Drone Kamikaze Israélien, d'une portée de 500Km.. Il vole en territoire ennemie, et cherche constamment les émissions radar une fois un signal reçu le compare a sa base de donnée, et s'en occupe selon l'ordre de priorité..en fonçant vers elle à la vertical et explosant juste au dessus pour faire le plus de dégât possible.
Les commandos marine expérimentent le drone solaire de type MAME "SolarXOne" - Zone Militaire par Laurent Lagneau · 12 mars 2022 4 - 5 minutes Depuis plus de cinq ans, le Commandement des opérations spéciales [COS] insiste pour obtenir des drones MAME [Moyenne Altitude Moyenne Endurance] afin de disposer de sa propre capacité ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance, nldr] complémentaire.
Ainsi, en 2017, l’amiral Laurent Isnard, avait plaidé pour lancer un programme devant permettre d’acquérir un appareil pouvant voler pendant six heures et porter une charge de renseignement d’origine électromagéntique [ROEM] ainsi que des « armements de faible charge ». Son successeur,le général Éric Vidaud, alla dans le même sens, expliquant aux députés que de tels drones MAME offiraient « souplesse d’emploi, endurance et l’emport de doubles charges ».
Le voeu du COS va-t-il être exaucé? En tout cas, l’Agence de l’innovation de Défense [AID] y travaille, en lien avec la Force maritime des fusiliers marins et commandos [FORFUSCO], dans le cadre du projet « Sköll » [dans la mythologie nordique, ce nom désigne un loup qui poursuit le soleil, ndlr].
Dans le détail, Sköll vise à évaluer le drone solaire SolarXOne, que l’entreprise XSUn avait dévoilé lors de l’édition 2019 du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget. D’une masse de moins de 25 kg [grâce à l’usage de matériaux composites] et avec une envergure de 4,60 mètres, cet appareil est doté d’une double aile portante munie de capteurs solaires, l’idée étant de s’inspirer des satellites qui stockent de l’énergie solaire tout en étant contrôlés à distance.
En janvier 2020, XSUn a obtenu un contrat auprès d’Enedis, qui cherchait alors des drones pouvant assurer la surveillance des lignes électriques.
« Nous avons toujours dans l’idée de traverser la nuit ou de voler plusieurs jours d’affilée : cela nous ouvrira de nouveaux marchés dans la sécurité maritime ou la surveillance des pipelines », avait expliqué, à l’époque, Benjamin David, le Pdg de l’entreprise, laquelle bénéficie du soutien de Dassault Systèmes, Total et d’Airbus ainsi que de 5 millions d’euros d’aides publiques.
Pour les forces spéciales – et les commandos marine en particulier – le SolarXOne présente des caractéristiques intéressantes. Grâce à ses panneaux solaires, l’autonomie de ses batteries est multipliée par trois, ce qui, en fonction du niveau d’ensoleillement et des conditions d’utilisation, lui permet de rester en vol pendant 11 heures maximum. En outre, sa motorisation électrique le rend très discret. Enfin, sa capacité à emporter une charge utile d’environ 7 kg permet de le doter de plusieurs capteurs en fonction des missions.
« Le SolarXOne dispose d’une élongation de 100 km et peut voler à une vitesse moyenne de 50 km/h avec des pointes à 125 km/h. Contrairement à un drone dit ‘classique’ qui pourra couvrir une surface de 60 à 80 hectares par jour, ce dernier offre la possibilité de couvrir 1200 hectares en 5h35 de vol », explique l’AID. Et d’ajouter : « Lors de la première phase d’évaluation réalisée à Lorient en septembre dernier, il a été observé que même après avoir parcouru cette distance, le drone solaire possédait encore 40% de sa batterie ».
Avec un tel drone, les forces spéciales françaises disposeraient de la capacité à mener des opérations même quand les moyens « conventionnels » ou alliés sont indisponibles. « La capacité de ce modèle de drone à fonctionner grâce à l’énergie solaire permettant d’allonger le temps de vol présente un réel intérêt pour les Forces Spéciales qui peuvent ainsi gagner en délais d’opérations », conclut l’AID.
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Sujet: Re: Drones / UAV Mer 16 Mar 2022 - 22:00
lunatik2x aime ce message
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Drones / UAV Mer 16 Mar 2022 - 23:05
Ce système utilisé massivement peut se révéler réellement dangereux
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jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Drones / UAV Dim 20 Mar 2022 - 20:56
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:copyright: Airbus
17/03/2022 12:30 | Dénys KARAKAYA
Eurodrone : une nouvelle étape pour l’indépendance matérielle de l’Europe en matière de drones
Le 24 février 2022 est signé un contrat primordial pour le développement d’une Europe de la Défense. À Manching (Allemagne) se sont réunis Airbus Defense & Space, Dassault Aviation et Leonardo autour de l’OCCAR afin d’officialiser le contrat de l’Eurodrone. Le chemin aura été long, depuis le premier avant-projet de drone européen, avant d’aboutir à une machine capable de relever le défi de l’indépendance matérielle de l’Europe de la Défense en matière de drones. Article extrait de la version complète, disponible dans le magazine de la semaine.
La longue marche vers l'Eurodrone
Le projet de drone de grande endurance et moyenne altitude (MALE) de conception européenne n’est en rien une nouveauté. Les programmes industriels n’ont pas manqué, mais la volonté d’indépendance matérielle de l’Europe de la Défense en la matière ne s’est fait ressentir que très tard. Après deux programmes abandonnés, les trois ministres de la Défense français, allemand et italien annoncent en 2015 leur volonté commune de disposer dans leurs forces aériennes de drones MALE de conception européenne ; voyant le spectre d’un vide capacitaire et d’une dépendance envers les États-Unis en matière de drones. Cette volonté sera traduite en un nouveau programme : l’European Medium Altitude Long Endurance Remotely Piloted Aerial System (MALE RPAS, ou Eurodrone). Présenté au salon aéronautique international de Berlin de 2018 (ILA 2018), le projet reprenant les études précédemment menées rassemble quatre industriels : les branches allemandes et espagnoles d’Airbus Defense & Space, Leonardo et Dassault Aviation.
Porté par EADS, le projet de drone MALE Talarion a été lancé en 2007
Projet franco-britannique, le Telemos s’appuyait sur un démonstrateur de BAE Systems. On remarque que l’architecture générale sera reprise pour la conception de l’Eurodrone.
La maquette grandeur-nature de l’Eurodrone lors de sa présentation officielle, lors du salon ILA 2018 Airbus
Contrairement aux tentatives précédentes, le Gryphon (nom commercial donné à l’Eurodrone par Airbus) n’eut pas à pâtir du manque d’engagement des états. Ce seront 60 drones répartis entre les états à l’origine du projet (France, Italie, Allemagne et Espagne) qui seront construits au minimum, accompagnés de leurs stations-sol ; pour une valeur de 7,1 milliards d’euros.
Une fiche technique qui se distingue de ses concurrents et prédécesseurs
L’Eurodrone a été conçu pour être un des piliers du Système de Combat Aérien du Futur (SCAF). Il remplira des missions de type ISTAR, c’est-à-dire de renseignement, de reconnaissance, de surveillance et d’acquisition d’objectif. Pour ce faire, il embarquera une optique permettant de l’acquisition image et vidéo en lumière visible et en infrarouge, mais aussi un radar AESA et un radar SAR. L’appareil disposera aussi de capacité de renseignement électromagnétique (ROEM). En plus de renseigner, le Gryphon sera capable d’effectuer des missions d’appui-sol de haute précision grâce à sa capacité d’emport de missiles à guidage infrarouge et de bombes guidées laser. L’Eurodrone hérite beaucoup de ses défunts prédécesseurs. L’utilisation de turbopropulseurs en configuration « push » tendent à rappeler une filiation avec le Telemos, quand sa soute modulaire nous rappelle le Talarion. Cette soute permettra d’une part d’ajouter un radar maritime de 80 kg pour des missions PATMAR, mais aussi laissera la porte ouverte à de nombreuses évolutions. N’oublions pas qu’entre la mise en service prévue en 2028 du Gryphon, et l’arrivée du SCAF au complet, la plateforme doit pouvoir évoluer pour pallier les futures menaces, mais aussi intégrer les briques technologies encore en développement pour le SCAF... Limité en vitesse et en plafond par l’utilisation d’un turbopropulseur, l’Eurodrone gagne cependant sur l’endurance. A pleine capacité de carburant et en configuration lisse, il pourrait tenir 29 h en vol. Pour des missions de Close Air Support, en configuration totalement armée, son endurance resterait honorable : 18 h. Cette grande endurance est habilement couplée à un avantage que l’Eurodrone a sur ses concurrents. Il peut réduire sa distance à franchir avant objectif par rapport à d’autres drones tels que le Reaper grâce à sa capacité d’intégrer la circulation aérienne générale (certification NATO STANAG 4671).
L’Eurodrone en configuration PATMAR, avec son radar maritime installé en soute ventrale et deux réservoirs installés sur les deux points d’emports « humides ». Airbus
Le Gryphon sera une plateforme plus lourde que ses prédécesseurs dans les forces française, italienne et espagnole. D’une masse maximale au décollage de 11 500 kg, il est deux fois plus lourd qu’un Reaper mais dispose d’une charge utile deux fois plus lourde et d’une endurance totalement armé plus élevée de 4h Airbus
L’Eurodrone, programme-clé pour l’indépendance matérielle d’une Europe de la Défense
Les spécifications de ce nouvel appareil, et la naissance d’un tel projet, laissent entrevoir la volonté d’indépendance matérielle de l’Europe en matière de drones. En effet, le premier objectif de ce drone est de replacer les drones General Atomics MQ-9 Reaper en dotation dans les forces aériennes françaises, italiennes et espagnoles. Surtout que ces drones Reaper ont été précisément intégrés aux forces françaises du fait du manque d’un drone européen on national pour replacer les Harfang, posant ainsi un problème de dépendance à la France vis-à-vis des États-Unis... Aussi, la conception d’un drone « ITAR Free » tel que le Gryphon est importante pour l’industrie européenne de défense. En effet, les États-Unis sont en capacité brandir l’ITAR comme une mesure protectionniste afin de mettre hors-jeu l’Europe, et ainsi pouvoir proposer sur le marché leurs appareils sans concurrence. Ce point sensible est la raison pour laquelle les industriels partenaires sur le projet Gryphon n’ont pas encore rendu leur décision quant au choix de la motorisation. Deux systèmes propulsifs sont proposés par deux industriels européens. Cependant, le turbopropulseur proposé par le motoriste italien Avio ferait tomber l’Eurodrone sous le coup de l’ITAR, car dérivant du General Electric Catalyst... Malgré cette inconnue, le programme Eurodrone semble bien engagé avec la signature du contrat liant les partenaires industriels européens à l’autorité contractante (OCCAr), à Airbus Manching le 24 février 2022. Espérons que celui-ci sera à la hauteur des spécifications annoncées et qu’il sera un atout stratégique pour les forces aériennes européennes et celles qui le choisiront pour renouveler leur flotte de drones au-delà de nos frontières.
Le turbopropulseur proposé par Avio s’appuiera sur le Catalyst, qui effectua son premier vol en 2021 sur un Beechcraft King Air et qui équipera le monomoteur Beechcraft Denali GE aviation
Safran Helicopter Engines, et d’autres partenaires européens, proposent un turbopropulseur ITAR Free dérivant de la turbine à gaz Ardiden 3 et du Safran TechTP développé dans le cadre de l’initiative CleanSky2 Safran
Les différentes parties du contrat réunies devant la maquette du Gryphon Airbus
Eurodrone : une nouvelle étape pour l’indépendance matérielle de l’Europe en matière de drones (air-cosmos.com)
Airbus a semble-t-il recommandé il y a plusieurs jours aux quatre Etats membres du programme Eurodrone (Allemagne, Espagne, France et Italie) une motorisation italo-américaine proposée par General Electric et sa filiale européenne Avio à partir du moteur Catalyst, qui va pousser le Beechcraft Denali de l'américain Textron Aviation. Lancé en 2015 par General Electric (GE), le Catalyst vient d'ailleurs d'obtenir sa certification aux Etats-Unis (FAA). Aux États partenaires du programme de se prononcer sur cette préconisation alors que le premier tour de l'élection présidentielle française est prévu le 10 avril et que la guerre en Ukraine révèle jour après jour les trous béants de l'Europe en matière de souveraineté. En France, on s'agace déjà de cette recommandation.
Spécifications exigées par les États membres
Depuis le début du programme, Airbus Defence répète qu'il s'est strictement conformé aux spécifications exigées des États membres. Ni plus, ni moins. A l'issue d'une compétition, il a préféré le duo GE/Avio à Safran Helicoter Engines. Le motoriste français propose le moteur Ardiden TP3, le seul turbopropulseur 100% européen pour des applications militaires sur lequel il a embarqué les allemands MT-Propeller et ZF Luftfahrttechnik (ZFL), l'espagnol ITP et l'italien Piaggio Aerospace. Airbus Defence a toujours rappelé tout au long du programme qu'il n'était pas là non plus pour faire de la politique industrielle. Si la décision d'Airbus était confirmée par les Etats, elle risque cependant de faire des vagues en France, qui se bat pour bâtir une Europe avec un peu plus de souveraineté stratégique.
La vague de réarmement en Europe va profité aux entreprises US au frais du contribuable Européen...L'Eurodrone qui est censé être une coopération Européenne devrait avoir une motorisation US..
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.