le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir

Rappel du premier message :

parlons de cette richesse miniere,qui devient de plus en plus prisée sur le marché mondial,dont le Maroc controle les prix


President Franklin D Roosevelt (1938):

Citation :

I cannot over-emphasize the importance of phosphorus not only to agriculture and soil conservation, but also the physical health and economic security of the people of the nation.

Dana Cordell, Institute for Sustainable Futures (June, 2008):

Citation :

Phosphorus is as critical for all modern economies as water.

d´autres graphics et etudes ici
http://seekingalpha.com/article/182522-taking-stock-of-phosphorus-and-biofuels

Un article sur l'OCP dans un dossier 50 pages sur le maroc dans le magazine 'African Bussiness' du mois dernier

http://www.mediafire.com/view/?8c6hdccduoc670d

arsenik a écrit:

Baybars a écrit:

Le Maroc devrait plutôt vendre les dérivés du phosphate et non le phosphate pur. Ce qui rapportera beaucoup plus de rentrer d'argent. Et plus d'emploi.

il faut beaucoup de quantité de gaz pour ça

Pourquoi ne pas importer le gaz nécessaire pour la productions des dérivés? le cout du gaz importé entrera dans le cout de revient des dérivés.

Est ce que c'est une question politique? personne ne veut nous exporter le gaz pour développer cette industrie? ou bien le cout de reviens qui sera élevé?

Impact_mtl a écrit:

arsenik a écrit:

Baybars a écrit:

Le Maroc devrait plutôt vendre les dérivés du phosphate et non le phosphate pur. Ce qui rapportera beaucoup plus de rentrer d'argent. Et plus d'emploi.

il faut beaucoup de quantité de gaz pour ça

Pourquoi ne pas importer le gaz nécessaire pour la productions des dérivés? le cout du gaz importé entrera dans le cout de revient des dérivés.

Est ce que c'est une question politique? personne ne veut nous exporter le gaz pour développer cette industrie? ou bien le cout de reviens qui sera élevé?

Parce que le couts du gaz ( et la volatilité du prix u gaz "sans mauvais jeu de mots) est trop important. Il faudrait alors vendre le Phosphate moins que sont cout de reviens

Impact_mtl a écrit:

arsenik a écrit:

Baybars a écrit:

Le Maroc devrait plutôt vendre les dérivés du phosphate et non le phosphate pur. Ce qui rapportera beaucoup plus de rentrer d'argent. Et plus d'emploi.

il faut beaucoup de quantité de gaz pour ça

Pourquoi ne pas importer le gaz nécessaire pour la productions des dérivés? le cout du gaz importé entrera dans le cout de revient des dérivés.

Est ce que c'est une question politique? personne ne veut nous exporter le gaz pour développer cette industrie? ou bien le cout de reviens qui sera élevé?

attention, on mélange les choses :
"mélanger" des phosphates avec du gaz produit des simples engrais azotées (engrais de fond), ce qui n'est pas la spécialité des phosphates marocains..

les phosphates marocains, très riches en matière organiques, sont mélangés avec du soufre ou du phosphore et servent à produire des engrais phosphatées à forte valeur ajoutée AGRICOLE ..c'est à dire des engrais avant culture, pour le blé etc...tout ce qui est DAP... Le prix de vente et l'impact sur les récoltes ne sont pas les mêmes ...c'est comme si on dit qu'un F16 est pareil qu'un F5 ..c'est un avion !!!

et à côté de çà, vous avez la potasse et d'autres types de ressources (comme le guano...etc...) ..qui servent aussi à produire une certaine qualité d'engrais et destiné à un certain type de sols, de cultures etc....

cette histoire de gaz et phosphates nous vient comme d'habitude des journaux algériens qui mélangent tout et qui font croire que les phosphates se ressemblent partout dans le monde : comme d'habitude "ghir kawar ou3ti la3war"

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

arsenik a écrit:

il faut beaucoup de quantité de gaz pour ça

Pourquoi ne pas importer le gaz nécessaire pour la productions des dérivés? le cout du gaz importé entrera dans le cout de revient des dérivés.

Est ce que c'est une question politique? personne ne veut nous exporter le gaz pour développer cette industrie? ou bien le cout de reviens qui sera élevé?

Parce que le couts du gaz ( et la volatilité du prix u gaz "sans mauvais jeu de mots) est trop important. Il faudrait alors vendre le Phosphate moins que sont cout de reviens

Ca tient pas debout cette histoire de volatilité. le cout de revient d'un composant doit etre egale ou legerement superieur au cout des deux matieres le composant, vaut mieux vendre les composants separement.

Impact_mtl a écrit:

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

Pourquoi ne pas importer le gaz nécessaire pour la productions des dérivés? le cout du gaz importé entrera dans le cout de revient des dérivés.

Est ce que c'est une question politique? personne ne veut nous exporter le gaz pour développer cette industrie? ou bien le cout de reviens qui sera élevé?

Parce que le couts du gaz ( et la volatilité du prix u gaz "sans mauvais jeu de mots) est trop important. Il faudrait alors vendre le Phosphate moins que sont cout de reviens

Ca tient pas debout cette histoire de volatilité. le cout de revient d'un composant doit etre egale ou legerement superieur au cout des deux matieres le composant, vaut mieux vendre les composants separement.

Je ne comprends pas ton propos ... Peux-tu expliciter ?

Merci

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

ready a écrit:

Parce que le couts du gaz ( et la volatilité du prix u gaz "sans mauvais jeu de mots) est trop important. Il faudrait alors vendre le Phosphate moins que sont cout de reviens

Ca tient pas debout cette histoire de volatilité. le cout de revient d'un composant doit etre egale ou legerement superieur au cout des deux matieres le composant, vaut mieux vendre les composants separement.

Je ne comprends pas ton propos ... Peux-tu expliciter ?

Merci

Quand tu parts de deux composants pour produire un troisième, le revenu de ce dernier doit dépasser le revenu des deux composants de base additionnés. sinon même si on suppose qu'on est les premiers producteurs de Gaz et de Phosphate, vaudrait mieux les vendre séparément.

Impact_mtl a écrit:

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

Ca tient pas debout cette histoire de volatilité. le cout de revient d'un composant doit etre egale ou legerement superieur au cout des deux matieres le composant, vaut mieux vendre les composants separement.

Je ne comprends pas ton propos ... Peux-tu expliciter ?

Merci

Quand tu parts de deux composants pour produire un troisième, le revenu de ce dernier doit dépasser le revenu des deux composants de base additionnés. sinon même si on suppose qu'on est les premiers producteurs de Gaz et de Phosphate, vaudrait mieux les vendre séparément.

Certes, cependant le troisième produit qui sera donc un dérivé du phosphate sera soumis au prix du marché.

Mon propos est de dire qu'étant donné le cherté du prix du gaz et la volatilité de ce dernier (le prix) il sera difficile de faire entrer le gaz comme produit dans le processus de production d'un dérivé de phosphate et de garder un prix de reviens qui soit compétitif sur les marchés internationaux

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

ready a écrit:

Je ne comprends pas ton propos ... Peux-tu expliciter ?

Merci

Quand tu parts de deux composants pour produire un troisième, le revenu de ce dernier doit dépasser le revenu des deux composants de base additionnés. sinon même si on suppose qu'on est les premiers producteurs de Gaz et de Phosphate, vaudrait mieux les vendre séparément.

Certes, cependant le troisième produit qui sera donc un dérivé du phosphate sera soumis au prix du marché.

Mon propos est de dire qu'étant donné le cherté du prix du gaz et la volatilité de ce dernier (le prix) il sera difficile de faire entrer le gaz comme produit dans le processus de production d'un dérivé de phosphate et de garder un prix de reviens qui soit compétitif sur les marchés internationaux

tu ne penses pas que le prix du marché sera en fonction aussi du prix du gaz?

Impact_mtl a écrit:

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

Quand tu parts de deux composants pour produire un troisième, le revenu de ce dernier doit dépasser le revenu des deux composants de base additionnés. sinon même si on suppose qu'on est les premiers producteurs de Gaz et de Phosphate, vaudrait mieux les vendre séparément.

Certes, cependant le troisième produit qui sera donc un dérivé du phosphate sera soumis au prix du marché.

Mon propos est de dire qu'étant donné le cherté du prix du gaz et la volatilité de ce dernier (le prix) il sera difficile de faire entrer le gaz comme produit dans le processus de production d'un dérivé de phosphate et de garder un prix de reviens qui soit compétitif sur les marchés internationaux

tu ne penses pas que le prix du marché sera en fonction aussi du prix du gaz?

Le prix du marché prend en compte l'offre et la demande d'un produit fini sans prendre en compte l'un ou l'autre des éléments qui entrent dans le processus de production.

Donc non, je ne pense pas que le marché prendra en compte le prix du gaz :

- c'est un produit qui doit s'adapter à un marché ... Pas le contraire.

La seule chose qui justifirai un prix bien au dela de celui du marché serait une innovation majeur quelque chose qui permet de faire de dérivé produit quelque chose que personne ne pouvaut faire au part avant.

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

ready a écrit:

Certes, cependant le troisième produit qui sera donc un dérivé du phosphate sera soumis au prix du marché.

Mon propos est de dire qu'étant donné le cherté du prix du gaz et la volatilité de ce dernier (le prix) il sera difficile de faire entrer le gaz comme produit dans le processus de production d'un dérivé de phosphate et de garder un prix de reviens qui soit compétitif sur les marchés internationaux

tu ne penses pas que le prix du marché sera en fonction aussi du prix du gaz?

Le prix du marché prend en compte l'offre et la demande d'un produit fini sans prendre en compte l'un ou l'autre des éléments qui entrent dans le processus de production.

Donc non, je ne pense pas que le marché prendra en compte le prix du gaz :

- c'est un produit qui doit s'adapter à un marché ... Pas le contraire.

La seule chose qui justifirai un prix bien au dela de celui du marché serait une innovation majeur quelque chose qui permet de faire de dérivé produit quelque chose que personne ne pouvaut faire au part avant.

ca a déja été indiqué, pour le phosphate et ses dérivés, l'OCP a imposé ses prix ces dernières années (et a la hausse), donc le prix du marché c'est lui qui le fixe
l'avantage d'être en monopole

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

ready a écrit:

Certes, cependant le troisième produit qui sera donc un dérivé du phosphate sera soumis au prix du marché.

Mon propos est de dire qu'étant donné le cherté du prix du gaz et la volatilité de ce dernier (le prix) il sera difficile de faire entrer le gaz comme produit dans le processus de production d'un dérivé de phosphate et de garder un prix de reviens qui soit compétitif sur les marchés internationaux

tu ne penses pas que le prix du marché sera en fonction aussi du prix du gaz?

Le prix du marché prend en compte l'offre et la demande d'un produit fini sans prendre en compte l'un ou l'autre des éléments qui entrent dans le processus de production.

Donc non, je ne pense pas que le marché prendra en compte le prix du gaz :

- c'est un produit qui doit s'adapter à un marché ... Pas le contraire.

La seule chose qui justifirai un prix bien au dela de celui du marché serait une innovation majeur quelque chose qui permet de faire de dérivé produit quelque chose que personne ne pouvaut faire au part avant.

C'est sur que le marché est asujetis à la loi de l'offre et la demande. ce n'est pas seulement pour le Phosphate et ses derivés. La regle est simple, il ne faut jamais innonder un marcher avec un produit, sauf si tu as des concurents plus petits que toi et que tu veux ecarter. dans notre cas, y a pas raison d'innonder le marché, mais plutot produire moins avec prix elevé.

metkow a écrit:

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

tu ne penses pas que le prix du marché sera en fonction aussi du prix du gaz?

Le prix du marché prend en compte l'offre et la demande d'un produit fini sans prendre en compte l'un ou l'autre des éléments qui entrent dans le processus de production.

Donc non, je ne pense pas que le marché prendra en compte le prix du gaz :

- c'est un produit qui doit s'adapter à un marché ... Pas le contraire.

La seule chose qui justifirai un prix bien au dela de celui du marché serait une innovation majeur quelque chose qui permet de faire de dérivé produit quelque chose que personne ne pouvaut faire au part avant.

ca a déja été indiqué, pour le phosphate et ses dérivés, l'OCP a imposé ses prix ces dernières années (et a la hausse), donc le prix du marché c'est lui qui le fixe
l'avantage d'être en monopole

Il faut comprendre une chose : si l'OCP peut vendre plus cher, c'est uniquement parce que le marché (la loie de l'offre et de la demande) lui permet

Si demain l'OCP décide de vendre le phosphate plus cher, d'autre entreprises accepteraient de le vendre moins cher et il parviendraient à en vendre plus que l'OCP.

Il n'est pas juste de dire que l'OCP à imposé un prix ... Aujourd'hui, l'interret de l'OCP est de garder un cout de reviens du produit fini bas. Pour pouvoir garder un cout bas il faut créer une économie d'echelle : produire des quantités très importantes de phosphate. Si l'on produit des quantité très importantes de phosphate, il faut pouvoir les vendre (au sinon on perd de l'argent). Pour pouvoir les vendre, il faut être ultra compétitif et donc vendre moins cher que les concurrents. (et la boucle et bouclée).

Pour dire les choses simplement, il suffit de dire que l'OCP n'a pas la marge de manoeuvre que vous pensez qu'elle à : elle ne peut pas imposer le prix qu'elle veut malgré son quasi monopole parce que si elle met les prix qu'elle veut elle perd : la compétitivité, donc elle perd le volume des ventes donc plus de création d'économies d'échelles, donc plus d'argent ... fin de l'histoire.

S'il y a une chose qui est plus forte que l'OCP, que l'OPEP, les banques les gouvernements etc ... c'est le marché ! Et ce marché est plus fort parce que l'humain est capitaliste par nature. Il faut donc accépter ces régles et jouer en onction, l'OCP le fait plutôt bien jusu'à maintenant.

Impact_mtl a écrit:

ready a écrit:

Impact_mtl a écrit:

tu ne penses pas que le prix du marché sera en fonction aussi du prix du gaz?

Le prix du marché prend en compte l'offre et la demande d'un produit fini sans prendre en compte l'un ou l'autre des éléments qui entrent dans le processus de production.

Donc non, je ne pense pas que le marché prendra en compte le prix du gaz :

- c'est un produit qui doit s'adapter à un marché ... Pas le contraire.

La seule chose qui justifirai un prix bien au dela de celui du marché serait une innovation majeur quelque chose qui permet de faire de dérivé produit quelque chose que personne ne pouvaut faire au part avant.

C'est sur que le marché est asujetis à la loi de l'offre et la demande. ce n'est pas seulement pour le Phosphate et ses derivés. La regle est simple, il ne faut jamais innonder un marcher avec un produit, sauf si tu as des concurents plus petits que toi et que tu veux ecarter. dans notre cas, y a pas raison d'innonder le marché, mais plutot produire moins avec prix elevé.

Le prix de vente fait partie intégrante d'un business model (plus précisément d'une proposition de valeur) et un business modèl doit lui même être assugéti à une stratégie globale.

Le fait de vendre peu cher afin d'asfixier des concurents de plus petite taille est un élément, cependant il n'est pas le seul !!

Parfois un prix bas peut permettre de pénétrer plus de marchés, donc d'augmenter considérablement le volume des ventes et même si au début la marge peut être ultra faible voir négative, le volume permet de créer une économie d'échelle (maitrise des couts fixe de l'entreprise) et la marge qui été petite grandit instantanément.

Pour résumer : parfois vendre pas cher vous permet (a terme) de pouvoir réaliser une marge beaucoup plus importante qu'en vendant le même produit beaucoup plus cher.

bien entendu que l'OCP fait du volume, pour vendre plus de Phosphate et gagner des nouveaux marché
car vous oublier une chose les pricx du phosphates sont fluctuant ( d'ailleur le prix a baisser depuis le début de l'année)
donc pour limité l'impacte des prix faut faire du volume.

C'est pas pour rien que le chef de l'OCP s'appelle Mustapha Terrab

Citation :

Le québécois SNC Lavalin décroche un important contrat avec le géant marocain OCP

Citation :

Centrale thermique, transformation des phosphates, quai portuaire... Nouveaux projets d'OCP à Safi

Le Roi effectue une visite à Safi où d'importants projets sociaux, mais également industriels et d'infrastructure, doivent être lancés ou inaugurés.

Le Roi Mohammed VI a entamé ce jeudi 18 avril 2013, une visite à Safi au cours de laquelle sont annoncés d’importants projets structurants ou sociaux, dont certains contribueront à donner un nouveau visage à cette ville enclavée.

Les projets les plus significatifs sont ceux d’OCP. Deux projets d’envergure sont annoncés de bonne source : le lancement d’une première unité de production de phosphates mono-calciques, une autre pour la production de phosphates bi-calciques, les deux unités appartenant à la société Maroc Chimie, filiale détenue par l’OCP à 100%.

La visite royale verra aussi, selon les mêmes sources, le lancement des travaux d’extension d’un quai de chargement et de déchargement au port de Safi, à proximité de Maroc Phosphore, afin de faciliter les transits.

Le Roi procédera aussi à l’inauguration de la centrale thermique de l’OCP à Safi*, selon les mêmes sources.

http://www.medias24.com/57118042013Nouveaux-projets-d-OCP-a-Safi.html

* la population locale n'est pas très à l'aise avec ce projet

Adam a écrit:

Citation :

Le québécois SNC Lavalin décroche un important contrat avec le géant marocain OCP

J'espere que c'est clean et qu'ils nous arrivent la meme chose que sonatrach

Un Investissement de 3.5MM$ !!!

Citation :

SM le Roi lance les travaux de réalisation du nouveau site industriel intégré de Safi d'un investissement de 30 milliards DHs

Safi - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a procédé, vendredi, au lancement des travaux de réalisation du nouveau site industriel intégré de Safi (Safi Phosphate Hub, SPH), destiné notamment au développement des activités chimiques du groupe OCP dans la région.
A l'image de Jorf Phosphate Hub (JPH) pour l'axe nord des phosphates (Khouribga-Jorf Lasfar), Safi Phosphate Hub devra contribuer à la dynamisation de l'axe central des phosphates au Maroc qui englobe les mines de Benguerir et Youssoufia (Gantour).
Doté d'une enveloppe budgétaire de l'ordre de 30 milliards de dirhams, Safi Phosphate Hub accueillera progressivement l'ensemble des activités du complexe actuel du Groupe OCP à Safi avec l'opportunité de développer les capacités de production et de créer de nouvelles lignes de produits spécifiques et innovants.
Etalée sur une superficie de 1.300 hectares, la future plateforme aura pour vocation de valoriser les qualités spéciales des phosphates du gisement de Gantour dans un premier temps et du gisement -non exploité à ce jour- de Meskala dans la région d'Essaouira, dans un second temps.
L'activité de SPH sera consacrée en partie à la fabrication de produits innovants, tels que les engrais liquides et éléments de trace ainsi que de produits spécifiques, tels que le phosphate alimentaire, les acides spéciaux et Teractiv.
Le futur site comprendra cinq unités de production d'acide sulfurique d'une capacité de 1,4 million de tonnes par an chacune, une centrale thermique d'une puissance de 350 Mw, cinq unités phosphoriques d'une capacité de 450.000 tonnes par an chacune, des unités de production d'engrais DAP, TSP et NPK, une unité de traitement d'acide et des unités de produits spécifiques et innovants.
SPH comportera également un système de réception/distribution de pulpe de phosphate, une unité de fusion de souffre, une station de prise d'eau en mer et une unité de dessalement d'eau de mer.
Situé face au nouveau port de Safi, lancé aujourd'hui par SM le Roi, que Dieu L'assiste, le nouveau site s'appuiera sur cette future structure portuaire pour traiter les flux export/import des matières liées au développement de cette nouvelle plateforme.
L'investissement global mobilisé par l'OCP pour la construction des quais dédiés à l'activité du Groupe dans ce nouveau port, est de l'ordre de 3 milliards de DH pour une capacité de trafic de 14 millions de tonnes par an. Les six quais OCP sont conçus pour prendre en charge les flux de soufre, de vrac liquide et de phosphates & engrais.
Une fois "SPH" opérationnel, le complexe actuel d'OCP à Safi sera réhabilité en une véritable technopole. En effet, le site actuel abritera une zone industrielle destinée aux partenaires du Groupe ainsi qu'un centre de formation pour les collaborateurs.
Le complexe actuel accueillera également un centre de Recherche & Développement dédié aux nouvelles technologies dans plusieurs domaines dont les phosphates, l'énergie et l'eau et des tests sur des lignes pour produits innovants.
Cette technopole comportera également un Centre de Compétences Industrielles Chimie. En cours de construction pour un investissement global de 188 millions de dirhams, ce centre s'inscrit dans le cadre du programme OCP portant sur la réalisation de cinq centres de compétences industrielles dans les différentes zones d'implantation du Groupe (Jorf Lasfar, Khouribga, Benguerir, Laayoune et Safi).
Le centre de compétences industrielles de Safi assurera la formation professionnelle à plus de 1.200 personnes dans des disciplines liées à l'industrie chimique. Le centre de Safi sera équipé, à l'instar des autres centres du Groupe, de salles de cours et ateliers, de laboratoires ainsi que d'infrastructures sportives.
Fidèle à son engagement social et citoyen, l'OCP continue à contribuer à l'effort national d'éducation des futures générations à travers les Instituts de promotion socio-éducative (IPSE) destinés prioritairement aux enfants des collaborateurs du Groupe.
A Safi, l'IPSE a déjà ouvert deux établissements scolaires (préscolaire, primaire) d'une capacité d'accueil de plus de 1.600 élèves et projette la construction d'un collège qui permettra l'inscription de 540 élèves.
Par ailleurs, dans le cadre de l'amélioration des conditions de scolarisation en milieu rural et de la lutte contre l'abandon scolaire, plusieurs actions ont été engagées par le Groupe OCP au niveau de la région de Safi et portant spécialement sur l'amélioration des conditions de scolarisation et de transport des élèves en milieu rural.
A cet effet, OCP a entrepris la construction de blocs sanitaires dans 45 écoles rurales et la remise en état de l'école de Sidi Said Ajana dans le périmètre urbain limitrophe au complexe actuel d'OCP à Safi.
A cette occasion, SM le Roi a visité l'Institut de promotion socio-éducative - primaire, avant de remettre symboliquement des minibus de transport scolaire à des écoles rurales de la province et un lot de vélos au profit d'élèves scolarisés du milieu rural.
Ces équipements ont été acquis par le Groupe OCP afin d'assurer un accès facile des élèves en milieu rural à leurs écoles et s'inscrivent dans le cadre d'une opération globale portant sur la distribution de 5.000 vélos et de 25 minibus.

MAP

Tel Quel revient sur l'action de Terrab au sein de l'OCP...

Citation :

Grand Angle. Monsieur phosphates

23 Jui 2013
Par : Fahd Iraqi et Hassan Hamdani

Transformer un office sclérosé en une entreprise performante et rentable repose sur une vision mise en œuvre par un management à l’américaine. Bilan d’étape d’un plan stratégique gagnant.

“De ce bureau, mes prédécesseurs voyaient passer les trains remplis de phosphates à destination du port de Casablanca. On disait qu’ils surveillaient la planche à billets”. Mostafa Terrab est le mieux placé pour rappeler, par cette anecdote, que les mines de phosphates sont notre premier gisement d’argent public. Le bon vieil Office Chérifien, créé en 1920, a toujours pesé dans les comptes de la nation. Mais sous l’ère Terrab, ce qui est devenu OCP SA mérite plus que jamais son épithète du plus précieux joyau du portefeuille public. Les indicateurs de performance se sont affolés ces dernières années : en triplant son chiffre d’affaires à 60 milliards de dirhams, l’OCP représente désormais 6% du PIB (le double d’il y a six ans). Sa part dans les exportations de marchandises est passée de 16 à 26% entre 2006 et 2012 ; sa contribution aux recettes en devises a doublé sur cette période pour atteindre les 16% ; son apport au budget de l’Etat flirte désormais avec les 10 milliards de dirhams, alors qu’il ne dépassait guère le milliard il y a une dizaine d’années… Mieux encore, l’entreprise qui bat pavillon marocain boxe désormais dans la catégorie des entreprises les plus influentes de la planète. Elle donne véritablement le la sur le marché mondial, où l’OCP contrôle plus du tiers des parts de marché des phosphates. “Si j’ai accepté la mission de diriger cet office, c’est que je savais qu’il y avait de quoi faire, nous lance le président directeur général. Il y avait moyen de hisser le phosphate marocain à la place qu’il mérite dans le monde”. Comprenez, l’essor qu’a connu l’OCP ne relève pas du miracle, mais d’une vision stratégique qui permet de profiter, voire de provoquer une conjoncture internationale des plus favorables. Mais entre dessiner une vision et la réaliser, c’est un chemin de croix que seuls des managers habiles et déterminés peuvent emprunter…

Les premiers pas d’un boss

Février 2006, une vague de nominations royales à la tête des entreprises publiques marque le retour au Maroc de Mostafa Terrab. Il hérite de l’Office chérifien des phosphates : un établissement opaque, à la limite sacré, et surtout qui tend à devenir un gouffre financier pour les finances de l’Etat. L’arrivée du manager réputé et respecté fait alors l’unanimité chez les observateurs du monde économique : c’est l’homme qu’il faut pour donner un coup de pied dans la fourmilière, secouer cet office centenaire sclérosé, lui donner une nouvelle vie. Et la touche Terrab ne va pas tarder à se faire sentir.

“Au premier conseil d’administration, des ministres ont été surpris de me voir leur présenter les comptes de l’office”, nous raconte l’homme adepte du “management par niyya, en sincérité, en confiance, en transparence, sans arrière-pensée, nommer ce qui arrive, ce qui se fait, nommer pour opérer”, comme il le définit dans la préface du livre de Pascal Croset (L’ambition au cœur de la transformation, éd. Dunod).

Une fois les comptes démaquillés, l’opinion publique et les décideurs politiques prennent conscience de l’ampleur de la gabegie : l’office affiche des capitaux propres négatifs d’un milliard de dirhams, en plus d’un déficit de 15 milliards de dirhams de la caisse de retraite… Une dette colossale qui n’apparaît même pas sur les bilans. Pour combler ce gouffre, la transformation de l’OCP en société anonyme se présente comme la solution idoine : elle a le double avantage de déverrouiller une structure bureaucratique mais aussi de permettre une recapitalisation en accueillant de nouveaux actionnaires. Les négociations autour d’un protocole d’accord avec la CDG sont alors enclenchées : il est question que la caisse publique mise une douzaine de milliards de dirhams pour contribuer à l’externalisation de la caisse de retraite contre 20% du capital de l’OCP. Mais le plan Terrab va connaître une certaine résistance. “Des gens inquiets de perdre leur mainmise sur le pactole de la caisse interne avançaient que le marché financier allait être perturbé par l’injection de tant de liquidités”, rapporte une source proche du dossier. Terrab n’a aucun mal à dépasser ces réticences : il est conforté par les précédentes réussites de l’externalisation de la caisse de retraite de l’ONCF ou encore de la Régie des tabacs. En juillet 2007, le protocole avec la CDG est finalement signé et la loi sur la transformation de l’OCP en SA est promulguée dans la foulée.

Le shérif des phosphates

En parallèle à ce chantier institutionnel, le manager s’atèle à la mise en place d’une nouvelle approche stratégique. Les différentes missions d’audit qu’il commande, toutes, arrivent à la même conclusion : le marché mondial des phosphates est à la veille de grandes mutations et l’Office n’est pas prêt à suivre le mouvement. “Le seul graphe qu’il y avait dans le bureau de mon prédécesseur, c’était celui du volume de production”, nous confie Mostafa Terrab. Il va alors rompre avec cette course au volume et repositionner son entreprise en tant que faiseur du marché. “Nous sommes le premier pays exportateur au monde, nous avons plus de 50% des réserves mondiales de phosphates (un minerai non renouvelable, ndlr), nous disposons d’une ressource que les opérateurs mondiaux qualifient de scandale géologique tant la teneur en phosphate est exceptionnelle… Et pourtant, nous ne tirions pas vraiment profit de ce positionnement”, explique-t-il.

La stratégie commerciale est donc revue et corrigée : les contrats longue durée – servant essentiellement à sécuriser l’écoulement de la production – sont remplacés par des contrats trimestriels qui permettent de capter la marge quand le jeu de l’offre et de la demande impulse une augmentation des prix. Et la stratégie de Mostafa Terrab s’avère payante : dans une conjoncture marquée par la hausse des prix des matières premières, le cours des phosphates commence à décoller du seuil de 50 dollars auquel il est resté scotché depuis les années 1970. L’impact sur les comptes de l’OCP est phénoménal : le chiffre d’affaires passe de 22 milliards de dirhams à fin 2005 à près de 30 milliards en 2007, avant d’exploser à 60 milliards en 2008, année où le prix de la roche connaît un fly up à 400 dollars la tonne… Jackpot !

L’OCP devient alors une entreprise riche, très riche. Désormais, elle peut se passer de l’apport de la CDG pour l’externalisation de sa caisse de retraite. L’accord de juillet 2007 devient caduc : l’OCP signe un chèque de 28 milliards pour se débarrasser définitivement de son ancienne caisse de retraite. Mais l’OCP ne fait pas pour autant cavalier seul. Début 2009, Terrab conclut un nouveau deal avec un nouveau partenaire. La Banque centrale populaire (BCP) fait son entrée dans le tour de table en allongeant 5 milliards pour 5,88% du capital. En trois ans donc, la valorisation de l’entreprise passe de moins de 40 milliards de dirhams à près de 100 milliards. Qui dit mieux !


Triptyque stratégique

L’année 2009 sera néanmoins très compliquée pour Mostafa Terrab. La demande sur les phosphates (et leurs dérivés) se réduit comme peau de chagrin. Sous l’effet de la crise financière mondiale, les cours piquent du nez. Les premières statistiques des exportations de l’année sont alarmantes : 60% de recettes en moins pour l’Etat sur le mois de janvier. Le plan Terrab est alors remis en question et les reproches fusent de toute part. Ses détracteurs pointent du doigt sa stratégie agressive qui s’est traduite par des pertes de parts de marché. Mostafa Terrab reste néanmoins imperturbable. Pas question de céder à la pression sur les prix. Consigne est donnée de ne pas se laisser prendre dans l’engrenage : la cadence dans les mines est réduite et la production dans les unités chimiques d’acide phosphorique est quasiment arrêtée. Mais si l’OCP fait tout pour empêcher les prix de revenir à des niveaux bas, il n’est pas opportun non plus de les maintenir à des seuils qui rendraient profitable l’exploitation de n’importe quel gisement de phosphates dans la planète et donc l’arrivée de beaucoup de concurrents. “Il faut toujours chercher à trouver le juste équilibre pour rester maître du jeu, affirme le président. Mais pour cela, il faut être leader en termes de capacité, il faut être imbattable côté coût et faire preuve d’une grande agilité au niveau commercial et financier”.

Un triptyque stratégique qu’il faut expliquer aux collaborateurs mais surtout aux actionnaires, puisque sa mise en œuvre nécessite des investissements colossaux. L’ancien enseignant au prestigieux institut du Massachussets, à l’aise en matière de modélisation des grands systèmes complexes, arrive à convaincre que les bénéfices de l’OCP doivent en bonne partie servir à son développement. Un ambitieux programme d’investissement est alors validé par le conseil d’administration, regroupant pas moins de sept ministres. Mais ce ne sera pas une partie de plaisir. Sur certains dossiers, il faut batailler bec et ongles. Exemple, le projet de Sullary pipeline (un tube de 250 km qui court de Khouribga à Jorf Lasfar) a provoqué une levée de boucliers de la part de l’ONCF, qui y a vu l’évaporation de la moitié de son chiffre d’affaires. “Le ministère des Finances a été convaincu par nos arguments, conclut professeur Terrab. Cette infrastructure nous permet de gagner en productivité, en compétitivité et en rentabilité. Et les recettes futures permettent de compenser largement le manque à gagner pour les finances publiques”. Que du bon sens…

Un pactole de 100 milliards

Dans quelques mois, ce pipeline, qui permettra de réduire le coût de transport du phosphate de 8 dollars par tonne à un dollar seulement, devrait commencer à fonctionner. Et ce n’est qu’une infime partie d’un plan d’investissement qui s’étend jusqu’en 2020 et est doté d’une enveloppe de 100 milliards de dirhams. Visant à renforcer le statut de l’OCP comme premier opérateur mondial intégré, ce plan prévoit divers chantiers : modernisation des instruments de production, ouverture de nouvelles mines, aménagements portuaires, création de nouvelles unités de transformation.

Mais ce pactole stratosphérique attise évidemment toutes les convoitises, une manne qui soulève des questions de politique économique nationale. “L’OCP devrait jouer davantage un rôle de locomotive de l’économie qui devrait tirer dans son sillage le tissu de PME locales, quitte à user de la préférence nationale”, estime ce chef d’entreprise. Terrab n’est pas contre le principe, à condition que cela ne soit pas au détriment de l’entreprise qu’il dirige. “Si c’est pour permettre de rentrer dans un cercle vertueux, l’OCP est prêt de garantir aux PME compétitives et créatrices de valeur ajoutée, un chiffre d’affaires sur cinq ans, voire de rentrer dans leur capital, annonce le patron de la première entreprise du royaume. Mais plus question de tomber dans les schémas du passé. Aujourd’hui, nous gérons 700 à 800 fournisseurs dont certains se contentent de remplacer une pièce d’engin par une autre et se faire de la marge au passage”. Comprenez, il ne faut pas compter sur ce fils de nationaliste pour faire dans l’excès de zèle patriotique improductif. Formé dans les meilleures écoles d’ingénierie du monde, ayant une vision universelle sans complexe, il est conscient que l’essor de l’industrie marocaine repose sur un transfert de savoir-faire. Sous son ère, les joint-ventures avec les entreprises internationales connaissent une accélération. Les projets locaux de développement social ou encore les programmes d’appui au monde agricole ne sont pas en reste : carte de fertilisation des sols, fonds d’innovation agricole, fondation OCP, sponsoring de divers événements...

Sa vision, juré promis, il la défendra contre vents et marées. La sincérité de son action, lui procure par défaut une certaine habilité politique instinctive qui lui permet de naviguer dans les arcanes du pouvoir et de maintenir le vaisseau OCP sur le bon cap. Mais lui-même admet qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. “Dans une course de 110m haies, ça ne sert à rien de faire un très bon 50m. Il faut aller jusqu’au bout. Il faut donc tenir la stratégie que nous avons choisie”, nous lance-t-il. Sa manière de dire que l’OCP, comme lui, peut toujours buter sur des obstacles à même de freiner l’élan pris jusque-là. Vous ne l’entendrez jamais de la bouche de ce weld dar l’makhzen, mais il entend forcément ces interférences politiques propres à Makhzen land… Normal, le bureau du patron de l’OCP est le plus convoité du royaume.

Citation :

Stratégie. Investir un marché porteur

Durant les cinq premiers mois de l’année, les exportations de phosphates ont accusé un sacré coup. La baisse des prix sur le marché mondial a eu pour effet de réduire les recettes de phosphates et dérivés du royaume de quelque 2,5 milliards de dirhams, par rapport à la même période de l’année précédente (16,5 milliards jusqu’à fin mai 2013). “C’était prévisible, lâche sereinement Mostafa Terrab. C’est un bas de cycle qui était attendu il y a deux ans déjà. Mais il a été décalé en raison du retard pris dans la réalisation de certains projets miniers, notamment en Arabie Saoudite. Et c’est tant mieux, car ce cycle baissier sera ainsi plus court”. Cette cyclicité structurelle du marché s’explique par le décalage entre la progression constante de la demande alors que l’offre connaît une augmentation graduelle au gré de l’installation de nouvelles capacités minières. L’OCP reste ainsi vigilant en permanence, quant aux projets développés par ses concurrents. Mieux encore, il les anticipe pour garder toujours une longueur d’avance. Ainsi, son plan d’investissement prévoit l’augmentation des capacités de production en roche de 34 millions de tonnes actuellement à 47 millions à horizon 2017. La capacité de production des engrais phosphatés devrait, elle, être portée de 4 millions à 10 millions de tonnes, un niveau qui permettra à l’OCP de devenir le premier producteur mondial en engrais (devant l’Américain Mosaic). Cette stratégie d’augmenter les volumes tant sur la roche que sur les engrais n’est pas fortuite. Elle s’inscrit en ligne avec le mouvement de fond de transformation qui caractérise l’industrie des phosphates : la majorité des projets à venir engloberont toute la chaîne de valeurs de la mine à la production d’engrais en passant par l’acide. Elle est confortée aussi par les perspectives du marché : avec la hausse des besoins alimentaires de la planète, la croissance de la population mondiale et la réduction des terres cultivables, ce n’est pas demain la veille que l’on risque de ne plus avoir besoin d’engrais pour intensifier la production agricole.

Citation :

Chiffres clés

60 milliards Dhs de chiffre d’affaires

100 milliards Dhs d’investissements prévus

10 milliards Dhs de contribution au budget de l’Etat

6% du Produit Intérieur Brut

Selon Mustapha Terrab, l'OCP devrait bientôt produire de l'Uranium ( sans doute avec Areva)

Citation :

Mustapha Terrab : "L'OCP produira bientôt de l'uranium"

Citation :

Le patron de l'OCP a en outre dévoilé que son groupe, leader mondial en matière des phosphates, s'est engagé dans un "partenariat pour produire prochainement de l'uranium".

http://www.le360.ma/fr/economie/mustapha-terrab-locp-produira-bient%C3%B4t-de-luranium-3489

faut reduire la cadence quelques mois et creer une mini-crise pour renvoyer les prix un peu en hausse,sinon on debutera 2014 avec $100/T
faut pas que ca devient trop bas mais pas aussi trop cher et encourager d´autres a exploiter les leurs,faut retablir vers les $200/T

Reuters a écrit:

Morocco phosphate exporter OCP's profit slumps as prices drop

RABAT, Sept 30 | Mon Sep 30, 2013 6:34am EDT

(Reuters) - Morocco's Office Cherifien de Phosphate (OCP), the world's leading phosphate exporter, posted a 46 percent drop in its first half net profit to 3.6 billion dirhams ($426 million), it said in a statement, as global prices of the mineral fell.

Prices of phosphate rock, an essential ingredient for producing fertiliser, fell to $145 per tonne in 2013 from around $185 per tonne in 2012.

OCP's sales declined to 24.5 billion dirhams from 28.24 billion in the first half of 2012 although the company continued to boost its output with an aim to reach 47 million tonnes in 2017 in crude phosphate rock from the current 34 million tonnes.

It said fertilisers production will hit 10 million tonnes in 2017 which would make the company the world's top producer.

Earlier this month, OCP said it had reached an agreement to buy U.S. headquartered firm, Bunge's 50 percent stake in their Moroccan fertiliser joint venture Bunge Maroc Phosphore S.A. in an undisclosed amount.

OCP, which controls a third of the international market for phosphate, is planning to raise at least $600 million in a foreign bond issue to improve its infrastructure and boost its output, company sources told Reuters in July.

Wait yakuza until the deal is wraped up with Bunge comme cela bunge peut tirer les ficelles car les prix du phosphate sont controles d'ici. Terrab est smart even very smart pour controler il faut absorber.

bunge ne va rien tirer c´est elle qui s´est tirée de l´affaire