messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: secteur aeronautique au Maroc Mar 8 Juin 2010 - 16:25
Rappel du premier message :
je regroupe dabord quelques anciens articles..
Citation :
Aircelle double la taille de son Usine au Maroc
Aircelle Maroc, filiale d'Aircelle, groupe SAFRAN, et l'Etat Marocain ont signé une nouvelle convention d'investissement en présence de M. Salaheddine MEZOUAR, Ministre de l'Economie et des Finances, M. Ahmed CHAMI, Ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, M. Jean-Pierre COJAN, Président Directeur Général d'Aircelle et M. Hamid Benbrahim El-Andaloussi, Président d'Aircelle Maroc. Dans le cadre de son développement, le nacelliste Aircelle a en effet décidé de doubler la taille de l'usine d'Aircelle Maroc pour répondre aux augmentations de production qui se dessinent dans un avenir proche sur ses programmes au nombre desquels figurent les nacelles de l'Airbus A380.
L'usine de Nouasser, près de Casablanca, permet en effet de créer de nouvelles capacités internes tout en contribuant à la compétitivité globale de l'entreprise. Opérationnelle depuis début 2006, elle atteindra ainsi une superficie de 20 000 m² couverts et un effectif de 500 personnes à l'horizon 2009, en avance par rapport aux perspectives évoquées lors de la création de l'entreprise.
Cette unité est destinée à l'assemblage de pièces de structures de nacelles et à la fabrication de pièces en matériaux composites pour l'industrie aéronautique en s'appuyant sur les technologies les plus avancées (autoclaves et salle blanche). Elle réalise actuellement des portes d'inverseurs et des IFS (Inner fixed structure, la peau interne d'une nacelle). Ces équipements complexes, de haute technologie, sont destinés aux nacelles des moteurs CFM56 qui équipent les Airbus de la famille A320 et des moteurs Rolls-Royce BR710 destinés aux avions d'affaires Bombardier GlobalExpress et Gulfstream 500 et 550.
Aircelle est un des acteurs majeurs sur le marché mondial des nacelles de moteurs d'avions. Société du groupe SAFRAN, Aircelle emploie environ 3500 personnes sur sept sites en France, en Angleterre et au Maroc. Aircelle est le seul nacelliste au monde présent sur tous les segments de marché, des avions régionaux et d'affaires aux plus grands avions commerciaux.
Mercredi 30 Janvier 2008 Communiqué Aircelle
Citation :
Protec industrie s'installera bientôt au Maroc
Lors du salon AeroExpo Marrakech, un responsable de Protec Industrie, rencontré par Aeronautique.ma sur le Stand de la société, a annoncé que Protec s'installera au Maroc en Septembre 2008 sans plus de détails. Une information confirmée hier par le journal "Le Parisien Economie" qui nous informe que le groupe est en cours de création d'une unité de fabrication au Maroc pour répondre à la demande de ses principaux clients dans le secteur aéronautique.
Protec Industrie est spécialisé dans le traitement électrolytique et chimique des métaux et des plastiques, les techniques de contrôles non destructifs, Peintures, Vernis et Polissage. Fondé en 1994, "Protec" a connu une progression importante ces dernières années, passant d'un chiffre d'affaires de 2,750 millions d'euros en 2001 à 7,5 millions en 2007. Ses clients sont aussi bien issus de l'aéronautique civile et militaire que du domaine spatial ou médical, ainsi que des industries de mécaniques de précision.
Aeronautique.ma Mardi 26 Février 2008
Citation :
Aéronautique: Safran croit en l’étoile du Maroc
· Le groupe y étudie l’extension de ses activités
· Le gouvernement soutiendra l’effort de formation du secteur
Dans l’aéronautique, le Maroc caresse le rêve de devenir pour l’Europe, ce que le Mexique est pour les Etats-Unis. Lancé bien plus tard que le pays des Aztèques, mais avec des similitudes dans l’approche, le Maroc réunit toutes les conditions pour créer un véritable pôle dans ce secteur à forte valeur ajoutée, tranche Emeric D’Arcimoles, directeur général adjoint au développement international du groupe Safran. Dans une industrie globalisée, la concurrence directe ne se limite donc pas à la Tunisie, ni à la Roumanie. Le Mexique est un redoutable compétiteur, car à sa proximité des Etats-Unis et sa localisation dans la zone dollar, il greffe une multitude d’incitations. Le groupe Safran dont l’arrivée au Maroc remonte à dix ans à travers la jointe-venture d’entretien des moteurs d’avion avec Royal Air Maroc, se dit très satisfait de son activité (voir encadré) dans le Royaume. Le groupe y étudie d’ailleurs une possibilité d’extension de ses activités confirmant ainsi le potentiel de la destination. A l’instar de tous les fournisseurs du duo Airbus et Boeing, Safran est soumis à une pression constante pour baisser ses coûts. Pression exacerbée par la baisse du dollar vis-à-vis de la devise européenne. Les niveaux atteints par l’euro face au billet vert menacent l’équilibre économique des équipementiers européens. Les couvertures de change et les gains de productivité ne suffisent plus pour compenser l’effondrement du billet vert. Seule solution, désensibiliser les coûts de production du dollar, expression préférée à celle de délocalisation. La baisse d’un centime en dollar par rapport à l’euro impacte de 20 à 22 millions d’euros les comptes des grands équipementiers européens, selon desexperts. Dans ce contexte, le Maroc tient une belle carte, même si la monnaie n’est pas son argument principal. Outre la proximité avec l’Europe, son avantage compétitif tient à la flexibilité de l’organisation du travail et à la motivation du personnel, explique Emeric D’Arcimoles. Et sans doute aussi, le coût de la main-d’œuvre et la langue pour les firmes tricolores (françaises). «Lorsqu’une chaîne de montage d’un client a des besoins urgents, nous sommes capable d’adapter l’outil de production immédiatement». Selon le DGA chargé du développement international, le niveau de productivité des unités de Safran a aussi rattrapé celui des sites européens du groupe. «Notre implantation au Maroc nous permet de maîtriser le développement et d’apporter une réponse optimisée sur le plan économique», justifie Emeric D’Arcimoles. «Si notre croissance n’est concentrée qu’en zone euro, elle deviendrait une vraie pénalité pour le groupe». Après avoir posé les bases de cette industrie, le défi pour le Maroc est de pouvoir préparer la montée sur la chaîne de valeur ajoutée. Cela implique une politique déterminée et durable en matière de qualification, d’éducation et d’habilitation des ressources humaines dans un secteur où les exigences de la globalisation ne tolèrent aucun relâchement. Aujourd’hui, les entreprises du secteur forment elles-mêmes leur personnel mais demain, avec la volonté de relever le niveau de valeur ajoutée car il faudra des compétences et en quantité, dans ces nouveaux métiers. Le système éducatif sera mis à contribution, le gouvernement envisage d’ores et déjà de spécialiser certaines institutions aux métiers de l’aéronautique. Et en attendant que les premiers lauréats arrivent sur le marché, il a décidé de soutenir l’effort de formation du secteur en accordant une subvention aux entreprises. Selon nos informations, la contribution financière de l’Etat oscillerait entre 20.000 et 30.000 dirhams par salarié. Les conventions ont déjà été conclues. L’industrie aéronautique au Maroc emploie environ 6.500 à 7.000 personnes, des techniciens, ingénieurs avec une croissance moyenne annuelle de 25%.
Le groupe est présent au Maroc à travers cinq centres de compétence : les systèmes électriques aéronautiques produits par la société Labinal ; la maintenance réacteurs avions par Snecma Services dont il détient 51% du capital; les composites pièces de nacelle à travers Aircelle Maroc, filiale à 100%. Safran dispose également d’une filiale d’ingénierie aéronautique, Teuchos et d’un bureau d’études et de développement de logiciels biométriques, Sagem Sécurité Maroc qui emploie actuellement 200 personnes avec un objectif de passer à 600 dans quatre ans. A en croire les responsables du groupe, cette entité sera le deuxième plus gros bureau d’études à l’étranger après celui de Bengalore en Inde. D’ici la fin de l’année, les différentes entités marocaines de Safran emploieront 1.600 techniciens et ingénieurs et 2.500 en 2012. Depuis cinq ans, le groupe a investi 100 millions de dollars au Maroc, pour un chiffre d’affaires consolidé de 250 millions de dollars à l’export. Il prévoit de doubler cette performance en 2012, soit 500 millions de dollars.
Abashi SHAMAMBA Mer 4 Juin 2008
Citation :
Safran: Snecma remporte contrat auprès de Royal Air Maroc Mardi 15 juillet 2008 / 10h16
PARIS (Dow Jones)--Royal Air Maroc, compagnie nationale du Maroc, basée sur l'aéroport de Casablanca, a annoncé mardi la signature d'un contrat de support d'ingénierie avec Snecma Services, du groupe Safran (7327.FR). Cet accord consolide la relation de partenariat entre la compagnie leader au Maroc et l'atelier OEM du CFM56. En effet, les deux sociétés sont associées dans Snecma Morocco Engine Services, l'atelier de réparation moteur pour les CFM56-3 et -7B. Snecma Services, leader dans la réparation du CFM56, propose à ses clients un panel de services complémentaires à la maintenance. La marque ELOS (Engine Line Operation Support) regroupe l'ensemble de ces prestations dont le support d'ingénierie : programme de surveillance permanente et à distance des moteurs.
A “Ground-breaking Moment” for Socata’s Moroccan susbsidiary 27.11.2008
Casablanca, November 26, 2008 – EADS Socata CEO Jean-Michel Leonard today ceremonially placed the first stone for the industrial center of EADS Socata’s Moroccan subsidiary, Socaero.
Situated in the new industrial park at the Casablanca-Mohammed V International Airport, this 54,000 sq.ft (5,000 sq.meter) facility will work on sub-assemblies for Socata and its aerostructures customers – mainly elements for the Airbus A320 and A340, Eurocopter’s AS 350/355 helicopters, the Dassault Aviation Falcon 7X business jet, and Socata’s own TBM 850 business aircraft.
Socaero began operations in 2007 in the Aeroportal zone near Casablanca airport. Today, the company employs 90 people.
“This ceremony demonstrates our will to develop Socata’s investments and facilities in coherence with the growth strategy for our activities,” Leonard said. “We chose Morocco because of its geographical and cultural proximity with our other sites, as well as for the local competencies – particularly in the aeronautical sector, along with the hosting conditions we were looking for.”
http://jets.ru/press/2008/11/27/socaero
Citation :
.... Un accord de coopération a été également signé entre le ministère de l'Industrie, du Commerce, et des Nouvelles technologies et le groupe Thalès, dont l'objectif est de définir les formes possibles de la coopération dans les domaines spatial, naval et des systèmes aériens et plus particulièrement en matière de formation, de recherche&développement et de développement industriel du Maroc.
Intervenant à cette occasion, M. Chami a indiqué que "dans un contexte international difficile, il est devenu impératif, pour nos pays, d'oeuvrer à coordonner davantage leurs actions pour renforcer leur aptitude à anticiper les événements, à prévenir les risques et à préserver la stabilité de leurs marchés et leurs rythmes de croissance, et favoriser ainsi la mise en oeuvre de leurs politiques économiques dans les meilleures conditions".
La finalité, a-t-il ajouté, est d'insuffler une nouvelle dynamique à la compétitivité autour d'activités à forte valeur ajoutée favorisant un maillage fort entre les entreprises et le monde du savoir et de la recherche.
Marquée par la présence de l'ambassadeur de France au Maroc, M. Jean- François Thibault, la cérémonie de signature a été suivie d'une visite du site Technopolis Rabat-Salé, du centre de recherche ST Microelectronics et du site d'aménagement de la vallée du Bouregreg.
MAP Ven 26 Déc 2008
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Dernière édition par Yakuza le Lun 17 Juin 2013 - 12:00, édité 1 fois
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Invité Invité
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Sam 5 Mai 2012 - 17:52
Citation :
Morocco's Aviation Industry Takes Off
CASABLANCA, Morocco—Nassima Boukhriss has never set foot on an airplane, but soon she will be helping wire up some of the world's most advanced jetliners. The 22-year-old vocational student is participating in one of North Africa's most ambitious economic-development efforts: starting an aerospace industry. Across Morocco, millions of people lack jobs, basic education and even running water. Manufacturing remains a small part of the economy compared with agriculture and tourism. Low-skilled textile work is one of the biggest sectors.
Yet over the past decade, Boeing Co. Safran SA of France and other leading aviation companies have built increasingly sophisticated factories in this kingdom. As revolutions swept neighboring countries last year, aerospace giants United Technologies Corp. and Bombardier Inc.unveiled investments of more than $200 million in new Moroccan factories. To ensure they have qualified staff, the government and an industry group in May opened the Moroccan Aerospace Institute, or IMA, the vocational school Ms. Boukhriss attends. The result is that the aviation industry now employs almost 10,000 Moroccans who earn about 15% above the country's average monthly wage of roughly $320.
Moroccan officials are betting that by leapfrogging into advanced manufacturing like aerospace and electronics, the country can attract more basic industries in their wake. "When you succeed in aerospace, you can succeed in other industries," said Hamid Benbrahim El-Andaloussi, president of Morocco's aerospace trade group, Gimas.
That hasn't happened yet. Manufacturing's share of Morocco's economy has shrunk over the past decade. The country has joblessness of roughly 30% among both young and well-educated people—the same groups that helped lead revolts in Egypt and Tunisia.
The upheaval of the Arab Spring has put new urgency on showing Morocco's aerospace gambit can deliver. King Mohammed VI last March neutralized protests by offering a more democratic constitution and fresh elections, which proceeded peacefully in November. But for Morocco to remain calm, analysts say, it must create jobs.
"High unemployment is at the center of what's going on in the region," says Karim Belayachi, a private-sector development specialist at the World Bank.
Morocco's push into commercial aeronautics is unusual among developing economies. Brazil, Indonesia and South Africa in the last century developed military aerospace companies, but only Brazil's privatized Empresa Brasileira de Aeronáutica SA successfully shifted to building passenger planes. Today, it is a national bellwether. Mexico has recently drawn aerospace component producers, but they remain a small part of its economy.
Many more countries have expanded with technology and automotive investments, as Morocco is also attempting. Taiwan, South Korea and Slovakia relied on foreign or state-supported investments, mixed with entrepreneurialism, for economic growth. But those countries fostered regulatory climates more friendly to start-ups than Morocco has achieved and could tap skilled work forces. Education in Morocco lags behind its economic peers, according to the World Bank.
Morocco's aerospace development started in 1999 with a nudge from Mr. Benbrahim at Gimas, who was then a senior executive at Boeing's longtime customer Royal Air Maroc. He and other officials at the national carrier urged the U.S. giant to invest in Morocco as a sign of good faith.
"There was push-back within Boeing," among executives who deemed an investment unnecessary, recalls Seddik Belyamani, who was then Boeing's top airplane salesman and was born in Morocco.
But the Moroccan links and a desire to fend off rival Airbus prevailed. Boeing, the airline and French electrical-wiring company Labinal SA in 2001 opened a small operation preparing cables for Boeing 737 jetliners, named Matis. Staff painstakingly prepared wire bundles and shipped them to Boeing plants in the U.S. for installation.
The labor-intensive work entailed no technical background, yet Boeing managers still initially expected to achieve efficiency of only 30% of industry norms. To their surprise, staff hit 70% efficiency within two years, recalls Mr. Belyamani, who retired from Boeing in 2002 and recently was appointed chairman of Matis.
The results impressed executives at Labinal, which in 2000 had been acquired by the French aerospace group now called Safran. Managers saw that as Matis grew, job openings attracted floods of highly educated applicants. More than 80% are women, who have limited job opportunities in traditional industries.
The only foreigner among 700 Matis staff today is the French general manager, Sébastien Jaulerry, who previously worked for Labinal in the U.S. and France. Walking through the spotless plant recently, he said employees achieve "exactly the same standard" of quality as at his previous plants.
Around him, Matis staff prepared wires not just for Boeing but also for General Electric Co. engines, Dassault Aviation SA business jets and even Airbus jetliners. The most visible difference from more established aviation shops was the large number of women in head scarves.
Safran, encouraged by results at Matis, expanded into more advanced manufacturing. In 2006, its Aircelle division opened a plant making jet-engine housings. The work, which includes machining advanced plastic composites and assembling safety-critical structures, mirrors operations at Aircelle plants in France and Britain. Product quality is also comparable, say Aircelle executives.
Today, Moroccan officials highlight aerospace as a success within the country's larger economic modernization drive, dubbed "Emergence." Other projects include a giant Mediterranean port complex and tax-free zone at Tangiers, where French car giant Renault SA recently opened a big factory.
Yet despite Morocco's big push to create export-oriented jobs, manufacturing's share of the economy is shrinking, says Lahcen Achy, an economist with the Carnegie Endowment for International Peace, in Morocco's capital, Rabat. He calculates manufacturing now stands at roughly 15.6% of gross domestic product. The World Bank pegged it at 19% of GDP in 1995.
Moroccan manufacturing growth hasn't kept pace with tourism and other service businesses. A major reason, economists say, is the headaches that domestic entrepreneurs face. Mr. Belayachi at the World Bank notes that Morocco's judicial system reports to the royal palace and isn't an independent arm of government, which undermines its reliability. "Enforcing a contract is lengthy and difficult, which has a big impact" on small businesses, he said.
Moroccan officials say they have made other efforts to help business, including recent anticorruption legislation and the creation in 2009 of a Central Authority for Corruption Prevention.
Analysts say that as a result of impediments to business, local entrepreneurs haven't piggybacked foreign investors as extensively as domestic producers in developing countries of Asia and Eastern Europe.
Ahmed Chami, a member of parliament who served as Morocco's minister of industry until recently, said foreign investments are starting to bear fruit and "spillover will happen." The lack of local aerospace businesses is "the weakness in the picture today and should be the next focus," he conceded.
Boosters of Moroccan aerospace say the growing number of foreign suppliers indicates the sector will go local. One of the first contractors to arrive was Le Piston Français, an aerospace component producer based in Toulouse, France, near the Airbus unit of European Aeronautic Defence & Space Co. EAD.FR -3.34% Director Vincent Fontaine says the company was drawn to Casablanca in 1999 by sales opportunities and government incentives, such as tax breaks.
The plant has grown to 110 employees from about 25 and is adding new customers, such as Bombardier, Mr. Fontaine said. Aerospace materials, like advanced alloys, are also getting easier to buy locally, marking "a big step for industrial development," he said.
But other investors have faced a bumpier ride. Baccarat Precision, a French family-owned aerospace contractor, started making pistons for jetliner brakes near Casablanca in 2007. Soon after, it landed a giant order for explosive devices that blow open airplane doors in emergency evacuations. The complex cylinders, made of 40 precisely machined elements, must be assembled in a clean room to keep pressurized nitrogen from escaping.
When production began in 2008, managers rejected every second cylinder due to production flaws. "Machinists in Morocco have never seen pieces like this," said local manager Giancarlo Zanfonato, holding one of the hand-size metal devices. He eventually realized that compared with seasoned French workers, his Moroccan staff needed twice the documentation, including pictures detailing every production step.
After intense efforts to educate machinists, the rejection rate has shrunk below 10%, yet remains far above the target of 2%, Mr. Zanfonato said. The project, which was expected to break even within one year, remains unprofitable. "We are a small company and this project was much too ambitious for us," he said.
Mr. Zanfonato sees a hopeful sign in the creation of IMA, the vocational school, which will graduate several hundred students annually. The center is a partnership between the government, which contributed the land and buildings, and the industry group, Gimas. Its members organize and sponsor training, modeled on French standards, for their new hires. Students spend up to 10 months alternating two-week stints at IMA, where many live in dormitories, and on their new jobs.
Demand for graduates is so strong that companies are pressing for two shifts of classes, said IMA Director Annie Lagrandeur recently, as students practiced wiring and machining in the school's shop. Nearby, others attended lectures given by veteran aerospace workers whom IMA hired from local plants for their expertise.
Before IMA, foreign aerospace investors were paranoid about rivals poaching their few skilled employees, Ms. Lagrandeur recalled. Some companies even forbade their local staff from riding together on shuttle buses out of fear they might try to recruit each other.
IMA and similar industry-led vocational schools that Morocco has established in the automotive and other industries are "leading-edge in the region," says Anthony O'Sullivan, head of the Organization for Economic Cooperation and Development's private sector development division in Paris. Morocco's overall educational development lags many of its neighbors, and he says "one of the best ways to fill the gap is to have companies involved in training."
Within three months of IMA's opening in May, roughly 1,200 aspiring students had delivered resumes to the front gate, and more sent in applications, said Ms. Lagrandeur.
"It's a great opportunity because we learn very technical skills in electronics," said Ms. Boukhriss, the student. Classmate Said Ouchen added he is proud Morocco is developing an aerospace sector and has remained stable over the past year. "Morocco is an example," he said.
Cliquez ici pour voir une video et une collection de photos en relation avec l'article.
The Wall Street Journal
Mr.Jad Colonel
messages : 1535 Inscrit le : 06/03/2009 Localisation : FL370 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Sam 5 Mai 2012 - 19:25
surtout que depuis 2005 seulement 5 marocains sont aller se former au states depuis le debut pour des formations de pilote de ligne ...
_________________ “Once you have tasted flight, you will forever walk the earth with your eyes turned skyward, for there you have been, and there you will always long to return.” ― Leonardo da Vinci
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: .. Lun 2 Juil 2012 - 11:11
je vous reproduis ici l'article paru ce jour dans Jeune Afrique :
Citation :
MAINTENANCE - LA PISTE MAROCAINE
Pour réduire ses couts d'exploitation, Air France se penche notamment sur la maintenance de ses appareils, actuellement confiée à sa filiale Air France Industrie (AFI). Parmi les actions envisagées dans le cadre du Plan "Transform 2015", indique la Direction d'AFI, il est prévu de confier progressivement le grand entretien des appareils Airbus (effectué aujourd'hui à Toulouse), à un prestataire exterieur. Basée à Casablanca, Aerotechnic Industries, filiale commune d'AFI et de la RAM, fait figure de favorite.Spécialisée dans la maintenance des Airbus A320, elle se trouve a proximité des lignes africaines et européene d'Air France. Aerotechnic Industries peut réaliser une centaine de "grandes visites" d'avions chaque année. Si cette décision est prise, en concertation avec la RAM, elle confirmerait la belle santé de l'industrie aeronautique de Casablanca, ou débute la construction de l'usine du Canadien Bombardier
JA n° 2686 P.83
par ailleurs, j'ai découvert qu'Aircelle Maroc fabrique également les inverseurs de poussée des avion militaire Sukhoi :
Citation :
Industrie aéronautique : Des pièces pour avion "made in Morocco"
L'industrie aéronautique marocaine fournit des noms aussi connus que Bombardier, Airbus, Boeing et Dassault aviation ou encore le russe Soukhoï. Une vingtaine d’entreprises sont installées à la technopôle de Nouaceur, certaines travaillent 24 h/24.
Vitrine de l’industrie aéronautique au Maroc, la technopôle de Nouaceur, installée à proximité de l’aéroport, s’est fait un nom à l’international. Et pour cause, elle fournit en pièces des constructeurs aussi connus que Bombardier, Airbus, Boeing et Dassault aviation ou encore le russe Soukhoï. De nombreux équipementiers, marocains et étrangers, y ont installé leur activité, avec succès. Câbles, pièces en inox ou en titane, nacelles, pistons de freins, garnitures... Divers produits sont fabriqués dans cette zone industrielle par une vingtaine d’entreprises.
Parmi les plus importantes, les plus anciennes aussi, Matis Aérospace. Installée à Nouaceur depuis 2001, elle y fabrique des systèmes de câblages électriques pour moteur. Cette joint-venture entre Boeing, Royal Air Maroc et Labinal, filiale du groupe français Safran, un des leaders mondiaux sur le marché des équipements aéronautiques, emploie 600 personnes dont la moyenne d’âge tourne autour de 30 ans. L’entreprise fournit Snecma, autre filiale du groupe Safran spécialisée dans la fabrication de moteurs pour avions, Dassault Aviation, et Turbomeca, leader mondial dans la fabrication de turbines à gaz équipant aussi bien des hélicoptères que des avions civils. Les câblages fabriqués chaque année se retrouvent intégrés aussi bien dans des Airbus A 320 que des Boeing 737, les deux modèles d’avions moyen-courrier les plus vendus au monde, des Boeing 777, ou encore des Falcon 900 et 2000, avions d’affaires de Dassault Aviation. C’est justement cette approche multi client qui a permis à Matis de maintenir sa croissance. «La crise a surtout touché l’aviation d’affaires. Nous l’avons donc davantage ressentie sur les modèles Falcon que sur Airbus. Aujourd’hui, l’activité reprend. Airbus et Boeing ont d’ailleurs annoncé une augmentation de la cadence de production. Si nous prenons en considération les hypothèses hautes de ces avionneurs, Matis devrait connaître une extension significative de son rythme d’activité à partir de 2012», confie Philippe Martin, DG de Matis Aerospace. Mais déjà en 2010, un chiffre d’affaires de 450 MDH a été réalisé.
Le coût de la main d’œuvre reste un atout
Aircelle Maroc est sans doute l’une des fiertés de l’aéronautique made in Morocco, autant en matière de complexité technique que de chiffres d’affaires. Cette filiale d’Aircelle, qui est elle-même filiale du groupe français Safran, vient de fêter son 5e anniversaire au Maroc. Elle est spécialisée dans la fabrication d’inverseurs de poussée. Intégrés dans chacune des deux nacelles que compte un avion, qu’il soit civil, militaire ou d’affaires, ces éléments permettent d’orienter vers l’avant la poussée exercée par le moteur afin de ralentir l’appareil, de réduire les distances de freinage lors de l’atterrissage et aussi d’étouffer l’onde de bruit du moteur. Livrés par paires aux concepteurs de moteurs, les inverseurs de poussée fabriqués à Nouaceur équipent des Airbus A 320, des Bombardier Gulfstream ou encore les avions militaires russes Soukhoï. La 300e unité fabriquée au Maroc est sortie récemment des ateliers. Deux fois par semaine, une livraison est effectuée à Belfast, où se trouve le fabricant de moteur Rolls Royce, équipementier de Bombardier, et au Havre pour Airbus. En dehors d’une sous-traitance confiée à SPMA, la totalité des pièces sont achetées auprès de fournisseurs américains et européens. Avec un chiffre d’affaires de 770 MDH, Aircelle Maroc peut s’enorgueillir d’avoir atteint un haut niveau dans la fabrication aéronautique.
Filiale du groupe Le Piston Français, SERMP, autre entreprise en vue de l’aéropôle, est spécialisée, elle, dans la fabrication d’ensembles et sous-ensembles mécaniques. Elle a longtemps été l’unique site du groupe à être implanté à l’étranger, bientôt rejoint par Varsovie. La société qui dispose d’un effectif de 103 personnes s’est installée à Nouaceur en 1999, suite à la recommandation d’un donneur d’ordre séduit par des coûts de production réduits d’au moins 20%. SERMP s’affaire à la fabrication de targettes d’ouverture et de fermeture de train d’atterrissage et de pistons de frein de l’Airbus A 320. Une fois conçues, les pièces quittent le site de la SERMP pour un traitement de surface effectué par un sous-traitant local ou français avant de revenir pour assemblage. L’usine tourne 24h/24, 6 j/7 afin de livrer chaque semaine les produits finaux directement à Messier-Bugatti, leader mondial sur le marché des trains d’atterrissage, Aircelle, fabricant de nacelles, et Snecma. La SERMP prévoit une croissance de 20% pour l’année 2011 après avoir enregistré un chiffre d’affaires de 50 MDH en 2010.
Il est donc loin le temps où le Maroc se contentait d’une activité de maintenance. L’industrie aéronautique possède un réel potentiel en la matière. Et le futur Institut des métiers de l’aéronautique, qui doit ouvrir ses portes en mars à Nouaceur, ne fera certainement qu’en garantir les résultats.
La vie eco
PGM
AVEROUES Lt-colonel
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Projet de maintenance des avions airbus d'Air France au Maroc
Citation :
Air France sur la piste marocaine
Le marocain Aerotechnic Industries fait figure de favori pour reprendre l'activité de grand entretien des Airbus d'Air France, actuellement réalisée à Toulouse, dans le sud de la France. Plombée par une perte nette de 809 millions d'euros en 2011, Air France cherche à faire des économies. Pour réduire ses coûts d'exploitation, la compagnie aérienne française se penche notamment sur la maintenance de ses appareils, actuellement confiée à sa filiale Air France Industries (AFI). « Parmi les actions envisagées dans le cadre du plan Transform 2015, indique la direction d'AFI, il est prévu de confier progressivement le grand entretien des appareils Airbus [effectué à Toulouse, NDLR] à un prestataire extérieur. » Filiale d'Air France et de Royal Air Maroc
Basée à Casablanca, Aerotechnic Industries, filiale commune d'AFI et de Royal Air Maroc (RAM), fait figure de favorite. Spécialisée dans la maintenance des Airbus A320, elle se trouve à proximité des lignes africaines et européennes d'Air France (Aigle Azur est par exemple l'un de ses clients). Aerotechnic Industries peut réaliser une centaine de « grandes visites » d'avion chaque année. Si cette décision était prise, en concertation avec la RAM, elle confirmerait la belle santé de l'industrie aéronautique de Casablanca, où débute la construction de l'usine du canadien Bombardier.
AVEROUES Lt-colonel
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: .. Lun 9 Juil 2012 - 12:19
Chatal Aéronautique investis 2,5 millions d'euros pour agrandir son site Marocain
Citation :
Chatal renforce ses capacités d'usinage et de traitement de surface Par EMMANUEL GUIMARD - Publié le 09 juillet 2012, à 12h13
Le spécialiste des pièces d'aérostructures renforce ses usines de Loire-Atlantique et du Maroc. 12,2 millions d'euros d'investissements en machines sont programmés. Le sous-traitant aéronautique Chatal, société de mécanique de précision basée à Herbignac (Loire-Atlantique), a repris l'ancienne usine Faurecia de Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique), un site de 15 700 m² dont elle va occuper la moitié de l'espace. Elle va y développer une activité de traitement de surfaces de pièces d'aérostructures (process chimique, électrolytique et peinture) mais aussi, en amont, de contrôle non destructif des pièces. Chatal disposait déjà d'une unité de traitement surface non loin de là, à Redon (Ille-et-Vilaine). Mais la montée en puissance de cette activité nécessitait un nouveau site. L'investissement total (immobilier et machines) s'élève à 4 millions d'euros. Les 70 salariés de Redon seront donc transférés dans la nouvelle unité de Saint-Nicolas-de-Redon dont les effectifs seront portés à 110 d'ici à 2016. Le projet répond à une sous-capacité dans le traitement de surfaces dans l'Ouest. Des investissements supplémentaires sont à l'étude pour le traitement de surface de pièces de plus grandes dimensions pour Aerolia. Au total, l'entreprise investira 12,2 millions d'euros en équipement industriel de 2012 à 2015 dont 80 % en France et 20 % au Maroc. Le groupe prévoit de nouveaux locaux pour sa filiale marocaine Alphanum, qui passera de 800 à 2 500 m² à Rabat. Des investissements sont également prévus à Herbignac dans le "lean" et l'amélioration de la performance. Chatal emploie 245 salariés à Herbignac et Redon. L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 19,2 millions d'euros en 2011 et prévoit 22 millions cette année.
La société aéronautique RFM-Ratier Figeac Maroc commencera la production de commandes de vol et d’équipements de cabines, le 26 septembre, à l’aéroport de Nouaceur, à Casablanca, avance l’Economiste. Avec le lancement de cette filiale, le groupe américain United Technologies Corporation (UTC) investit 98 millions de dirhams, pour 150 emplois, à terme.
Cet investissement dans le secteur de l’aéronautique, dans la zone industrielle de Nouaceur, est largement inférieur au 1,8 milliard de dirhams que doit investir par la société canadienne Bombardier pour 850 nouveaux emplois. Toutefois, le projet Ratier Figeac commencera dans quelques jours tandis que Bombardier, le 1er juin, en était encore à déposer sa demande d’agrément auprès des autorités marocaines pour s’installer dans la zone franche de Nouaceur.
-L’inauguration de l’usine de Nouaceur le 26 septembre -Un investissement de 98 millions de DH -Pour un site de 4.300 m2
LE secteur aéronautique marocain monte en gamme. Pour preuve: la société RFM-Ratier Figeac Maroc ouvrira ses portes à l’aéropole de Nouaceur ce 26 septembre. La filiale du groupe United Technologies Corporation (UTC) est spécialisée dans la fabrication des hélices de grande puissance. L’implantation au Maroc est venue à la suite d’une convention de partenariat signée entre l’Office national des aéroports (ONDA) et Ratier Figeac (voir L’Economiste du 28 janvier 2011). Les travaux de construction de l’usine de 4.300 m2 ont été lancés depuis février de cette année pour un investissement de 98 millions de DH. L’entreprise compte employer 150 personnes. Le constructeur maintiendra son usine à Figeac dans le département du lot situé dans la région Midi-Pyrénées (France). L’unité est spécialisée dans la production des prototypes ainsi que la fabrication d’hélices. Les commandes de vol et les équipements cabine seront produits au Maroc. Ce n’est pas la première activité développée par Ratier Figeac au Maroc. Depuis quelques années déjà, l’entreprise sous-traitait une partie de sa production au Royaume. L’implantation à Nouaceur vise à répondre à une hausse de la demande sur le plan international. En effet, l’industrie aéronautique et spatiale connaît une importante croissance. Les experts prévoient que les commandes porteront sur près d’un millier d’avions pour les quatre prochaines années. Cette tendance conduira à un rythme de croissance de 5% sur 20 ans. Cependant, le secteur connaît une forte concurrence. Ainsi, l’implantation au Maroc permettra à l’entreprise de proposer des prix beaucoup plus compétitifs en gardant les mêmes niveaux de qualité et surtout de s’ouvrir vers d’autres marchés.
La maison mère UTC est un conglomérat américain basé à Hartford au Connecticut (USA). Il regroupe cinq domaines d’activité stratégiques: génie climatique, aéronautique, ascenseur, escalators et tapis roulants, systèmes de navigation aérienne et sécurité. Le groupe compte dans son portefeuille des marques de notoriété internationale comme les ascenseurs Otis ou les climatiseurs Carrier. Après 94 ans d’existence, Ratier Figeac a été racheté en 1998 par le groupe américain Hamilton-Sundstrand filiale d’UTC. Hamilton Sundstrand génère un chiffre d’affaires de 6,2 milliards de dollars, et compte 200.000 employés dans le monde. La société est spécialisée dans la production des hélices, des équipements de cockpits et d’actionneurs. En 2012, Hamilton Sundstrand a fusionné avec Goodrich pour créer UTC Aerospace Systems.
IL. B. l´Economiste
Ratier Figeac est spécialisée depuis plus de 100 ans dans la fabrication d’hélices pour les avions turbopropulseurs. L’entreprise compte parmi ses clients l’US Navy, l’US Air Force, les armées française et allemande, Xian, Airbus Military ou Bombardier
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klan General de Brigade
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Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Mer 19 Sep 2012 - 12:07
SM le Roi reçoit le président du groupe canadien
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S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a reçu, mardi au Palais Royal à Rabat, le président du groupe canadien «Bombardier aéronautique», M. Guy Hachey. Cette audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Aamara, et de la responsable de la région Afrique du Nord au sein du groupe «Bombardier», Mme Souad Elmallem. http://www.lematin.ma/journal/Activite-Royale_SM-le-Roi-recoit-le-president-du-groupe-canadien-/171650.html
une video sur Medi 1 TV http://www.medi1tv.com/fr/bombardier-au-maroc-l-a%C3%A9ronautique-passe-%C3%A0-la-vitesse-sup%C3%A9rieure-dans-le-royaume-maroc-infos-15499
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Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Jeu 20 Sep 2012 - 22:09
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Bombardier produira au Maroc La première usine du groupe aéronautique canadien Bombardier au Maroc débutera sa production "dès janvier 2013", selon le ministre marocain du Commerce et de l'Industrie, Abdelkader Amara, cité jeudi par le journal L'Economiste. Le président de Bombardier, Guy Hachey, a été reçu mardi par le roi Mohammed VI, dans le cadre de la construction par le groupe d'une première usine de fabrication de composants aéronautiques à Nouaceur, près de Casablanca (ouest). Décidé en novembre 2011, le projet prévoit un investissement de 200 millions de dollars en infrastructures et doit déboucher sur la création de 850 emplois directs d'ici à huit ans.
"Nous comptons démarrer la production des usines provisoires dès janvier 2013", a déclaré M. Amara. Cité par le quotidien L'Economiste, le ministre a affiché sa volonté de créer à terme un pôle aéronautique pourvoyeur de 15.000 à 20.000 emplois. Selon le directeur de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI), Ahmed Fassi Fihri, cité par l'agence MAP, le nombre d'entreprises opérant dans le secteur aéronautique au Maroc "est passé de 10 à 100 entre 2001 et 2011" et le volume des exportations atteint désormais "un milliard de dollars".
Bombardier, troisième avionneur mondial derrière Boeing et Airbus, a expliqué avoir choisi le Maroc en raison des faibles coûts de la main d'oeuvre et du transport, de la proximité avec l'Europe et de "l'engagement" des autorités locales à mettre sur pied une industrie aéronautique compétitive.
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Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Jeu 27 Sep 2012 - 14:44
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Inauguration de Ratier-Figeac Maroc pour l'assemblage des équipements Cockpit et Cabine
L'équipementier aéronautique français Ratier-Figeac, leader mondial des équipements de systèmes civils et militaires pour les avions et les hélicoptères, a inauguré aujourd’hui sa nouvelle filiale Ratier-Figeac Maroc (RFM) à l'aéropole de Nouaceur (sud de Casablanca), en présence du ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara, du président du groupe Rateir-Figeac, Michel Ferey, et du président du GIMAS, Hamid Benbrahim Alandaloussi.
RFM, créée en Janvier 2011, vient couronner les partenariats développés depuis 2007 avec plusieurs fournisseurs marocains pour la sous-traitance de fabrication et de montage d'ensembles mécaniques destinés aux équipements de Cockpit et de cabine. Ratier-Figeac souhaite à travers son implantation au Maroc s'ouvrir à de nouveaux marchés compétitifs et de qualité.
Mr Ferey a annoncé à l'occasion de l'inauguration que "RFM compte développer une Supply Chain locale pour répondre à ses besoins en pièces et procédés: Usinage, Mécanique de précision et traitement de surface. Ce qui devrait représenter une centaine d'emplois générés par l'activité RFM."
"Après seulement quelques mois de production, les premiers équipements sont testés à RFM et livrés directement au client final sans passer par Ratier-Figeac France." précise le président de Ratier-Figeac.
Les travaux de construction des 4300 m² ont commencé en Juin 2011, suite à la signature d'une convention avec l'Office National Des Aéroports (ONDA), pour s'achever en Mars 2012 pour un investissement de 9 millions d'euros. Ferey a ajouté que "RFM a été construite conformément aux normes de sécurité appliquées par Ratier-Figeac en France, l'usine est certifiée LEED (leadership in energy and environmental design).
RFM sera entièrement dédiée à l'assemblage des équipements de cockpit (Pédalier pilote pour Falcon 2000, Régulateur de tension A320, Module commande puissance, Module commande frein de parc et pylône DASH 8-400 pour Bombardier) et des équipements de cabine ( Verin de porte A330/340, ensemble pneumatique pour Embraer et vérin de porte pour A320).
La formation des premiers opérateurs RFM a commencé en Mai 2011, la chaîne d'assemblage tourne aujourd'hui avec 55 employés formés en partenariat avec l'Institut des Métiers de l'Aéronautique (IMA). L'effectif de RFM devrait atteindre 120 à 150 salariés en 2015.
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Dim 11 Nov 2012 - 0:12
Bombardier, Alenia et EADS (cf un article paru il y a quelques mois sur l'implantation d'aerolia) si on reussi le tour de force de ramener les 2 derniers on va avoir une sacre industrie aeronautique... (si on pouvait aussi développer at home des drones en cooperation avec la turquie par exemple ce serait vraiment pas mal)
Citation :
Alenia Aeronautica courtise le Maroc
Alenia Aeronautica, le constructeur aéronautique et filiale du groupe Finmeccanica, ne cesse de courtiser le Maroc. Il serait en passe de conclure enfin avec le gouvernement son installation au Maroc, puisque selon nos sources, les déplacements sont de plus en plus fréquents ces deux derniers mois entre Rabat et Turin. Rappelons que le groupe italien, en plus des ATR vendus à la RAM et des fameux Spartan livrés en octobre 2011 à l'armée marocaine, veut ramener sur le marché marocain son nouveau bijou aérien, le Superjet 100-95, conçu avec le russe Sukhoi
Magazine Economie-Entreprise novembre 2012
Si on recoupe ça a l'article paru il y a quelques mois aussi, qui parlait deja d'Alenia et d'un possible achat d'ATR42 ASW.
Citation :
Alenia courtise (toujours) le Maroc
Le constructeur aéronautique italien «Alenia aeronautica» multiplie les déplacements VRP au Maroc pour remplir son carnet de commandes. Un ATR72 ASW
Dans sa corbeille, il propose l’ATR 72 ASW, une variante militaire de l’ATR 72-600 qui, après avoir reçu sa certification de la sécurité européenne de l’aviation (AESA) en mai 2011, est entré en service en août 2011 avec Royal Air Maroc, première compagnie aérienne à avoir acheté le modèle. Cette version modifiée de l’ATR 42 est destinée aux patrouilles maritimes et se veut efficace pour le contrôle du littoral ou la lutte contre l’immigration clandestine.
Le groupe italien, en plus des ATR vendus à RAM et des fameux Spartan livrés en octobre 2011 à l’armée marocaine, veut ramener sur le marché marocain son nouveau bijou aérien, conçu avec le Russe Sukhoi : le Superjet 100-95. Ce superjet monocouloir, qui vient de recevoir sa certification l’année passée, se veut un sérieux concurrent pour le segment des appareils régionaux face au Canadien Bombardier ou au Brésilien Ambraer, mais aussi avec de nouveaux entrants comme Mitshubishi, dans le secteur des jets privés qui constitue un marché en pleine croissance.
challenge
Invité Invité
Sujet: secteur aeraunautique au maroc Dim 11 Nov 2012 - 7:50
il est claire que la turquie comme la chine doivent nous servir d'exemple et nous devons nous en inspiré pour développer pourquoi pas notre propre drone ensemble ou méme seul j'ai confiance en mon peuple il en est largement capable le courage et l'intelligence ne nous manque pas c'est juste une question de temps un jour prochain inchaallah nous y parviendrons.
Invité Invité
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Dim 25 Nov 2012 - 18:35
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Boeing et Airbus s'informent sur le Maroc
L’Agence marocaine pour le développement des investissements (AMDI) annonce, dans un message parvenu à Infomédiaire Maroc, avoir rencontré à Toulouse les grands acteurs de la filière aéronautique. L'AMDI, qui a pris part dans la ville française, à une conférence sur le secteur aéronautique, a rencontré à cette occasion Yves Galland, Président de Boeing France, et Christian Scherer, Vice-président exécutif du Département Stratégies et Programme Futurs chez Airbus. Une présentation détaillée de l'industrie aéronautique au Maroc a été faite, en mettant l'accent sur les potentialités qu'elle recèle et les opportunités qu'elle offre. L'événement a aussi compté la participation d'Agnès Paillard, Présidente d'Aerospace Valley, et Marc Ventre, Président du Comité de Pilotage de Corac et Directeur général délégué Opérations de Safran. Lors de l'intervention de l'AMDI, ont été abordés les avantages de la co-localisation et de l'externalisation au Maroc de certains maillons de la chaîne de valeur pour gagner en compétitivité. La récente implantation de Bombardier au Maroc a été mise en avant.
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Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Mer 2 Jan 2013 - 11:12
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Un nouveau parc industriel renforcera le secteur aéronautique marocain en 2013
Le secteur de l'aéronautique marocain qui emploie 8 500 personnes dans une centaine d'unités existantes et réalise un chiffre d'affaires d'un milliard de dollars US et des investissements de 2 milliards de dollars, se renforce avec l' arrivée de groupes de renommée internationale tels que Safran, Eads, Thales, Dassault et une centaine d'opérateurs qui gravitent autour du noyau dur Eads-Safran.
Il s'agit d'un secteur constitué majoritairement d'entreprises françaises (72%), et de PME marocaines (21%), qui se concentrent sur trois principales activités, notamment le câblage, le manufacturing et la maintenance qui participent au chiffre d' affaires à l' export à hauteur de 82%. Ce dernier connaît une croissance annuelle soutenue de 25% sur les dernières années, tranchant avec le rythme d'évolution enregistré au niveau des autres métiers mondiaux du Maroc.
Les données publiées par le Groupement des industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS) montrent que le secteur de l'aéronautique a généré des recettes d' exportations à hauteur de 5,2 milliards de dirhams (468 millions d' euros) en 2011, contre 4,7 milliards de dirhams (424 millions d' euros) en 2010.
Selon un rapport du Ministère de l' Économie et des Finances paru en septembre 2011, les exportations de câblage, manufacturing et maintenance représentent 82% du chiffre d' affaires global de l' industrie aéronautique.
Bombardier, qui souhaite profiter des coûts concurrentiels du travail et du transport disponibles au Maroc, prévoit un investissement de 200 millions de dollars (157 millions d' euros) sur les 8 prochaines années pour l' installation d' une usine, avec à la clé la création de 850 emplois.
L' entreprise compte installer début 2013 une unité de production temporaire dans la zone industrielle aéronautique de Casablanca (Aéoropole), située en face du site du Midparc, afin d'y démarrer ses activités avant l' ouverture du parc industriel.
A noter que le Pacte National pour l' Émergence Industrielle (PNEI) 2009-2012 vise à créer 220 000 nouveaux emplois dans le secteur d' ici 2015, à augmenter le PIB de 50 milliards de dirhams (4,45 milliards d' euros) et les exportations de 95 milliards de dirhams (8,45 milliards d' euros).
Les projets du royaume visant à renforcer ses secteurs manufacturiers à forte valeur ajoutée devraient recevoir un sérieux coup d' accélérateur avec l' ouverture à la mi-2013 d' un nouveau parc industriel de 500 millions d' euros, dédié aux entreprises des secteurs de l' aéronautique, de la défense et de la sécurité électronique embarquée. Situé à Nouaceur, à 30 kms de Casablanca (80 km au sud de Rabat) et à proximité de l' Aéroport International Mohammed V, le Midparc Casablanca Free Zone (zone franche) s' étalera sur 124 hectares et pourra accueillir 250 unités industrielles, dont une usine de fabrication de composants du canadien Bombardier, qui sera la toute première entreprise à ouvrir ses portes sur le site.
Midparc Company, détenue par l' agence de développement de projets immobiliers Medz et par trois groupes industriels spécialisés dans l' aéronautique et l' électronique - ARSO, CENAL et MASPIN - sera chargée de la conception, de la promotion, du développement et de l' administration de la zone.
Durant leurs cinq premières années d' exercice, les industriels bénéficieront d' une exonération totale de l' impôt sur les sociétés, qui passera à 8,75% pour les vingt ans suivants, puis à 17,5%. Les entreprises seront également exonérées de la TVA et des droits de douane et le rapatriement des bénéfices et des capitaux sera permis
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Sam 5 Jan 2013 - 11:25
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Pour Jean-Philippe Couchet, Laurent Alexandre et Jérôme Delmas, il est important de rappeler que sur le programme militaire A400M : «Toute l'activité cockpit-cabine est délocalisée au Maroc. C'est 40 % d'activité qui s'en vont. Il y a 5 ans, cette production était un cœur de métier de Ratier-Figeac».
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Sam 19 Jan 2013 - 15:37
Air & Cosmos 18 Janvier 2013(Merci Mauricio!!)
Invité Invité
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Jeu 31 Jan 2013 - 20:19
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Embraer bientot à Nouaceur
Après l’annonce tant attendue de Bombardier confi rmant son implantation sur le site aéronautique de Nouaceur, c’est au tour de son principal concurrent, le brésilien Embraer, de s’intéresser de près au Maroc. Le troisième avionneur mondial est actuellement en pourparlers avec le Gouvernement. L’occasion de profiter d’une meilleure compétitivité, notamment garantie par les facilités de la zone franche Midparc, sur laquelle le canadien Bombardier a déjà prévu d’installer son unité. Embraer a réalisé un chiffre d’affaires de 5,8 milliards de dollars en 2011, avec un résultat net de 164,4 millions de dollars, soit une baisse de 47,26% par rapport à 2010, une baisse qui serait due à plusieurs annulations de commande de la firme aéronautique américaine AMR, alors en faillite.
essor
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Ven 1 Fév 2013 - 11:27
good news
PGM
RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Ven 1 Fév 2013 - 12:41
Super cool
Pour faire venir Bombardier, la Maroc a équipée les FRA de Canadair
Pour Embraer, je les verrais bien demandé des KC-390
_________________
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Ven 1 Fév 2013 - 13:36
mirage a écrit:
Super cool
Pour faire venir Bombardier, la Maroc a équipée les FRA de Canadair
Pour Embraer, je les verrais bien demandé des KC-390
Plutôt un R-99.
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Ven 8 Fév 2013 - 9:40
En rush
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Bombardier en transition au Maroc
Bombardier a annoncé jeudi avoir commencé la production de composantes d'avion dans une usine de transition au Maroc.
Cette usine de transition sera en fonction aussi longtemps que la construction de la nouvelle usine marocaine de Bombardier, annoncée en novembre 2011, ne sera pas terminée. L'entreprise indique qu'elle a prolongé son calendrier de construction afin de s'adapter à un nouveau plan de production.
Ainsi, afin de respecter son échéancier de production, Bombardier a décidé de commencer ses activités dans une usine située à l'aéroport international Mohammed V de Nouaceur, dans la région métropolitaine de Casablanca, à proximité de ses futures installations permanentes.
L'usine de transition marocaine produit actuellement des éléments structurels simples, notamment des commandes de vol des avions de la série CRJ.
http://www.radio-canada.ca/
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: secteur aeronautique au Maroc Ven 8 Fév 2013 - 16:31
Citation :
Bombardier Shifts Some Production To Morocco Fri, 02/08/2013 - 8:20am Ross Marowits, The Canadian Press
MONTREAL (CP) -- Bombardier Aerospace is making room for production of the CSeries airliner by beginning to transfer component work on its regional jets to a temporary plant in Morocco.
The Montreal-based based division of transportation giant Bombardier Inc. (TSX:BBD.B) said Thursday that 18 aircraft assemblers in Morocco who graduated from the local aerospace institute started this week to make simple structures, including flight controls, for its CRJ regional jets.
The employees will initially make flaps and ailerons, a part of the wing — work that was previously done in Belfast, Northern Ireland.
"The transfer of the package to Morocco helps us free up floor space and optimize our production in Belfast for CSeries production coming," said spokeswoman Haley Dunne.
Seven Irish employees are being transferred to work on the CSeries wings.
A similar change is expected to take place in Mirabel, north of Montreal, over the coming months, affecting about 20 employees. They too will shift to CSeries work, ensuring there will be no layoffs as a result of production in Morocco.
Employment in Morocco is expected to reach about 100 by year-end and ramp up to 850 in eight years.
The new 2,300-square-metre transitional facility is overseen by four permanent employees from Montreal, including general manager Hugo Brouillard. Six employees from Belfast are providing training while an additional six to 12 workers are travelling from Montreal and Belfast to help launch production and prepare for additional work.
"With 18 new local employees fully engaged and trained in the Bombardier manufacturing process and philosophy, this is the first step towards a long future of quality component manufacturing at another world-class Bombardier facility," Brouillard stated in a news release.
Bombardier announced its intention to build a manufacturing plant in Morocco in November 2011. However, the timeline for construction of a permanent facility on 10 hectares of land purchase at the airport in Casablanca has been delayed by about a year to early 2014.
Dunne said the process of building a "world-class facility" is taking longer than expected, but she couldn't point to any specific roadblocks.
"I wouldn't say there are any problems, just looking at the plans it's taking us longer than we had anticipated."
Bombardier won't disclose the construction costs of the permanent plant, which is part of the $200 million it has allocated to the venture for equipment, buildings and startup costs over several years.
The plant will be located near the airport in a zone that offers five years of financial incentives, including no taxes for five years and rates of 8.75 per cent for an additional 20 years and 17.5 per cent thereafter.
Bombardier is joining other aerospace manufacturers in setting up shop in Morocco, which has established an aerospace training program and offers many incentives to attract companies.
The world's third-largest aircraft manufacturer has delayed the flight of its 110- to 125-seat CS100 CSeries by six months to June, with entry into service planned a year later. The larger version of the plane holding up to 149 seats is on schedule for delivery by the end of 2014.
Bombardier has received 382 commitments for the CSeries from 14 customers, including 148 firm orders and 134 options.
On the Toronto Stock Exchange, Bombardier shares were up five cents at $4.12 in late afternoon trading Thursday.
Citation :
Bombardier: début de la production au Maroc. Cercle Finance | Publié le 08/02/2013 à 10:41
Bombardier Aéronautique a annoncé le début de la production à son usine de transition au Maroc.
Après une cérémonie de remise des diplômes tenue le 1er février à l'Institut des Métiers de l'Aéronautique (IMA), 18 ajusteurs-monteurs ont commencé la production des premières composantes de Bombardier à sortir de son usine marocaine.
'Nous voyons nos activités au Maroc prendre forme', s'est félicité Hugo Brouillard, directeur général, Bombardier Aéronautique, Maroc.