the aircraft before the end of this year.

“The four engines on aircraft MSN18 were successfully run simultaneously for the first time on 28 September,” says Airbus Defence & Space, which performed the test at its San Pablo final assembly site near Seville, Spain.


Airbus Defence & Space

Airbus has previously outlined a plan to deliver the German air force’s first A400M in November. The nation will become the fourth of a current eight customers to receive the Europrop International TP400-D6-engined airlifter, following France, Turkey and the UK. The latter’s Royal Air Force is due to accept its first example, MSN15, in the coming weeks.

Germany’s Luftwaffe will field the A400M as a replacement for its C-160 Transall fleet. Berlin formally has 53 of the new type on order, but has previously indicated that it will only bring 40 of the aircraft into operational use.

http://www.flightglobal.com

Eh !!!!!
Un UH 1 qui vole..............
............Désolé !!!!

.....

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1st Airbus A400M for Germany leaves the paintshop




The first Airbus A400M new generation airlifter for the German Air Force has now been painted in its new colours at the Airbus Defence and Space facility in Seville, Spain. The dark, matte tone reduces the visibility of aircraft at altitude, as well as being radar-absorbent to make it harder to detect by radar. The craftsmen in Seville used around 500kg of paint – enough to paint about 100 family cars. The paint used is an environmentally friendly chromate-free coating with high solid content and low volatility leading to reduced emissions.

1st Airbus A400M for Germany leaves the paintshop

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First German Air Force A400M makes its maiden flight

14/10/2014



The first Airbus A400M new generation airlifter ordered by the German Air Force has made its maiden flight, marking a key milestone towards its delivery. The aircraft, known as MSN18, took off from Seville, Spain today at 14:30 local time (GMT+1) and landed back on site 4 hours and 58 minutes later.

Experimental Test Pilot Thomas Wilhelm, who captained the flight, said after landing: “It is a great privilege to have conducted the first flight of the German Air Force’s first A400M. I am absolutely confident that the combination of strategic range with true tactical capability that it brings will contribute enormously to the service’s air mobility capability for military and humanitarian missions.”

The aircraft is the first of 53 ordered by the German Air Force and will be known in-service as the A400M Atlas.

http://militaryaircraft-airbusds.com/PressCenter/LatestNews/TabId/176/ArtMID/681/ArticleID/345/First-German-Air-Force-A400M-makes-its-maiden-flight.aspx

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German helicopter fleet 'not fit for Nato'



National

Germany's fleet of NH90 helicopters is undergoing engineering checks after one of them suffered a serious engine failure, in the latest blow to the country's military capabilities.

Die Welt reported on Friday that a medical evacuation flight from Uzbekistan to Afghanistan in June had to make an emergency landing in the Uzbek city of Termes after an engine exploded just four minutes into the journey.

The crew were only able to land the stricken machine by the skin of their teeth as many of the aircraft's electronic systems immediately failed.

Engineers later found that a drive shaft in the engine was bent. The helicopter is still in Uzbekistan awaiting repairs, as it could not be moved to Afghanistan to be flown back to Germany by plane with the rest of the fleet.

In a report to the Defence Ministry seen by Die Welt, experts from the P3 engineering company said that a “temporary total flight ban” might be needed for the Bundeswehr's 35-strong fleet.

They found that there were problems with several machines, especially those whose engines had been started several times in one day.

So far the Defence Ministry has not grounded the helicopters, but told Die Welt that checks had been ordered on all of their engines.

Welt reported that special instructions have been issued to pilots on how long they should allow their engines to cool off before starting them again.



Possible delays to take-off mean that the helicopters “can't support a Nato deployment,” the P3 experts said – or indeed any foreign deployment until at least 2016.

The NH90 suffers from a number of other problems including pilots' helmets that are too heavy, corrosion damage and flimsy seats.

Defence Minister Ursula von der Leyen has said that she will nevertheless press ahead with a deal to buy 122 further NH90s from Airbus arranged by her predecessors.

The Bundeswehr has been hit with a series of embarrassing equipment failures in recent months, including on high-profile missions to deliver weapons to Kurds fighting Isis in Iraq and supplies to West African countries hit by Ebola.

Retired senior officers have said that the army has suffered from years of underfunding and that much of its equipment is unusable.

http://www.thelocal.de

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Allemagne : discussion sur le budget de la Défense

Stratégie et politique  7 novembre 2014


Faut-il augmenter le budget allemand de la Défense ? Le débat s’intensifie outre-Rhin. Côté militaires et industriels, la réponse ne fait aucun doute.

Le sous-financement de la Bundeswehr, le conflit ukrainien ou le soutien à l’industrie nationale de défense sont autant d’éléments avancés pour demander une rallonge substantielle. Les experts de l’Agence de la planification de la Bundeswehr demandent, pour leur part, une augmentation du budget d’au moins 200 millions d’euros annuels.

Actuellement, le budget de la Défense est de 32,2 milliards d’euros. D’ici à 2018, il est prévu qu’il remonte légèrement à 32,9 milliards. Berlin ira-t-il au-delà ? Pour l’instant, aucun signal clair ne vient du ministère des Finances, tendu vers la recherche du maintien de l’équilibre budgétaire.

Il semble que la loi sur l’attractivité de la Bundeswehr, qui devrait coûter 300 millions d’euros par an en moyenne, ou l’éventuelle nouvelle commande de 131 blindés Boxer, évaluée à 620 millions d’euros, soient financées sur le budget existant. Le flou règne d’autant plus que, selon un député, «le budget de la Défense est l’un des budgets les plus opaques de la République, c’est une vraie gare de triage».

Pour l’instant, les ténors de la Commission de la Défense estiment encore que la ministre Von der Leyen doit avant tout exploiter plus rationnellement le budget existant. Il est donc probable que, hormis des petits coups de pouce ici et là, il n’y aura pas de discussions sérieuses avant 2018 sur une redéfinition du périmètre du budget de la Défense, c’est-à-dire pas avant le nouveau Livre blanc annoncé pour 2016, et après les élections de 2017.


http://www.ttu.fr/allemagne-discussion-sur-le-budget-de-la-defense/

Soldats allemands pendant l'exercice " Epée de fer " en Lituanie.

Citation :

LK Sausumos Pajėgos  

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Soldats allemands pendant l'exercice " Epée de fer " en Lituanie.

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LK Sausumos Pajėgos

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KSK