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Déclassification du compte de Chirac au Japon: avis défavorable




La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a confirmé son avis défavorable à la déclassification de trois documents de la DGSE dans le dossier de la disparition d'un journaliste travaillant sur un présumé compte de Jacques Chirac au Japon.
Le ministre de la Défense Hervé Morin a décidé de suivre cet avis, a-t-on indiqué à son cabinet.
L'avis de la commission, le troisième dans ce dossier, a été publié mardi au Journal officiel après la réunion de la CCSDN le 18 juin à Paris. Elle avait été saisie par le ministère de la Défense le 4 juin à la suite d'une demande du juge concerné du 24 février.
La CCSDN "émet un avis défavorable à la déclassification de trois documents déjà examinés le 4 décembre 2008 et, conformément à son avis, non déclassifiés par le ministre (ndlr : Hervé Morin) et estime qu'il n'y a pas lieu de se prononcer sur les six autres documents déjà examinés et déclassifiés par décision du ministre".
La CCSDN ne révèle jamais le contenu des documents soumis à son avis par l'autorité concernée à la suite de la demande d'un magistrat instructeur.
La quasi totalité des quelque 140 avis de la CCSDN ont toujours été suivis par les autorités concernées (Elysée, Matignon, ministères).
Elle a déjà émis deux avis sur ce dossier instruit par le juge de Papeete Jean-François Redonnet qui enquête sur la disparition d'un journaliste indépendant, Jean-Pascal Couraud. Un premier avis (2 octobre 2008) était favorable à la déclassification de 16 documents sur les 17 saisis le 4 juin 2008 au siège de la Direction générale de la sécurité extérieure. Un deuxième avis (4 décembre 2008) était favorable à la déclassification de 11 documents et à la déclassification partielle de deux documents mais défavorable à la déclassification des 13 autres documents de la DGSE.
M. Couraud travaillait sur d'éventuels transferts de fonds entre une grosse entreprise de Polynésie française et un compte qu'aurait détenu M. Chirac. Le journaliste a disparu dans des conditions mystérieuses le 15 décembre 1997.
Après la disparition du journaliste, le tribunal de Papeete avait d?abord conclu au suicide et prononcé un non-lieu en octobre 2002.
Mais l'enquête avait été rouverte en 2004 après le témoignage d?un ancien membre du Groupe d?intervention de la Polynésie (GIP, service d?ordre personnel de l?ancien président de la Polynésie française Gaston Flosse), affirmant avoir assisté à l?assassinat de M. Couraud par des membres du GIP, avant de se rétracter.
En décembre 2004, la famille du journaliste a déposé plainte contre X avec constitution de partie civile pour assassinat et complicité.
En mai 2006, M. Chirac avait démenti "catégoriquement" avoir jamais possédé un compte au Japon, estimant que ces "allégations" étaient "à rattacher à une campagne de calomnies" lancée avant la présidentielle de 2002.

Lepoint.Fr

Dit Fahed64

Si ca est exact les français peuvent se retouvé avec un présidant qui n'est pas français

La loi sur la nationalité française, on devrait plutôt dire les lois, est très difficile à interpréter car les textes nouveaux ne se substituent pas aux textes les plus anciens, mais s'y ajoutent, ce qui rend la matière, tel un mille-feuille, très complexe à gérer. C'est parfois un travail à la Sherlock Holmes pour le greffier tant souvent il est compliqué pour x ou y de prouver sa nationalité. La carte d'identité de même qu'un passeport ne sont pas en droit français une preuve de la nationalité française. Il faut savoir que le CNF n'est pas réclamé pour se voir délivrer une carte d'identité française pour ceux qui sont nés en France de parents qui eux mêmes y sont nés et qui ne sont pas mariés avec un ou une étrangère, or il faut comprendre que les frontières de la France n'étaient pas les mêmes aujourd'hui qu'en 1961. Il m'est bien souvent arrivé de contester la nationalité d'une personne et ce n'est jamais drôle, ni pour elle, ni pour nous.

Je vois la qu'il y a une contradiction si la CIN et Le passeport ne sont pas une preuve de la nationalité française alors pourquoi ont l'appelle la carte d'identité national et sur quelle critère il faut se basé pour identifié un français

J'ai souvent fait cette réponse à telle ou telle personne qui comme toi s'étonnait de ce que n'est pas la CNI: ça ne sert en gros qu'à identifier un individu de part le nom du titulaire de la carte avec la photo qui apparait sur celle-ci lorsque tu paies tes courses par chèque chez un commerçant ou lorsque tu te rends à l'étranger en ce qui concerne douaniers et police des frontières.

Pour savoir si l'on est ou pas français il faut prendre différents paramètres comme en premier lieu l'endroit de la naissance, puis la date, et donc le texte de loi qui était en vigueur à l'époque. Par exemple: Tu es né en France de parents qui eux-mêmes y sont nés, tu es célibataire, jamais marié, tu es français que tu vives en France ou non. Tu remarqueras que l'on ne dit rien au sujet de la nationalité des parents qui peuvent être de parfaits étrangers, si le père est né en France mais possède avant la naissance de l'enfant la nationalité marocaine, l'enfant sera, en plus d'être français pour la France, marocain pour le Maroc, comme né à l'étranger, en France puisque ce pays est situé à l'étranger pour un fonctionnaire marocain, d'un père marocain. Comme tu peux le constater cela peut-être passionnant...

Oui refi
je sais tous ça mais ce que je dire c'est que toute cette paprase il faut l'apporté avons l'obtention de la CIN si non on te donne la résidence et pas La CIN.

Il faut apporter tous les papiers concernant la nationalité au greffe du tribunal d'instance, là le greffier désigné pour cette tâche se chargera de déterminer avec la personne comment elle est française, bien souvent à la vue d'un certificat de nationalité française délivré antérieurement, certificat qui sera vérifié tant au fond que dans la forme, puis le CNF sera délivré. A charge ensuite pour la personne de se rendre à la mairie de la commune de résidence avec son CNF afin de se voir délivrer une CNI.

Rafi

Donc celui qui a un CNI a Forcement apporté un CNF se qui veut dire que celui qui a un CNI et automatiquement Français

Et malheureusement, non. Les autorités délivraient des cartes d'identités aux gens nés en France de parents nés en France, sans prendre en compte par exemple que la personne avait pu épouser un étranger ou une étrangère, prendre par mariage la nationalité de celui-ci ou de celle-ci et ainsi perdre la nationalité française. Trop souvent encore les nouvelles CNI étaient délivrées à la vue d'une ancienne CNI délivrée faussement ou incorrectement.

Pffffffffff Tu sais rafi comme tu as dit La ou les loi sur la nationalité française est très difficile a Pijé

C'est pour cela que l'on me paie, pour comprendre ce que personne ne comprend. Il y a tant de situations compliquées que chaque nouvelle affaire est une petite aventure.

OU PINESE

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Le couple Sarkozy dans les Simpson
Après Bill Clinton, George Bush, Mel Gibson, Quentin Tarantino, Barry White, Paris Hilton ou encore Jimi Hendrix, c'est au tour de Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy de faire partie de la prestigieuse liste des guest stars des "Simpson

Tu as pas par hazard, le numero de l'épisode ainsi que la saison?

Fahed64 a écrit:

Tu as pas par hazard, le numero de l'épisode ainsi que la saison?

non,desole c'etais pas préciser .En 2010 homer va en Israel et il sera pris par le syndrome de Jerusalem sa promet

GlaivedeSion a écrit:

Fahed64 a écrit:

Tu as pas par hazard, le numero de l'épisode ainsi que la saison?

non,desole c'etais pas préciser .En 2010 homer va en Israel et il sera pris par le syndrome de Jerusalem sa promet

je vais essayer de choper les épisode, j'en rate aucun le soir sur canal +, j'aime particulièrement quand homer se retrouve dans des situation farfelu à se poser de grande question sur la vie en générale

J'ai franchement mal au coeur..

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Sarkozy chez Faurecia: l'auditoire selectionné par la taille

Depuis l'affaire Chatel cet été, dont le cabinet avait soigneusement sélectionné l'auditoire, nous découvrons aujourd'hui que cette pratique semble être la règle.
Lors de la visite de Nicolas Sarkozy chez l'équipementier automobile Faurecia le 3 septembre, les salariés visibles dans le champ de la caméra ont été amené d'un autre site par bus, après avoir été choisis pour...leur taille. En effet il eut été gênant qu'il furent plus grand que le président (à lire également )
Cela me fait vaguement penser à du transport de bétail! et comme dirait Serge Dassault, dont la sénilité semble devenue dévorante: Tout le monde s'en met plein les poches maintenant.

http://www.peuples.net/post/Sarkozy-chez-Faurecia:-un-auditoire-selectionn%C3%A9-par-la-taille

Pauvre France, faute de douce France...qui devient de plus en plus...naine

Nicolas Sarkozy retourne en banlieue sur le vieux refrain de l'insécurité

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LE PERREUX-SUR-MARNE, France —

A quatre mois des élections régionales, Nicolas Sarkozy a sorti l'artillerie lourde, mardi, en banlieue parisienne. Le chef de l'Etat français a promis une "lutte sans merci contre la drogue", le renforcement de la vidéosurveillance et de la lutte contre la délinquance et opposé un refus définitif à une régularisation des sans-papiers, autant de thèmes porteurs auprès de l'électorat UMP qui avaient déjà fait le succès de sa campagne présidentielle en 2007.

Que ce soit dans un commissariat de la police municipale à Epinay-sur-Seine, à la direction territoriale de la sécurité de proximité à Bobigny (Seine-Saint-Denis) ou lors d'une table ronde au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), le chef de l'Etat s'en est pris à ses cibles favorites: les "voyous" qui se "lèvent à cinq heures de l'après-midi" pour vaquer à leurs activités forcément illicites.

"On va même changer les règles sur les signes extérieurs de richesse et le train de vie. Tous ces messieurs qui ne travaillent pas et qui ont de belles voitures devront s'expliquer", a promis Nicolas Sarkozy à un groupe de commerçants, bailleurs et habitants d'un quartier sensible d'Epinay-sur-Seine, venus à sa rencontre dans les locaux de la police municipale. "Tous ceux qu'on ne prendra pas sur le fait, on les prendra par les éléments de train de vie: les voitures, les montres..."

Il a également promis un renforcement de la lutte contre le trafic de drogue en ciblant 43 quartiers dans 17 départements. "On va supprimer le secret professionnel entre les services; il n'y a pas de secret professionnel à avoir quand il s'agit d'argent de la drogue", a-t-il estimé. "Al Capone est tombé par le fisc", a même osé le député-maire du Perreux, Gilles Carrez, lors de l'ouverture de la table ronde un peu plus tard.

Regrettant visiblement la place Beauvau - "malheureusement je ne suis plus ministre de l'Intérieur" -, le chef de l'Etat a revêtu son costume favori de "premier flic de France", le temps d'un bref tour balisé de la banlieue. Flanqué des ministres de l'Intérieur, de la Justice et du Budget, il ne s'est pas rendu sur le terrain, restant dans des lieux placés sous haute sécurité pour l'occasion, devant un public trié sur le volet.

Qu'à cela ne tienne. Face à une proviseure de lycée, un buraliste, le directeur des services fiscaux de Seine-Saint-Denis, le procureur de Créteil ou des élus, il a défendu avec ferveur la vidéosurveillance, regrettant le retard pris par rapport à la Grande-Bretagne où 20 millions de caméras traquent les faits et gestes de 40 millions d'habitants.

"Notre objectif est de tripler le nombre de caméras installées sur la voie publique d'ici 2012", a expliqué le chef de l'Etat, précisant que "tout wagon acheté par la SNCF ou la RATP sera équipé de six caméras". "Et ceux qui sont contre peuvent retirer les caméras, mais qu'ils l'expliquent aux Français! On va avoir des élections régionales, tiens, ça sera un moment de débat", a-t-il lancé, provocateur.

Favorable également à un policier référant pour chaque établissement scolaire, à la fouille à l'entrée des écoles, à la vente aux enchères des véhicules et biens saisis, il s'est prononcé vigoureusement contre une régularisation massive des sans-papiers. "Tant que je serai président de la République, je n'accepterai pas une régularisation globale de ceux qui n'ont pas de papiers.

"A chaque fois qu'on a massivement régularisé, on a abouti au contraire de l'effet recherché, on a créé un appel d'air", a souligné M. Sarkozy. "Les Espagnols l'ont fait, ils en sont revenus. Les Italiens l'ont fait, (...) et ils se trouvent être ceux aujourd'hui qui demandent avec le plus de fermeté un contrôle aux frontières de l'Europe."

"Nicolas Sarkozy tente de reprendre l'initiative en allant en banlieue", a estimé le député socialiste François Hollande, à cause de son "échec sur la question de la sécurité".

"Ce nouveau déplacement de Nicolas Sarkozy est la preuve que l'on entre en campagne électorale", a renchéri le président (PS) du conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone. "Le président de la République revisite ce qu'il croit être son thème de prédilection. Il n'a pas pris conscience que ces déplacements sans lendemain mettent le projecteur sur son échec en matière de sécurité."

The Canadian Press

Chaque fois le même refrain , le pire c'est que ça marche !

Viper a écrit:

Chaque fois le même refrain , le pire c'est que ça marche !

en même temps, les français sont trés peureux, et raciste... Sakozy l'a bien compris.

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"Sale arabe": Amara réclame une enquête
Fadela Amara demande l'ouverture d'une enquête sur le témoignage dans les colonnes du quotidien Libération d'un étudiant français d'origine marocaine qui dit avoir subi des violences policières à Paris le soir du match Algérie-Egypte.


Fadela Amara réclame une enquête après le témoignage d'un étudiant rapporté par Libération. (Reuters)

C'est l'histoire d'un mec… normal. Enfin presque normal. Anyss Arbib est un jeune étudiant français, inscrit en quatrième année à Sciences Po Paris. Son seul tort? Etre d'origine marocaine et s'être baladé Porte Maillot, à Paris, le soir du match Egypte-Algérie disputé à Khartoum, au Soudan, et comptant pour la qualification pour le Mondial 2010.

"Je ne suis pas dans la victimisation"
Anyss Arbib a raconté mardi dans Libération avoir été aspergé de gaz lacrymogènes et victime de réflexions racistes de la part d'un CRS mercredi dernier, notamment un: "Allez, dégage sale Arabe, aujourd'hui c'est la fête pour vous mais surtout pour nous. On peut vous tabasser comme on veut", raconte Anyss Arbib à Libération. "Je ne pouvais même pas lui répondre que j'étais au moins aussi français que lui, la menace physique et l'impunité étaient bien trop grandes", explique-t-il. Cet étudiant en quatrième année de Sciences Po Paris, qui habite Bondy (Seine-Saint-Denis), décrit d'autres violences dont auraient été victimes des jeunes après les débordements qui avaient suivi le résultat du match.

"Je ne suis pas dans la victimisation. Je veux juste témoigner des dérives auxquelles j'ai assisté", explique-t-il. Le jeune homme se dit "blessé dans une guerre franco-française qui, malheureusement, semble être banalisée". Dans un communiqué, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, Fadela Amara, espère que les responsables de ces possibles dérives seront "rapidement identifiés et poursuivis." Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, lui a répondu mardi soir sur Canal+, et en sa présence, que la police était le corps de l'Etat "le plus contrôlé." Une affaire à suivre…

source:Liberation

Bravo, il ne faut plus laisse passer, un jeune beurre en 4ème année de science Po c'est bien mieux qu'un bruleur de poubelle.

Bravo à Fadela Amara et honte à Rachida Dati. La première n'est ni "p***, ni soumise", l'autre est à la fois "p*** et soumise"

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François Fillon a annoncé mardi la création d'un «délit de violences psychologiques au sein du couple» avant fin 2010. Un fléau déclaré «grande cause nationale».

A l'occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, François Fillon a annoncé mercredi une série de mesures pour lutter contre ce fléau, alors qu'en 2008, 157 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint. Parmi ces annonces, la création d'un délit de «violences psychologiques au sein du couple». Objectif : «Prendre en compte les situations les plus sournoises, qui ne laissent pas de traces à l'œil nu, mais qui mutilent l'être intérieur des victimes », a expliqué le premier ministre. Le texte devrait être mis en place avant fin 2010.

Ce nouveau délit était très attendu par les associations, notamment la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui lutte contre les violences conjugales. «Les violences psychologiques sont souvent des prémices aux violences physiques. La création de ce délit permet d'agir de manière préventive», explique sa secrétaire générale, Françoise Brié. Ces violences psychologiques constituent la majorité des violences conjugales. 80 % des personnes qui appellent au 39 19 (numéro d'appel national destiné aux victimes de violences conjugales, ndlr)* en font état», explique l'association. La création de ce délit vient palier un «vide juridique», estime Yael Mellul, avocate au barreau de Paris, spécialisée dans ce type de violence. «La notion de harcèlement moral déjà existente ne permettait pas de répondre à ce type de violence spécifique».

Le gouvernement entend aussi créer un «régime juridique de référé-protection» qui permettra de protéger certaines femmes victimes même si celles-ci hésitent à porter plainte. Un cas de figure récurent dans ce type de violences.

Par ailleurs, la mesure d'éloignement du domicile du conjoint violent, issue de la loi de mai 2004, qui était applicable seulements aux personnes mariées, va désormais être étendue aux personnes pacsées ou vivant en concubinage.

Un bracelet électronique contre les conjoints violents

Autre mesure confirmée par François Fillon, la mise en place, d'abord sous forme de test, d'un bracelet électronique contre les conjoints violents. Il s'agit de renforcer la loi de mai 2004 sur l'éloignement du conjoint violent, parfois jugée difficile à appliquer. Le bracelet sera testé «dès le début de l'année 2010» comme «une alternative aux poursuites ou une modalité d'exercice de la peine», a détaillé François Fillon, qui n'a pas précisé dans quelle région la mesure sera expérimentée. En Espagne, ce dispositif existe déjà et concerne 12.000 femmes. Concrètement, le conjoint violent est muni d'un bracelet électronique et la victime se voit dotée d'un boîtier, qui sonne si son agresseur approche de trop près son domicile ou son lieu de travail. Ce même boîtier est muni d'un dispositif lui permettant d'alerter la police dès qu'elle est menacée.

La lutte contre les violences faites aux femmes a enfin été déclarée «grande cause nationale » pour 2010. Concrètement, les associations pourront diffuser gratuitement des campagnes de sensibilisation aux violences conjugales et d'appel à la générosité publique. Françoise Brié s'en félicite : «Ces spots seront l'occasion d'insister aussi sur le contexte des violences, et de remettre en cause les rôles prédéfinis et stéréotypés au sein de la société entre hommes et femmes, dans lesquels la société valorise pour l'homme des comportements violents dans tous les aspects de sa vie.»

lefigaro.fr

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Identité nationale : les Français voient le débat comme une "stratégie" électorale

Un nouveau sondage, réalisé par l'IFOP et publié dimanche 29 novembre dans le JDD, rapporte que pour une majorité de Français (72 %) le débat sur l'identité nationale voulu par le gouvernement constitue avant tout "une stratégie pour gagner les élections régionales" de mars 2010.


Méthodologie
Le sondage a été réalisé les 26 et 27 septembre auprès d'un échantillon de 955 personnes représentatif de l'ensemble de la population française de plus de 18 ans, interrogées par téléphone à leur domicile.


Parmi les sondés se déclarant de droite, ils sont 53 % à l'estimer, 48 % pour ceux qui se réclament de l'UMP et 72 % pour ceux qui se réclament du Front national. A gauche, 82 % des personnes interrogées pensent également qu'il s'agit d'une stratégie électorale, avec des pourcentages sensiblement similaires chez les sympathisants du PS (82 %), de l'extrême-gauche (83 %), du PCF-Parti de gauche (80 %) et des Verts (83 %). Enfin, 75 % des personnes sondées proches du MoDem sont du même avis.

Cette étude constate également qu'une majorité des sondés - 57 % - estiment que le sujet intéresse les Français, avec une majorité nette à droite (77 %). 47 % des sympathisants de gauche interrogés et 44 % de ceux du MoDem pensent la même chose.

57 % PENSENT QUE CELA NE FAVORISERA PAR LE RETOUR DU FN

Des précédents sondages laissaient déjà apparaître ces enseignements, à savoir que les Français reconnaissent la tactique électorale mais approuvent dans le même temps le débat. Ainsi, une enquête BVA pour Canal+, réalisée par Internet les 27 et 28 octobre, rapportait que 64 % considèrent que l'objectif principal du gouvernement est "de mobiliser les électeurs de droite en vue des élections régionales". Un autre sondage - réalisé par CSA et publié dans Le Parisien du 1er novembre - montrait qu'une proportion quasi identique (60 %) approuve l'organisation d'un tel débat.

Le sondage de l'IFOP cherchait également à savoir si la tenue de ce débat allait se traduire par un retour du Front national sur les devants de la scène politique. Ils sont 43 % à juger que cela sera le cas, contre 57 % qui estiment le contraire. Seuls les sympathisants du FN (77 %), PCF-Front de gauche (62 %) et d'extrême-gauche (53 %) estiment majoritairement que ce constat est vrai.

Samedi, devant le conseil national de l'UMP, Nicolas Sarkozy avait accusé le PS et Martine Aubry "d'agiter le chiffon rouge, à trois mois des élections régionales, pour faire remonter le Front national". Il avait reproché à la première secrétaire socialiste d'approuver une régularisation massive des sans-papiers. "Est-ce que vous croyez que je n'ai pas compris la manœuvre ?", avait alors lancé le chef de l'Etat devant ses troupes.
LeMonde.fr

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/11/29/identite-nationale-les-francais-voient-le-debat-comme-une-strategie-electorale_1273698_823448.html

L'onde de choc du "non" suisse aux minarets se propage en France http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE5AT0B020091130

Sarkozy confirme le maintien des soldats français en Afghanistan http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE5AT0BT20091130

Les Français jugent les sans-papiers importants pour l'économie http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE5AT00V20091130