messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 19 Mar 2010 - 12:34
Rappel du premier message :
si il y a des exceptions Fahd ... et personnellment je crois que le Liban faisaient parti de ces exceptions ... et ca toujours dans le cadre des régimes républicaine
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Nov 2010 - 20:20
Tout a fait d'accort avec ALAMUT
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Nov 2010 - 21:06
je ne vois aucun rapport avec l'actualité en Algérie younes t'es prévenu arrête ton flood ou la prochaine fois il y aura conséquences il y a d'autres sites où cracher sur de l'algérien rien que pour le faire et cette "bsalat" n'est pas digne d'un forum tel que le notre
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Nov 2010 - 22:44
Les Hakers marocains ne s'arretent pas je vois :
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Nov 2010 - 12:44
Citation :
Moulay Hafid Elalamy veut conquérir le marché Algérien
C’est un homme qui fait couler beaucoup d’encre. Moulay Hafid Elalamy, l’ancien patron du patronat marocain, voit son nom aujourd’hui rayonner sur toute l’Afrique. Après son acquisition récente de 51 %, une transaction de plus de 100 millions de dollars qui a étonné plus d’un dans le monde des affaires, du prestigieux groupe Colina, ensemble réunissant quelque 15 compagnies d’assurances dans 11 pays africains, le controversé homme d’affaires marocain s’intéresse désormais à l’Algérie.
A présent, considéré comme le premier assureur en Afrique, le groupe de Moulay Hafid Elalamy, la holding Saham, compte mettre un pied en Algérie, confie un proche conseiller de cet homme d’affaires à elwatan.com. Fort de sa nouvelle acquisition en Afrique Noire, l’homme d’affaire marocain cherche à se positionner en leader au Maghreb aussi. Avec son holding créée en 1995, Moulay Hafid Elalamy a réussi à opérer dans différents domaines dont les télécommunications, la logistique, la distribution et l'offshoring.
Et aujourd’hui, nous a-t-on expliqué, le marché Algérien de l’Assurance, en pleine croissance en dépit de ses retards par rapport à ses voisins, représente pour lui une véritable manne financière à conquérir. Il faut savoir que même si l’Algérie ne participe qu’à hauteur de 1,3% du marché de l’assurance sur le continent africain, elle représente tout de même plus de 7% du marché africain.
Un chiffre qui est appelé à s’élever d’autant plus que les 16 sociétés du marché algérien totalisent un chiffre d’affaires annuel modeste au vu des potentialités existantes. Toutes ces données ont incité, relève-t-on, Moulay Hafid Elalamy à lorgner l’Algérie et son marché prometteur.
Reste à savoir comment compte ce business man redoutable, dont certains le présentent comme proche du makhzen alors que d’autres supposent qu’il n’est plus dans les bonnes grâces de Mohamed VI, faire son entrée en Algérie.
Mais après l’épisode Colina où Hafid Elalamy a réussi à persuader le puissant homme d’affaires libanais Michel Firaoun, l’une des 50 grandes fortunes du Monde Arabe, de lui céder ses parts, des observateurs s’attendent à ce que le patron de Saham mette en oeuvre une stratégie machiavélique pour s’introduire en Algérie.
Réputé pour ses liens d’affinités avec les cercles d’affaires français, il n’est pas exclu, nous signalent des sources bien au fait de ce secteur, que l’homme d’affaires marocain actionne ces réseaux pour décrocher un marché en Algérie.
D’autres observateurs nous ont fait savoir qu’il compte comme allié et partenaire, le prince saoudien Al Walid ibn Talal, dont la banque Citigroup, la plus puissante banque au monde, opère déjà en Algérie depuis quelques années. Mais Al Walid ibn Talal pourrait-il frayer un chemin à Moulay Hafid Elalamy en Algérie ? A en croire les plus connaisseurs des milieux d'affaires, ce scénario est bel et bien envisageable.
Le marché Algérien qui accuse encore un manque de maturité par rapport à son voisin marocain, classé deuxième en Afrique après le marché de l’assurance sud-africain, résistera-il alors à un assaut lancé par Moulay Hafid Elalmy ? Seul l'avenir nous le dira...
tout un Roman avec des terme effrayant, sur une rumeur d un marocain voulant investir en Algerie
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Nov 2010 - 14:31
Vu l'absence d'expérience d'opérations de grande envergure des milieux d'affaires algériens, ils ont tout à craindre d'un requin comme My Hafid Elalamy
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Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Nov 2010 - 14:37
Oui mais quand le pouvoir te pointe du doigt comme un ennemie de la nation ( l'affaire des boutiques et du siège de Djeezy saccagé après le caillassage de l'équipe de foot algérienne en Égypte...) tu peu être sur que ton affaire est foutue... S'ils n'arrivent pas à le bloquer par les voies naturelles ils passeront forcément à la phase lavage de cerveau..
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Nov 2010 - 14:41
C'est vrai qu'avec un régime qui ne respecte pas les règles du jeu, ça ne sert à rien d'être machiavélique
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Nov 2010 - 14:28
On entend souvent des officiel algerien qui apellent les instances internationale a faire pression sur le Maroc pour qu il respecte les droit de l Homme et denonce les violations des droit de l Homme par le Maroc
Mais voyons un peu ce que c est meme personne font des droit de l Homme
RAPPORT :
Citation :
Les textes portant « concorde civile » et la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale », adoptés par référendum respectivement en 1999 et en 2005, ont permis l’amnistie d’un grand nombre d’auteurs de violations graves des droits de l’Homme, incriminées par ailleurs par le droit pénal algérien. Malgré ces amnisties successives, la violence terroriste subsiste en Algérie et continue de faire des morts parmi les civils et les membres des forces de sécurité.
...
Citation :
L’impunité a force de loi qu’il s’agisse de crimes commis par les services de sécurité ou par les groupes armés. L’impunité reste en particulier la règle pour ce qui concerne les disparitions forcées.
Citation :
La « Charte pour la paix et la réconciliation nationale », sur laquelle insiste le gouvernement algérien dans son rapport, consacre l’impunité et prône l’oubli. Pour rappel, la campagne qui a précédé le référendum sur la « Charte » s’est limitée à une campagne en faveur de l’adoption de ce texte. L’appareil d’Etat a été mis au service des promoteurs de la « Charte » et les autorités ont entravé l’action des partisans du « non » qui n’ont concrètement pas pu mener campagne. La tentative des mouvements politiques et des membres de la société civile, comme celle des familles de disparu(e)s, d’ouvrir un débat public sur les conséquences de la « Charte », s’est soldée par un échec. De nombreux partisans du « non » ont été harcelés, menacés et parfois emprisonnés
...
Citation :
Le maintien de l'état d’urgence favorise la persistance des violations des droits de l’Homme. Disparitions forcées, torture et mauvais traitements, détention au secret et dépassement de la durée légale de la garde à vue restent des actes courants pratiqués par les forces de sécurité en général et en particulier par le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) dit la Sécurité militaire.
...
Citation :
Les violations des droits de l’homme qui ont eu lieu durant la période couverte par le rapport ne se limitent pas à celles commises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Les autorités algériennes entravent l’exercice des libertés de toute personne critique à l’égard du pouvoir politique. Durant la période couverte par le rapport, l’instrumentalisation de la justice a atteint des proportions jamais égalées.
...
Citation :
Me Ksentini, Président de la Commission ad hoc, dans ses déclarations à la presse, estime le nombre de disparus à 6146 cas qu’il attribue à des agents isolés de l’Etat.
...
Citation :
Le CFDA déplore que la question des disparitions forcées dans le troisième rapport périodique de l’Algérie11 n’ait été mentionnée qu’en rapport avec la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale », qui consacre l’impunité et prône l’oubli. Ce silence fait écho à la phrase empreinte de mépris du président de la République Abdelaziz Bouteflika lancée lors d’un meeting à la salle Harcha d’Alger, le 15 septembre 1999 : « les disparus ne sont pas dans mes poches »…
...
Citation :
Le gouvernement algérien a complètement occulté cette question, comme si elle n’avait jamais existé. Cette attitude démontre sa persistance à bafouer la dignité des familles de victimes, en refusant d’accorder au problème des disparitions forcées la dimension qu’il mérite. La gravité de la question requiert qu’une partie du rapport y soit consacrée, d’autant plus que la pratique de la disparition n’a jamais cessée en Algérie.
...
Citation :
est puni d’un emprisonnement de 3 à 5 ans et d’une amende de 250 000 dinars algériens à 500 000 dinars algériens, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité des agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international
...
Citation :
Dans la pratique, les ayants droit disposant de revenus égaux ou supérieurs à 10 000 dinars algériens par mois sont exclus du droit à indemnisation. Or le droit à réparation doit être évalué en fonction du préjudice subi et non en fonction du revenu des familles. Les enfants majeurs de plus de 19 ans et de plus de 21 ans s’ils poursuivent des études, n’ont plus le droit d’obtenir réparation du préjudice qu’ils ont subi par la disparition de leur parent selon l’article 9 du décret n° 06-93 du 28 février 2006. Cette disposition confirme que l’indemnisation prévue par la Charte et ses textes d’application est conçue plus comme une aide sociale qu’un véritable droit à réparation.
...
Citation :
Entre 1992 et 1998, les autorités algériennes ont fait disparaître des milliers de personnes. Le CFDA a, pour sa part, recensé et constitué plus de 8200 dossiers. Malgré les déclarations des plus hautes autorités de l’Etat affirmant qu’aujourd’hui, le terrorisme est résiduel en Algérie, l’état d’urgence est maintenu favorisant ainsi la pratique des disparitions forcées. La pratique des disparitions forcées est moins fréquente que dans les années 1990 ce qui ne la rend pas pour autant admissible. En 1998, 71 cas ont été recensés par le CFDA, 16 en 1999, 12 en 2000, 4 en 2001, 4 en 2002, 3 en 2003. Selon les témoignages recueillis, toutes ces personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité. Elles n’ont jamais été localisées malgré les recherches entreprises par les familles. Ces personnes restent disparues à ce jour.
...
Citation :
II.1. La loi sur la concorde civile Le processus dit de « concorde civile » a été lancé en 1999 par les autorités algériennes. La loi n°99- sur la concorde civile est entrée en vigueur le 13 juillet 1999, après avoir été approuvée par le gouvernement et votée par l'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation (Sénat). Soumise deux mois plus tard, le 16 septembre 1999, à un vote par référendum, elle a recueilli un large soutien populaire. Aux termes de cette loi, les membres des groupes armés qui se rendraient dans un délai de six mois, à compter du 13 juillet 1999, et qui n'avaient pas tué, violé, causé une incapacité permanente ni posé de bombes dans des lieux publics bénéficiaient d'une immunité de poursuites. Ceux qui avaient commis de tels crimes devaient être condamnés à des peines réduites et devaient bénéficier de
nouvelles réductions de peine s'ils se livraient aux autorités dans un délai de trois mois. La loi excluait également la peine de mort ou la réclusion à perpétuité pour les membres des groupes armés qui se rendaient dans le délai de six mois, quels que soient les crimes commis.
...
Citation :
L’amnistie revient à donner un casier judiciaire vierge aux personnes dites « repenties ». Ainsi leurs victimes n’ont plus aucun recours effectif contre elles.
...
Citation :
Tout en reconnaissant la responsabilité des groupes armés dans les atteintes graves aux droits humains, l’ordonnance portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale prévoit l’extinction de l’action publique ou la remise en liberté à la faveur d’une amnistie de tout individu recherché, condamné ou détenu pour des actes de terrorisme (articles 4 à 9 de l’ordonnance n°06-01 du 27 février 2006).
...
Citation :
Selon des déclarations officielles, plus de 2000 individus inculpés ou condamnés pour leur participation à des activités terroristes, ont été remis en liberté en mars 2006. Parmi eux figuraient 20 des chefs connus de groupes armés, emprisonnés depuis plusieurs années, ainsi que des individus condamnés pour des actes de terrorisme commis en Algérie ou à l’étranger. D’autres inculpés pour des activités terroristes présumées, étaient en instance de jugement. Ainsi les membres de groupes armés qui n’ont pas encore été jugés et sont soupçonnés de violations graves du droit international des droits de l’Homme pourront être exemptés de poursuite au terme de la loi.
...
Citation :
Les victimes du terrorisme souffrent de manière générale du manque de reconnaissance de la part des autorités. Dans un témoignage recueilli par l’association Djazairouna, Karima Bacha raconte qu’elle et sa soeur ont été enlevées par les terroristes. Prisonnières pendant des jours, elles seront toutes deux violées et maltraitées jusqu’à ce qu’elles parviennent à s’enfuir. Portant les traces de ces mauvais traitements, sales, les cheveux coupés et les habits boueux, elles iront directement voir la gendarmerie la plus proche. Là le cauchemar recommence, insultées, frappées et déclarées coupables de complicité, elles devront passer 10 jours en garde à vue jusqu’à ce que leurs parents soient prévenus et que les forces de l’ordre de Blida attestent qu’elles avaient effectivement été enlevées. Les terroristes n’ont jamais été arrêtés, quant aux gendarmes, ils n’ont pas non plus été inquiétés par la justice, « comme si l’humiliation qu’ils nous avaient fait subir été une fatalité », rapporte Karima Bacha. De plus, les victimes du terrorisme sont contraintes de vivre côte à côte avec les terroristes amnistiés sans qu’aucune mesure d’accompagnement n’ait été prévue au bénéfice des victimes.
...
Citation :
Le président Boudiaf a proclamé l’état d’urgence par décret présidentiel n° 92/44, le 9 février 1992, pour une période de douze mois. Depuis, les autorités se prévalent de ce régime spécial, qui n’a pourtant pas été prorogé légalement. Ce régime perdure alors qu’il est illégal, tant au regard du droit national algérien que des textes internationaux de protection des droits de l’Homme, ratifiés par l’Algérie. 21 Le maintien de l’état d’urgence confère aux autorités, notamment militaires, des pouvoirs très étendus17. Dans la pratique, la lutte contre le terrorisme et la situation d’état d’urgence sont prétexte à d’importantes restrictions des libertés fondamentales des citoyens algériens, notamment : - interdiction de manifestations en invoquant le maintien de l’ordre public ; - prohibition de réunions publiques ; - interdiction ou suspension de journaux ; - arrestations arbitraires massives, suivies de torture, d’enlèvements et de disparitions forcées
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Citation :
Comme le rapportent la Commission nationale d’enquête précitée et les témoignages parus dans la presse, pour réprimer ce mouvement, les forces de l’ordre toutes composantes confondues, n’ont pas hésité à tirer sur les manifestants à balles réelles, à utiliser des lances bombes lacrymogènes en visant le corps (le plus souvent la tête) ou encore à foncer à toute allure sur la foule avec un chasse-neige. La marche d’Alger du 14 avril 2001 a également été violemment réprimée. Cette répression a fait des morts. Les émeutes et la répression étatique ont continué pendant au moins 2 à 3 ans après les évènements du printemps 2001 avec une intensité variable, alourdissant le bilan d’au moins 120 morts et de 5000 blessés dénombrés à la fin du printemps 2001.
...
Citation :
Suite aux évènements de Kabylie28 et à la marche d’Alger du 14 avril 2001, une interdiction de manifester à Alger a été prononcée par le ministre de l’Intérieur qui a déclaré le 18 juin 2001 que plus aucune manifestation ne serait autorisée dans les rues de la capitale29.
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Citation :
En dépit des avancées certaines en Algérie visant à ne plus procéder aux exécutions, il convient de souligner que la peine de mort continue d’être prononcée par les tribunaux.
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Citation :
En 2003, 40 condamnations à mort ont été prononcées, en 2004, au moins 24 personnes ont été condamnées à mort et plus d’une trentaine depuis mars 2007. De plus, contrairement aux déclarations de l’Etat algérien dans son troisième rapport périodique, ce n’est pas uniquement en vertu de condamnations par contumace que la peine de mort est prononcée. En avril, 2 personnes présentes à leur procès ont été condamnées à mort31, un autre individu a subi le même verdict en mai32.
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Citation :
D’après les témoignages recueillis par le CFDA, 4 personnes en moyenne sont victimes d’exécution extra-judiciaire tous les ans depuis 1998. Parallèlement, entre avril 2001 et avril 2002, des exécutions sommaires commises en particulier par des gendarmes ont frappé des dizaines de manifestants, essentiellement lors des manifestations en Kabylie et à Alger. Ces manifestations ont été déclenchées suite à la mort par balle dans la gendarmerie de Beni Douala (Wilaya de Tizi Ouzou) du lycéen Massinissa Guermah33. L’Etat algérien assure prendre des mesures contres les agents de l’Etat auteurs de violations des droits de l’Homme. Or, aucune information relative à d’éventuelles enquêtes sur ces exécutions ou d’éventuels procès d’agents de l’Etat à ce sujet n’est disponible, hormis le procès du meurtrier de Massinissa Guermah qui a été très médiatisé.
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Citation :
Par ailleurs, plusieurs personnes sont décédées des suites de torture ce qui constitue également une violation du droit à la vie. Le 23 décembre 2006, Mounir Hammouche a été arrêté dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj dans l’est de l’Algérie d’où il a été conduit dans un Centre territorial de recherche et d’investigation (CTRI). Avec six autres personnes, il a été victime de torture et de mauvais traitements. Le 29 décembre au soir, les services de sécurité ont informé la famille de Mounir Hammouche que celui-ci « était décédé lors de sa garde à vue ». Ils ont prétendu que ce dernier « s’était probablement suicidé » et « qu’une autopsie avait de toute façon été pratiquée » et « qu’ils pouvaient enterrer le corps ». Lorsque la famille a récupéré et ouvert le cercueil, elle a constaté, contrairement à ce que les forces de sécurité leur avaient indiqué, de nombreuses traces de tortures, dont une blessure au niveau de la tête ainsi que des ecchymoses au niveau des mains et des pieds34. Le droit à la vie est donc régulièrement bafoué par les autorités algériennes.
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Citation :
V.1. La torture : une pratique persistante en Algérie La torture continue à être pratiquée en toute impunité en Algérie. En effet, malgré les dénégations de l’Etat algérien, de nombreux centres de torture existent toujours en Algérie. Jusqu’en 2003, les plus cités dans les témoignages étaient : la caserne de Château Neuf (Alger), le centre Magenta à Oran et le Centre territorial de recherche et d’investigation (CTRI) de Ben Aknoun (Alger) ainsi que le CTRI de Constantine. Depuis quatre ans, il semble que les victimes soient conduites presque systématiquement à la caserne du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), « Antar », à Alger. Ainsi, il a été porté à notre connaissance que depuis plusieurs années37, les agents du DRS38 pratiquent la torture dans cette caserne dite « caserne de l’exploitation » qui sert de lieu de détention au secret, de torture, et d’« exploitation » comme son surnom l’indique.
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Citation :
Différents types de traitements cruels et inhumains sont relatés par les victimes ou leur conseil : les coups ou « bastonnade », la flagellation, l’épreuve du chiffon, les décharges électriques, les brûlures, la suspension au plafond et l'ingestion forcée d'eau sale, d'urine ou de produits chimiques, le maintien sans boire ni manger pendant plusieurs jours, l’isolement, la simulation d’exécutions. Les victimes subissent également des sévices sexuels. Des animaux sont parfois utilisés comme dans le sévice sexuel dit du « bouc » (« el atrouss » en arabe). Les personnes arrêtées reçoivent des décharges électriques sur les organes génitaux, sont pendues par la verge, sont sodomisées avec des bâtons ou des bouteilles. Il arrive également qu’on leur fasse croire, qu’un de leurs proches vient d’être exécuté. Certaines seront également plongées dans une baignoire d’eau sale et jetées nues tous les soirs dans une cellule infestée par les rats où la lumière est constamment allumée. Ahmed Cherbi, a subi, tout comme son père Hamid, plusieurs formes de traitements cruels et inhumains. Le 27 février 2002, Ahmed Cherbi était arrêté par le DRS. Pendant 42 jours, sa famille l’a cherché en vain de commissariat en commissariat. Mais, alors que les autorités algériennes disaient ne rien savoir sur lui, Ahmed Cherbi était détenu au secteur militaire de Tizi Ouzou. Il a été ensuite transféré à la caserne de Blida où il a subi la torture jour après jour dans le but de lui faire dire qu’il avait été témoin de l’assassinat du chanteur Matoub Lounès en 1998. Il a d’abord été frappé et jeté nu à même le sol. On lui a fait subir l’épreuve du chiffon, il a reçu des décharges électriques. Son père, Hamid Cherbi a été arrêté le 25 mars 2002 alors qu’il cherchait son fils. Et comme son fils, il a enduré des tortures atroces pendant plusieurs jours pour le contraindre à dire qu’il avait été témoin de ce crime politique. On leur a injecté un produit chimique non identifié qui les a rendus malades et en proie à des hallucinations. Sous l’effet des produits chimiques et du harcèlement psychologique, on a fait croire simultanément au père que son fils venait d’être exécuté et on a fait croire la même chose au fils et ils ont tous deux cru à la mort de l’autre. Traumatisés, ils en gardent des séquelles irréversibles. Entre fin 2006 et mai 2007, au moins 20 personnes auraient été torturées par les agents du DRS de la wilaya d’Alger, selon les témoignages qui nous ont été rapportés, ce qui ne constitue qu’une infime partie des personnes ayant subi des actes de tortures39.
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Citation :
Le CFDA est très préoccupé au vu du nombre très important de cas de détentions arbitraires portés à sa connaissance.
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Citation :
Ces arrestations arbitraires qui continuent à ce jour sont souvent suivies de gardes à vue au secret, de détentions au secret et de disparitions. Une fois les personnes localisées, elles restent pour la plupart détenues arbitrairement.
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Citation :
Dans le cas de l’Algérie, non seulement, la garde à vue est prolongée sans l’autorisation du Procureur mais souvent elle dépasse largement le délai de 12 jours prévu par la loi. Les familles pour leur part, lorsque qu’elles ont le courage d’attendre que ce délai de 12 jours arrive à échéance, parfois sur conseil de leurs avocats, rentrent dans une spirale infernale pendant des jours et des jours à rechercher leur proche, et essayent d’obtenir des informations par tous les moyens. Nouamane Meziche originaire de Constantine, vivant en Allemagne, a été arrêté le 5 janvier 2006 à l’aéroport d’Alger et n’a été présenté au tribunal qu’après plus d’un mois de garde à vue. Sa mère déjà marquée par la disparition de son mari et de l’un de ses deux fils, dès qu’elle a appris l’arrestation de Nouamane, n’a cessé de faire des allers-retours entre Constantine et Alger et a entrepris sans répit toutes les démarches possibles pour le retrouver. Aucun procureur ou juge d’instruction, malgré les plaintes déposées par l’intermédiaire d’un avocat, n’était informé de cette garde à vue. Ceci prouve que dans la pratique, la prolongation de la garde à vue est établie sans autorisation du procureur et sans aucun contrôle judiciaire.
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Citation :
Une détention au secret est qualifiée d’arbitraire lorsque les personnes sont détenues au secret sans avoir jamais été présentées devant les autorités judiciaires. Si les détentions au secret sont de plus courte durée qu’auparavant, cette pratique subsiste encore en Algérie.
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Citation :
En outre, les prisons peuvent également servir de lieu de détention au secret. Samia Saaddedine, jeune fille de 16 ans, a été arrêtée le 7 septembre 1997 et a disparu depuis. En 2000, une information disant qu’elle se trouvait à la prison d’El Harrach à Alger est parvenue à la famille. Le CFDA a immédiatement saisi le CICR. Lorsque le CICR a consulté les registres de la prison d’El Harrach, il s’est avéré que le nom de Samia Saaddedine figurait bien sur les registres, elle aurait été libérée le 03 août 1997. Donc si l’on en croit les registres, Samia Saaddedine aurait été libérée avant d’avoir été arrêtée.
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Citation :
Par ailleurs, le GTDA a rendu une constatation concernant Abdelmajid Touati dont la détention a été qualifiée d’arbitraire catégorie III depuis décembre 2006. Il est à ce jour toujours détenu à la prison de Chlef (à plus de 300 kms d’Alger et à plus de 300 kms de son lieu d’habitation à Tiaret) après avoir été transféré de la prison de Serkadji à Alger sans avoir été jugé. Nombre de personnes en détention préventive souffrent de la durée excessive de cette détention préventive qui semble interminable.62 Le Comité a notamment pu le constater dans la communication Malik Medjnoun63. Malik Medjnoun, après avoir été arrêté en 1999 et disparu 7 mois, pendant lesquels il était détenu au secret, a été présenté au tribunal de Tizi Ouzou en 2000. Or, Malik Medjnoun est à ce jour toujours détenu arbitrairement depuis 7 ans à la prison de Tizi-Ouzou, en attente de jugement et ce malgré les constatations du Comité.
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Citation :
D’après des déclarations rapportées par la presse, les détenus algériens sont de manière générale détenus « en groupe » comme le préconise la loi 05-04 du 6 février 200569 en son article 45. Effectivement les détenus sont entassés par groupe dans des salles, mais ne disposent que d’1,86 m2 chacun en moyenne70. Le centre pénitencier de Blida, opérationnel depuis 1855 et conçu pour 150 détenus renferme aujourd’hui 1000 personnes et certaines salles de détention comportent jusqu’à 250 personnes. La prison de Hadjout (wilaya de Tipaza) quant à elle, conçue pour 100 prisonniers en accueille le double. Cette promiscuité conjuguée au manque de diligence des gardiens de prison, peut s’avérer catastrophique. En 2002, 23 prisonniers ont trouvé la mort dans un incendie qui s’est déclaré à la prison de Serkadji à Alger. D’autres incendies ont causé des drames et le dernier en date est survenu en juin 2006 à la prison de Tiaret.
En mars 2007, 93 détenus incarcérés dans la même cellule à la prison d’El Harrach à Alger ont entamé une grève de la faim dans le but d’être enfin entendus et de faire respecter leurs droits les plus fondamentaux. Ces derniers étaient enfermés depuis des mois dans une cellule prévue initialement pour 45 personnes. La promiscuité, l’insalubrité, le manque d’intimité, l’air vicié, sont autant de traitements inhumains et dégradants qu’ils subissent au quotidien. A la suite de leur demande d’être placés dans des cellules plus décentes, le directeur de la prison a, en retour, durci sa politique à leur égard. Ils ont été transférés dans d’autres cellules encore plus exiguës, avec pour seule aération une petite lucarne au plafond. Le directeur de la prison a estimé que « ces prisonniers ne sont que des criminels, ils peuvent crever ».
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Citation :
Près de la moitié des établissements pénitentiaires ont été construits avant 1900 en Algérie. Adaptés à une population beaucoup moins importante qu’aujourd’hui, ils sont devenus plus que vétustes. Par ailleurs, nombre de témoignages attestent de l’insalubrité des cellules et du manque d’hygiène. Celles-ci ne disposent donc d’aucune intimité, les détenus dorment les uns contre les autres et urinent à la vue de tous. Aucune douche n’est disponible à l‘intérieur même des cellules. L’odeur nauséabonde qui se dégage est en elle-même une condition inhumaine. Les détenus dorment à même le sol ou sur de fins matelas de mousse sales et infestés par les parasites, parfois à tour de rôle en raison du manque de place.
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Citation :
L’isolement est également prévu comme mesure disciplinaire. En effet, un détenu qui aurait contrevenu au règlement intérieur de la prison s’expose à « l’isolement pendant une période maximale de trente (30) jours ». En pratique l’isolement dans les prisons algériennes ne signifie pas seulement être séparé des autres détenus. En effet, d’après divers témoignages de détenus, l’isolement consiste à être cloîtré sans aucun accès avec le monde extérieur dans une cellule minuscule où la lumière est constamment allumée ou au contraire où ils sont en permanence plongés dans l’obscurité totale. L’air y devient irrespirable et insupportable.
Récemment encore 250 prisonniers de la prison de Serkadji ont entamé une grève de la fin au cours de la dernière semaine du mois de mai 2007, pendant deux jours, pour protester contre l’humiliation, les mauvais traitements et l’isolement subis par six détenus. Ces détenus, en attente de jugement depuis des mois, ont été sanctionnés pour non – respect du règlement intérieur. Ils ont été déshabillés puis frappés et laissés à l’isolement.
De surcroît, le CFDA est très inquiet en raison des nombreux décès qui surviennent en prison. Souvent, les détenus meurent des séquelles des tortures subies et de l’absence de soins appropriés. Qu’ils soient malades au moment de leur mise sous écrou ou qu’ils tombent malades pendant leur détention aucune prise en charge médicale n’est assurée aux détenus. La mort de Mohamed Adaouri, 56 ans, dans la soirée du 7/07/2005 alors qu’il était détenu à la prison d’El Harrach, a causé le désarroi de près de 300 détenus de la prison qui se sont mis en grève de la faim le lendemain pour dénoncer l’attitude inhumaine de certains gardiens de prison. Mohamed Adouari, diabétique n’a été évacué à l’hôpital que pour y rendre son dernier soupir. Le médecin légiste a conclu dans son rapport à une mort « non naturelle ».
La prison de Serkadji a également connu des problèmes similaires : Amine Benmami, 33 ans, est mort le 16/09/2003 des suites d’un cancer non traité. En attente de jugement, son état de santé s’était très sérieusement dégradé. Devant l’évolution inquiétante de la santé de son client, son avocate a déposé une demande de liberté provisoire le 30/04/2003, demande qui fut rejetée. Ce n’est que lorsqu’il tombe dans le coma, le 15/09/2003, que Amine Benmami est évacué de la prison vers l’hôpital. Il y trouvera la mort quelques heures plus tard. M. Kada Mourad, 40 ans, incarcéré à Serkadji, serait également mort d’une crise cardiaque dans des conditions qui laissent suspecter une responsabilité directe de la prison.
Un autre cas encore plus troublant est celui de Madame Boucekkine qui a succombé suite aux séquelles des actes torture qu’elle avait subis, sans aucun soin. On l’a laissée mourir sans même prévenir sa famille.
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Citation :
Le Bâtonnier d’Alger et président de l’UNBA, Me Abdelmajid Silini, a affirmé à cet égard lors de l’appel à la grève qu’« il n’y a pas d’indépendance de la justice » en Algérie et que le principal souci de « certains magistrats » est « d’obéir aux ordres »75. Le bâtonnier a même évoqué la privatisation de la justice au profit de certains cercles ainsi que les « pressions exercées » contre les magistrats
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Citation :
le CFDA dispose de nombreux témoignages dans lesquels les personnes affirment que les agents procédant à des perquisitions ne se présentent pas et ne présentent aucun document officiel prouvant qu’ils sont autorisés par le procureur de la République ou un juge d’instruction à fouiller le domicile. De plus ils font preuve de violence, et utilisent des méthodes portant atteinte à la dignité des personnes. Ces perquisitions peuvent ainsi être qualifiées d’immixtions illégales dans le domicile, en contradiction avec le principe d’inviolabilité du domicile énoncé à l’article 17 du Pacte. Nombre de perquisitions interviennent de manière violente. Tous les membres de la famille sont pris à partie et souvent menacés à main armée. De plus, lorsque la maison est fouillée, les agents n’hésitent pas parfois à emporter des papiers d’identité, des objets personnels, le véhicule et de l’argent. Lorsque les agents ont procédé à la perquisition du domicile de Mohamed El Habib Boukhatmi à Tiaret, ils ont pris son passeport, 4000 euros en liquide et un appareil photo numérique.
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Citation :
Notre organisation est également témoin d’une censure implicite en Algérie, les journalistes recevant souvent l’ordre de ne pas publier nos communiqués de presse relatifs à la situation des droits de l’Homme en Algérie et plus particulièrement aux disparitions forcées, aux détentions arbitraires et à la torture. Ces sujets épineux sont souvent boycottés par les journaux de peur de représailles.
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Citation :
De nombreux sujets « tabous » obligent les journalistes à s’autocensurer. Dans le cas contraire, les professionnels de la presse sont poursuivis devant les tribunaux. Ces atteintes à la liberté d’expression ont été consacrées plus particulièrement depuis 2001 par l’amendement du Code de procédure pénal incriminant la diffamation. Cet article du Code n’est toutefois pas le seul moyen utilisé par les autorités pour punir les journalistes qui auraient usé trop librement de leur liberté d’expression. Le fisc et les monopoles d’Etat sur les imprimeries, la publicité et les médias télévisés et radiophoniques constituent autant de moyens de pression exercée sur les journalistes pour que ceux-ci ne sortent pas du cadre prescrit par les autorités.
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Citation :
En mai 2001, un amendement du Code pénal a prévu des possibilités de peines de prison pour, notamment, toute mise en cause du Président de la République dans des termes " injurieux, insultants ou diffamatoires. Cet amendement publié au Journal officiel du 27 juin 200184 prévoit à l’article 144 bis du Code pénal des peines de « trois à douze mois de prison et des amendes variant de 50 000 à 250 000 dinars […] toute personne qui offense le Président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire que ce soit par voie d’écrit, de dessin, de déclaration ou de tout autre support de la parole ou de l’image, ou que ce soit par tout autre support électronique, informatique ou informationnel […]. En cas de récidive, les peines d’emprisonnement ou d’amende prévues au présent article sont portés au double ». L’article 144 bis I du Code pénal dispose quant à lui que « lorsque l’infraction visée à l’article 144 bis est commise par l’intermédiaire d’une publication quotidienne, hebdomadaire, mensuelle ou autre, les poursuites prévues sont engagées contre l’auteur de l’offense, les responsables de la publication et de la rédaction, ainsi qu’à l’encontre de la publication elle-même. Dans ce cas, les auteurs de l’infraction sont punis d’un emprisonnement et d’une amende de 50 000 à 250 000 dinars ou de l’une de ces deux peines seulement.
La publication encourt une peine d’amende de 500 000 à 2 500 000 dinars. » En décembre 2006, la loi 06-23 a modifié les articles 144 bis et 144 bis I du Code pénal en portant les amendes maximales à 500 000 dinars pour l’auteur de l’infraction et à 5 000 000 de dinars pour la publication elle-même. De même, l’article 146 du Code pénal dispose que « l’outrage, l’injure ou la diffamation commis par l’un des moyens énoncés aux articles 144 bis et 144 bis I envers le Parlement ou l’une de ses deux chambres, les Cours ou les Tribunaux ou envers l’Assemblée nationale populaire, ou envers tout corps constitué ou toute autre institution publique » exposent aux mêmes peines.
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Citation :
En effet, depuis 2001, on ne compte plus les journalistes algériens accusés de diffamation et condamnés par les tribunaux. Les plaintes déposées émanent la plupart du temps du ministère de la Défense. Plusieurs journalistes ont été condamnés à des peines de prison et à de fortes amendes. En 2002, tout au long de l’année, le ministère de la Défense a porté plainte pour "diffamation" contre plusieurs titres dont les quotidiens El Watan, Liberté et Le Matin. Ali Dilem, caricaturiste du quotidien Liberté, a été le premier journaliste à tomber sous le coup de cet amendement, baptisé depuis lors "amendement Dilem ". Le 31 décembre, il est condamné par le tribunal d’Alger à une amende de 20 000 dinars pour un dessin sur l’assassinat du président Boudiaf. En fin d’année, il est poursuivi pour trois autres dessins. En mai 2003, il est à nouveau condamné par le tribunal d’Alger à une peine de six mois de prison avec sursis et à une amende suite à une plainte du ministère de la Défense, pour un dessin, paru le 15 janvier 2002, sur Mohamed Lamari, chef d’état-major des armées. En juin 2005, ce caricaturiste et Farid Alilat, directeur du quotidien Liberté, sont condamnés à six mois de prison ferme et 250 000 dinars d’amende chacun pour « offense au chef de l’Etat »85.
Le 31 décembre 2002, Sid Ahmed Semiane, plus connu sous le nom de S.A.S, chroniqueur du Matin, et la direction du journal sont condamnés à 980 000 dinars. Le 4 novembre 2003, Sid Ahmed Semiane, est condamné par contumace par le tribunal de Sidi M’hammed d’Alger à une peine de six mois de prison ferme et 40 000 dinars d’amende pour diffamation. Ce journaliste a été l’objet de près d’une vingtaine de plaintes du ministère de la Défense nationale. En 2004, Hafnaoui Ghoul, correspondant du quotidien arabophone El-Youm à Djelfa et responsable du bureau régional de la LADDH, a été incarcéré pendant six mois pour « diffamation », de mai à novembre86. Trois autres journalistes ont été incarcérés, deux autres ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et des dizaines d’autres ont été interpellés, menacés ou convoqués par les forces de l’ordre.
En 2005, au moins 114 affaires de presse ont été enregistrées Elles se sont soldées par une centaine de condamnations à des peines de prison ferme ou avec sursis et à des amendes. Si en mai 2006, le Président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika a gracié les journalistes condamnés pour "diffamation" et "outrage à institution et corps constitués"87, cette mesure n’a pas mis fin à la répression de la presse algérienne. Les médias ont continué en 2006 et 2007, à être poursuivis et craignent toujours de voir leur journal fermer par décision de justice. Les procès qui se sont ouverts en 2006 sont particulièrement représentatifs de l’instrumentalisation de la justice par les autorités algériennes pour museler la presse. Plusieurs journalistes n’ont jamais reçu de convocation à leur propre procès.
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Citation :
D’autres méthodes sont utilisées pour poursuivre les journalistes qui auraient publié des articles déplaisant au regard des représentants de l’Etat. En effet, pour parvenir à contrer les journalistes qui les « fâchent », les autorités utilisent des affaires de droit commun et exercent une pression continuelle grâce aux divers monopoles d’Etat. Ces affaires ont permis de ne pas condamner les journalistes pour délit d’opinion et d’instrumentaliser d’autres chefs d’inculpation mais, à chaque fois, les journalistes poursuivis et condamnés avaient auparavant publiés des articles critiques à l’égard des autorités.
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Citation :
Avant 2001, Ahmed Benaoum, directeur du groupe de presse Er Raï, avait été condamné dans une affaire de diffamation à deux mois de prison ferme à la suite d’une plainte déposée par le viceprésident du Sénat puis gracié par le Président de la République le lendemain de la prononciation du verdict. Il a été condamné près de 150 fois pour des affaires de diffamation à des peines de prison avec sursis.
Le 11 septembre 2003, il est interpellé, suite à une plainte pour "faux et usage de faux" et fraude fiscale à hauteur de 3 millions de dinars. Deux affaires de droit commun, datant d’une vingtaine d’années en sont à l’origine. Le 13 septembre, alors qu’il comparaît devant le juge d’instruction, Ahmed Benaoum est interpellé à l’intérieur même du tribunal d’Es Senia (Oran) pour une seconde affaire. Placé sous contrôle judiciaire, son passeport est confisqué. Le 7 octobre, toujours sous contrôle judiciaire, il est emprisonné au moment où il répondait à une convocation de la brigade économique du commissariat d’Oran. Après 11 mois de détention préventive pendant laquelle son état de santé n’a cessé de se détériorer, il est finalement relaxé par le tribunal d’Oran en juin 200594.
Les journaux du groupe Er Raï (Le journal de l’ouest, Détective, Erg Rai) sont suspendus depuis septembre 2003. Ahmed Benaoum, a été condamné pour diffamation à deux reprises dans d’autres affaires l’opposant à des hauts gradés. Ces deux affaires sont toujours pendantes devant la Cour suprême. D’après son témoignage recueilli par le CFDA, Ahmed Benaoum a été poursuivi par la justice à partir du moment où il a publié des articles sur les disparitions forcées en Algérie et surtout à partir de 2000 lorsqu’il a rendu publique la découverte des charniers de Relizane. En 2003, il publie un nouvel article sur le sujet intitulé « La sécurité militaire veut manipuler les auditions des familles de disparus ». Un colonel de la sécurité militaire n’a pas hésité à venir le menacer de mort.
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Citation :
En février 2004, Mohamed Benchicou a publié un livre intitulé "Bouteflika, une imposture algérienne". Suite à cette publication, il n’a cessé d’être inquiété pour des affaires de droit commun fomentées par le pouvoir algérien. La même année, le siège du journal Le Matin dirigé par M. Benchicou, a été vendu aux enchères suite à un redressement fiscal et le journal avait dû arrêter sa parution sous la pression d’une imprimerie d’Etat qui réclamait le règlement de ses dettes. Il n’a depuis plus jamais été édité en Algérie. Mohamed Benchicou a de plus été condamné, le 14 juin 2004 pour une infraction infondée à la législation sur les mouvements de capitaux, à une peine d’emprisonnement de deux ans, qu’il a purgé jusqu’en 2006.
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Citation :
Un monopole d’Etat qui restreint l’accès aux médias télévisés et radiodiffusés En effet, les médias télévisés et radiophoniques demeurent des monopoles d’Etat. Une seule chaîne télévisée algérienne existe, ce qui par définition réduit fortement le pluralisme de l’information. Les partis politiques d’opposition et la société civile n’ont qu’un accès très limité aux médias du service public. Les partis qui boycottent les élections n’ont pas d’accès à la radio ou à la télévision. A titre d’exemple, aucune opposition au referendum relatif à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale n’a, à aucun moment, pu s’exprimer à la télévision. En effet, en vertu de l’article 3 de la loi 90-07 du 3 avril 1990 « le droit à l’information s’exerce librement dans le respect de la dignité humaine, des impératifs de la politique extérieure et de la défense nationale ». Cette disposition et la réalité audiovisuelle en Algérie restreint de manière considérable le droit à être informé du peuple algérien. Par conséquent, les orientations politiques du pays sont méconnues et les restrictions au droit d’informer et d’être informé empêchent l’essor d’un véritable débat politique en Algérie.
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Citation :
La presse étrangère est très contrôlée en Algérie. Les journalistes étrangers rencontrent en premier lieu des difficultés à obtenir un visa puis sont constamment surveillés une fois sur le territoire algérien, ce qui entrave considérablement leur travail. Début juillet 2003, les autorités algériennes interdisent aux journalistes de couvrir la libération, des deux dirigeants historiques du Front islamique du salut (FIS), Abassi Madani et Ali Belhadj. Cette interdiction formelle, notifiée par le ministre de la Communication, concerne les envoyés spéciaux et les correspondants étrangers accrédités en Algérie. Ces derniers sont consignés à leur hôtel. Le 3 juillet, les autorités algériennes ont expulsé tous les envoyés spéciaux étrangers dont ceux des chaînes françaises TF1, France 2, France 3 et la Chaîne parlementaire (LCP), ainsi que l’envoyé spécial du quotidien français Le Monde95. Dans le même temps, les journalistes de la chaîne belge RTBF, venus faire un travail sur les mères de disparu(e)s ont également été expulsés. On peut également citer le cas du correspondant du Temps, journal suisse, qui s’est vu contraint de quitter le territoire algérien après 6 ans de présence. Un journaliste du quotidien français Libération, Christophe Boltanski, a quant à lui été sauvagement agressé par les agents des forces de l’ordre alors qu’il couvrait la campagne pour le référendum pour la Charte sur la paix et la réconciliation nationale en septembre 2005.
En juin 2004, les autorités algériennes ont suspendu le bureau d’Al Jazeera à Alger moins d’une semaine après la diffusion de l’émission « directions opposées » qui avait notamment mis en avant la situation alarmante des droits de l’Homme en Algérie
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Citation :
Outre le Code pénal, l’ordonnance 06-01 votée en février 2006, portant sur la mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, se révèle tout aussi dangereuse et restrictive de la liberté d’expression pour les journalistes. L’article 46 prévoit des peines de cinq ans de prison et des amendes pour tout individu qui "par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international". Cette nouvelle disposition ne les incite pas à s’exprimer librement mais encourage plutôt à la censure.
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Citation :
La résistance et la détermination des familles de disparu(e)s, essentiellement des femmes, permettent de maintenir le réseau pour le droit à la vérité. C’est dans le cadre de cet engagement que les familles de disparus sont parvenues, malgré toutes les entraves et la violence, à imposer leur droit de se rassembler tous les mercredis, de manière symbolique, devant le siège de la CNCPPDH. Cependant dès qu’elles sortent de cet espace, les manifestations sont violemment réprimées par les forces de l’ordre. Nombreuses sont les mères de disparus qui ont été frappées au point d’avoir un bras cassé, une luxation de l’épaule, le visage tuméfié, le corps marqué par les hématomes…
C’est ainsi que le mercredi 9 juillet 2003, alors que les mères de disparu(e)s de la wilaya d’Oran terminaient leur rassemblement hebdomadaire devant le Tribunal d’Oran, deux individus en civil ont brutalement saisi l’une d’elles et l’ont traînée au sol jusqu’à leur véhicule. D’autres individus ont ensuite couru derrière les autres femmes et ont arrêté 6 d’entre elles dont deux âgées de 75 et 82 ans. Ces sept femmes ont été emmenées au commissariat où ont été établis des procès-verbaux d’audition. Les agents les ont photographiées et ont relevé leurs empreintes digitales. Puis les femmes ont été placées dans des cellules. Le soir, le Commissaire divisionnaire les a libérées en leur enjoignant de se présenter au commissariat central le 12 juillet. Ce jour-là, le Procureur les a enjointes de ne plus organiser de rassemblements puis elles se sont vues remettre des convocations pour un jugement le 4 octobre 2003. Ces mères de disparus ont été jugées et condamnées à payer une amende de 1000 dinars pour tapage sur la voie publique.
En 2005, à Constantine, alors que les familles de disparus tenaient un rassemblement au moment où le Président Bouteflika s’exprimait sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, elles ont été violemment prises à partie par les forces de l’ordre, insultées et agressées101.
En 2005 également, une manifestation de SOS Disparus à Alger qui devait se tenir devant la Présidence a été violemment dispersée. Cent mères de disparus et les membres du bureau de l’association ont été traînés dans les commissariats d’Alger. On leur a, à chacune, dressé un procès verbal et un journaliste qui couvrait l’évènement a également été emmené. Devant sa solidarité avec les mères de disparus, il a été déshabillé et gardé toute la journée en sous- vêtements dans le commissariat.
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Citation :
En 2001, le paroxysme de la répression à l’encontre des manifestants a été atteint à la suite des évènements qui se sont organisés en soutien à la Kabylie. Plus d’une centaine de personnes sont tombées sous les balles des forces de l’ordre102. A la question d’un journaliste concernant les « tirs à balles réelles des forces armées », le Général Nezzar, ex-Ministre de la Défense, a rétorqué : « mais vous voulez que l’on tire avec des balles en caoutchouc ! » Depuis lors, il règne une loi tacite en Algérie : il est interdit de manifester. De manière générale, il convient de lier le droit de réunion pacifique à la liberté d’expression définie par l’article 19 du Pacte. Or, en Algérie, la liberté d’expression est également sérieusement mise à mal103.
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Citation :
L’Algérie, lors de son élection au sein du nouveau Conseil des droits de l’Homme des Nations unies le 9 mai 2006, s’est engagée publiquement à prendre plusieurs engagements en faveur de la protection et de la promotion des droits de l’Homme, notamment “en plaidant pour un traitement égal des droits de l’Homme [...] et [en privilégiant] le dialogue et la concertation […]”115. Or, harcèlement et pression sur les membres de leur famille et de leur entourage, campagnes de dénigrement, coupures de téléphone, agressions, confiscation de papiers d’identité, surveillance policière, continuent à être le lot quotidien de nombreux militants oeuvrant pour la promotion et la protection des droits de l’Homme en Algérie.
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Citation :
Poursuivi pour «diffamation, dénonciation calomnieuse et déclaration sur « crimes imaginaires» à la suite d’une plainte déposée par le chef milicien Mohamed Fergane, ex-maire de Relizane, ainsi que huit ex-membres de sa milice dite de légitime défense, M. Mohamed Smain, membre du bureau de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH) a comparu le 5 janvier 2002 devant le tribunal de Relizane. Cette plainte avait été introduite après que M. Smain eut alerté la presse algérienne, le 3 février 2001, sur l'exhumation d'un charnier par les services de gendarmerie, en présence de Mohamed Fergane, visant à transférer les ossements du charnier vers une destination inconnue.
Mohamed Smaïn a été condamné à deux mois de prison ferme, et 10 000 dinars de dommages et intérêts à verser à chacun des neuf plaignants. Il a vu sa peine aggravée lors du procès en appel, le 24 février 2002 : la cour d’appel de Relizane (un an de prison ferme, amende de 5000 dinars et à 30 000 dinars de dommages et intérêts à verser à chacun des neuf plaignants). M. Smain a formé un pourvoi devant la Cour suprême, fin 2003, qui reste à ce jour pendant.
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Citation :
Le CFDA s’inquiète de la compréhension que semblent avoir les autorités algériennes du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. L’Algérie poursuit effectivement une politique active, qui l’honore, de soutien aux peuples en lutte pour leur libération nationale. Cependant, les autorités algériennes semblent ne pas tenir compte de la jurisprudence du Comité des droits de l’homme relative au principe d’auto-détermination des peuples qui rappelle que l’article 1er, paragraphe 1, du Pacte confère aux peuples « le droit de choisir librement leur statut politique ». Au vu du rapport périodique soumis à l’examen du Comité, les autorités algériennes semblent ne pas prendre en considération le fait que le principe d’auto-détermination est étroitement lié à l’article 25 du Pacte « qui appuie le régime démocratique fondé sur l’approbation du peuple »
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Citation :
Le taux de participation aux élections législatives du 30 mai 2002 a atteint 46,17%. Ce taux était qualifié de taux de participation le plus bas à une élection législative depuis l’indépendance de l’Algérie.
En Kabylie, ces élections législatives se sont déroulées dans un climat de violence très tendu entre la population et les forces de sécurité. En 2001, la répression des manifestations de la jeunesse de la région a fait plus d’une centaine de morts et des milliers de blessés par balles. Le mouvement des arouch, qui a mené la contestation en Kabylie depuis les émeutes, a appelé au boycott des élections. Les deux partis politiques particulièrement bien implantés dans la région, le Front des forces socialistes (FFS) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), ont opté, le premier, pour « une résistance nationale passive » et le second en faveur du boycottage des élections. Dans le reste du pays, les mois qui ont précédé les élections ont été marqués dans environ 30 wilayas du pays sur 48 par des émeutes et des grèves. Dans certaines localités de Kabylie, le taux de participation n’a pas dépassé les 2% comme à Tizi Ouzou ou les 3% comme à Béjaïa, les deux principales villes de la région. Selon de nombreux observateurs, ces chiffres seraient le résultat du vote non pas de la population, mais des forces de sécurité stationnées sur place.
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Nov 2010 - 15:28
IMPORTANT : les kabyles ont marché aujourd'hui pour dénoncer les raptes et les kidnapping qui font reigner la terreur danc cette région enclavé par le régime, dans une déclaration le maire de Tizi ouzou à clairement pointer du doigt le pouvoir , pour lui ces actes barbares sont imputés au pouvoir.... ( un responsable locale dénonce donc et ouvertement une réalité que nos voisins de l'est on du mal à se l'avouer ; le terrorisme dans ce pays est le fruit de la DRS ....) il les a accusé de vouloir absolument maintenir un climat de terreur et ainsi décourager les investissements en kabilye pour isoler encore plus la région.... C'est honteux ! les algériens devraient s'occuper des injustices de leurs pays !
reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Nov 2010 - 20:31
ALAMUT a écrit:
Ca c'est pas le forum.dz ou tout est bon pour denigrer les marocains, n'est ce pas? Alors, il faut faire la difference et eviter de blesser nos amies algeriens qui participent ou lisent notre forum. Ce post serait tres amusant de le voir dans la section videos et sans la nationalite du sniffeur...
j'aimerais bien savoir de quoi vous parlez les amis
Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 9:30
Rendez vous compte ! 30 ans se sont écoulés depuis que le projet a été initié et toujours rien aujourd'hui . C'est quand même inimaginable qu'un pays pétrolifère disposant de milliards de dollars en devise accusent des records mondiaux de retard. Honnêtement y a pas photo, les responsables Algérien devrait prendre un exemple sur leurs homologues Marocain en terme de gestion d'investissement d'infrastructure. C'est plus de l'ingérence mais du foutage de geule ! Ils ont les moyens de devenir un Tigre africain, et regardez le résultats... un Metro imaginaire, des Tramway fontomes...
Citation :
Amar Tou, à propos des métro, tramway, chemins de fer… Les projets des transports vont bon train... ! Par : Badreddine Khris
“Les travaux de réalisation du métro d’Alger n’ont commencé réellement qu’en mars 2006.” Amar Tou, ministre des Transports, avoue que le projet a été initié en 1980 mais il n’a pas connu, depuis cette date, une véritable phase de concrétisation. Car, explique-t-il, l’Algérie a vécu, à cette époque, une crise financière l’ayant empêché d’assurer les financements nécessaires pour le démarrage du chantier ( comme c'est mignon... ) . Pour le ministre, la réalisation du métro d’Alger va durer au total 5 ans, si on considère que sa mise en service, comme l’a avancé le Premier ministre, est prévue pour 2011. La marche à vide du tramway, c'est-à-dire le début des essais, est, quant à elle, programmée en mars prochain. Les nouvelles dates indiquées par Amar Tou ne connaîtront pas, promet-il, de glissements. Le ministre a soutenu mordicus que les projets d’envergure qui ont connu un retard n’ont pas engendré de surcoûts. Sur les 17 projets de tramway projetés, 3 sont en cours de concrétisation. Il s’agit de ceux d’Alger, d’Oran et de Constantine. Six autres, notamment ceux de Sétif, d’Annaba, de Batna, de Ouargla, de Sidi Bel-Abbès et de Mostaganem, sont en phase d’étude au sein de la Commission nationale des marchés. La totalité de ces projets nécessite une enveloppe évaluée à plus de 600 milliards de DA. Les 9,7 kilomètres de ligne de métro réalisés ont coûté 90 milliards de DA soit environ 1,2 milliard de dollars. Des extensions (du métro) sont également inscrites au programme, à savoir El-Harrach, Haï Al-Badr vers Aïn Naâdja et Grande-Poste-place des Martyrs. La partie génie civil de l’extension vers El-Harrach sera réceptionnée fin 2011, a affirmé hier M. Tou sur les ondes de la radio Chaîne III. Cette ligne sera adjointe au système intégral dès 2012. L’étude de détail du projet du métro d’Oran est, elle aussi, déjà lancée et l’ouverture des offres est prévue le 10 décembre prochain. Par ailleurs, le ministre a souligné que le secteur a réceptionné et mis en service quelque 1 300 kilomètres de lignes ferroviaires à travers le territoire national durant les deux dernières années. Il a évoqué la création, en 2011, d’autorités chargées d’organiser le transport public dans les villes pour mettre fin à l’anarchie y prévalant.
Liberte-algerie.com
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 10:35
Nano a écrit:
Rendez vous compte ! 30 ans se sont écoulés depuis que le projet a été initié et toujours rien aujourd'hui . C'est quand même inimaginable qu'un pays pétrolifère disposant de milliards de dollars en devise accusent des records mondiaux de retard. Honnêtement y a pas photo, les responsables Algérien devrait prendre un exemple sur leurs homologues Marocain en terme de gestion d'investissement d'infrastructure. C'est plus de l'ingérence mais du foutage de geule ! Ils ont les moyens de devenir un Tigre africain, et regardez le résultats... un Metro imaginaire, des Tramway fontomes...
Citation :
Amar Tou, à propos des métro, tramway, chemins de fer… Les projets des transports vont bon train... ! Par : Badreddine Khris
“Les travaux de réalisation du métro d’Alger n’ont commencé réellement qu’en mars 2006.” Amar Tou, ministre des Transports, avoue que le projet a été initié en 1980 mais il n’a pas connu, depuis cette date, une véritable phase de concrétisation. Car, explique-t-il, l’Algérie a vécu, à cette époque, une crise financière l’ayant empêché d’assurer les financements nécessaires pour le démarrage du chantier ( comme c'est mignon... ) . Pour le ministre, la réalisation du métro d’Alger va durer au total 5 ans, si on considère que sa mise en service, comme l’a avancé le Premier ministre, est prévue pour 2011. La marche à vide du tramway, c'est-à-dire le début des essais, est, quant à elle, programmée en mars prochain. Les nouvelles dates indiquées par Amar Tou ne connaîtront pas, promet-il, de glissements. Le ministre a soutenu mordicus que les projets d’envergure qui ont connu un retard n’ont pas engendré de surcoûts. Sur les 17 projets de tramway projetés, 3 sont en cours de concrétisation. Il s’agit de ceux d’Alger, d’Oran et de Constantine. Six autres, notamment ceux de Sétif, d’Annaba, de Batna, de Ouargla, de Sidi Bel-Abbès et de Mostaganem, sont en phase d’étude au sein de la Commission nationale des marchés. La totalité de ces projets nécessite une enveloppe évaluée à plus de 600 milliards de DA. Les 9,7 kilomètres de ligne de métro réalisés ont coûté 90 milliards de DA soit environ 1,2 milliard de dollars. Des extensions (du métro) sont également inscrites au programme, à savoir El-Harrach, Haï Al-Badr vers Aïn Naâdja et Grande-Poste-place des Martyrs. La partie génie civil de l’extension vers El-Harrach sera réceptionnée fin 2011, a affirmé hier M. Tou sur les ondes de la radio Chaîne III. Cette ligne sera adjointe au système intégral dès 2012. L’étude de détail du projet du métro d’Oran est, elle aussi, déjà lancée et l’ouverture des offres est prévue le 10 décembre prochain. Par ailleurs, le ministre a souligné que le secteur a réceptionné et mis en service quelque 1 300 kilomètres de lignes ferroviaires à travers le territoire national durant les deux dernières années. Il a évoqué la création, en 2011, d’autorités chargées d’organiser le transport public dans les villes pour mettre fin à l’anarchie y prévalant.
Liberte-algerie.com
la hawla wala kouwata ila billah
quand on maitrise pas le sujet il est inutile de tirés des conculsions hatives sinon ça tomberai dans le domaines du dénigrement systématique de tout se qui est algerien
le métro d'alger n'a etait proprement lancé qu'en 2006 c'est vrai que le projet date des années 80 mais tout le monde sait que dans cette periode y'avait la crise pétroliére puis est venu le tour de la décennie noir . a tout ça il faut mettre en téte que l'embellie financiéres dont vie l'algerie actuellement n'est du qu'a la flambée du prix de pétrole ses derniéres années .
maintenant la premiére ligne du métro d'alger est achevé,et les essais sont en cours tu peut voir ça sur le liens ci dessous https://www.youtube.com/watch?v=lZnbw7Wu6Lk&feature=related
idem pour le tramway d'alger ou tu peut voir les phases d'essai dans ses video
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 10:40
Edit : Amine, fait attention !
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 10:52
blackeagle a écrit:
la hawla wala kouwata ila billah
quand on maitrise pas le sujet il est inutile de tirés des conculsions hatives sinon ça tomberai dans le domaines du dénigrement systématique de tout se qui est algerien le métro d'alger n'a etait proprement lancé qu'en 2006 c'est vrai que le projet date des années 80 mais tout le monde sait que dans cette periode y'avait la crise pétroliére puis est venu le tour de la décennie noir . a tout ça il faut mettre en téte que l'embellie financiéres dont vie l'algerie actuellement n'est du qu'a la flambée du prix de pétrole ses derniéres années .
maintenant la premiére ligne du métro d'alger est achevé,et les essais sont en cours tu peut voir ça sur le liens ci dessous https://www.youtube.com/watch?v=lZnbw7Wu6Lk&feature=related
idem pour le tramway d'alger ou tu peut voir les phases d'essai dans ses video
La livraison du tramway d’Alger reportée à une date indétérminée
Les Algérois, qui attendent leur première ligne de métro depuis près de 30 ans, devront faire preuve de la même patience pour le tramway, l’autre projet phare des transports dans la capitale. Selon nos informations, la livraison de la totalité des 30 stations du tramway vient d’être repoussée à une date indéterminée. Cette décision a été prise il y a quelques jours, après une réunion entre le groupement mené par le groupe français Alstom et les responsables du ministère des Transports. Le projet confié en 2006 à un groupement d’entreprises mené par le groupe français d’ingénierie Alstom pour plus de 400 millions d’euros devait être achevé en 2009. « Le groupement s’est engagé à livrer neuf stations à la mi-2011 mais il a refusé de fournir un délai pour la livraison de la totalité du projet », explique à TSA une source proche du dossier. « L’ingénierie du projet a été mal faite. Il y a beaucoup de contraintes techniques qui n’ont pas été prises en compte dans l’étude », expliquent nos sources. Illustration de ce manque d’anticipation : les travaux de déviation de réseaux n’ont pas été réalisés en totalité. Ils s’effectuent en même temps que la réalisation, causant de nombreux retards.
Explication : avant de démarrer un projet de type tramway, une préparation du terrain est nécessaire. Cette préparation concerne notamment la déviation des réseaux électriques, de gaz et d’eau potable. Elle est généralement menée environ deux ans avant le lancement des travaux de réalisation car ce type de déviation nécessite de nombreuses autorisations administratives et implique quelques désagréments pour les riverains et les automobilistes. A Alger, ce travail n’a pas été effectué avant l’attribution du projet du tramway.
L’autre raison de ce retard inédit : les ressources humaines. L'Algérie a investi plusieurs dizaines de milliards dans les projets de transports urbains ces cinq dernières années. Mais les effectifs par exemple de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) n'ont pas évolué au même rythme. « C’est presque la même équipe managériale qui gérait quelques millions d’euros il y a quelques années qui se retrouve aujourd’hui à la tête de projets de plusieurs milliards de dollars, techniquement complexes et aux enjeux importants », explique un spécialiste. Ce dernier établit un parallèle avec Sonatrach ou l’Armée nationale. Ces deux institutions disposent d’importantes ressources humaines qualifiées qui leur permettent notamment de réaliser leurs projets dans des conditions acceptables.
Enfin, il y a les dégâts de l’opération anticorruption lancée l’année dernière par le pouvoir. Par exemple, au ministère des Transports, les cadres dirigeants sont devenus frileux, refusant d’honorer les dépenses passées ou d’engager de nouvelles dépenses liées à des surcoûts sur les projets. Or, le tramway connaît à l’image du métro d’importants surcoûts liés notamment aux problèmes de maîtrise des délais de réalisation. « Dans ce genre de situation, le temps n’est pas un élément favorable. Aujourd’hui, les chances d’une solution rapide commencent à s’éloigner », conclut le même spécialiste.
TSA
Nano a raison, sur la gestion de projet, l'Algérie a beucoup à apprendre du Maroc. Nous avons une contrainte financière et comme tout le monde le sait, time is money.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 10:58
Fahed64 a écrit:
blackeagle a écrit:
la hawla wala kouwata ila billah
quand on maitrise pas le sujet il est inutile de tirés des conculsions hatives sinon ça tomberai dans le domaines du dénigrement systématique de tout se qui est algerien le métro d'alger n'a etait proprement lancé qu'en 2006 c'est vrai que le projet date des années 80 mais tout le monde sait que dans cette periode y'avait la crise pétroliére puis est venu le tour de la décennie noir . a tout ça il faut mettre en téte que l'embellie financiéres dont vie l'algerie actuellement n'est du qu'a la flambée du prix de pétrole ses derniéres années .
maintenant la premiére ligne du métro d'alger est achevé,et les essais sont en cours tu peut voir ça sur le liens ci dessous https://www.youtube.com/watch?v=lZnbw7Wu6Lk&feature=related
idem pour le tramway d'alger ou tu peut voir les phases d'essai dans ses video
La livraison du tramway d’Alger reportée à une date indétérminée
Les Algérois, qui attendent leur première ligne de métro depuis près de 30 ans, devront faire preuve de la même patience pour le tramway, l’autre projet phare des transports dans la capitale. Selon nos informations, la livraison de la totalité des 30 stations du tramway vient d’être repoussée à une date indéterminée. Cette décision a été prise il y a quelques jours, après une réunion entre le groupement mené par le groupe français Alstom et les responsables du ministère des Transports. Le projet confié en 2006 à un groupement d’entreprises mené par le groupe français d’ingénierie Alstom pour plus de 400 millions d’euros devait être achevé en 2009. « Le groupement s’est engagé à livrer neuf stations à la mi-2011 mais il a refusé de fournir un délai pour la livraison de la totalité du projet », explique à TSA une source proche du dossier. « L’ingénierie du projet a été mal faite. Il y a beaucoup de contraintes techniques qui n’ont pas été prises en compte dans l’étude », expliquent nos sources. Illustration de ce manque d’anticipation : les travaux de déviation de réseaux n’ont pas été réalisés en totalité. Ils s’effectuent en même temps que la réalisation, causant de nombreux retards.
Explication : avant de démarrer un projet de type tramway, une préparation du terrain est nécessaire. Cette préparation concerne notamment la déviation des réseaux électriques, de gaz et d’eau potable. Elle est généralement menée environ deux ans avant le lancement des travaux de réalisation car ce type de déviation nécessite de nombreuses autorisations administratives et implique quelques désagréments pour les riverains et les automobilistes. A Alger, ce travail n’a pas été effectué avant l’attribution du projet du tramway.
L’autre raison de ce retard inédit : les ressources humaines. L'Algérie a investi plusieurs dizaines de milliards dans les projets de transports urbains ces cinq dernières années. Mais les effectifs par exemple de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) n'ont pas évolué au même rythme. « C’est presque la même équipe managériale qui gérait quelques millions d’euros il y a quelques années qui se retrouve aujourd’hui à la tête de projets de plusieurs milliards de dollars, techniquement complexes et aux enjeux importants », explique un spécialiste. Ce dernier établit un parallèle avec Sonatrach ou l’Armée nationale. Ces deux institutions disposent d’importantes ressources humaines qualifiées qui leur permettent notamment de réaliser leurs projets dans des conditions acceptables.
Enfin, il y a les dégâts de l’opération anticorruption lancée l’année dernière par le pouvoir. Par exemple, au ministère des Transports, les cadres dirigeants sont devenus frileux, refusant d’honorer les dépenses passées ou d’engager de nouvelles dépenses liées à des surcoûts sur les projets. Or, le tramway connaît à l’image du métro d’importants surcoûts liés notamment aux problèmes de maîtrise des délais de réalisation. « Dans ce genre de situation, le temps n’est pas un élément favorable. Aujourd’hui, les chances d’une solution rapide commencent à s’éloigner », conclut le même spécialiste.
TSA
Nano a raison, sur la gestion de projet, l'Algérie a beucoup à apprendre du Maroc. Nous avons une contrainte financière et comme tout le monde le sait, time is money.
Bonjour Fahed
est ce que le maroc a lancé une ligne de métro pour qu'on puisse apprendre quoi que se soit de votre pays ,dois je vous rappelez l'argument officiel du gouvernement marocain qui disait qu'il est incappable de lancé une ligne de métro parceque le sous sol de casa est gorgé d'eau .
lé métro d'alger est un consortium de plusieurs multinationales comme vinci dywadag ....etc en plus de l'algerienne consider ,
j'ai posté deux video sur les deux projets et c'est du réel pas des images de synthése donc libre a vous d'intérpréter comme vous voulez .
Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 11:07
blackeagle a écrit:
Nano a écrit:
Rendez vous compte ! 30 ans se sont écoulés depuis que le projet a été initié et toujours rien aujourd'hui . C'est quand même inimaginable qu'un pays pétrolifère disposant de milliards de dollars en devise accusent des records mondiaux de retard. Honnêtement y a pas photo, les responsables Algérien devrait prendre un exemple sur leurs homologues Marocain en terme de gestion d'investissement d'infrastructure. C'est plus de l'ingérence mais du foutage de geule ! Ils ont les moyens de devenir un Tigre africain, et regardez le résultats... un Metro imaginaire, des Tramway fontomes...
Citation :
Amar Tou, à propos des métro, tramway, chemins de fer… Les projets des transports vont bon train... ! Par : Badreddine Khris
“Les travaux de réalisation du métro d’Alger n’ont commencé réellement qu’en mars 2006.” Amar Tou, ministre des Transports, avoue que le projet a été initié en 1980 mais il n’a pas connu, depuis cette date, une véritable phase de concrétisation. Car, explique-t-il, l’Algérie a vécu, à cette époque, une crise financière l’ayant empêché d’assurer les financements nécessaires pour le démarrage du chantier ( comme c'est mignon... ) . Pour le ministre, la réalisation du métro d’Alger va durer au total 5 ans, si on considère que sa mise en service, comme l’a avancé le Premier ministre, est prévue pour 2011. La marche à vide du tramway, c'est-à-dire le début des essais, est, quant à elle, programmée en mars prochain. Les nouvelles dates indiquées par Amar Tou ne connaîtront pas, promet-il, de glissements. Le ministre a soutenu mordicus que les projets d’envergure qui ont connu un retard n’ont pas engendré de surcoûts. Sur les 17 projets de tramway projetés, 3 sont en cours de concrétisation. Il s’agit de ceux d’Alger, d’Oran et de Constantine. Six autres, notamment ceux de Sétif, d’Annaba, de Batna, de Ouargla, de Sidi Bel-Abbès et de Mostaganem, sont en phase d’étude au sein de la Commission nationale des marchés. La totalité de ces projets nécessite une enveloppe évaluée à plus de 600 milliards de DA. Les 9,7 kilomètres de ligne de métro réalisés ont coûté 90 milliards de DA soit environ 1,2 milliard de dollars. Des extensions (du métro) sont également inscrites au programme, à savoir El-Harrach, Haï Al-Badr vers Aïn Naâdja et Grande-Poste-place des Martyrs. La partie génie civil de l’extension vers El-Harrach sera réceptionnée fin 2011, a affirmé hier M. Tou sur les ondes de la radio Chaîne III. Cette ligne sera adjointe au système intégral dès 2012. L’étude de détail du projet du métro d’Oran est, elle aussi, déjà lancée et l’ouverture des offres est prévue le 10 décembre prochain. Par ailleurs, le ministre a souligné que le secteur a réceptionné et mis en service quelque 1 300 kilomètres de lignes ferroviaires à travers le territoire national durant les deux dernières années. Il a évoqué la création, en 2011, d’autorités chargées d’organiser le transport public dans les villes pour mettre fin à l’anarchie y prévalant.
Liberte-algerie.com
la hawla wala kouwata ila billah
quand on maitrise pas le sujet il est inutile de tirés des conculsions hatives sinon ça tomberai dans le domaines du dénigrement systématique de tout se qui est algerien
le métro d'alger n'a etait proprement lancé qu'en 2006 c'est vrai que le projet date des années 80 mais tout le monde sait que dans cette periode y'avait la crise pétroliére puis est venu le tour de la décennie noir . a tout ça il faut mettre en téte que l'embellie financiéres dont vie l'algerie actuellement n'est du qu'a la flambée du prix de pétrole ses derniéres années .
maintenant la premiére ligne du métro d'alger est achevé,et les essais sont en cours tu peut voir ça sur le liens ci dessous https://www.youtube.com/watch?v=lZnbw7Wu6Lk&feature=related
idem pour le tramway d'alger ou tu peut voir les phases d'essai dans ses video
Blackeagle c'est pas ici que tu nous va faire croire que les décennies de retard sont tout à fait justifiable... Vous avez vraiment beaucoup de mal à aller au bout de vos projets....Permet moi de te rappeler que vous êtes le seul pays au monde a avoir construit une autoroute de 400 KM sans bretelle de sortie, ni d'aire de repos et sans station d'essence... Du jamais vu...
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 11:10
Nan Blackeagles le Maroc n'a pas lancé de ligne de métro. Mais il a lancé la construction d'une ligne de Tram à Rabat dont l'ouverture se fera comme prévu d'ici quelque jours. Si tu remarques bien, les travaux ont comencé après après le Tram d'Alger (2008) et ont finis avant Il a lancé un port en eaux profonde le plus grand d'Afrique et a lancé l'exploitation dans les délais prévu. Il a constituer son réseau d'autoroute le premier d'Afrique dans les temps et la liste est longue. Je ne te rappelerai pas la mise en service de l'autoroute est-Ouest sans air de repos/ station service ni bretelle d'autoroute
Comme je te l'ai expliqué, l'argne test un luxe dont on ne peux pas se permettre de gacher au Maroc. Certes tout n'est pas parfait mais globalement les projet sont menés dans les temps (sauf actuellement celui de la corniche de Rabat qui devient du grand n'importe quoi)
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 13:43
Fahed64 a écrit:
Nan Blackeagles le Maroc n'a pas lancé de ligne de métro. Mais il a lancé la construction d'une ligne de Tram à Rabat dont l'ouverture se fera comme prévu d'ici quelque jours. Si tu remarques bien, les travaux ont comencé après après le Tram d'Alger (2008) et ont finis avant:star: Il a lancé un port en eaux profonde le plus grand d'Afrique et a lancé l'exploitation dans les délais prévu. Il a constituer son réseau d'autoroute le premier d'Afrique dans les temps et la liste est longue. Je ne te rappelerai pas la mise en service de l'autoroute est-Ouest sans air de repos/ station service ni bretelle d'autoroute
Comme je te l'ai expliqué, l'argne test un luxe dont on ne peux pas se permettre de gacher au Maroc. Certes tout n'est pas parfait mais globalement les projet sont menés dans les temps (sauf actuellement celui de la corniche de Rabat qui devient du grand n'importe quoi)
justement Fahed pourquoi le maroc n'a pas lancé un métro a casa qui est la plus grande ville du royaume et qui souffre de bouchon interminable c'est cette question que les marocains casaoui se posent
les tram de rabat et d'alger n'ont ni la méme distance ni le méme nombre de stations ni encore le méme relief et jusqu'a se que le projet soit terminé est livré ont peut pas parler d'exploitation du tram se n'est pas justement se que tu me reprochais dans mon message précédent .
l'autoroute est-ouest est une oeuvre gigantesque qui compte 1200 KM 1800 on comptabilisant les pénétrantes vers les villes est c'est une autoroutes en 2*3 ,cette ouevre n'a pas encore etait ni inaugurer ni livré our parler d'abscence de station de repos l'infrastructure est terminé et l'installation des airs de repos est entrain de faire par la société nationale NAFTAL . se que vous applez communément au maroc autoroutes il en existe des milliers de kilométres en algérie en 2*2 qu'on appel les rocades.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 13:59
Le transport ferroviaire s’est renforcé ces deux dernières années par l’ouverture de 1300 kilomètres de rail. « Cela s’ajoute aux 800 km de chemins de fer qui ont été réactivées. Des chemins qui n’avaient pas été utilisés depuis quinze ou vingt ans comme c’est le cas de Maghnia-Ghazaouet. Globalement, Nous sommes à 3.800 km de voies ferrées pour arriver, vers 2014, à 10.500 km », a déclaré Amar Tou, ministre des Transports, invité mardi de la chaîne III de la radio nationale.
Il a également évoqué l’ouverture de la ligne Béchar-Sidi Bel Abbes, sur 600 kilomètres, et de la ligne Batna-Biskra-Touggourt. « Nous travaillons actuellement sur le dédoublement de la voie du nord qui part de Annaba jusqu’à Tlemcen. Nous avons lancé les travaux dans plusieurs tronçons », a-t-il indiqué. Des études vont être lancées, selon lui, pour la construction de voies ferrées dans le sud (Adrar, Timimoun, In Salah et Hassi Messaoud). Plus tard, la voie Djelfa-Laghouat- Ghardaïa-Ouargla rejoindra celle de Touggourt pour constituer une boucle. Il a annoncé qu’une évaluation sera faite prochainement de tous les projets en cours d’exécution ou en étude.
Par ailleurs, le ministère des Transports envisagent de mettre fin à « l’anarchie » dans le transport urbain. « Ce type de transports est le plus complexe. Nous avons laissé faire depuis les années 1980. Il faut tout reprendre. Nous sommes en train de préparer tous les aspects juridiques et organisationnels pour mettre de l’ordre », a souligné Amar Tou. Il a annoncé la création en 2011 de nouvelles autorités qui auront la charge d’organiser et de gérer le transport dans les villes.
El Watan
Fahed voila se qu'a etait realisé dans le rail en deux ans seulement
Nano Colonel
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 14:00
Donc en gros tu nous explique que c'est le Far ouest en Algérie On laisse les gens rouler dans des autoroutes pas encore inaugurer sans équipement...Il est marrant ce BlackEagle. Pour ton information , on as deux types de 2*2 voies chez nous;les autouroutes ( on a plein de trancon en 3*2 voies aussi ) et les voie express. et suis je censé rappeler à monsieur qu'on a le plus grand réseau autoroutier du maghreb ( sans pétrodollars )?
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 14:10
Citation :
justement Fahed pourquoi le maroc n'a pas lancé un métro a casa qui est la plus grande ville du royaume et qui souffre de bouchon interminable c'est cette question que les marocains casaoui se posent
Je ne suis pas politicien, sache qu'à l'heure actuelle, le Tram est en construction à casa ainsi qu'un réseau de RER. Le tout prévu pour 2012.
Citation :
les tram de rabat et d'alger n'ont ni la méme distance ni le méme nombre de stations ni encore le méme relief et jusqu'a se que le projet soit terminé est livré ont peut pas parler d'exploitation du tram se n'est pas justement se que tu me reprochais dans mon message précédent .
C'est sure 24 km pour celui d'Alger vs 20 pour celui de Rabat Quel différence saisissante
Citation :
l'autoroute est-ouest est une oeuvre gigantesque qui compte 1200 KM 1800 on comptabilisant les pénétrantes vers les villes est c'est une autoroutes en 2*3 ,cette ouevre n'a pas encore etait ni inaugurer ni livré our parler d'abscence de station de repos l'infrastructure est terminé et l'installation des airs de repos est entrain de faire par la société nationale NAFTAL . se que vous applez communément au maroc autoroutes il en existe des milliers de kilométres en algérie en 2*2 qu'on appel les rocades.
Elle est pas inauguré mais les gens y roulent déjà, sans station service et sans air de repos Tu peux me dire un pasy au monde ou c'est le même cas
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marques General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 14:19
le plus important est de savoir quels sont les compétences nationales qui ont travaillé sur cette oeuvre gisgantesque (type formulation de la Pravda des années 70)
Citation :
Citation: l'autoroute est-ouest est une oeuvre gigantesque
c'est bien de parler de 1200 kilométres mais combien d'ingénieurs et techniciens algériens ou d'entreprises algériennes ont travaillé et developpé des competences en matiére de TP?
sinon, c'est les chinois qui ont bien profité de cette "oeuvre gigantesque" , les autres sont restés spectateurs , chomeurs , pauvres et incultes et celà dans leur propre pays ..
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 14:20
Fahed64 a écrit:
Citation :
justement Fahed pourquoi le maroc n'a pas lancé un métro a casa qui est la plus grande ville du royaume et qui souffre de bouchon interminable c'est cette question que les marocains casaoui se posent
Je ne suis pas politicien, sache qu'à l'heure actuelle, le Tram est en construction à casa ainsi qu'un réseau de RER. Le tout prévu pour 2012.
Citation :
les tram de rabat et d'alger n'ont ni la méme distance ni le méme nombre de stations ni encore le méme relief et jusqu'a se que le projet soit terminé est livré ont peut pas parler d'exploitation du tram se n'est pas justement se que tu me reprochais dans mon message précédent .
C'est sure 24 km pour celui d'Alger vs 20 pour celui de Rabat Quel différence saisissante
Citation :
l'autoroute est-ouest est une oeuvre gigantesque qui compte 1200 KM 1800 on comptabilisant les pénétrantes vers les villes est c'est une autoroutes en 2*3 ,cette ouevre n'a pas encore etait ni inaugurer ni livré our parler d'abscence de station de repos l'infrastructure est terminé et l'installation des airs de repos est entrain de faire par la société nationale NAFTAL . se que vous applez communément au maroc autoroutes il en existe des milliers de kilométres en algérie en 2*2 qu'on appel les rocades.
Elle est pas inauguré mais les gens y roulent déjà, sans station service et sans air de repos Tu peux me dire un pasy au monde ou c'est le même cas
Fahed sans etre politicien si tu as deja visité casa tu devrais savoir que casa est une ville ou il impératif d'avoir un métro vu le grand nombre d'habitant et les bouchon interminable sur les routes.
pour les tram ni celui d'alger ni celui de rabat n'ont encore etait livrés donc ne parlons pas d'exploitations et quand le premier passager emabarque sur les rails du tram on peut dire que tel pays a dépasser tel autre.
je persiste et signe l'autoroute algerienne n'a pas encore etait livré au jour d'aujourd'hui et elle n'est ouverte que partiellement pour désengorger les routes nationales surtout la RN5 qui va vers l'est. quand boutef va inaugurer et que y'aura pas de stations de repos ou de stations service reviens me voir.
sinon tu as quoi a dire sur les 1300 KM de rail construit en seuelement 2 années ? ?
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 14:54
les traveaux sont mal ficeler en algerie lancer des projet pharaonique , autoroute de 100O ou 3000 km la n est pas le probleme
le probleme c est de finir le projet , sans retard , sans surcout..etc
le projet de l autoroute qui devait etre livré en 3 ans aujourd hui toujours rien (plus les scandale du au prix de revient, au pot de vins...)
le tram d alger dont les traveaux ont debuté en 2006 aujourd hui toujours rien (dans les 2 ans de retard)
le metro d alger commencé en 80 retard, retard, reprise des travaux en 2006 soit presque 5ans et toujour rien a l horizon (peut etre 2001)
cela avec l aisance financiere , des milliards s evaporent sans rien d extraordinnaire d accompli
en comparaison
le tram de rabat a debuté en 2008 ses travaux et il sera en fonctionnement dans quelque mois
le port de tanger med a etait achevé dans les temps et est en fonctionnement TM2 est en cour
les autoroutes sont livré a temps et sans scandale sans retard et toutes equipé (payage/stations)
et cela avec des contrainte financiere ,
tenté par des pirouette de comparé les 2 situation c est culotté de ta part
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Nov 2010 - 15:03
Messieurs,
Ce topic est reservé à l'actualité algerienne et non pour établir un quelconque comparatif.