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MessageSujet: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMer 11 Fév - 16:32

Rappel du premier message :

De bonne ou de mauvaise qualité, les armes russes semblent quand même bien se vendre
Citation :
Nouveau record des exportations d'armements russes ( selon Vedomosti)
09/ 02/ 2009

MOSCOU, 9 février - RIA Novosti. Le volume des exportations d'armements russes en 2008 a battu un nouveau record grâce aux gros contrats de livraison d'avions, lit-on lundi dans le quotidien Vedomosti.
Le montant des exportations d'armements russes en 2008 s'est chiffré à 8 milliards de dollars, a indiqué une source au sein d'un département du gouvernement chargé de la coopération militaire et technique. Ce montant
a été également confirmé par une source à Rostekhnologuii.
En outre, la part des exportations de Rosoboronexport, monopole des livraisons de systèmes d'armement en Russie, s'est chiffrée à 6,725 milliards de dollars, estime l'interlocuteur du Kommersant. Le reste représente des fournitures de composantes ou des contrats signés avant l'octroi à Rosoboronexport du monopole des exportations de systèmes assemblés en 2007. Il s'agit des livraisons de missiles antichars et de systèmes de DCA du Bureau d'études de construction d'appareils de Toula, des fournitures à l'Inde des missiles BrahMos, conçus par une entreprise mixte comprenant le Groupement de recherche et de production de Reoutov, et d'autres systèmes.
Ce chiffre représente un nouveau record des exportations d'armements russes, fait remarquer Konstantin Makienko, expert du Centre d'analyse des stratégies et des technologies. Selon le Service fédéral de coopération militaire et technique, le volume des livraisons de 2007 a atteint 7,4 milliards de dollars (la part de Rosoboronexport se chiffrant à 6,1 milliards) et celui de 2006 est évalué à 6,46 milliards de dollars (dont 5,3 milliards ont représenté les contrats de Rosoboronexport).
La partie russe parvient à conserver de tels volumes importants tout d'abord grâce à la validité des gros contrats de livraison des chasseurs Su-30. Selon un responsable d'une entreprise aéronautique, on a fourni l'année dernière plus de 40 avions de ce type: de 8 à 10 Su-30 MKA en Algérie, 6 Su-30 MKM en Malaisie, près de 16 Su-30 MKI, compte tenu des équipements destinés à l'assemblage de ces appareils sous licence, en Inde, 8 Su-30 MK2V au Venezuela et 2 Su-30 MK2 en Indonésie.
Avec les armements, le montant de ces livraisons atteint 30% du volume total des exportations, fait remarquer une source au sein de l'industrie aéronautique.
Rosoboronexport et la Chine ont signé à la fin du janvier un nouveau contrat important de livraison de 122 moteurs pour les chasseurs chinois J-10 pour une somme de près de 500 millions de dollars, a annoncé un responsable d'une entreprise aéronautique russe.
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeLun 27 Mai - 15:17

Citation :
27.05.2019

Le Brésil aurait réussi à vendre ses Mirage 2000


Commerce d'armement - Page 26 _11c75

Alors que le premier des 36 Gripen commandés par le Brésil pourrait voler en août (mais les livraisons n'interviendront qu'en 2021), l'armée de l'air brésilienne aurait réussi à se débarrasser de la douzaine de Mirage 2000 retiré du service en 2013. Il s'agit de 9 Mirage 2000C et de 2 Mirage 2000B.

La vente a été lancée en 2016 mais elle n'avait jamais abouti. Une nouvelle annonce a été faite en fin d'année dernière; la mise à prix du lot d'avions (qui ne sont pas en état de vol) tournait autour de 500 000$.

Commerce d'armement - Page 26 _11b77

Mais le dépôt des offres a été repoussé à plusieurs reprises (dernière date donnée: 9 avril). Deux offres avaient été faites, pour une valeur quasi identique, autour de 452 000$. Pour en savoir plus sur les conditions de vente, voir ce document qui détaille le prix et la localisation de chaque avion.

Selon Intelligence Online, "l'armée de l'air brésilienne vient de céder sa flotte d'avions de chasse Mirage 2000 à un courtier français établi au Emirats. Cette entreprise cherche ainsi à se positionner sur le lucratif marché des Aggressor Squadrons auprès des armées de la région."

Ce serait donc la société Procor (dont le nom apparaît dans le document ci-dessus), basée près de Paris, qui aurait racheté le lot. Procor est une société de commerce dans le domaine de l'aéronautique militaire et la défense.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/05/27/le-bresil-aurait-reussi-a-vendre-ses-mirage-2000-20266.html
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeDim 30 Juin - 15:51

Citation :
30/06/2019

Affaires Pilatus, l’industrie soutient l’avionneur !


Commerce d'armement - Page 26 _12e222

Dans un communiqué, la société faîtière en matière d’industrie suisse, Swissmem prend clairement position en faveur de l’avionneur Pilatus en ce qui concerne l’appui logistique en direction des clients de l’avion école PC-21 utilisé par l’Arabie Saoudite et les EAU.

Rappel :

Mercredi dernier, Le gouvernement suisse a interdit toutes les activités de l'avionneur Pilatus en Arabie saoudite et dans les Emirats arabes unis qui s'apparentent, selon lui, à un soutien logistique aux forces armées de ces pays. Le Ministère des Affaires étrangères (DFAE) indiqué avoir découvert que des prestations de support logistique comportent notamment l’assistance technique, la gestion des pièces de rechange ainsi que la résolution de problèmes rencontrés avec l’avion Pilatus PC-21 et des simulateurs. Le ministère a souligné que ces prestations "ne sont pas compatibles avec les objectifs de politique étrangère que s’est fixés la Confédération et qu'en conséquence, "une interdiction de fournir ces prestations a dès lors été prononcée".

En ligne de la décision, le DFAE pense à l’engagement militaire de ces deux pays dans le conflit qui les opposent au Yemen.

Précision sur le PC-21 :

Pour faire suite à de nombreux commentaires erronés dans les journaux et sur les forums. Il est important de rappeler les éléments suivants en ce qui concerne l’avion formateur PC-21. Cet avion n’est pas engagé dans le conflit au Yemen et ne le pourrait pas. En effet, la spécificité de celui-ci tien du fait qu’il ne peut en aucun cas être armé ou modifié en ce sens. Une tentative de modifier l’électronique de bord en vue de l’équiper d’armes, rendrait l’avion totalement impossible à tenir en vol. Ceci est dû au système de simulation spécifique qui contrôle et rend l’avion utilisable. Une déconnection obligation de celui-ci rendrait l’avion incontrôlable.

Une loi qui se trompe de cible :

L’application de la loi fédérale sur les services de sécurité extérieure (BPS) visait à interdire les entreprises de mercenaires en Suisse. Maintenant, il rate l'objectif et rencontre plutôt des sociétés comme Pilatus. Cela met en danger de nombreux emplois, connaissances technologiques et sites de production en Suisse. Swissmem regrette la décision de l'EDA d'interdire les services de Pilatus en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes unis et demande une clarification rapide de la base juridique. Cela peut être fait à la fois par un jugement du Tribunal administratif fédéral et par la voie parlementaire. Les entreprises technologiques suisses doivent continuer à pouvoir exercer leurs activités en Suisse dans l’intérêt de l’industrie, en particulier de la sécurité et de la politique économique suisses.

La loi fédérale sur les services de sécurité privés étrangers (BPS) est entrée en vigueur en 2015. L'objectif de la loi était de réglementer l'activité des sociétés de sécurité privées à l'étranger. Ceux-ci avaient commencé à offrir des "services de mercenaires" de la Suisse aux zones de conflit étrangères. Cela aurait pu nuire à l'image de la Suisse. Cet objectif a été atteint car ces entreprises ont depuis migré ailleurs.

Dommages aux entreprises de technologie suisses et à leurs employés :

L’industrie suisse réussit grâce à des produits à la pointe de la technologie. La vente de ces produits implique aujourd'hui presque toujours des services de maintenance et de formation. Dans le cas de Pilatus, la décision prise par un organe subordonné du DFAE montre à plusieurs reprises, par exemple, que le BPS a été formulé de manière inappropriée et frappe maintenant les mauvaises personnes:

Les avions d’entraînement Pilatus peuvent être vendus comme biens militaires spéciaux avec un permis d’exportation en vertu de la loi sur le contrôle des marchandises. L'entretien et la formation sont maintenant interdits. La conséquence en est une interdiction d'exportation de facto des avions d'entraînement vers des pays comme l'Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis.

La numérisation conduit de plus en plus à une superposition de produits civils et liés à la sécurité. Des services tels que la formation et la maintenance sont souvent indissociables des produits. D'autres produits tels que les composants et instruments optiques, les simulateurs et d'autres applications de haute technologie sont potentiellement concernés. La décision du DFAE a donc un impact important. Cela compromet les connaissances des entreprises suisses en matière de sécurité et affaiblit ainsi la capacité de la Suisse à conserver les compétences nécessaires à la sécurité du pays.

Le BPS est contraire à d'autres lois (comme la loi sur le contrôle des marchandises et le matériel de guerre) et crée une confusion juridictionnelle au sein de l'administration fédérale (notamment entre le SECO et l'EDA). Cela crée une incertitude juridique.

Pilatus est l'une des principales entreprises de technologie du monde avec plus de 2000 emplois en Suisse. Elle a récemment lancé le P-24, le premier avion de transport de passagers au monde développé et produit en Suisse. De plus, les emplois chez les fournisseurs sont nombreux. Le BPS met en péril nombre de ces emplois ainsi que les investissements futurs en Suisse. L'essentiel, c'est que le BPS mène à une pratique beaucoup plus sévère que les pays comparables. L'interdiction de facto de certains services et de certaines exportations de biens dans le secteur de la sécurité affecte donc généralement le secteur.

Précision rapide nécessaire :

Ironiquement, la décision du DFAE justifie désormais un risque d'imagerie différent pour la politique étrangère. Les États concernés le qualifieront d'acte hostile de la part de la Suisse et le pénaliseront éventuellement dans d'autres secteurs de l'économie. En outre, la réputation de la Suisse en tant que partenaire fiable est entachée. Il en va de même pour les entreprises telles que Pilatus, qui, après avoir approuvé ces exportations et passé les contrats correspondants avec leurs clients, peuvent s’attendre à une sécurité juridique de la part de l’État dans l’exécution de ses obligations. La décision dans l'affaire Pilatus est donc importante du point de vue économique, de la sécurité et de la politique étrangère. Il aurait fallu que ce soit le Conseil fédéral, ce qui aurait été possible en vertu de la loi. Les entreprises industrielles et technologiques suisses doivent pouvoir continuer à exporter des produits et à exécuter les contrats de service nécessaires. Swissmem soutiendrait donc la société Pilatus si elle engageait des poursuites. En outre, Swissmem demande au Parlement d’adapter le BPS dans les meilleurs délais et de garantir la sécurité juridique.(Source communiqué swissmem).

Photo : PC-21 formateur pour l’aviation saoudienne @ Pilatus

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2019/06/30/affaires-pilatus-l-industrie-soutient-l-avionneur-867645.html
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMer 21 Aoû - 21:40

Citation :
La Chine menace de sanctionner les industriels américains impliqués dans la vente de F-16V à Taïwan

par Laurent Lagneau · 21 août 2019


Commerce d'armement - Page 26 _12f52

Son prédécesseur, Barack Obama, avait mis le dossier en bas de la pile, afin de calmer le jeu avec Pékin… Mais le président américain, Donald Trump, ne s’est pas embarrassé avec de telles préventions : la semaine passée, il a donné son feu vert à la vente d’avions de combat F-16 Block 70/72 « Viper » à Taipeh, pour 8 milliards de dollars.

Cela faisait en effet longtemps que Taïwan, considérée comme une province « rebelle » par la Chine, attendait une telle autorisation afin de continuer la modernisation de sa force aérienne, à l’heure où les approches de son espace aérien par l’aviation militaire chinoise se font plus nombreuses et où Pékin a durci le ton à son endroit.

Pour rappel, le F-16 « Viper » est la dernière version de l’avion développé par Lockheed-Martin dans les années 1970. Bénéficiant d’une connectivité améliorée, il est équipé de la Liaison 16, d’un radar AESA, d’un ordinateur de mission avancé, d’un Center Pedestal Display [affichage de suivi de terrain].

Ce 21 août, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains, a publié un avis recommandant au Congrès d’accepter la vente de 66 F-16V à Taïwan. Ce qui ne devrait pas poser de problème, ce contrat faisant consensus entre démocrates et républicains.

Cette vente « est conforme à la loi et à la politique américaines énoncées dans la loi publique 96-8. […] Elle sert les intérêts nationaux, économiques et de sécurité des États-Unis en soutenant les efforts constants du destinataire pour moderniser ses forces armées et maintenir une capacité de défense crédible. […] Elle contribuera à améliorer la sécurité du destinataire ainsi qu’au maintien de la stabilité politique, de l’équilibre militaire et du progrès économique dans la région », a fait valoir la DSCA dans son avis.

Quand il s’agit d’équipements militaires destinés à Taïwan, il n’est nul besoin de pratiquer un quelconque art divinatoire pour connaître la réaction de la Chine… En revanche, la fonction « copier-coller » est utile…

Ainsi, Pékin a adressé une protestation diplomatique et exhorté les États-Unis à « renoncer immédiatement à ce projet de vente d’armes, à cesser de vendre des armes à Taïwan et à couper les contacts militaires avec Taïwan ».

Ce contrat est une « ingérence grave dans nos affaires internes et mine notre souveraineté et nos intérêts en matière de sécurité », a en effet réagi Geng Shuang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Les mêmes arguments avaient été avancés au moment de l’annonce de la vente de chars Abrams et de missiles sol-air Stinger à Taïwan, début juillet.

Toutefois, Pékin a assorti ses récriminations d’une menace : « La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger ses intérêts, y compris en imposant des sanctions sur les entreprises américaines impliquées dans cette vente d’armes à Taïwan », a en effet déclaré M. Geng.

Reste à voir quelles seront les entreprises américaines concernées et les implications que de telles sanctions pourraient avoir dans certains secteurs, comme celui de l’aviation civile. En effet, Lockheed-Martin et Boeing ont des sous-traitants en commun, comme par exemple Goodrich Corporation, qui fournit le roues et les freins du F-16V ainsi que des composants du B-787 Dreamliner, un avion commandé à plusieurs dizaines d’exemplaires par les compagnies aériennes chinoises.

Quoi qu’il en soit, les protestations et menaces chinoises sont sans effet… Le contrat des F-16 est « conforme aux arrangements et à la relation historique entre les Etats-Unis et la Chine », a fait valoir Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine. « Nos actions sont conformes aux politiques américaines passées. Nous ne faisons qu’honorer des engagements que nous avons pris auprès de toutes les parties », a-t-il insisté.

Par ailleurs, le 20 août, John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, a accusé Pékin de se livrer à des tactiques d’intimidations en mer de Chine mériodionale.

« La récente intensification des efforts de la Chine pour dissuader d’autres pays de la mer de Chine méridionale d’exploiter ses ressources est inquiétante. Les États-Unis se tiennent fermement aux côtés de ceux qui s’opposent aux comportements coercitifs et aux tactiques d’intimidation qui menacent la paix et la sécurité régionales », a-t-il prévenu.

http://www.opex360.com/2019/08/21/la-chine-menace-de-sanctionner-les-industriels-americains-impliques-dans-la-vente-de-f-16v-a-taiwan/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeJeu 22 Aoû - 15:30

Citation :
Afrique du Sud/ventes d'armes: les conclusions d'une enquête annulées en justice


Johannesburg, 21 août 2019 (AFP) -


Un tribunal sud-africain a annulé mercredi les conclusions d'une enquête qui lavait de tout soupçon de corruption des responsables gouvernementaux poursuivis dans une affaire de ventes d'armes dans laquelle l'ancien président Jacob Zuma est suspecté d'être impliqué.

L'enquête menée pendant quatre ans sur ce scandale de plusieurs milliards de dollars avait conclu en 2016 qu'il n'y avait pas de preuve de corruption ni de fraude dans cette affaire.

Mais mercredi, un tribunal de Pretoria a estimé qu'elle était entachée d'"importantes erreurs juridiques".

Il a décidé d'annuler les conclusions de l'enquête à cause d'"une série d'erreurs juridiques", d'un manque manifeste de vérification des déclarations de témoins clés, d'un "refus de prendre en compte les preuves écrites contenant les allégations les plus sérieuses pertinentes pour l'enquête".

Selon le tribunal, les enquêteurs ont "complètement échoué" à interroger les témoins avec rigueur "en leur posant des questions avec l'ouverture d'esprit et la curiosité nécessaires".

Dans cette affaire de ventes d'armes d'un montant d'environ deux milliards de dollars, le gouvernement avait acquis un vaste arsenal, notamment des avions de combats, des hélicoptères, des navires de guerre et des sous-marins auprès de pays tels que la Grande-Bretagne, la France et la Suède.

L'ex-président Zuma (2009-2018) est aussi poursuivi pour corruption dans une affaire de ventes d'armes datant des années 1990. Il est soupçonné d'avoir touché 4 millions de rands (260.000 euros au cours actuel) de pots-de-vin du groupe français de défense Thales à la faveur d'un contrat d'armement de près de 4 milliards d'euros. Les deux parties ont toujours nié ces allégations.

https://www.marine-oceans.com/actualites/19039-afrique-du-sud-ventes-d-armes-les-conclusions-d-une-enquete-annulees-en-justice
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeDim 10 Nov - 19:34

Citation :

Washington inquiet de l’acquisition d’armes russes par la Serbie

2 novembre 2019


Le représentant spécial de Washington pour les Balkans occidentaux, Matthew Palmer, s’est inquiété de la possible acquisition d’armes russes par la Serbie, dans une interview diffusée vendredi soir par une télévision de Macédoine du Nord.

« Nous avons bien entendu des inquiétudes non seulement face au déploiement d’équipements militaires russes, mais aussi en raison de la possibilité de voir la Serbie acquérir d’importants systèmes militaires russes », a déclaré M. Palmer à la chaîne Elsat.

Le diplomate américain réagissait au déploiement, la semaine dernière en Serbie, de S-400 et de Pantsir, fleurons russes en matière de défense anti-aérienne, dans le cadre des exercices militaires « Bouclier slave 2019 ».

C’était la première fois que ces systèmes étaient envoyés à l’étranger pour des manœuvres, selon le ministère russe de la Défense. Ils sont cependant déployés en Syrie, où ils ont fait la preuve de leur efficacité.

Le S-400 est un système de missiles antiaériens, et le Pantsir un moyen mobile de défense antiaérienne.

Le président serbe Aleksandar Vucic a laissé entendre, lors d’une visite à ces manœuvres, que la Serbie souhaiterait se procurer ces systèmes. « Nous le souhaiterions, mais en ce moment le seul moyen serait que la Russie nous les laisse. Autrement nous n’avons les moyens de nous les procurer », avait-il dit.

Matthew Palmer a exprimé l’espoir que Belgrade sera « prudent à propos de telles acquisitions », laissant entendre qu’elles portaient « le risque d’une révision du régime de sanctions » à l’encontre de la Serbie.

L’émissaire de la Maison-Blanche pour les Balkans occidentaux a souligné l’ » étroite coopération militaire entre les États-Unis et la Serbie. « Nous pensons qu’elle est plus significative que tout ce que les Russes ont fait avec Belgrade », a-t-il insisté.

Réagissant aux déclarations de M. Palmer, Aleksandar Vucic a estimé, samedi, qu’elles montrent « la manière dont est traitée la Serbie ».

« Nous serons prudents, bien entendu, car je ne souhaite pas que la Serbie soit exposée à des sanctions de la plus grande puissance mondiale, indépendamment du fait qu’elles seraient entièrement injustifiées et injustes », a déclaré M. Vucic, cité par les médias locaux.


Dans les Balkans, la Serbie est le principal allié de la Russie, qui soutient Belgrade notamment sur le dossier du Kosovo. Dans la région, Moscou a vu d’un très mauvais œil le fait que le Monténégro ait rejoint l’OTAN en 2017.

Le déploiement de ces armements ultramodernes en Serbie apparaît comme un pied de nez à l’OTAN. Tout comme le récent achat par la Turquie de S-400.

Ankara a acheté ces armements russes malgré les protestations de Washington, qui estime notamment que ces armes ne sont pas compatibles avec les dispositifs de l’OTAN, dont la Turquie est membre. Selon Moscou, un nouveau contrat de vente serait déjà en négociation avec Ankara.


https://www.journaldemontreal.com/2019/11/02/washington-inquiet-de-lacquisition-darmes-russes-par-la-serbie











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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeDim 10 Nov - 20:38

Ils ont tellement peur des US que les pauvres serbes veulent faire passer un achat du S-400 comme "Les russes nous ont laisser le S-400 gratuitement, ça compte pas comme un achat" ils l'ont oublier ici Laughing les algériens doivent s'inspirer, ça fait des années qu'ils veulent prendre le S-400 mais ils ont perdu leur cojones face à l'oncle Sam.

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeDim 10 Nov - 20:55

chantage, pressions, intimidations, menaces de sanctions militaires commerciales..., ce à quoi se résume la diplomatie US. Et par que vers les adversaires, y compris face aux proches alliés, européens, japonais, coréens...
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeLun 27 Jan - 20:15

Citation :
La Chine serait devenue le second producteur mondial d’armement

par Laurent Lagneau · 27 janvier 2020


Commerce d'armement - Page 26 _12f478

Obtenir des informations sur les industriels chinois de l’armement est un exercice difficile. Au point que, faute de données fiables et recoupées, aucun ne figure dans le classement mondial des 100 principaux groupes du secteur établi chaque année par l’Institut de recherche sur la paix internationale de Stockholm [Sipri].

Cela étant, et malgré ce manque de transparence, le centre de recherche suédois vient de publier une étude [.pdf] selon laquelle la Chine serait désormais le second producteur mondial d’armement, le premier restant les États-Unis. Il s’agit là d’une estimation, le Sipri s’étant surtout concentré sur les ventes des quatre principaux industriels chinois, dont AVIC [aéronautiques], NORINCO [armement terrestre], CETC [China Electronics Technology Group Corporation] et CSGC [China South Industries Group Corporation].

Même en n’ayant pas une « compréhension complète » de l’industrie chinoise de l’armement en raison de l’opacité qui les entoure, « nous pouvons, de façon certaine, dire que la Chine est le deuxième plus grand producteur au monde derrière les Etats-Unis et devant la Russie », a en effet affirmé Nan Tian, le co-auteur du rapport publié par le Sipri.

Ainsi, ce dernier a évalué les montants des ventes réalisées par AVIC à plus de 20 milliards de dollars en 2017, ce qui placerait le groupe chinois au 6e rang du classement des plus importants groupes d’armement. Quant à NORINCO, avec des ventes estimées à 17,2 milliards de dollars, prendrait la 8e place, ce qui en ferait le « plus grand producteur mondial de systèmes terrestres ». Et CETC, avec un chiffre d’affaires estimé à 12,2 milliards, arriverait à la 9e position. Enfin, CSGC serait 19e, avec 4,6 milliards.

Cela étant, le Sipri a basé son évaluation sur ces quatre groupes chinoise parce qu’il a pu collecter des informations financières « crédibles » les concernant pour la période 2015-17. Or, il manque au tableau l’industrie navale militaire, c’est à dire China Shipbuilding Industry Corporation [CSIC] et China State Shipbuilding Corporation [CSSC].

Cependant, ces deux groupes spécialistes de la construction navale figureraient certainement dans le top 20 du classement du Sipri, avance l’étude. Et pour cause : il suffit de considérer la montée en puissance de la flotte chinoise pour s’en convaincre. Depuis 2012, année où elle comptait 527 navires totalisant 920.000 tonnes, elle est passée au troisième rang mondial, avec 601 bâtiments représentant un total de 1,5 million de tonnes.

Il est estimé que les chantiers navals chinois lancent, en moyenne, une frégate ou un destroyer par mois et effectuent une mise à l’eau de sous-marin tous les trimestres. En quatre ans, ils construisent l’équivalent de la Marine nationale…

Quoi qu’il en soit, la production de l’industrie chinoise de l’armement, qui a progressé quantativement et qualitativement, vise à répondre aux besoins de l’Armée populaire de libération [APL], qui bénéficie d’un budget de 177,6 milliards de dollars. Du moins officiellement… Car les dépenses militaires de Pékin seraient nettement plus élevées, ce qui permet notamment de mettre au point de nouvelles armes [canon électro-magnétique, drones furtifs, avions de 5e génération, armes hypersoniques, etc].

La Chine n’a « plus besoin de compter sur d’autres pays pour ses armes », relève en effet Nan Tian. Cependant, il reste des domaines où l’industrie chinoise connaît quelques difficultés, notamment dans le domaine des moteurs d’avions.

Par ailleurs, l’industrie chinoise de l’armement gagne aussi des parts de marché à l’exportation. Malgré l’absence de chiffres officiels, le Sipri estime qu’elle s’est « développée à un point tel qu’il existe une demande accrue pour ses armes à l’étranger. »

En 2016, une étude de l’institut suédois avait établi que les exportations chinoises de matériels militaires avaient bondi de 88% [hors armes légères] entre 2011 et 2015 quand, durant la même période, les importations chutaient de 25%. « « Il y a encore dix ans, les Chinois n’étaient en mesure de proposer que des équipements pauvres en technologie. Cela a changé », avait commenté Siemon Wezeman, chercheur du programme Armes et dépenses militaires du SIPRI, à l’époque.

Actuellement, il est estimé que la Chine, qui n’a pas signé le Traité sur le commerce des armes, occuperait la cinquième place des pays exportateurs d’armes.

http://www.opex360.com/2020/01/27/la-chine-serait-devenue-le-second-producteur-mondial-darmement/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeVen 31 Jan - 19:37

Citation :
Armes belges livrées à l'Arabie saoudite: les trois ONG déboutées font appel

La Ligue des droits humains (LDH), la Coordination nationale d'action pour la paix et la démocratie (CNAPD) et Vredesactie, soutenues par Amnesty International, regrettent la décision rendue par le tribunal de rejeter leur citation de l'Etat belge en référé. Les organisations exigent le gel pour six mois de toute vente d'armement belge à l'Arabie saoudite. Elles ont annoncé faire appel.

Rédaction 31-01-20, 18:26



Les trois ONG craignent qu'un navire de la compagnie saoudienne Bahri, transporteur attitré des armes européennes, qui doit accoster à Anvers le 5 février, n'en profite pour charger du matériel destiné à la guerre au Yémen.

Elles ont donc décidé de citer en référé l'Etat belge, représenté par son ministre des Finances Alexander De Croo (Open VLD). Si l'octroi de licences des exportations d'armes est une compétence régionale en Belgique, le contrôle des exportations est une question fédérale puisque ce sont les douanes qui en sont responsables.

Durant les six mois de gel, "nous espérons obtenir la liste des licences d'exportation qui ont été accordées par Di Rupo depuis qu'il est entré en fonction (comme ministre-président wallon, NDLR), voire lancer d'autres procédures", avait expliqué Vincent Letellier, le conseil des ONG. "Les obligations de la Belgique en vertu du droit international sont claires. Les armes qui peuvent être utilisées pour commettre des crimes de guerre ne peuvent pas être exportées. C'est pourtant clairement le cas des exportations d'armes vers l'Arabie saoudite, qui est impliquée dans la guerre au Yémen. Nous ne lâcherons pas. La lutte contre le trafic d'armes vers l'Arabie saoudite va se poursuivre, tant devant les tribunaux que dans la rue", soulignent les organisations.

Une autre action en référé, intentée également par la LDH et la CNAPD, est actuellement en cours, contre le refus du gouvernement wallon de donner accès à la liste des licences d'exportation actuelles. Vredesactie a en outre annoncé une action samedi contre l'arrivée du navire Bahri Yanbu au port d'Anvers.

https://www.7sur7.be/belgique/armes-belges-livrees-a-l-arabie-saoudite-les-trois-ong-deboutees-font-appel~ac7654de/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeLun 13 Avr - 19:32

Citation :
Blindés: plus enchaîné par le contrat avec l’Arabie en cas de violation des droits humains, Ottawa lève le moratoire

Par La rédaction - 9 avril 2020 à 17 h 45 min

Commerce d'armement - Page 26 _12f636
Un CMI Defence Cockerill CT-CV 105HP monté sur un VBL fait feu. (Archives/CMI Defence)

Temps de lecture estimé : 5 minutes


Dans l’affaire de la vente de véhicules blindés légers à l’Arabie saoudite, le Canada lève le moratoire, disant n’avoir dorénavant plus à craindre de subir les foudres de Ryad s’il devait y mettre fin en cas de violation des garanties d’utilisation. Ottawa dit être parvenu à revoir à sa satisfaction l’entente qui avait fait ici l’objet d’une contestation judiciaire et fait couler beaucoup d’encre depuis qu’Ottawa avait donné en 2016 le feu vert à l’exportation des véhicules.

Après le meurtre du journaliste saoudien dissident Jamal Khashoggi, et alors que l’utilisation par Riyad de matériel militaire dans la guerre qu’elle mène par procuration contre l’Iran au Yémen était source de scandale, Ottawa avait annoncé la révision des permis d’exportation en octobre 2018.

«Les Canadiens s’attendent à ce que les contrats négociés par leur gouvernement en leur nom soient conformes à leurs valeurs et au droit canadien.», ont déclaré cet après-midi le ministre canadien des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, et son collègue des Finances, Bill Morneau, en annonçant des améliorations au contrat qui permettront si cela s’avère nécessaire d’y mettre fin sans avoir à payer des pénalités exorbitantes, améliorations qui, selon eux, justifient la levée du moratoire sur l’exportation de matériel militaire vers l’Arabie saoudite.

Le Canada renforce également son examen de permis d’exportation.

Dans le cadre de l’accord amélioré, Ottawa fait en sorte d’éliminer le risque financier auquel les Canadiens seraient exposés au cas où la délivrance des futurs permis d’exportation ultérieurs serait retardée ou refusée en cas de violation des garanties d’utilisation finale du permis – garanties d’utilisation finale qui assurent que les véhicules sont utilisés uniquement dans le but indiqué.

«De plus, pour veiller à ce que le gouvernement respecte toujours les normes les plus élevées en matière de droits de la personne, nous annonçons la création d’un groupe consultatif d’experts indépendants. Celui-ci sera chargé d’examiner les pratiques exemplaires concernant les exportations d’armes par les États parties au Traité des Nations Unies sur le commerce des armes [TCA] afin d’assurer un système aussi rigoureux que possible.», annoncent

Et, pour donner suite à la conclusion de l’examen des permis d’exportation vers l’Arabie saoudite mené par les responsables d’Affaires mondiales Canada, y compris l’examen des permis liés à ce contrat, Ottawa a commencé, disent les ministres canadiens, à examiner les demandes de permis au cas par cas, veillant à ce qu’elles soient conformes aux exigences juridiques aux termes du droit canadien et du TCA.

Ottawa entreprendra également des discussions multilatérales sur les moyens de renforcer la conformité internationale au TCA, en vue de la mise en place d’un régime d’inspection international.

La saga des blindés avait commencé en 2016

La saga des blindés destinés à l’Arabie saoudite avait commencé en 2016.

Tout en reconnaissant que l’Arabie saoudite commet des violations des droits de la personne sur son propre territoire, ainsi qu’en ciblant des cibles civiles au Yémen, le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Stéphane Dion avait finalement donné quand même en avril 2016 le feu vert au contrat de 15 milliards $ CAD d’exportation de blindés légers et de leur armement à l’Arabie saoudite, signé en 2014 entre le Royaume d’Arabie saoudite et la Corporation commerciale canadienne, une société d’État dont la mission est d’aider les exportateurs canadiens à obtenir des contrats à l’échelle internationale avec les acheteurs des gouvernements du monde entier.

Depuis la décision du gouvernement canadien de ne pas annuler la licence d’exportation accordée en 2016, cette vente a été l’objet de contestation en justice, mais, finalement, la juge Danièle Tremblay-Lamer, de la Cour fédérale, a rejeté en 2017 la demande de contrôle judiciaire déposée par un ex-député bloquiste, Daniel Turp, et ses étudiants en droit de l’Université de Montréal, signalant qu’elle qu’elle n’a pas à «jeter un regard moral» sur la décision du ministre.

Même après avoir été débouté à deux reprises par la Cour fédérale et la Cour suprême a refusé de se pencher sur la cause, l’avocat québécois est revenu à la charge en 2019 pour faire invalider le contrat de 15 milliards conclu entre Riyad et la firme ontarienne General Dynamics Land System, après l’adhésion formelle du Canada au Traité sur le commerce des armes (TCA), «un outil désormais juridiquement contraignant en vertu du droit international», disant que les règles du jeu ont fondamentalement avaient changé et que «Les bases juridiques pour annuler le contrat sont beaucoup plus solides».

Le professeur de droit à l’Université de Montréal, qui se faisaient le porte-parole de tous les opposants, de plus en plus nombreux, à ce contrat, appelait également le gouvernement Trudeau à ne pas accorder d’autres licences de vente d’armes à Riyad à l’avenir.

Pourquoi quatre ans ?

Mais, si aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères et son collègue des Finances ministre des Finances annoncent finalement que le Canada n’a plus une épée de Damoclès suspendue au dessus de sa tête en cas d’annulation, pourquoi a-t-il fallu quatre ans avant d’en arriver là, laissant aux Canadiens l’impression que leur gouvernement privilégiait le commerce aux droit humains?

Au départ, l’annulation de ce contrat de près de 15 milliards de dollars, voire la simple divulgation de l’une de ses conditions, aurait pu entraîner des dommages de plusieurs milliards de dollars pour le gouvernement du Canada, et ceux-ci auraient pu s’élever à la valeur totale du contrat ce qui, expliquent les ministres canadiens, «aurait menacé les emplois de milliers de Canadiens, non seulement dans le Sud-Ouest de l’Ontario, mais aussi dans toute la chaîne d’approvisionnement de l’industrie de la défense, qui comprend des centaines de petites et moyennes entreprises.»

Le contrat signé entre le Royaume d’Arabie saoudite et la Corporation commerciale canadienne pour la vente de véhicules blindés légers fabriqués par General Dynamics Land Systems-Canada était régi exclusivement par le droit saoudien et assujetti au système judiciaire saoudien, ont-ils indiqué.

Qui plus est, en vertu des termes de l’accord signé en 2014, les conditions du contrat étaient strictement confidentielles et empêchaient le gouvernement d’en communiquer le contenu avec les Canadiens et d’en débattre avec eux de préciser les ministres canadiens.

Mais, annoncent-ils aujourd’hui, le gouvernement a entrepris des négociations pour bonifier les conditions du contrat qui se sont avérées fructueuses si on en croit les ministres canadiens et peut enfin, grâce aux négociations qui ont été menées, y apporter des améliorations significatives, incluant la possibilité de communiquer aux Canadiens de manière plus transparente certaines conditions du contrat aux Canadiens.

Le TCA et le droit canadien

Le Canada a officiellement adhéré au TCA le 17 septembre 2019. Grâce à l’adoption du projet de loi C-47, la loi de mise en œuvre, le Canada dispose désormais de l’une des applications juridiques les plus strictes au monde à l’égard du Traité.

«En vertu de nos lois, les biens canadiens ne peuvent être exportés lorsqu’il existe un risque important qu’ils soient utilisés pour commettre ou faciliter des violations graves du droit international en matière de droit humanitaire, du droit international en matière de droits de la personne, ou des actes graves de violence fondée sur le genre.», et «Nous devons nous assurer d’être toujours prêts à renforcer les outils à notre disposition pour pouvoir exercer une diligence raisonnable à l’égard de toutes les exportations, comme les Canadiens s’y attendent.», ont déclaré les ministres Champagne et Morneau lors de leur téléconférence de presse commune.

C’est plus clair que jamais, toutes les ventes vers l’étranger de matériel militaire produit au Canada sont soumises à la Loi sur les licences d’exportation et d’importation. Or, cette loi proscrit toute exportation d’armes vers des pays où de graves violations des droits humains ont été documentées. Avec l’annonce d’aujourd’hui, espérons-le, plus aucun contrat ne nous empêchera de faire respecter notre droit, nos engagements internationaux et nos valeurs.

Et l’issue annoncée aujourd’hui est peut-être aussi la démonstration que les Saoudiens avaient possiblement autant besoin de nos V.B.L. que nous de leur argent…

http://www.45enord.ca/2020/04/blindes-legers-le-canada-a-enfin-revu-le-contrat-controverse-de-15-milliards-avec-larabie-saoudite/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeLun 27 Avr - 14:03

Citation :
En 2019, les dépenses militaires mondiales ont atteint leur plus haut niveau depuis la fin de la Guerre froide

par Laurent Lagneau · 27 avril 2020


Commerce d'armement - Page 26 _12f3861

Comparer les budgets militaires de plusieurs pays n’est pas forcément pertinent, dans la mesure où il faudrait aussi prendre en considération les données sociales et économiques pour chacun d’entre eux, comme l’indice du coût de la vie ou le coût du travail.

Ainsi, par exemple, et selon les chiffres de l’OCDE, l’indice des niveaux de prix s’établit à 60 pour la Chine et à 91 pour les pays de l’Union européenne [et à 115 pour les États-Unis].

Une autre difficulté supplémentaire est que, au-delà de l’opacité chez certains pays, il faut s’entendre sur le périmètre de ces dépenses militaires… Or, ce dernier varie selon les gouvernements, les organisations [comme l’Otan] et les centres de réflexion, ce qui donne à des classements différents.

L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [SIPRI] mesure l’évolution des dépenses militaires mondiales depuis 1989 selon la même méthodologie. Ainsi, dans ses calculs, il inclut toutes les dépenses publiques consenties pour les forces armées et les activités militaires, y compris les salaires, les avantages sociaux, les frais de fonctionnement, les acquisitions de matériels ainsi que les investissements en recherche et développement.

Dans une étude qu’il publie chaque année [.pdf], le SIPRI a donc constaté que les dépenses militaires mondiales avaient progressé de 3,6% en 2019, pour s’établir à 1.782 milliards d’euros [1.917 milliards de dollars]. Elles ont représenté 2,2% du PIB mondial, ce qui équivaut à environ 249 dollars par personne. Il s’agit de la hausse la plus importante depuis la crise économique et financière de 2008.

« Les dépenses militaires mondiales étaient de 7,2 % plus élevées en 2019 qu’en 2010, ce qui reflète une tendance à l’accélération des dépenses militaires ces dernières années », explique ainsi le Dr Nan Tian, chercheur au SIPRI. Et elles ont même atteint leur plus haut niveau depuis la fin de la Guerre froide, trente ans plus tôt.

Ayant atteint 732 milliards de dollars en 2019, le budget du Pentagone, en hausse de 5,3%, aura représenté 38% des dépenses militaires mondiales. Cette tendance, explique Pieter D. Wezeman, chercheur principal au SIPRI, est « largement basée sur la perception d’un retour à la rivalité entre les grandes puissances. » Pour rappel, la stratégie de défense des États-Unis, publiée en janvier 2018, insiste sur la priorité à donner aux défis posés par la Russie et la Chine.

L’an passé, Pékin avait annoncé une hausse de 7,5% de ses dépenses militaires, ce qui marquait un fléchissement par rapport aux années précédentes. Officiellement, le budget de l’Armée populaire de libération [APL] devait donc s’élever à 156 milliards d’euros [ou 177,6 milliards de dollars]. Officieusement, il en va autrement car les autorités chinoises maintiennent le flou sur les ressources qu’elles allouent à leurs forces armées. Et, cette année, elles n’ont fait aucune communication à ce sujet.

Aussi, et dans la lignée d’autres centre de recherche, le SIPRI évalue les dépenses militaires chinoises à 261 milliards de dollars en 2019, [soit +5,1% par rapport à 2018]. Ce qui en fait le second budget mondial. Cet effort conduit l’Inde a en faire autant… L’an passé, les forces indiennes ont vu leur budget augmenter de 6,8%, pour s’établir à 71,1 milliards de dollars. Pour rappel, New Delhi a élaboré une stratégie dite de « double front », visant à contrer le Pakistan et son alliée, la Chine.

Le SIPRI note que c’est la première fois que deux pays asiatiques figurent dans le « top 3 » des pays les plus dépensiers dans le domaine militaire. Le Japon [47,6 milliards de dollars / -0.1%] et la Corée du Sud [43,9 milliards / +7,5%] font partie du « top 10 ». Plus généralement, les dépenses militaires dans la région Indo-Pacifique ont augmenté chaque année depuis au moins 1989.

En Europe, la Russie fait la course en tête. En 2019, Moscou a augmenté ses dépenses militaires de 4,5% pour les porter à 65,1 milliards de dollars [soit 3,9% de son PIB]. Cet effort lui a permis de ravir la place de la France au sein du « top 5 » du classement établi par le SIPRI… Cela s’explique par son engagement en Syrie, la poursuite de la modernisation de ses forces armées et ses investissements dans la région Arctique.

Les dépenses militaires française, selon le périmètre retenu par le SIPRI, ont augmenté de 1,6% en 2019, pour s’élever à 50,1 milliards de dollars. Ce qui fait qu’elles sont supérieures à celles du Royaume-Uni [48,7 milliards de dollars]. Pourtant, ce n’est pas ce que dit le rapport annuel de l’Otan… ce dernier assurant que le budget britannique étant supérieur.

« Selon les estimations du SIPRI, les dépenses militaires du Royaume-Uni en 2019 sont inférieures de 11,2 milliards de dollars au chiffre […] communiqué à l’Otan. Les chiffre du SIPRI sont basés sur des données publiques sur les dépenses du MOD [ministry of Defence, ndlr] », explique l’institut suédois.

Reste que, au sein de l’Otan, l’Allemagne a augmenté ses dépenses militaires de 10%, ces dernières s’étant élevées, en 2019, à 49,3 milliards de dollars [soit à 1,3% du PIB]. « L’augmentation des dépenses militaires allemandes s’explique en partie par la perception d’une menace croissante de la Russie, partagée par de nombreux États membres de l’Otan », explique Diego Lopes da Silva, chercheur au SIPRI.

Les dépenses militaires allemandes auront été supérieures de 15% par rapport au niveau qui était le leur en 2010, année où elles avaient atteint… 1,3% du PIB. Et elles ont atteint le même montant qu’en 1993, où elles représentaient 1,7% du PIB.

Au sein de l’Otan, certains pays ont augmenté significativement leurs budgets militaires. Tel est ainsi le cas de la Bulgarie [+127%, en raison de l’achat de F-16] et celui de la Roumanie [+17%]. « Le total des dépenses militaires des 29 États membres de l’Otan s’est élevé à 1.035 milliards de dollars en 2019 », note le SIPRI. Évidemment, les États-Unis en apportent 70%.

Au Moyen-Orient, l’estimation des dépenses militaires est compliquée par le manque de transparence de certains pays. Cependant, le SIPRI estime qu’elles se sont élevées à 147 milliards de dollars en 2019, en repli de 7,5% par rapport à l’année précédente. Cette baisse est due à l’Arabie Saoudite… S’il fait toujours partie du « Top 5 » des pays les plus dépensiers [avec 61,9 milliards de dollars], le royaume a réduit son effort de defense d’environ 16%.

À noter que l’Iran en aurait fait autant. L’institut suédois avance que Téhéran a réduit ses dépenses militaires de 15%, ces dernières s’élevant à 12,6 milliards de dollars.

Enfin, en Afrique, les dépenses militaires sont reparties à la hausse [+1,5%] pour la première fois en cinq ans… avec de fortes variations d’un pays à l’autre.

« Les conflits armés sont l’une des principales raisons de la nature volatile des dépenses militaires en Afrique subsaharienne », explique le SIPRI. Ainsi, si le Burkina Faso [+22%] et le Mali [+3,6%] ont augmenté leurs budgets militaires, en raison de la menace jihadiste, d’autres les ont diminués, à l’image du Tchad [-5,1%], pays pourtant très impliqué dans la lutte contre les groupes terroristes, du Niger [-20%] et du Nigeria [-8,2%].

Cela étant, la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19 pourrait inverser la tendance observée par le SIPRI durant ces dernières années. Le niveau des dépenses militaires constaté en 2019 « représente sans doute un pic », estime Dr Nan Tian.

« Il est très probable que cela aura un effet réel sur les dépenses militaires », a-t-il insisté auprès de l’AFP. « Mais l’histoire montre qu’une baisse des dépenses militaires dans un contexte de crise ne dure jamais longtemps. « Nous pourrions assister à une baisse des dépenses pendant un à trois ans, puis à une nouvelle hausse dans les années à venir », a-t-il ajouté. Et pour cause : le monde d’après la pandémie risque d’être comme celui d’avant… mais en pire.

http://www.opex360.com/2020/04/27/en-2019-les-depenses-militaires-mondiales-ont-atteint-leur-plus-haut-niveau-depuis-la-fin-de-la-guerre-froide/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMar 28 Avr - 20:15

Citation :
Eurofighter : Airbus gagne une manche judiciaire en Autriche

par Laurent Lagneau · 28 avril 2020


Commerce d'armement - Page 26 _12f3883

Depuis 2003, la commande de 18 avions de combat Eurofighter Typhoon [Tranche 1], négociée avec Airbus [EADS à l’époque] pour deux milliards d’euros, empoisonne la vie politique autrichienne en raison de soupçons récurrents de corruption.

En effet, l’état-major de l’Österreichische Luftstreitkräfte [force aérienne autrichienne] n’avait pas été insensible à l’offre faite par le suédois Saab, lequel avait proposé 24 JAS-39 Gripen pour 2,15 milliards d’euros. D’où les interrogation au sujet de ce choix en faveur de l’Eurofighter et ces soupçons de malversations, exprimés à l’époque par le Parti de la liberté [FPÖ, extrême-droite] et la gauche autrichienne.

Sous la pression, le gouvernement autrichien fut contraint de réduire la commande à 15 exemplaires, afin de réduire la note de 300 millions d’euros. Pour autant, l’affaire ne faisait que commencer, connaissant des rebondissements au gré des alternances politiques.

Chef de la force aérienne autrichienne, le général Erich Wolf fut démis de ses fonctions, étant donné qu’il fut avancé que son épouse avait reçu 90.000 euros d’un lobbyiste proche d’Airbus. Cependant, la plainte qui fut déposée contre lui par le ministère de la Défense fut classée sans suite en 2011 par le parquet de Vienne.

Le feuilleton connut un nouveau rebondissement avec les révélations d’un homme d’affaires italien, lequel évoqua un système de rétrocommissions mis en place dans le cadre du contrat des futurs avions de combat autrichiens, avec des sociétés écran. Et un responsable politique fut inquiété, Karl-Heinz Grasser, ministres des Finances entre 2000 et 2007, étant accusé d’avoir usé de son influence pour pousser la candidature de l’Eurofighter…

Dans le même temps, la justice allemande s’intéressa de près à Airbus dans le cadre d’une enquête ouverte pour « corruption lors d’une vente d’avions à l’Autriche ». En janvier 2017, l’industriel accepta finalement une procédure dite de « rectification fiscale » concernant cette affaire. Pour autant, il n’était pas question pour Vienne d’en rester là.

En effet, le mois suivant, le ministère autrichien de la Défense fit part de son intention de réclamer un dédommagement d’au moins 183,4 millions d’euros à Airbus, s’estimant avoir été « délibérément trompé tant sur le vrai prix que sur les vraies capacités » des Typhoon. Et d’insister : « Sans cette tromperie, la République d’Autriche n’aurait pas commandé ces avions. »

Trois ans plus tard, et alors qu’Airbus venait de s’engager à verser 3,6 milliards d’euros à la France, au Royaume-Uni et aux États-Unis pour mettre un terme aux enquêtes judiciaires le visant, le ministère autrichien de la Défense s’est senti oublié… Et il est donc revenu à la charge, d’autant plus que, selon la justice américaine, l’industriel aurait reconnu avoir versé ou provisionné 55 millions d’euros destinés à des intermédiaires pour s’assurer que le contrat des avions de combats autrichiens ne lui échapperait pas.

« Nous demandons réparation […]. Des versements sont intervenus dans plusieurs pays et ce que nous demandons avec insistance, ce sont des réparations pour la République autrichienne », a en effet déclaré Klaudia Tanner, la ministre autrichienne de la Défense, le 12 février dernier. Et d’expliquer que plusieurs « options » étaient envisagées, allant du procès au procédures civiles.

Cette déclaration visait surtout à mettre la pression sur la justice autrichienne, chargée de tirer au clair cette affaire. Finalement, cette dernière a classé sans suite la plainte du gouvernement.

« La cour criminelle de Vienne n’a pas trouvé de fondement à poursuites dans les accusations émises en février 2017 par le ministère autrichien de la Défense », a expliqué une porte-parole de la cour, à l’AFP. « Rien ne prouve qu’une fraude ait été commise lors des négociations de règlement de 2007 avec Airbus et Eurofighter », a en effet estimé le juge.

Cependant, selon les médias autrichiens, Hans Peter Doskozil, le ministre de la Défense en exercice au moment du dépôt de la plainte, a affirmé qu’il n’avait pas fait confiance au ministère de la Justice pour instruire ce dossier. Aussi avait-il déposé une autre plainte auprès des autorités américaines…

Quoi qu’il en soit, cette décision provoque quelques remous politiques. Le porte-parole pour les affaires de défense du SPÖ [parti social-démocrate, opposition], Robert Laimer, a estimé que ces derniers développements sont « complétement incompréhensibles ». Et d’ajouter : « La fin de cette procédure me rend abasourdi. Il y a maintenant un besoin urgent de justification publique de cette décision. La ministre de la Justice, Alma Zadic [Verts] doit expliquer publiquement et de manière transparente aux Autrichiens pourquoi la procédure a été abandonnée ».

Cela étant, le chef des services juridiques de la République d’Autriche entend faire appel… Et le parquet national anticorruption poursuit ses investigations sur une soixantaine de personnes impliquées dans ce marché. Par ailleurs, une décision sur le retrait ou non des 15 Eurofighter doit être prochainement annoncée.

http://www.opex360.com/2020/04/28/eurofighter-airbus-gagne-une-manche-judiciaire-en-autriche/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMer 8 Juil - 16:23

Citation :
Le Royaume-Uni va reprendre ses livraisons d’armes à l’Arabie Saoudite

par Laurent Lagneau · 8 juillet 2020


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Saisie par l’organisation non gouvernementale [ONG] « Campaign Against Arms Trade » [CAAT], la Cour d’appel de Londres avait demandé, l’an passé, au gouvernement britannique de reconsidérer la question des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite, estimant que le processus de décision visant à accorder ou pas des licences d’exportation à Riyad était entaché d’une « erreur de droit ».

En effet, il était alors reproché aux autorités britanniques de pas avoir « évalué si la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite avait commis des violations du droit international humanitaire » au Yémen et de n’avoir « fait aucune tentative pour le faire. »

Une « victoire » pour CAAT, au bout de quatre ans de procédure judiciaire. « Cet arrêt historique signifie que le gouvernement doit maintenant cesser de délivrer de nouvelles licences d’exportation d’armes, suspendre les licences existantes et revoir toutes les décisions d’exporter des armes vers l’Arabie saoudite » avait alors estimé l’ONG.

De son côté, tout en ayant fait part de son intention de faire appel, le gouvernement de Theresa May prit la décision de suspendre les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite.

« Nous ne sommes pas d’accord avec le jugement et demanderons l’autorisation d’interjeter appel. […] Dans l’intervalle nous n’accorderons pas de nouvelles licences [de ventes d’armes] à l’Arabie saoudite et à ses partenaires de la coalition qui pourraient être utilisées dans le conflit au Yémen », avait alors annoncé Liam Fox, alors ministre du Commerce international.

Un an plus tard, et alors que l’industrie britannique doit faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 [et de celles du Brexit], le gouvernement de Boris Johnson a décidé de renouer avec les ventes d’armes destinées aux forces saoudiennes, en mettant en avant deux argument.

Ainsi, Liz Truss, qui a succédé à Liam Fox, a indiqué que Londres venait d’achever un examen sur la manière dont les licences d’exportation étaient jusqu’alors accordées à Riyad afin de se conformer avec la décision de la cour d’Appel rendue en juin 2019. Par ailleurs, elle a fait valoir que si certains incidents ayant impliqué les forces saoudiennes avaient pu être considérées comme de « possibles » violations du droit international humanitaire [DIH], le gouvernement britannique les estime comme étant « isolés ».

« Il convient de noter, en particulier, que les incidents qui ont été considérés comme de possibles violations du DIH se sont produits à différents moments, dans différentes circonstances et pour différentes raisons. La conclusion est que ce sont des incidents isolés », a en effet écrit Mme Truss, dans une note adressée au Parlement britannique.

En outre, a encore expliqué la ministre britannique, Londres estime que Riyad a désormais la sincère intention et la capacité de se conformer au droit international humanitaire. » Aussi, a-t-elle continué, « il n’y a pas de risque évident que l’exportation d’armes et d’équipements militaires vers l’Arabie saoudite puisse être utilisé pour commettre une violation grave du DIH. »

D’où la décision de reprendre les ventes d’armes. « Le gouvernement va désormais commencer à rattraper le retard dans la délivrance des licences à l’Arabie Saoudite et à ses partenaires, qui s’est accumulé depuis le 20 juin de l’année dernière », a conclu Mme Truss… Alors que, dans le cadre d’un nouveau mécanisme pour punir les « violations des droits humains », Londres vient de sanctionner 20 ressortissants saoudiens soupçonnés d’être impliqués dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, en octobre 2018, à Istanbul.

Au passage, des mesures similaires ont été prises à l’endroit de 25 citoyens Russes, accusés d’être impliqués dans la mort en détention du juriste Sergueï Magnitski, en 2009. D’ailleurs, Moscou a promis une riposte…

Ces sanction « envoient un message clair du peuple britannique à ceux qui ont du sang sur les mains, aux hommes de main des despotes, aux sbires des dictateurs : ils ne peuvent pas venir dans ce pays acheter des propriétés sur King’s Road, venir faire leurs achats de Noël à Knightsbridge ou siphonner leur argent sale via les banques britanniques », a fait valoir Dominic Raab, le patron du Foreign Office.

Quoi qu’il en soit, le CAAT a évidemment dénoncé la décision du gouvernement de Boris Johnson au sujet des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite [et dont le total s’élève à 5,6 milliards d’euros depuis 2015]. « C’est une décision honteuse et sans aucune morale », a réagi l’ONG, qui dit examiner le dépôt d’un nouveau recours judiciaire.

Pour rappel, une coalition dirigée par l’Arabie saoudite intervient militairement au Yémen pour soutenir les forces du président Abdrabbo Mansour Hadi face aux rebelles Houthis, lesquels sont soutenus et armés par l’Iran [un point que le CAAT oublie de dénoncer, malgré les rapports de l’ONU…].

http://www.opex360.com/2020/07/08/le-royaume-uni-va-reprendre-ses-livraisons-darmes-a-larabie-saoudite/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeLun 27 Juil - 18:47

Citation :
Un décret présidentiel facilitant l’exportation de drones de combat
divise la classe politique américaine

https://www.meta-defense.fr/2020/07/27/un-decret-presidentiel-facilitant-lexportation-de-drones-de-combat-divise-la-classe-politique-americaine/?fbclid=IwAR35yglvT9Sl99kVn-cZd9l_7M0wETM9Mrw9AKZMZj38KCq-s239cjGtSR0

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMar 28 Juil - 12:01

C'est l'occase de faire des achats
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMar 28 Juil - 17:27

Fox-One a écrit:
C'est l'occase de faire des achats

Non surtout pas acheter des drones US, le Maroc ne doit plus acheter un clou de l’industrie US, après avoir réceptionné les F 16 V et les apaches faut arrêter d'acheter US car se sera une très grosse erreur stratégique. Le Maroc doit acheter le HQ 9B chinois et en plus grande quantité possible et aussi les drones chinois ou turcs avec conditions de transfert de techno, franchement les f16 et les apaches ont été un grand gaspillage d'argent, car pour le même prix on aurait pu avoir des centaines de drones chinois et un réseau très solide de défense anti aérienne longue porté, pas besoin d'avion dans le monde d'aujourd'hui si on a suffisamment de drones et de missiles anti aériens. Il suffit de regarder l'iran qui fait même réfléchir les US à deux fois .
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMar 28 Juil - 21:57

tu crois au père noel toi l'iran pour les usa est d'une aide inestimable grace a eux les bedoins signent des contrats en centaines de millards de dollars quelques sanction économiques , embargo c'est largement suffisant

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMar 28 Juil - 23:19

mourad27 a écrit:
tu crois au père noel toi l'iran pour les usa est d'une aide inestimable grace  a eux les bedoins signent des contrats en centaines de millards de dollars  quelques sanction économiques , embargo c'est largement suffisant

Eh ben, tu connais rien en géopolitique si tu crois sincèrement à ce que tu dis.
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMer 29 Juil - 14:13

Tout achat d’armement prend en compte l’aspect politique et pas seulement le technique/militaire.
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeJeu 30 Juil - 20:03

sirono a écrit:
mourad27 a écrit:
tu crois au père noel toi l'iran pour les usa est d'une aide inestimable grace  a eux les bedoins signent des contrats en centaines de millards de dollars  quelques sanction économiques , embargo c'est largement suffisant

Eh ben, tu connais rien en géopolitique si tu crois sincèrement à ce que tu dis.

ah bon ... éclaire ma lanterne alors !

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 18:30

Citation :
Les États-Unis vont accorder des facilités de paiement pour maintenir le niveau de leurs exportations d’armes

par Laurent Lagneau · 6 août 2020


Commerce d'armement - Page 26 _12f3958

La pandémie de covid-19 ayant mis les indicateurs économiques dans le rouge, les dépenses militaires pourraient en souffrir. Le conditionnel est de mise étant donné que la situation actuelle, n’ayant pas une cause financière comme en 2008, est susceptible de rebondir dans les mois qui viennent et que le contexte actuel n’incite pas forcément à baisser la garde.

Cela étant, nombreux sont les industriels de l’armement à se trouver en difficulté. Ainsi, par exemple, avec un secteur du transport aérien civil qui aura du mal à se relever du coup de tabac qu’il vient de vivre, les constructeurs aéronautiques ayant des activités militaires seront logiquement plus actifs encore sur le marché de la défense.

« Notre partenaire américain est un concurrent qui reste agressif, voire le devient davantage. La situation, que j’ose qualifier de catastrophique, de Boeing incite l’entreprise à se montrer plus offensive encore à l’exportation », a ainsi relevé Florence Parly, la ministre française des Armées.

Aussi, faut-il s’attendre à ce que la concurrence sur le marché de l’armement soit exacerbée, avec des « risques informationnels » encore plus élevés, comme a mis en garde une récente étude [.pdf] de l’École de guerre économique [EGE].

Avec 36% de parts de marché au niveau mondial dans le domaine de l’armement, les États-Unis vont faire feu de tout bois pour garder leur avance sur leurs concurrents. En commençant par s’appuyer sur leur norme ITAR [International Traffic in Armes Regulations], qui leur permet de contrôler les exportations de matériels militaires ayant des composants d’origine américaine, ainsi que sur leur dispositif des Foreign Military Sales [FMS], dans le cadre duquel les formalités sont plus souples, avec en prime des avances en trésorerie pouvant être accordées via le Foreign Military Financing [FMF], pour les pays autorisés à en bénéficier.

Les FMs relèvent de la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], désormais dirigée par Heidi Grand, qui, le 3 août, a pris prendre la succession du général Charles Hooper. Dans un entretien donné à Defense News peu avant de quitter ses fonctions, ce dernier a indiqué que l’administration américaine allait proposer de « nouvelles options » afin que les acquisitions de matériels militaires prévus avant la pandémie de covid-19 ne soient pas abandonnées en raison d’éventuelles contraintes budgétaires.

Ainsi, parmi ces options, il est question d’autoriser les pays clients à financer leurs acquisitions par des prêts bancaires américains et revoir les échéanciers de paiement afin de les lisser au fil du temps.

« L’essentiel est que nous sommes disposés à travailler avec nos alliés et partenaires lorsqu’ils ont des problèmes afin de trouver des solutions pour qu’ils puissent continuer à acheter du matériel américain en leur permettant de le payer selon un échéancier qui reflète leurs propres conditions économiques », a expliqué le général Hooper.

« Il y a des partenaires qui, nous le constatons déjà, sont confrontés à des problèmes. Nous sommes donc prêts à travailler avec eux. Dès que nous pouvons avoir une appréciation et une compréhension de leurs difficultés, nous sommes en mesure de trouver des moyens pour les aider », a ajouté le désormais ancien directeur de la DSCA.

« L’une des choses que nous avons faites est de permettre à nos partenaires de puiser dans des lettres de crédit de soutien de banques étrangères opérant aux États-Unis […]. Cela donne à un pays la possibilité de tirer une lettre de crédit stand-by sur l’une de ses banques opérant aux États-Unis, selon les règles bancaires américaines, ce qui garantit qu’il n’y a pas de risque fiduciaire pour les États-Unis », a expliqué le général Hooper.

L’agence avait anticipé la crise en mettant, dès le mois de mars, un groupe de travail « inter-institutions » qui, appelé Groupe de planification des opérations, s’est penché sur les impacts potentiels de la pandémie sur les programmes d’armement. Il est apparu que certains pays dont l’économie repose en grande partie sur l’exploitation des hydrocarbures allaient au devant de difficultés.

En outre, a continué le général Hooper, « nous voyons des pays qui, en raison de la pandémie, doivent transférer des fonds de leurs budgets de défense vers d’autres missions, comme la reprise économique », à l’image de la Corée du Sud, de l’Indonésie ou encore de la Thaïlande. D’autres, comme l’Inde, par exemple, insistent désormais sur la nécessité de produire leurs équipements militaires par eux-mêmes.

http://www.opex360.com/2020/08/06/les-etats-unis-vont-accorder-des-facilites-de-paiement-pour-maintenir-le-niveau-de-leurs-exportations-darmes/
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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeSam 21 Nov - 11:50

A. TREVOR THRALL AND JORDAN COHEN - The Cato Institute a écrit:

2020 Arms Sales Risk Index



The index provides a way to measure the risk involved with arms sales to every nation.



To promote debate and help improve U.S. decisionmaking about arms sales we created the Arms Sales Risk Index, now in its third year. By identifying the factors linked to negative outcomes of arms sales, such as dispersion, diversion, and the misuse of weapons by recipients, the index provides a way to measure the risk involved with selling arms to another nation. Though by no means an exact science, the Arms Sales Risk Index can help policymakers incorporate the risks and make better decisions about which nations should and should not receive American weapons.



This year we introduce two new metrics. The first is the neighborhood risk score. As the name suggests, the score is an attempt to gauge the regional level of risk around a country. There are several reasons to do this. Experience indicates that regional context enables or amplifies many of the negative consequences from arms sales. The likelihood of negative consequences from a weapons transfer depends not only on the recipient nation but also on what is happening next door. Nations that are near unstable regimes, conflict, and active black markets for weapons are more likely to contribute to diffusion, dispersion, and other negative outcomes—even if their own risk scores are relatively low—than if they had stable neighbors.

The second new metric is the average customer risk score. As the name suggests, the average customer risk score is an easy way to determine how risky the recipient of the “typical” arms sale is in a given year. Calculating this metric allowed us to confirm in this year’s report, for example, that the American arms sales portfolio has gotten riskier since the George W. Bush administration. It also allowed us to illustrate that despite U.S. leadership in arms exports, the average customer of American arms is less risky than the customer of most of the other leading arms exporters. China’s and Russia’s average customers, for example, are significantly riskier than the average U.S. client.

Highlights and Trends
After another booming year of sales, the United States remains the world’s dominant exporter of major conventional weapons. In 2019, the Trump administration notified Congress of at least $85 billion in sales. From 2002 to 2019, the Bush, Obama, and Trump administrations sold over $640 billion in arms to 167 different nations.1

Arms sales can be a useful tool in America’s foreign policy, but every sale involves risks as well as potential benefits. The Arms Export Control Act of 1976 requires the executive branch to produce an assessment to ensure that the risks do not outweigh the potential benefits of selling major conventional weapons. Unfortunately, as our research indicates, there is little evidence that the United States weighs these risks fully during the approval process for weapons sales.2

The United States has sold weapons to almost any nation seeking them. Examples of the harmful side effects of U.S. arms sales are plentiful. Over the past decade, American weapons have wound up in the hands of the Islamic State and other terrorist groups, landed on the black market in Yemen and elsewhere, been used by oppressive governments to kill their own people, and enabled nations to engage in bloody military conflicts. American arms sales have helped prop up authoritarian regimes, encouraged military adventurism, spurred arms races, and amplified existing conflicts. We created the Arms Sales Risk Index in 2018 and continue to update it to give U.S. policymakers and researchers a way to measure these risks.3

The Trump administration’s arms sales record has been even more questionable than that of its predecessors. As we illustrate in this year’s report, the Trump administration has sold more weapons to a riskier portfolio of clients than either the Bush or the Obama administrations did. The most visible sign of this trend has been the Trump administration’s continued sales of weapons to Saudi Arabia despite the tragic consequences of its military intervention in Yemen. But sales to the Philippines and Nigeria, for example, also come with significant concerns about the prospects of weapons winding up in the wrong hands or being misused by those governments.

Over the past two years, Congress has tried to exert more influence to limit and shape U.S. arms sales. In April 2019, the Senate joined the House in passing a war powers resolution requiring the United States to stop supporting Saudi Arabia’s war in Yemen. In the wake of Trump’s veto of that resolution, a bipartisan group of senators introduced the Enhancing Human Rights Protections in Arms Sales Act, designed to ensure that “U.S. manufactured weapons are not used in the commission of heinous war crimes, the repression of human rights, or by terrorists who seek to do harm to Americans and innocent civilians abroad.”4 In February 2020, Rep. Ilhan Omar (D-MN) introduced the Stop Arming Human Rights Abusers Act, which would prevent the United States from selling weapons or providing security assistance to any government that has committed gross violations of human rights.5

Mapping Risk

The world was slightly riskier in 2019 (average risk score 39.1) than in 2018 (38.7) but still a bit less risky than things were in 2017 (41.7). Figure 1 shows the level of risk throughout the world; high‐​risk zones are somewhat predictable year to year.



We constructed the Arms Sales Risk Index (ASRI) by identifying four different causal pathways by which arms sales might lead to negative outcomes. These four “risk vectors” include a country’s level of corruption, its stability, its treatment of its people, and the level of conflict, both internal and external, in which it is engaged. To measure these and to calculate the overall risk score for each nation, presented in Table 1, we average their scores on six independent indices (see Appendix A for a complete methodology):

- Corruption: Corruption makes it more likely that weapons will be stolen or sold to unintended customers. To assess this factor, we rely on Transparency International’s Corruption Perceptions Index, which ranks 180 countries and territories by their perceived levels of corruption.
- Instability: Instability also correlates with a much higher likelihood of weapons being stolen or misused by governments and other groups. We assess instability using the Fragile States Index, produced by the Fund for Peace.
- Domestic human rights: States that have a poor record of human rights and/​or regularly use violence against their own citizens pose a greater risk of misusing weapons. We rely on two indices to measure these factors: Freedom House’s Freedom in the World index and the U.S. Department of State’s Political Terror Scale.
- Conflict: States engaged in conflict are inherently riskier when it comes to factors such as dispersion, blowback, entanglement, and human rights abuses. To assess these risks, we rely on the Global Terrorism Index and the Uppsala Conflict Data Program/​Peace Research Institute Oslo Armed Conflict Dataset.




To promote debate and help improve U.S. decisionmaking about arms sales we created the Arms Sales Risk Index, now in its third year. By identifying the factors linked to negative outcomes of arms sales, such as dispersion, diversion, and the misuse of weapons by recipients, the index provides a way to measure the risk involved with selling arms to another nation. Though by no means an exact science, the Arms Sales Risk Index can help policymakers incorporate the risks and make better decisions about which nations should and should not receive American weapons.

This year we introduce two new metrics. The first is the neighborhood risk score. As the name suggests, the score is an attempt to gauge the regional level of risk around a country. There are several reasons to do this. Experience indicates that regional context enables or amplifies many of the negative consequences from arms sales. The likelihood of negative consequences from a weapons transfer depends not only on the recipient nation but also on what is happening next door. Nations that are near unstable regimes, conflict, and active black markets for weapons are more likely to contribute to diffusion, dispersion, and other negative outcomes—even if their own risk scores are relatively low—than if they had stable neighbors.

The second new metric is the average customer risk score. As the name suggests, the average customer risk score is an easy way to determine how risky the recipient of the “typical” arms sale is in a given year. Calculating this metric allowed us to confirm in this year’s report, for example, that the American arms sales portfolio has gotten riskier since the George W. Bush administration. It also allowed us to illustrate that despite U.S. leadership in arms exports, the average customer of American arms is less risky than the customer of most of the other leading arms exporters. China’s and Russia’s average customers, for example, are significantly riskier than the average U.S. client.

We invite scholars and policymakers to read the report and download the data for further analysis.

Highlights and Trends
After another booming year of sales, the United States remains the world’s dominant exporter of major conventional weapons. In 2019, the Trump administration notified Congress of at least $85 billion in sales. From 2002 to 2019, the Bush, Obama, and Trump administrations sold over $640 billion in arms to 167 different nations.1

Arms sales can be a useful tool in America’s foreign policy, but every sale involves risks as well as potential benefits. The Arms Export Control Act of 1976 requires the executive branch to produce an assessment to ensure that the risks do not outweigh the potential benefits of selling major conventional weapons. Unfortunately, as our research indicates, there is little evidence that the United States weighs these risks fully during the approval process for weapons sales.2

The United States has sold weapons to almost any nation seeking them. Examples of the harmful side effects of U.S. arms sales are plentiful. Over the past decade, American weapons have wound up in the hands of the Islamic State and other terrorist groups, landed on the black market in Yemen and elsewhere, been used by oppressive governments to kill their own people, and enabled nations to engage in bloody military conflicts. American arms sales have helped prop up authoritarian regimes, encouraged military adventurism, spurred arms races, and amplified existing conflicts. We created the Arms Sales Risk Index in 2018 and continue to update it to give U.S. policymakers and researchers a way to measure these risks.3

The Trump administration’s arms sales record has been even more questionable than that of its predecessors. As we illustrate in this year’s report, the Trump administration has sold more weapons to a riskier portfolio of clients than either the Bush or the Obama administrations did. The most visible sign of this trend has been the Trump administration’s continued sales of weapons to Saudi Arabia despite the tragic consequences of its military intervention in Yemen. But sales to the Philippines and Nigeria, for example, also come with significant concerns about the prospects of weapons winding up in the wrong hands or being misused by those governments.

Over the past two years, Congress has tried to exert more influence to limit and shape U.S. arms sales. In April 2019, the Senate joined the House in passing a war powers resolution requiring the United States to stop supporting Saudi Arabia’s war in Yemen. In the wake of Trump’s veto of that resolution, a bipartisan group of senators introduced the Enhancing Human Rights Protections in Arms Sales Act, designed to ensure that “U.S. manufactured weapons are not used in the commission of heinous war crimes, the repression of human rights, or by terrorists who seek to do harm to Americans and innocent civilians abroad.”4 In February 2020, Rep. Ilhan Omar (D-MN) introduced the Stop Arming Human Rights Abusers Act, which would prevent the United States from selling weapons or providing security assistance to any government that has committed gross violations of human rights.5

Mapping Risk

The world was slightly riskier in 2019 (average risk score 39.1) than in 2018 (38.7) but still a bit less risky than things were in 2017 (41.7). Figure 1 shows the level of risk throughout the world; high‐​risk zones are somewhat predictable year to year.


We constructed the Arms Sales Risk Index (ASRI) by identifying four different causal pathways by which arms sales might lead to negative outcomes. These four “risk vectors” include a country’s level of corruption, its stability, its treatment of its people, and the level of conflict, both internal and external, in which it is engaged. To measure these and to calculate the overall risk score for each nation, presented in Table 1, we average their scores on six independent indices (see Appendix A for a complete methodology):

Corruption: Corruption makes it more likely that weapons will be stolen or sold to unintended customers. To assess this factor, we rely on Transparency International’s Corruption Perceptions Index, which ranks 180 countries and territories by their perceived levels of corruption.
Instability: Instability also correlates with a much higher likelihood of weapons being stolen or misused by governments and other groups. We assess instability using the Fragile States Index, produced by the Fund for Peace.
Domestic human rights: States that have a poor record of human rights and/​or regularly use violence against their own citizens pose a greater risk of misusing weapons. We rely on two indices to measure these factors: Freedom House’s Freedom in the World index and the U.S. Department of State’s Political Terror Scale.
Conflict: States engaged in conflict are inherently riskier when it comes to factors such as dispersion, blowback, entanglement, and human rights abuses. To assess these risks, we rely on the Global Terrorism Index and the Uppsala Conflict Data Program/​Peace Research Institute Oslo Armed Conflict Dataset.

Rising and Falling Risk

Table 2 shows the biggest increases and decreases in country risk scores between 2018 and 2019. Each year, the maximum shift in risk score is roughly 14 to 18 points in either direction—getting riskier or less risky. That variance holds over the 2017–2019 time frame as well. But although there is plenty of movement around the world each year, there is not always much correlation year to year. For example, Syria got 16 points riskier between 2017 and 2018 but 1 point less risky in 2019. The 15 countries with the biggest 2018 to 2019 risk increases averaged an eight‐​point increase in 2019 but only a one‐​point increase the prior year—with several moving in the opposite direction.



Overall, 61 countries have gotten riskier (defined by a more than one‐​point increase in risk score) since 2018. Thirty of those countries have gotten significantly riskier (defined by a more than five‐​point increase in risk score). Of those 30 countries that got significantly riskier, 12 countries had double‐​digit increases to their risk scores since 2018.

Only five countries scored the same each year from 2017 to 2019. Of the other countries, 117 have gotten less risky (defined by a more than one‐​point decrease); 67 have gotten significantly less risky (defined by a more than a 5‐​point decrease), with 40 countries decreasing their risk scores by over 10 points.

A closer examination of the trends indicates that state violence drives the most change from year to year. Countries with troubled human rights histories have seen their risk scores rise after states tried to suppress civil liberties or attacked civilians. These changes validate the risk index by illustrating how and why political violence and human rights records are related to the downstream consequences of arms sales. It also illustrates a fundamental dilemma with arms sales: that risk assessments are a moving target. Given the decades‐​long lifespan of many weapons systems, understanding and tracking how arms sales risks change over time is critical.

The second most influential factor in annual variance is terrorism, primarily thanks to ebbs and flows in the impact of terrorism in the Middle East. While this factor could lead to more dispersion of stockpiled weapons in a recipient nation or more active black markets of goods, it does not speak to a state‐​based balance of power. Logically, increases and decreases in terrorism would also have far more impact on the small arms and light weapons trade that could be more easily diverted from national control than major conventional systems such as fighter jets.

Neighborhood Risk Scores

The 2020 ASRI data set includes a new way to assess a potential vector for arms sales risk: risky neighbors. Many of the risk vectors that the ASRI measures are amplified when they cross borders. Interstate wars are the clearest cross‐​border danger, but even risks such as the diversion of weapons from a national stockpile to terrorist groups or black markets have serious implications for neighboring nations with porous borders. To assess this risk, we calculated a neighborhood risk score for each country.

The ASRI determines a country’s neighborhood risk as the total of all its neighbors’ risk scores, rather than as an average (see Appendix A for details). Each neighbor is a potential pathway in and out of a nation for illicit weapons—and a neighbor to race against for arms or conflict with. The average global neighborhood risk score is 249; Figure 2 shows which countries have the highest overall risk score. China, surrounded by many neighbors, tops the chart with a neighborhood risk score of 899. Fiji has the least risky neighborhood (thanks to having only two neighbors) with a neighborhood risk score of six.



Risk Profiles
The risk score data set is very useful for tracking trends and highlighting the dangers of imprudent arms sales. Large‐​N data, however, cannot substitute for closer analysis of specific cases. This year we have written brief risk profiles to provide an illustration of the sort of analysis that governments should be conducting when considering selling weapons around the world.

Risk Profile: Turkey

Since the foiled coup d’état in 2016, Turkish president Recep Tayyip Erdoğan has cracked down on political opponents and freedom of speech while centralizing power in his office.6 Turkey’s unsettled domestic political situation has driven its arms sales risk score from 63 in 2018 to 77 in 2020, which lends weight to recent complaints about Turkey’s participation in the North Atlantic Treaty Organization (NATO) F-35 Lightning II aircraft development project.7 Turkey’s location only amplifies those concerns, making it a sobering case study of the risks involved with arms sales, even to allies.

Turkey has the second most risky neighborhood with a neighborhood risk score of 886. Turkey became a NATO member in 1952 and enjoyed the decreased U.S. congressional oversight required for exporting American‐​made weapons to trusted NATO countries. Since joining NATO, Turkey has bought more than $20 billion worth of American arms—from aircraft to artillery—including F‐​35s.8

Turkey’s inclusion in the F-35 program became problematic several years ago when the country began entering into negotiations with its neighbor, Russia, to purchase the S-400 surface‐​to‐​air missile system.9 Turkey placing the S-400 system near F‐​35s raises legitimate security concerns; the air defense system could gather important data on the F-35’s systems and highly classified features.

By procuring the S-400, Turkey endangered its role in the F-35 program: Ankara had planned to purchase 100 F-35A aircraft and had negotiated offsets with the deal that allowed Turkish defense companies to build some of the parts for the aircraft.

U.S. Congress members and U.S. Department of Defense officials issued consistent statements before, during, and after Turkey’s S-400 acquisition that the country would be cut off from the F-35 program as a consequence of the sale and even threatened to impose sanctions on the NATO country.10

But even as Washington diplomats attempted to exert leverage on Turkey to stop the sale by threatening sanctions and nullification of the existing F-35 deal, Ankara continued negotiations with Moscow and eventually bought the S-400 system.11

This example shows that although the United States deemed it acceptable for Turkey, a NATO member with codified security alliance ties to the United States, to purchase F‐​35s several years ago, changing security concerns and arms imports from other countries have rendered Turkey a high‐​risk recipient for this technology.

Risk Profile: Kingdom of Saudi Arabia

Saudi Arabia is another nation whose risk score has risen recently, jumping from 60 in 2018 to 71 in both 2019 and 2020. Saudi Arabia also claims the third‐​highest neighborhood risk score with a score of 816. Since 2001, Saudi Arabia has purchased over $35 billion of American weapons, which have fueled instability thanks to the kingdom’s regional ambitions.

Not only is the kingdom engaged in an ongoing battle with Iran for regional supremacy, but it is also waging a deadly war against its neighbor to the south, Yemen. The war in Yemen has made headlines for years due to Saudi Arabia’s military tactics that frequently lead to civilian deaths. According to Human Rights Watch, since the conflict began in 2015, over 17,500 civilians have been killed or injured.12 More than 20 million people in the country experience food insecurity, with 10 million at risk of famine. And yet, in 2017, on his first international press tour, President Trump announced over $110 billion worth of forthcoming arms sales to the kingdom.13

In short, Saudi Arabia’s misuse of American weapons illustrates a wide range of the potential pathways for the negative side effects of arms sales. Not only have the sales increased tensions between the United States and Iran as Saudi Arabia and Iran fight their proxy war in Yemen, they have also enabled civilian casualties and prolonged that war.14 American weapons have also been stolen and sold from the battlefield in Yemen through black market networks that operate in nearby Somalia, further exacerbating problems of violence and terrorism across the region.15

Risk Profile: Venezuela

As Venezuela’s political situation has descended into chaos and civil conflict, its ASRI score has risen from 46 in 2018 to 60 in 2020, as Figure 5.2 shows. Venezuela’s immediate neighborhood is relatively stable—its neighborhood risk score is 276. Given its domestic troubles, Venezuela has been on and off the embargoed list of nations deemed unsuitable for American weapons exports, but its recent history illustrates the relevance of considering risk factors—at both the state and regional levels—when thinking about the impacts of arms sales.

Though Venezuela has not bought much in the way of major conventional weaponry from the United States, it has purchased a great deal from Russia over the past two decades. According to a Foreign Policy article by Ryan C. Berg and Andrés Martínez‐​Fernández, “Between 1999 and 2019, billions of dollars’ worth of Russian arms, financed through Russian loans, poured into the country.”16

Thanks to high levels of corruption and economic distress, the security of Venezuela’s abundant weapons stockpile is increasingly in doubt.17 With leadership in dispute and disarray, disgruntled or desperate generals could look to sell off the country’s arsenal for profit. The Venezuelan military consistently ranks high on corruption indexes, and multiple top‐​tier military officials have ties to regional guerrilla and criminal organizations—many of which already traffic drugs and weapons throughout the region.18

Venezuela’s increasing instability has led, in turn, to increased American arms sales to at least one of its neighbors. U.S. Navy Adm. Craig Faller, commander of U.S. Southern Command, told reporters in 2019, “The conditions in Venezuela, the same chronic conditions that have just created abject suffering for the Venezuelan people, have created a lawless zone.” As a result, American diplomats offered 15 F-16 Fighting Falcon jets to Colombia “to prevent a crisis from spilling over into neighboring Colombia, an important ally, by beefing up its defenses.”

Trends in U.S. Arms Exports

The United States brokered arms deals worth $85.1 billion in 2019 alone, the Trump administration’s highest annual total to date.20 Over the past 10 years, the United States has sold over $183.8 billion worth of weapons. The heat map in Figure 6 shows the geographic distribution of all U.S. weapons sales around the world since 2002. As Table 3 shows, since 2002, America’s biggest customers have purchased an average of $14 billion in major conventional weapons.





From a total dollar value perspective, military aircraft and their associated parts make up the majority of American exports over the past two years, with bombs and missiles coming in second and ground vehicles third. (See Figure 7 for a detailed breakdown of arms sales categories for 2018 and 2019.) What does this mean from a risk perspective?



The total dollar value of an arms sale is not necessarily the best metric by which to measure either its risks or its benefits. The balance of military power is tricky to measure, and different weapons systems carry different risks. Though military aircraft could be used to engage in an interstate war, a civil war, or an air campaign against terrorist groups, for example, aircraft are also at the lowest risk for consequences such as diversion.

On the other hand, the “firearms, guns, and ammunition” category, which acts as a catch‐​all for small arms and light weapons, includes equipment that is frequently at high risk of diversion and often used to carry out human rights abuses. Thus, although the overall dollar figures involved are often orders of magnitude lower, the risks with respect to increased violence and black marketeering are likely much higher in most cases. Many researchers in this field are still trying to analyze the pathways and indicators surrounding the abuse or misuse of small arms and light weapons. In future work we hope to more carefully map weapon types to specific risks and benefits to assess the potential consequences of the international flow of weapons and American arms sales in particular.

U.S. Arms Sales Policy: An Increasingly Risky Business

Since the George W. Bush administration, there have been two notable trends indicating that the United States is taking increasing levels of risk when it sells weapons to other states. First, the United States is now selling more weapons on an annual basis than it did before, a trend that began under the Obama administration and has continued under Trump.21 In 2019, the Trump administration notified Congress of $85 billion in sales.

The second sign that the United States is embracing greater risks is that the riskiness of the average American arms customer, weighted by dollar value, has also been increasing (see Appendix A for details). Under the Bush administration, the average risk score of American customers was 37; that score rose to 39 under the Obama administration (also the average risk score across all nations in 2020), and it has risen to 41 under the Trump administration. In short, not only is the United States selling more weapons than before, but it is also selling more of them to riskier customers.

America’s average customer risk score can rise without any intention on the part of the United States if its customers’ risk scores change from year to year. What is worrisome, however, is that recent policy changes have made it more likely that the United States will export weapons to risky customers.

In 2018, the Trump administration rolled out a controversial update to the Conventional Arms Transfer Policy, the White House’s primary policy guidance on arms sales. The most concerning change is the explicit inclusion of benefits to the American economy as a factor in whether to sell weapons abroad. The previous presidential directive on arms sales, Obama’s Presidential Policy Directive 27 from January 2014, identifies a host of criteria to be included in risk assessments and declares the following:

All arms transfer decisions will be guided by a set of criteria that maintains the appropriate balance between legitimate arms transfers to support U.S. national security and that of our allies and partners, and the need for restraint against the transfer of arms that would enhance the military capabilities of hostile states, serve to facilitate human rights abuses or violations of international humanitarian law, or otherwise undermine international security.22
The 2018 policy guidance from the Trump administration strikes a markedly different tone:

By better aligning our policy regarding conventional arms transfers with our national and economic security interests, the approach outlined in this memorandum will serve several functions. It will help us maintain a technological edge over potential adversaries; strengthen partnerships that preserve and extend our global influence; bolster our economy; spur research and development; enhance the ability of the defense industrial base to create jobs; increase our competitiveness in key markets; protect our ability to constrain global trade in arms that is destabilizing or that threatens our military, allies, or partners; and better equip our allies and partners to contribute to shared security objectives and to enhance global deterrence. These security objectives include countering terrorism, countering narcotics, promoting regional stability, and improving maritime and border security.23
The Trump administration’s transactional approach and emphasis on the defense industrial implications of arms sales to create American jobs elevates supply‐​side benefits of the arms trade and creates a system that doesn’t adequately value the long‐​term implications of selling weapons abroad, especially as it pertains to potential human rights abuses.24

In 2020, the administration changed the arms sales process and oversight functions to cut red tape associated with the foreign military sales process. The bureaucracy surrounding foreign military sales is often critiqued as inefficient and slow to the point of having a detrimental effect on potential sales. The Trump administration adopted a policy that the Obama administration originally proposed—transitioning firearms (both nonautomatic and semiautomatic) and their associated ammunition from the State Department’s U.S. Munitions List (USML) to the purview of the Commerce Department’s Commerce Control List.25

Changing the export controls around this category of weapons system may speed the arms sale approval process, but it is also likely to reduce the efficacy of the risk assessment process and remove critical oversight functions regarding these sales. Because the Commerce Department is not required to notify congressional committees before finalizing sales from the Commerce Control List, Congress will lose the ability to provide any meaningful oversight.26

This policy change also presents problems for transparency. While the Foreign Military Sales and Foreign Military Financing programs both have fairly robust transparency and reporting measures to facilitate congressional oversight, sales conducted through the Commerce Control List have much less stringent reporting requirements. It is already difficult to collect and publish data on weapons sold from the list, which represents a significant problem as small arms and light weapons are some of the riskiest exports when it comes to humanitarian concerns.27

These policies create a system wherein some of the riskiest weapons are exported more freely worldwide with less emphasis on potential impacts, without any oversight, and with a complete lack of transparency.

Top 10 Arms Exporters: Comparing Responsibility and Risk

The United States is not the only nation engaged in the international arms trade. Nor does it have the riskiest customer base when compared with other leading arms‐​exporting nations. For each of the top 10 arms exporters, we used arms sales data from the Stockholm International Peace Research Institute and our index to calculate the risk score of the typical recipient nation (see Appendix A for details). As Figure 8 shows, China sells to the riskiest customer base; its average customer has a risk score of almost 70. At the low end of the chart is the Netherlands, whose more responsible approach to arms sales is reflected in an average customer risk score of 16. The United States, which accounts for 36 percent of the arms trade over the past five years, has an average customer risk score of 40, putting it in the middle of the pack.



Conclusion
The Trump administration has pursued the same basic approach to arms sales as previous administrations. With a few exceptions, the United States is ready to sell weapons to any nation with the money to buy them. The risk of arms transfers to bad actors and other negative outcomes continue to make little discernable impact on American decisions about where to sell weapons. Nations involved in disastrous conflicts, nations with ugly human rights records, and countries struggling to manage crime, corruption, and terrorism have all purchased millions of dollars of weapons from the United States over the past two decades. History suggests that most of these arms sales will do little to improve American security and that some of the weapons will end up in the wrong hands and be used for the wrong reasons.

Moving forward, the United States should incorporate the risks of arms sales more fully in the arms sales process. An obvious first step is to halt sales to the riskiest nations—any nation scoring at the bottom of any of the risk index metrics. Banning sales to serial violators of human rights, to nations at war, or to extremely fragile or corrupt states, for example, would prevent many of the most predictable and most disastrous harms from occurring. A second useful step would be to ensure that Congress approves all arms sales, rather than forcing Congress to vote down arms sales as the process works today. Arms sales can be an important tool of U.S. foreign policy, but history shows that the benefits do not automatically outweigh the costs. Requiring a vote in Congress would help ensure debate on the merits of each case.

What Are the Risks of Arms Sales?

The potential negative side effects of arms transfers take many forms. One extreme example is blowback—when American weapons end up being used against American interests. After the Iranian Revolution in 1979, the revolutionary government took possession of billions of dollars’ worth of American fighter jets and other weapons, an arsenal that Iran has used to assert itself ever since. A more common example is when American troops end up fighting other forces armed with American‐​made weapons that the United States had willingly provided, as happened in Somalia in 1991 with weapons sold during the Cold War.

Arms sales and transfers can also harm the regions into which American weapons flow. This frequently occurs via dispersion—when weapons sold to a foreign government end up in the hands of criminal groups or adversaries. This risk is highest with sales or transfers to fragile states that are unprepared, unwilling, or too corrupt to adequately protect their stockpiles. For instance, despite America’s efforts to train and equip the Iraqi army, Islamic State fighters in 2014 captured three Iraqi army divisions’ worth of American equipment, including tanks, armored vehicles, and infantry weapons.

U.S. arms sales can also prolong and intensify interstate conflicts. Although the goal might be to alter the military balance of a conflict to facilitate a speedy end, sending weapons can also encourage the recipients to continue fighting even with no chance of success, leading to more casualties.

Finally, U.S. weapons sales in the name of battling terrorism and insurgency undermine U.S. national security when they are made to corrupt regimes and to nations with a history of human rights violations. American firepower can enhance regime security and enable oppressive governments to mistreat minority groups and wage inhumane actions against insurgents or terrorist groups. Currently, Saudi Arabia is waging war in Yemen primarily using American weapons, which the United States has continued to provide even though the Saudis have been cited repeatedly for human rights violations and targeting civilian populations. In countries where serious corruption is endemic, American weapons can be diverted from their intended recipients and wind up in the wrong hands. For example, as a result of military and police corruption, the small arms and light weapons that the United States sends to Mexico and several other Latin American countries in support of the war on drugs often facilitate the very crimes they were meant to stop.

Unfortunately, no historical data exist at present that would allow analysts to measure how often these various outcomes occur, or under what circumstances they are more or less likely. These data should be collected. For now we must assess risk by relying on historical and analytical work on arms sales and their impacts to identify factors that are likely candidates for increasing the probability of negative consequences.

Given the limits of our current knowledge, we take what we believe to be a conservative approach based on straightforward assumptions, using available data, about the correlations between risk factors and negative outcomes. We do not claim to make precise predictions about the probability of specific outcomes according to the Arms Sales Risk Index (ASRI). The ASRI’s immediate usefulness lies in helping policymakers incorporate the consideration of risks in decisions about selling and transferring American weapons abroad. In the longer run, the ASRI is an important step in developing a more empirically grounded assessment of the consequences, both positive and negative, of arms transfers.

Constructing the Index

The ASRI contains four risk vectors. Each vector, in essence, represents a causal mechanism or an explanation of how arms sales can lead to negative consequences. We measure the strength of each of these vectors by assessing six components. The risk vectors include a state’s level of corruption, the state’s stability, the state’s treatment of its people, and the level of conflict, both internal and external, in which the state is engaged.

To be included in the ASRI, a risk factor had to meet the following criteria:

It had to be mentioned in the literature, or logic had to strongly suggest its inclusion.
It had to be something people can measure in a reliable fashion.
The data source it came from had to be one that is regularly updated.
The data source had to be a credible one that used a transparent methodology.
The component had to complement and not overlap too much with other components already in the index.
The first risk vector we consider is the corruption of the recipient nation’s regime. We assume that states that prevent their citizens from gaining income, have fake elections, and have questionable business practices pose a greater risk of misusing weapons, weapon dispersion, and human rights abuses. To assess this factor, we rely on Transparency International’s Corruption Perceptions Index, which ranks 180 countries and territories by their perceived levels of corruption. It includes 16 different surveys from 12 different institutions to create a composite “corruption perception score.”

The second risk vector we consider is the stability of the recipient nation. We assume that fragile states with tenuous legitimacy that also lack the ability to deliver services and cannot manage conflict within their own borders pose a greater risk for dispersion and misuse of weapons. The Fragile States Index, produced by the Fund for Peace, examines international conditions that lead to state fragility. It works by examining when these pressures outweigh a state’s capability to maintain stability. It uses 12 indicators (security apparatus, factionalized elites, group grievance, economic decline and poverty, uneven development, human flight, state legitimacy, public services, human rights, demographic pressures, refugees, and external intervention) to create a composite score for “state fragility.”

The third risk vector we examine is a state’s behavior toward its citizens. States that have a poor record of human rights and/​or regularly use violence against their own citizens pose a greater risk of misusing weapons. We rely on two indices to measure these factors: Freedom House’s Freedom in the World index and the U.S. Department of State’s Political Terror Scale. The Freedom House index includes measurements for electoral process, political pluralism and participation, functioning of government, freedom of expression, associational rights, rule of law, and personal autonomy.

The U.S. Department of State’s Political Terror Scale is a yearly report measuring physical integrity rights violations worldwide. It looks at political violence and terror that a country experiences in a particular year using a five‐​level terror scale.

Finally, we also consider conflict as a critical vector for negative consequences. States currently engaged in conflict are inherently riskier when it comes to factors such as dispersion, blowback, entanglement, and human rights abuses. To assess these risks, we rely on the Global Terrorism Index and the Uppsala Conflict Data Program/​Peace Research Institute Oslo (UCDP/PRIO) Armed Conflict Dataset. The Institute for Economics and Peace annually publishes the Global Terrorism Index, which provides a comprehensive summary of global trends and patterns in terrorism since 2000. It looks at total number of terrorist incidents in a given year, total number of fatalities caused by terrorism in a given year, total number of injuries caused by terrorism in a given year, and the approximate level of total property damage caused by terrorism in a given year. It combines these factors to create a composite score that ranks the amount of terrorism facing 163 countries. The UCDP/PRIO Armed Conflict Dataset is used to track the severity of armed conflict. It uses three measures (high level, low level, and no conflict) to assess the strength of a conflict in a given location. Larger conflicts are inherently riskier because of the longer duration and greater damage.

There is some overlap across indices. For example, the Fragile States Index includes variables that measure the presence of conflict, as do the Global Terrorism Index and UCDP/PRIO Armed Conflict Dataset. But as the correlation matrix in Table 4 indicates, even though the variables are positively correlated with one another, all of them appear to bring something different to the ASRI.



To combine each of the risk factors, themselves constructed using a variety of different scales, we began by normalizing the scores for each risk factor. We normalized the variables using Min‐​Max methods. Unless otherwise noted, normalization follows the following formula: sk{}'=100\times \frac{s_{k}-s_{min}}{s_{max}-s_{min}}, where sk′ represents the normalized score of the measurement variable s for observation k.

After normalization, for each measure every country has a score between 1 (the lowest risk) and 100 (the highest risk). We then weighted each of the six components equally, averaging them to find the composite risk score for each country. We choose to weigh the six components equally rather than the four vectors because we do not yet have any empirical reason to consider different weighting systems and because although they are similar, the pairs of factors that measure state behavior and conflicts measure very different types of specific data. It is worth noting that while two countries may have the same overall score, they may be risky for different reasons. Thus, it is important to pay attention to the individual components as well as their risk index scores.

The result of this process is a common‐​sense index that provides a starting point for policymakers to rethink the risk assessment process, although it unavoidably sacrifices the nuance of the individual components. But because our approach measures only significant differences in state freedom, stability, and so forth rather than attempting to claim undue precision, there is good reason to believe that nations scoring higher on this index are indeed riskier customers even though we cannot be certain about the precise weighting of different components (an area for future research).

Calculating Neighborhood Risk Scores

Neighborhood risk uses the Correlates of War Direct Contiguity data set that codes a state as a “neighbor if it shares a land border or if they are separated by 400 miles of water” (the maximum distance at which two 200‐​mile exclusive economic zones can intersect).

We then compile the total risk of every country’s neighbor to create a “neighborhood risk score.” This allows us to check the risk of countries that are in very risky neighborhoods but otherwise domestically stable. Examples of this include India (58th most risky, 8th riskiest neighborhood, over $2.6 billion in arms sales since 2009); Greece (123rd most risky, 30th riskiest neighborhood, over $2.4 billion in arms sales since 2009); Qatar (126th most risky, 39th riskiest neighborhood, over $2.2 billion in arms sales since 2009); Oman (106th most risky, 14th riskiest neighborhood, over $1.5 billion in arms sales since 2009); and Indonesia (55th most risky, 20th riskiest neighborhood, over $944 million in arms sales since 2009).

Additionally, the neighborhood risk metric allows us to track what neighborhoods are the riskiest. Countries in the Persian Gulf and Middle East tend to receive a substantial amount of government‐​to‐​government weapons sales, but the neighborhood itself amplifies the risk of these sales. In Central America, while the individual countries see significant individual risk, they also see an equal amount of neighborhood risk—an unfortunate trend given that the region receives a substantial amount of direct commercial sales.

Calculating the Average Customer Risk Score

As its name suggests, the average customer risk score is a common‐​sense measure of how risky the average arms sales customer of any given arms‐​exporting nation is in a given year. The more weapons a nation sells to riskier nations, the higher the score will be. If a nation mostly sells weapons to low‐​risk clients, the average customer risk score will also be low. We calculate the score by multiplying each recipient country’s risk score by the dollar amount of sales it purchased and then dividing by the total sales in dollar amounts made that year.

For example, if the United States sold $1 million of weapons to a nation with a risk score of 100, the U.S. average customer risk score would be (100 x 1,000,000)/1,000,000 = 100. If the United States sold $1 million of weapons to a nation with a risk score of 100 and $1 million to a nation with a risk score of 0, the average customer’s risk score would be (100 x 1,000,000) + (100 x 0)/(1,000,000 + 1,000,000) = 50. Where it gets more interesting is when the dollar amounts vary, as they do in the real world. For example, if the United States sells $2.5 million of weapons to a nation with a risk score of 0 but sells $7.5 million to a nation with a risk score of 100, the average customer risk score would be (100 x 7,500,000) + (0 x 2,500,000)/(7,500,000 + 2,500,000) = 75.

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeSam 21 Nov - 12:43

Extrêmement intéressant, merci beaucoup pour le partage Ssi Adam Commerce d'armement - Page 26 Icon_sal

C'est assez impressionnant de voir à quel niveau ce genre d'indices et d'études pointues peut offrir une visibilité assez élargie sur l'impact de vente d'arme dans une zone bien spécifique. Les américains m'impressionneront toujours, je n'ai pas connaissance de quelque chose de similaire chez les russes ou les chinois.

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MessageSujet: Re: Commerce d'armement   Commerce d'armement - Page 26 Icon_minitimeMer 23 Déc - 18:56

Stiftung Wissenschaft und Politik a écrit:

Deutsche Rüstungsexporte und die Militarisierung der Außenpolitik arabischer Staaten


Traduction Google

Les exportations d'armes allemandes et la militarisation de la politique étrangère des États arabes


À en juger par les licences d'exportation délivrées, les États arabes figureront à nouveau parmi les principaux destinataires des livraisons d'armes allemandes en 2020. Malgré la récente extension de l'interdiction d'exportation pour l'Arabie saoudite, une tendance observée depuis le début des années 2000, mais surtout depuis 2010, se poursuit. Ceci est problématique au vu des développements régionaux. Parce qu'au cours des dernières années, la politique étrangère des principaux pays clients a changé. Ils sont moins prévisibles et plus disposés à utiliser des moyens militaires pour défendre leurs intérêts. Les exportations d'armes pourraient ainsi contribuer à aggraver les nombreux conflits interétatiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, avec des risques élevés pour l'Allemagne et l'UE. Compte tenu de nos propres directives d'exportation, il convient donc d'arrêter les exportations de ces pays.


Le 10 décembre, le gouvernement allemand a annoncé qu'il prolongerait d'un an l'interdiction d'exportation d'armes imposée à l'Arabie saoudite en 2018. Indépendamment de cela, les États arabes figureront à nouveau parmi les principales destinations des livraisons d'armes allemandes en 2020. Plus récemment, le feu vert a été donné pour l'exportation de chars de canon anti-aériens vers le Qatar et de patrouilleurs vers l'Égypte. Cette évolution s'inscrit dans la continuité d'une tendance amorcée au début du millénaire et qui s'est intensifiée depuis 2010. Entre 2017 et 2019, l'Égypte, l'Algérie, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) ont représenté environ 6,1 milliards d'euros, soit environ un tiers de la valeur totale de toutes les exportations d'armes allemandes. Parmi les «pays tiers» - qui ne sont ni membres de l'OTAN ni membres de l'OTAN sur un pied d'égalité - leur part était d'environ 62%, seule la livraison d'armes légères a récemment diminué de manière significative. Les marchandises fabriquées en Allemagne ne représentent qu'une fraction des achats d'armes effectués par ces pays. Selon le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), le Moyen-Orient est l'un des plus grands importateurs d'armes au niveau international. L'Arabie saoudite à elle seule a représenté 12 pour cent des importations d'armes de guerre mondiale au cours des cinq dernières années.

Changement de la politique étrangère et régionale des États arabes

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Cet armement va de pair avec un changement de politique étrangère des principaux pays arabes cibles pour les exportations d'armes allemandes. Alors que les monarchies du Golfe et l'Égypte, en tant qu'alliés dépendants des États-Unis, avaient étroitement coordonné les décisions de politique étrangère avec Washington avant 2010, elles ont commencé à se détacher d'elles à la suite du «printemps arabe». L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se sont imposés comme «chefs de file de la contre-révolution» en réprimant le mouvement de protestation à Bahreïn, par exemple, en soutenant le coup d'État militaire en Égypte et en combattant la montée de partis et de groupes proches des Frères musulmans. Ces derniers sont à leur tour activement promus par le Qatar. La procédure respective est rarement discutée avec Washington. Ce qui a intensifié cette évolution dans le cas de l'Arabie saoudite, c'est le rapprochement entre l'Occident et l'Iran dans le cadre de l'accord nucléaire de 2015. L'Égypte a également desserré ses relations avec les États-Unis, avec lesquels elle entretenait un partenariat militaire étroit depuis les années 1980. Depuis le coup d'État de 2013, en particulier, le pays s'est concentré sur la diversification de ses relations extérieures et sur l'élaboration d'une politique d'alliance plus indépendante. Dans les conflits régionaux, le Caire recherche moins la solidarité avec les États-Unis ou l'UE, mais est fermement du côté de Riyad et d'Abu Dhabi.

Cette politique étrangère plus volontariste s'accompagne d'une militarisation, qui s'exprime notamment dans le fait que plus de moyens militaires qu'auparavant sont utilisés pour faire valoir les intérêts. Les EAU et le Qatar soutiennent les milices en Libye depuis 2011. Depuis le début de la deuxième guerre civile libyenne en 2014, les Émirats arabes unis y sont également directement impliqués dans l'armée. L'Egypte, quant à elle, est impliquée dans ce conflit depuis 2015 au plus tard, par une aide militaire à l'Armée nationale libyenne (ANL) ainsi que par des frappes aériennes sporadiques . Dans la guerre civile syrienne, l'Arabie saoudite et le Qatar ont soutenu divers groupes rebelles au cours des premières années; ils ont contribué de manière si significative au fait que les conflits militaires se sont intensifiés et que le soulèvement s'est radicalisé. L'Arabie saoudite est également intervenue dans la guerre civile au Yémen en 2015 à la tête d'une coalition militaire d'États amis, dont les Émirats arabes unis. Initialement avec le soutien réticent de certains gouvernements occidentaux, mais maintenant de plus en plus isolé, le royaume se bat contre le mouvement Houthi soutenu par l'Iran; Riyad accepte de nombreuses victimes parmi la population civile yéménite. En 2017, il y a eu presque un affrontement militaire entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis d'une part et le Qatar d'autre part. Depuis, une guerre froide fait rage entre eux , qui, malgré les efforts considérables des États occidentaux, n'a pas encore été désamorcée et a permis aux parties en conflit de continuer à s'armer.

La politique étrangère dans la région menace d'être davantage militarisée à l'avenir. Compte tenu du conflit non résolu entre l'Égypte et l'Éthiopie au sujet des eaux du Nil, il est supposé que le Caire pourrait s'impliquer davantage militairement dans son voisinage sud. L'Égypte pourrait être tentée d'installer une base militaire dans le voisinage de l'Éthiopie - similaire aux Émirats arabes unis, qui ont déjà des bases correspondantes en Érythrée et dans la région autonome du Somaliland, afin d'exercer une influence sur la corne de l'Afrique.

L'Algérie pourrait également apparaître comme un acteur militaire. Ces dernières années, le pays a mené une politique de non-ingérence stricte, mais début novembre, avec un amendement constitutionnel, il a permis d'utiliser ses forces armées en dehors de ses propres frontières - pour le maintien de la paix au sens large. Selon certaines analyses, cela pourrait être une première étape à Alger pour intervenir dans la guerre civile libyenne. Dans le même temps, les tensions avec le Maroc voisin pourraient s'intensifier, surtout après que les États-Unis aient reconnu la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental.

Tensions régionales et procédures d'agrément allemandes

Bien que les politiciens allemands critiquent le fait que les États arabes interviennent de plus en plus militairement ou soutiennent des milices armées, cela ne se reflète pas dans la politique d'exportation d'armes de Berlin. Au contraire: malgré la volonté croissante des États concernés d'utiliser leur armée - y compris en violation du droit international - de plus en plus d'exportations d'armes y sont approuvées depuis 2011.

Comparé aux principes du gouvernement fédéral en matière d'exportation d'armes, cette évolution est remarquable. Les lignes directrices nomment les «tensions régionales» comme un critère d'exclusion clé. Il en va de même pour la position commune adoptée par le Conseil européen en 2008 sur les exportations d'armes. Il déclare sans équivoque: «Les États membres sont déterminés à empêcher l'exportation de technologies et d'équipements militaires qui pourraient être utilisés pour [...] une agression internationale ou contribuer à l'instabilité régionale» (Préambule, par. 4). Au moins pour les armes de guerre, les exigences allemandes, révisées en juin 2019, sont encore plus strictes. Les approbations sont donc refusées pour les pays »qui sont impliqués dans un conflit armé ou où l'on est menacé, dans lesquels un conflit armé menace ou des tensions et conflits existants seraient déclenchés, entretenus ou exacerbés par les exportations [...], sauf en cas de L'article 51 de la Charte des Nations Unies est disponible «(Principes politiques du gouvernement fédéral pour l'exportation des armes de guerre et autres armements, point III, paragraphe 7).

La possibilité d'une exacerbation du conflit devrait donc être une raison suffisante pour une interdiction d'exportation. Mais ces principes semblent ne jouer qu'un rôle secondaire, voire pas du tout, en ce qui concerne les procédures d'approbation des principaux États arabes cibles. La pratique d'octroi de licences nettement plus restrictive pour les exportations d'armes légères ne s'explique principalement pas par des facteurs régionaux. Au contraire, ces exportations ont généralement été sévèrement restreintes ces dernières années. Selon les principes relatifs aux armes légères publiés en 2015, la principale raison en est que leur propagation est difficile à contrôler. Et même les interdictions d'exportation temporaires étaient moins justifiées par les préoccupations concernant l'instabilité régionale que par la mauvaise situation des droits de l'homme dans les pays cibles. Ce fut le cas en Égypte en 2013, lorsque des civils ont été massacrés à la suite du coup d'État militaire, et dans le cas de l'Arabie saoudite en 2018, après que le dissident Jamal Khashoggi a été assassiné par une escouade d'extermination d'État. Le fait que des patrouilleurs destinés à l'origine à l'Arabie saoudite soient maintenant livrés à l'Égypte, un pays où la situation des droits de l'homme est tout aussi problématique, montre également une certaine incohérence dans l'application des principes d'exportation.

Implications pour la politique d'exportation allemande

Compte tenu de l’évolution de la situation régionale, le gouvernement fédéral devrait revoir fondamentalement sa politique d’exportation d’armes vers les États arabes. Jusqu'à présent, il n'a fait que de vagues références à ses calculs politiques dans des cas individuels, par exemple en rapport avec les exportations vers les États du Golfe, qui ont parfois été justifiées par la menace iranienne. Des arguments correspondants sont également venus de la communauté scientifique dans le passé. L'armement ciblé des États individuels devrait donc créer un effet dissuasif qui pourrait à terme contribuer à une plus grande stabilité régionale. Une autre thèse est que les exportations d'armes peuvent être utilisées pour renforcer les relations bilatérales avec le pays cible et ouvrir ainsi la porte à une plus grande influence de la politique étrangère. Les deux arguments, cependant, ne sont pas suffisamment prouvés empiriquement et sont donc maintenant très controversés. Il ignore également en grande partie le fait que les destinataires individuels des exportations allemandes sont hostiles les uns aux autres - comme il est devenu clair dans le cas du blocus du Qatar - ou que les armements ne sont pas seulement utilisés pour la légitime défense, mais aussi de manière proactive dans les conflits régionaux loin de leur propre pays.

Il n'est pas exclu que les exportations d'armes allemandes alimentent les conflits militaires dans la région et contribuent ainsi à déstabiliser le voisinage direct de l'Europe. Compte tenu du changement de politique étrangère décrit dans les principaux pays cibles, il existe même une forte probabilité. Outre le fait que les exportations d'armes vers des pays impliqués dans des conflits armés peuvent difficilement être conciliées avec leurs propres principes d'exportation, il devrait être dans l'intérêt fondamental de l'Allemagne d'empêcher une telle évolution. Enfin, la mort de nombreux civils au Moyen-Orient et la reprise des mouvements de réfugiés vers l'Europe en seraient le résultat. L'extension de l'interdiction d'exportation pour l'Arabie saoudite doit donc être utilisée comme une opportunité pour repenser en profondeur la politique d'approbation envers les autres États arabes. L’arrêt des exportations d’armes et d’armes vers ces pays ne semble logique qu’au vu de l’évolution régionale.

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