Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 17 Avr 2011 - 13:33
Rappel du premier message :
barbaros pacha a écrit:
C'est reparti...
Citation :
Gaza: une flottille internationale d'aide partira fin juin
Une flottille internationale doit acheminer "vers la fin juin" de l'aide humanitaire à Gaza, malgré l'échec d'une première tentative en 2010 après un raid israélien, qui avait coûté la vie à neuf turcs, a affirmé mercredi une ONG turque, co-organisatrice du projet.
"Nous partirons vers Gaza vers la fin de juin, après les élections" législatives en Turquie, prévues le 12 juin, a souligné à l'AFP Salih Bilici, porte-parole de l'organisation caritative islamiste IHH.
Initialement, le convoi devait partir fin mai, date anniversaire de la première expédition, attaquée par un commando israélien en 2010, dans les eaux internationales, alors qu'il se dirigeait vers Gaza, sous blocus israélien et contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
L'IHH veut éviter que la mission ne soit compromise par des polémiques liées à la période électorale en Turquie. Il a aussi indiqué que les autres organisateurs du projet achèveraient leurs préparatifs d'ici fin juin et partiraient ensemble, sans annoncer leur lieu de départ.
Une commission de coordination de l'opération internationale, "Freedom Flottilla II" s'est réunie le week-end dernier à Athènes. Les organisateurs se sont bornés à dire que le convoi appareillerait "d'un pays en Méditerranée". Le 31 mai 2010, le ferry turc Mavi Marmara --l'un des bateaux qui transportaient une aide humanitaire-- a été pris d'assaut par l'armée israélienne, entraînant la mort de neuf Turcs.
L'assaut a soulevé des condamnations dans le monde et provoqué une grave crise dans les relations turco-israéliennes. Le Mavi Marmara participera à la flottille cette année aussi, a ajouté M. Bilici.
De source diplomatique, on précise que l'ambassadeur d'Israël à Ankara Gabby Levy s'est entretenu avec un haut responsable du ministère turc des Affaires étrangères et a demandé que la Turquie intervienne pour prévenir une répétition du scénario précédent.
"Nous avons pris note, nous examinerons", s'est contenté de dire un diplomate turc sous couvert d'anonymat. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a demandé à l'Union européenne d'empêcher l'envoi de cette flottille.
L' année dernière suite à l' assaut des assassins, il a été question d' une riposte militaire turque arrêtée au dernier moment par Obama. Qu'est ce qui va se passer cette année ? Les citoyens turcs auront ils une escorte militaire ? L' évacuation des blessés libyen sous escorte de frégates et de F16 est elle une mission de préparation à ce type de missions ? Le départ de la flottille a été repoussé à après les élections législatives turques ? Dans quel but ? Pour ne pas que les décisions qui vont êtres prises n' interfèrent sur la campagne électorale ?
Je ne sais pas pourquoi il m'est avis qu'au mois de juin le large de gaza va être en totale ébullition...
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:09
GlaivedeSion a écrit:
Soyons serieux en iran le probleme n'est pas le nucleaire civile,c'est un cache sex des mollahs pour acquerires des armes nucleaires rien de plus.....le MIT,les services de renseignements militaires turcs,le ministére des affaires etrangeres turc....ont travailler main dans la main avec Israel pendant des années ensemble et ont regroupes des informations sensibles prouvant formellement que les iraniens travaille pour avoir une bombe nucleaire,et des missiles capables de transporté des ogives nucleaires......alors erdogan ce fous de la geule du monde avec son histoire de l'iran a le droit au nucleaire .......bref je n'ai pas eu de reponses a mes questions ,la diplomatie turc parle t'elle de guerre en iran ou contre l'iran? et a quoi est du ce revirement de politique exterieur envers l'iran et par pitier baybars epargne moi les cours d'histoires turcs ,ottomans,iraniens,arabes,azeries,chiites,sunnites,quashquai etc etc
Pour le MIT et les renseignements militaires, c'est assez compliqué. Les informations ne sortent pas. Ce qu'en pense le MIT, on en sait pas.
Pour comprendre un pays, une région, il faut réviser l'histoire et l'éthnicité et la religion de cette région.
GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:15
Baybars a écrit:
GlaivedeSion a écrit:
Soyons serieux en iran le probleme n'est pas le nucleaire civile,c'est un cache sex des mollahs pour acquerires des armes nucleaires rien de plus.....le MIT,les services de renseignements militaires turcs,le ministére des affaires etrangeres turc....ont travailler main dans la main avec Israel pendant des années ensemble et ont regroupes des informations sensibles prouvant formellement que les iraniens travaille pour avoir une bombe nucleaire,et des missiles capables de transporté des ogives nucleaires......alors erdogan ce fous de la geule du monde avec son histoire de l'iran a le droit au nucleaire .......bref je n'ai pas eu de reponses a mes questions ,la diplomatie turc parle t'elle de guerre en iran ou contre l'iran? et a quoi est du ce revirement de politique exterieur envers l'iran et par pitier baybars epargne moi les cours d'histoires turcs ,ottomans,iraniens,arabes,azeries,chiites,sunnites,quashquai etc etc
Pour le MIT et les renseignements militaires, c'est assez compliqué. Les informations ne sortent pas. Ce qu'en pense le MIT, on en sait pas.
Pour comprendre un pays, une région, il faut réviser l'histoire et l'éthnicité et la religion de cette région.
C'est sur que l'histoire,la religion et autre compte pour comprendre un pays,une region voir meme un continent apres a chaque question posé ont peut passer les cours d'histoires a repetitions j'ose croire que les intervenants sur ce forum sont cultivés
_________________
"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:19
Baybars a écrit:
GlaivedeSion a écrit:
Baybars a écrit:
Crise entre la Turquie et l'Iran, Erdogan et le Abdullah Gül parle de guerre en Iran, Erdogan accuse ouvertement l'Iran. Abdullah Gül a demandé à l'armée Turque d'être prête à toute éventualité en Iran et au Moyen-Orient.
Je comprends pas,le gouvernement turc parle de guerre en iran ou contre l'iran? a quoi est du ce revirement de la politique turc? c'est du concret ou alors c'est encore une danse du ventre des islamistes au pouvoir?
A ce stade, je sais pas.. Mais ce qui est sûr, il y a une réelle embrouille entre les deux pays, sur plusieurs dossiers, notamment, la question syrienne et irakienne. La Turquie défend les Sunnites dans les deux pays, notamment, en mettant en garde Maliki contre son attitude agressive contre les politiciens Sunnites comme le Vice-Président Tarik El-Hashémi ou la crise en Syrie.
Pour devenir la seule puissance au Moyen-Orient, la Turquie doit voir son voisin s'affaiblir, et puis c'est le Moyen-Orient, l'alliance est éphémère comme tu le sais.
Là, c'est surtout, que la Turquie met en garde l'Iran contre sa politique, il lui avertit que s'il continue dans cette voie, il y aura attaque. Je pense qu'Erdogan et Abdullah Gül ont reçu des infos que nous, on en a pas reçu sur une future attaque contre l'Iran. Et je pense qu'une opération contre l'Iran n'est pas très loin.
La seule chose a laquelle servira une attaque israelienne avant les elections US (Obama incha'Allah et grace aussi a la connerie spectaculaire des candidats GOP US) est justement de rendre la vie difficile a Obama, probablement ouvrir la porte aux marionettes Romney et co.
Je peux comprendre comment le gouvernemnt Netanyahou peut aimer un gouv republicain au doit et a l'oeil (principalement parceque les candiadts GOP font preuve d'un systeme nerveux inexistant), a etre entraine dans une attaque ouverte sur l'IRI, car il faut comprendre, un ou 10 bombardement ne seront pas suffisant contre l'IRI. C'est une invasion a l'irakienne et une activation de la guerre civile potentielle qu'il faut. Le contraire ne sera qu'une motivation de plus pour acquerir la bmb.
Je ne comprend pas par contre comment la turquie cherche a defendre les sunnites dans des pays dans lesquels ils sont minoritaires ou n'ayant pas d'assets. Il est possible juste que la turqiuie cherche a s'antagoniser l'Iran pour paraitre proche des khalijis...pourquoi? la turquie n'a aucun espoir d'affaiblire la presence chiite dans les pays concernes, tout ce qu'elle reussira c'est d'enrager des ennemis desquelles il est difficile de se debarasser.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:26
Dossier syrien, dossier iranien... Mais alors pourquoi Israel et la Turquie ne travaillent plus ensemble?? est-ce vraiment le cas d'ailleurs ???
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:30
LaikTurkiye a écrit:
Dossier syrien, dossier iranien... Mais alors pourquoi Israel et la Turquie ne travaillent plus ensemble?? est-ce vraiment le cas d'ailleurs ???
Israël ne n'ai plus d'aucune utilité à ce jour. Pour l'intérêt de la Turquie, on doit juste regarder le spectacle et ne pas se mêler de cette affaire. On sera posé dans des canapés avec notre pop corn à regarder ce qu'il se passe. Les deux se ruineront et s'affaibliront. Tout bénéf pour la Turquie. Sa sera ainsi? C'est la question..
D'ailleurs, la Turquie n'apprécie pas les positions de l'Iran envers les Azéris.
On doit en aucun cas rentrer en guerre, sauf pour annexer des territoires.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:31
L'Iran est un pays imprévisible et dangereux
On y verra plus dans les prochains jours/mois sur ce dossier mais il est clair qu'en cas d'attaque, quel qu'elle soit (juste aérienne ou terrestre), la Turquie sera du côté des khalijis, donc de l'Occident.
La 1re chose à faire sera de retirer les troupes du Liban (qui sont dans la FINUL), ne pas négliger la capacité de nuissance des Pasdarans et de ces marionnettes
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:34
Foreign Affairs
Citation :
Why Israel Should Learn to Stop Worrying and Love the Bomb
The Case for a New Nuclear Strategy, Dmitry Adamsky, March 31 2012
The debate over Iran’s nuclear program has made clear that when it comes to nuclear deterrence, Israeli strategic thinking is flawed. In the 1960s, Israel developed a nuclear capability as the ultimate security guarantee, a last resort to be used if the country’s very existence was threatened. This capability became popularly known as the “Samson Option,” after the Jewish biblical hero who, rather than face death alone, brought down the roof of a Philistine temple, killing both himself and his enemies. At the same time, Israeli strategy has been guided by a belief that any adversary developing weapons of mass destruction is an existential threat that must be stopped. This belief came to be known as the Begin Doctrine, after Prime Minister Menachem Begin used force to stop the Iraqi nuclear program in 1981.
This leads to a paradox: the basic potential advantage of the “Samson Option” is that it could deter a nuclear-armed foe. But the Begin Doctrine prevents Israel from benefiting from the “Samson Option,” as it seeks to ensure that the situation in which a nuclear capability would be most useful will never come to pass.
It seems that Israel derives no concrete benefits from its nuclear capability.
Today, the majority of Israel’s strategists promote some kind of a preventive attack on Iran, as they do not believe a nuclear-armed Iran could be deterred and reject the notion of stability based on mutual assured destruction (MAD). Some suggest that Iranian leaders, driven by messianic religious ideology, would use their weapons to destroy Israel, regardless of the costs. Others argue that even if Iranian decision-makers were rational, Iran’s conspiratorial worldview and lack of direct communications with Jerusalem could lead Tehran to misread Israeli signals and to miscalculate, triggering unintended nuclear escalation. Another common argument against MAD is that Iran’s acquisition of a nuclear weapon would result in a dangerous proliferation cascade across the Middle East.
But these attitudes obscure the real reason that Israel refuses to live with an Iranian bomb. Israel’s intolerance of MAD is not limited to any particular adversary or set of circumstances, but, rather, derives from its paradoxical nuclear strategy. The “Samson Option” is by nature an asymmetrical deterrence model: Israel seeks to deter without being deterred.
Maintaining asymmetrical deterrence would be impossible if Iran did ultimately develop a nuclear weapon. But Israel need not see that outcome as the end of the world. If anything, deterring a nuclear-armed adversary is exactly what Israel’s nuclear capability is good for. But in order to make the best use of its “Samson Option,” Israel needs to start thinking about and publicly debating how it would position itself against a nuclear-armed Iran. In short, Israel needs a new nuclear strategy.
WHAT IS IT GOOD FOR?
For most countries, the primary goal of nuclear weapons is to deter their use by others. But Israel’s “Samson Option” has nothing to do with the nuclear balance of terror. The balance of terror, known to most strategists as an unavoidable evil of the atomic age, is seen in Israel not as a strategic challenge but as a materialized, existential, and unacceptable threat. Although the “Samson Option” hypothetically enables MAD, Israeli leaders will have nothing of it. The development of nuclear capabilities by an adversary is a casus belli and demands immediate diplomatic, clandestine, or military preemption. This explains why Israel launched airstrikes on Iraq in 1981 and, reportedly, on Syria in 2007 in order to secure its nuclear monopoly.
Instead, Israel’s nuclear program was allegedly devised to serve as an ultimate guarantor against a doomsday scenario in which an all-out conventional attack by a coalition of enemies threatened the total annihilation of the state. But it is not clear that Israel’s nuclear deterrent has had any bearing on the strategic calculus of its foes during past wars. It did not deter the Egyptians and Syrians from invading Israel in 1973, Iraq from launching missiles on Israel in 1991, the Palestinians from turning to violence during two intifadas, or Hezbollah and Hamas from raining rockets on Israel during the last decade. None of these attacks were kept at bay by a balance of military force that overwhelmingly favored Israel.
To be sure, a nuclear capability would be hypothetically useful if Israel’s conventional qualitative military edge were completely eroded, leaving only a nuclear last resort. But such a scenario is unlikely; the raison d’être of Israel’s national security policy is to retain conventional superiority, and the country is constantly building up its forces toward this goal. Furthermore, at least for the foreseeable future, the United States will continue to guarantee Israel’s military edge.
So if MAD is not an option, and Israel can deter conventional threats with conventional forces, then what is the “Samson Option” good for? It seems that Israel derives no concrete benefits from its nuclear capability. To understand, then, why Israel produced a nuclear capability and crafted a deterrence strategy for a scenario that it cannot tolerate, one has to look at Israel’s unique strategic culture.
Unlike other countries, Israel did not undertake its nuclear project because of geostrategic aspirations, a desire for prestige, or to defend against nuclear adversaries. Even in the late 1950s, when the project was conceived as a so-called great equalizer against larger Arab militaries, Israel’s conventional might was already seen as the main countermeasure against its neighbors. When Israel reportedly crossed the nuclear threshold in 1967, the conventional power of the Israeli army was at its peak, leaving no doubt to Israelis that it could effectively deter its opponents in the future.
For Israelis, security practices and military innovations are usually not driven by strategic theory but by ad-hoc solutions to burning problems and by creative improvisations. As the historian Avner Cohen showed in The Worst-Kept Secret, Israel’s nuclear project was initiated without a careful analysis of the long-term strategic objectives, applications, and implications of this new capability. With little political guidance, the Israelis at first focused only on building infrastructure and capabilities, and avoided articulating complex issues of nuclear doctrine.
If Iran gets the bomb, Israel would need to accept the irony of its security stemming from the constant threat of annihilation. More than for any perceived security benefits, Israel’s nuclear project was conceived for psychological comfort in face of the unthinkable quintessence of all Jewish and Israeli fears: a second Holocaust. For millennia, life in the diaspora was an uninterrupted struggle for survival. Enslavement, persecution, and systematic annihilation have had a profound impact on the Israeli approach to national security. This fundamental sense of insecurity, a siege mentality that results in the assumption that the country is under a constant existential threat, predisposes Jerusalem to seek absolute security. At the core of Israeli strategy rests the notion that the country can survive and politically engage its neighbors only from a position of military superiority; symmetry in conventional and nuclear affairs is unthinkable.
GETTING MAD
A number of thinkers, including former U.S. National Security Adviser Zbigniew Brzezinski, argue that because the “Samson Option” offers it few tangible benefits, Israel should give up its nuclear project in exchange for Iran doing the same. But this argument overlooks Israel’s strategic mentality. Without understanding Israeli strategic culture, foreign observers cannot fully grasp just how profound the psychological barriers are that Israel must surmount in order to think systematically about how to live with and deter a nuclear-armed Iran.
Given that Israel’s nuclear capability exists to calm the dread of perceived existential threats, Jerusalem would accept nuclear disarmament only as a consequence of a regional peace agreement and normalization, not as a prelude to them. Any other solution would be seen as premature and counterproductive. This approach to disarmament, coupled with an aversion to consider MAD, has put Israel in a strategic bind with regard to Iran.
Whether Israel can stop Iran from getting the bomb is the question of the day. But if, for whatever reason, the Begin Doctrine fails, the far more important question looming on the horizon is how to live with a nuclear Iran. Israel’s security elite is inclined to believe that the end of the country’s regional nuclear monopoly -- brought on by an Iranian nuclear weapon -- would leave it defenseless and vulnerable to total annihilation. But Iran’s developing a nuclear bomb would discredit only the Begin Doctrine, not the “Samson Option.” And in that case, Israel would need to embrace its “Samson Option” and adjust its strategy to derive the most tangible benefits from it.
To begin with, Israel should consider outlining its nuclear posture to enhance strategic stability and assure Israelis that their government could successfully deter a nuclear Iran. This would entail communicating its redlines and how it would respond if Iran crossed them. Israel may be uninterested in full disclosure so as to avoid international pressure to disarm. But Jerusalem can find a way to outline a general doctrine without revealing specific capabilities. An ambiguous posture alone might not be enough to ensure stable deterrence, but a full disclosure could be provocative.
Israeli strategists would also have to explore the relationship between conventional and nuclear deterrence and examine whether the Israel Defense Forces could deter a nuclear-armed Iran more credibly with its conventional might. The optimal balance between deterrence by denial (using defensive measures to limit the effectiveness of an enemy strike) and deterrence by punishment (threatening a heavy offensive retaliation to any attack) should be found and communicated to Iran. Both Israel and Iran would need to introduce a vocabulary of MAD so that each side understood the rules of the game. And to avoid any nuclear miscalculation, each side would need to carefully study the other’s strategic culture.
Today, Israel’s deterrence strategy, like its other strategies, is not a written doctrine but a vague, tacit concept. Any causality between Israel’s actions and its adversaries’ behavior is more assumed than proven. Israel lacks an institution charged with verifying the effectiveness of its deterrence. Jerusalem cannot afford this in the nuclear age -- significant intellectual and organizational energy should be invested in formulating, managing, and evaluating deterrence policy on the national level.
Finally, if Iran gets the bomb, Israel will have to overcome several deeply ingrained beliefs before it can make the necessary adjustments to its deterrence strategy. Israel would need to accept the irony of its security stemming from the constant threat of annihilation. This would entail a fundamental departure from Israel’s habit of seeing absolute military superiority as the key to its stability. Israel’s government would also have to learn to see Iran in a different light. Viewing Iran as a reasonable, if radical, actor would be a jarring departure from earlier beliefs, but it would be a necessary precondition to any kind of interaction between the two countries. Seeing Iran’s leaders as religiously motivated fanatics could lead to a nuclear war.
Israel has sworn to prevent Iran from becoming a nuclear-armed state, but has not prepared for what happens if it does. So far, Israel’s policymakers have avoided publicly exploring strategies for coping with a nuclear-armed Iran out of fear that talking about the issue would compromise Israel’s nuclear opacity and communicate Israel’s acceptance of an Iranian nuclear weapon. But public debate could generate insights on how to establish stable deterrence and avoid dangerous escalation. It could help Israel overcome the cognitive dissonances of its nuclear strategy, and, in making Tehran familiar with the Israeli mind-set, minimize the chances of miscalculation. This debate should start now, because the cost of waiting until the morning after Iran has a nuclear weapon, if it does in fact acquire one, is too great.
Interessant.
inanc a écrit:
L'Iran est un pays imprévisible et dangereux
On y verra plus dans les prochains jours/mois sur ce dossier mais il est clair qu'en cas d'attaque, quel qu'elle soit (juste aérienne ou terrestre), la Turquie sera du côté des khalijis, donc de l'Occident.
La 1re chose à faire sera de retirer les troupes du Liban (qui sont dans la FINUL), ne pas négliger la capacité de nuissance des Pasdarans et de ces marionnettes
inanc, les genereux US et l'ex-directeur du mossad, un dur, ont reconnu que l'IRI est un acteur rationnel.
par definition, tous les pays en confrontation sont imprevisible et dangereux.
nous sommes d'accord que l'IRI possede une posture imperialiste vis a vis de ses voisins. pouquoi? parceque son histoire recente a ete le fruit d'interventionnisme etranger, les iraniens ont appris leurs lecons, comme Baybars a sagement remarque, l'iran islamo-chiite ou sous le shar serait la meme chose.
nous sommes tous d'accord que l'iran peut provoquer une guerre totale dans la region.
les iraniens ont-ils le droit de prentendre a avoir la bmb nuk? ont-ils le choix?
Un livre interessant qui parle du renversement de Mossadegh avec des explications interessantes sur la psychologie du cerveau iranien. Les iraniens sont devenus des nationalistes, meme sous forme religieuse, par reaction au risque de desintegration meme de la Perse durant une bonne centaine d'annees sous le coup d'interventions etrangere et de mollesse nationale, dont le summum a ete l'operation TPAJAX pour renverser mossadegh apres la nationalistion de l'anglo-iranian oil.
Citation :
All the Shah's Men: An American Coup and the Roots of Middle East Terror
par Stephen Kinzer
Reuters, Mars 28, 2012
Could bombing Iran push it to build the Bomb?
Citation :
(Reuters) - Pre-emptive military strikes aimed at forcing Iran to abandon its nuclear activities may end up having the opposite effect: convincing the Islamic Republic's leaders they need an atomic arsenal to secure their hold on power.
That is the argument from those in the West and elsewhere who say the negative impact of an Israeli or U.S. attack would eventually outweigh any gains - pushing Iran towards a decision that Western intelligence services believe it has not yet taken.
"It is difficult to see a single action more likely to drive Iran into taking the final decision to acquire nuclear weapons than an attack on the country," the foreign ministers of Sweden and Finland said in an opinion piece in the New York Times.
"And once such a decision was made, it would only be a matter of time before a nuclear-armed Iran became a reality," Carl Bildt and Erkki Tuomioja added.
Israel says Iran's nuclear ambitions are a threat to the Jewish state's very existence and that time is running short to stop Tehran taking the irreversible step of acquiring the bomb.
But an attack may delay Iran's nuclear drive only by a few years and would probably lead to an acceleration of the atomic program, the expulsion of U.N. inspectors and the Iranian people rallying around their leaders, the International Crisis Group think-tank said in a report citing unnamed U.S. officials.
"Once U.N. inspectors are expelled, Iran could reconstitute its nuclear infrastructure, this time unambiguously geared to producing a bomb," ICG analyst Ali Vaez told Reuters.
A similar message came from former CIA director Michael Hayden, who said the George W. Bush administration had concluded that a strike on the Islamic Republic's nuclear sites was a bad idea, according to a Foreign Policy magazine blog.
An attack would guarantee the very thing that the West was trying to prevent - "an Iran that will spare nothing to build a nuclear weapon and that would build it in secret", Hayden was quoted as telling reporters and experts in January.
Iran is relatively weak in conventional weaponry, compared to Israel and other Middle Eastern states, and may feel it has little choice but to develop nuclear bombs if "pushed into a corner", said military researcher Pieter Wezeman.
"If Israel or the U.S. would try to attack Iran and its strategic centers and its industry, Iran basically does not have the conventional means to defend itself," Wezeman, of the Stockholm International Peace Research Institute, told Reuters.
"Based on that weakness they are likely to find nuclear arms an interesting option. They don't want to be seen as losers, not internationally and not within Iran."
Any such feeling of military vulnerability in Iran - which often accuses adversaries of plotting to overturn its Islamic Revolution - would be compounded by Israel's assumed nuclear arsenal and the still strong presence of U.S. armed forces in the volatile Gulf region.
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There is general agreement among Western powers that Iran has already taken steps that would give it the option of becoming a nuclear-armed power, if it so decided.
It has ramped up its uranium enrichment, the U.N. nuclear watchdog said last month, voicing "serious concerns regarding possible military dimensions" to the nuclear activities.
Western experts say Iran now has enough refined uranium -material which can yield energy or weapons, depending on the level of enrichment - for four bombs if processed much further.
Crucially, however, the U.S. administration has concluded that Iranian leaders have not decided whether to actively construct a nuclear weapon, current and former officials have told Reuters.
"The U.S. intel community says with high confidence that Iran has made a capability decision, not a bomb decision," said Jim Walsh, a research associate at the Massachusetts Institute of Technology (MIT). "Bombing them will produce a bomb decision, and that will be very difficult to stop."
Iran expert Trita Parsi said: "You can't convince a country that it doesn't need a nuclear deterrence by bombing it."
But Bruno Tertrais of the Strategic Research Foundation, a French think-tank, said nobody could claim to know the impact of an attack and he suggested it could be difficult for Iran to launch a nuclear weapons bid afterwards.
"Iran would be closely monitored and would then take the risk to be bombed again, before it actually produces deliverable weapons," Tertrais said.
"One needs to differentiate between an Israeli and a U.S. operation: the latter would be bigger, leave few stones unturned, and might very well shake up the foundations of the regime."
Israel has threatened Tehran with pre-emptive strikes if diplomacy fails to stop its nuclear progress. U.S. President Barack Obama says all options are on the table, including possible military action, in dealing with Tehran.
Israel worries that Iran will soon have moved enough of its nuclear program underground as to make it virtually impervious to a unilateral Israeli attack, creating what Defense Minister Ehud Barak has referred to as a "zone of immunity".
But Obama - who has accused U.S. Republican presidential candidates of "beating the drums of war" while failing to consider the consequences - is also encouraging Israel to give sanctions against Iran more time to have an effect.
The Jewish state this week played down the prospect of an imminent attack, saying Iran's nuclear program could still be set back by sanctions and sabotage.
Six world powers and Iran are in mid-April expected to resume long-stalled negotiations aimed at finding a diplomatic resolution to the nuclear dispute, a dialogue which may for now cool speculation of imminent war.
"I'm not optimistic on the talks, but I do think they could at the very least open a temporary breathing space for all sides," said Gala Riani of risk consultancy Control Risks.
NUCLEAR DETERRENCE
If Israel in the end decides to strike, Vaez of the International Crisis Group said "it was easy to imagine" that Iran would withdraw from the Non-Proliferation Treaty (NPT), a 1970 pact to prevent the spread of atomic weapons.
Iran's envoy to the U.N. nuclear agency, Ali Asghar Soltanieh, warned this month that any attack by a non-NPT member - Israel - on the nuclear sites of a country that is party to the treaty would inevitably lead to the pact's "collapse."
MIT's Walsh said Iran might need years to recover from an attack but it would not destroy its know-how and would "present a window of opportunity for pro-bomb advocates" in the country.
Short of a full-scale war or occupation, "most military options are oversold as to their ability to end or even significantly delay Iran's nuclear program," the Institute for Science and International Security (ISIS) said.
A vast country, Iran has dispersed its program across many facilities, some whose locations may remain secret.
"An ineffective bombing campaign ... would leave Iran able to quickly rebuild its program and motivate it to launch its own Manhattan Project," the Washington-based think-tank said, referring to the U.S. atomic bomb program in World War Two.
But the view in Israel is that any action that can delay nuclear militarization is beneficial, "because it might maximize opportunities for other events, such as regime change in Iran", the International Crisis Group report said.
Iran, a major oil producer that denies any nuclear weapons aims and officially condemns nuclear weaponry as a "great sin", says it needs uranium enriched to a low level to fuel a planned network of nuclear power plants.
It came under intensifying Western sanctions pressure after the U.N. International Atomic Energy Agency (IAEA), in a November report, presented a trove of intelligence pointing to activities in Iran relevant for nuclear weapons development.
Former IAEA chief Mohamed ElBaradei said he still did not see "incontrovertible evidence" that Iran was working on an atomic bomb and that the question of whether it intends to make one was a matter of opinion and debate.
He said an attack would be a "sure way for Iran to go on a crash course to build nuclear weapons with the full support of the Iranian people ... and with the most catastrophic consequences for the Middle East and the rest of the world."
ElBaradei, who ran the IAEA for 12 years to the end of 2009, was outspoken in his skepticism of Western intelligence after erroneous reports about secret weapons of mass destruction in Iraq were used by the United States to justify the 2003 invasion that overthrew Saddam Hussein.
The risks posed by Iran's nuclear program "need not be hyped," he said in an email to Reuters. "We should by now have learned some lessons from the Iraq disaster."
(Editing by Robin Pomeroy and Mark Heinrich)
Dernière édition par tshaashh le Ven 6 Avr 2012 - 0:01, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:35
inanc a écrit:
L'Iran est un pays imprévisible et dangereux
On y verra plus dans les prochains jours/mois sur ce dossier mais il est clair qu'en cas d'attaque, quel qu'elle soit (juste aérienne ou terrestre), la Turquie sera du côté des khalijis, donc de l'Occident.
La 1re chose à faire sera de retirer les troupes du Liban (qui sont dans la FINUL), ne pas négliger la capacité de nuissance des Pasdarans et de ces marionnettes
Si Abdullah Gül parle de guerre, comme tu dis, il y a vraiment un réel risque. Je m'attendais pas ça de lui. On doit pas rentrer dans cette guerre. Sa affaiblira notre économie. On doit regarder ces deux pays s'entre-déchiré.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 5 Avr 2012 - 23:46
Baybars a écrit:
LaikTurkiye a écrit:
Dossier syrien, dossier iranien... Mais alors pourquoi Israel et la Turquie ne travaillent plus ensemble?? est-ce vraiment le cas d'ailleurs ???
Israël ne n'ai plus d'aucune utilité à ce jour. Pour l'intérêt de la Turquie, on doit juste regarder le spectacle et ne pas se mêler de cette affaire. On sera posé dans des canapés avec notre pop corn à regarder ce qu'il se passe. Les deux se ruineront et s'affaibliront. Tout bénéf pour la Turquie. Sa sera ainsi? C'est la question..
D'ailleurs, la Turquie n'apprécie pas les positions de l'Iran envers les Azéris.
On doit en aucun cas rentrer en guerre, sauf pour annexer des territoires.
je comprend ce que tu dis. ça serait l’idéal pour la Turquie. Mais le radar de l'OTAN est en Turquie, et si l'Iran touche à l'azerbaidjan, la Turquie combattra l'Iran.
Je pense que officieusement Israéliens, Turcs, Azéris et Américains bossent étroitement et c'est normal car leurs ennemis sont en communs, ça serait logique.
rafi General de Division
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 6 Avr 2012 - 12:34
Citation :
Le premier ministre palestinien Salam Fayyad a appelé jeudi les pays arabes à apporter une aide afin de régler la crise financière à laquelle l'Autorité fait face, dans un contexte d'absence de soutien étranger, rapporte l'agence de presse Wafa.
Depuis plusieurs mois, l'Autorité palestinienne subit une crise financière aigue. Les salaires des fonctionnaires ne sont pas payés à temps, la réalisation de plusieurs projets a été gelée. Le déficit budgétaire en 2012 devrait atteindre 800 millions de dollars, dans le cadre de la réduction du soutien de pays étrangers. Le budget annuel est de 3,7 milliards de dollars, dont 48% sont destinés aux salaires des fonctionnaires.
En mars dernier, le Fonds monétaire international a appelé les pays donateurs à compléter d'urgence le budget palestinien pour empêcher une détérioration de sa situation financière. L'Union européenne, le Japon, les Etats-Unis et les pays arabes figurent parmi les principaux donateurs de l'Autorité palestinienne.
http://fr.rian.ru/world/20120406/194204361.html
Inanç Genelkurmay Başkanı
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 6 Avr 2012 - 15:21
Citation :
Samir Geagea appartient à l'opposition qui rassemble tous les partis pro-occidentaux. Actuellement le Liban est dominé par le Hezbollah et ses alliés inféodés aux régimes syrien et iranien.
«Je me promenais avec mes gardes du corps. J’ai aperçu une jolie fleur et je me suis penché pour la cueillir. J’ai aussitôt entendu deux coups de feu. Heureusement que mes hommes étaient loin de moi. Je suis resté à terre pendant quelques instants. Puis, nous avons aperçu deux trous dans le mur. Nous avons immédiatement appelé les forces de sécurité, qui ont inspecté les lieux et extirpé les balles. Il s’est avéré qu’elles avaient été tirées à partir d’une distance supérieure à un kilomètre, par apparemment plus d’un sniper. Le calibre de ces balles, l’une de 12,7 et l’autre de 14,5 mm, prouve que nous avons eu affaire à de l’armement sophistiqué», a raconté Samir Geagea lors d’une conférence de presse.
Une arme "très sophistiquée"
Les tireurs auraient utilisé un fusil d’assaut autrichien «très sophistiqué » et «pratiquement introuvable au Liban». Un peu plus de 800 de ces fusils avaient été vendu à Téhéran selon The Telegraph. Les liens entre le Hezbollah, qui domine le Liban, et l’Iran étant particulièrement forts, les regards se tournent vers le «parti de Dieu».
Les Libanais s’inquiètent d’un retour des assassinats politiques, notamment liés à la situation actuelle en Syrie. L'opposition dénonce régulièrement le régime de Bachar el-Assad. «Nous sommes confrontés à un nouvel épisode de la série d’actes terroristes, d’assassinats et de crimes. Nous avions pensé que cela avait pris fin avec l’accord de Doha, mais il semble que tout cela soit de retour», estime Samir Geagea.
La France a condamné «fermement» cette tentative d’assassinat. «Cette action lâche, commise contre l’un des principaux responsables politiques libanais, participe d’une volonté évidente de déstabilisation du pays, dans un contexte régional dégradé», note le Quai d’Orsay.
Le Liban n’a pas connu d’assassinat politique depuis décembre 2007. A l’époque, le général François el-Hajj avait été tué dans un attentat à la voiture piégée.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 8 Avr 2012 - 19:53
Erdogan le pantin, à été le messager d'Obama
Citation :
Exclusive: What were the six points Obama sent Khamenei through Erdogan?
After a two-hour, 15-minute conversation with US President Barack Obama in Seoul on March 25, Turkish Prime Minister Tayyip Erdogan undertook to fly to Tehran and personally hand Obama’s six-point message to Iran’s Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei. The note, which laid out the American position for the nuclear talks between Iran and six world powers that were scheduled to open in Istanbul on April 13, was delivered on March 29. DEBKAfile’s Iranian sources report that the exercise was not a success. The Iranian leader has not replied to the US president’s communication up until the present. Instead, in the past week, Tehran has turned its guns on Prime Minister Erdogan and refused to accept Turkey as venue for the nuclear talks. Washington has explained this setback by a controversy among heads of the regime in Tehran over the US President’s six points. Our Iranian sources strongly doubt this since, quite simply, the Islamic regime is a one-man show. Khamenei makes the decisions and he has clearly decided not to send a reply. DEBKA-Net-Weekly 535 of March 29 was the first world publication to reveal the content of Obama’s six-point message to Khamenei. That is now revealed here for the benefit of DEBKAfile’s readers:
1. Tehran must come to the talks ready to show it is seriously and genuinely open to a compromise deal on its nuclear program;
2. A negative attitude on Iran’s part would result in President Obama merging the back-channel US-Iranian dialogue with the formal diplomatic negotiating track. (DEBKA-Net-Weekly 534 reported on March 22 that Washington was satisfied with the secret talks it has been conducting with Tehran and was ready to wind down sanctions.) He asked the Turkish prime minister to inform the Supreme Leader that the Russian and Chinese presidents, Hu Jintao and Dmitry Medvedev, had agreed to go along with this position if Khamenei found it acceptable.
3. Any deal would require a commitment from Khamenei to freeze – though not dismantle - all aspects of Iran’s nuclear program from the moment an accord was reached. No new projects must be initiated and all progress arrested. For example: The centrifuges already functioning in the Fordo underground plant near Qom must not be expanded; research on nuclear weapons and the construction of models be discontinued; and the transition of uranium enrichment from 3.5 percent grade to 20 percent halted. The entire program would remain frozen in place.
4. President Obama asked Erdogan to convey a personal message from him to the Iranian leader: He was favorably impressed with the ayatollah’s comments in the New Year speech he broadcast live on state television Tuesday, March 20: “We do not have nuclear weapons and we will not build them,” said the ayatollah. “But in the face of aggression from enemies, whether from America or the Zionist regime, we will defend ourselves with attacks on the same level as our enemies attack us.” Obama also responded to another Khamenei remark. Addressing thousands of pilgrims gathered at the Imam Reza Shrine in Mashhad, the Supreme Leader said: “The Americans are making a grave mistake if they think that by making threats they will destroy the Iranian nation.” To this, the US President answered that neither he nor America entertained any such intention.
5. Tehran must change the hostile anti-US tone of its speeches and publications and stop calling America an enemy and the Great Satan. In place of antipathy, Obama would deeply appreciate a series of helpful comments coming from Iranian leaders and news reports out of Tehran, especially if they highlighted an improved Islamic Republican attitude towards the United States as a result of his administration’s polices. Erdogan was asked to hold up as an example of the sort of remark Obama had in mind the words of praise Khamenei offered President Obama on March 8, “for promoting diplomacy rather than war” as a solution to Tehran’s nuclear ambition. More of this sort of rhetoric would be welcome, the Turkish prime minister was directed to inform Tehran. The US presidential campaign was never mentioned, DEBKA-Net-Weekly’s sources note. However, the rewards accruing to Tehran from extending a helping hand for Obama’s reelection were evident in the subtext. Benign Iranian references to America would allow Obama to credit his foreign policy with kudos for an important breakthrough to the Islamic Republic. The improved climate surrounding relations would reduce the hazards of a war being launched against Iran. By helping to get him returned for a second term, Tehran would find the US president ready to pursue policies agreed between him and Khamenei in the course of their secret dialogue.
6. Erdogan was asked to explain the US President’s strategy of drawing a close linkage between the shifts in US policy on Iran and its nuclear program, on the one hand, and the Syrian crisis, on the other. This approach had guided Obama’s hand in his thus far successful moves to block Muslim-Arab-Western military intervention in Syria. The US president believes that a coalition working on the Syrian crisis, composed of Washington, Moscow, Beijing, Tehran and the United Nations (the UN and Arab League envoy former UN Secretary General Kofi Annan was mentioned in this regard) could be equally successful in resolving the Iranian nuclear controversy.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 8 Avr 2012 - 20:37
U.S. Defines Its Demands for New Round of Talks With Iran
NYT
Citation :
WASHINGTON — The Obama administration and its European allies plan to open new negotiations with Iran by demanding the immediate closing and ultimate dismantling of a recently completed nuclear facility deep under a mountain, according to American and European diplomats.
.......
The shift has underscored doubts among Obama administration officials and their European partners about Iran’s readiness to negotiate seriously and to finally answer questions from international nuclear inspectors about its program’s “possible military dimensions.” Those questions are based in part on evidence that Iran may have worked on warhead designs and nuclear triggers.
...
Last week, apparently in preparation for the meeting, Mr. Obama delivered a message to Iran’s supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei, through an intermediary: Turkey’s prime minister, Recep Tayyip Erdogan. Mr. Erdogan met Mr. Obama during a summit meeting in Seoul late last month and then went directly to northeastern Iran. The message, American officials said, was that “there is great urgency” that Iran seriously negotiate now. But it is unclear how specific Mr. Erdogan may have been about the consequences of continued nuclear development.
comic safi , le bras droit de sadam est sorti telle une momie de sa tombe avec une discours a dormir debout ...c'est dans l'inters de qui faire revivre le baat , moi je crois que il est prisonnier quelque part et que ils font ce show pour de raison politique ...
_________________
Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
comic safi , le bras droit de sadam est sorti telle une momie de sa tombe avec une discours a dormir debout ...c'est dans l'inters de qui faire revivre le baat , moi je crois que il est prisonnier quelque part et que ils font ce show pour de raison politique ...
Peut-on parler de reactiver une fois de plus le zombie baath contre les chiites?
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Des combattants d'Al-Qaïda ont attaqué une caserne militaire dans le sud du Yémen, tuant sept personnes, rapportent lundi les agences occidentales. L'attaque a eu lieu à Loder, dans la province d'Abyane. Cinq militaires et deux membres de tribus soutenant les forces armées gouvernementales ont été tués. Quatre extrémistes d'Al-Qaïda ont été abattus.
http://fr.rian.ru/world/20120409/194235923.html
Citation :
Le groupe terroriste al-Qaïda a attaqué lundi une base militaire de l'armée située dans la province d'Abyan, dans le sud du Yémen, faisant 23 morts et des dizaines de blessés, a confirmé à l'agence Xinhua un responsable des forces de sécurité.
"Au cours des échanges de tirs qui ont eu lieu entre al-Qaïda et l'armée gouvernementale sur la base militaire d'Abyan, 11 soldats yéménites et 12 terroristes ont été tués, et des dizaines d'autres hommes ont été blessés des deux côtés", a précisé le responsale local sous couvert d'anonymat.
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mar 10 Avr 2012 - 9:46
Citation :
D'après les données actualisées, au moins 60 militaires ont été tués lundi par des terroristes d'Al-Qaïda lors d'une attaque contre une caserne dans le sud du Yémen, rapporte l'agence Chine nouvelle citant les forces de l'ordre yéménites.
L'attaque a eu lieu à Loder, dans la province d'Abyane. Le bilan précédent faisait état de onze tués.
"Selon les derniers rapports (…) nous avons perdu au moins 60 soldats", a annoncé un porte-parole des forces de l'ordre.
Selon lui, "la situation dans la province d'Abyane laisse à désirer (…) le nombre des bandits éliminés reste inconnu". D'après certains médias, près de quarante terroristes du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique ont été abattus lundi lors des combats à Loder.
http://fr.rian.ru/world/20120410/194247503.html
Inanç Genelkurmay Başkanı
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mar 10 Avr 2012 - 12:32
On connait les effectifs des terros + partisans au Yemen parce que là attaquer des casernes de front et tuer 60 soldats
C'est pas leur première attaque (de souvenir presque 200 soldats tués il y a quelques semaines).
jonas General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 11 Avr 2012 - 14:44
Citation :
Bahreïn : Affrontements entre musulmans sunnites et chiites
Des centaines de civils sunnites ont attaqué hier soir selon des témoins et l'opposition des habitants de villages chiites à Bahreïn, où la tension monte au lendemain d'un attentat contre des policiers.
Selon des témoins, ces civils se sont mobilisés à la suite d'appels lancés sur les réseaux sociaux pour protester contre un attentat au cours duquel sept policiers ont été blessés dans un village chiite.
"J"ai vu des centaines d'hommes armés de couteaux et de bâtons se rassembler à un rond-point" à la limite entre le quartier résidentiel sunnite de Rafah et les villages chiites du sud de Manama, a affirmé un témoin.
"Ils arrêtaient les voitures et interrogeaient les passagers sur leur lieu de résidence pour déterminer leur appartenance confessionnelle", a ajouté ce chiite qui s'est juste identifié par son prénom, Hussein.
Dans un communiqué, le principal mouvement de l'opposition chiite, Wefaq, a affirmé que "des groupes en civil, équipés d'armes blanches ont "arrêté des voitures, interrogé leurs passagers et battu" des habitants de villages chiites.
Il a accusé "les services de sécurité de ne pas avoir rempli leur devoir en les dispersant ou en les empêchant d'attaquer les citoyens", et rendu les autorités "responsables de la sécurité" des habitants des villages chiites "face à ces milices".
Le ministère de l'Intérieur a pour sa part affirmé que "des groupes ont organisé des rassemblements illégaux et ont endommagé deux voitures et un établissement commercial", ajoutant que les forces de sécurité les avaient empêchés de pénétrer dans le village chiite de Noueidrat.
Sept policiers avaient été blessés lundi soir par l'explosion d'une bombe artisanale dans le village chiite de Akr, au sud de Manama.
TB
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 14 Avr 2012 - 8:29
Citation :
Près de 200 morts en cinq jours de combats au Yémen
L'armée yéménite a intensifié vendredi ses opérations contre des rebelles islamistes liés à Al Qaïda dans le sud du pays, où les affrontements ont fait près de 200 morts depuis lundi. Une unité d'élite antiterroriste a été envoyée de Sanaa pour participer aux combats, déclenchés par l'attaque d'une caserne par le groupe Ansar al Charia (Partisans de la loi islamique) près de la ville de Laoudar.
Des tribus combattent aux côtés de l'armée contre les islamistes, qui ont pris le contrôle de vastes pans de territoire dans la province d'Abyan en 2011 à la faveur du chaos provoqué par le soulèvement contre Ali Abdallah Saleh, contrain tde quitter le pouvoir.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 14 Avr 2012 - 10:29
Le Roi Abdallah d'Arabie Saoudite et le premier Ministre Erdogan à Riyad, le roi a l'air malade, mais il est venu jusqu'à l'aéroport pour recevoir le premier ministre Turc:
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 14 Avr 2012 - 11:04
Citation :
Rien ne va plus entre la Turquie et l'Iran
Le dialogue entre les Occidentaux et Téhéran sur le nucléaire reprend samedi à Istanbul.
Attachés à leur tradition d'hospitalité, les Turcs ne feront pas mentir leur réputation. Ils mettront un point d'honneur à recevoir la délégation de Téhéran qui participe samedi à une réunion avec le groupe des 5 + 1 sur le programme nucléaire iranien à Istanbul. Mais l'accueil réservé aux Iraniens ne saurait masquer les dissensions de plus en plus marquées entre les deux voisins. Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a beau balayer d'un revers de la main les risques de «nouvelle guerre froide» orientale, les relations turco-iraniennes sont en berne. Syrie, arme nucléaire, radar de l'Otan, rivalité régionale… Les griefs s'accumulent et contraignent le gouvernement islamo-conservateur à abandonner le rôle de médiateur qu'il s'était efforcé de tenir ces dernières années.
Le rapprochement a atteint son acmé en 2010, lorsque les Turcs, associés aux Brésiliens, ont signé un accord d'échange d'uranium enrichi avec l'Iran, qui ne s'était jamais concrétisé. «Après un réchauffement inhabituel, la collaboration est désormais ouvertement méfiante, comme par le passé, explique Hugh Pope, chargé de la Turquie au sein de l'International Crisis Group. Les relations ont retrouvé leur teneur naturelle.»
Rivalités exacerbées La République islamique a finalement accepté Istanbul comme lieu de discussions sur ses activités nucléaires mais en manifestant sa mauvaise volonté. Après avoir proposé elle-même la métropole du Bosphore, elle avait fait volte-face la semaine dernière et déclaré que cette option était «désormais exclue», proposant Bagdad à la place. Courroucé, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a alors accusé les autorités iraniennes de «manquer d'honnêteté». Avec ce revirement momentané, les Iraniens ont montré leur mécontentement de la tenue à Istanbul, le 1er avril, de la conférence des Amis de la Syrie, à laquelle ils n'avaient d'ailleurs pas été invités.
Le dossier syrien est la principale pierre d'achoppement entre Ankara, soutien de l'opposition politique et armée à Bachar el-Assad, et Téhéran, tuteur de Damas. Fin mars, la visite de deux jours de M. Erdogan dans la capitale iranienne a mis en exergue les vues inconciliables des deux puissances, la chiite et la sunnite, engagées dans une compétition pour le leadership régional. Le guide suprême Ali Khamenei a profité de sa venue pour réaffirmer le soutien indéfectible de son pays au régime syrien. Le premier ministre turc avait tout juste quitté le sol iranien que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères critiquait vertement l'engagement turc aux côtés des rebelles syriens. L'Irak, dirigée par le premier ministre Nouri al-Maliki, sous influence iranienne, constitue une autre pomme de discorde. Il s'agit d'«un terrain de confrontation à venir, c'est clair comme de l'eau de roche», pronostique Bülent Kenes, éditorialiste au quotidien Today's Zaman.
Cette rivalité régionale est exacerbée par les gages donnés par la Turquie à l'Alliance atlantique, dont elle fait partie. Le radar antimissile de l'Otan installé à l'Est, à 600 kilomètres de l'Iran, a été activé en janvier. Suscitant la colère de Téhéran: un général iranien a menacé de destruction «tout lieu utilisé pour des opérations hostiles». «La Turquie s'est rapprochée des États-Unis, ajoute Hugh Pope, et est donc plus contrainte de suivre les sanctions internationales.» Ankara et Téhéran ont noué de solides liens commerciaux - leurs échanges bilatéraux ont fait un bond de 1 à 16 milliards de dollars en dix ans. Mais deux jours après le retour de M. Erdogan de Téhéran, Ankara a annoncé une réduction de 20 % de ses achats de pétrole à son voisin, s'alignant finalement sur les nouvelles sanctions américaines.
Pourtant, en dépit de cette somme de contentieux, Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a appelé les deux pays à ne pas perdre de vue «leurs relations stratégiques». Au fil des siècles, les deux anciens empires ont toujours su ménager leurs susceptibilités et intérêts respectifs.
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 14 Avr 2012 - 11:09
La limite d'une politique basée sur des critères confessionnels
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 14 Avr 2012 - 11:19
inanc a écrit:
La limite d'une politique basée sur des critères confessionnels
Je sais pas dans quel monde tu vis Inanç. Lorsqu'on parle du Moyen-Orient, la religion rentre en jeu. C'est comme ça, et ça toujours été comme ça.
On va pas fermer les yeux à cet aspect confessionnel tout en reniant la réalité de notre région. Il faut faire avec.. Sinon, on mènera une politique d'isolement comme dans les années 30-90, mais cela est une armée à double tranchant, on sera pas un pays fort et notre commerce subira les conséquences. On est fortement dépendant du commerce, surtout vers les pays de la région comme l'Irak, l'Arabie Saoudite, l'Iran et les EAU.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 14 Avr 2012 - 11:29
Baybars a écrit:
inanc a écrit:
La limite d'une politique basée sur des critères confessionnels
Je sais pas dans quel monde tu vis Inanç. Lorsqu'on parle du Moyen-Orient, la religion rentre en jeu. C'est comme ça, et ça toujours été comme ça.
On va pas fermer les yeux à cet aspect confessionnel tout en reniant la réalité de notre région. Il faut faire avec.. Sinon, on mènera une politique d'isolement comme dans les années 30-90, mais cela est une armée à double tranchant, on sera pas un pays fort et notre commerce subira les conséquences. On est fortement dépendant du commerce, surtout vers les pays de la région comme l'Irak, l'Arabie Saoudite, l'Iran et les EAU.
Dans le même monde que le tien
On peut mener une politique sans forcément s'aligner sur le CCG
Quand tu dis à Assad de dégager du pouvoir, tu fais de l'ingérence. Quand tu dis à Maliki de laisser Al Hachémi tranquille, tu fais de l'ingérence.
Tu fais de l'ingérence et je suis contre, il ne faut pas faire ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse.