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Sujet: le Sahel zone de non-droit Lun 11 Jan 2010 - 19:34
Rappel du premier message :
pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali
Citation :
Trafic d’Etres humains au Nord du Mali
Le voyage de la peur
Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».
Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.
Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.
Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).
Survivre et ne pas craindre l’échec
De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.
Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.
Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.
Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus
Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.
Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.
Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.
Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.
Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.
Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.
Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.
http://www.ttu.fr/francais/Dossiers/index.html
Auteur
Message
jf16 General de Division
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Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 13 Mai 2024 - 22:39
#Mali / #Mauritanie | La tension est toujours importante entre les deux pays.
Des troupes des #FAMAs et de #Wagner ont franchi la frontière mauritanienne et planté le drapeau malien dans la région de #Kotal / #Kotel (️ en commentaire). Ce territoire est revendiqué par… pic.twitter.com/Tkisd1eA4k
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Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 26 Juin 2024 - 21:18
GOTHEYE UPDATE] The report of yesterday's JNIM-AQMI attack in Gotheye (located less than 80km from Niamey) has evolved, according to military and local sources, and this morning it is 47 bodies of FDS recovered and 18 injured (including 11 serious).
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Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 23 Juil 2024 - 23:00
Terrorist Group Claims Responsibility for Deadly Attack on Togolese Army
A recent audio broadcast from the Jama'at Nusrat al-Islam wal Muslimeen (JNIM) militant group has claimed responsibility for a devastating attack on Togolese army forces in Kpankankandi, near the Burkina… pic.twitter.com/SJLAKzEwCV
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Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 28 Aoû 2024 - 23:13
Au Burkina Faso, la Brigade Bear, un groupe paramilitaire russe, a récemment annoncé son retrait inattendu du pays pour rejoindre les combats en Ukraine. Ce départ surprise a suscité de vives réactions, notamment en raison de son timing, alors que le Burkina Faso fait face à… pic.twitter.com/tLsXUDC9do
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Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 2 Sep 2024 - 23:35
[RÉVÉLATION] Selon de nouvelles révélations, l’attaque du 25 août à Tinzaouatène, qualifiée de "frappe de représailles", a été organisée depuis Moscou, contre les familles des rebelles Touaregs impliqués dans l'attaque des mercenaires russes. Selon le Bild, «le drone… pic.twitter.com/AhN0sMgANg
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Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 27 Sep 2024 - 22:16
Citation :
US military withdrawal from Niger completed
defenceWeb -27th September 2024
The US Department of Defence and Niger’s defence ministry have announced that the withdrawal of US forces and assets from Niger is complete, in line with the timeline for complete withdrawal by 16 September.
US Africa Command on 15 September said the withdrawal process began on 19 May following the mutual establishment of withdrawal conditions and continued with the withdrawal of US forces and assets from Air Base 101 in Niamey on 7 July 2024, and Air Base 201 in Agadez on 5 August 2024.
Additionally, the US Africa Command Coordination Element, consisting of a two-star General Officer and staff, has departed from Niger.
“The effective cooperation and communication between US and Nigerien armed forces ensured that the safe, orderly, and responsible withdrawal was completed without complications, by the mutually decided date of 15 September 2024,” Africom said, adding that over the past decade, US troops have trained Niger’s forces and supported partner-led counterterrorism missions against Islamic State and al Qaeda in the region.
The first deployment of US troops to Niger was in 2013 when 100 military personnel were deployed and operated from a military base at Niamey airport which was shared with France. Washington later built one of its largest drone bases in Africa in Agadez-Niger.
Since Air Base 201 was commissioned in 2019, it had been a major military asset to the US in the Sahel. Information gathered from the base has been essential in tracking and fighting insurgent groups operating in the region.
In addition to the drone base, the US also supported Niger with military aid before the military coup of 2023.
The US is now trying to establish new security cooperation agreements and considering countries such as Ghana, Côte d’Ivoire and Benin for American reconnaissance UAVs.
| @Africa_In_EN rapporte que la junte au niger serait sur le point d'acquérir 5 drones "Karayel - SU" ainsi que leur équipement pour un total de 87.5 millions d'euros.
La junte semblait vouloir se doter de drones TB-2 supplémentaire mais les contrats étaient bien trop… https://t.co/galNjiZQZt
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 12 Oct 2024 - 20:27
Citation :
Terror attacks increase in Togo as Sahel extremists encroach
Africa Defense Forum -11th October 2024
Violent extremist organizations from northern Benin and Burkina Faso are increasingly targeting northern Togo as conflicts from the Sahel spill into coastal countries.
Four people on a tricycle in the north-central town of Bonzougou were killed June 18 after riding over an improvised explosive device (IED). Several terror groups operate in the Savannahs region, although none claimed responsibility for the attack, Togo’s L’Alternative newspaper reported.
The attack in Bonzougou is farther south into Togo’s territory than previous attacks.
Five days later, hooded terrorists ambushed the northern town of Bamone, slit the throats of three people and took their cellphones. A fourth person was killed as the terrorists escaped, according to L’Alternative, which reported that the Togolese government no longer communicates on operations against terrorists in northern Togo.
These were two of several attacks on military and civilians reported in northern Togo in late June. Togolese social media users also reported deadly fighting between extremists and the military in northeast Togo, where rebels likely entered the country from Benin.
In early April, a Togolese Armed Forces helicopter was forced to make an emergency landing while conducting a counterinsurgency operation against armed groups in the northern town of Koundjoaré, Africa Intelligence reported. The helicopter, which was carrying weapons and ammunition, was destroyed and several Soldiers were injured. The Togolese defense ministry did not comment on the incident.
Violence has gradually seeped into Togo since 2021, when terrorists attacked Sanloaga near the borders with Benin and Burkina Faso. Soon after, several terror incidents were reported in the Savannahs region.
Last year, Togolese President Faure Gnassingbé addressed the jihadist “war” in northern Togo.
“We have paid a heavy price, especially our defense and security forces, who have lost around 40 men unfortunately, and then we add civilian victims, a hundred or so civilian victims in the country,” Gnassingbé told local station New World TV.
Gnassingbé blamed the violence on the Islamic State group in the Greater Sahara and the Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin, which is linked to al-Qaida.
Northern Togo is rife with banditry, and gold, drugs, arms and fuel smuggling, which aggravates local tensions and provides terrorists with financial resources.
The Togolese people “should expect a long fight with dramatic moments, which is inevitable in times of war,” Gnassingbétold New World TV. “But I want to assure my countrymen that in the end, we will win.”
According to Gnassingbé, the government removed nearly 12,000 people from their northern Togo homes to “better protect the border.” Togo also is hosting people displaced from Burkina Faso.
Besides military operations, Gnassingbé said the government had set up an interministerial committee meant to deradicalize or prevent radicalization of men and young people who are more likely to join violent extremist organizations.
Togolese authorities in November 2023 announced the launch of a new program to support those facing terrorism and security issues. The Emergency Program to Strengthen Community Resilience and Security aims to “implement all actions to bolster populations’ resilience on all levels,” according to a Togo Council of Ministers decree.
The program will provide social support to people facing “grave threats,” “terrorist attacks” and “the increase in cross-border crime,” especially in the north. It is expected to build on other initiatives, such as the Emergency Program for the Savannahs, known as PURS, according to the Togo First newspaper.
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 31 Oct 2024 - 22:02
« j’ai décidé de venir avec le ministre de la défense et le chef d’état-major pour constater de visu ce qui s’est passé et prendre des mesures », a déclaré Mahamat Idriss Deby, qui a pris la succession de son père mort au combat en 2021. pic.twitter.com/xykWbUuSq4
Le 27 octobre, une attaque du groupe islamiste Boko Haram contre un camp de l’armée tchadienne a coûté la vie à « une quarantaine » de militaires et en a blessé 37 autres. pic.twitter.com/d376BSbQxj
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Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 4 Nov 2024 - 22:10
Tchad
Le Tchad réalise actuellement des opérations pour traquer les membres de Boko Haram qui opèrent sur son territoire. Point intéressant, c'est la manière de communiquer avec M. Idriss Deby qui s'affiche au front, ce qui change de la junte du Mali ou du Burkina Faso. https://t.co/uiDyAuNZrr
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 4 Nov 2024 - 23:33
jf16 General de Division
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Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 5 Nov 2024 - 22:14
#BurkinaFaso : entre le 31 octobre et le 1er novembre, le village de Ban, situé à 20 km de Solenzo, a été attaqué par des terroristes de la Katiba Macina, laissant plus de 50 villageois morts. Depuis le coup d’État du capitaine putschiste surnommé « IB », environ 15 500… pic.twitter.com/l8gdlbpErf
Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a signé un décret portant radiation de l’armée du Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, invoquant une « faute particulièrement grave » portant atteinte à la dignité militaire et à la réputation de l’armée. Le successeur du… pic.twitter.com/J4OmdW9pBF