Cérémonie de réception du CN235. On apprend que l'un des 2 CN235 sera dédié à la surveillance maritime, ce domaine sujet d'un accord signé avec l'Espagne, qui comprend en plus, d'installer un réseau radar de surveillance des côtes et l'acquisition d'un nouveau vecteur maritime
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Yakuza Administrateur
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Insécurité aux frontières, incertitudes de l'après-Biya, matériel et moral en berne... L'armée camerounaise traverse une vraie crise d'identité. Voyage à l'intérieur de la Grande Muette.
Le président, sa succession, l’armée… Trois mots dont l’association relève de l’interdit dans un pays en plein doute. Quand ils acceptent de livrer le fond de leur pensée, les acteurs du monde politique comme ceux de la société civile exigent de conserver l’anonymat. Car, officiellement, le pays est gouverné, la succession n’est pas ouverte et l’armée sera républicaine – c’est-à-dire loyale – jusqu’au bout. Point final. En acceptant la disgrâce d’une poignée de « dauphins » présumés, le président Paul Biya a tenté d’imposer le silence. Mais le bal des prétendants pour 2018 a continué. Depuis sa prison, où il purge une peine de vingt-cinq ans pour détournement de fonds, l’ancien ministre Marafa Hamidou Yaya a annoncé sa candidature. Au sein du gouvernement, d’autres avancent masqués. Tous les matins, les manchettes de la « presse à gages » affichent les nouvelles du front de la bataille pour le Graal d’Etoudi. Dans son palais, Paul Biya laisse se poursuivre, non sans malice, ce jeu de dupes. Mais les ambitions politiques sur fond de replis identitaires font craindre le pire. L’armée sera-t-elle le dernier rempart face à un éventuel dérapage ? Plus que jamais, entre fantasmes et incertitudes nourris par un après-Biya aux allures de triangle des Bermudes, les Camerounais s’interrogent.
Par tradition, l’armée camerounaise cultive le secret sur ses activités, son équipement et les courants d’opinion qui la traversent. Peut-être est-ce un héritage de son passé trouble, à l’image de l’histoire du pays. Pendant la Première Guerre mondiale, les militaires camerounais font partie de l’armée allemande, jusqu’à sa défaite, en 1916. Ils seront ensuite rappelés pour servir sous les drapeaux des colons français et britanniques. Dès 1940, le futur maréchal Leclerc enrôle les « tirailleurs » camerounais aux côtés des troupes de la France libre. Plus tard, à partir de 1954, l’armée coloniale se charge du maintien de l’ordre, alors que les activistes de l’Union des populations du Cameroun (UPC), parti nationaliste, commencent à se faire entendre. En 1960, lorsque le pays accède à l’indépendance, avec à sa tête Ahmadou Ahidjo, 200 000 « upécéistes » restent dans le maquis. L’action que mènent alors conjointement les forces françaises et camerounaises contre la rébellion est le premier exemple d’une assistance militaire opérationnelle fournie par la France à un pays africain. Trois ans après l’indépendance, 300 officiers français assuraient encore le commandement d’unités de l’armée camerounaise.
Entre 1955 et 1964, guérilla et contre-guérilla font rage. L’ambassade britannique fait état de 61 000 à 76 000 morts. « On était obligé de couper la tête des rebelles, qu’on exposait ensuite dans les villages », confiait le général Pierre Semengué, ancien chef d’état-major, dans une interview en décembre 2007. S’il assume aujourd’hui cette sanglante répression, son homologue anglophone, James Tataw, sous-lieutenant dans l’armée britannique jusqu’en 1960, préfère garder le silence.
Son passé tourmenté a fait de l’armée un concentré de contradictions. Aux yeux de la population, elle est à la fois proche et lointaine, familière et redoutée. Censée garantir la stabilité du pays et protéger les institutions, elle inspire au pouvoir autant de confiance que de méfiance. Il faut dire que l’histoire la plus récente a de quoi alimenter la hantise des coups de force. Le 6 avril 1984, une partie de la gendarmerie attaquait la présidence, forçant Biya, au pouvoir depuis deux ans, à se retrancher dans un bunker. Trois jours de combats furent nécessaires pour faire échouer le putsch. Bilan officiel : 70 morts et 1 300 prisonniers, dont un nombre indéterminé furent jugés, condamnés à mort et fusillés. En octobre 2007, Rémy Ze Meka, alors ministre de la Défense, fait arrêter 21 militaires et deux civils, soupçonnés d’atteinte à la sûreté de l’état. Faute de preuves, ils seront finalement libérés. Le 23 décembre 2012, un soldat de la Garde présidentielle tire un coup de feu au passage du cortège du chef de l’état, sans le viser. Un court instant, on craint une tentative d’assassinat. Fausse alerte : ce n’était pas un complot, mais un soldat mécontent, désireux d’attirer l’attention.
De bonnes conditions pour les officiers supérieurs
Car l’armée subit aujourd’hui une pression considérable, dans un contexte régional trouble. Les canons tonnent aux frontières du pays. Dans l’Extrême-Nord, les soldats doivent parer à l’infiltration des insurgés islamistes de Boko Haram, en guerre contre les forces nigérianes. Dans l’Est, la désintégration de la République centrafricaine est encore plus préoccupante. Des centaines de militaires fidèles à l’ex-président François Bozizé se sont repliés dans la région, désarmés et cantonnés pour certains, armés et en errance pour d’autres. Face à la montée de l’insécurité, Yaoundé a créé une base aérienne à Bertoua, à 350 km à l’est, et activé la 11e Brigade d’infanterie motorisée, qui comprend des bataillons positionnés le long de la frontière. Plus au nord, la puissance de feu inattendue des braconniers soudanais a forcé Yaoundé à envoyer l’armée pour arrêter le massacre des éléphants dans les parcs nationaux.
Ce stress général attise la crainte de voir apparaître un nouvel Amadou Haya Sanogo (capitaine malien putschiste) ou un Moussa Dadis Camara. « Le vrai danger, c’est la frustration des jeunes officiers mécontents, qui ne sont pas promus au grade auquel ils pourraient légitimement prétendre », confie un spécialiste du sujet. Très sensible à toutes les questions de sécurité – celle du Cameroun, mais aussi celle de son propre pouvoir –, Paul Biya cherche des solutions pour éviter qu’un tel scénario ne se produise à ses dépens. « Les insatisfactions liées aux questions de confort et de carrière sont prises au sérieux », assure un conseiller du ministère de la Défense.
En mars 2011, dix nouveaux généraux ont été nommés, parmi lesquels Jean Mendoua, 57 ans, et Martin Chomu Tumenta, 59 ans. Quatre généraux parmi les plus anciens ont été admis en deuxième section (semi-retraite), dont les emblématiques Pierre Semengué et James Tataw. Longtemps verrouillé, l’accès au grade de général est désormais plus ouvert. Depuis la réforme de l’armée de 2001, le passage à celui de capitaine se fait en cinq ans (au lieu de sept). Pour s’assurer de leur loyauté, Biya cajole les officiers supérieurs. Les généraux bénéficient d’un traitement avantageux, et certains d’entre eux font ensuite carrière dans les affaires. Fin 2010, le président annonçait en outre des mesures susceptibles d’améliorer le bien-être des militaires. Certaines, à l’instar d’une mutuelle prenant en charge la totalité des dépenses de santé des soldats dans les hôpitaux militaires, sont déjà en place. Les primes d’alimentation des hommes de troupe ont également été revues à la hausse : 1 130 F CFA (environ 1,70 euro), au lieu de 850 F CFA, par jour et par homme en temps normal, et 2 000 F CFA, au lieu de 1 500, en mission. Le ministère de la Défense a par ailleurs négocié avec les banques des prêts à 3,5 % (alors que le taux normal est fixé à 7 %) pour faciliter l’accès des militaires à la propriété foncière.
Prudent, Paul Biya s’est aussi assuré qu’aucun commandant de région militaire ne puisse mettre en mouvement des troupes ou des chars sans son autorisation. L’accès aux armes et aux munitions est strictement réglementé. Les unités d’élite proches du Palais ont, de leur côté, bénéficié d’une formation plus poussée… Une armée à deux vitesses, dichotomie classique en Afrique subsaharienne. Depuis 1984, la formation et l’encadrement de la Garde présidentielle est confiée à des officiers contractuels israéliens. Le plus connu d’entre eux, le colonel Abraham Avi Sivan, décédé en 2010 dans un accident d’hélicoptère, fut également l’un des concepteurs du Bataillon d’intervention rapide, force spéciale qui dispose de crédits fournis par la Société nationale des hydrocarbures. Ces deux unités d’élite dépendent directement de la présidence. Selon un officier, toujours sous le couvert de l’anonymat, « tout est calibré pour permettre à ces deux unités de tenir un siège de l’armée régulière pendant plusieurs jours, en dépit de leur infériorité numérique ». Républicain pour les uns, prétorien pour les autres, le génome de l’armée demeure inconnu. En revanche, sa propension historique à se mêler de politique en fait un acteur incontournable par les temps incertains qui s’annoncent. Et les casernes résonnent déjà de l’écho des luttes de pouvoir.
À Bakassi, La paix des braves
Le 14 août, le Cameroun a définitivement recouvré sa souveraineté sur la péninsule de Bakassi. La fin d'un conflit vieux de vingt ans avec le voisin nigérian, qui convoitait ce bout de terre pétrolifère. Yaoundé redoutait en effet que le Nigeria, peuplé de 170 millions d'habitants et avec qui il partage quelque 2 000 km de frontière, ne soit tenté d'élargir son espace vital. Dans les années 1980, lorsque le baril de pétrole atteint un niveau record pour l'époque (41 dollars), la dispute pour les zones pétrolifères du delta du Niger tourne à la confrontation armée. Le 16 mai 1981, première escarmouche : cinq soldats nigérians sont tués par les troupes camerounaises. La guerre devient quasi totale lorsque, en décembre 1993, le dictateur nigérian Sani Abacha ordonne l'annexion de Bakassi. La riposte, baptisée opération Delta, se solde par 120 morts camerounais ce seul mois. Soutenu par la France (en équipement, maintenance et conseillers), Yaoundé ne cède pas malgré son infériorité numérique, et les combats continuent durant quinze ans de manière sporadique. L'affaire se règle en 2002 en faveur du Cameroun à la Cour internationale de justice de La Haye.
Matériel insuffisant, actes d'indiscipline, corruption... Depuis quelques années, la situation se dégrade au sein de l'armée camerounaise. Hommes et matériel semblent sur une pente glissante. Certes, la plupart des équipements de l'armée de terre (une cinquantaine de blindés à roues AML-90 de fabrication française, une vingtaine de transporteurs de troupes V-150 et une dizaine de blindés légers RAM) gardent une certaine valeur, malgré leur âge avancé. Robustes, ils sont plus simples à entretenir et plus mobiles que les blindés chenillés. Mais leur disponibilité opérationnelle, tout comme celle d'une partie des pièces d'artillerie, est globalement médiocre : manque de pièces de rechange, d'entretien... L'armée de l'air n'est pas épargnée, elle qui ne possède qu'une dizaine d'Alpha Jet et de MB-326K Impala, quelques hélicoptères de combat Mi-24 (seuls deux semblent opérationnels sur les trois acquis) et sept hélicoptères de transport et d'assaut. L'aviation de transport est un peu mieux lotie, avec trois C-130 Hercules et un CN-235 acheté récemment, appareils précieux pour le déploiement rapide des troupes. La marine compte pour sa part une dizaine de patrouilleurs, ce qui est loin d'être suffisant. Des efforts sont néanmoins en cours, avec l'acquisition de véhicules légers tactiques Zibar Mk2 israéliens ou d'hélicoptères d'assaut Mi-17 auprès de la Russie, fin août.
Une armée à deux vitesses
Reste les hommes, 40 000 au total. Les cadres militaires ont la réputation d'être correctement formés, notamment dans les écoles militaires françaises ; la troupe est considérée comme bien entraînée. Et nombreux sont les militaires à souhaiter que leur armée soit plus professionnelle. Toutefois, les actes d'indiscipline se multiplient, y compris au sein des unités d'élite (Bataillon d'intervention rapide, Garde présidentielle), pour des questions de primes non versées. L'idée d'une armée à deux vitesses s'est par ailleurs installée. D'un côté, les unités d'élite, mieux équipées, mieux entraînées ; de l'autre, les unités régulières, accusées de brutalité et de corruption. La multiplication des programmes de formation et d'équipement (États-Unis, Chine, Israël, France...) s'est de plus soldée par la superposition de doctrines différentes, l'incompatibilité des matériels de transmission et la naissance de rivalités entre les corps.
Cette situation est inquiétante, alors que la menace prend de l'ampleur. Face à des frontières devenues poreuses, la réactivité de l'armée est critiquée. Enfin, les fuites depuis des sources sécuritaires lors de l'affaire des otages français, entre février et avril 2013, démontrent qu'il existe des lacunes en matière de respect du secret, élément pourtant crucial dans le domaine de la défense.
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Fremo Administrateur
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Sujet: Re: Forces Armées Camerounaises Mar 22 Oct 2013 - 16:51
Citation :
Un général camerounais est commandant de la MISCA
Par source: APA - 18/10/2013
M.Tumenta a été nommé à la tête de la mission de la de soutien à la RCA
Le général camerounais de brigade Tumenta Chomu Martin a été désigné comme commandant de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) par le chef de l’Etat de son pays, Paul Biya. Cet acte, apprend-on, est la résultante d’une décision prise par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) de confier au Cameroun le commandement de cette unité.
Le ministre de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, célèbre «la considération» dont jouissent ce pays et son président, mais aussi le mérite des forces de défense qui disposent déjà d’un contingent de plus de 500 hommes à Bangui, la capitale centrafricaine.
En visite au Cameroun voici quelques jours, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au sein du bureau de l’institution pour la RCA (BINUCA), le général Babacar Gaye, avait souhaité que ses hôtes contribuent au relèvement des forces de maintien de la paix afin qu’elles atteignent 3500 hommes et permettent de stabiliser la situation, dans une Centrafrique en proie au chaos depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier.
Cameroon Navy receives new patrol vessels, landing craft
Cameroon’s Navy has taken delivery of two new Spanish patrol boats and a landing craft, providing a major boost to the country in safeguarding its maritime domain.
Cameroon’s Chief of Naval Staff, Rear Admiral Jean Mendoua, commissioned the 23 metre Aresa 2300 landing craft and two 24 metre Aresa 2400 CPV Defender patrol boats at the Cameroon Navy Base in Douala on November 21. The commissioning also included a presentation meeting as well as a tour of the boats while moored at the Naval Base, according to Grup Aresa Internacional.
The Spanish shipbuilding group has worked extensively with Cameroon, supplying a sizeable number of vessels to its Navy, which has 12 Aresa boats in service. This figure includes six Aresa 750 Commandos RIBs - delivered last August -, five 1200 Stealth RIBs and one 1200 Defcon RIB – delivered in May 2013. Further deliveries will take place in February when two 32 metre patrol boats will be delivered.
Grup Aresa said that for the Cameroon Navy, the Spanish shipbuilding group is providing two years of technical support, as well as spares and boat refitting services.
Cameroon’s navy is relatively well equipped in order to secure Cameroon’s oil installations and prevent maritime crime and is optimised for coastal and river patrol, especially in light of rising levels of piracy in the Gulf of Guinea. It has around 40 coastal, inshore and river patrol craft as well as several combat patrol vessels.
The Aresa 2400 CPV Defender is a 24 metre long coastal patrol vessel that can be used for a number of applications such as offshore patrol, border patrol, anti-piracy, anti-smuggling, troop transport, and search and rescue missions, amongst others, according to the manufacturer. The boat is powered by two diesel engines providing 2 800 or 4 800 hp and driving two water jets, giving a maximum speed of 30 knots and an economical speed of 23 knots. The boat has a length of 24.5 metres and a range of 750 nautical miles.
Standard equipment on ARESA 2400 CPV Defender includes an X-band surveillance/navigation radar and electro-optical sensor system for day and night surveillance, optional armour, mounts for 12.7 mm and 20 mm guns and an Aresa 550 Commandos RIB.
The Aresa 2300 Landing Craft is a cargo, troop and roll-on roll-off transport vessel able to carry 32 people aboard. It is powered by two 450 hp diesel engines, and can reach a speed of 12 knots. This 23.30 metre long vessel has a range of 250 nautical miles at 11 knots and features one hydraulic crane (capable of lifting 10 tons), 12.7 mm gun mounts and optional ballistic protection.
Grup Aresa Internacional, established in 1961, manufactures civil and military vessels up to 60 metres in length. It has an established presence in Africa, with service centres in Algeria, Angola, Cameroon and Nigeria. The group is currently host sponsor of the Offshore Patrol Vessels Middle East conference currently underway in Abu Dhabi.
L'ancien patrouilleur français "Grèbe", refondu, doit être livré au Cameroun début 2014
La patrouilleur "Grèbe" était entré en service en 1991. (Photo Marine nationale)
Il s'appelait Grèbe, il devient Dipikar dans la marine camerounaise : ce patrouilleur de service public de la marine française, long de 54 mètres sera livré début 2014 par la société française Sofema. Ses dimensions en feront le navire amiral de cette marine qui se développe. Le navire, cédé par la marine à Toulon est rénové dans un chantier tunisien à Bizerte. Les délais de livraison (qui était prévue fin 2013) sont liés à la situation en Tunisie. Le Dipikar a reçu un système de suivi de situation tactique, fourni par Nexeya, et un bitube de 20 mm (issu des surplus de l'armée de l'air), logé sur la plage avant. Des mitrailleuses lourdes sont aussi intégrées sur les barbettes de passerelles. Ce navire rejoindra un autre patrouilleur, le Bakassi.
Cameroon Navy receives new ARESA patrol vessels, landing craft
Spanish shipbuilder Grup Aresa Internacional has delivered two patrol craft and a landing craft in a boost to the offshore capabilities of the Cameroon Navy. The Cameroon Navy has taken delivery of two new 24-meter ARESA 2400 CPV Defender and one new 23-meter ARESA 2300 LD Craft to help the force safeguard their maritime domains.
Cameroon’s Chief of Naval Staff, Rear Admiral Jean Mendoua, commissioned one 23-meter Aresa 2300 Landing Craft and two 24-meter Aresa 2400 CPV Defender coastal patrol boats at the Cameroon Navy Base in Douala on November 21. The commissioning also included a presentation meeting as well as a tour of the boats while moored at the Naval Base.
The Spanish shipbuilding group has worked extensively with Cameroon, supplying a sizeable number of vessels to its Navy, which has 12 Aresa boats in service. This figure includes six Aresa 750 Commandos RIBs - delivered last August -, five 1200 Stealth RIBs and one 1200 Defcon RIB – delivered in May 2013. Further deliveries will take place in February when two 32-meter patrol boats ARESA 3200 OPV will be delivered. For the Cameroon Navy, the Spanish shipbuilding group is providing two years of technical support, as well as spare and boat refitting services.
The ARESA 2400 CPV Defender is a 24m coastal patrol vessel that can be used for a number of applications such as offshore patrol, border patrol, anti-piracy, anti smuggling, troop transport, and search and rescue missions, amongst others. The ARESA 2400 CPV Defender is powered by two diesel engines driving two water jets that reach a maximum speed of 30. The boat has a length of 24.5 meters and a range of 750 nautical miles.
Standard equipment on ARESA 2400 CPV Defender includes X-band surveillance/navigation radar and electro-optical sensor system for day and night surveillance, armored optional, Fi-Fi monitor, Auxiliary RIB ARESA 550 Commandos RIB, custom electronics and hard point for multi-weapons mount.
The ARESA 2300 Landing Craft is a cargo, troop and roll-on roll-off transport vessel able to carry 32 people aboard. It is powered by two 450 hp diesel engines, and can reach a speed of 12 knots. This 23.30 meter long vessel has a range of 250 nautical miles at 11 kn and features one hydraulic crane (capable of lifting 10 tons), 12.7 mm gun mounts and optional ballistic protection.
http://www.navyrecognition.com
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
Patrouille commune des militaires français du GTIA Dragon et les militaires camerounais de la MISCA à Bouar Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
« La marine camerounaise s’enrichit de deux patrouilleurs Par Journalducameroun.com - 24/04/2014 Ils ont été réceptionnés le 15 avril dernier par le ministre de la Défense, après 18 mois de fabrication par l’entreprise publique chinoise « Polytechnologies »
Le ministre de la Défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o, est allé réceptionner, le 15 avril 2014, sur le site du chantier naval de Tsingtao, à l’est de la Chine, deux nouveaux bâtiments de la marine camerounaise. Il s’agit de deux navires de combat, un P 108 et un P 109, présentées comme des patrouilleurs de « dernière génération » pouvant accueillir un effectif près de 40 personnes chacun et qui s’ajouteront à la logistique du Cameroun pour l’aider à mieux surveiller les côtes. La construction des deux patrouilleurs a été supervisée par des officiels et des ingénieurs de la marine camerounaise tout au long des travaux. Elle a été possible grâce à un financement d’Exim Bank China. Le crédit-acheteur entre le ministère de la Défense et l’entreprise publique chinoise Polytechnologies qui a exécuté le marché, a été signé en octobre 2013 mois de deux ans après la visite du président Paul Biya en Chine en juillet 2011. »
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Sujet: PATROUILLEURS CHINOIS RECEPTIONNES LE 15 AVRIL 2014 Ven 25 Avr 2014 - 13:22
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Sujet: NOUVEL HELICOPTERE MI 17 DES FORCES AERIENNES CAMEROUNAISES Ven 25 Avr 2014 - 13:25
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Sujet: SOLDATS CAMEROUNAIS DE LA MISCA EN RCA JUCHES SUR UN TRANSPORT BLINDE DE TROUPES Ven 25 Avr 2014 - 13:28
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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marine camerounaise s’enrichit de deux patrouilleurs
Le ministre de la Défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o, est allé réceptionner, le 15 avril 2014, sur le site du chantier naval de Tsingtao, à l’est de la Chine, deux nouveaux bâtiments de la marine camerounaise. Il s’agit de deux navires de combat, un P 108 et un P 109, présentées comme des patrouilleurs de « dernière génération » pouvant accueillir un effectif près de 40 personnes chacun et qui s’ajouteront à la logistique du Cameroun pour l’aider à mieux surveiller les côtes. La construction des deux patrouilleurs a été supervisée par des officiels et des ingénieurs de la marine camerounaise tout au long des travaux. Elle a été possible grâce à un financement d’Exim Bank China. Le crédit-acheteur entre le ministère de la Défense et l’entreprise publique chinoise Polytechnologies qui a exécuté le marché, a été signé en octobre 2013 mois de deux ans après la visite du président Paul Biya en Chine en juillet 2011.
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Sujet: Re: Forces Armées Camerounaises Jeu 22 Mai 2014 - 20:26
Citation :
Cameroon displays new Chinese armour
Jeremy Binnie, London - IHS Jane's Defence Weekly
Cameroon is the first known user of the Type 07P infantry fighting vehicle. Source: Présidence de la République du Cameroun
Cameroon paraded the Chinese armoured vehicles that it has recently acquired during its 42nd National Day on 20 May. The new vehicles include Type 07P infantry fighting vehicles and PTL-102-type tank destroyers and represent a major improvement in the country's armoured forces.
Made by Poly Technologies, the 8x8 Type 07P has a three-man crew and can carry seven dismounts. It has a one-man turret with a 30 mm gun and a coaxial 7.62 mm machine gun. The command vehicle variant of the Type 07P was also on display in the parade. Cameroon is the first known user of both variants.
The PTL-02 tank destroyer that is in service with China's People's Liberation Army consists of the chassis of the WZ551 6x6 armoured personnel carrier and a turret with a 100 mm gun. A version called the Assaulter was developed for the export market with a new turret mounting a 105 mm gun.
Cameroon's new tank destroyers do not have the same turret as the Assaulter, but are nevertheless reported to have a 105 mm gun. (Présidence de la République du Cameroun)
The Cameroonian version has a turret that looks more like the one on the original PTL-02 than the one on the Assaulters that were delivered to Chad, but military sources indicated that the vehicles have the larger calibre gun when they told the Cameroon Tribune that they are known as the CARA 105 mm.
The newspaper reported that the Armoured Reconnaissance Brigade (BBR) has two platoons of Type 07P vehicles and three platoons of CARA 105 mm tank destroyers.
The parading of the Cameroonian Army's new Chinese vehicles comes after it was revealed that two naval vessels are being built for the country in China by Poly Technologies.
A number of unidentified light armoured vehicles with remote weapon stations were also seen during the parade.
Accrochages entre l'armée camerounaise et Boko Haram
Des affrontements ont eu lieu ce dimanche entre l'armée camerounaise et des éléments de Boko Haram dans la région de Maroua. Bilan 40 morts, côté Boko Haram, selon un bilan de l'armée camerounaise. Ces accrochages ont eu lieu alors que les deux prêtres italiens et la religieuse canadienne, enlevés début avril au Cameroun, venaient d'être libérés. Leur enlèvement n'avait pas été revendiqué, mais le groupe Boko Haram est soupçonné.
Le premier accrochage s'est produit samedi au nord de Maroua, à quelques kilomètres de la frontière nigériane. Un groupe d'éléments armés appartenant à Boko Haram a tenté une incursion en territoire camerounais avant de tomber sur un détachement militaire. Les échanges de tirs ont fait fuir les hommes de Boko Haram qui sont remontés vers le Nord pour s'attaquer à deux villages frontaliers
Alertés, les soldats camerounais sont arrivés en renfort et à l'aide de blindés légers ont ouvert le feu sur les véhicules de Boko Haram. L'un d'eux, indique une source au ministère de la Défense camerounais, contenait des explosifs, sans doute ceux volés le 17 mai dernier aux miniers chinois kidnappés dans la localité de Waza. Selon un bilan officiel de l'armée camerounaise, 40 hommes de Boko Haram ont été tués.
Ces dernières semaines, Yaoundé a envoyé deux mille hommes en renfort dans l'extrême nord du pays : 1 000 dans la zone de Waza et 1 000 autres vers Kousseri. Des forces bien équipées et mobiles dont l'objectif est de couper les pistes utilisées par Boko Haram pour s'approvisionner en armes via le Tchad et la Libye. L'armée camerounaise, qui s'attend désormais à une réaction de Boko Haram, compte intensifier ses patrouilles le long de la frontière dans les jours à venir.
Cameroun : l’armée abat 118 autres membres de Boko Haram
L’armée camerounaise est en train d’infliger de lourdes pertes à la secte islamiste Boko Haram. Ce samedi, les éléments du Bataillon d’intervention rapide ont abattu 118 membres de Boko Haram.
A peine deux semaines que le Cameroun a déployé son armée aux abords de la frontière nigériane que les combats avec la secte islamiste Boko Haram se font rage. Ce samedi, un accrochage entre l’armée camerounaise et Boko Haram a fait 120 morts, dont 2 soldats et 118 membres de la secte islamiste.
De violents combats ont opposé, ce samedi, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) à la secte Boko Haram, dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Au cours des combats, le BIR, une unité d’élite de l’armée camerounaise, a réussi à abattre 118 membres de Boko Haram. Les combats qui ont eu lieu dans la localité de Tourou, près de Mokolo (Extrême-Nord), ont aussi fait deux morts du côté des soldats camerounais.
Au retour du Sommet de Paris sur la sécurité au Nigeria, le Président camerounais Paul Biya a donné des instructions fermes de traquer Boko Haram jusqu’à ses derniers retranchements. C’est dans cette optique que 3 000 soldats camerounais ont été déployés à la frontière avec le Nigeria. Ces derniers, après avoir abattu 40 membres de Boko Haram la semaine dernière, en ont encore tué 118 ce samedi. Une lourde perte côté Boko Haram qui ne sera pas conséquence.