à croire MAATAWI, il s'agit d’un cargo qui c’est échoué a Jorf lsfar il attends que des remorqueur viennent de Nederland pour le Tiré de la ou il est mais avons ça il doit vidé ça cargaison
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Dernière édition par Fremo le Lun 8 Mar - 4:59, édité 1 fois
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Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Le déménagement de la 1°BN se fera vers Jorf Lasfar, soit avec la construction d'une BN ou des Location dans l'Actuel port .. du fait que Safi est proche de Jorf, donc l'espace que couvre le secteur futur de la 1° comprendra aussi Safi et sa zone maritime ... Et ceux afin de renforcer les missions de patrouille et SAR ! question SM ou autre ... il y a maintenant 65 ans que la WWII a pris fin
Merci pour ta prompte réponse. C'est en lisant un article sur les nouveaux aménagement à Safi que cette question m'est apparue à l'esprit. Aucun souci à se faire de ce côté là alors
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Le problème dans la région c'est l'absence d'un déploiement d'hélicos pour les missions SAR ... ce qui est un trés grands problème, les moyens navale reste quand même limité dans ce sens ..
Tout vient à point à qui sait attendre, comme dit le dicton. Je crois savoir que les moyens héliportés sont assez limités. Mais avec les nouveaux bâtiments qui finiront bientôt, on pourra peut être voir un contrat qui pourra décupler nos capacités en SAR entre autres ..
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Dans la note de présentation accompagnant le projet de loi de finances 2011, les principaux investissements prévus par le département de l’équipement et du transport dans le domaine portuaire totalisent prés de 2 milliards de DHS.
Ces investissements, qui ont été conçus dans le cadre du Plan Directeur 2010-2030 devant permettre au pays de profiter pleinement du développement des échanges internationaux induits par la mondialisation et la conclusion d’accords de libre échange avec un grand nombre de pays. En raison de l’importance primordiale du transport maritime qui représente 97% des échanges commerciaux extérieurs du Maroc et du rôle crucial que jouent les ports dans ce cadre, une attention particulière est attachée au développement des infrastructures portuaires.
L’Agence Nationale des Ports a programmé des investissements de l’ordre de 4 milliards de dirhams pour la période 2010-2014.
Il sera procédé dans ce cadre à la réalisation de nouvelles infrastructures et au renforcement de celles existantes pour améliorer la desserte et la connectivité des ports ainsi que les systèmes de sécurité et de sûreté en leur sein par l’acquisition d’équipements et de scanners pour le contrôle des passagers, des bagages et des conteneurs.
Le paysage portuaire du pays sera appelé à connaître une mutation significative dans un proche avenir avec :
a) Le lancement d’un nouveau port à Safi en vue de répondre aux besoins pressants de l’ONE en termes d’importation du charbon destiné à la station thermique pour la production de l’électricité qui entrera en service au courant de l’année 2014. Ce projet constitue une infrastructure de base extensible pour faire face également à l’augmentation des exportations de l’OCP en phosphates et ses dérivés ainsi que pour le développement de l’activité conteneurs dans ce port dans le cadre de la stratégie logistique nationale.
b) L’achèvement des travaux portuaires de fermeture de la passe actuelle et d’ouverture d’une nouvelle passe à la lagune de Marchica à Nador envue de sa transformation en un port de plaisance. S’inscrivant dans le cadredu vaste programme d’aménagement de la lagune de Marchica, cetteopération dont le coût actualisé s’élève à 417 MDH permettra la dépollutioncontinue de la lagune, par le renouvellement récurrent de ses eaux ;
c) La poursuite des travaux de réalisation d’un épi d’arrêt de sable au niveau du port de Tarfaya et ce, dans l’objectif d’améliorer les conditionsd’exploitation de cet ouvrage dont l’activité est entravée par un phénomèned’ensablement rapide du port. Le coût de cette opération est de 360 MDH. Parailleurs, l’Agence Nationale des Ports a été chargée de réaliser également unépi d’arrêt de sable au niveau du port de Sidi Ifni qui connaît également lephénomène d’ensablement rapide et ce, pour un coût global de 300 MDHétalé sur 3 ans ;
d) La poursuite des travaux d’extension du port de Dakhla dédié principalement au développement de la pêche maritime et dont le coût s’élève à 400 MDH;
e) La réalisation d’une souille à la lagune d’El Oualidia pour un coût estimé à 30 MDH conformément à la convention signée à cet effet et ce, à l’occasion de la journée de la terre célébrée par la ville de Rabat en 2010. Ce projet a pour objectif de préserver l’écosystème de la lagune à travers la collecte des sédiments argileux et leur refoulement à la mer ;
f) La poursuite des opérations de délimitation du domaine public maritime et la protection des plages et ce, dans le cadre du Compte d’AffectationSpéciale « Fonds de délimitation du domaine public maritime et portuaire » quimobilise annuellement 16 MDH.
g) Par ailleurs, et conformément aux termes de la convention liant l’Etat et l’Agence Spéciale Tanger Med (TMSA) pour la réalisation du projet Tanger Med II, l’Etat contribue au financement de ce projet pour un montant de 2 Milliards de dirhams dont 900 MDH ont été débloqués en 2010, 700 MDH seront versés courant 2011 et 400 MDH en 2012. D’un coût s’élevant à 13,5 Milliards de dirhams dont 8,9 Milliards de dirhams pour la première phase, cet ouvrage contribuera au renforcement des capacités de transbordement du complexe portuaire Tanger Med pour les porter à 8 Millions d’EVP par an dont 5 Millions d’EVP au niveau du port Tanger Med II seulement.
h)La reconversion du port de Tanger en port de plaisance et le transfert du trafic des voyageurs au port de Tanger Med Passagers. Une société ad hoc a été créée à cet effet avec un capital de 600 millions de dirhams ;
MN.ma
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Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Après l’inauguration par SM le Roi Mohamed VI du Centre de Surveillance du Trafic Maritime de Tanger, la Direction de la Marine Marchande (DMM) vient de procéder à l’attribution du marché relatif à l'acquisition et l'installation de quatorze (14) stations AIS (Système d'Identification Automatique des navires) sur les sites de: •Sièges des Services de la Marine Marchande à Nador, Mohammedia, Casablanca, Jorf Lasfar, Safi et Agadir, •Phares de Cap de Sidi Abed à Al Hoceima, Cap Spartel à Tanger, Phare de la Pointe Nador à Larache, Phare de Mehdia à Kenitra et Cap Boujdor à Boujdor ; et •Capitaineries des ports de M'diq, Tarfaya et Dakhla avec intégration dans un système d'information et acheminement, compilation et traitement des données AIS au sein du Centre de Surveillance du Trafic Maritime de Tanger.
Avec la mise en place de ces stations AIS, la DMM compte compléter son dispositif de surveillance du trafic maritime des côtes marocaines. Ont participé à cet appel d’offres cinq groupements de société nationales et internationales. L’adjudicataire la société ELMAN SRL (ITALIE) a remporté le marché grâce à une offre de prés de 4,5 Millions de DHS alors que la seconde société qui était restée en lice à l’issue du dépouillement des offres techniques l’Australienne Maritime System avait proposé une offre financière de plus de 8 millions de DHS.
MN.ma
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Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Ports Nationaux (Photos & News ) Mar 18 Jan - 13:50
Citation :
Une délégation marocaine aux Etats-Unis pour s'enquérir des dernières techniques de gestion des ports
Washington, 18/01/11- Une délégation marocaine des secteurs public et privé séjourne actuellement aux Etats-Unis, dans le cadre d'une visite de 12 jours, pour s'enquérir des dernières techniques de gestion des affaires portuaires.
Entamé le 8 janvier, ce séjour intervient à l'invitation de l'Agence américaine pour le développement et le commerce (USTDA) dans le cadre de ses activités visant la promotion du développement économique et commercial.
Les experts marocains devront tenir une série de rencontres avec des agences publiques aux Etats-Unis, ainsi qu'avec des entreprises américaines de renommée internationale et visiter des installations portuaires à Washington, Huston (Texas) et Los Angles (Californie), en vue de s'enquérir des meilleurs expériences et services américains en matière de gestion des ports.
Ces expériences portent notamment sur les systèmes de gestion de la marine marchande, des programmes informatiques relatifs aux ports intégrés et les techniques liées à la sécurité et au contrôle des ports.
La délégation marocaine est composée de représentants de l'Agence nationale des ports, de la compagnie d'exploitation des ports et de l'agence Tanger-Med.
MAP
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MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: ... Lun 7 Fév - 5:57
....
En rentent au port de Tanger
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
LE TRAFIC EN HAUSSE DE 59% GRÂCE À LA REPRISE DE PHOSPHATES À L’EXPORT L’IMPACT DE LA MISE À NIVEAU DES INFRASTRUCTURES
Le port de Safi a enregistré une année historique en 2010. Le volume global des échanges commerciaux a atteint 6,2 millions de tonnes contre 3,9 millions de tonnes en 2009. Une augmentation de 59% en un an! «Une performance exceptionnelle…», précise Anouar Harrak, directeur du port. Le volume des exportations s’est clôturé à 4,22 millions de tonnes, soit 57% de plus qu’en 2009. Quant aux importations, leur volume a atteint 2 millions de tonnes, en progression de 64%. Soulignons que ce volume reste encore en deçà de la capacité réelle du port, qui peut traiter jusqu’à 8 millions de tonnes. Les bonnes performances de 2010 s’expliquent principalement par la hausse des exportations du phosphate et de ses dérivées (+69%), ainsi que de l’acide phosphorique (+63%). Côté importations, le souffre a connu une belle progression (+73%), tout comme les céréales (+123%). En ce qui concerne les minerais, la baryte est en hausse (+72%), mais le gypse est en baisse (-20%). La production halieutique est également dans le vert. Elle a augmenté de 70% (18.842 tonnes en 2009, contre 31.958 tonnes en 2010). Le poisson industriel a enregistré une hausse particulièrement notable avec 148% en tonnage. Le tonnage du poisson de marée est pour sa part en baisse de 29%. En ce qui concerne le trafic maritime, le nombre de passagers ayant transité par le port de Safi en 2010 est de 1.693, soit une hausse de 118% en un an. Les activités de réparation navale ne sont pas en reste. En 2010, la cale de halage a hissé 22 navires de plus qu’en 2009, mais en a remis à flot 48 de moins. Plusieurs projets d’infrastructures ont récemment été réalisés dans le port. Citons notamment le confortement de la jetée principale du port, dont les travaux seront achevés à la fin de ce mois et qui consistent en le renforcement de la dalle de circulation et le confortement des talus extérieurs et intérieurs. Il y a également les travaux du confortement du quai nord (assainissement, revêtement de chaussée, équipement du quai, dévasage du fond du bassin…) qui ont été achevés en 2010. Enfin, les travaux de viabilisation de la zone d’extension sud (assainissement, alimentation en eau potable, éclairage publique et revêtement des voiries). Sans oublier la construction d’une nouvelle halle aux poissons qui sera prochainement inaugurée. A noter que le port de commerce de Safi dispose de neuf grues sur rails, trois portiques à soufre, trois portiques à céréales, dix élévateurs, seize chargeuses et treize tracteurs. Quant au port de pêche, on y trouve une halle aux poissons de 1.200m2, deux ponts bascules, cinq fabriques à glaces, ainsi que cinq stations de distribution de gasoil et d’essence.
Bouleversements annoncés
«La délocalisation du port de commerce de Safi est espérée par tous les Safiots pour ouvrir la ville sur l’océan», rappelle Mohamed Azouaou, directeur de la chambre de Commerce. En effet, à l’heure actuelle, le port et la voie ferrée qui le relie au complexe chimique OCP (Office chérifien des phosphates) constituent un mur entre la ville et la mer. Les études pour la construction du nouveau port sont en cours. Tout porte à croire qu’il sera situé en face des installations de l’OCP, sur la route de Djorf Lihdoudi, à quelques kilomètres au sud de Safi. Il sera un port minéralier par excellence et servira de plate-forme pour les besoins en import et export de l’OCP. Mais il a avant tout été conçu pour répondre spécifiquement aux besoins de la nouvelle centrale thermique, qui sera située juste à côté. Ainsi, le port de Safi pourra être reconverti en un port de pêche et de plaisance. «Il sera dès lors un point d’attraction pour les touristes qui en profiteront pour visiter Safi et s’approvisionner dans les galeries marchandes du centre commercial et historique de la ville. Ce port aura donc notamment un impact positif sur les revenus des commerçants du centre ville», poursuit Azouaou.
l'eco
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gigg00 Colonel-Major
messages : 2111 Inscrit le : 18/06/2008 Localisation : Kenitra-Venise Nationalité : Médailles de mérite :
la semaine derniere, une delegation marocaine a visitè les ports de genova et la spezia et d'autres avec l'intention d'en prendre un modele du future port de tanger :
trad :
Citation :
L'Italie, et ses ports, un modèle de développement pour le port de Tanger. C'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur Hassan Abouyoub, chef de la délégation du port marocain d'aujourd'hui, dans sa visite de deux jours en Italie, s'est réuni au siège des représentants dela " Assoporti " romaine des Autorités de Livourne et Savone.
"L'Italie et le Maroc - explique Abouyoub, qui a visité aujourd'hui le port de Civitavecchia - sont les deux pays avec la plus« grande vocation méditerranéenne et l'Italie et «le pays avec le quel nous avons le plus grand volume du commerce maritime."
Un historique qui est devenu un modèle pour la tentative des autorités marocaines de changer dans le port marocain de l'excellence dans le pays, tant en termes de trafic passagers et pour le tourisme marocain. C'est ce qui explique la visite de la délégation de l'Italie, que demain sera »à Gênes et La Spezia. "Nous avons l'intention d'accroître les connaissances des projets de rénovation du secteur riverain déjà« en route - a dit l'ambassadeur à la tête de la délégation - qui visent à devlopper des villes qui bordent la Méditerranée, tant du point de vue touristique, et de la croisière et l'intégration avec le territoire. "
Le projet du port de Tanger, qui devrait s'achever en 2016, s'étend sur une superficie de 180 hectares, avec un coût total de 600 millions d'euros. Implique la construction de trois nouveaux quais, un pour traversiers rapides et du trafic des croisières, une pour les embarcations de plaisance avec 1.610 places, et le troisième pour les navires pêchant. Bien 30 hectares seront réservés à des espaces publics pour relancer le port de Tanger à ses citoyens
http://www.trasportando.com/?cat=35
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" "تِلكَ الدَّارُ الآخِرَةُ نَجْعَلُها لِلَّذينَ لا يُريدُونَ عُلُوًّا فِي الأَرْضِ ولا فَسَادًا"
MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
SM le Roi inaugure le terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar, réalisé pour un investissement global de 434 MDH Commune Moulay Abdellah (Province d'El Jadida) - SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a procédé, jeudi dans la commune rurale Moulay Abdellah (province d'El Jadida), à l'inauguration du terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar, réalisé pour un investissement global de 434 millions de dirhams (MDH).
- Le nouveau terminal permettra le traitement annuel d'un trafic d'environ 2 millions de tonnes.
Après avoir dévoilé la plaque commémorative et coupé le ruban symbolique, le Souverain a visité les différentes installations portuaires de ce nouveau terminal destiné au renforcement des infrastructures du port de Jorf Lasfar pour qu'elles puissent répondre au trafic de plus en plus croissant, ainsi qu'à la réduction de la pression imposée sur le pôle de commerce.
Réalisé dans un délai de 38 mois, le terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar permettra le traitement d'un trafic annuel d'environ 2 millions de tonnes, répondant ainsi aux besoins actuels et prévisibles du trafic conventionnel transitant par le port.
Ce terminal, qui répond aux standards internationaux, offre aux opérateurs une infrastructure d'accueil des navires composée d'un linéaire de quai de 310 mètres et d'une profondeur de 12,50 m permettant de recevoir des navires de 60.000 tonnes, un terre-plein de 9,3 ha ainsi que des équipements d'amarrage.
La nouvelle réalisation devra accompagner le développement des activités du port de Jorf Lasfar qui assure 24 pc du trafic portuaire national deuxième port national pour le trafic domestique avec 17 millions de tonnes/an.
Ce terminal a été réalisé par l'Agence nationale des ports afin de mieux répondre aux ambitions du pays en termes de compétitivité du commerce extérieur, notamment par le renforcement des capacités en concordance avec la progression du volume des échanges, le développement technique et technologique et la montée en puissance du transport multimodal et de la logistique.
Le Souverain s'est également informé des superstructures et équipements dont est doté le nouveau terminal polyvalent et qui ont mobilisés des investissements de l'ordre de 81 millions de dirhams, entièrement financés par la compagnie MARSA Maroc.
Ces équipements constituent un outil d'accompagnement adéquat des projets que connait l'hinterland du port de Jorf Lasfar.
MAP
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MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Le 3e plus grand paquebot du monde a décidé de larguer les amarres sur le port de Casablanca ce lundi matin. Une grande première pour le paquebot et une belle opportunité pour la ville blanche.
Le port de Casablanca a des airs de «Queenstown» en début de siècle où le paquebot transatlantique britannique sous le nom de «Queen Elizabeth» a fait l'escale inaugurale et rappelle un certain «Titanic». Le «Queen Elizabeth», un des trois plus grands paquebots du monde, a choisi Casablanca pour accoster pour la première fois au Maroc, un choix dûment étudié et bien réfléchi. «Casablanca attire la curiosité de nos passagers» explique Sophia Tyssen, manager du paquebot. «Lorsque nos clients voient Casablanca sur la plaquette de présentation, ils sont tout de suite intéressés, d'ailleurs cette escale a eu un succès phénoménale, 900 de nos passagers sont de sortis aujourd'hui» explique la même source.
Plus de 1 900 passagers ont choisi de faire une croisière dans ce paquebot de rêve, d'une élégance rare et d'un sophistiqué digne de la royauté britannique. «Le paquebot a été inauguré par la reine Elizabeth elle-même et le décor choisi rappelle les transatlantiques dans le temps, avec la même classe et le même raffinement» explique Hamish Sunter, le capitaine du navire de croisière. En effet, le «Queen Elizabeth» ne s'est refusé aucun luxe : du théâtre à la salle de danse, en passant par les restaurants français ou de haute gastronomie, la salle de danse, le casino, le «Irish» pub ou encore la galerie d'art, tout est étudié pour que le client se sente roi. Les couloirs habillés de tapis brodés, l'escalier majestueux au centre du paquebot surmonté d'un dôme fabriqué avec sept types de bois différents. A chaque palier, l'escalier débouche sur de vastes halls éclairés et meublés par des sièges confortables. Les passagers peuvent également se prélasser sur le pont du navire qui abrite deux piscines entre autres et ont la possibilité d'y pratiquer des jeux de plein air comme un échiquier géant.
Ainsi ce fleuron des transatlantiques mondiaux prend possession d'un des quais du port de Casablanca pour la journée du lundi. Une première pour la ville blanche qui n'a pas tous les jours l'occasion d'accueillir un si grand paquebot. «Le port accueille plus de 2500 bateaux par an mais le «Queen Elizabeth» est particulier, de par sa taille et son poids au niveau mondial» explique Rachid Ellayia, Commandant du port de Casablanca. Une première qui s'est caractérisée par un échange de plaques entre le commandant du port de la ville blanche et le commandant du navire, comme le veulent les traditions maritimes. Des traditions, du luxe, et du grandiose, voilà tous les ingrédients de cette journée sur le port de Casablanca, à bord d'un des plus grands navires du mondes. Parce que sur le port de Casa, il y un «Queen Elizabeth» qui danse…
L'histoire du «Queen Elizabeth»
Livré en début 2010 et baptisé le 11 octobre 2010, le «Queen Elizabeth» est mis en service le 12 octobre de la même année. Il est le sister-ship du «Queen Victoria» et succède au «Queen Elizabeth 2». Doté d'un équipage de 1 300 salariés, le navire de croisière a été construit dans les chantiers Fincantieri. Il peut accueillir jusqu'à 2 092 passagers. Le 30 octobre 2010, il fait escale au port de la Principauté de Monaco. Il fait sa première escale à Cherbourg-Octeville un mois après. Bien qu'étant le sister-ship du «Queen Victoria», le «Queen Elizabeth» présente des différences par rapport à ce dernier, dont la plus importante est la capacité d'embarquement. En effet, le «Queen Elizabeth» peut embarquer jusqu'à 2 092 personnes contre 2 014 seulement pour le «Queen Victoria». Autre différence, à tribord, le «Queen Elizabeth» est légèrement plus penché que le «Queen Victoria».
lematin.ma
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Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
il y a des choses intéressantes, mais ce que je n'ai pas aimé, c'est qu'ils s'apprêtent à développer l'actuel port de Safi et cela en occupant ce qui reste de la belle plage de la ville ... franchement ...
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Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Morocco: Archirodon Wins Jorf Lasfar Port Contract
OCP S.A (Office Cherifien des Phosphates) and ONE (Office National de l’Electricité) of Morocco, have awarded Archirodon the US $ 240 million EPC Contract for lnfrastructure Rehabilitation and Execution Works in Jorf Lasfar Port, 20 km south-west of the city of El Jadida, in Morocco.
Jorf Lasfar is a deepwater commercial port located on the Atlantic coast of Morocco. In terms of the volume of product processed, as of 2004, it was considered the second most important port in Morocco (just after Casablanca). It is home to a swiftly expanding industrial quarter, which includes both major artificial fertilizer and petrochemical factories.
Its harbor is well equipped for the exportation of phosphate rock (transported from Gantour and Ouled Abdoun) and various chemicals such as pure sulphur, ammonia, and sulphuric acid. The city is home to the largest independent power station in the country—primarily funded by investments from the Swedish-Swiss company ABB Group and the American company CMS Energy—which was thought to be capable of creating a third of Morocco’s total power output.
Prochainement, on lancera les travaux du 2° port de Safi, et d'un deuxième port à vocation énergétique à Jorf Lasfar. L'industrie navale se concentra dans l'axe Casa Kénitra .. ( https://far-maroc.forumpro.fr/t3251-cam-chantiers-et-ateliers-du-maroc-chantiers-navals#259252 ) L'Etat compte encourager l'industrie navale et les investissements dans ce sens, construire des nouveaux ports et moderniser et élargir ceux qui existent déjà
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Reportage. Un port dans la medina 28 Nov 2012 Par : Hicham Oulmouddane
Depuis sa création il y a un siècle, le port de Casablanca n’a cessé de croître et de se moderniser, au point de devenir une ville dans la ville. Visite guidée.
Bienvenue dans le port de Casablanca, le poumon économique du Maroc, une cité interdite, avec ses métiers, ses boulevards, ses cafés, ses lois, sa police et ses délinquants. Pour accéder à cette zone inaccessible de 462 hectares, il faut montrer patte blanche. A commencer par une série de demandes d’autorisation des autorités portuaires, la wilaya et la moqatâa du port. Oui, le port a ses propres administrations ! Après un mois d’attente, nous avons finalement tous les laissez-passer nécessaires, mais une fois sur place, il faut négocier chaque passage pour explorer de plus en plus en profondeur ce labyrinthe où les hommes et les machines cohabitent dans un ballet réglé à la minute près, dans un vacarme assourdissant parfois. Plusieurs corps de métiers s’activent pour assurer la survie du port : les marins et officiers du remorquage, les lamaneurs, les grutiers, les ouvriers d’entretien des installations, ceux du dragage, des pilotes de remorqueurs pour accueillir les navires et les faire accoster aux quais… “Depuis les attentats de 2003, les protocoles de sécurité sont drastiques à cause des risques d’attaques terroristes ou des vols de marchandises sensibles pouvant servir à la fabrication d’explosifs”, explique Najat Harrari de l’administration du port. Finalement, nous sommes autorisés à entrer au port, accompagnés toutefois d’un suppléant du super-caïd de la moqatâa et d’un moqaddem. Suivez le guide !
Quai des brumes On est à la Porte 1, le check-point le plus important du port, situé au bout de l’avenue Félix Houphouët Boigny. Les policiers sont sur le qui-vive jour et nuit. La brigade de lutte contre les stupéfiants a pris ses quartiers dans des locaux à l’entrée du port. En effet, les saisies de quantités plus ou moins importantes de cannabis dissimulées dans les containers font partie du quotidien ici. “Les trafiquants recourent à divers subterfuges pour faire sortir le cannabis, mais nos brigades disposent de chiens, de deux scanners dernier cri et d’un service de renseignement efficace pour les arrêter”, souligne ce policier de l’unité. En plus des containers, les camions constituent les premières cibles des contrôles inopinés de la douane et de la police. Pour rappel, en 2009, trois containers transportant des canettes destinées à une société de recyclage en Espagne avaient attiré la curiosité des policiers et des douaniers. Après vérification de la marchandise au scanner, les douaniers passeront à la vérification manuelle de la nature de la marchandise. Leur flair ne les a pas trompés : les canettes dissimulaient de la résine de cannabis en grandes quantités. Saisie opérée : 32 tonnes. Un record. Cependant, tout le monde s’accorde à croire qu’au vu du nombre de containers et de poids lourds qui transitent ici au quotidien, quelques trafiquants réussissent à passer entre les mailles du filet dressé par les brigades spécialisées. Sur le premier quai du port, destiné aux marchandises diverses, un groupe de marins néerlandais grillent leurs cigarettes pendant que les grues déchargent de gigantesques plaques d’acier en provenance des Pays-Bas. Pendant que notre guide nous presse d’accélérer le pas et de changer de quai, nous découvrons, entreposés dans un coin, plusieurs camions et porte-chars destinés à l’armée marocaine. “C’est du matériel militaire, aucun commentaire ni photos ne sont permis”, nous rappelle sèchement notre guide.
Qui-vive permanent Pour le reste de la visite, ce sont les services de sécurité de Marsa Maroc, la société qui a remplacé la défunte entreprise publique d’exploitation des ports (ODEP), qui nous prennent en main. Notre guide s’appelle Awatif, 35 ans. Cet ancien second officier de pont a navigué avec la marine marchande pendant six ans avant d’opter pour un poste sur la terre ferme. “J’ai choisi une fonction de responsable de la sécurité parce que la vie à bord des navires est très rude”, justifie-t-elle. Au volant de sa voiture, elle nous conduit à un édifice qu’elle définit comme la fierté du port de Casablanca : une bâtisse de 5 étages, unique en Afrique, servant à l’entreposage des voitures importées ou destinées à l’export. Copie conforme du terminal roulier de Barcelone, le site peut abriter jusqu'à 5000 véhicules, dispose d’un système d’entreposage horizontal étalé sur 90 000 m2, permet une meilleure gestion des flux de véhicules en provenance des usines européennes pour fournir à temps les concessionnaires importateurs à travers tout le Maroc. Ici aussi, les lieux sont hautement sécurisés. Pourquoi ? Pendant des années, l’immigration clandestine et les vols de marchandises donnaient du fil à retordre aux autorités portuaires. Ainsi, après une journée à guetter les navires en partance du haut des immeubles donnant sur le port, les candidats au hrig accédaient aux quais à partir de la gare de Casa-port, sous couvert de la nuit, puis se faufilaient en douce dans les cales des bateaux. Saïd, agent de sécurité se souvient : “On jouait au chat et à la souris pendant toute la nuit. En plus des harraga, certains forçaient les containers pour se servir, y compris parmi le personnel du port, et les marchandises se retrouvaient le lendemain sur le marché informel”. Désormais, l’accès aux différents quais se fait avec un badge électronique, et des centaines de caméra surveillent toutes les entrées et sorties. “En plus du personnel de sécurité sur place, tous les terminaux sont truffés de caméras. Tout ce qui est filmé arrive dans un immeuble où nos agents suivent en permanence les mouvements des gens nuit et jour”, affirme notre guide. Comme chaque période a ses spécificités, les risques ont pris une autre coloration. Depuis quelques années, le traitement de certaines matières chimiques se fait sous haute surveillance. La raison ? “Après les attentats du 11 septembre, les autorités américaines ont exigé des ports de provenance de nouvelles normes de sécurité pour permettre aux navires d’accéder sur le territoire américain”, analyse ce responsable de la sécurité de Marsa Maroc.
La machine et le docker Contrairement au terminal voiturier, l’activité sur le quai de déchargement des céréales est à son paroxysme. Et pour cause, un navire battant pavillon américain, d’une hauteur de 40 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 5 étages, se déleste de sa cargaison de blé depuis la nuit d’avant notre visite, une opération chronométrée et exécutée avec minutie. “Si le chargement d’un camion prend plus de 3 minutes, le port, l’armateur et le transporteur commencent à perdre de l’argent”, nous explique Lhaj, le chef d’orchestre de ce ballet incessant de camions, qui n’hésite pas à élever la voix pour se faire entendre. C’est que les livraisons des minoteries du royaume dépendent de la réussite de chaque opération de déchargement. Comme chaque grain compte, un aspirateur géant finit le travail en vidant les cales du navire à quai. Les 3,5 millions de tonnes de céréales traitées chaque année rejoignent de gigantesques silos situés sur le quai. “Il y a quelques années, il fallait 10 à 15 jours pour décharger un céréalier de 30 000 tonnes de blé et une armée de dockers. Des dizaines de camions attendaient leur tour pour charger et le plus grand du travail se faisait manuellement. Aujourd’hui, grâce aux aspirateurs et aux silos de stockage, on peut y arriver en 24 heures” nous explique Lhaj, pas peu fier. Sur le quai en face, c’est le royaume des phosphates. L’OCP dispose de deux quais qui totalisent 1200 mètres de long. Pour exporter 12 millions de tonnes de phosphates par an, des trains remplis à ras-bord de notre minerai national se relayent 24h/24 pour y décharger les roches de Khouribga, Youssoufia et des autres centres miniers. Ensuite, des aspirateurs géants pompent le minerai et le déversent dans las cales des navires à destination du monde entier. Nous n’aurons pas accès à ce terminal stratégique faute d’autorisation.
Les syndicats en force Autrefois, le terminal à containers était le royaume des dockers et des travailleurs journaliers qu’on appelait “Maline Jotona”. “Pour satisfaire le besoin en bras, le port faisait appel à des travailleurs appelés volontaires. Certains d’entre eux ont travaillé pendant des années avec ce statut, sans aucune protection juridique”, se rappelle Mustapha Ouardane, représentant de l'Union marocaine du travail (UMT). 40 ans, la barbe grisonnante, ce syndicaliste a commencé comme docker à l’âge de 22 ans avant de gravir tous les échelons, à force d’avoir été de tous les combats des dockers. “Mon père a travaillé ici pendant 35 ans, j’ai grandi dans une culture portuaire et syndicale. Je n’ai fait que reprendre le flambeau”, nous explique-t-il, fier de la carrière qu’il a eue, puis nous invite à prendre un thé au café Ladjoudan (L’adjudant). Avant 1994, les manutentionnaires venaient y noyer leur chagrin dans l’alcool, qu’ils achetaient dans un restaurant sur place ou à des marins étrangers à des prix dérisoires. Depuis, les temps ont changé. Mustapha Ouardane passe en revue les années d’exploitation des dockers avant que ces derniers ne s’organisent via les syndicats pour arracher, dans la douleur, des avantages consentis par l’administration du port. Le travail sur les quais occasionnait également beaucoup d’accidents, dus entre autres à des chutes de containers. L’histoire que nous raconte Ouardane est entachée de violence également, avec ces baltajia payés pour casser les grèves, et les bagarres inouïes qui s’ensuivaient. Mais il en fallait plus pour décourager ce gaillard de 1,90 m. “Nous avons reçu des coups et nous en avons donné aussi, mais cette époque est révolue. Depuis le début des années 2000, les dirigeants associent les différents syndicats au dialogue pour sauvegarder les intérêts de toutes les parties”, nous explique le syndicaliste. En plus du recul des tensions sociales, la mécanisation du port et le recours systématique aux containers ont sonné le glas de l’ère des dockers.
Où est mon container ? Après la pause thé, nous achevons notre visite sur le quai à containers. Des centaines de caisses métalliques attendent d’être embarquées alors que les portiques géants en déchargent d’autres de l’énorme porte-containers qui vient d’accoster. Les pilotes de ces monstres font partie de l’aristocratie des dockers, puisqu’un opérateur de portique peut toucher jusqu'à 17 000 DH par mois. Ici, le temps est l’ennemi désigné. “Si on traite 25 containers par heure on est bon, autrement on prend du retard, qui nous sera facturé par l’armateur et le client”, nous explique ce jeune agent, arborant une tablette électronique entre les mains. Une fois les données d’un container saisies et son scellé en plomb vérifié, il est évacué pour entreposage. Grâce à un système de géolocalisation par satellite, le client viendra chercher sa marchandise en utilisant les données saisies. Gare aux retardataires, puisque après les huit jours gratuits, les frais d’entreposage peuvent exploser car ils sont calculés en fonction de la valeur de la marchandise. Alors que les ouvriers s’activent pour finir le déchargement du navire, les pilotes de la capitainerie négocient l’entrée au port d’un grand navire de croisière. En effet, le port enregistre 170 escales de croisiéristes (250 000 touristes en 2011), venus passer quelques nuits pour découvrir Casablanca, bénéficiant d’un vue imprenable sur la mosquée Hassan II. Il est 18 h, alors que les dockers s’apprêtent à partir, un autre groupe se prépare à prendre la relève pour faire tourner cette ville dans la ville qui ne dort jamais.
Histoire. Entre ciel et mer Pendant tout le 19ème siècle, Casablanca ne disposait que d’un petit port où des barques allaient chercher les marchandises des navires en mer pour les débarquer sur la côte. C’est en 1907 que les travaux de construction d’une grande rade pour permettre la manutention des marchandises en eau calme vont commencer. Conformément aux plans urbains de l’époque, la ville devait se développer sous forme de demi-cercle autour du port, qui devait servir de fer de lance pour l’économie de la ville. Mais ce n’est qu’en 1938 que le port prend forme, commençant une série d’aménagements. Depuis, les quais ont été élargis pour atteindre une longueur totale de 9, 5 km pouvant accueillir jusqu'à 35 navires à la fois. Le port s’est également doté de terminaux roulier (RoRo) et céréalier. Avec la libéralisation du secteur portuaire, le port de Casablanca connaîtra, à partir de 2007, une refonte totale qui fait de l’Agence nationale des ports (ANP) le principal décideur sur les fonctions stratégiques qui incombent à l’Etat (politique portuaire, capitainerie, sécurité…), pendant que les fonctions commerciales sont octroyées sous forme de concession à des sociétés d’exploitation comme Marsa Maroc, Somaport ou encore Sosipo, qui gère l’activité céréalière du port
Tel Quel
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yassine1985 Colonel-Major
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Transfert du port de pêche de Casablanca : l’ANP lance l’étude de faisabilité
Dans le cadre du projet de valorisation de l’ancien port de Casablanca (le port de pêche, le chantier naval et la zone administrative) et dans une perspective d’ouverture du port sur la ville de Casablanca, les pouvoirs publics ont décidé de développer un nouveau pôle urbanistique et touristique à l’emplacement de l’ancien port permettant d’asseoir un positionnement fort pour ce quartier et assurer un lien important et une dynamique avec les autres projets avoisinants (Nouvelle gare ONCF, réhabilitation de la médina, construction du tunnel, projets CDG…).
Pour atteindre ces objectifs, plusieurs options sont en cours d’études ou au stade de la réflexion : Transfert du chantier naval vers la darse située entre le Terminal à Conteneurs Est et la jetée Moulay Slimane, transfert du port de pêche, construction d’un nouveau terminal pour les croisières….etc. En plus de cette double vision (urbanistique et touristique), l’actuel port de pêche connaît plusieurs problèmes qui rendent son fonctionnement et son exploitation très difficiles voire même problématique: Exigüité des surfaces des terre-pleins et présence d’un nombre important des locaux des armateurs, canotiers, mareyeurs…..etc. En effet, actuellement le port de pêche joue le rôle de plus d’un marché de gros du poisson en provenance de tout le Maroc que d’un port de transit du poisson local. Cette situation conduit à une congestion des terre-pleins du port devenant insupportable. Exigüité du bassin de pêche au vu de la taille de la flotte actuelle. Le nombre des unités en activité au port de Casablanca est 455 (moyenne arrondie des années 2008, 2009 et 2010), réparti comme suit : 240 chalutiers, 70 sardiniers, 5 palangriers et 140 barques. Problèmes de circulation des camions dans la zone portuaire et encombrement de cette dernière ainsi que les boulevards mitoyens au port, notamment le boulevard Houphouët Boigny. Problèmes de sécurité et de non-conformité de la navigation. Certaines embarcations font des passages à côté des installations à risque du port. C’est ainsi que l’ANP souhaite étudier la faisabilité du transfert de l’activité de la pêche de l’emplacement actuel au port de Casablanca. Un ou plusieurs sites potentiels pouvant abriter le nouveau port de pêche, dans un rayon de 25 Km à compter du port de Casablanca, devront être étudiés.