C'est devenu normal, de trouver la féraille russe, toujours chez des pays qui vivent des misères, dont le gvt place la défense avant tout autre considération.
faut savoir que ce pays de 5M d'habitant, à un PIB de moins de 4MM$ ! met en oeuvre une flotte aérienne énorme, il y a plus de 60 chasseurs ( Mig29 et Su27 ), une 20aine des Mi24, de même pour les Su25 ! etc etc
Su27
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augusta General de Division
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Qu'est ce qu'un Su30 si ce n'est un Su27 biplace avec une nouvelle avionique et une panoplie d'armements moderne? si les US utilisaient le même système de désignation que les russes, nos F-16 seraient des F38 ou 41 ou je ne sais quoi...
augusta General de Division
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Vue sur Acig.org, une nouvelle qui, si elle s'avère exacte, pourrait poser quelques soucis au gouvernement local.
Deux pilotes érythréens auraient déserté avec un unique appareil. Le vol a eu lieu le 6 octobre, et a été intercepté par deux F-15 saoudiens, alors que l'appareil volait à basse altitude. On ignore le type de l'avion et son équipage. Cependant, selon le journal saoudien, il pourrait s'agir de l'avion de transport personnel du président érythréen...
Toujours selon le quotidien, les pilotes auraient demandé l'asile politique à l'Arabie Saoudite. Et ils pourraient avoir des choses à dire, car toujours selon la même source, ces deux hommes auraient participé à des missions secrètes du gouvernement érythréen en Somalie... ce qui accréditerait la thèse d'un soutien officieux de l'Erythrée à tout ce que la Somalie compte de miliciens islamistes (notamment les shebabs).
Et ce qui donnerait un prétexte supplémentaire à l'Ethiopie pour franchir la frontière érythréenne...
MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Erythrée: l'armée encercle le ministère de l'Information occupé par des mutins (source diplomatique)
Des tanks de l'armée érythréenne encerclaient lundi le ministère de l'Information à Asmara, pris d'assaut plus tôt dans la journée par quelque 200 militaires apparemment mutinés, a annoncé à l'AFP une source diplomatique à Nairobi.
Aucun tir n'a pour l'heure été rapporté et la situation semblait calme dans l'immédiat dans la capitale érythréenne, selon ce diplomate disposant de contacts dans ce pays très fermé des bords de la Mer rouge.
Plusieurs médias d'opposition basés à l'étranger ont fait état de la prise du ministère de l'Information par des militaires, mais peu de détails étaient disponibles dans l'immédiat sur la situation dans ce pays, où la presse indépendante est interdite et les journalistes étrangers persona non grata.
Des expatriés érythréens disant avoir pu contacter des proches à Asmara ont confirmé à l'AFP que des troupes étaient déployées autour du ministère de l'Information et que la télévision d'Etat Eri-TV avait cessé d'émettre dans le pays.
Selon Amanuel Ghirmai, journaliste de Radio Erena, station érythréenne basée à Paris, une centaine de soldats ont pris d'assaut dans la matinée le ministère de l'Information, d'où émettent la totalité des médias publics, les seuls autorisés en Erythrée.
"Nous ne savons pas qui dirige le mouvement" de mutinerie en cours, a-t-il ajouté.
Tous les occupants du ministère, situé sur une colline d'où il domine Asmara, "ont été rassemblés dans une grande pièce", a ajouté ce journaliste, précisant tenir ses informations de sources directes dans la capitale érythréenne.
Les signaux locaux de la télévision nationale Eri-TV et de Radio Asmara sont coupés, a-t-il ajouté. Eri-TV était toujours visible sur internet et diffusait une émission musicale, sans qu'il soit clair s'il s'agit ou non d'archives.
Le président Issaias Afeworki dirige l'Erythrée d'une main de fer depuis son indépendance en 1993, acquise après 30 ans de guerre contre le gouvernement éthiopien.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Erythréenne / Eritrean Defence Forces Mar 22 Jan 2013 - 15:43
Citation :
Erythrée: les mutins quittent le ministère de l'Information, calme à Asmara
Les militaires érythréens mutinés qui occupaient depuis lundi le ministère de l'Information à Asmara ont libéré le personnel qu'ils y retenaient et évacué le site, où aucun des blindés déployés la veille n'y était plus visible mardi, selon un diplomate européen dans la capitale érythréenne.
"Il n'y a aucune présence militaire visible dans la ville, les tanks sont partis", a indiqué par téléphone à l'AFP ce diplomate, premier témoin direct interrogé par l'AFP sur la situation dans la capitale.
"Le ministère de l'Information a retrouvé son activité normale" et le personnel qui était retenu a pu rentrer chez lui, a-t-il ajouté. "L'activité est normale dans la ville, les bâtiments publics sont ouverts, les banques sont ouvertes", a-t-il précisé.
La localisation des mutins depuis qu'ils ont quitté le ministère restait inconnue mardi.
Un tel mouvement, apparemment planifié, de la part de militaires est inédit en Erythrée, pays ultra-militarisé, sans opposition, où le régime du président Issaias Afeworki écrase systématiquement tout début de contestation et où l'armée détient les réels leviers du pouvoir.
Très peu de détails supplémentaires étaient disponibles. La presse indépendante est interdite, les journalistes étrangers persona non grata en Erythrée et les autorités sont restées muettes sur les événements depuis lundi. "Il n'y a aucune information officielle", a expliqué le diplomate européen à l'AFP, précisant n'avoir "pas d'analyse définitive" sur ce qui s'est réellement passé.
L'ambassadeur d'Erythrée auprès de l'Union africaine à Addis Abeba, Girma Asmerom, interrogé par l'AFP, a refusé de s'exprimer sur la situation à Asmara: "Je ne veux pas donner la moindre crédibilité à des informations absurdes et de caniveau", a-t-il déclaré.
"Tout est calme, comme cela l'était en fait hier", a simplement affirmé dans un tweet à l'AFP Yemane Gebremeskel, le directeur de cabinet du président Issaias, chef de l'Etat érythréen depuis l'indépendance du pays, acquise en 1993 après 30 ans de sanglante rébellion contre le pouvoir d'Addis Abeba.
Peu d'informations étaient aussi disponibles sur l'identité des mutins. "Nous n'avons même pas une hypothèse", a reconnu le diplomate européen à Asmara.
Awate.com, site internet érythréen d'opposition en exil, basé aux Etats-Unis mais qui dispose de relais en Erythrée, a identifié le chef des mutins comme étant le colonel Saleh Osman, l'un des chefs des forces érythréennes stationnées dans la région d'Assab, port de la Mer Rouge situé à la pointe sud-est du pays.
"La confrontation a été +résolue+ quand le gouvernement a +accepté ses demandes+", affirme le site.
Le colonel Osman, vétéran de la guerre d'indépendance, est un officier réputé incorruptible et doté d'un fort caractère. Il est considéré comme un héros de la guerre frontalière contre l'Ethiopie (1998-2000) pour avoir sauvé Assab d'une offensive éthiopienne en 2000, en refusant l'ordre de l'évacuer avec ses hommes.
La télévision d'Etat Eri-TV, dont les studios sont situés à l'intérieur du ministère et dont le signal hertzien était coupé depuis lundi matin en Erythrée, a recommencé à émettre en direct lundi soir, a également rapporté Awate. Selon des sources concordantes, un groupe d'au moins une centaine de soldats avaient pris position lundi matin à l'intérieur du ministère de l'Information, vaste complexe de bâtiments situé sur une colline au coeur d'Asmara, surplombant la capitale érythréenne, notamment le palais présidentiel.
De ce complexe émettent la totalité des médias publics, les seuls autorisés en Erythrée.
Le diplomate interrogé n'a pu chiffrer le nombre de mutins. Lundi, il avait compté "au moins cinq tanks" de l'armée érythréenne, "trois à l'extérieur et deux à l'intérieur du ministère" sans pouvoir dire avec certitude qui des mutins ou des soldats loyalistes étaient aux commandes.
Dans un bref communiqué, lu sur les ondes publiques et apparemment interrompu par la coupure du signal, les mutins avaient réclamé la "libération des prisonniers politiques" et la mise en place de la Constitution, adoptée en 1997 et prévoyant le multipartisme et des élections, mais suspendue depuis le conflit avec l'Ethiopie.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Erythréenne / Eritrean Defence Forces Jeu 24 Jan 2013 - 16:21
Citation :
Erythrée: que se cache-t-il derrière la mutinerie d'Asmara ?
Par Léonard Vincent
La prise de contrôle du ministère érythréen de l'Information par des soldats mutins, ce lundi 21 janvier, pourrait n'être qu'un épisode dans une histoire plus large. Le niveau de frustration dans l'armée est si grand que quelques officiers en rupture de ban avec le pouvoir semblent avoir voulu montrer de quoi ils étaient capables.
Une étrange démonstration de force a eu lieu ce lundi 21 janvier à Asmara, quand une unité de l'armée érythréenne a pris le contrôle du ministère de l'Information, avant de se retirer pacifiquement sans avoir précisé publiquement ses intentions.
Mardi matin, les employés du ministère se sont rendus à leur bureau sans encombre. Les rues d'Asmara étaient calmes, selon plusieurs témoins. Boutiques et banques étaient ouvertes. Malgré la présence de soldats non identifiés dans l'arrière-cour et les va-et-vient de civils armés dans le bâtiment, ils ont reçu l'ordre de vaquer normalement à leurs occupations.
Un pays ultra-militarisé
Alors, que s'est-il passé ? Ce coup de force d'une unité de l'armée érythréenne est unique dans l'histoire de l'une des nations les plus fermées du monde. Dans un pays reclus, dirigé par une junte de généraux regroupés autour du tout-puissant président Issayas Afeworki, toute dissidence est payée au prix fort. Les réformistes du parti unique et les principaux directeurs des quelques journaux créés après l'indépendance en 1993 croupissent en prison depuis septembre 2001. Selon les rares informations qui sortent du pays, ils sombrent dans la folie ou se suicident l'un après l'autre.
Quadrillée par des mouchards, l'Erythrée est un pays militarisé à l'extrême, où la quasi-totalité de la population est enrôlée dans l'armée dès l'âge de 17 ans et n'est démobilisée qu'à partir de la quarantaine. Après dix-huit mois de service militaire, les citoyens érythréens restent à la disposition du ministère de la Défense. Celui-ci affecte les recrues à des emplois aléatoires et sous-payés, partout dans le pays. Les plus chanceux sont envoyés dans les ministères. Les moins chanceux, ou les plus turbulents, sont envoyés sur des chantiers de construction, dans des provinces perdues.
Pas de contre-offensive
Dans ce contexte, toute contestation est difficilement envisageable, sauf à déchaîner la répression la plus féroce. Or, l'opération de lundi n'a rencontré aucune résistance de la part des forces gouvernementales. Aucun coup de feu n'a été signalé à Asmara, même si aucune information n'a encore filtré sur la situation dans les autres villes du pays. Les 6 000 hommes de la garde prétorienne du président ne se sont pas manifestés. Mardi, aucune arrestation n'a été signalée, dans ce pays pourtant habitué aux rafles de « suspects ».
Selon le site awate.com, généralement bien informé, les soldats mutins sont désormais positionnés à Serejaka, une installation appartenant au ministère de la Défense, à quelques kilomètres à l'ouest d'Asmara. Ils étaient commandés par le colonel Saleh Osman, un officier à forte tête issu des casernes du port d'Assab, la cité stratégique de la côte, sur la route de Djibouti. Cet officier sorti du rang de la guérilla faisait partie des officiers qui, lors de la terrible guerre contre l'Ethiopie entre 1998 et 2000, avaient refusé malgré les ordres de se retirer de la ville et avait résisté à l'avancée des troupes ennemies.
Cela semble indiquer que les mutins n'ont peut-être pas dit leur dernier mot. Comme la tradition érythréenne le veut, les crises ne sont pas réglées publiquement. Les tractations d'alcôves et les règlements de comptes discrets prévalaient déjà, pendant les trente ans de guerre d'indépendance contre l'Ethiopie, entre 1961 et 1991. Cela pourrait expliquer l'absence totale de communication des mutins, hormis le bref communiqué lu sur l'antenne d'Eri-TV dans la matinée (lire encadré ci-dessous).
Selon plusieurs sources, des négociations pour une transition politique entre les officiers rebelles et « le bureau du Président » auraient été engagés dès lundi. La prise du ministère de l'Information pourrait donc être la démonstration de force d'officiers sortis du rang, en rupture de ban avec des généraux corrompus et un appareil gouvernemental aveugle. Désormais à l'affût à l'extérieur de la capitale, les mutins auraient ainsi montré de quoi ils sont capables.
Un cadre plus large
Depuis plusieurs mois, il est certain que le niveau de frustration dans les rangs de l'armée érythréenne grandit. Etranglée par les sanctions de l'ONU, isolée sur la scène internationale en raison de ses agissements dans la région, l'Erythrée est une terre de pénuries et d'exode. La jeunesse érythréenne fuit par centaines chaque mois, traversant clandestinement la frontière avec l'Ethiopie et le Soudan, selon les décomptes effectués par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Les camps de regroupement d'Afrique, les prisons de Libye et les camps d'internement du Sinaï, sont pleins d'Erythréens, s'alarment de nombreuses ONG depuis des années. La plupart échouent finalement sur des embarcations qui viennent couler au large de la Sicile ou dans les banlieues hostiles de Tel-Aviv.
L'électricité est régulièrement coupée à Asmara, faute de gasoil et de pièces de rechange pour la centrale de Hirgigo. On manque de tout, d'essence, de viande, d'eau propre. Et surtout de libertés. L'entêtement du gouvernement érythréen a conduit le pays dans l'impasse, alors qu'il était l'un des fleurons de la « renaissance africaine » des années 1990. Aujourd'hui, les prisons sont pleines, les disparus innombrables. Mais le président Issaias Afeworki s'obstine à répéter que tout va bien et que les difficultés sont dues aux « complots de la CIA » que ce pur maoïste décèle partout.
On ignore encore le niveau d'organisation des mutins ou leur nombre exact. Ce qui est sûr, c'est qu'un retour à la normale si rapide est définitivement suspect. Si ce n'était pas un coup d'Etat, la prise du ministère de l'Information était à n'en pas douter une mutinerie ayant des visées politiques. Elle pourrait n'être que le premier épisode d'une histoire plus longue que la seule journée du 21 janvier.
Douze heures dans le ministère de l'Information
Autour de neuf heures du matin lundi 21 janvier, une centaine de militaires agissant sous les ordres d'au moins quatre officiers ont fait irruption dans l'immense complexe abritant les services du ministère et les studios des médias d'Etat, sur une colline dominant Asmara. Appuyés par au moins trois tanks et quelques véhicules blindés, ils ont calmement pris position autour du bâtiment. Polis et cordiaux, ils ont demandé aux employés de rester à leur poste. Les cadres de l'appareil de propagande, dont la propre fille du président Issayas Afeworki, ont été enfermés dans une salle du deuxième étage. Le directeur de la chaîne de télévision, Asmelash Abreha, a été prié de lire un court communiqué sur les antennes d'Eri-TV. « Nous allons libérer les prisonniers politiques, disait le texte. Nous allons mettre en application la Constitution. » Le signal hertzien de la radio et de la télévision a ensuite été coupé. La situation est restée calme tout au long de la journée. Des témoins ont affirmé que des militaires avaient également pris position autour de l'aéroport et de la Banque centrale, sans pouvoir formellement les identifier. Les mutins se sont finalement retirés dans la soirée, sans qu'un coup de feu n'ait été tiré. Le gouvernement affirme que la situation est sous contrôle, admettant tout de même du bout des lèvres l'existence d'un « incident ».
Doc à propos de la marine erythréenne, on peut y voir les Super Dvora et d'autres vedettes ... mais rien sur les OSA II, apparemment ils sont plus en service ..
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MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Erythréenne / Eritrean Defence Forces Jeu 2 Jan 2014 - 16:26
Eritrean Air Force
Eritrean MiG-29
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augusta General de Division
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Erythréenne / Eritrean Defence Forces Mar 19 Jan 2016 - 14:51
Citation :
Eritrea Celebrates Independence Day January 18, 2016
Eritrea’s Jubilee Independence Celebrations commenced today [January 15], through a ceremony of lighting of the Independence Torch in the historic town of Nakfa.
Major General Humed Karikare, Commander of the Eritrean Navy, presided over the torch lighting ceremony in the presence of Army Commanders, village elders, religious leaders and members of the public.
Ms. Tsegereda Woldegergis, Governor of the Northern Red Sea Region, stated that the Independence Torch prompts us to evaluate – as a people and nation – to what extent we have fulfilled the pledges we have made in past 25 years to uphold and advance the vision and dream of our martyrs.
The Independence Torch will cover more than three thousand kilometers in all the Regions of the country and reach Asmara, Eritrea’s capital, on Independence Day.
In interviews with local media on the occasion, Ambassador Zemede Tekle, Chairman of the National Holidays Coordinating Committee, announced that extensive preparations are already underway both inside the country and abroad for the celebration for the Silver Jubilee of Independence Day under the theme “Quarter of Century of Resilience and Development”.
The Jubilee Independence Day celebrations will include cultural shows, symposiums, sports competitions, military parades, carnivals as well as children’s programs.
Thousands of Eritreans residing abroad and friends of Eritrea are expected to participate at the Jubilee Independence Day celebrations.