messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Relations séculaires Maroc-USA Mar 13 Oct 2009 - 12:23
Rappel du premier message :
Tout ce qui concerne cette relation(histoire/politique/coopération tout genre..)
Citation :
L'histoire peu connue de Mostapha Zemmouri au 16è siècle, l'autre illustration des relations séculaires Maroc-USA
Washington - Né à Azemmour aux environs de 1503, au moment où cette partie du Maroc était encore sous occupation portugaise, Mostapha Zemmouri, décédé au Texas en 1539, représente l'autre illustration des relations séculaires maroco-américaines, une histoire peu relatée par les manuels d'histoire. Par Fouad ARIF
Mostpaha Zemmouri, plus connu sous le nom d'Estebanico, a été vendu à un noble espagnol avec lequel il prit part à une expédition maritime visant à conquérir la Floride, une entreprise qui échoua, obligeant ce jeune marocain à passer le restant de sa vie au Texas.
Cet exemple a été évoqué lors d'un débat ayant eu lieu, à Washington, dans le cadre de la quatrième Convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (10-11 octobre), pour souligner que l'histoire du Maroc et celle de l'Amérique sont liées depuis plusieurs siècles.
Les panélistes ont ainsi "logiquement" mis en doute le fait que l'histoire de Mostapha Zemmouri ait pu être unique à cette période de l'histoire, où une partie non négligeable des populations ibériques était d'origine marocaine, en dépit de la chute de Grenade.
Partant de ce constat, l'assistance à été invitée à considérer s'il est concevable qu'une partie de cette population, dont certains membres étaient dépositaires d'une longue tradition maritime, n'ait pas pu trouver son chemin vers le nouveau monde, à plus forte raison au moment où Christophe Colomb était à la recherche de compétences avérées pour l'aider à aller au-delà de ce qu'offraient les cartes du monde les plus actualisées de cette époque.
Les Maures, comme l'attestent les manuels de l'histoire, maniaient à merveille l'astrolabe, la lecture des cartes et les méthodes de navigation en haute mer en recourant aux étoiles, entre autres outils de navigation maritime révolutionnaires pour cette époque.
Est-il concevable partant de là que ces populations n'aient pas pu faire partie des premières vagues d'immigration vers le nouveau monde? se sont-ils encore interrogés, en appelant les historiens à jeter la lumière sur cette partie de l'histoire maroco-américaine pour la rendre plus connue du grand public.
Une telle entreprise se doit de mettre à contribution les différentes catégories d'âge de l'immigration marocaine aux Etats-Unis, à la faveur d'un engagement dans les différents domaines de la vie américaine, ont-ils dit, en attirant l'attention sur la réussite de plusieurs Marocains qui sont aujourd'hui des chercheurs à la NASA, au laboratoire national de Los Alamo ainsi qu'à Wall Street ou encore au sein de plusieurs entreprises US de renommée internationale.
Investir ces domaines de recherche de l'histoire, ont-ils affirmé, aiderait les 150.000 Marocains établis aux Etats-Unis à connaître cette partie de l'histoire pour mieux se projeter dans l'avenir et s'approprier le rêve américain tout en restant fidèles à leur héritage et patrimoine marocains.
Fort de la richesse et la diversité de la culture marocaine, plusieurs ont soutenu que "le génie marocain est tout à fait à même d'investir le +main stream+ américain et la culture populaire de ce pays", en plaçant notamment sur le marché des produits marocains, qui pourraient grâce à leur originalité creuser leur sillon dans l'American Way of Life, aux côtés des symboles que sont McDonald's et les produits dérivés d'Hollywood.
Le génie marocain, ont-ils fait observer, peut laisser sa marque sur le marché et la culture américaines, fort de l'attrait dont fait l'objet le Maroc dans la conscience commune US, de la reconnaissance de la jeune République des Etats-Unis, en passant par la place qu'occupe dans l'imaginaire des américains des villes comme Casablanca, rendue célèbre grâce au film éponyme, avec la prestation magistrale de Humphrey Bogart, Tanger qui abrite en la légation américaine, l'unique patrimoine US dans le monde hors territoire des Etats-Unis, ou encore Essaouira, immortalisé par Orsen Welles avec son adaptation culte d'Othello.
Les discussions des différents panels tout au long de deux jours ont été unanimes à résumer que "la culture marocaine est naturellement pourvue pour faire sa place au sein du main stream américain grâce à la vitalité et à la diversité de la communauté marocaine vivant aux Etats Unis".
MAP
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Dernière édition par Yakuza le Dim 26 Mai 2013 - 17:47, édité 1 fois
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Extreme28 Aspirant
messages : 580 Inscrit le : 01/04/2008 Localisation : MAROC Nationalité : Médailles de mérite :
225è anniversaire du Traité d'amitié maroco-américain," le plus ancien jamais signé par les Etats Unis" (Atlantic Council)
Washington - Le 15 juillet 2011 marque le 225è anniversaire du Traité de paix et d'amitié maroco-américain, "le plus ancien jamais signé par les Etats Unis avec un pays tiers", écrit vendredi Peter Pham, Directeur du Centre Michael Ansari pour l'Afrique relevant du Think Tank américain Atlantic Council.
"Le 15 juillet 1786, correspondant au 18 du mois de Ramadan 1200 de l'Hégire, l'émissaire américain Thomas Barclay a été reçu par son interlocuteur marocain Taher Ben Abdelhack Fennich, qui lui a remis le protocole définitif du Traité de paix et d'amitié entre les deux pays", rappelle Peter Pham dans un article publié à cette occasion sur le site de l'Atlantic Council.
L'auteur de cette contribution précise qu'une traduction certifiée des articles dudit document a été par la suite signée par John Adams et Thomas Jefferson, en leur qualité de ministres plénipotentiaires, qui allaient par la suite devenir respectivement 2è et 3è présidents de la jeune république américaine. Le 18 juillet 1787, le congrès des Etats Unis appose son sceau ratifiant ledit traité.
+Un traité porteur d'enseignements encore valables aujourd'hui+.
"Le succès à long terme du partenariat maroco-américain est porteur d'enseignements encore valables de nos jours, au moment où Washington cherche à forger des liens avec les pays africains et particulièrement ceux parmi ces pays qui longent la côte atlantique du contient noir", soutient Peter Pham
Soulignant que le Maroc fut la première nation a reconnaitre la jeune république américaine en décembre 1777, comme l'avait d'ailleurs rappelé le Président Barack Obama dans son discours du Caire, Peter Pham relève que le traité de paix et d'amitié, intervenu une dizaine d'années plus tard, couvrait une large palette juridique: des relations diplomatiques, à la non-agression, en passant par l'accès aux marchés respectifs, sur la base de la clause de la Nation la plus favorisée.
Pham relève, d'autre part, que les intérêts sécuritaires ont aidé à consolider les autres aspects du Traité, expliquant que le dernier article à être rattaché à ce document fut une provision qui a été bénéfique à la jeune nation américaine, à un moment où ses bateaux de commerce étaient la cible des bâtiments de guerre européens.
+Le Maroc, un allié clé des Etats Unis dans la région+.
"Cette protection a évolué à travers les siècles au point où le Maroc fait désormais partie d'une poignée de pays qui se sont vus attribuer le statut d'allié majeur hors OTAN des Etats Unis", fait observer l'auteur qui a écrit plusieurs essais géostratégiques sur l'Afrique et la région du Maghreb et du Sahel.
Et de souligner que "la signature il y a plus de deux siècles de ce Traité d'amitié et de partenariat met en avant la vision à long terme du Sultan Mohammed III et les efforts dans ce sens de George Washington, Jefferson et Adams (...) visant à sceller une relation étroite".
Le Maroc, note par ailleurs Peter Pham, demeure un pays "allié clé, modéré et réformateur" des Etats Unis dans la région du Maghreb, ainsi qu'une plateforme géostratégique pour Washington dans les relations qu'il souhaite forger avec les pays de la côte atlantique africaine.
Les négociations entre le consul de l’USA Thomas Bracely et le représentant du sultan Mohamed III, Tahar Fennich ont abouti à la conclusion du traité d’amitié le 16 juillet 1786, entre l’empire chérifien et les Etats-Unis d’Amériques. Il s’agissait d’un traité de commerce et de navigation qui permettait aux Etats-Unis d’Amérique de bénéficier du statut de la nation la plus favorisée sans l’imposition d’aucun tribut au américain. L’USA pouvait aussi bénéficier de l’assistance militaire auprès de la marine chérifienne au profit de sa jeune flotte marchande contre les pirates et les corsaires d’Alger, de Tunis et de Tripoli.
Extrait du traité d’amitié et de paix entre USA et le Maroc :
Citation :
Extrait Article X et additionnel (Etat Unis, 1786) Les bâtiments des Etats Unis d’Amériques attaqués par des vaisseaux ennemis, chrétiens ou musulmans, à portée de canon du rivage de l’Empire chérifien, seront protégés par les batteries côtières; la réciprocité est prévue en faveur des navires du sultan et de ses sujets sur les côtes des Etats Unis. Quand des bâtiments américains se trouveront dans des ports chrétiens, l’empire chérifien empêchera ceux des nations avec lesquelles ils sont en guerre, de « les suivre ou les attaquer », car «les citoyens de l’Amérique sont nos bons amis ».
Extrait Article XI (Etats-Unis, 1786) Les navires américains, se trouvant dans les ports marocains en même temps que des vaisseaux de guerre ennemie, seront naturellement libres de mettre le voile et de prendre la mer quand ils voudront ; mais, après leur départ, leurs adversaires, qui n’auront pu « leur faire aucune violence », seront retenus au moins 24 heures et même 48 heures. Il en sera de même pour les bâtiments marocains dans les ports des Etats-Unis.
Benjamin Franklin, John Adams et Thomas Jefferson. Ils représentent trois personnalités politiques américaines ayant beaucoup contribué au rapprochement USA maroc. Ci-dessous une décision du Congress Assemblee of USA octroyant tous les pouvoirs pour procéder et superviser les négociations avec le représentant du sultan Mohamed III concernant le traité d’amitié et de commerce.
Le traité de d’amitié et de commerce a été signé en 1787 pour une période de 50 ans. Ce traité a été renouvelé en 1836. Il est toujours en vigueur et représente la plus longue durée des relations semblables dans l’histoire des Etats-Unis. Ci dissous lettre de ratification par le président Andrew Jackson du traité maroco-Américain signé à Meknès le 16 septembre 1836. Cette ratification est datée de Washington le 28 Janvier 1837.
Sources Extrait de l'ouvrage Le Maroc à travers les chroniques maritimes 2ème Edition de Timoule Abdelkader Dupuy (E);"américain et barbaresques" (1776-1826). Paris 1910 Lebel (Roland) "Les première relations entre les Etats Unis et le Maroc". Dans bulletin de l'enseignement public du Maroc", 1938.
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وَكَانَ حَقّاً عَلَيْنَا نَصْرُ الْمُؤْمِنِينَ أوآكم الله ، حفظكم الله ، نصركم الله ، ثبتكم الله ، أيدكم الله
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Création du "Morocco Caucus" au sein du Congrès américain .
"Nous sommes ravis d'annoncer la création du Congressional Morocco Caucus (à), un groupe bipartisan engagé en faveur de l'approfondissement des relations économiques et stratégiques entre les Etats-Unis et le Maroc", lit-on dans une lettre adressée par les initiateurs dudit Caucus à leurs collègues congressmen.
Le Maroc est lié par une amitié ininterrompue avec les Etats-Unis depuis leur indépendance, ont rappelé les signataires de ce document, en qualifiant le Royaume d'"allié vital en Afrique du nord" et d'"ami stratégique avec lequel nous avons des valeurs et des aspirations en partage".
Tout récemment, poursuit la lettre, le Maroc a organisé un référendum constitutionnel et mis en oeuvre "de vastes réformes démocratiques", ajoutant que le Royaume a "toujours été un partenaire fort pour ce qui est des questions liées à la sécurité et un partenaire commercial solide, outre sa qualité de leader régional en matière de réformes démocratiques".
Avec la conjoncture que connait actuellement la région, les relations maroco-américaines ont gagné en importance stratégique, soulignent les signataires de la lettre, mettant l'accent sur la nécessité "d'oeuvrer ensemble dans le but d'assurer le succès des aspirations démocratiques du Maroc".
La lettre annonçant la création du Congressional Morocco Caucus a été signée par les congressmen Mario-Diaz-Balart, Bennie Thompson, Loretta Sanchez et Michael G. Grimm.
MAP
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Ven 7 Oct 2011 - 16:08
Ce jour, sur le site de l'IFRI, est paru une Note interessante:U.S.-Moroccan Relations How Special ?
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Ven 7 Oct 2011 - 16:21
premier couac apres breve lecture
Citation :
Saudi Arabia provided financial assistance to Morocco that compensated for its inability for pay for U.S. arms as these were sales not grants. It would do so again in later years, notably for Morocco‟s first purchase of U.S. F-16 fighter planes in 1994.
a mon avis pas tres pro,tres court et la plupart vient d´anciens PDF sur le net,sans nouveautés
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Sam 8 Oct 2011 - 6:58
Yakuza a écrit:
premier couac apres breve lecture
Citation :
Saudi Arabia provided financial assistance to Morocco that compensated for its inability for pay for U.S. arms as these were sales not grants. It would do so again in later years, notably for Morocco‟s first purchase of U.S. F-16 fighter planes in 1994.
a mon avis pas tres pro,tres court et la plupart vient d´anciens PDF sur le net,sans nouveautés
will see how many for those 72 blackhawk ordered by SA are for morocco.wait and see.
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Sam 22 Oct 2011 - 2:50
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Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Jeu 3 Nov 2011 - 11:19
Lors de la visite de Sa Majesté Mohammed VI aux Etas-Unis en 2002 http://www.c-spanvideo.org/program/USMor
Hawaii, Morocco Commemorate Sister State Relations
REPORT AND PHOTO FROM THE OFFICE OF THE GOVERNOR - HONOLULU, HAWAII – Sister State relations between the State of Hawai'i and the greater Region of Rabat-Sale-Zemmour-Zaer, Kingdom of Morocco, were formally commemorated today with the signing of a Sister State Agreement by Hawai'i Governor Neil Abercrombie and Morocco’s Rabat-Sale-Zemmour-Zaer Region President Bouamor Taghouan. Ambassador of the Kingdom of Morocco to the United States, His Excellency Rachad Bouhlal, was also present to witness the signing.
“The Sister State Agreement between Hawai'i and Morocco’s greater Region of Rabat-Sale-Zemmour-Zaer seeks to promote cultural and educational exchange, increased tourism and international trade, synergistic infrastructure and urban planning, and environmental and clean energy partnerships,” said Governor Abercrombie. “Despite being located halfway around the world, it is encouraging to recognize the many commonalities we share, which we hope will foster continued partnership and increased visitation between our two destinations.” Honorary Consul of Morocco in Hawai'i Jan Rumi said, “My passion is to build warm, friendly, mutually beneficial relations, a sort of ‘rainbow bridge,’ between America’s Aloha State and Morocco. I am thankful to the people of Hawai'i and humbled by their Aloha spirit. I am also thankful to the members of the Moroccan Delegation for their dedication and commitment to reaching out to us here in the Pacific to make this rainbow bridge a reality.” At 5 p.m. today, a groundbreaking ceremony will be held to mark the designated site of the Kingdom of Morocco’s official gift to the State of Hawai'i of an authentic Moroccan fountain, which will be located on the Hawai'i State Art Museum (HiSAM) grounds. The Office of the Honorary Consul of Morocco in Hawai'i, Hawai'i-Morocco Friendship Association, and Hawai'i State Foundation on Culture and the Arts will host a reception from 5:30 to 7 p.m. in the HiSAM second floor courtyard. Officials are also planning a “Week of His Majesty King Mohammed VI in Hawai'i” from Nov. 28 to Dec. 4, which will include the formal dedication of the Moroccan fountain as a symbol of friendship between the Sister States. The celebration will also highlight the arts, culture, cuisine and other aspects of Moroccan culture.
Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Sam 5 Mai 2012 - 15:33
publié en février 2000
Citation :
U.S.-Moroccan Training, Cooperation to Expand
By Linda D. Kozaryn American Forces Press Service
MARRAKECH, Morocco - U.S. troops can expect to see more of their Moroccan counterparts in the future, Defense Secretary William S. Cohen said here Feb. 11.
"A new security dialogue is going to enable us to discuss ways to improve the quality of our training exercises together," Cohen said. "It will also enable us to consider multilateral exercises with other countries that are involved in NATO's Mediterranean initiative.
The secretary visited Morocco Feb. 10 and 11 to strengthen ties with one of America's long-standing allies. The United States signed a treaty of peace and friendship with the North African nation in 1787, and the two countries have been "partners both in war and peace ever since," he said.
U.S. and Moroccan troops currently serve together in Bosnia and Kosovo, he noted. They also worked together during Operation Desert Storm to liberate Kuwait, and also in Somalia.
During the Cold War, the United States contributed significant military aid to Morocco -- about $40 million per year, according to a senior U.S. defense official traveling with Cohen. This aid has diminished to about $4 million a year since the breakup of the Soviet Union.
"What we are trying now is to expand the nature of the relationship beyond what it's been," Cohen said en route to Marrakech, a city at the foot of the Atlas Mountains. "They need to, for example, modernize their military. We hope they can look to us for some assistance in how we have tried to reshape our own forces."
Moroccan Royal Air Force Col. Abdelali Houari welcomed Cohen's visit to the Royal Moroccan Air Force Training Base and Royal Air Academy here. The base commander said the presence of the Pentagon's top civilian leader enhanced and reinforced the historic friendship between the United States and Morocco.
He led Cohen on a quick tour of classrooms, laboratories and maintenance facilities, before taking his American guest outdoors to watch Moroccan pilots of the Green March aerobatics team display their skills. For about 20 minutes, Cohen watched French-built CAP-231 aircraft sweep across the sky, trailing white billowing smoke tails. The planes soared up, up, and then over. They flew individual loops and close formations to plunge earthward in corkscrew spirals before soaring off to the horizon.
The next stop on Cohen's agenda was a meeting with King Mohamed VI. It was the secretary's second meeting with the king, who is also Morocco's minister of defense and commander of the armed forces. The earlier meeting occurred during a 1998 visit to Morocco. At that time, however, Mohamed VI was the North African nation's crown prince.
Following the meeting, Cohen held a press conference where he saluted the Moroccan king as "a young, dynamic leader who is building on his late father's policies."
"King Mohamed is committed to improving the welfare of all Moroccans, strengthening government institutions and expanding human rights," the secretary said. "He also wants Morocco to remain a leading force for peace and stability. To this end, we agreed to open an expanded security and defense dialogue between our countries that will enable us to explore ways to expand our cooperation."
The two nations will also examine ways their militaries can work together to promote reform and modernization, Cohen said. "As this security dialogue evolves, it will be another sign of the strong relations between our countries," he said.
Citation :
U.S. Ambassador to Morocco Edward Gabriel (left) and Defense Secretary William S. Cohen (center) meet with Moroccan King Mohamed VI (right,) at the royal palace in Marrakech, Morocco. The North African nation was Cohen's first stop during a three-nation trip to Africa Feb. 10 to 17.
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Sam 5 Mai 2012 - 15:47
a l´epoque W.Cohen a visité la BEFRA durant cettre visite,vivement un retour de African Eagle
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gigg00 Colonel-Major
messages : 2111 Inscrit le : 18/06/2008 Localisation : Kenitra-Venise Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Relations séculaires Maroc-USA Ven 25 Mai 2012 - 12:49
Quant Nixon Visitait Rabat:
Quant les T-6 américains étaient a 3eme Bafra :
Les B-47 a sidi slimane :
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" "تِلكَ الدَّارُ الآخِرَةُ نَجْعَلُها لِلَّذينَ لا يُريدُونَ عُلُوًّا فِي الأَرْضِ ولا فَسَادًا"
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Entretiens de Youssef Amrani à la Maison Blanche dans le cadre du dialogue politique «constant» entre Rabat et Washington
Le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, Youssef Amrani, a eu mercredi des entretiens avec des responsables à la Maison Blanche, dans le cadre du «dialogue politique constant et fréquent» entre le Maroc et les Etats Unis.
«La relation entre le Maroc et les Etats Unis est excellente et évolue vers un partenariat stratégique qui prenne en considération les intérêts des deux pays», a déclaré à la presse M. Amrani, qui effectue une visite de travail de deux jours dans la capitale fédérale américaine.
Le ministre a, dans ce cadre, souligné avoir «constaté une convergence de vue entre nos partenaires américains et le Maroc sur les perspectives de développement des relations bilatérales, dans le cadre d’une approche inclusive», en qualifiant de «fructueux» ses entretiens avec les responsables US avec lesquels il a mis l’accent sur «l’importance des relations entre Rabat et Washington, ainsi que leurs perspectives d’avenir».
Le Maroc, a-t-il indiqué, est un «partenaire écouté et respecté parce que sa politique étrangère est élaborée sur la base de principes», affirmant avoir constaté chez ses interlocuteurs «une volonté d’aller au delà du cadre actuel en vue d’explorer avec le Maroc de nouvelles opportunités, dans le cadre de ce qui existe et de ce que nous sommes amenés à créer en termes d’instruments novateurs de cette relation bilatérale».
Le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain chargé du Maghreb, Ray Maxwell, avait dans une récente interview à la MAP, souligné que Washington oeuvre à mettre en place avec Rabat un «dialogue stratégique qui couvrira tout un univers de questions d’intérêt commun», en réitérant la volonté de l’Administration Obama de consolider davantage la coopération militaire, fructifier encore plus l’accord de libre-échange, et promouvoir les investissements US dans le secteur des énergies renouvelables au Maroc.
Youssef Amarani a, par ailleurs, indiqué que les entretiens, qu’il a eus à la Maison Blanche, ont aussi été l’occasion de procéder à un tour d’horizon sur les principales questions internationales, «à un moment où le Maroc oeuvre avec l’ensemble de ses partenaires au Conseil de sécurité à trouver une sortie de crise en Syrie», ajoutant avoir examiné avec ses interlocuteurs la situation sécuritaire dans le Sahel et l’impératif de développement dans la région «qui constitue une priorité pour le Royaume».
Rencontres avec des personnalités influentes du Congrès US
Par ailleurs, l’approfondissement du partenariat et des relations privilégiées entre le Maroc et les Etats Unis, la question du Sahara, ainsi que des questions régionales et internationales d’intérêt commun ont été au centre des entretiens qu’a eus, mercredi à Washington, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, Youssef Amrani et des personnalités influentes du Congrès américain.
Le ministre a ainsi rencontré Ilena Ros-Lehtinen, Présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, le sénateur John McCain, membre éminent de la commission des forces armées au sénat ainsi qu’avec Ben Nelson, membre de la commission sénatoriale des appropriations et Keith Ellison, membre de la chambre basse.
Lors de ces entretiens, ces membres du congrès américain ont salué «la vision et la pertinence des réformes initiées par SM le Roi Mohammed VI», ainsi que le «rôle actif» joué par le Maroc sur la scène internationale et au sein du Conseil de sécurité. Ils ont, lors de ces entretiens, réitéré leur soutien à la proposition marocaine d’autonomie au Sahara et à la dynamique qu’elle a créée au Conseil de sécurité.
Dans une déclaration à la MAP, M. Amrani a indiqué que ces entretiens ont été l’occasion de constater «la grande convergence de vue entre le Maroc et les Etats Unis, aussi bien sur les questions bilatérales que sur les questions régionales et internationales», en se félicitant de la teneur de ces entretiens. Et de souligner que ses interlocuteurs ont réitéré leur volonté d’aller de l’avant vers un approfondissement du partenariat avec le Maroc qu’ils considèrent «un allié et un acteur crédible et écouté de la région».
Le ministre a fait savoir que le raffermissement des relations du Maroc avec le sénat et la Chambre des représentants constitue «un axe prioritaire de la politique étrangère du Royaume», en faisant observer que le congrès joue un rôle important dans les relations entre le Royaume et les Etats-Unis. «Les rencontres avec le Congrès américain se tiendront, désormais, sur une base régulière, dans le cadre du dialogue qui vise à atteindre un partenariat stratégique plus ambitieux et plus approfondi entre les deux pays», a annoncé Youssef Amrani, qui se trouve à Washington pour une visite de travail de deux jours.
Auparavant, M. Amrani avait eu des entretiens avec des responsables à la Maison Blanche, dans le cadre du «dialogue politique constant et fréquent» entre le Maroc et les Etats Unis. 27/7/2012
l´Opinion
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farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Dans l'article que j'ai lu dans "aufaitmaroc" , l'expression était "partenariat plus ambitieux" et c'est une citation donc je me demande ce que Peut être la teneur éventuel : installation d'une base militaire? Exercice conjoint plus dense? Ou plus grande accessibilité aux matos us certainement avec une meilleure ristourne lors d'achat comme ce fut le cas pour les f16?
Cordialement
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Non farewell, pour l'accès au matériels, c'est déjà fait (hormis ce qu'ils refusent a tous les autres.). Plutôt densification des exercices et coordination politique.
Pgm
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Dans l'article que j'ai lu dans "aufaitmaroc" , l'expression était "partenariat plus ambitieux" et c'est une citation donc je me demande ce que Peut être la teneur éventuel : installation d'une base militaire? Exercice conjoint plus dense? Ou plus grande accessibilité aux matos us certainement avec une meilleure ristourne lors d'achat comme ce fut le cas pour les f16?
Cordialement
Nous sommes allié majeur non-OTAN, on à accès au supermarché de l'armement américain... plus rien à prouver à ce sujet. Nos relation ne se limitent pas à l'armement...
maintenant on s'attaque à la science et l'économie à plus grande échelle...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Les conclusions de la première session du dialogue stratégique Maroc - États-Unis ont été rendues publiques, lundi 15 octobre. Organisé à Washington il y a un mois, celui-ci a conforté les relations plus que cordiales qu’entretiennent les deux pays, et scellé le soutien américain à Rabat sur la question du Sahara.
↕3 ce stade, les États-Unis réaffirment que le plan marocain d'autonomie est « sérieux, réaliste et crédible, et qu'il représente une approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité », peut-on lire dans un communiqué commun, publié le 16 octobre. Déposé en 2007 aux Nations unies, ledit plan prévoit une large autonomie du type Catalogne ou Québec.
Si Washington soutient Rabat, la diplomatie américaine « exhorte les parties à travailler en vue de […] trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable », et continuent d'appuyer les négociations menées par les Nations unies. Des pourparlers bloqués depuis que le souverain marocain a retiré, en mai, sa confiance à Christopher Ross, l'envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara. Le Maroc jugeait sa méthode « déséquilibrée et partiale » et attend la nomination d'un remplaçant. Mais il a été soutenu par Washington, et finalement maintenu dans ses fonctions par le secrétaire général de l'ONU.
Sécurisation du Maghreb
Porté par la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, le projet de dialogue stratégique bilatéral cible quatre domaines de coopération : politique, sécurité, économie et culture. Les deux pays s'emploieront « à renforcer les liens régionaux - politique, économique et de sécurité en Afrique du Nord, y compris à travers une Union du Maghreb arabe revigorée », explique le communiqué. Totale, l’entente entre le royaume chérifien et la patrie de l’Oncle Sam s’entend également à la crise syrienne, « la paix au Moyen-Orient, et la promotion des droits de l'homme au niveau international ».
Un mois après l’attaque du consulat américain à Benghazi, et alors que le Sahel fait face à la menace terroriste, Rabat et Washington ne pouvaient occulter le défi de la sécurisation du Maghreb. Lors de cette première cession de dialogue, les deux pays ont assuré poursuivre « la mise en œuvre des mécanismes de coordination bilatérale, notamment dans les domaines de la justice pénale, la non-prolifération et la lutte antiterrorisme ».quote]
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Jeu 7 Mar 2013 - 19:48
une interview interessante a 2 mois de la fin de sa mission,je crois que l´on a gagné un autre lobbyste la bas bcp de messages..
Citation :
Débat : Relations diplomatiques et coopération entre les États-Unis et le Maroc Samuel Kaplan : «Le futur s’annonce radieux»
Si vous deviez résumer votre séjour au Maroc quels sont les trois mots qui vous viendraient à l’esprit, qu’y avez-vous appris ?
Samuel Kaplan : La capacité d’accueil, nous avons été accueillis de manière chaleureuse. En tant que diplomate, nous ne pouvions pas être «intégrés», cela ne se passe pas comme cela. Mais j’ai toujours ressenti cette hospitalité chaleureuse, cette générosité du partage. J’ai été accueilli comme un ami et en tant qu’Américain, je le comprends. J’y ai beaucoup appris… L’ambassadeur des États-Unis a une charge lourde, d’autant que le Maroc a été le lieu, le pays de nombre de conférences internationales.
Comment voyez-vous le futur des relations entre nos deux pays, comment améliorer cette relation pour accompagner le développement économique du Royaume ?
Samuel Kaplan : Le futur s’annonce radieux. L’Accord de libre-échange que nous avons signé est en bonne voie. Les responsables politiques marocains se sentent frustrés, car le volume des exportations n’est pas très important. Nous travaillons à améliorer ce volet. J’ai été impressionné par le travail réalisé concernant les modes de conservation des produits frais, comme les oranges et les clémentines, qui créent de nouvelles opportunités. Aux États-Unis, nous avons un système des trois tiers : les fabricants, les grossistes et les détaillants. Au Maroc, nous trouvons des fabricants et des détaillants, il n’y a pas de grossistes. Le meilleur conseil que je puisse donner, c’est d’aborder ce problème sérieusement.
Il y a actuellement des négociations pour des accords de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne. M. Barroso est venu plaider au Maroc pour un Accord de libre-échange complet et approfondi entre l’UE et le Maroc, qui a déjà signé un Accord de libre-échange avec les États-Unis. Quelle synergie peut-on attendre de tous ces accords, quel impact pour le Maroc ?
Samuel Kaplan : Je parle en mon nom propre. Je crois au libre-échange et je crois que le monde a besoin de nouvelles règles économiques…
Dans cet accord de libre-échange, nous souhaiterions que les États-Unis soient un peu plus présents. Il y a toute une diplomatie économique à mettre en place, car le Maroc peut devenir un hub, une plateforme d’exportation pour les compagnies américaines. Comment pouvez-vous nous aider à aller dans ce sens notamment dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, à améliorer notre croissance, comment voyez-vous le futur du Maroc dans la prochaine décennie ?
Samuel Kaplan : Les relations entre les États-Unis et le Maroc s’améliorent de manière régulière grâce aux décisions constructives prises de part et d’autre. Nous avons des intérêts communs et nous avons travaillé à améliorer nos échanges. Pour le secteur de l’automobile que vous évoquez, nous avons dépensé des milliards pour sauver cette industrie qui est un domaine clef de notre économie. À côté de l’aéroport de Casablanca, il y a une entreprise, fruit d’un partenariat entre Boeing et la RAM qui travaille sur des projets. Je suis d’accord avec vous, nous pouvons ensemble faire beaucoup de choses, car le Maroc a des atouts dans plusieurs domaines. Il faut créer une dynamique qui passerait par un renforcement du nombre des étudiants marocains aux États-Unis et celui des Américains au Maroc. Ce serait une bonne manière de préparer le futur de nos relations. Je demanderai à notre consul à Casablanca, qui s’implique beaucoup dans les affaires économiques, de dire un mot.
Le Consul américain à Casablanca : Nous préparons une conférence pour le mois de décembre qui sera consacrée à ces questions économiques et aux échanges entre le Maroc et les États-Unis et les voies et moyens pour améliorer nos échanges bilatéraux. À Casablanca, j’ai personnellement passé beaucoup de temps avec les opérateurs économiques pour faciliter ces échanges. Il y a beaucoup de compagnies américaines qui sont intéressées par le fait de s’installer au Maroc et pour en faire une plateforme vers l’Afrique. Qu’est-ce qui peut être fait ? Quand je parle aux managers des compagnies américaines, ils mettent l’accent sur la nécessité d’améliorer la transparence et d’avoir un système judiciaire indépendant. En améliorant le climat des investissements, le Maroc serait encore plus attractif pour l’investissement, car c’est un pays stable où il n’y a pas de problème de sécurité.
Les États-Unis exploitent actuellement les schistes bitumineux. Le Maroc est très riche en schistes, peut-on penser à l’avenir à une coopération entre les deux pays dans ce domaine ?
Samuel Kaplan : Lorsque nous sommes arrivés au Maroc en octobre 2009, nous savions que le Maroc n’était pas producteur d’énergie. Un mois après, nous avions eu une rencontre avec le Souverain. Le programme solaire du Maroc a été mis en place. C’est le début d’une autosuffisance énergétique. Nous avons aussi plusieurs compagnies américaines, dont Chevron, qui font de la prospection pétrolière au niveau d’Agadir et au Sahara. Pour nous également, nous avons des raisons d’être optimistes et quand je parle d’autosuffisance énergétique, je le dis de manière sérieuse. Nous pensons qu’en 2020, c’est-à-dire dans 7 ans, nous aurons l’autosuffisance énergétique et nous serons libérés de la dépendance énergétique du pétrole étranger.
Le Maroc a beaucoup investi dans les domaines de l’offshoring, du tourisme, de l’aéronautique. Nous n’avons pas encore eu de retour sur les très gros investissements réalisés depuis une décennie et les prochaines années seront cruciales pour nous. Nous savons que les États-Unis ont une influence sur l’OMC. Les États-Unis peuvent-ils aider à une bonne transition ? À l’Université Mondiapolis de Casablanca, le Président Bill Clinton a rappelé que le Maroc a 70% des réserves mondiales de phosphate. Avec l’évolution démographique dans le monde, les phosphates, composante clef pour l’agriculture, deviennent stratégiques. Quelle analyse faites-vous sur cette question ?
Samuel Kaplan : Le Maroc a un potentiel extraordinaire en phosphate, mais aussi en autosuffisance énergétique avec les énergies renouvelables ; les Américains me posent souvent la question sur les ressources du Maroc. Je rappelle l’énorme potentiel de phosphate qui représente une grosse part des revenus et des exportations du Maroc. La deuxième compagnie privée du monde, Carnegie, est intéressée par le phosphate du Maroc et a développé des relations étroites avec l’OCP. Je l’ai dit, l’avenir s’annonce radieux en termes de coentreprise de joint-venture… Je suis optimiste et si l’énergie est produite au Maroc, les résultats seront là bien avant une décennie.
Nous avons de l’admiration pour le Président Obama qui, nous l’espérons, pourra venir au Maroc. En attendant, que faudrait-il améliorer pour être dans cette dynamique d’entreprises gagnant-gagnant ?
Samuel Kaplan : Il est essentiel de multiplier les rencontres directes. On peut faire beaucoup de discours, mais rien ne vaut la proximité. S’il y a un intérêt mutuel, les choses évolueront. Je vois le potentiel de l’OCP qui est extraordinaire et qui pourrait s’accroitre avec des joint-ventures…
Réformes : le Maroc est regardé comme un exemple
Comment percevez-vous les réformes politiques et économiques actuelles du Maroc et pensez-vous qu’elles contribuent à faire émerger un nouveau Maroc ?
Samuel Kaplan : Le Maroc est un pays sûr, un pays stable. Ses voisins doivent faire face à de plus grands problèmes économiques et de sécurité au moment où l’on ne sait pas où mènent les révolutions. À Washington, les gens disent que le Maroc est spécifique, ils disent aussi que d’autres pays sont spécifiques, mais plus maintenant. Le Maroc est regardé comme un exemple, la manière dont le Roi est respecté et la manière dont les programmes de réformes ont été exécutés sont remarquées, même si les réformes politiques sont parfois compliquées. Il y a une volonté de partage des pouvoirs, chose que nous ne voyons pas dans les autres pays de la région. La réforme passe aussi par l’amélioration du statut de la femme et de la place qu’elle occupe. Force est de constater que la femme est marginalisée. Elle est absente des postes de décision de la télévision ou de l’administration. Sur le plan économique, la femme est présente en tant qu’entrepreneur, les banques prêtent sans discrimination, petite réserve cependant, les femmes n’ont pas toujours les garanties nécessaires pour avoir accès aux crédits.
Sylvia Kaplan : Les choses ne sont pas simples. Nous avons rencontré à plusieurs reprises le chef du gouvernement. Il semble qu’il soit prêt à agir dans le bon sens, mais les gens qui sont au pouvoir ne sont pas tous en faveur du changement. Je ne suis pas diplomate et je ne peux aller plus dans ce sens. Samuel Kaplan :Les règles de base de la diplomatie disent que nous ne pouvons intervenir dans la politique intérieure des États. Pendant mon séjour ici au Maroc, en mars 2010, j’avais évoqué avec le ministre de l’Intérieur les différences de statut de nos femmes. J’ai eu d’autres occasions pour dire que je n’étais pas content. En tant qu’ami et non en tant que diplomate, je vous dirais que la patience est requise pour avancer et qu’il faut faire un travail collectif, de tous pour progresser.
Le Sahara et le Sahel
Vous êtes l’ambassadeur qui a fait le plus d’immersion dans notre pays. Vous vous êtes rendu partout au Maroc et vous avez vu à quel point les Marocains sont sensibles à la question de l’intégrité de leur pays et à la récupération des provinces du Sud. Peut-on s’attendre à une plus grande implication des États-Unis sur cette question ?
Samuel Kaplan : Sur cette question du Sahara, nous avons été très impliqués depuis le début. Aujourd’hui., il y a la Minurso, forces des Nations unies. La solution utile doit être trouvée dans le cadre des Nations unies. Pour le Maroc, la solution du problème est l’autonomie des provinces du Sud sous la souveraineté du Maroc. Nous pensons que c’est une solution réaliste du problème. Nous sommes aussi en phase avec le processus en cours au niveau des Nations unies et nous pensons qu’une solution peut être trouvée dans le cadre de l’ONU. Je crois qu’il y aura bientôt des rencontres et des pourparlers directs entre les deux parties pour trouver une solution.
Avec la crise du Mali, comment voyez-vous l’évolution du Maghreb ?
Samuel Kaplan : (appreciez le message subtil,oubliez le maghreb)Le Maroc appartient au Maghreb et je suis conscient de cela. Mais en même temps, vous avez une relation forte avec les États-Unis, une relation forte avec l’Europe, des relations extraordinaires avec les pays du Golfe. Vos ressources seront mieux gérées en intensifiant les coopérations multilatérales et les accords de libre-échange. Je n’ai pas une vision pessimiste pour le Maroc, même si l’environnement du Maghreb est préoccupant : situation en Libye, en Tunisie, relations difficiles avec l’Algérie. Il faut se focaliser sur un ou deux points : qu’est-ce qui doit être fait, vers quelle direction devons-nous aller ? Qu’en est-il du statut du Maroc dans l’Union africaine ? Plusieurs pays ne partagent pas la position du Maroc sur la question du Sahara. Le Maroc n’est pas, d’autre part, juste un pays africain, il est proche de l’Europe, mais pas seulement, et sans doute serait-il préférable de regarder dans plusieurs directions, ce serait utile.
Au Mali, mais aussi dans toute la région du Sahel, la revendication des Touaregs est récurrente. Pourtant, l’intégrité territoriale est l’objectif premier des pays comme le Mali, mais aussi l’Algérie, le Niger. C’est aussi celui du Maroc. La crise du Mali n’a-t-elle pas changé votre analyse de la région du Maghreb ?
Samuel Kaplan : Je rencontre chaque matin mon chef de sécurité qui me briefe sur la situation au Mali, car je ne suis pas un expert et la situation dans ce pays est compliquée. Le Mali n’est pas ma zone de compétence. Nous connaissons aussi la situation des pays du Maghreb. Nous avons identifié qui est qui et nous savons qui sont nos amis. Nous savons que le Maroc est notre meilleur ami dans cette région du monde. Nous n’avons pas de troupes au Mali, et nous sommes impressionnés par ce que la France a fait au Mali, où nous sommes impliqués en offrant un support technologique de drones, du carburant pour les avions français et de la formation. L’initiative française était courageuse, car il y a encore 400 terroristes au Mali, c’est un nombre important.
Le Conflit du Moyen-Orient «Obama va se rendre en Israël et en Palestine dans les prochaines semaines»
Avec l’arrivée du Président Obama, nous avions espéré qu’une solution serait trouvée au problème de la Palestine, surtout après son discours au Caire. Pensez-vous que le Président puisse lancer une initiative lors de son deuxième mandat pour tenter de trouver une solution au conflit du Moyen-Orient ?
Samuel Kaplan : Oui, je crois qu’il lancera une initiative. Je voudrais aussi rappeler que c’est lors de son premier mandat que nous avons compris que nous n’aurions pas dû faire la guerre en Irak sans avoir l’avis de pays alliés. C’est aussi sous sa gouvernance que nous allons nous retirer de l’Afghanistan. Ce ne sera pas une victoire, mais c’est la meilleure chose à faire. C’est aussi sous sa gouvernance qu’un changement s’est effectué en Libye avec l’appui des États-Unis. Il n’y a pas eu les progrès que nous avons espéré en Palestine, parce que la solution des deux États dans les frontières de 1967 n’est pas une solution aussi simple et aussi évidente qu’il y paraît. Le Président va aller en Israël et en Palestine dans quelques semaines pour promouvoir la paix dans cette région. J’ai compris au Maroc combien les Marocains étaient sensibles à cette question, je voudrais aussi vous dire que les leaders politiques américains le sont aussi. Faites-nous confiance, nous travaillons sur cette question.
Publié le : 6 Mars 2013 - LE MATIN
Maroc-États-Unis : une amitié séculaire http://www.lematin.ma/journal/Maroc-Etats-Unis--une-amitie-seculaire/178861.html
d'apres ASSABAH (quotidien marocain) EL OTHMANI est en Russie, et EL AMRANI est en Chine, et ces deux la se feront un grand plaisir a voter contre une décision américaine, et même proposer quelques matos par la même occasion pour tirer profit de cette situation.