Let's talk business

FAMAS a écrit:: en fait il y ce complexe de "fonctionnariat" comme tu dis mais aussi un complexe "salarial" également, il est regrettable que de noter que plus de 80% des lauréats des ENCG, ISCAE et toutes les autres écoles supérieures de commerce privée, vont au travail salarial, or que il est ironique de savoir qu'on les forme pour le "business" dire lors de l'entretien d'accès à ces écoles que le candidat envisage de "créer son entreprise" une fois lauréat,est la "recette magique" pour être accepté
l'écrasante majorité ont peur de se lancer dans le business, même s'ils sont tenu de réaliser une étude de faisabilité d'un projet donné lors de leur dernière année de formation, et le financement est loin d'être la seule et unique raison, bien au contraire c'est cette peur de demain que caractérise le marocain, c'est ce qui pousse les lauréats de ces écoles supérieures de commerce à viser les grandes boites, et évitent les PME comme la peste, bien que côté pouvoir décisionnel et évolution la PME est plus propice qu'une grande boite où tout obéit à des procédures fixes et figées et où la marge de manoeuvre du jeune lauréat voulant prouver sa place est limitée
il est alarmant de constater que la BANQUE s'accapare plus des deux tiers des lauréats qui choisissent le travail salarial, et en entendant la banque, n'allez pas croire qu'il s'agit de postes en back-office nécessitant une haute qualification, du tout, un bac+5, rejoint la banque en tant que "CC" chargé de clientèle au niveau d'une simple agence bancaire du coin, dont la mission est de commercialiser les produits bancaires aux particuliers, fonction monotone ennuyante ne nécessitant la moindre qualification technique et qui peut être aisément remplie par un bachelier
le Maroc a besoin d'un tissue PME/TPE puissant, on croirait que les grands groupes qui font le PIB de la France, c'est plus tôt le contraire c'est les milliers de PME/TPE qui font le bonheur des français
commencer par instaurer une culture entrepreneuriale chez les jeunes est une grande nécessité, l'une des grandes entraves c'est la peur de l'echec, culturellement au Maroc l’échec d'une entreprise est directement amputé au Gérant, or que ce n'est pas toujours le cas, l'échec est un acquis dans la culture managériale aux Etats-Unis, un jeune lauréat avec comme expérience sur CV, création et gestion d'une TPE ne serait ce que pour 2ans, lui permettra d'acquérir une expérience Transversale de l'entreprise, et multi-fonctionnelle le préparant à des postes de responsabilité au sein d'autres entreprises si jamais son aventure echoue
les banques aussi chez nous sont un peu trop vigilantes, ce qui fait une banque et lui donne sa nomination est l'octroi de crédit, or que au Maroc on a seulement des "sociétés de dépôts" tout court pour appeler le chat un chat
j'encourage tout jeune lauréat me lisant à tenter l'aventure, dès qu'on essai le premier travail salarial ça devient une habitude on ne peut plus s'en passer, le meilleure moyen d'arrêter la cigarette est pourtant de ne jamais la commencer
c'est vrai qu'en tant que salarié on paie l'IR qui va aux caisses de l'Etat, mais en tant qu'entrepreneur : on paie l'IS sur son bénéfice, on paie la TVA, on paie la patente, on emploi des gens donc on créé de la demande et dynamique économique, si on est exportateur on fait rentrer du devise au Bled pour que le pays puisse payer sa facture pétrolière.....

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"La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu

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