Maritime Patrol Aircraft

Rappel du premier message :

Le Boeing P-8 Poseidon, aussi désigné P-8 MMA pour Multimission Maritime Aircraft, est un avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine américain en cours de développement. Il est dérivé de l'avion de ligne Boeing 737

L'US Navy a commencée à rechercher un remplaçant au Lockheed P-3 Orion à la fin des années 1990. Les études exploratoire de concept commencèrent en 2000 avec le financement par la Navy d'études de Boeing et de Lockheed Martin. Après la diffusion du projet initial, la Navy a publiée un cahier des charges définitif en septembre 2003, portant sur l'acquisition de 251 appareils, ce chiffre a depuis été revu à la baisse et porte maintenant sur 108 avions.

Le P-8 a passé sa revue critique de conception en juin 2007 et les essais en vol devraient débuter à la mi-2009. La Navy envisage une production initiale lente à partir de 2010 puis une mise en service opérationnelle en 2013.

Le coût du développement est estimé à $5,5 milliards, tandis que le coût total (développement + appareils) est lui estimé à $20 milliards.

D'autre part l'US Navy et Boeing ont entamé des pourparlers avec la Royal Australian Navy, les Forces canadiennes et la Marina militare italienne en vue d'une prise de participation dans le programme de développement, mais à l'heure actuelle seul l'Australie semble intéressée mais aucun contrat n'a encore été signé. Boeing envisage en outre l'exportation d'une centaine d'appareil en vue du remplacement des P-3 ou d'autres appareils de patrouille maritime d'autre nations. Le 5 janvier 2009, Boeing a confirmé la commande par la marine indienne de 8 P-8I (la presse indienne ajoutant une option pour 4 à 8 appareils supplémentaires) en remplacement de ses Tu-142.

Le P-8 est basé sur le fuselage du Boeing 737-800 et possède les ailes du 737-900. En lieu et place des winglets courbes montés sur les avions commerciaux, sont montées des extensions d'aile destinées à réduire le givrage à basse altitude. De plus l'intérieur du fuselage a été modifié pour accueillir une soute à armement.

Cette nouvelle est annoncée "discrètement" lors du Singapore Air Show ... une variante des C130 pour le patrouille maritime :

Citation :

.... proposed new variants of the C-130J Hercules, the C-130XJ and C-130 Sea Hercules. The Sea Hercules would incorporate P-3C Orion capabilities into a C-130 airframe and be optimised for maritime patrol and anti-submarine warfare duties.

http://www.flightglobal.com/news/articles/singapore-lockheed-martin-announces-f-16v-development-368323/

si systeme ajoutable roll/on roll off comme Harvest Hawk et Tanker oui ca sera un plus,mais si seulement plateforme faite entierement pour,ca sera pas interessant.

Citation :

L’avenir d’Airbus Military passe par la patrouille maritime.



Contrôler des zones de pèche, lutter contre la piraterie et la contrebande maritime, rechercher des embarcations en difficulté et éventuellement leur lancer une chaîne de sauvetage, voire pourchasser des sous-marins ennemis, tout ça sera bientôt possible à partir de machines conçues et commercialisées par EADS. En tous cas, c’est ce que semble penser les responsables de l’avionneur européen, depuis qu’ils se sont lancés dans deux programmes ambitieux, ayant pour buts de contrecarrer la domination quasi hégémonique des USA sur ce domaine.

Le premier, et pas des moindre, le Casa C-295MPA consiste à transformer l’avion de transport tactique conçu en Espagne en patrouilleur maritime et océanique capable non seulement de surveiller les eaux mais aussi le cas échéant de porter l’estocade à des embarcations légères, voire de s’attaquer carrément à des submersibles. C’est dans ce sens qu’en avril 2010 le prototype de l’avion a tiré sa première torpille, validant ainsi sa capacité offensive. Fort de ce succès, et d’une habile campagne de communication l’avion est d’ores et déjà en production, avec notamment un premier contrat en provenance du Chili pour la fourniture de trois appareils destinés à remplacer, à l’horizon 2014/2015, les plus anciens des Lockheed P-3A Orion qui volent dans ce pays.


EADS-Casa C295MPA aux couleurs chiliennes, ici en essais depuis Séville.


Alors sans quasiment de concurrents fiables, l’ATR-42MP de Finmecanicca est au point mort avec des commandes de service publique mais rien de réellement offensif et les possibilités de transformation des biturbopropulseurs Antonov semblant bel et bien abandonnées, on ne peut que se réjouir pour l’avenir de celui qu’Airbus Military a baptisé Persuader. Avec le renforcement des règles environnementales dans le monde entier, et une crainte désormais quotidienne pour les pollutions côtières et hauturières, les avions de patrouille et de surveillance maritime ont de beaux jours devant eux. D’autant que tous le monde n’a pas les moyens de se doter de jets d’affaires transformés pour cela, comme la France par exemple. dans cette optique les avions à turbopropulsion semblent les plus en vue.

Dans un tout autre registre les ingénieurs et designers d’EADS ont bien compris que les actuelles machines de patrouille maritime comme la famille du Br.1150 Atlantic , ou le British Aerospace Nimrod vivent actuellement leur dernière décennie opérationnelle, ces avions datant de cellule remontant aux années de la Guerre Froide. Et ils savent que des pays comme l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, ou encore le Royaume-Uni rechercheront des machines plus complexes et plus polyvalentes (et donc plus onéreuses) que le C295MPA ou l’ATR-42MP. Il fallait donc réfléchir à une nouvelle plateforme de ce genre, répondant aux attentes du moment.


Patrouilleur maritime British Aerospace Nimrod appartenant à la RAF.


Cela semble être désormais chose faite avec le programme A319MPA qui consiste en la transformation d’un biréacteur de ligne monocouloir en véritable patrouilleur des océans, capables de réaliser les mêmes missions que ses prédécesseurs mais en usant des dernières technologies tant en matière de guerre électronique que de respect de l’environnement, et donc en usant de réacteurs franco-américains CFM International. Toutefois à la différence de ses « ancêtres » il n’emportera aucun armement en soute, les torpilles, charge de profondeurs, et missiles antinavires prendront place sous voilure accrochés à des pylônes d’emport. Si l’A319MPA n’existe encore que sur la planche à dessins, pardon dans l’ordinateur, de ses designers il faut voir qu’EADS table très sérieusement sur une mise en service opérationnelle des premiers appareils d’ici 2020. En fait l’avion européen sera la réponse d’EADS au P-8 Poseidon américain acquis par l’US Navy et l’Inde… et qui vole déjà.


Vue d'artiste du futur Airbus Military A319MPA


S’appuyant sur les vingt ans de succès de Casa dans le domaine de la patrouille maritime, la branche défense d’Airbus Industries semble bel et bien se tourner vers une diversification de ses activités, après avoir essayé de toucher aux missions de guerre électronique mais sans y réussir, et après avoir fait une entrée fracassante dans le domaine du ravitaillement en vol, véritable pré carré des Américains, elle se tourne désormais e du futur Airbus Military A319MPAvers des missions plus offensives. Définitivement l’avionneur européen est le poil à gratter dans le cou de Boeing.

avionslegendaires

Citation :

Les deux nouveaux Falcon de la marine transformés chez Dassault

Deux Falcon 50M de la flottille 24F crédits : DASSAULT AVIATION

02/07/2012

L'usine de Dassault Aviation à Mérignac travaille actuellement sur l'adaptation de deux Falcon 50 aux besoins de surveillance maritime de l'aéronautique navale. Ces appareils, qui étaient auparavant affectés à l'ETEC (Escadron de transport, d'entraînement et de calibration) sont cédés à la Marine nationale du fait de leur remplacement au sein de l'armée de l'Air par de nouveaux Falcon 2000. Ils s'ajouteront aux quatre Falcon 50M déjà en service au sein de la flottille 24F et permettront de renforcer les capacités de surveillance maritime de la marine, qui avaient été amputées en mars 2009 par le retrait du service de dix Nord 262 de la 28F.


Les Nord 262 ont cessé de voler en 2009 (©MARINE NATIONALE)

Pour compenser ce retrait et en attendant le lancement du futur programme AVSIMAR (Avions de surveillance et d'intervention maritime), il avait alors été décidé de profiter du remplacement des Falcon « gouvernementaux », servant notamment au transport des hautes personnalités de l'Etat, pour verser à la marine ces appareils, disposant encore d'un bon potentiel.
Le transfert nécessite toutefois un important chantier de structure. Il faut, ainsi, équiper les avions d'une boule FLIR rétractable en position ventrale. Ce système de détection électro-optique est installé au niveau de la soute à bagages. Dans le même temps, le radar classique situé à l'avant est remplacé par un Ocean Master 100, optimisé pour le milieu maritime. L'opération demeure complexe car il faut, notamment, installer les équipements en tenant compte du re-routage de certains circuits.


Falcon 50M (© DASSAULT AVIATION)

Première livraison au printemps 2013

Les équipes de Mérignac ont également débuté le second chantier, qui porte sur la modification de la carlingue afin d'installer deux grands hublots pour l'observation. A l'issue de ces travaux, des différents essais au sol et des essais de réglage et de réception en vol, Dassault Aviation espère livrer à la marine le premier des deux Falcon en cours de transformation au printemps 2013. Au total, quatre Falcon de l'ETEC doivent, ainsi, être transformés en avions de surveillance maritime, ce qui permettra de doubler le parc de la 24F.


Falcon 50M (© DASSAULT AVIATION)

Citation :

VX-1 Flies P-8 Poseidon during RIMPAC 2012

PEARL HARBOR (NNS) -- The P-8A Poseidon jet, a replacement maritime patrol aircraft for the P-3C Orion, made its Rim of the Pacific (RIMPAC) exercise debut this year, flown by two air crews from Air Test and Evaluation Squadron (VX) 1 at Marine Corps Base Hawaii in Kaneohe Bay, during the 23rd edition of the biennial exercise .

"While the P-3C Orion is a very forgiving aircraft and has served the fleet very well, the P-8A Poseidon is easier to fly, trims well, and handles flawlessly [at low altitude]," said Lt. Cmdr. Chris Artis, VX-1 maintenance officer and integrated training team pilot. "It's easy to maneuver, and the situational awareness in the cockpit is unlike anything I've ever seen before. Getting used to the technology and the different displays can be a challenge, but overall it's fun to fly."

The VX-1 crews flew two P-8As during 24 exercise events ranging from routine test flights to simulated anti-submarine warfare. VX-1 officials said training requirements are extensive in the P-8A because of the complexity and the speed of the aircraft, and that RIMPAC provided extensive, open airspace and a robust exercise schedule where the squadron could demonstrate the capability of the new aircraft.

"The addition of two P-8A aircraft from Test and Evaluation Squadron 1 enabled us to get an early look at how we can integrate this new platform in a Joint and Combined operating environment," said Adm. Cecil D. Haney, U.S. Pacific Fleet commander, who flew a mission with VX-1 earlier in the week. "I had the opportunity to personally observe its great potential during a flight where the crew demonstrated each weapon system while we conducted ASW and ISR."

The P-8A is based on the Boeing 737-800ERX airliner, but incorporates a host of modifications. The Poseidon will replace the P-3C Orion, now in its 50th year of service, as a long-range anti-submarine warfare, anti-surface warfare, intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft. It will maximize the experience and technology of the Orion but with significant growth potential, greater payload capacity, advanced mission systems, software and communications. Six additional fuel tanks in P-8As allow for the jet's extended range.

"The P-3C is an aging airframe with aging systems on board." said Cmdr. Gregory Sleppy, VX-1 operational test director for the P-8. "It's becoming very expensive to operate because of the age of the airframe, and has been up for 50 years; that's half the life of [naval] aviation."

P-8As feature Raytheon multi-mission surface search radars, and incorporate a short bomb bay aft of the wings for torpedoes, sonobouys (small expendable sonar capsules that are dropped or ejected from the aircraft for anti-submarine warfare or underwater acoustic research), and cargo. Additionally, the jets will use new hydrocarbon sensors to detect vapors from diesel submarines and other conventionally powered ships.

"We can look forward to an increased availability rate right off the bat," said Sleppy. "Next you're going to see a more interoperable platform. The communications suite on the aircraft is far more advanced. Those are going to be the immediate things that the fleet commanders are going to see."

Twenty-two nations, more than 40 ships and submarines, over 200 aircraft and 25,000 personnel are participating in the RIMPAC exercise from June 29 to Aug. 3 in and around the Hawaiian Islands. The world's largest international maritime exercise, RIMPAC provides a unique training opportunity that helps participants foster and sustain the cooperative relationships that are critical to ensuring the safety of sea lanes and security on the world's oceans. RIMPAC 2012 is the 23rd exercise in the series that began in 1971.

www.navy.mil

Focus sur le coût/heure

Le P-8 moins coûteux que le P-3 ... Comment ça se fait ? Je ne croyais pas que 4 turbo-prop engines couteraient moins cher que 2 réacteurs !
En plus il est dit que le P-3 avec une portée de 2360 miles nautique n'a que 3h On Station, contrairement au P-8 qui avec 1200 MN peut rester sur station pour 4 heures. Quelqu'un pourrait m'expliquer comment ça se fait ?!

Citation :

Boeing Targets Jet Against Airbus Prop for U.K. Sub-Hunter Plane


Boeing Co. (BA) is pitching its P-8 maritime-patrol aircraft to the U.K. as Airbus SAS promotes an offshoot of its C-295 turbo-propeller transport plane to meet a British aerial submarine-hunting requirement.
“Looking at the strategic needs of the U.K., we think the P-8 is a natural fit,” said Egan Greenstein, director of business development for the Boeing plane, which is based on the commercial 737 airliner. The U.S. and India are already customers for the maritime surveillance version.
The U.K. has a gap in airborne submarine hunting. It canceled the BAE Systems Plc (BA/) Nimrod MRA4 program in its 2010 defense review after years of delay and cost overruns. The defense ministry has been assessing alternatives in recent months to address capability shortfalls.
“Existing systems can’t fill the gap,” Air Chief Marshal Andrew Pulford said at the DSEI security and defense conference in London. By the next strategic review in 2015, the military wants to have drawn up options so policy makers can decide whether to pursue a new program.
The U.K. has dispatched staff to work with other militaries and help preserve maritime patrol skills under an effort called Project Seedcorn. Some of those personnel are serving as instructors with the U.S. Navy on the P-8, Greenstein said at DSEI.
Airbus Model
A British program would probably encompass 8 to 12 aircraft, although the final number would depend on the exact requirement, he said. The P-8 used by the U.S. could be adapted to address unique U.K. needs, as was the case with the Indian aircraft, Greenstein said.
Airbus would build its proposal around the C-295 military airlifter in a configuration similar to one already in service with the Chilean military, Gary Soul, head of strategy at Airbus Military U.K., said in an interview.
“The big factor favoring the C-295 is its affordability,” he said, with a lower purchase and operations cost. The system would include about six workstations. Introducing the aircraft could happen relatively quickly once a decision to purchase is taken, Soul said.
Lockheed Martin Corp. (LMT) is another likely contestant. The company has said previously it would promote a maritime patrol system based on its C-130 transport plane. Raytheon Co. (RTN), developer of the British Sentinel R1 ground surveillance plane, also is tracking the maritime patrol program.
The company could upgrade the Sentinel to take on some of the surveillance roles, Phil Nettleship, chief engineer at Raytheon Airborne Solutions, said at a press briefing at DSEI.
The U.K. is still studying how to retain the five Sentinel aircraft in its fleet after it they were earmarked for retirement mid-decade in the last defense review.

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-12/boeing-targets-jet-against-airbus-prop-for-u-k-sub-hunter-plane.html

Citation :

The top 10 maritime patrol aircraft

Maritime patrol / reconnaissance aircraft are crucial for nations with long coastlines. Modern patrol aircraft such as P-8A Poseidon with multirole capabilities are an asset to any naval force. Naval-technology.com lists the world's top 10 maritime patrol aircraft based on range, endurance and patrolling capabilities.

P-3 Orion
The P-3 Orion is a long-range maritime patrol aircraft (MPA) with multimission capabilities. Its 16-hour fly-time and high ferry range of 8,944km make it the top MPA in the world. The aircraft was developed by Lockheed Martin principally for the US Navy. The aircraft entered service in 1962 and is currently in service with 21 operators in 17 countries across the globe.
The aircraft can conduct variety of missions such as maritime / over-land patrol, anti-submarine warfare, anti-piracy, anti-terrorism, drug interdiction and prevention of illegal immigration. Lockheed Martin offers a P-3 Mid-Life Upgrade (MLU) programme to extend the aircraft's service life by 20 to 25 years.
The aircraft can be equipped with infrared and electro-optical (EO) sensors, as well as special imaging radar to detect objects at long ranges. Its large internal weapons bay and 10 external hard-points can house a range of weapons. Four Allison T56-A-14 engines provide the P-3 Orion a long-range cruise speed of 350kt at 25,000ft.



CN-235 MPA / HC-144 Ocean Sentry
The CN-235 MPA is a multirole maritime patrol aircraft deployed in maritime surveillance and homeland security missions. It also served as basis for the HC-144A Ocean Sentry surveillance aircraft used by the US Coast Guard.
The aircraft's long endurance capability of up to 11 hours and range of 4,200km make it one of the best MPAs in the world. Two General Electric GE CT7-9CE turboprop engines, each with a rated power of 1,750shp, ensure superior performance.
The CN-235MPA incorporates a Fully Integrated Tactical System (FITS) which can be integrated with variety of mission sensors for conducting complex surveillance missions. The aircraft features six hard-points to carry anti-ship missiles or torpedoes.



ATR 42 MP Surveyor
Alenia Aermacchi developed the maritime patrol aircraft ATR 42 MP Surveyor based on the ATR 42 short-haul regional airliner. The ATR 42MP is currently operated by the Italian Customs Police (Italian Guardia di Finanza), Italian Coast Guard, Nigerian Air Force and Libyan General Security Agency.
The aircraft has a ferry range of 3,741km and can conduct non-stop patrols for up to 11 hours. It integrates Advanced Tactical Observation System (ATOS) mission management system. The state-of-the-art mission system, along with onboard sensors, enables the aircraft to conduct a variety of missions, such as identification and tracking of vessels, maritime and coastal surveillance, SAR and pollution detection missions.
The aircraft is powered by two PW 127E engines, each with a take-off power 2,160shp. The maximum cruise speed of the aircraft is 280kt.



AN-74MP
The AN-74MP was developed by ANTONOV based on its AN-74 transport aircraft. The maritime patrol aircraft ensures security across coastal areas in all weather conditions. It can also be used for search and rescue (SAR), electronic and radio reconnaissance and for detection of marine pollution.
The aircraft is equipped with integrated sight navigation and flight system, radio communication equipment and television system. The GSh-23L 23mm Cannon, unguided missiles, aerial bombs and optional anti-ship missiles onboard the aircraft ensure interception of threats. Self-defence is provided by electronic counter measures, self protection system, radar warning receiver, laser warning and missile approach warning systems.
The 7m-long cargo compartment can accommodate 44 armed infantrymen and 16 stretchers, plus a medical attendant and a payload of up to 10,000kg. It also allows the air drop of 22 fully-laden paratroopers. The power-plant integrates two D-36-4A turbojet engines providing a maximum speed of 725km/h, range of 3,704km and endurance of eight to nine hours.

Saab 2000 MPA
The Saab 2000 MPA is a multimission maritime surveillance aircraft capable of conducting ISR, Maritime Surveillance and Reconnaissance (MSAR), maritime boarder security and anti-surface warfare missions. High dash speed and long endurance capabilities make the Saab 2000 MPA an ideal maritime patrol aircraft.
The Saab 2000 MPA comes with an advanced sensor and C4I package comprising of 360° rotating maritime surveillance radar, multimode electro-optical sensor, Automatic Identification System (AIS), Identify Friend of Foe (IFF), Electronic Support Measures (ESM), Self Protection System (SPS), SATCOM and data link.
The aircraft has a maximum cruise speed of 350kt and patrol speed of 160kt. It can endure airborne for more than 9.5 hours. It can conduct patrols in an Exclusive Economic Zone (EEZ) of 200nm for 5.5 hours, while flying at an altitude of 2,000ft. Maximum range of the aircraft is more than 3,700km.

C295 MPA
The C295 MPA is a versatile maritime patrol aircraft developed by EADS CASA (now Airbus Military). The aircraft can be deployed in maritime patrol, EEZ surveillance, SAR and anti-submarine and anti-surface warfare missions. It is in service with Chilean Navy, Portuguese Air Force and Royal Air Force of Oman.
The Fully Integrated Tactical System (FITS) aboard the C295 MPA integrates aircraft navigation and communications systems, radar, EO/IR turret, acoustic system, magnetic anomaly detector (MAD), AIS, IFF interrogator, ESM/electronic intelligence, weapon system and a sea pollution detection system.
The under-wing stations of C295 MPA can be armed with anti-ship missiles and torpedoes for striking surface and sub-surface targets. The power-plant integrates two PW127G turboprop engines. The aircraft can patrol a range of 1,800nmi (3,333km) and can stay airborne for more than eight hours, depending on the configuration.



ATR 72 MP
The ATR 72 MP (Maritime Petrol) aircraft, based on the ATR 72-600 platform, was developed by Alenia Aermacchi. The aircraft is primarily deployed in surveillance and reconnaissance, maritime patrol and Search and Rescue (SAR) missions. It is in service with the Italian Air Force.
The ATR 72 MP can operate in extreme temperatures, altitudes and environmental conditions. It is equipped with SELEX Galileo ATOS Mission System, which is interfaced with onboard sensors and equipment to perform electronic surveillance, optical reconnaissance, vessel identification and pollution detection.
The aircraft is powered by two Pratt & Whitney Canada PW 127M turboprops. Each engine driving a six-bladed, variable-pitch propeller provides a maximum cruise speed of 248kt and an endurance of 10 hours.



EMB 145 MP
EMB 145 MP is a new-generation multirole aircraft produced by Embraer to meet the challenging requirements of maritime patrol and anti-submarine warfare. Derived from ERJ 145 platform, the aircraft can be configured for maritime patrol and anti-surface and anti-submarine warfare missions.
The EMB 145 MP's open architecture allows for integration of mission systems according to the customer's requirements. Its under-wing hard-points can be fitted with conventional and smart weapons.
The aircraft is powered by two AE 3007 turbofan engines, each generating a maximum thrust of 7,420lb. The maximum speed is about Mach 0.78 and range is about 3,020km.



Boeing P-8A Poseidon
The P-8A Poseidon long-range multimission maritime aircraft was developed by Boeing for the US Navy. The aircraft is capable of performing maritime patrol, anti-submarine and anti-surface warfare, as well as intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) missions. It is based on Boeing's Next-Generation 737-800. The Indian Navy also operates a P-8A version designated as P-8I.
The P-8A made its first flight in April 2009. It is equipped with Northrop Grumman infrared countermeasures and electronic support measures systems, Raytheon AN/APY-10 radar and MK 54 lightweight torpedo, GE Aviation flight-management and stores-management systems and air-to-surface / anti-ship missiles.
The aircraft flies at a speed of 789km/h. Its power-plant consists of two CFM56-7B engines, each developing 27,000lb of thrust. Additional fuel tanks give the aircraft a range of 2,222km with four hours on station.



Falcon 900 MPA
The Falcon 900 MPA (Maritime Patrol Aircraft) is a derivative of the Falcon 900 DX business jet. The MPA can be used for wide variety of missions including anti-submarine and anti-surface warfare, ISR, EEZ surveillance, surveillance of Sea Lanes Of Communication (SLOC), SAR, coastal security and environmental protection missions.
The advanced mission suite aboard the aircraft integrates 360° rotating maritime surveillance radar, retractable forward looking infrared system (FLIR), ESM suite, acoustic system with sonobuoys launcher, self-protection system and a complete communications suite. It allows the detection of numerous threats and ensures the crew can quickly counter such threats.
The power-plant of the Falcon 900 MPA includes three Honeywell TFE 731-60 engines equipped with Digital Electronic Engine Computer (DEEC). The aircraft has a cruise speed of Mach 0.85 and range of 1,200km.



http://www.naval-technology.com/features/feature-the-top-10-maritime-patrol-aircraft/

Citation :

Boeing Picks Bombardier for Smaller Maritime Spy Plane Pursuits


Boeing Co. (BA:US), the world’s largest planemaker, said it will team up with Bombardier Inc. (BBD/B) to offer a low-cost maritime surveillance plane based on the Canadian manufacturer’s Challenger 605 business jet.
The modified Challenger 605 would be marketed for anti-piracy, coast patrol and search-and-rescue missions, Tim Peters, Boeing vice president for mobility and surveillance, said at the Dubai Air Show today.
Boeing has developed the P-8 maritime patrol aircraft based on its best-selling 737 single-aisle passenger jet for the U.S. Navy and also sold the model, which is its Dubai air show debut here this week, to India. The business-jet based offering is intended to lure customers with deeper pockets that don’t need the full complement of capabilities of the P-8.
“The Challenger 605 is an ideal platform,” Peter said, offering the range, speed, and power needed to carry out the surveillance role.
Boeing is already in the process of modifying a company-owned business jet, a Challenger 604 also built by Bombardier, as a test plane. The model, being modified by Field Aviation which will also work on the production version, will make the rounds with possible customers next year.

http://www.businessweek.com/news/2013-11-18/boeing-picks-bombardier-for-smaller-maritime-spy-plane-pursuits

Citation :

Beechcraft To Bolster King Air with ASW Capabilities




DUBAI — Beechcraft is looking to add anti-submarine warfare (ASW) to the lengthy list of capabilities offered by its King Air 350 ER in the special missions market, according to Justin Ladner the company sales vice president.
Ladner said Beechcraft has been approached by several systems integrators for an ASW-lite concept capable of combating the increasing numbers of mini-submarines used by drug smugglers and the military.
The executive, who heads Beechcraft’s special mission aircraft sales worldwide, said ASW is an emerging market and he expected to receive several tenders in the next 12 months that an ASW-capable version of the twin-engined King Air 350ER could address.
Some of those requests would be for customers in the Arabian Gulf region he said.
Mini-submarine numbers are on the rise. United Arab Emirates Navy chief Rear Adm. Ibrahim al Musharrakh recently told the Gulf Naval Commanders Conference that Iranian midget submarines are an imminent threat they were looking to counter.
The growing potential of mini-subs was illustrated at the Defence Security Exhibition International show in London in September when British company James Fisher Defence created considerable interest with a range of small submersibles capable of transporting special forces on covert operations.
Company officials at the show reported heavy interest in the craft on the back of the recapitalization of naval special forces.
Drug smugglers are also known to use mini-subs to transport narcotics in places like Latin America.
The addition of ASW capabilities would add to already strong levels of interest for the King Air in the maritime role. Ladner said Beechcraft was increasing its list of maritime patrol aircraft operators by handing over aircraft to Argentina this week.
The growing interest in maritime surveillance opportunities in the gulf and elsewhere is not limited to Beechcraft. Boeing and Saab both emphasized their interest in the sector at the Dubai show.
Boeing chose to use the show to take the wraps off a tie-up with Bombardier and Field Aviation to offer a Challenger 605 business jet-based maritime surveillance aircraft and Saab turned up with actual hardware in the shape of the smaller, and considerably cheaper, converted 340 turboprop airliner. Neither offer ASW capabilities.
A move into the bottom end of the ASW sector could provide Beechcraft with further opportunities to build a special missions aircraft operation that already accounts for more than a third of the company’s annual business.
It’s a sector that already spans intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft, such as the King Air Shadow machines widely used by the British in the Afghanistan conflict, through to the less technically demanding training and air ambulance roles.
Special mission business was constrained last year by Beechcraft undergoing Chapter 11 bankruptcy protection, but having emerged from that Ladner said business in the sector was already 2.5 times higher than 2012 with the prospect of further deals to come before the year ends, including at least one in the gulf region.
“The gulf region is one of the fastest growing market sectors for special mission aircraft as customers had the needs and the budgets to acquire aircraft,” said Ladner speaking at the Dubai air show this week.
The Beechcraft executive reported high levels of interest in special mission aircraft at Dubai.
“It’s been one of the busiest shows of the year for us,” he said.

http://www.defensenews.com/article/20131119/DEFREG04/311190031

  

Citation :

Boeing's Challenger-based maritime surveillance aircraft nears first flight

Boeing’s maritime surveillance aircraft (MSA) demonstrator will soon take to the skies.

Aircraft modifier Field Aviation tells Flightglobal that structural conversions on the aircraft, a Boeing-owned Bombardier Challenger 604 business jet, are nearly complete and that it is “nearing” the first flight test.

Toronto-based Field declines to provide a more specific timeframe, but adds that flight testing is on track to conclude by the end of the year.

Following airworthiness flight tests with Field the aircraft will undergo systems testing with Boeing, which has said the MSA will be ready for production in 2015.

asset image

Boeing's maritime surveillance aircraft demonstrator. Courtesy Boeing.

Field and Boeing have teamed on the project to offer a Challenger-based offshore surveillance and patrol aircraft that has advanced mission systems but is more affordable than Boeing’s 737-based P-8 Poseidon.

The MSA won’t be as capable as the P-8. But it will cost around $55 million to $60 million, roughly one-third of the P-8’s price, according to Field.

Though the demonstrator is a Boeing-owned Challenger 604, future aircraft will be based on Bombardier’s updated Challenger 605. It will have a range of about 2,500nm (4,630km) and an eight-to-nine hour endurance.

The aircraft is targeted at militaries, coast guards and other government operators worldwide, a market Boeing estimates is worth $10 billion during the next ten years.

Boeing has identified 20 to 30 potential customers and thinks it could sell 150 to 200 modifications, says Field.

The base version of the MSA will be manned by two pilots and three system operators, and will be offered with a Selex ES Seaspray 7300 maritime surveillance radar and a FLIR Systems Star Safire 380 electro-optical and infrared sensor.

Options include two additional crew stations and equipment like satellite communications and a side-looking airborne radar (SLAR), says Field.

Future aircraft could also be outfitted with weapons mounted on wing hard-points.

AVOIDING PITFALLS

Field is confident the MSA won’t suffer pitfalls that affected previous small-jet-based surveillance aircraft projects, such as Lockheed Martin’s aerial common sensor programme.

The US government terminated that project in 2006 because the electronics’ power, weight and cooling requirements overwhelmed the Embraer ERJ-145 platform.

Field says the MSA will have plenty of power and adequate cooling fans and air ducts.

And power requirements of modern electronics have declined as the technology has been commercialised, Field says.

Also, the MSA has no launch customer.

That’s important, according to Field, because launch customers can sometimes demand more capability than an aircraft can supply.

“Sometimes military organisations try to drive you beyond a point that is reasonable,” Field says. “You have to acknowledged there is a limit.”

The company notes it has experience converting other civilian aircraft into patrol aircraft.

Field is working with Canada’s Viking Air to produce the Guardian 400, a coastal patrol aircraft based on the DHC-6 Twin Otter Series 400.

Field has also converted de Havilland Canada Dash-8s into coastal patrol aircraft for Australia and the US Customs and Border Protection.

http://www.flightglobal.com

a 60M$ pas mal le MSA   

Citation :

Troubled P-8A Poseidon enters full production

The Navy's P-8A Poseidon has entered full-rate production, despite the Pentagon discovering major problems with the aircraft.

Naval Air Systems Command announced that the P-8A had received the go-ahead from the FRP Production Milestone Decision Authority on January 3. The Navy is scheduled to receive 117 Poseidons. This includes 37 low-rate initial production aircraft, of which 13 have already been delivered. The P-8A will replace the venerable P-3C.

The current Increment 1 of the P-8A is equipped with persistent anti-warfare capabilities, an integrated sensor suite and improved situational awareness. The next program milestone is Increment 2, slated for 2016, will include multi-static active coherent acoustics, automated identification system, and high-altitude anti-submarine weapons, according to a NAVAIR news release.

"This significant milestone approval moves the program from low-rate into full-rate production, and allows us to manufacture the remaining aircraft over the next several years with an opportunity for a cost-effective procurement," said Cmdr. Tony Rossi, the integrated product team lead for the P-8A program.

“The team has accomplished a lot over the last six months, from passing the Initial Operational Test and Evaluation period this summer to achieving IOC this fall and the P-8's first operational deployment this winter," said Capt. Scott Dillon, program manager of the Navy's PMA-290 Maritime Patrol and Reconnaissance Aircraft Program Office

Despite the stamp of approval, Bloomberg reports that the Pentagon's weapons testing office has concluded that the P-8A is not yet capable of performing wide-area anti-submarine warfare or ISR missions. The plane’s radar performance, sensor integration and data transfer are among the flaws that Michael Gilmore, chief of the Pentagon testing office, described in an unreleased annual report on major weapons, according to the Bloomberg article.

http://www.navytimes.com

Citation :

Boeing Eyes P-8 Exports



“Four or five nations” are showing strong interest in the Boeing P-8A Poseidon maritime patrol and antisubmarine warfare aircraft, according to Chris Raymond, Boeing Defense, Space & Security vice-president for business development and strategy. “These are down to a technical level, not a cursory what-is-it level,” Raymond said on the eve of the Singapore air show. “They are doing analysis of range and coverage, how it would fit in their fleets, life-cycle costs.”

Two or three of the potential candidates are in the Asia-Pacific area, Raymond says. (One of the others is most likely the United Kingdom.) Not all of them currently operate fixed-wing ASW aircraft. “These are new requirements, not just replacements.”

In some cases, Boeing sees its new Maritime Surveillance Aircraft, based on a Bombardier Challenger 605 airframe, as being complementary to the P-8 or other ASW platforms. The company is moving towards the idea of a family of intelligence, surveillance and reconnaissance systems ranging from the P-8 through the MSA and the King Air-based Ramis (reconfigurable airborne multi-sensor system) to the Insitu ScanEagle and Integrator unmanned air systems.

http://www.aviationweek.com

Citation :

Falcon 5X : bien au-delà du civil


Industrie et matériels  4 juin 2015  

Dévoilé à un large parterre d’invités ce 2 juin à Mérignac, le nouveau biréacteur d’affaire “long range” Falcon 5X de Dassault Aviation est bien plus qu’un Falcon de plus.

Il s’agit d’un avion d’un nouveau genre qui doit beaucoup au chas­seur Rafale pour sa concep­tion d’ensemble, cellule et sys­tèmes (profil d’aile, commandes de vol électriques, visionique de pilotage, cockpit EASy de 3e géné­ration, etc.). C’est aussi le premier avion d’affaires à cabine large jamais propulsé par des moteurs français, des Silvercrest signés Snecma à rendement en carburant supérieur de 15 % par rapport aux moteurs de même catégorie. Ce qui en fait le premier Falcon de cette prolifi­que famille à être constitué d’une majorité de composants «made in France». Un atout politique pré­cieux.

Le Falcon 5X, qui devrait effectuer son premier vol cet été, est en effet presque à 60 % français pour sa fabrication. Ce qui est unique en soi, Dassault ayant toujours sélectionné les meilleurs équipement pour ses Falcon, qui se placent tous dans le haut de gamme des avions d’affaires : HUD de pilotage Elbit (Israël), atterris­seurs Héroux-Devtek «made in Canada», ensemble d’avionique Honeywell «made in USA», struc­tures aéronautiques construites par Fokker et Sabca, etc.

Volant à Mach 0,80 et doté d’une autonomie de 5 200 nautiques, soit près de 10 000 km, le Falcon 5X est claire­ment un avion dont l’emploi devrait dépasser le créneau commer­cial. Car les rares nou­veaux avions de patrouille maritime — du style Boeing P-8 Poseidon ou Kawasaki P-1 — approchent ou dépassent les 200 millions de dollars pièce. Ce qui contraint nombre d’utilisateurs à conserver leurs “vénérables” P-3 Orion ou Breguet Atlantique plus longtemps. Au prix de coûteuses modernisations palliatives et en attendant mieux.

Un avion comme le Falcon 5X, proposé à 45 millions de dollars, tout en étant susceptible de réaliser des missions de surveillance océanique à moyenne altitude, très comparable si on lui adjoint un “mission system” adéquat, devrait donc pénétrer le marché. Exemple révélateur : forts de l’expérience opérationnelle accumulée sur des avions comme le Falcon 900MSA ou le Gulfstream GV, les garde-côtes japonais (qui gèrent une trentaine d’avions, sans compter les hélicoptères) ont réalisé, ces dernières années, à quel point les jets d’affaires à long rayon d’action, équipés en patrouilleurs aériens, rivalisaient aisément avec les patrouilleurs P-3 de la Marine nippone en ce qui concerne la surveillance maritime, cela sans parler du coût de leur mise en œuvre nettement moindre.

Et tout dernièrement, en avril, les garde-côtes japonais ont sélectionné le Falcon 2000 MSA, basé sur la cellule du Falcon 2000 LXS (équipé en patrouilleur naval par L3 Systems et Thales), pour la surveillance des pêches, la lutte contre la piraterie et le trafic de drogue et la recherche en mer. Ce choix, basé sur le rapport performances/coût d’exploi­tation, est exactement similaire au partage de missions accomplies en France par la Marine nationale, entre les Atlantique (ATL2), des flottilles 21F et 23F, et les Falcon 50 MER, de la flottille 24F.

Alors que, depuis la disparition de la menace sous-marine soviétique, les marines du monde n’ont guère placé leur priorité sur les avions de surveillance maritime et encore moins sur les patrouilleurs ASM, l’arrivée sur le marché des nouveaux Falcon à long rayon d’action risque de bousculer doucement la donne. Militariser un biréacteur ou un triréacteur reste en effet bien moins onéreux que de procéder à la réalisation ou à l’achat d’un patrouilleur ASM de nouvelle génération. Affaire à suivre.

http://www.ttu.fr/falcon-5x-bien-au-dela-du-civil/  

Citation :

Cet avion amphibie que le Japon veut vendre à la France

Le Japon vient tout juste de lever la plupart des lourdes restrictions qui bloquaient les exportations de sa puissante industrie d’armement. Mais pour l’instant, peu de matériels sont proposés à l’export. Le seul équipement pour lequel ce nouveau venu sur un marché en forte expansion en Asie fonde de gros espoirs n’est autre qu’un avion amphibie de 50 tonnes produit par la firme Shinmaywa, le US-2i, présenté comme le seul au monde capable d’amerrir dans des eaux agitées (creux de trois mètres) et de patrouiller à très basse vitesse (100 km/h).



Sa marine en possède une dizaine, basés à Atsugi et Iwakuny, et ces avions peuvent survoler l’océan durant deux heures à 1 200 kilomètres de leur point de départ. À ce stade, les premières prospections ont débouché sur une intention d’achat exprimée par l’Inde pour une douzaine d’appareils, mais - tout comme le contrat Rafale de Dassault avec ce pays - les discussions seront très longues.

Grandes ambitions

De manière plus inattendue, le Japon approche actuellement très discrètement des officiels français - au ministère de la Défense et de l’Intérieur, notamment - pour proposer que notre pays acquiert un certain nombre d’exemplaires de cet avion, dont le prix avoisine les 100 millions d’euros l’unité. L’industriel japonais qui est présent au Salon du Bourget a confié ses intérêts à un agent commercial français très actif à Tokyo, Michel Théoval, un ancien d’Aérospatiale qui a développé avec succès la représentation commerciale de Thales dans la capitale japonaise, avant de s’établir à son compte.

Il a de grandes ambitions pour cet avion, dont il estime qu’il correspond mieux que les Canadair CL-215 aux besoins de la Sécurité civile française, en emportant 15 tonnes d’eau dans sa version anti-incendies, contre 5 tonnes pour le Canadair. Et qu’il serait plus adapté pour répondre « depuis Marseille » aux gros besoins de l’arc de crise méditerranéen, tant contre les incendies que pour le sauvetage en mer. Michel Théoval estime également que l’appareil - assemblé comme une montre par les Japonais qui ont besoin de deux ans pour construire chaque exemplaire - pourrait être construit sous licence en France. Il chiffre les besoins européens actuels à 23 exemplaires et estime que ses missions le rendent particulièrement adapté à un partenariat public-privé.

Arguments

C’est un grand classique dans les relations entre États, y compris développés : quand un client achète de l’armement, il n’a aucune objection à ce que le fournisseur se procure chez lui un équipement qu’il ne produit pas. Alors qu’ils négociaient l’achat de deux BPC type Mistral à la fin de la dernière décennie, les Russes avaient ainsi caressé l’espoir d’une contrepartie : l’achat d’hydravions biréacteurs Beriev Be-200. Dans ce cas précis, les Japonais, qui viennent d’annoncer leur intention d’acquérir un nombre non précisé de Falcon 2000 MSA (Maritime Surveillance Aircraft) produits par Dassault, jugent qu’ils ont des arguments à faire valoir pour vendre leur US-2i.

Dans le cas des secours en mer au-delà de la zone d’intervention des hélicoptères de sauvetage, certains avions de patrouille maritime sont en mesure de larguer des « chaînes SAR », mais pas de récupérer les passagers en détresse qui doivent attendre l’arrivée de navires hauturiers. Pour autant, la France n’a jamais manifesté d’intérêt, à ce jour, pour ce type d’appareils. La précédente loi de programmation militaire ainsi que celle en cours actuellement ont identifié un programme AVSIMAR (Avion de surveillance et d'intervention maritime), mais sans en définir le financement. Serait-ce pour la prochaine ?

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/cet-avion-amphibie-que-le-japon-veut-vendre-a-la-france-16-06-2015-1936775_53.php#xtor=CS3-190

un survole de 2 heures à 1200km de leur point de départ...?
 soit une vitesse moyenne de plus de 600km/h ! Ça fait peu d'autonomie mais également une grande vitesse pour ce type d'avion, non?

Vitesse de croisière maximale 480 km/h
Vitesse maximale 560 km/h
Autonomie 4 700 km
Altitude de croisière 7 195 m

Citation :

11/04/2018

Assemblage du 100ème P-8A «Poseidon» !



Le 100ème Boeing P-8A « Poseidon » est entré dans en phase d’assemblage finale à Renton, Washington. Pour l’instant l’avionneur américain dispose de commandes permettant de maintenir la chaîne de production jusqu’en 2022.

Boeing confirme par ailleurs avoir livré 82 avions depuis le lancement du programme en 2011, et au total à 127 avions sont sous contrat avec l'US Navy, l'Australie, le Royaume-Uni, l'Inde et la Norvège. Avec les options en attente et les besoins de futurs clients potentiels, l’avionneur estime à près de 200 le nombre de P-8A qui pourront être produit à l’avenir. La Corée du Sud étant le prochain pays a devoir signer une commande.



Boeing P-8A « Poseidon » :

Le P-8A "Poseidon" est un avion de longue portée de lutte anti-sous-marine (ASM) et antisurface (LAN), renseignement, surveillance et reconnaissance (RSR). Le P-8A est capable de longues patrouilles proche et loin des côtes.

Le P-8A "Poseidon" est conçu pour assurer l'avenir de la Marine à long rayon d'action dans les missions de patrouille maritime. Le P-8A offre une plus grande capacité de combat et demandera moins d'infrastructure tout en se concentrant sur la réactivité et l'interopérabilité avec les forces traditionnelles. L’avion pourra échanger ses informations avec l’ensemble des bâtiments de surface, sous-marins, avions et drones en service dans l’US-Navy.

Pour Boeing, le choix de base d’une cellule de B737 NG permet une réduction des coûts importante, le constructeur estime cette base permettra de décliner d’autres versions du P-8A afin de remplacer plusieurs appareils actuellement en services et destinés à des opérations spéciales. Pour Boeing, il sera possible par exemple de remplacer les B707 et autres C-130 spécialisés dans les domaines de l’écoute électronique, commandement volant, guerre psychologique (PsyOps) et brouillage électronique.

Cet avion équipé des liaisons 11et 16 et de systèmes internet, qui doivent agir dans un concept de guerre en réseau en collaboration avec la quarantaine de drones RQ-4N choisi dans le cadre du programme Broad Area Maritime Surveillance devant assurer une surveillance surface de longue durée et une variante du drone de combat Boeing ScanEagle, le MagEagle Compressed Carriage.

Boeing a dû faire plus de 50 modifications pour un coût d’un milliard de dollars pour adapter simplement la cellule de base du B737 pour satisfaire aux exigences de certification, plus exigeante de la marine américaine. Le coût du développement est estimé à 5,5 milliards de dollars américain, tandis que le coût total (développement + appareils) est lui estimé à 20 milliards de dollars.



Photos : 1 P-8A US Navy @ P.Muniz Zaragueta 2 Poste de travail @ US Navy 3 P-8A de la RAAF @ Royal S-King

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2018/04/11/assemblage-du-100eme-p-8a-poseidon-865485.html