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 La politique américaine comme si vous y étiez...

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rafi
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MessageSujet: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeDim 11 Mar 2012 - 21:39

Citation :
Ce militant démocrate qui défie Barack Obama

Candidat à la présidence, Darcy Richardson exprime la frustration d’une partie des progressistes états-uniens face au bilan du président sortant. Il participe aux primaires démocrates afin de «r amener,dit-il, Obama à gauche ».

Il n’a eu droit qu’à quelques entrefilets 
dans deux, trois journaux mais le New York Times ne l’a pas cité une seule fois dans 
l’un de ses articles. Il ne collecte que quelques milliers de dollars de-ci, de-là. Il ne bénéficie donc ni de la puissance financière ni de la couverture médiatique, éléments indispensables à toute campagne électorale 
aux États-Unis. Pourtant Darcy Richardson 
est bel et bien candidat à la présidence des 
États-Unis (www.darcy2012.com). Mieux 
même, il est le seul à défier Barack Obama 
dans plusieurs États. Même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, 
il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation 
de son candidat.

« Je suis le premier à admettre que je n’ai aucune chance de battre, voire d’inquiéter le président sortant », répète Darcy Richardson en 
préambule des rares interviews que des chaînes locales lui accordent. Même si Eugene 
McCarthy constitue sa référence politique 
(les deux hommes ont notamment milité ensemble au début des années quatre-vingt-dix dans l’aile gauche du Parti démocrate), ce féru d’histoire sait que 2012 n’est pas 1968. Cette année-là, le sénateur progressiste du Minnesota, Eugene McCarthy, avait défié, au nom 
du mouvement antiguerre, Lyndon Johnson, président depuis 1963, embourbé dans 
son escalade militaire au Vietnam. Après 
des premières primaires très serrées, 
Johnson renonça finalement à se représenter.

Pourquoi dès lors se lancer dans une telle 
bataille à cinquante-six ans ? Parce qu’Obama 
doit répondre de son bilan, rétorque en substance cet ancien assureur devenu auteur et bloggeur (www.battleground.com). « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. » L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous 
George Bush. « Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que 
le premier mandat d’Obama est en fait un 
troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush. »

Darcy Richardson a reçu le soutien 
de la Nouvelle Alliance progressiste (www.newprogs.org), organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte 
de la Maison-Blanche et qui avait appelé 
à une candidature unifiée pour défier 
Obama. Aucune des personnalités évoquées 
depuis plusieurs mois (Jeffrey Sacks, Robert Reich, Bernie Sanders, Dennis Kucinich…) 
n’a relevé le gant. Darcy Richardson, si. 
Son slogan de campagne : « Un démocrate progressiste pour président. » Et son espoir : « Ramener Obama à gauche. »

http://www.humanite.fr/monde/ce-militant-democrate-qui-defie-barack-obama-491746
Citation :

Aux États-Unis, il n’y a pas que Lyndon LaRouche pour accuser Obama d’avoir trahi ses promesses. Bien que boudé par la grande presse, le démocrate progressiste Darcy Richardson défie le président Barack Obama dans plusieurs États dans la course à la présidentielle. Car, même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.

Pour Darcy Richardson, qui mène lui aussi campagne pour rétablir la séparation des banques d’affaires des banques de dépôt (retour au Glass-Steagall Act), le bilan du mandat d’Obama est plus que calamiteux : «  Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat.  »

Et comme le précise un article paru dans l’Humanité du 8 mars : « L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite  : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. "Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush." »

La référence politique de Darcy Richardson reste Eugene McCarthy (rien à voir avec l’anti-communiste Joseph McCarthy). Ce sénateur progressiste du Minnesota avait défié en 1968, au nom du mouvement contre la guerre du Vietnam, Lyndon Johnson, président depuis 1963. Eugene McCarthy était aussi en très bonnes termes avec Lyndon LaRouche et s’était fait remarquer en 1988 en faisant campagne en faveur de l’Initiative de défense stratégique (IDS), initiative anti-guerre initié par LaRouche et caricaturé par la presse comme « la guerre des étoiles ». Il avait également signé l’appel pour un Nouveau Bretton Woods de LaRouche.

Aujourd’hui, Darcy Richardson dispose du soutien de la Nouvelle Alliance progressiste, organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Le slogan de campagne de Richardson  : «  Un démocrate progressiste pour président.  » Son espoir  : «  Ramener Obama à gauche.  »

http://www.solidariteetprogres.org/Le-candidat-democrate-progressiste-Darcy-Richardson-Obama-c-est-Bush-III_08678
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rafi
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 6 Avr 2012 - 10:58

Citation :
Après avoir entendu toutes les parties le 28 mars dernier dans la procédure judiciaire concernant la réforme de la santé, la Cour suprême des États-Unis s’apprête à rendre son verdict dans les semaines qui viennent.

A quelques mois des élections, la Maison Blanche s’énerve rien qu’à l’idée que sa politique puisse être remise en cause. Une nouvelle polémique vient d’éclater après qu’Obama, lors d’une conférence de presse le 30 mars dernier, en violation totale de son mandat, s’en est pris vertement aux juges de la Cour suprême. Alors que c’est précisément leur raison d’être, Obama s’est plaint qu’un « groupe de gens non élus puisse rejeter une loi dûment constituée et adoptée [par le Congrès] ». D’après le président, leur action n’est rien d’autre qu’ « un bon exemple d’activisme judiciaire », et qu’il est par conséquent « pratiquement certain que la cour va reconnaître ceci et ne pas franchir ce pas ».

Par cette attaque Obama remet implicitement en question la sacro-sainte séparation des trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire, l’un des principes fondamentaux de la Constitution américaine et de toute démocratie moderne. Une Cour fédérale d’appel a d’ailleurs demandé, le 2 avril dernier, au département de la Justice de reconnaître, et ce en se référant explicitement aux déclarations d’Obama, qu’il est dans les attributions de la Cour suprême, lorsqu’elle est saisie pour le faire, d’examiner les lois votées pour déterminer si elles violent la Constitution ou non.

L’économiste américain Lyndon LaRouche a pour sa part réitéré sa demande pour qu’Obama soit destitué, non seulement pour sa volonté d’infléchir les décisions de la Cour suprême mais également, entre autres méfaits, pour avoir lancé la guerre en Libye sans approbation du Congrès, ce qui est là aussi une violation flagrante de la Constitution.

La Cour suprême a été saisie pour examiner la constitutionnalité de la loi sur la santé qu’Obama a fait adopter le 23 mars 2010, en particulier en ce qui a trait au « mandat individuel ».

Rappelons, que, contrairement à tout ce que demanda l’aile progressiste du Parti démocrate (Lyndon LaRouche, Dennis J. Kucinich, John Conyers, etc.) et tout ceux qui militaient pour une couverture de santé universelle, la loi d’Obama crée l’obligation légale pour chaque citoyen américain de prendre, à titre individuel, une assurance santé auprès de sociétés privées, déjà détestées par ailleurs pour leurs abus répétés, car en raison de l’absence d’un système de santé publique ou du refus de nombreuses entreprises à offrir une mutuelle à leurs employés, des dizaines de millions d’entre eux préféraient se passer d’assurance et se retrouvaient sans aucune couverture.

Obama a utilisé cette situation déplorable comme prétexte pour non seulement obliger les Américains à se munir d’une assurance privée, sous peine d’une amende annuelle, mais également pour réduire massivement les dépenses pour les soins accordés aux malades chroniques, aux handicapés et aux personnes âgées (dans le cadre des systèmes publics Medicaid et Medicare institués dans les années soixante et qui leur sont réservés). L’argent ainsi économisé est alloué pour subventionner une partie des coûts prohibitifs de cette assurance.

La réforme Obama a également institué, au-dessus de l’autorité du Congrès, un conseil présidentiel (Independent Patient Advisory Board - IPAB) doté de pouvoirs spéciaux et chargé de couper dans les dépenses de santé. C’est ce conseil, directement redevable au Président et chargé d’une mission de triage en terme de soin, qui a conduit Lyndon LaRouche à le comparer au conseil T4 mis en place par Hitler en septembre 1939 en Allemagne. Pour secouer le pays et faire en sorte qu’une opposition se lève contre le retour de la bête immonde, LaRouche et son mouvement ont décidé d’affubler une photo d’Obama avec la moustache d’Hitler tout en précisant qu’ils étaient près à la retirer dès l’instant qu’Obama ferait marche arrière sur sa politique calamiteuse.

Un article publié le 4 avril dans le New York Times montre bien que la réforme d’Obama vise avant tout par tous les moyens à rationner les soins, en incitant par exemple les corps médicaux spécialisés (parmi lesquels les collèges des cardiologues, des radiologues ou des oncologues...) à exiger de leurs membres une diminution des examens qu’ils prescrivent à leur patients.

Dans un autre article du 1er avril, David Ignatius du Washington Post se réjouit cyniquement que peu importe la décision de la Cour suprême, le mouvement initié par Obama aura, en raison d’une diminution des remboursements aux personnes âgées par Medicare, lancé un vaste mouvement de « consolidation » budgétaire conduisant à la fermeture d’un millier d’hôpitaux, et qu’un grand nombre de médecins et d’infirmières sont déjà remplacés par des techniciens moins chers dans les salles d’opération.

On est donc très loin de la mythologie qui persiste surtout en Europe et qui consiste à s’accrocher à l’illusion qu’Obama est un homme de progrès et de paix.

http://www.solidariteetprogres.org/Reforme-de-la-sante-Obama-declare-la-guerre-a-la-Cour-supreme-des-Etats_08744
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 6 Avr 2012 - 11:18

Rafi,

Ce qui me gène avec L.LaRouche (et donc avec Cheminade), c'est que leurs comparaisons inutiles et outrancières (Obama/hitler) nuisent à une critique nécessaire. Ou quand la posture nuit à l'argumentation.
Ce qu'ils peuvent dire d'interessant est masqué par l'impertinence (au sens "non pertinent") de leur comparaisons.
Ralph Nader etait autrement plus responsable.

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 6 Avr 2012 - 11:26

Bonjour PGM,

Je suis assez d'accord avec toi, je trouve Larouche toujours outrancier dans ses propos, il paraît que c'est une marque de fabrique US, mais imagine un peu, ceux qui voyant arriver Hitler, Mussolini, Franco, Salazar, et autres, au pouvoir, essayaient de convaincre le monde de se bouger dans les années 30 pour éviter ce qui est arrivé par la suite, ce ne devait pas être si facile, ils devaient passer pour des hurluberlus, de doux (ou de méchants) rêveurs, des extraterrestres et pourtant ils avaient raison. Un tel discours n'est-il pas fait exprès pour choquer? C'est possible, c'est même ce que je crois, en tout cas ça fonctionne pour moi, je suis choqué. Après le choc, je réfléchis, je me renseigne, je fouille, et j'en tire des conclusions.

Rappelle toi que je fais partie de ceux qui pensent que si un gars comme Papon savaient pour la déportation et extermination des juifs d'Europe, les alliés savaient aussi ce qui se passait derrière les fils de fer barbelés d'Auschwitz et d'ailleurs. Et crois moi que mon point de vue est partagé dans la communauté, même si on évite d'en parler trop souvent.
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 6 Avr 2012 - 17:44

rafi a écrit:
Citation :
...

Par cette attaque Obama remet implicitement en question la sacro-sainte séparation des trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire, l’un des principes fondamentaux de la Constitution américaine et de toute démocratie moderne. Une Cour fédérale d’appel a d’ailleurs demandé, le 2 avril dernier, au département de la Justice de reconnaître, et ce en se référant explicitement aux déclarations d’Obama, qu’il est dans les attributions de la Cour suprême, lorsqu’elle est saisie pour le faire, d’examiner les lois votées pour déterminer si elles violent la Constitution ou non.
...

http://www.solidariteetprogres.org/Reforme-de-la-sante-Obama-declare-la-guerre-a-la-Cour-supreme-des-Etats_08744

Rafi, ce principe a vole en eclat visiblement depuis les nominations politisees des juges de la cour supremes.

Dans la longue bataille de la propriete intellectuelle, les juges ont systematiquement pris parti avec les lobbies et confimes des jugements de court plus basses en contradiction subtile avec certains amendments US.

Il faut garde a l'esprit qu'Obama a ete oblige de virer au centre parceuqe l'ensemble de lap opulation US a vire beacoup plus a droite depuis le 11 sept. prendre des positions courageuses "gauchistes" dans la tradition democrate signifierait un clash inutile en plein crise financiere 2008-2011.

Le congres a aussi ete repris apr les republicains par la tactique tea party qui sont au fond des sessesionistes camoufles sous une couche populiste. Leur but est de pousser le gouv Federal a l'implosion et on a vu a quel prix les budgets passent au Congres sallant meme jusqu'a sapper la notation US.

Tout cela est saupoudre par des medias neo-conservateurs modernises et efficaces, un reseau de blog et de radios vient conforter fox news et le leadership d'extreme droite a maitrise le choc des mots , en comparaisant avec des democrates qui ne veuelnt pas faire de vague et ne veulent pas jouer a la guerilla politic.

suffit de voir lorsque MSNBC a donne carte blanche a Olberman pour conter Fox news avec les memes formules choc, Olberman chez MSNBC a ete percu trop agressif pour l'audimat "gauchiste" (liberal) de MSNBC tandis qu'O'reilly chez Fox news continue de se la coule douce. plus tard Olberman a ete juge trop polemique meme pour Current TV (TV d'Al Gore) tandis que l'autre rush limbaugh n'a pas hesite a attaquer l'etudiante en droit qui presentait ses arguments devant le Congres par "salope" en live. Il ne s'inquiete toujours pas.

Les neo-conservateurs ont maitrise un sale jeu qui caresse les poils des electeurs dans le sens le plus vicieux, faisant appels aux instrincts de peur, d'ingnorance melange avec un orgueil cretinisant. Ca ne necessite aucun effort suffit de nourrir la bete, ce qui qui n'est pas le cas des democrates qui cherchent a voir un debat plus "intelligent". pas evident aux US, vu les degats des recentes politiques republicaines memes...

Obama joue sur la defensive, ils ne peuvent pas pousser plus loin avec un congres influenes par les plus radicaux des republicains et avec une population out of touch qui confond midi a 14 heures...

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 6 Avr 2012 - 18:27

tshaashh a écrit:
Les neo-conservateurs ont maitrise un sale jeu qui caresse les poils des electeurs dans le sens le plus vicieux, faisant appels aux instrincts de peur, d'ingnorance melange avec un orgueil cretinisant. Ca ne necessite aucun effort suffit de nourrir la bete, ce qui qui n'est pas le cas des democrates qui cherchent a voir un debat plus "intelligent". pas evident aux US, vu les degats des recentes politiques republicaines memes...

Obama est nul, sans ambition, même pas capable de fermer Guantánamo, et c'est entièrement de sa faute. Mais les républicains seront bien pires, et ceux-là, ils jouent sur du velours comme tu le fais remarquer.

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 6 Avr 2012 - 18:57

rafi a écrit:
tshaashh a écrit:
Les neo-conservateurs ont maitrise un sale jeu qui caresse les poils des electeurs dans le sens le plus vicieux, faisant appels aux instrincts de peur, d'ingnorance melange avec un orgueil cretinisant. Ca ne necessite aucun effort suffit de nourrir la bete, ce qui qui n'est pas le cas des democrates qui cherchent a voir un debat plus "intelligent". pas evident aux US, vu les degats des recentes politiques republicaines memes...

Obama est nul, sans ambition, même pas capable de fermer Guantánamo, et c'est entièrement de sa faute. Mais les républicains seront bien pires, et ceux-là, ils jouent sur du velours comme tu le fais remarquer.

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Cher Rafi, dans le processus de selection contre-naturelle, la personne qui sera a la tete de la maison blanche ne devra pas faire preuve de leadership reel. mediatique, de preference oui, charisme oui, mais leadership effectif, non, et ceci dans l'interet de toutes les institutions mais aussi dans son propre interet. Les politiciens etant des humains, ils ont (statistiquement) tous des scandales et des squelttes dans le placard, proportionnellemt a leur succes et influence. en soi c'est un frein a leur "librerte" de decider. en plus la decision doit se faire non seulement avec le congres (qui a vire republicain-tea party dans un vote de ras le bol) mais aussi avec les autres institutions qui sont relativement autonomes. Faire fermer gitmo necessite de resoudre tous les dossiers lies a son predecesseur W Bush, chose impossible dans la condition politique et financiere. Obama a au moins eu le courage de promettre, chose qu'il ne faudra pas s'y attendre de la part des actuels candiadts GOP.

Voici le probeleme: ce n'est pas une question de plateforme ideologique, mais de semblant de coherence et de bon sens. Le seul candidat GOP qui ait du sens et plus de cran qu'Obama est ron Paul, aux liens plus que probables avec les White Supremcists. Ron Peul a ete tout simplement annihile par les medias americains des le momemnt ou il a ramene la vieille doctrine US d'isolationnisme (ce qui veut dire les amis des US peuvent se debrouiller seuls...). Aucun candidat, meme avec la meilleure bonne foi ou le bon projet pour les US dans leurs situation actuelle (Ron Paul si on veut bien le croire), ne peut passer la barre des medias. qui ne sont en fin de compte que la caisse de resonnance de la superficialite des citiyens US lorsqu;il s'agit de politique, interieure comme exterieure.

Je n'arrive pas a voir comment Obama aurait pu honorer la moindre de ses promesses, sa loi phare liee a l'assurance sante pour tous etant en ce momement torpillee a la Cour Supreme!

No
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 17:21

Citation :
Deux jours après que Barack Obama ait sommé les juges de la Cour suprême de son pays de ne pas remettre en cause à sa réforme de la santé, William T. Robinson III, président de l’Association du barreau américain (ABA), a fait une déclaration dans laquelle il qualifie la déclaration du président de « troublante » et implicitement de menace au « maintien de notre démocratie et de notre liberté » en violant le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs.

Bien que la déclaration n’aille pas jusqu’à appeler à la destitution d’Obama, elle reflète l’esprit de révolte qui commence à gagner la communauté judiciaire dans son ensemble, contre un président qui s’imagine au-dessus du pouvoir.

Voici un extrait de cette déclaration :

« Les remarques du président Obama, spéculant sur la décision potentielle de la Cour Suprême relative à la législation sur la politique de santé sont troublantes. Nous trouvons particulièrement angoissante sa suggestion selon laquelle la décision de la Cour, dans ce cas, pourrait servir d’un bon exemple de ce que certains commentateurs ont qualifié d’activisme juridique ou d’un manque de modération judiciaire venant d’un groupe de personnes non élues… « Les juges fédéraux sont, par définition, des officiels non élus. L’Article II de notre Constitution réserve au président le droit de nommer des juges de la Cour suprême et tout autre officier des Etats-Unis, sur le conseil et avec le consentement du Sénat. En fait, le président Obama lui-même a offert plus de 123 nominations en se basant sur l’Article III, relatif aux postes de juges, y compris des emplois à vie dans les plus hautes juridictions de notre nation. « La légitimité de notre organisation judiciaire a été instaurée il y a plus de 200 ans dans la jurisprudence Marbury contre Madison, qui a établi cette organisation comme un garde-fou du principe de la séparation des pouvoirs. Les Pères fondateurs de notre Constitution comprenaient clairement qu’un pouvoir judiciaire indépendant est crucial pour le maintien de notre démocratie et de notre liberté. « Il revient à tous nos officiels élus, y compris ceux qui envisagent de garder leur poste, de démontrer en permanence que le domaine judiciaire n’est pas une arène politique. Que des individus soient en mesure d’être ouvertement en désaccord avec les décisions de justice est une manière de juger si une société est libre ou pas, mais nous devons pouvoir attendre de notre leaders qu’ils restreignent leurs avis partisans à l’encontre de juges qui remplissent leur rôle et responsabilité constitutionnels. »

L’ABA se décrit elle-même ainsi : « Avec environ 400.000 membres, l’Association du barreau américain est la plus grande organisation au monde qui réunisse des membres professionnels sur la base du volontariat. En tant que porte-parole national de la profession judiciaire, l’ABA travaille à améliorer l’administration de la justice, à promouvoir des programmes pour assister les avocats et les juges dans leur travail, à accréditer des facultés de droit, à fournir un enseignement judiciaire continu, et à travailler à vulgariser auprès du public l’importance de l’Etat de droit. »

http://www.solidariteetprogres.org/Le-barreau-americain-denonce-les-attaques-d-Obama-contre-la-Constitution_08757

http://www.abanow.org/2012/04/statement-of-wm-t-bill-robinson-iii-president-american-bar-association-on-president-obamas-remarks-on-u-s-supreme-court-and-national-health-care-2/
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 18:16

rafi a écrit:
Citation :
Deux jours après que Barack Obama ait sommé les juges de la Cour suprême de son pays de ne pas remettre en cause à sa réforme de la santé, William T. Robinson III, président de l’Association du barreau américain (ABA), a fait une déclaration dans laquelle il qualifie la déclaration du président de « troublante » et implicitement de menace au « maintien de notre démocratie et de notre liberté » en violant le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs.

Bien que la déclaration n’aille pas jusqu’à appeler à la destitution d’Obama, elle reflète l’esprit de révolte qui commence à gagner la communauté judiciaire dans son ensemble, contre un président qui s’imagine au-dessus du pouvoir.

Voici un extrait de cette déclaration :

« Les remarques du président Obama, spéculant sur la décision potentielle de la Cour Suprême relative à la législation sur la politique de santé sont troublantes. Nous trouvons particulièrement angoissante sa suggestion selon laquelle la décision de la Cour, dans ce cas, pourrait servir d’un bon exemple de ce que certains commentateurs ont qualifié d’activisme juridique ou d’un manque de modération judiciaire venant d’un groupe de personnes non élues… « Les juges fédéraux sont, par définition, des officiels non élus. L’Article II de notre Constitution réserve au président le droit de nommer des juges de la Cour suprême et tout autre officier des Etats-Unis, sur le conseil et avec le consentement du Sénat. En fait, le président Obama lui-même a offert plus de 123 nominations en se basant sur l’Article III, relatif aux postes de juges, y compris des emplois à vie dans les plus hautes juridictions de notre nation. « La légitimité de notre organisation judiciaire a été instaurée il y a plus de 200 ans dans la jurisprudence Marbury contre Madison, qui a établi cette organisation comme un garde-fou du principe de la séparation des pouvoirs. Les Pères fondateurs de notre Constitution comprenaient clairement qu’un pouvoir judiciaire indépendant est crucial pour le maintien de notre démocratie et de notre liberté. « Il revient à tous nos officiels élus, y compris ceux qui envisagent de garder leur poste, de démontrer en permanence que le domaine judiciaire n’est pas une arène politique. Que des individus soient en mesure d’être ouvertement en désaccord avec les décisions de justice est une manière de juger si une société est libre ou pas, mais nous devons pouvoir attendre de notre leaders qu’ils restreignent leurs avis partisans à l’encontre de juges qui remplissent leur rôle et responsabilité constitutionnels. »

L’ABA se décrit elle-même ainsi : « Avec environ 400.000 membres, l’Association du barreau américain est la plus grande organisation au monde qui réunisse des membres professionnels sur la base du volontariat. En tant que porte-parole national de la profession judiciaire, l’ABA travaille à améliorer l’administration de la justice, à promouvoir des programmes pour assister les avocats et les juges dans leur travail, à accréditer des facultés de droit, à fournir un enseignement judiciaire continu, et à travailler à vulgariser auprès du public l’importance de l’Etat de droit. »

http://www.solidariteetprogres.org/Le-barreau-americain-denonce-les-attaques-d-Obama-contre-la-Constitution_08757

http://www.abanow.org/2012/04/statement-of-wm-t-bill-robinson-iii-president-american-bar-association-on-president-obamas-remarks-on-u-s-supreme-court-and-national-health-care-2/

Rafi, c'est un article purement propagandiste et voila pouquoi en 2 lignes:

L'autorite judiciaire supreme est la Cour Supreme.
Les nominations a la cour supremes et les jugement de cette derniere ont ete de plus en plus politisee.

La cour supreme n'est plus ideologiquement independante pour commencer a parler de systeme judiciaire independant.
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 18:20

Il est tout de même intéressant de savoir que ce type d'info existe puisque personne n'en parle. La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_mrg
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 18:34

rafi a écrit:
Il est tout de même intéressant de savoir que ce type d'info existe puisque personne n'en parle. La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_mrg

Huffington Post US l'avait rapporte il y'a une semaine si ma memoire est bonne scratch

Sinon un vieil article su NYT sur la politicasion de la Cout Supreme:

A Sign of the Court’s Polarization: Choice of Clerks

http://www.nytimes.com/2010/09/07/us/politics/07clerks.html?_r=1&pagewanted=1&hpw
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 18:49

Je ne suis malheureusement pas un lecteur du Huffington Post US, ça me fait trop de choses à lire. Et puis comme tout le monde ne lis pas l'anglais sur le forum, j'essaie de faire un effort pour trouver des infos en français.
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 19:08

rafi a écrit:
Je ne suis malheureusement pas un lecteur du Huffington Post US, ça me fait trop de choses à lire. Et puis comme tout le monde ne lis pas l'anglais sur le forum, j'essaie de faire un effort pour trouver des infos en français.

Aucun probeleme Rafi La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_sal

Attaquer la Cour supreme comme strategie politique

Barack Obama Could Go After Supreme Court On Health Care, James Clyburn Suggests

Obama Levels Straight Shots At Supreme Court And Ryan Budget

Supreme Court Health Care Law: Justices Come Down Hard On The Mandate

La structure ideologique et le biais de la Cout Supreme

The Supreme Court's 4-1 Split

Supreme Court Justices Possibly Misunderstood Insurance Requirement In Health Care Case

Smile attaque frontale contre la partialite de cette court

Supreme Court "Strips" Fourth Amendment Protections

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 19:10

Merci pour les liens. Wink

Citation :
La Chambre des représentants du Connecticut a voté en faveur de l'abandon de la peine capitale, une semaine après le Sénat de cet Etat. Il est le 17ème Etat américain à abolir la peine capitale. La chambre des Représentants du Connecticut, dans le nord-est des Etats-Unis, a voté à son tour pour l'abandon de la peine de mort, une semaine après le Sénat de cet Etat.

Le scrutin, qui a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, a été remporté à une majorité de 86 voix contre 62. Le gouverneur démocrate, Dannel Malloy, doit encore signer le projet de loi. " Je suis content que la Chambre ait voté le projet de loi, et une fois sur mon bureau je le signerai " a-t-il déclaré.

Les 11 condamnés, actuellement dans le couloir de la mort, ne bénéficieront pas de cette décision qui n'est pas rétroactive.

La peine capitale dans le Connecticut remonte à l'époque coloniale. Entre 1639 et 2005, 126 condamnés ont été exécutés dans cet Etat. Dans un premier temps, ils étaient pendus, puis la chaise électrique a fait son apparition avant l'arrivée en 1973 des injections létales. Depuis 1976, seul un condamné a été exécuté.

Depuis cinq ans, aux Etats-Unis, la peine de mort a été abolie dans quatre Etats : New Jersey, New York, Nouveau Mexique et Illinois. La Californie pourrait rejoindre ce club : les électeurs devront se décider lors d'un référendum en novembre prochain.

Suzanne Nossel, directrice générale d'Amnesty International aux Etats-Unis, s'est félicitée, dans un communiqué, de cette évolution : " 97 pays dans le monde, et près d'un tiers des Etats américains, ont aboli la peine capitale. En rejoignant leur rang, le Connecticut participe à la dynamique qui fera de cette punition cruelle et irréversible une chose du passé ". Antonio Ginatta, directeur de Human Rights Watch aux Etats-Unis a, lui aussi, salué " la législation du Connecticut qui place l'Etat du bon côté de l'Histoire ".

1 289 exécutions ont été prononcées aux Etats-Unis depuis 1976

http://fr.news.yahoo.com/connecticut-17%C3%A8me-etat-am%C3%A9ricain-%C3%A0-abolir-peine-mort-165100564.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 13:15

Citation :
Le Sénateur démocrate de Virginie Jim Webb a annoncé le 9 mai qu’il mobilisera la loi contre l’Atrocities Prevention Board (Conseil pour la prévention des atrocités), une nouvelle institution servant de prétexte passe-partout pour le déclenchement en rafale de guerres impériales.

L’initiative de Webb consiste en l’introduction d’une loi requérant l’approbation explicite du Congrès avant toute tentative présidentielle de recourir à la force pour des « interventions humanitaires ».

Une source basée à Washington a confié à nos confrères d’EIR que la proposition de loi de Webb a été discutée pendant deux semaines par une groupe bipartisan de sénateurs. L’initiative de Webb peut potentiellement être votée par le Sénat, selon cette source. Webb a expliqué que cette loi, si elle devait être adoptée, constituerait un filet de sécurité permettant de protéger l’intégrité et l’intention de la Constitution elle-même, et de s’assurer que le Congrès agisse non seulement selon ses prérogatives, mais également ses responsabilités, telles qu’elles ont été soigneusement conçues par les Pères de la Constitution.

Dans une discours à la Chambre haute, il a déclaré : « L’un des ajustements les plus marquants par rapport au système britannique a été de s’assurer qu’aucune personne n’aurait le pouvoir d’engager le pays sur le chemin de la guerre sans que ce soit justifié par les intérêts et la sécurité du citoyen. »

Après avoir dénoncé les opérations de combat conduites « mois après mois par cette administration en Libye sans que les intérêts américains soient directement menacés et qu’aucune provision d’aucun traité soit en jeu », Webb a conclu que les arguments de l’administration Obama selon lesquels elle posséderait « l’autorité de décider où et quand utiliser la force militaire sans l’accord du Congrès, en utilisant la logique de l’’intervention humanitaire’, (…) représentent un grave danger ».

L’économiste américain Lyndon LaRouche a pour sa part souligné que cette initiative devait être vue dans le contexte des actions intentées dans la Chambre basse par le député Walter Jones contre le Président Obama. Jones poursuit activement ses efforts pour faire adopter sa résolution HCR 107, déclarant toute action militaire entreprise par le Président sans l’accord préalable du Congrès comme un « crime passible de destitution » et un « délit ».

Un soutien croissant pour les deux actions et la résistance des dirigeants militaires au sein même de l’armée pourraient réussir à stopper la politique de guerre britannique avant qu’il ne soit trop tard.

http://www.solidariteetprogres.org/Pour-le-senateur-democrate-Jim-Webb-Obama-agit-comme-un-Britannique_08793
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeJeu 7 Juin 2012 - 15:38

Citation :
Barack Obama: Drone Warrior

A very strange story, that 6,000-word front-page New York Times piece on how, every Tuesday, Barack Obama shuffles “baseball cards” with the pictures and bios of suspected terrorists from around the world and chooses who shall die by drone strike. He even reserves for himself the decision of whether to proceed when the probability of killing family members or bystanders is significant.

The article could have been titled “Barack Obama: Drone Warrior.” Great detail on how Obama personally runs the assassination campaign. On-the-record quotes from the highest officials. This was no leak. This was a White House press release.

Why? To portray Obama as tough guy. And why now? Because in crisis after recent crisis, Obama has looked particularly weak: standing helplessly by as thousands are massacred in Syria; being played by Iran in nuclear negotiations, now reeling with the collapse of the latest round in Baghdad; being treated with contempt by Vladimir Putin, who blocks any action on Syria or Iran and adds personal insult by standing up Obama at the latter’s G-8 and NATO summits.

The Obama camp thought that any political problem with foreign policy would be cured by the Osama bin Laden operation. But the administration’s attempt to politically exploit the raid’s one-year anniversary backfired, earning ridicule and condemnation for its crude appropriation of the heroic acts of others.

A campaign ad had Bill Clinton praising Obama for the courage of ordering the raid because, had it failed and Americans been killed, “the downside would have been horrible for him. “ Outraged vets released a response ad, pointing out that it would have been considerably more horrible for the dead SEALs.

That ad also highlighted the many self-references Obama made in announcing the bin Laden raid: “I can report . . . I directed . . . I met repeatedly . . . I determined . . . at my direction . . . I, as commander in chief,” etc. ad nauseam. (Eisenhower’s announcement of the D-Day invasion made not a single mention of his role, whereas the alternate statement he’d prepared had the landing been repulsed was entirely about it being his failure.)

Obama only compounded the self-aggrandizement problem when he spoke a week later about the military “fighting on my behalf.”

The Osama-slayer card having been vastly overplayed, what to do? A new card: Obama, drone warrior, steely and solitary, delivering death with cool dispatch to the rest of the al-Qaeda depth chart.

So the peacemaker, Nobel laureate, nuclear disarmer, apologizer to the world for America having lost its moral way when it harshly interrogated the very people Obama now kills, has become — just in time for the 2012 campaign — Zeus the Avenger, smiting by lightning strike.

A rather strange ethics. You go around the world preening about how America has turned a new moral page by electing a president profoundly offended by George W. Bush’s belligerence and prisoner maltreatment, and now you’re ostentatiously telling the world that you personally play judge, jury and executioner to unseen combatants of your choosing and whatever innocents happen to be in their company.

This is not to argue against drone attacks. In principle, they are fully justified. No quarter need be given to terrorists who wear civilian clothes, hide among civilians and target civilians indiscriminately. But it is to question the moral amnesia of those whose delicate sensibilities were offended by the Bush methods that kept America safe for a decade — and who now embrace Obama’s campaign of assassination by remote control.

Moreover, there is an acute military problem. Dead terrorists can’t talk.

Drone attacks are cheap — which is good. But the path of least resistance has a cost. It yields no intelligence about terror networks or terror plans.

One capture could potentially make us safer than 10 killings. But because of the moral incoherence of Obama’s war on terror, there are practically no captures anymore. What would be the point? There’s nowhere for the CIA to interrogate. And what would they learn even if they did, Obama having decreed a new regime of kid-gloves, name-rank-and-serial-number interrogation?

This administration came out opposing military tribunals, wanting to try Khalid Sheik Mohammed in New York, reading the Christmas Day bomber his Miranda rights and trying mightily (and unsuccessfully, there being — surprise! — no plausible alternative) to close Guantanamo. Yet alongside this exquisite delicacy about the rights of terrorists is the campaign to kill them in their beds.

You festoon your prisoners with rights — but you take no prisoners. The morality is perverse. Which is why the results are so mixed. We do kill terror operatives, an important part of the war on terror, but we gratuitously forfeit potentially life-saving intelligence.

But that will cost us later. For now, we are to bask in the moral seriousness and cool purpose of our drone warrior president.

http://www.washingtonpost.com/opinions/barack-obama-drone-warrior/2012/05/31/gJQAr6zQ5U_story.html

Obama "seigneur des drones" (La face cachée de Barack Obama, dépeint dans un livre-choc en "tueur" déterminé au nom de la lutte anti-terroriste.)...



Citation :
Comment Barack Obama a appris à tuer


C'était un changement peu probable pour l'un des avocats des droits de l'homme les plus respectés de sa génération. A l'Université de Yale, il avait mémorisé les noms et les visages de ses élèves, idéalistes aux yeux brillants qui voulaient utiliser la loi pour améliorer le monde. Maintenant, il étudie les listes soumises par le gouvernement, mémorise des profils de jeunes militants sans regard, et aider à déterminer ceux qui peuvent être mis à mort.

Ces lignes sont extraites du livre choc que publie ce mardi 5 juin aux Etats-Unis le journaliste d'investigation Daniel Klaidman, sous le titre à la fois long et un peu énigmatique Tuer ou Capturer: La Guerre contre la Terreur et l'âme de la Présidence Obama. 300 pages d'un récit qui se lit comme un véritable thriller et une pluie de révélations livrées par deux cent témoins privilégiés de l'exercice du pouvoir par le 44ème président des Etats-Unis. Daniel Klaidman, correspondant spécial de Newsweek au Moyen-Orient, est un journaliste d'investigation réputé, couronné par la profession pour sa couverture du 11 septembre 2001 et de ses conséquences. Surtout, c'est l'un des meilleurs spécialistes américains du terrorisme et des questions de sécurité nationale. Et c'est bien pourquoi ce livre commence à produire une onde de choc à travers les médias américains.

D'emblée, Daniel Klaidman pose la question qui demeure la plus taboue de toutes depuis l'arrivée du successeur de George W. Bush à la Maison Blanche en 2008, à la fois aux Etats-Unis mais également parmi les puissances occidentales alliées de ce pays: « Barack Obama est-il un idéaliste ou un pragmatique impitoyable? » L'auteur assène sèchement: « Il a promis de fermer Guantanamo, de mettre fin aux interrogatoires coercitifs et aux tribunaux militaires, et de restaurer les principes américains de la justice; pourtant, au cours de son premier mandat, il a fait marche arrière sur chacune de ces promesses, fait monter en puissance la guerre secrète des attaques de drones et les opérations clandestines. En coulisses, les débats déchirants entre « faucons » et « colombes » - ceux qui tueraient par rapport à ceux qui captureraient - a été un test pour le noyau même de l'identité du président. »

Lorsque Newsweek a publié les premiers extraits de cet ouvrage jeudi dernier, le grand quotidien populaire USA Today a titré que l'Amérique venait de découvrir « Un nouveau devoir présidentiel: la kill-list ». David Jackson évrit: « Au début de son mandat, le président Obama, le conseiller anti-terrorisme John Brennan, et le Général James Cartwright ont formé ce que l'auteur Daniel Klaidman appelle "une sorte de troïka spéciale sur les exécutions ciblées" de présumés membres d'Al-Qaïda et d'autres terroristes."Les trois hommes prenaient des décisions de vie ou de mort, désignant les objectifs, rejetant ou acceptant les noms proposés par l'armée, frayant leur chemin vers un nouveau type de guerre - la guerre d'Obama», écrit Klaidman. »

A travers ce livre d'enquête à la puissance de feu impressionnante, c'est en fait à la déstruction d'une porte blindée que le lecteur assiste, et qui ouvre la voie à la démystification de Barack Obama. Sans qu'à aucun moment l'auteur ne s'exprime à charge, les pages tombent les unes après les autres, froides comme des guillotines, révélant des aspects inconnus et inquiétants à la manière de lunettes de vision nocturne, apportant une multitude de révélations aussi abruptes que des attaques de drones. On y prend la mesure, selon la vision que l'on a de la politique, soit de ce que la realpolitik a de plus radical, soit du cynisme inouï d'un homme qui n'a rien à envier à Richard Nixon.

« En tant que président, vous tuez des gens »

Dans le Daily Beast, le journaliste Matthew De Luca écrivait ce week-end: « À la suite du 11 septembre et des guerres en Afghanistan et en Irak, les ennemis de l'Amérique semblaient à la fois partout et nulle part. Certaines des tactiques qui allaient s'avérer plus efficace au cours des années suivantes, telles que les frappes de drones et les raids transfrontaliers, ont suscité des critiques dans le pays et à l'étranger. Obama, l'ancien spécialiste du droit constitutionnel a démontré une volonté de repenser sans cesse la manière dont l'Amérique fait face à la menace posée par les extrémistes religieux. » Comment? Dans son édition du 27 mai, le New York Times en livre un des aspects: « M.Obama s'est placé aux commandes d'un processus top secret de "désignation" des terroristes à tuer ou à capturer, dans lequel l'option capture est devenue largement théorique. » Mais il a fallu pour cela une conversion rapide d'un candidat qui avait mené campagne, en 2008, au nom de principes dont il considérait devoir rétablir dans la démocratie américaine, en président allant bien au-delà de toutes les limites que son prédécesseur lui-même s'était imposé. Et ce n'est pas la moindre des surprises ici.

Ainsi, Daniel Klaidman relate une réunion raconte une entre Barack Obama lorsqu'il n'était encore que candidat du parti Démocrate et Richard Clarke, l'un des principaux conseillers de l'administration Bush en matière de lutte contre le terrorisme. « En tant que président, vous tuez des gens » inflige alors Richard Clarke au sénateur de l'Illinois qui condamne volontiers lors de ses discours les méthodes expéditives utilisées selon lui contre les terroristes ou prétendus tels. « Un Obama impénétrable se retourne alors vers Richard Clarke » écrit Klaidman, « sans trahir la moindre émotion ». « "Je sais cela" dit Obama à Clarke sur un ton neutre. "Il ne broncha pas" a dit Clarke plus tard au sujet de la réunion. Au début de son mandat, Barack Obama est devenu furieux en apprenant à propos des "désignations de cibles», la pratique consistant à éliminer les cibles qui portaient les caractéristiques des terroristes, qu'elle s'accompagnait de peu d'informations. Les cibles étaient identifiés positivement mais pas nécessairement avant que les attaques aient eu lieu, et les gens au Pakistan, en particulier, où la plupart des attaques avaient lieu, étaient hystériques. "Ce n'est pas assez bon pour moi" a déclaré alors M.Obama lorsque la pratique lui a été expliquée.»

Que fallait-il comprendre? La suite est pour le moins inattendue.

George W. Bush avait peut-être bien lancé le mot d'ordre selon lequel Oussama Ben Laden était voulu «mort ou vif». Mais les nombreuses questions soulevées par la perspective de capturer le terroriste et de le traduire en justice signifiaient qu'il n'y avait vraiment qu'une seule option. Barack Obama l'a rapidement constaté, montre Daniel Klaidman. Il relate l'un des exemples les plus frappants de cette conversion. Peu après l'exécution d'Oussama Ben Laden au Pakistan, Obama s'est montré obsédé par le cas d'Anwar al-Awlaki, un terroriste et religieux radical mais également un citoyen américain. « Je veux Awlaki. Ne lâchez pas » passait-il son temps à répéter lors des réunions hebdomadaires sur le terrorisme. Il souhaitait qu'on le tienne au courant de toute opportunité d'éliminer le terroriste. Et pour cela, il avait clairement établi que des dommages collatéraux étaient « admissibles ». En septembre dernier, Al-Awlaki était finalement tué lors d'une attaque par un drone ainsi qu'une dizaines d'autres personnes parmi lesquelles un de ses fils de dix-sept ans.

Le New York Times écrit au sujet du président qui a pris l'habitude de regarder une sorte de grand agenda sur lequel figurent des photos accompagnées de biographies : « Il avait promis de mettre la lutte contre Al-Qaïda en conformité avec les valeurs américaines; l'agenda, présentant les personnes dont il devrait bientôt donner l'ordre de les exécuter ou de les capturer, met en relief ce qu'est un dilemme moral et juridique. M.Obama est le professeur de droit libéral qui a fait campagne contre la guerre en Irak et la torture, et qui a ensuite insisté pour approuver lui-même chaque nom sur une nouvelle "kill list" plus étendue, penché sur les biographies des suspects terroristes suspectés, sur ce que l'on appelle les «cartes de baseball», nom macabre d'une guerre non conventionnelle. Quand une occasion rare pour un attaque de drone contre un terroriste se présente - et que sa famille est avec lui - le président se réserve lui-même le calcul final. »


Le livre de Daniel Klaidman apporte la confirmation de ce que beaucoup laissaient filtrer depuis quelques mois dans les milieux informés de Washington. Son adoption de la ligne la plus dure qui soit en matière de sécurité nationale et extérieure, a assez rapidement engendré une ligne de fracture et scindé en deux blocs son entourage de conseillers. Les tensions n'ont cessé de s'intensifier au cours des quatre dernières années. Le journaliste relate des incidents violents survenus dans les couloirs même de l'aile Ouest de la Maison Blanche, et opposant parfois ministres et conseillers. Chaque fois qu'il y allait de son intérêt, le président n'a pas hésité à couper des têtes.

L'un des exemples les moins connus dont Daniel Klaidman ne parle pas dans son ouvrage et que nous avions rapporté ici, est la manière dont Obama a « exilé » le directeur de son staff et pourtant très influent - trop - Rahm Emanuel (tant sous sa présidence que sous la présidence Clinton), en utilisant le malaise suscité par celui-ci auprès des équipes de la Maison Blanche à cause de sa trop forte autorité. Obama a monté de toutes pièces avec le maire de Chicago, Richard M. Daley, surnommé dans cette ville "le boss", cinq fois réélu tout comme son oncle et régnant sur la ville en véritable parrain intouchable, l'annonce surprise de sa fausse « retraite » en septembre 2010. La presse, y compris locale, n'y a vu que du feu durant des semaines, bien que l'explication officielle donnée par Daley ne fut pas dans la nature de sa famille régnante, « motifs personnels » avait-il dit alors, en ajoutant qu'il n'y avait pas que la politique dans la vie... Or, peu de temps après, Obama avait laché Emanuel, lui offrant, en accord avec Daley et sur un plateau, la mairie de Chicago. Impossible à refuser, quasiment impossible à perdre. Peu après l'entrée officielle d'Emanuel dans la course électorale, on apprenait la nomination de Daley comme chef du staff d'Obama à la Maison Blanche. Un épisode qui durera onze mois, après quoi Daley est revenu tranquillement à Chicago, reprenant les rênes à sa manière, c'est à dire pour préparer la réélection d'Obama dans l'Etat de l'Illinois qui est un enjeu important. Une rare leçon de tactique politique.

Une popularité protégée par l'impopularité de Bush
Si l'on ne peut pas ressortir indemme de la lecture du livre de Daniel Klaidman, une question demeure cependant irrésolue. Celle de savoir par quels mécanismes de l'opinion publique américaine ce président demeure, à ce jour, en position de se voir réélire en novembre prochain mais également quels sont les ressorts de sa relative popularité parmi les opinions occidentales. Car dès le début de sa présidence, il est apparu évident que l'homme était l'un des plus fins tacticiens à avoir jamais habité à la Maison Blanche, en dehors, peut-être, de John-Fitzgerald Kennedy, de Lyndon Johnson et de Richard Nixon. A côté de lui, les Carter, Reagan, Bush père et fils et Clinton finissent par apparaître comme modérés sur bien des points. Bush? Oui, Bush également.

Dans le Wall Street Journal, dès le 19 octobre 2009, le journaliste Brett Stevens avait relevé les symptomes de la réalité cachée de la présidence Obama. Au sujet de la Chine, il notait qu'en février 2009, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait atterri à Pékin « avec un message conciliant au sujet de droits de l'homme ». «Notre soutien aux droits de l'homme ne peut pas interférer sur la crise économique mondiale, la crise du changement climatique mondial et la crise de la sécurité», avait-elle dit. « En fait, évrivait alors Brett Stevens, il n'y a pas eu quelque pression que ce soit sur les droits de l'homme. Le président Obama a refusé de rencontrer le Dalaï-Lama le mois dernier (en septembre 2009, NDA), sans doute afin de ne pas froisser les gens qui vont maintenant finaner ses dettes ». Au sujet du Soudan, le journaliste relevait qu'en 2008, le candidat Obama avait publié une déclaration insistant sur le fait qu'« une réelle pression devait être exercée sur le gouvernement soudanais Nous savons par expérience que cela prendra beaucoup pour les amener à bien agir... Le Conseil de Sécurité de l'ONU devrait imposer des sanctions sévères sur le gouvernement de Khartoum immédiatement.» « Exactement », écrivait Stevens, pour relater aussitôt: « Hier, le Département d'Etat a mis en œuvre sa nouvelle politique en direction du Soudan, sur la base d'un « catalogue de mesures incitatives et dissuasives » contre le gouvernement génocidaire du Soudan d'Omar el-Béchir. C'est le genre de menu que M. Bashir contemplera tranquillement jusqu'à ce qu'il meurt comfortablement dans son lit. »

Sur l'Iran: « M. Obama a gardé le silence toute la semaine sur les «affaires intérieures» de l'Iran qui concernent la réélection frauduleuse de Juinqui a été largement soulignée. Pas si largement, lorsque l'on note les tentatives de l'administration pour mettre une distance maximale entre elle-même et et les groupes de travail sur les droits de l'homme en Iran. Plus tôt cette année, le Département d'Etat a rejeté une demande de subvention du Centre de Documentation sur les Droits de l'Homme en Iran, basé à New Haven, Connecticut. Le Centre maintient peut-être les archives les plus importantes sur 30 ans de brutalité en Iran. Le refus de subvention n'était pas isolé: l'administration a également mis fin brutalement à un financement pour le projet de Freedom House Gozaar, un service en ligne en persan et en anglais pour discuter des questions politiques. Il est facile de voir pourquoi Téhéran voudrait voir ces groupes privés de financement et s'arrêter.»

Sur la Birmanie: « En Juillet, M.Obama a renouvelé les sanctions contre la Birmanie. En Août, il a qualifié la condamnation du leader de l'opposition (et comme lui Prix Nobel de la Paix) Aung San Suu Kyi une violation du "principe universel des droits de l'homme." Pourtant, comme avec le Soudan, la nouvelle politique de l'administration est «l'engagement», sur la théorie que les sanctions n'ont pas fonctionné. Peut-être. Mais qu'est-ce qui prouve que l'engagement sera un meilleur sort? En mai 2008, la junte birmane a empêché la livraison de l'aide humanitaire aux victimes du cyclone Nargis. Quelque 150 000 personnes sont mortes sous les yeux de "l'opinion mondiale" par ce qui équivalait à une politique de famine forcée. Laissez de côté le côté nauséeux de traiter avec les auteurs de cette politique.»

Brett Stevens concluait son papier avec cette anecdote: « Dans le Massachusetts, il n'y a pas si longtemps, je me suis retrouvé derrière une voiture qui portait sur sa vitre arrière trois autocollants, "Tibet libre", "Sauvez le Darfour", et "Obama 08". Je me demande s'il viendra jamais à l'esprit du propriétaire de cette voiture qu'au moins un de ces autocollants ne colle pas. »

Le droit de tuer

Depuis cet article de Brett Stevens, l'administration Obama a fait son chemin. Un exemple sanglant vient d'en être offert par l'actualité de ces derniers jours. On se souvient de la vive crispation qui avait entourée la venue du président pakistanais au Sommet de l'OTAN à Chicago le 20 mai dernier. Dans un premier temps, Obama avait fait savoir qu'il ne rencontrerait pas son homologue. Puis, de manière très surprenante, un bref entretien, public, assorti d'une poignée de main pour les photographes, s'est produit entre deux réunions. Mais la résistance pakistanaise à la réouverture de ses routes vers l'Afghanistan pour les besoin des forces de l'OTAN a fait l'objet, selon nos informations, d'un très vif échange entre l'un des conseillers du président américain et le ministre des Affaires étrangères pakistanais. Les Etats-Unis auraient en effet fait savoir au Pakistan que son refus serait brisé au prix du sang.

Or, les drones américains ont tué 27 personnes dans le nord du Pakistan au cours des trois derniers jours et les attaques aériennes sans pilote ne montrent aucun signe de ralentissement. La dernière attaque a tué 15 personnes ce lundi, lorsqu'un repaire présumé de combattants a été frappé au Nord-Waziristan. Selon la BBC, un missile a tué trois personnes avant qu'un second missile en frappe 12 de plus lorsqu'ils sont arrivés sur la scène plus tard. Les responsables américains ont en fait augmenté l'utilisation de drones alors même que de nombreux Pakistanais appellent à ce que leur pays rompe les liens avec les États-Unis et que le président pakistanais se retrouve dans une situation de plus en plus dangereuse. Le message d'Obama est on ne peut plus clair: les voies d'approvisionnement de l'OTAN qui traversent la région pour livrer des fournitures aux troupes en Afghanistan, fermées depuis Janvier après une frappe américaine qui a tué par erreur 24 soldats pakistanais et pour laquelle le président réclame toujours des excuses, doivent être rouvertes sans tarder. Le bombardements de lundi est le résultat de la septième attaque de drone au cours des deux dernières semaines.

Ce qui a pu conduire Paul Craig Roberts, l'ancien vice-Secrétaire du Département américain du Trésor, le 15 février dernier: « Les préoccupations de Washington concernant les droits de l'homme ne s'étendent pas au-delà de la sécurité des aéroports où les petites filles et les grand-mères sont palpées jusque dans leurs parties intimes. Les militants pacifistes voient leurs maisons envahies, leurs effets personnels emportés, et un grand jury est convoqué pour les enfermer dans des accusations de terrorisme. Le soldat américain Bradley Manning est détenu depuis deux ans, pour violation de la Constitution des États-Unis alors que le gouvernement droits de l'homme concocte de fausses accusations pour le punir pour avoir révélé un crime de guerre des États-Unis. Julien Assange, de WikiLeaks, est harcelé sans cesse dans le but de le traduire. Les critiques des politiques inhumaines de Washington sont surveillés et espionnés. Washington est le pire violateur des droits de l'homme à notre époque, et Washington ne fait que commencer. Qui va libérer les Américains des griffes de Washington? »

Cette autre histoire de l'Amérique sous Obama n'en est qu'au tout début de ses révélations. Mais les faits sont indiscutables. Jamais président des Etats-Unis n'est allé aussi loin dans la pratique occulte du pouvoir dans la plus parfaite indifférence de l'opinion du pays et des opinions des pays occidentaux.



http://www.marianne2.fr/Comment-Barack-Obama-a-appris-a-tuer_a219376.html

Citation :
France Info se paye Obama le seigneur des drones

« N’est-il pas exagéré d’affubler la lèvre supérieure d’Obama d’une moustache d’Hitler comme le fait votre mentor américain Lyndon LaRouche !? » Combien de fois n’a-t-on pas entendu poser cette question au candidat présidentiel Jacques Cheminade ?

Or, depuis que le New York Times et le livre Kill or Capture de Daniel Klaidman démontrent, preuves à l’appui, que le gentil Obama, tel un Dieu au-dessus des lois, s’avère animé de pulsions meurtrières inquiétantes, notamment en sélectionnant personnellement les « militants » et leurs familles qui seront éliminés par drone prédateur, ce qui se dit tout haut aux États-Unis peut désormais se chuchoter et même se dire et s’écrire à Paris.

Après l’article de Stéphane Trano dans Marianne2 « Comment Obama a appris à tuer », c’est au tour de Jean-Christophe Martin ce matin sur France Info de se payer Obama.

"Barack Obama, le seigneur des drones", écrit le site de France Info, c’est le surnom trouvé par le chroniqueur conservateur Charles Krauthammer qui donne par ailleurs dans le Washington Post une lecture politique de toutes ces révélations qui se succèdent dans la presse américaine.

Soulignant le délire d’Obama, il dénonce une opération de communication orchestrée par la Maison Blanche elle-même, visant à redonner une image de dur à un président affaibli sur le plan intérieur.

Ceux qui nous ont lu ici depuis des années le reconnaîtrons volontiers : Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade, contre vents et marées et sans craindre de choquer les bonnes consciences, nous avaient prévenus d’un Obama néronien prêt aux pires excès pour faire prévaloir son pouvoir personnel.

http://www.solidariteetprogres.org/France-Info-se-paye-Obama-le-seigneur-des-drones_08840
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeLun 11 Juin 2012 - 19:39

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeMer 13 Juin 2012 - 19:55

Citation :
Des deux côtés de l’Atlantique et au sein même de la finance, le retour à la séparation bancaire Glass-Steagall s’impose comme une évidence. Toutefois, il faut être clair sur ce dont il s’agit : ce n’est pas une réformette à l’intérieur des banques comme l’on fait Obama et Cameron ; il s’agit de couper les banques en deux pour liquider les dettes purement financières et rétablir le crédit à l’économie. C’est en ce sens que viennent de s’exprimer Thomas Hoenig, chef de l’Agence fédérale américaine de garantie des dépôts bancaires (FDIC), et le professeur Luigi Zingales de l’Université de Chicago.

« Finie la couverture sociale pour les banques »

Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, Thomas Hoenig, ancien président de la Réserve fédérale de Kansas City et nouveau directeur de l’agence fédérale de garantie des dépôts bancaires (organisme créé en 1933 par la loi Glass-Steagall), prend officiellement parti pour Glass-Steagall. Sous le titre : « Finie la couverture sociale pour les banques », Hoenig détruit les arguments mis en avant par ses pairs pour défendre le statu quo et propose son propre plan publié qu’il a présenté devant le Sénat le mois dernier.

« Pourquoi je suis devenu partisan du retour à Glass-Steagall »

Dans une tribune publiée par le Financial Times (!), Luigi Zingales écrit « Pourquoi je suis devenu partisan du retour à Glass-Steagall ». En effet, lui qui enseigne à la prestigieuse Booth School of Business de l’Université de Chicago et qui écrit régulièrement dans les colonnes du quotidien financier italien Il Sole 24 Ore, confesse d’entrée de jeu que les évènements de ces dernières années ont fini par changer sa position : « J’ai reconsidéré mon opinion et suis devenu convaincu de la nécessité d’une séparation obligatoire » entre banques d’affaires et de dépôt.

L’une des principales raisons de son changement, écrit-il, est que la loi Glass-Steagall établie par Franklin Roosevelt en 1933 est d’une très grande simplicité comparée à la fameuse « règle Volcker » adoptée par Obama et Wall Street ; alors que la loi Glass-Steagall compte seulement 34 pages, la règle Volcker compte « 298 pages de baratin incompréhensible requérant des bataillons de juristes pour être interprétées ». « Plus la loi est simple, écrit-il, moins il faut de clauses et moins cela coûte cher à mettre en application. Plus c’est simple, plus les électeurs peuvent comprendre de quoi il retourne et exprimer leur avis en fonction. Finalement, plus c’est simple, plus il est difficile pour des personnes ayant des intérêts particuliers de s’en sortir en jouant sur le côté obscur de la loi. »

Zingales explique aussi que l’abrogation de Glass-Steagall a provoqué « une chute du marché des actions et l’explosion des marchés opaques de gré-à-gré ». « La taille des banques d’affaires a explosé et leur prépondérance sur les marchés s’est accrue proportionnellement. Ainsi, les nouveaux instruments financiers (comme les Credit default swaps) se sont développés sur le marché opaque du gré-à-gré contrôlé par quelques acteurs puissants plutôt que sur un marché public transparent et bien régulé. »

Finalement, Glass-Steagall « a permis de limiter le pouvoir politique des banques. Sous l’ancien régime, les banques de détail, les banques d’affaires et les sociétés d’assurance avaient des intérêts différents et donc leurs efforts de lobbying tendaient à s’annuler mutuellement. Mais après que les restrictions furent levées, les intérêts de tous les acteurs majeurs se sont retrouvés alignés. Ceci a conféré au secteur bancaire un pouvoir disproportionné à façonner l’agenda politique. Ce pouvoir excessif a non seulement endommagé l’économie, mais le secteur financier lui-même. Une manière de combattre cet abus de pouvoir, au moins partiellement, est de rétablir la loi Glass-Steagall. »

http://www.solidariteetprogres.org/Etats-Unis-tout-le-monde-veut-couper-les-banques-en-2_08851
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeJeu 14 Juin 2012 - 23:55

etc...etc...


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jonas
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeVen 15 Juin 2012 - 12:04

Citation :

Des bases américaines très discrètes en Afrique

Les Etats-Unis s’intéressent de très près à l’Afrique au point que le président Obama a dévoilé, le 14 juin, une stratégie visant à encourager le développement économique de ce continent, qui dispose, avec ses ressources en matières premières, un potentiel « sensationnel ».

« L’Afrique est plus importante que jamais » a déclaré le président Obama. « Au moment où nous regardons vers l’avenir, il apparaît clairement que l’Afrique est plus importante que jamais pour la sécurité et la prospérité de la communauté internationale et pour les Etats-Unis en particulier » a-t-il ajouté.

Ainsi, le plan présenté par la Maison Blanche, qui se décline en 4 points : renforcer les institutions démocratiques, stimuler la croissance et les investissements, donner la priorité à la paix et la sécurité et promouvoir le développement. Mais il s’agit aussi de contrer l’influence grandissante de la Chine en Afrique, dont les échanges avec ce continent ont atteint, l’an passé, les 120 milliards de dollars, soit un bon de 100 milliards en l’espace de 10 ans.

Quant à la question de la sécurité, Washington s’y intéresse plus particulièrement depuis 2007, selon le Washington Post. Et pour cause : l’Afrique est aux prises avec l’émergence de groupes jihadistes, notamment au Sahel avec al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), les Shebabs en Somalie et la secte Boko Haram au Nigéria. Et l’on peut y ajouter d’autres mouvements rebelles qui entretiennent des foyers d’instabilité dans la région des Grands Lacs, comme par exemple le LRA (l’armée de résistance Seigneur) du chef de guerre Joseph Kony.

L’on savait déjà que les Etats-Unis avaient établi des bases à Djibouti, en Ethiopie, au Kenya et aux Seychelles afin d’y déployer des drones pour surveiller et, le cas échéant, frapper les combattants islamistes en Somalie ou au Yémen, ou encore que, via l’US Africom, le commandement pour l’Afrique, des coopérations militaires avec plusieurs pays africains avaient été lancées.

En fait, nous apprend l’édition du Washington Post du 13 juin, la présence militaire américaine en Afrique serait encore plus importante. C’est d’ailleurs ce qu’avait laissé entendre le général Carter Ham, le patron de l’US Africom, lors d’une audition au Congrès en mars dernier, en affirmant que les opérations ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance) en Afrique avaient été étendues.

Ainsi, le Pentagone y aurait installé une douzaine de bases « secrètes » afin de mener des missions de renseignement menées par des équipes de forces spéciales et des « contractors », c’est à dire des employés de sociétés militaires privées.

Pour cela, ces derniers utilisent des avions de type Pilatus PC-12 (photo) à l’allure civile, dotés de capteurs et de caméras afin de survoler les régions où les groupes jihadistes et autres mouvements rebelles sont actifs. Cet appareil, appelé U-28A par l’armée américaine, peut opérer depuis des pistes à la fois très courtes et sommaires, ce qui permet de les avitailler discrètement et d’étendre ainsi leur rayon d’action. D’où son utilisation en Afrique.

L’une de ces bases « discrètes » est située à Ouagadougou, au Burkina Faso. Et au vu de sa situation, elle est même l’un des principales de cette opération appelée « Creek Sand » étant donné qu’elle est proche du Sahel. Les U-28A en décollent pour survoler survoler le nord du Mali où sont actifs des groupes comme AQMI, Ansar Dine et le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad).

Pour Ouagadougou, ce partenariat très discret avec les Etats-Unis est apprécié, d’après Djibril Bassole, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, interrogé par le quotidien américain. Cela étant, il n’a pas souhaité commenter les opérations des forces spéciales.

Le rôle de ces dernières est de former les armées des pays dans lesquels elles sont présentes. Mais pas seulement étant qu’elles peuvent mener, avec des équipes légères des missions visant à traquer et à éliminer les responsables de groupes terroristes.

Et c’est là une des marques de la présidence Obama. En effet, depuis 2009, les forces spéciales jouent un rôle de plus en plus prépondérant dans la stratégie de sécurité nationale américaine, et cela, au détriment de la CIA, qui voit des domaines de compétences qui lui étaient autrefois réservés lui échapper. Et l’Afrique en était un mais ces effectifs sont sans commune mesure avec ceux des l’US SOCOM (commandement des opérations spéciales).

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeSam 16 Juin 2012 - 1:39

Il faut voir ce documentaire sur pourquoi les USA ont envahis l'Irak.Les generaux etaient tous en desaccord avec Rumsfield la maniere dont il a conduit cette guerre.

This Oscar-nominated documentary from filmmaker (and former Brookings Institution fellow) Charles Ferguson examines the decisions that led to the 2003 U.S. invasion of Iraq and the handling of the subsequent occupation by President George W. Bush and his administration. Featuring detailed analysis and exclusive interviews with central players, the film pulls no punches as it chronicles the twists and turns America took on the path to war.






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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeDim 17 Juin 2012 - 5:39

Du vieux mais du bon sur le "ground zero mosque" controversy le type resume un aspect fondamental du 1st amendement chapeau et dommage que les gens ne puissent comprendre...

America: Mosque or Mausoleum? by the Amazing Atheist



morale:"The mob, tha majority opinion doesn't need protection"

http://www.huffingtonpost.com/2011/07/25/ground-zero-mosque-media-circus_n_908786.html

http://en.wikipedia.org/wiki/Park51_controversy
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeMar 3 Juil 2012 - 11:16

24/7 Wall St.

Citation :
The Ten Companies Making The Biggest Political Donations

Read more: The Ten Companies Making The Biggest Political Donations - 24/7 Wall St. http://247wallst.com/2012/07/02/the-ten-companies-making-the-biggest-political-donations/#ixzz1zY7789tB

10. Lockheed Martin Corporation
> Total contributions (2012-ongoing): $1,927,900
> Donations to Democratic Party: 38%
> Donations to Republican Party: 62%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $3,979,250
> Industry: Aerospace/Defense Products and Services

Lockheed Martin has been one of the largest political contributors of the past 20 years, and it has donated more than $1 million in each election cycle dating back to 1996. In this current cycle, 83% of funds contributed by the company have come from the Lockheed Martin Employe
es Political Action Committee (LMEPAC), which has contributed $570,000 to Democratic Party candidates and $881,000 to Republican Party candidates. In fiscal 2011, the defense company received contracts worth over $17 billion, more than any other company in the U.S. This was more than the government contracts received by the next two companies, Boeing and Northrop Grumman, combined.

9. Bank of America Corporation
> Total contributions (2012-ongoing): $2,125,513
> Donations to Democratic Party: 26%
> Donations to Republican Party: 74%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $870,000
> Industry: International, Money Center Bank

Since 2004, Bank of America’s political contributions have exceeded $2 million in each election cycle. Following the bank’s acquisition of financial institutions, including FleetBoston, MBNA, Countrywide Financial, and Merrill Lynch, the number of full-time employees rose to some 279,000. Donations from company’s employees now make up over two-thirds of the bank’s total contributions. In 2008 and 2009, the U.S. Department of the Treasury gave Bank of America $45 billion in TARP bailout funds. In March 2012, the company agreed to pay $11.8 billion in fines for abuses in home foreclosure proceedings.

8. Honeywell International Inc.
> Total contributions (2012-ongoing): $2,222,605
> Donations to Democratic Party: 37%
> Donations to Republican Party: 63%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $1,750,000
> Industry: Aerospace/Defense Products and Services

In this election cycle, Honeywell has donated nearly $2 million in contributions directly to political candidates and parties, most of which was given through the Honeywell International Political Action Committee (HIPAC), which allows employees to donate to candidates vetted by the company. In the current election cycle, no contribution to HIPAC has exceeded $5,000 and just seven contributions were for $2,500 or more. According to the diversified manufacturing company’s corporate governance guidelines, PAC donations are intended to be the primary way in which the company is politically active. The company, however, is also very active in lobbying, having spent upwards of $6 million annually from 2009 to 2011. Honeywell received $725 million worth of government-contracts in fiscal year 2011.

7. Huntsman Corporation
> Total contributions (2012-ongoing): $2,250,389
> Donations to Democratic Party: 0%
> Donations to Republican Party: 100%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $100,000
> Industry: Specialty Chemicals


Chemical company Huntsman Corporation donated $2.25 million to political campaigns in the present election cycle. Almost all of this came from the company’s founder and chairman, Jon Huntsman Sr., whose donations made him one of the nation’s largest individual contributors. In the span of four months, from October 2011 through January 2012, Huntsman donated $2.2 million over 10 payments to Our Destiny PAC, a group that supported the presidential candidacy of his son, Jon Huntsman Jr. Roughly 99% of the donations was to Our Destiny, according to the Center for Responsive Politics, while direct contributions to candidates and parties accounted for the remaining 1%, or just $28,350.

Also Read: Ten States Dying for Health Coverage

6. Microsoft Corporation
> Total contributions (2012-ongoing): $2,253,565
> Donations to Democratic Party: 68%
> Donations to Republican Party: 32%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $1,790,000
> Industry: Software


Microsoft has a long history of political contributions, donating a total of $24 million since 1988. Only once over the last seven election cycles has the software company not been one of the ten largest political donors among public companies. Though the company’s chairman, Bill Gates, is one of the world’s wealthiest individuals, he has exclusively contributed smaller, incremental donations directly to party groups and candidates, rather than providing PACs with large contributions. In addition to Gates, CEO Steve Ballmer has made more than 20 political contributions ranging from $1,000 to $15,000. Donations from these and other employees accounted for 67% of the money raised in the present election cycle.


5. Dreamworks Animation SKG Inc.
> Total contributions (2012-ongoing): $2,370,150
> Donations to Democratic Party: 99%
%3> Total contributions (2012-ongoing):
> Spending on lobbying (2012-ongoing): N/A
> Industry: Movie Production


Though Dreamworks Animation is a relatively small business, with just about 2,100 full-time employees and a $1.6 billion market capitalization, the company is an extremely large contributor to the Democratic Party and related organizations. Most of the movie production company’s contributions — $2,125,000, or 90% of donations — support outsi
de spending groups, including PACs, instead of individual campaigns. And almost all of this support is from CEO Jeffrey Katzenberg. He became one of the largest donors in the country after giving $2 million to Priorities USA Action, an organization committed to the reelection of President Obama.

4. AT&T, Inc.
> Total contributions (2012-ongoing): $2,504,219
> Donations to Democratic Party: 35%
> Donations to Republican Party: 65%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $7,050,000
> Industry: Telecom Services


Since SBC Communications bought AT&T Corp. in 2005, the newly formed AT&T, Inc. has been one of the largest political donors in the country, with more than $18 million in contributions since the acquisition. The telecom was the largest political contributor among all public companies in 2006 and in 2010. For 2012, the board of directors approved a maximum amount of $6.5 million in total contributions to political candidates, parties, PACs and other groups. AT&T also lobbies extensively, having spent more than $7 million on lobbying so far in 2012 — more than any publicly traded company.

3. Comcast Corporation
> Total contributions (2012-ongoing): $2,774,151
> Donations to Democratic Party: 64%
> Donations to Republican Party: 36%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $4,600,000
> Industry: Cable TV


Three times in the past twelve years cable company Comcast has been one of the largest corporate political donors in the U.S. Since 2008, election cycle contributions by the company and its employees have totaled more than $9 million. In the present cycle, contributions from Comcast have come in almost equal measure from private individuals within the company and from the organization’s own PAC, called the Comcast Corporation Political Action Committee. Of particular note, Executive Vice President David Cohen was the largest direct donor at the company, contributing $194,650.

2. The Goldman Sachs Group, Inc.
> Total contributions (2012-ongoing): $4,769,994
> Donations to Democratic Party: 29%
> Donations to Republican Party: 71%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $1,380,000
> Industry: Diversified Investments


Over the past decade many of the largest corporate donors have been financial firms. And no financial company has contributed as much money or as consistently as Goldman Sachs, which has given $39 million since 1989. Since 2000, Goldman has been one of the ten largest political donors among publicly traded companies in every election cycle, a distinction unique to the company. Twice, in 2004 and 2008, the company contributed more to political campaigns than any other business in the U.S. In the 2008 election cycle, Goldman spent slightly more than $7 million, the most it has ever contributed.

Also Read: Ten Brands That Will Disappear In 2013

1. Las Vegas Sands Corp.
> Total contributions (2012-ongoing): $11,738,600
> Donations to Democratic Party: 0%
> Donations to Republican Party: 100%
> Spending on lobbying (2012-ongoing): $30,000
> Industry: Resorts and Casinos


So far in this election cycle, political contributions from casino and resort operator Las Vegas Sands have exceeded donations from any publicly traded company, including those in the defense, financial, and telecom industries, which usually make up the nation’s largest corporate political contributors. The majority of company’s contributions, $10 million, came from Sands’ CEO Sheldon Adelson. In addition, Adelson and his wife Miriam made individual contributions totaling $15 million through the Adelson Drug Clinic, a methadone clinic managed by Miriam Adelson. Most of this money has gone to outsider groups, rather than directly to candidates or parties, with the Gingrich-backing Winning Our Future PAC receiving donations of $5 million and $2.5 million.

Douglas A. McIntyre and Alexander E. M. Hess

Read more: The Ten Companies Making The Biggest Political Donations - 24/7 Wall St. http://247wallst.com/2012/07/02/the-ten-companies-making-the-biggest-political-donations/#ixzz1zY7LFe4j
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rafi
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 17:15

Citation :
Mitt Romney : Plus de pressions sur les dirigeants arabes pour plus de réformes

Jérusalem : Pour le candidat du parti républicain à la présidence américaine, il fallait éviter le printemps arabe, par plus de réformes, de liberté et de démocratie, objectif, lutter contre les arrivées au pouvoir des islamistes.

«Le printemps arabe est devenu hiver», s’alarma le candidat mormon à la maison blanche et concurrent de Barack Obama, réagissant à une question d’un journaliste israélien sur les révoltes arabes.

Le candidat républicain à la présidence américaine donnait interview à un journal israélien conservateur, Israël Hayom.

«Après une élection au Maroc et deux révoltes populaires en Tunisie et en Egypte, sont arrivés au pouvoir, des gouvernements islamistes moins stables, moins laïques et moins favorable à Israël » a souligné Mitt Romney, endossant la responsabilité de ses percés à Barack Obama, qui selon lui, a moins presser les dirigeants arabes à faire des réformes démocratiques, les laissant sombrer sous les coups de boutoir de leurs peuples en colère.

Pour Romney, il fallait soutenir les autocrates arabes sur la voix de l’ouverture et de la démocratie, pour éviter que la région ne s’embrase et ne soit propices aux prises de pouvoir des islamistes.

« On aurait dû appuyer les dirigeants du Maroc, d’Egypte et de Tunisie pour des transitions vers une démocratisation stable et progressive au lieu de faire comme Monsieur Obama, les laisser chuter ou faire chemin au pouvoir, aux islamistes.» regretta Romney.

« Moi président, je me tiendrais à un agenda pour la liberté, j’entretiendrai une diplomatie forte et offensive, appuyée par notre puissance militaire, je maintiendrai des liens avec les dirigeants arabes qui partagent mes objectifs politiques, j’exercerai sur eux plus de pressions pour favoriser une plus grande démocratie » a t il promis.

http://www.emarrakech.info/Mitt-Romney-Plus-de-pressions-sur-les-dirigeants-arabes-pour-plus-de-reformes_a62962.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitimeSam 18 Aoû 2012 - 17:09

Cher Rafi,
chaque fois que je lis ce type de declarations plus je suis convincu de l'existence d'un gouvernement mondiale a l'ombre que choisit les plus stupides de chaque maison pour diriger les grandes puissances, les cas des US est vrament sanglant. Ce mec n'a t-t-il pas d'assesseurs en plolitique exterieurs? car s'il les a c'est encore pire... Je ne sais pas si vous etes au courant mais pendant sa tourne' en Europe et Israel il a fallu qu'il soit appele' aux US avant de se faire expulse' pour toutes les imcongruences qu'il soutenait.
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... Icon_minitime

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