le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir

Rappel du premier message :

parlons de cette richesse miniere,qui devient de plus en plus prisée sur le marché mondial,dont le Maroc controle les prix


President Franklin D Roosevelt (1938):

Citation :

I cannot over-emphasize the importance of phosphorus not only to agriculture and soil conservation, but also the physical health and economic security of the people of the nation.

Dana Cordell, Institute for Sustainable Futures (June, 2008):

Citation :

Phosphorus is as critical for all modern economies as water.

d´autres graphics et etudes ici
http://seekingalpha.com/article/182522-taking-stock-of-phosphorus-and-biofuels

investissement de 12 milliards de Dollars pour passer de 24millions tonne de production actuellement à 50 millions tonne à l'horizon 2020
http://aawsat.com/details.asp?section=6&issueno=11980&article=640608&feature=

FAMAS a écrit:

investissement de 12 milliards de Dollars pour passer de 24millions tonne de production actuellement à 50 millions tonne à l'horizon 2020
http://aawsat.com/details.asp?section=6&issueno=11980&article=640608&feature=

Citation :

http://www.lematin.ma/journal/Industrie-des-phosphates_L-OCP-plus-confiant-dans-l-avenir/156347.html

cet afflux sur le marché en 2020 va certaienement faire ejecter certains producteurs mineurs du marché mondial des phosphates

rien que cet annonce est susceptible de stopper les investissements dans ces pays , aucun banquier ne mettra 1 dollar sur les investissements sur les phosphates , aprés cette annaonce du premier producteur mondial ...

les morts vont se compter par dizaines !!!

Citation :

L'argent de l'OCP enfin dévoilé

Près de 9 milliards de DH de bénéfices en 2010.

A combien s’élève le bénéfice net de l’OCP ? Quelle est sa masse salariale ? Ses charges d’intérêts et le montant d’IS qu’il verse chaque année à l’Etat ? Ces questions restaient, jusqu’il y a quelques jours, sans réponses, à moins de s’adresser directement au top management de l’office pour n’avoir que les chiffres qu’il acceptera, bien entendu, de divulguer. Aujourd’hui, tous les comptes de l’OCP sont devenus publics, et l’on peut connaître dans les moindres détails la situation financière et les résultats du groupe. La raison est que ce dernier a lancé, le 9 septembre, un emprunt obligataire de 2 milliards de DH pour financer une partie des investissements qu’il a programmés sur les six prochaines années. Et qui dit recours au marché financier, dit obligation de communiquer les bilans et résultats au public, à l’occasion de la levée de fonds mais aussi à un rythme semestriel, aussi longtemps que les titres resteront sur le marché.

Ainsi, peut-on lire sur le compte de résultat de l’OCP que son bénéfice net consolidé s’élève à 8,85 milliards de DH au titre de l’exercice 2010, soit un taux de marge nette de près de 20% par rapport au chiffre d’affaires de 46,3 milliards de DH réalisé. Ce niveau de rentabilité est très confortable pour un industriel, et cela s’explique par l’envolée du cours mondial des phosphates et dérivés en 2010. L’office a payé, cette même année, 2,4 milliards de DH d’IS à l’Etat, et versé 7,1 milliards à son personnel (2e plus gros poste de charges), soit l’équivalent de 15% de son chiffre d’affaires.

Il a en outre supporté 620 MDH de charges d’intérêts, mais son résultat financier reste positif compte tenu de gains de change qui s’élèvent à plus d’un milliard de DH. Par ailleurs, le groupe totalise près de 25 milliards de DH de titres de placement relatifs à sa caisse de retraite.

Souhail Nhaili. La Vie éco

http://www.lavieeco.com/actualite/l-argent-de-l-ocp-enfin-devoile-6082.html

Citation :

Jacobs joint venture wins Morocco deal

Jacobs Engineering Group 's joint venture with OCP S.A. has won a contract to provide "engineering, procurement and construction management services" for two new Diammonium Phosphate and Monoammonium Phosphate production plants in Jorf Lasfar, Morocco, according to a release.
The joint venture, called JESA (Jacobs Engineering SA), now has a total of four plant contracts, according to a release. Contract and construction values were not disclosed.
JESA will manage the design and construction of the four new plants, which are identical and will "be built and commissioned in six-month intervals between July 2013 and July 2015," according to a release.
JESA is equally owned by OCP and Jacobs, according to a release, and was formed in 2010.
Pasadena-based Jacobs (NYSE: JEC) provides technical, professional and construction services.

http://www.bizjournals.com/losangeles/news/2011/09/27/jacobs-joint-venture-wins-morocco-deal.html

JESA et la filiale turque de TEKFEN vont meme realisé des projets sur el jorf allant jusqu'audela de 2025 ! il faut voir les aménagements pour ca c'est vraiment ennnnnorme comme plate forme! dommage il est strictement interdit de faire des photos.

encore un client de marque

Citation :

Agrium achète au Maroc

Grâce à une entente de dix ans, le fabricant canadien de fertilisants sécurise son approvisionnement pour sa production de phosphate.
27 septembre 2011
par Céline Normandin - Cultures

L’entente survient au moment où la demande pour les engrais ne cesse d’augmenter, mais où les réserves diminuent.

Dès 2013, Agrium va importer de la minière marocaine OCP des minerais entrant dans la composition du phosphate. La nouvelle source d’approvisionnement remplace la mine d’Agrium en Ontario, dont le gisement sera épuisé à cette date.

Agrium a indiqué que l’entente la protégera de futures chutes de prix pour le fertilisant.

http://www.laterre.ca/cultures/agrium-achete-au-maroc/

Citation :

Agrium secures phosphate ore amid fears of squeeze

Agrium moved to shore up its fading supplies of the major raw material for making phosphate fertilizers even as rival PotashCorp warned over weakened prospects for supplies of the mineral.

Canada-based Agrium revealed that it would from 2013 start importing phosphate rock from Moroccan giant OCP, returning to being an importer of the basis of phosphate nutrients after more than a decade of relying on its own mine.

However it highlighted that it had had to work "diligently" for a long-term phosphate rock deal, which lasts until 2020, and includes a complex pricing mechanism which shares some risk between itself and OCP.

"The agreement… offers downside protection to Agrium in periods of low phosphate prices, and also affords OCP an opportunity to benefit from the upside when phosphate prices are strong," Agrium said.

Mike Wilson, the Agrium chief executive, said that the deal "signifies the start of a significant partnership between Agrium and OCP, offering clear benefits to both parties".

Up the value chain

It also goes against the trend for state-run OCP, Morocco's biggest company, which is planning to exploit more of the country's rich phosphate rock reserves itself.

Moroccan exports of phosphate rock are poised to decline by more than 10% by 2015 as OCP converts more itself to diammonium phosphate (DAP) and monoammonium phosphate (MAP), the phosphate types found in fertilizers, Canada's PotashCorp cautioned.

"As OCP bring on additional granulation capacity, allowing increased conversion of raw materials into DAP and MAP, its exports of phosphate raw materials are expected to decline," PotashCorp said.

Meanwhile, OCP's exports of the processed phosphate products will soar by 70%.

This climb by Morocco up the value chain from phosphate rock will mean producers without their own mining facility "being pressured", with less raw material available.

Rich deposits

Morocco, the world's top phosphate rock exporter, has the world's largest reserves of the raw material that are economically viable to extract - three times as much as second-ranked China, according to broker Ambrian Capital.

Morocco's reserves are nine times as much as America's.

PotashCorp's comments come days after US-based Mosaic disappointed investors by revealing bills rising faster than product prices at its phosphate operations, although the higher costs referred to sulphur and ammonia rather than phosphate raw material.

Agrium relied on phosphate rock from Togo before opening its own mine, Kapuskasing, in Ontario which is expected to be "depleted" by late 2013.

"The mine provided an excellent return on investment over the past decade," Agrium said.

Shares in Agrium stood 3.6% higher at Can$77.73 in late deals in Toronto, on a strong day for global stocks. Shares in PotashCorp were 3.1% higher at Can$50.45.

http://www.agrimoney.com/news/agrium-secures-phosphate-ore-amid-fears-of-squeeze--3647.html

Citation :

Matières premières : période fertile pour les phosphates

Les prix du minerai se maintiennent à un niveau élevé, alors que la demande en engrais ne cesse d’augmenter. Une aubaine pour le continent, et notamment pour le Maroc, deuxième producteur mondial.

Dans la foulée d’une demande agricole en plein boum, les perspectives du marché mondial des engrais et, par ricochet, de l’une de ses principales matières premières, le phosphate, restent prometteuses. L’Afrique, premier exportateur mondial de ce minerai, dont les sous-sols renferment près des trois quarts des réserves identifiées de la planète, ressemble de fait à un véritable coffre-fort.

Échangée aujourd’hui autour de 150 euros, la tonne de phosphates a certes baissé de moitié par rapport à la flambée de 2008, mais les cours restent encore dix fois plus importants qu’il y a cinq ans. Tiré par la hausse des besoins alimentaires liée à la croissance démographique mondiale, « le marché devrait progresser de 2 % à 3 % par an en moyenne », estiment les experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) durant les prochaines décennies.

Fleurons

Avec six pays (Maroc, Tunisie, Égypte, Afrique du Sud, Sénégal et Togo) dans les quinze premiers producteurs mondiaux, selon le classement établi chaque année par l’Association internationale des industries des engrais (IFA), le continent entend bien profiter de l’aubaine qui se profile. Surtout qu’il compte dans le secteur quelques fleurons industriels, à commencer par le leader mondial marocain, l’Office chérifien des phosphates (OCP), assis sur les plus importants gisements de la planète et qui représente à lui seul plus de 45 % des exportations mondiales de minerai brut.

Sous la houlette de son patron, Mostafa Terrab, le groupe s’est lancé ces dernières années dans un impressionnant plan de développement, avec le double objectif de conforter son leadership tout en bénéficiant du niveau élevé des prix. Après avoir déjà bien profité du pic de 2008, en doublant son chiffre d’affaires à plus de 5,8 milliards d’euros, l’OCP veut investir 3 milliards d’euros dans l’ouverture de nouvelles mines et d’usines flambant neuves, pour faire passer sa production de 30 millions à 50 millions de tonnes par an à l’horizon 2015. Le Maroc détrônera alors les États-Unis, loin devant la Chine, qui complète le top 3 des producteurs mondiaux. En attendant, peut-être, l’Irak, où les deuxièmes réserves mondiales ont été découvertes en septembre.

Club élargi

À l’ombre du Maroc, les autres poids lourds du continent ont plus de mal. Cinquième producteur mondial, la Tunisie traverse une période délicate depuis le mois de janvier. Son industrie tourne à moins de 50 % de ses capacités de production, en attendant la confirmation des projets, toujours d’actualité, de l’australien Celamin dans l’ouest du pays. À Dakar, les Industries chimiques du Sénégal (ICS) ont repris des couleurs depuis l’arrivée de l’indien Iffco en 2008, mais devront attendre « 2012 ou 2013 », selon Alassane Diallo, directeur général, pour atteindre les 600 000 t de production annuelle fixées par les repreneurs.

Au Togo, la filière attend toujours une sortie de crise. Les investisseurs ont bien répondu présent, mais le dossier de la restructuration de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) n’avance pas depuis plus de trois ans. « Nous espérons une décision du gouvernement avant la fin de cette année », s’impatiente Michael Hale, directeur de l’australien Sultan. À bout de souffle, la SNPT a extrait de ses mines 700 000 t l’an passé, très loin des 5,4 millions de tonnes produites en 1997, lorsque le secteur représentait encore 40 % du budget national.

Pendant que les « historiques » se remettent en ordre de bataille, le club des pays producteurs devrait bientôt s’élargir en Afrique. De nombreux projets doivent prochainement voir le jour grâce aux investissements canadiens en Guinée-Bissau et au Congo, australiens en RD Congo et en Angola, indiens au Gabon ou encore chinois en Namibie. Au risque de provoquer une baisse des cours et de tuer la future poule aux œufs d’or.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2646p084.xml0/mines-ocp-ics-engraismatieres-premieres-periode-fertile-pour-les-phosphates.html

Citation :

Contrat à long terme de l’OCP au Canada

Agrium, fabricant canadien d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires vient de signer un contrat sur le long terme avec l’Office chérifien des phosphates (OCP).

La convention, qui va entrer en vigueur à partir de 2013, porte sur l’approvisionnement de phosphate marocain à différentes usines d’Agrium.

Les sources proches de ce dossier ont affirmé que cette nouvelle entente entame un partenariat win-win important entre ces deux parties.

Confortant ces propos, Mike Wilson, président-directeur général, a soutenu qu’au niveau de son entité, ils espèrent que l’OCP soit, à long terme, un fournisseur fiable de roche de phosphate de qualité élevée.

http://www.lesafriques.com/maroc/contrat-a-long-terme-de-l-ocp-au-canada.html?Itemid=67?articleid=29945

Citation :

Phosphates : l'Irak talonne le Maroc

Les réserves irakiennes représentent 9 % du total des réserves mondiales, d’après le US Geological Survey.

Des résultats qui feraient de l’Irak le deuxième réservoir de phosphates du monde derrière le Maroc. Deux de ces gisements, dans la province d’Anbar (le désert occidental), pourraient figurer parmi les plus grands au monde. Quatre autres gisements, connus sous les noms d’Akashat, H3, Ethna et Swab, sont des découvertes très prometteuses. Greg Fernette, de l’US Geological Survey, a rappelé lors d’une conférence à Londres sur les opportunités minières en Irak que l’offre mondiale de phosphates devrait atteindre un pic en 2034, alors que la demande est susceptible de croître en parallèle avec la consommation des denrées alimentaires. Le gouvernement irakien envisage de transformer Akashat, une ville de la province d’Anbar, en un centre de production de phosphates, dans le but d’approvisionner les marchés asiatiques. Jusqu’à cette découverte, le Maroc, premier producteur des phosphates à l’échelle de la planète, possédait les trois quarts des réserves mondiales.

http://www.mtm-news.com/article/3749/phosphates-l%E2%80%99irak-talonne-maroc

les US devront investir des dizaine de milliard de dollars en irak pour arriver au prix de la tonne du phosphate marocain... le plus compétitif du marché dans moins de 5 ans... sont ils prêt à le faire ? Le temps nous le dira.

Citation :

Investissements: L’OCP toujours aussi boulimique

- 98 milliards de DH dont 22 uniquement dans la zone de Khouribga

- Accroître la production à 38 millions de tonnes/an à l’horizon 2020

- Ouvertures de 3 mines, 3 laveries de phosphate et un pipeline pour le transport hydraulique du phosphate

http://www.leconomiste.com/article/888215-investissements-l-ocp-toujours-aussi-boulimique

Ichkirne a écrit:

Citation :

Investissements: L’OCP toujours aussi boulimique

- 98 milliards de DH dont 22 uniquement dans la zone de Khouribga

- Accroître la production à 38 millions de tonnes/an à l’horizon 2020

- Ouvertures de 3 mines, 3 laveries de phosphate et un pipeline pour le transport hydraulique du phosphate

http://www.leconomiste.com/article/888215-investissements-l-ocp-toujours-aussi-boulimique

On parlait pas de 48 millions de tonnes a l'horizon 2020 ?

dan a écrit:

Ichkirne a écrit:

Citation :

Investissements: L’OCP toujours aussi boulimique

- 98 milliards de DH dont 22 uniquement dans la zone de Khouribga

- Accroître la production à 38 millions de tonnes/an à l’horizon 2020

- Ouvertures de 3 mines, 3 laveries de phosphate et un pipeline pour le transport hydraulique du phosphate

http://www.leconomiste.com/article/888215-investissements-l-ocp-toujours-aussi-boulimique

On parlait pas de 48 millions de tonnes a l'horizon 2020 ?

En effet dan, plusieurs sources parlaient non pas de 48 mais de 50 millions de tonnes par an exactement :

Citation :

Le premier exportateur de phosphate brut et d'acide phosphorique dans le monde compte ainsi porter sa production totale en phosphate à 50 millions de tonnes en 2020 contre 26,4 millions tonnes en 2010.

http://www.entreprendre.ma/L-OCP-lance-un-emprunt-obligataire-de-2-milliards-de-dirhams_a4814.html

Citation :

Cela se traduira par l’augmentation des capacités de production. L’Office veut atteindre une capacité de production totale en phosphate brut de 50 millions de tonnes à horizon 2020 contre 26,4 millions à fin 2010.

http://www.marpresse.com/2011/09/pour-la-premiere-fois-l%E2%80%99ocp-ouvre-ses-comptes

Citation :

À l’horizon 2013-2015, la capacité d’extraction minière devrait passer de 30 à 50 millions de tonnes par an, et quatre nouvelles usines devraient ouvrir à Jorf Lasfar (au sud d’El-Jadida).

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2607p076-078.xml0

Le plus à craindre, c'est qu'il ait eu réellement une restriction touchant le boudget initialement prévu pour parvenir à 50 millions tonnes/an. Le phosphate demeure une arme à laquelle il faudra donner encore plus d'envergure.

Ichkirne a écrit:

dan a écrit:

Ichkirne a écrit:

On parlait pas de 48 millions de tonnes a l'horizon 2020 ?

En effet dan, plusieurs sources parlaient non pas de 48 mais de 50 millions de tonnes par an exactement :

Citation :

Le premier exportateur de phosphate brut et d'acide phosphorique dans le monde compte ainsi porter sa production totale en phosphate à 50 millions de tonnes en 2020 contre 26,4 millions tonnes en 2010.

http://www.entreprendre.ma/L-OCP-lance-un-emprunt-obligataire-de-2-milliards-de-dirhams_a4814.html

Citation :

Cela se traduira par l’augmentation des capacités de production. L’Office veut atteindre une capacité de production totale en phosphate brut de 50 millions de tonnes à horizon 2020 contre 26,4 millions à fin 2010.

http://www.marpresse.com/2011/09/pour-la-premiere-fois-l%E2%80%99ocp-ouvre-ses-comptes

Citation :

À l’horizon 2013-2015, la capacité d’extraction minière devrait passer de 30 à 50 millions de tonnes par an, et quatre nouvelles usines devraient ouvrir à Jorf Lasfar (au sud d’El-Jadida).

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2607p076-078.xml0

Le plus à craindre, c'est qu'il ait eu réellement une restriction touchant le boudget initialement prévu pour parvenir à 50 millions tonnes/an. Le phosphate demeure une arme à laquelle il faudra donner encore plus d'envergure.

Les investissement les plus intéressants sont ceux qui apporterons de la plus-value, où somme nous de la production de fertilisant ?

yassine1985 a écrit:

Ichkirne a écrit:

dan a écrit:

On parlait pas de 48 millions de tonnes a l'horizon 2020 ?

En effet dan, plusieurs sources parlaient non pas de 48 mais de 50 millions de tonnes par an exactement :

Citation :

Le premier exportateur de phosphate brut et d'acide phosphorique dans le monde compte ainsi porter sa production totale en phosphate à 50 millions de tonnes en 2020 contre 26,4 millions tonnes en 2010.

http://www.entreprendre.ma/L-OCP-lance-un-emprunt-obligataire-de-2-milliards-de-dirhams_a4814.html

Citation :

Cela se traduira par l’augmentation des capacités de production. L’Office veut atteindre une capacité de production totale en phosphate brut de 50 millions de tonnes à horizon 2020 contre 26,4 millions à fin 2010.

http://www.marpresse.com/2011/09/pour-la-premiere-fois-l%E2%80%99ocp-ouvre-ses-comptes

Citation :

À l’horizon 2013-2015, la capacité d’extraction minière devrait passer de 30 à 50 millions de tonnes par an, et quatre nouvelles usines devraient ouvrir à Jorf Lasfar (au sud d’El-Jadida).

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2607p076-078.xml0

Le plus à craindre, c'est qu'il ait eu réellement une restriction touchant le boudget initialement prévu pour parvenir à 50 millions tonnes/an. Le phosphate demeure une arme à laquelle il faudra donner encore plus d'envergure.

Les investissement les plus intéressants sont ceux qui apporterons de la plus-value, où somme nous de la production de fertilisant ?

ça été déjà prévu Yassine:

Citation :

L’Office chérifien des phosphates (OCP) a annoncé la construction, à Jorf Lasfar, de quatre nouvelles usines de production de diammonium de phosphate (DAP) et de monoammonium de phosphate (MAP).

Chaque usine aura une capacité de production d’un million de tonnes par an.

La construction et la mise en service s’étendront de 2013 à 2015.

Cette extension permettra au Maroc de tripler sa capacité de production de DAP/MAP à neuf millions de tonnes.

Ce nouvel investissement fait partie d’un vaste programme de développement de 7 mds$ sur sept ans.

Ce programme vise à augmenter la capacité d’extraction minière de 30 à 50 millions de tonnes par an, la capacité de valorisation de 9 à 38 millions de tonnes par an, ainsi que l’extension des installations portuaires.

http://www.econostrum.info/L-Office-cherifien-des-phosphates-construit-quatre-nouvelles-usines_a3931.html

Peut-être que le chiffre de 38 millions de tonnes/an cité par L'économiste ne concerne que la production de phosphate brute destiné à l'export, sans l'inclusion des 9 millions de tonnes nécessaires à la production d'engrais, car le total nous rapproche sensiblement des 50 millions de tonnes/an.

Extrait consacré à l'exploitation des phosphates tiré de l'émission Eclairages du lundi 24 octobre 2011



Et pour ceux qui souhaitent voir l'émission en sa totalité voici le lien :

http://www.2m.ma/Programmes/Magazines/Economie/Eclairages/Eclairages-Lundi-24-Octobre

Citation :

Morocco sees phosphate prices steady through 2012



For DAP and MAP fertilisers, the ministry expects a decline in United States and Chinese exports "compared to the record level of 2010" to be plugged by an increase in Moroccan exports of the two products.

"Morocco is expected to capture much of the growth in global demand for these products in the medium-term," it said.

An OCP spokesperson could not immediately comment on the ministry's report. The government holds a 94-percent stake in the state-run phosphate monopoly.

A surge in global food prices in recent years has translated into higher receipts for OCP, partly helping to plug a growing trade deficit.

Exports of phosphates and its by-products netted 35.4 billion dirhams in the nine months to September, up 34 percent from the year-earlier period and 56 percent above the average over the past five years.

Exports of phosphate rock fell 7 percent in volume in the January-September period but the value rose 42 percent to around 9 billion dirhams after the average price per tonne climbed 53 percent, it said.

Exports of by-products of phosphate rose 7 percent in volume over the same period while their value increased 32 percent to some 26 billion dirhams on a 23 percent rise in the average price per tonne, the ministry said.

http://af.reuters.com/article/investingNews/idAFJOE7A20BJ20111103?feedType=RSS&feedName=investingNews&pageNumber=2&virtualBrandChannel=0

Citation :

Maroc : ''L'OCP séduit les investisseurs''


Mohamed El Hajjouji est aussi l'ancien directeur du
financement de la RAM.© Abdelhak pour Jeune Afrique.

L’emprunt obligataire lancé fin septembre par le leader mondial des phosphates a été un succès. Une réussite dont ne peut que se réjouir Mohamed El Hajjouji, le directeur du pôle financier du groupe OCP.

Mohamed El Hajjouji, 57 ans, est satisfait. L’emprunt obligataire de 175 millions d’euros, lancé du 15 au 26 septembre par l’Office chérifien des phosphates (OCP) à la Bourse de Casablanca, a rencontré un large succès auprès des investisseurs institutionnels marocains auxquels il était destiné.

« Le montant a été sursouscrit presque sept fois. Pas moins de trente institutionnels ont voulu s’engager, pour un total de 13,5 milliards de dirhams [environ 1,2 milliard d’euros, NDLR], preuve que la signature de l’entreprise est reconnue. Établissements de crédit, caisses de retraite, OPCVM… Tous ont répondu présent et se sont positionnés sur les taux les plus bas », se réjouit le directeur du pôle financier, formé en France et ancien directeur du financement de Royal Air Maroc.

Grands travaux

« Avec cette opération, la première du genre pour l’OCP, notre plan d’investissement est bouclé », ajoute-t-il. Pour le géant des engrais, qui dispose d’une belle capacité d’autofinancement (800 millions d’euros de cash-flow en 2010), cette manne en obligations est la bienvenue. Le groupe, dirigé par Mostafa Terrab, a en effet besoin de 8,9 milliards d’euros sur cinq ans pour achever ses grands travaux : la modernisation de ses mines de Khouribga et de Benguerir ; la mise en place de ses usines chimiques et terminaux de Jorf Lasfar ; mais aussi l’installation de son « minéroduc », ce fameux conduit qui acheminera le phosphate et donnera à l’OCP la flexibilité logistique nécessaire.

Le groupe veut aussi poursuivre son offensive commerciale en Afrique subsaharienne. Une stratégie qui n’est pas pour déplaire à Mohamed El Hajjouji, qui a effectué jadis des missions de conseil en gestion de trésorerie au Sénégal et au Gabon, des pays pour lesquels il garde un fort attachement.

Pour l’OCP, la réussite de cet emprunt obligataire laisse présager d’autres opérations sur les marchés de capitaux. « L’appétit vient en mangeant », rit Mohamed El Hajjouji. Puis, plus sérieusement : « Nous sommes dans une logique de diversification de nos financements, ce qui implique aussi une meilleure communication financière. » Malgré tout, l’ouverture du capital de l’OCP n’est pas à l’ordre du jour : « Nous sommes un groupe industriel. Nous voulons garder une stabilité du capital et un niveau minimal de confidentialité pour déployer notre stratégie », justifie le financier marocain.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2649p070-071.xml0/maroc-investissement-mines-boursemaroc-l-ocp-seduit-les-investisseurs.html

Citation :

L’OCP s’allie au turc Tekfen

Le géant du phosphate vient d’annoncer la signature avec Toros Tarim, la filiale du groupe turc Tekfen, d'un accord relatif à la mise en place d'une joint-venture dénommée Black Sea Fetrilizer trading Compagny (BSFT Co). L'objectif de ce projet de partenariat est l'implantation en Turquie d'une entité de négoce d'engrais pour servir les marchés de la Mer Noire, des Balkans et d'Asie Centrale. BSFT Co devrait permettre, à terme, aux deux partenaires d'accompagner la forte croissance de la demande d'engrais dans ces régions. L'OCP détiendra ainsi 70% et Toros les 30% restants.

LesEchos.ma

bientôt il y aura des projets conjoints entre l'OCP et une société norvégienne (Yara),je pense le même que l'OCP réalisera avec la société turque (Takfen),mais plus intéressant

Citation :

UPDATE 1-Norway's Yara, Morocco's OCP agree to fertiliser JV

(Adds CEO, spokesman interview, details, background)

Dec 13 (Reuters) - Norway-based fertiliser maker Yara International said it had agreed to a broad cooperation deal with Moroccan phosphate provider OCP,including the establishment of a 50-50 joint venture in Brazil.

The joint venture will import OCP ' s phosphate rock to Brazil for processing by Yara into fertiliser and other products, Yara said, while the Moroccan group will also provide raw materials to Yara plants in Europe.

"Brazil is a fast-growing agricultural market where we, together with OCP, are creating a strong platform for further growth," Yara CEO Joergen Ole Haslestad said in a statement.

"Furthermore, we are securing long-term raw material supply for our European NPK (nitrogen-, phosphorous- and potassium-based fertiliser) plants."

State-controlled OCP, or Office Cherifien des Phosphates, is the world's top phosphate reserves holder.

Under the arrangement it will gain a 50-percent interest in Yara's existing terminal and production plant in Rio Grande, Brazil.

"Through the joint venture,OCP and Yara will have access to the existing port, terminal and storage facilities, which they plan to develop through investments in the short- to medium- term," Yara said.

Yara said its Rio Grande plant consumes some 350,000 tonnes of phosphate rock to produce up to 650,000 tonnes of "single super phosphate".

"Phosphate rock is crucial to the most important products that Yara makes, and OCP is among the largest suppliers in the world," Yara spokesman Esben Tuman said in an interview.

He said it was too early to release the financial aspects of the deal, to be completed in the first quarter of 2012.

"We have agreed on the key terms for this but it's subject to regulatory approval," he added. (Reporting by Oslo newsroom; Editing by Helen Massy-Beresford)

http://www.reuters.com/article/2011/12/13/yara-idUSL6E7ND5R220111213


autre article relative : http://www.reuters.com/article/2011/12/13/yara-idUSWEA540820111213

L'OCP pourrait développer une compagnie aérienne avec des vols vers le bresil, l'inde, la chine, l'australie etc... aussi bien commercial, que cargo pour le transport des phosphates.
Et même une compagnie maritime, afin de transporter le phosphates à travers le monde entier. On pourrait même pousser le vice un peu plus loin, l'OCP pourrait commander des bateaux et créer avec l'état un chantier naval au Maroc.

Je pense que c'est une idée inévitable surtout que le Maroc possède plus de 60 milliards de tonnes de reserves de phosphates.

Spartan a écrit:

L'OCP pourrait développer une compagnie aérienne avec des vols vers le bresil, l'inde, la chine, l'australie etc... aussi bien commercial, que cargo pour le transport des phosphates.
Et même une compagnie maritime, afin de transporter le phosphates à travers le monde entier. On pourrait même pousser le vice un peu plus loin, l'OCP pourrait commander des bateaux et créer avec l'état un chantier naval au Maroc.

des avions pour transporter des engrais??, faut arrêter de rêver. le transport de ces produit se fait exclusivement par bateau ou par rail, on parle de millions de tonnes ici!
de plus on ne vient pas créer une compagnie de transport maritine comme ca.

je crois que l'OCP avait déjà une filiale navale (MarphaOcean) et il l'a liquidé ..

bien gérer des navires est un métier à 100% , bien produire des phosphates est un autre métier à 100% ..

mélénger les 2 est une garantie de pertes colossales et d'innefficacité ..

je penses par exemple aux gréves des marins qui puvent te bloquer ton business de phosphates et te le couler ....

Effectivement, je ne connaissais pas l'existence de marphocean... qui a été liquidée.
Tu as tout à fait raison, quand tu dis qu'une entreprise qui s'attaque a un marché qu'elle ne maîtrise pas peut être un échec... ça fait partie de la stratégie d'entreprise ! Mais on ne maîtrise quasiment jamais son métier de base à 100%... C'est pourquoi, on opte pour des joints ventures, afin de développer un savoir faire dont on ne bénéficie pas... on pourrait en faire une avec un spécialiste du transport en mer.
Par exemple SNTL, c'est associé avec une filiale de maersk pour le transport routier et surtout la logistique au Maroc.

En économie, on peut opter pour l'intégration verticale d'une compagnie, justement même si ça ne fait pas parti du métier de base de la société, le but étant de gérer par exemple production-achat d'entreprises agro alimentaires qui utilisent des engrais-transport vers les clients-vente/conseils !

L'OCP a les capacités pour devenir un grand groupe, avec plusieurs filiales en joint venture dans divers domaine.
On pourrait par exemple s'associer avec un fabricant automobile chinois de batteries électriques, afin de développer la production et le recherche sur les batteries lithium ion phosphates de fer. Et même adapter ces batteries à tous les équipement électronique, téléphones portable, ou encore laptop !
Ca c'est un filon en or, vu le nombre de voiture électriques qui seront vendus dans les années à venir !