messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 11 Mar 2012 - 21:39
Rappel du premier message :
Citation :
Ce militant démocrate qui défie Barack Obama
Candidat à la présidence, Darcy Richardson exprime la frustration d’une partie des progressistes états-uniens face au bilan du président sortant. Il participe aux primaires démocrates afin de «r amener,dit-il, Obama à gauche ».
Il n’a eu droit qu’à quelques entrefilets dans deux, trois journaux mais le New York Times ne l’a pas cité une seule fois dans l’un de ses articles. Il ne collecte que quelques milliers de dollars de-ci, de-là. Il ne bénéficie donc ni de la puissance financière ni de la couverture médiatique, éléments indispensables à toute campagne électorale aux États-Unis. Pourtant Darcy Richardson est bel et bien candidat à la présidence des États-Unis (www.darcy2012.com). Mieux même, il est le seul à défier Barack Obama dans plusieurs États. Même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
« Je suis le premier à admettre que je n’ai aucune chance de battre, voire d’inquiéter le président sortant », répète Darcy Richardson en préambule des rares interviews que des chaînes locales lui accordent. Même si Eugene McCarthy constitue sa référence politique (les deux hommes ont notamment milité ensemble au début des années quatre-vingt-dix dans l’aile gauche du Parti démocrate), ce féru d’histoire sait que 2012 n’est pas 1968. Cette année-là, le sénateur progressiste du Minnesota, Eugene McCarthy, avait défié, au nom du mouvement antiguerre, Lyndon Johnson, président depuis 1963, embourbé dans son escalade militaire au Vietnam. Après des premières primaires très serrées, Johnson renonça finalement à se représenter.
Pourquoi dès lors se lancer dans une telle bataille à cinquante-six ans ? Parce qu’Obama doit répondre de son bilan, rétorque en substance cet ancien assureur devenu auteur et bloggeur (www.battleground.com). « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. » L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. « Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush. »
Darcy Richardson a reçu le soutien de la Nouvelle Alliance progressiste (www.newprogs.org), organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Aucune des personnalités évoquées depuis plusieurs mois (Jeffrey Sacks, Robert Reich, Bernie Sanders, Dennis Kucinich…) n’a relevé le gant. Darcy Richardson, si. Son slogan de campagne : « Un démocrate progressiste pour président. » Et son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
Aux États-Unis, il n’y a pas que Lyndon LaRouche pour accuser Obama d’avoir trahi ses promesses. Bien que boudé par la grande presse, le démocrate progressiste Darcy Richardson défie le président Barack Obama dans plusieurs États dans la course à la présidentielle. Car, même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
Pour Darcy Richardson, qui mène lui aussi campagne pour rétablir la séparation des banques d’affaires des banques de dépôt (retour au Glass-Steagall Act), le bilan du mandat d’Obama est plus que calamiteux : « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. »
Et comme le précise un article paru dans l’Humanité du 8 mars : « L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. "Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush." »
La référence politique de Darcy Richardson reste Eugene McCarthy (rien à voir avec l’anti-communiste Joseph McCarthy). Ce sénateur progressiste du Minnesota avait défié en 1968, au nom du mouvement contre la guerre du Vietnam, Lyndon Johnson, président depuis 1963. Eugene McCarthy était aussi en très bonnes termes avec Lyndon LaRouche et s’était fait remarquer en 1988 en faisant campagne en faveur de l’Initiative de défense stratégique (IDS), initiative anti-guerre initié par LaRouche et caricaturé par la presse comme « la guerre des étoiles ». Il avait également signé l’appel pour un Nouveau Bretton Woods de LaRouche.
Aujourd’hui, Darcy Richardson dispose du soutien de la Nouvelle Alliance progressiste, organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Le slogan de campagne de Richardson : « Un démocrate progressiste pour président. » Son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 18 Aoû 2012 - 18:19
Nous sommes bien d'accord. Plus qu'en gouvernement mondial, Visiteur, je vois là la preuve de l'existence de l'internationale de la nullité dont profitent ceux qui par idéologie, par avidité, par facilité, font passer un message simple : plus le peuple est sous contrôle, plus on peut lui faire avaler n'importe quoi, et plus on peut lui faire avaler n'importe quoi, moins il cherchera à se libérer de ses liens de dépendance. Ce Romney est une telle caricature qu'il arrive presque à faire passer Obama pour un prix Nobel de la paix...
osmali Aspirant
messages : 530 Inscrit le : 04/11/2011 Localisation : Türkiye Cumhuriyeti //MENA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 14 Sep 2012 - 20:29
voilà ma participation sur ce topic, un ex-militaire fanatique américain à la sauce hitlérienne
Citation :
Watch Fox News Conservative "Military Expert" Lt. Col. Ralph Peters call for war in Libya in retribution for protesters attacking our embassy.
_________________
"Do you believe a man can change his destiny?" https://www.youtube.com/watch?v=XogzGNXpRoM
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 14 Sep 2012 - 22:07
Ralph Peters c'est pas lui qui a fait la carte du new middle east ?
osmali Aspirant
messages : 530 Inscrit le : 04/11/2011 Localisation : Türkiye Cumhuriyeti //MENA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 15 Sep 2012 - 0:40
il est lieutenant colonel, je sais pas si les personnes de son grade participe à ce genre de choses ?
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"Do you believe a man can change his destiny?" https://www.youtube.com/watch?v=XogzGNXpRoM
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 15 Sep 2012 - 0:49
osmali a écrit:
il est lieutenant colonel, je sais pas si les personnes de son grade participe à ce genre de choses ?
c'est pas grand chose dans l'armée us , laba on arrive a certain grade très tôt et très jeune même les généraux c'est vers la 40ene /50ene suffit de faire beaucoup de mission /études .
_________________
Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 15 Sep 2012 - 0:55
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 15 Sep 2012 - 11:09
C'est donc de lui cette carte qui "repense" les frontières du Moyen-Orient...
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 23 Sep 2012 - 20:37
Citation :
Il faut rouvrir l'enquête du 11-Septembre!
Le temps qui s'est écoulé depuis le 11 septembre 2001 n'a pas diminué la méfiance que beaucoup d'entre nous ressentent à l'égard de la version officielle concernant l'organisation des attentats, et surtout, la question de qui les a financés et soutenus. Onze ans plus tard, le temps est venu pour les familles des victimes, les survivants et tous les Américains de savoir ce qu'il y a vraiment derrière le 11-Septembre.
Pour commencer, la question au sujet de qui a pu aider les 19 pirates de l'air et faciliter les infrastructures ayant permis les attaques - un élément fondamental - reste ouverte. Les fragments que nous possédons soulignent tout ce qui reste encore inconnu.
Les pirates de l'air ont-ils agi seuls ou ont-ils bénéficié du soutien d'autres puissances que celles connues des leaders d'Al-Qaïda - un réseau équivalent qui leur aurait fourni fonds, assistance et couverture ?
Il ne s'agit pas de faire la chronologie des attentats. C'est aujourd'hui une question de sécurité nationale.
Si les terroristes disposaient alors d'un réseau de soutien, pourquoi devrions-nous penser qu'il a été démantelé ? Il est peut-être toujours actif, capable de soutenir Al-Qaïda ou l'un des nombreux groupes extrémistes haïssant les Etats-Unis.
C'est aussi une question de justice. Des milliers d'Américains, qui ont souffert d'intolérables pertes, se sont vu refuser leur droit à recourir à un tribunal, soit parce que les autorités n'ont pas rassemblé les preuves, soit parce qu'elles les ont classifiées "secret d'Etat".
Dés le début de la Congressional Joint Inquiry, l'enquête parlementaire sur le 11-Septembre, il a paru peu plausible que les pirates de l'air - dont la plupart ne parlaient pas anglais et ne s'étaient jamais rendus aux Etats-Unis - aient pu réaliser seuls ce complot abominable. Les investigations ont montré la justesse de ces soupçons, et un chapitre de 28 pages dans le rapport est consacré aux sources de soutien étranger pour certains de ces terroristes quand ils étaient aux Etats-Unis. Mais ce chapitre reste censuré, son accès refusé aux Américains.
Hélas, ces 28 pages ne représentent qu'une fraction des preuves de la complicité saoudienne que notre gouvernement continue de cacher au public, sous forme d'un programme de classification tronquée, qui semble surtout faire partie d'un effort systématique pour protéger l'Arabie saoudite de la responsabilité de ses actions. Ainsi, avec presque huit ans de retard, la CIA a enfin répondu aux demandes du Freedom of Information Act (FOIA) au nom des familles du 11-Septembre, faites en 2004, concernant des rapports et documents cités dans les notes du rapport final de la Commission sur le 11-Septembre. Malheureusement, quand cela concerne des documents tels les 16 pages d'un rapport de la CIA intitulé "Soutien financier saoudien pour les organismes terroristes", c'est le gouvernement, et non la commission, qui a rédigé le texte.
Malgré une campagne orchestrée avec soin visant à protéger nos "amis" saoudiens, des preuves importantes de liens intimes entre l'Arabie saoudite, Al-Qaïda et le 11-Septembre, ont été mises en lumière. Le directeur exécutif de la Commission sur les attentats, Dr. Philip Zelikow, a ainsi déclaré en 2007, que, bien qu'à cette époque l'implication "d'agents du gouvernement saoudien" n'ait pas encore été établie : "Il y a des éléments probants quant à l'existence d'un possible réseau de soutien."
Les renseignements selon lesquels existaient à l'époque des réseaux étrangers de soutien, autres qu'Al-Qaïda, au sein même des Etats-Unis, et que ces réseaux étaient reliés à l'Arabie Saoudite, restent plus que jamais d'actualité.
Voici quelques pièces du puzzle.
Beaucoup de ce que nous savons, nous l'avons appris grâce à l'énergie et la compétence d'enquêteurs externes, d'officiers de police locaux et d'Etat, de journalistes et d'auteurs, et d'avocats de plaignants. En résumé :
Agissant souvent contre l'avis du FBI, la Congressional Joint Inquiry a permis d'en savoir beaucoup sur un réseau de soutien basé à San Diego, en Californie. Là-bas, un homme nommé Omar Al-Bayoumi, que le FBI avait identifié comme un agent saoudien avant même le 11 septembre, a aidé directement les deux futurs pirates de l'air Nawaf Al-Hazmi et Khalid Al Mihdhar. Ces deux citoyens saoudiens, qui arrivèrent aux Etats-Unis à peine dix jours après avoir participé à une réunion de terroristes, furent en première ligne de l'opération sur le territoire américain. Bayoumi, un "employé fantôme", était soi-disant payé par une entreprise saoudienne. Son salaire fictif fut multiplié par huit une fois que les deux terroristes arrivèrent à San Diego. Bayoumi et sa famille quittèrent le pays sept semaines avant le 11 septembre.
Le FBI cacha à la Congressional Inquiry, ainsi qu'à la Commission sur le 11-Septembre qui lui succéda, le fait qu'il avait enquêté sur une autre cellule de soutien pour les pirates de l'air à Sarasota, en Floride. Cette information devint publique lors du dixième anniversaire des évènements l'an dernier, faisant suite au travail obstiné de Anthony Summers, co-auteur du livre The Eleventh day, finaliste du Prix Pulitzer en histoire cette année, et de son collaborateur Dan Christensen, un journaliste d'investigation en Floride du Sud avec BrowardBulldog.org.
Dans le cas de Sarasota, les enquêteurs de police soupçonnèrent plusieurs des terroristes, y compris leur chef Mohamed Atta, d'avoir régulièrement rendu visite à un couple saoudien, dans un quartier protégé de la banlieue. Selon des témoins de l'époque, leurs visites étaient consignées, les plaques des véhicules qu'ils utilisaient pour entrer dans la communauté étant automatiquement photographiées. Le couple saoudien quitta brutalement sa demeure cossue pour l'Arabie saoudite deux semaines avant le 11-Septembre. Le mari et le beau-père étaient en effet apparemment sur une liste de surveillance du FBI, tandis qu'une autre agence américaine chargée de pister les fonds terroristes s'intéressait également aux deux hommes.
Quand l'affaire de Sarasota éclata en septembre 2011, le FBI produisit deux communiqués : une enquête avait bien eu lieu suite aux allégations de relation entre des pirates de l'air et des habitants de Saratosa mais il en était ressorti que ce n'était pas le cas ; la Congressional Joint Inquiry et la Commission sur le 11-Septembre en avaient été informées.
Or, mes propres connaissances en tant que co-président de la Congressionnal Joint Inquiry, ainsi que des entretiens et des dossiers, ont prouvé depuis que ces affirmations étaient fausses.
En juillet dernier, le sous-comité permanent aux investigations du Sénat, le Comité de la sécurité intérieure, a publié un rapport reprochant au géant de la banque HSBC d'avoir ignoré les liens de financement avec le terrorisme de Al Rahji Bank, la banque privée la plus importante d'Arabie Saoudite.
D'autres informations sont venues des procès obstinés engagés par les survivants aux attaques, les familles des victimes et des assureurs. Un rapport fait ainsi allusion à des liens plus profonds entre l'Arabie Saoudite et Al-Qaïda, indiquant que l'organisation caritative International Islamic Relief Organization (IIRO) "apporta son soutien à des organisations terroristes dés le début des années 1990 et qu'elle continua jusqu'au moins la première moitié de 2006", liant d'ailleurs un responsable de l'IIRO à Khalid Sheik Mohammed.
Cependant, les efforts légaux visant l'Arabie Saoudite sont pour l'heure restés lettre morte. Les Saoudiens ont pu esquiver les procès, grâce à l'"immunité de pays souverain", qui permet à la plupart des pays étrangers d'échapper aux poursuites.
Que devraient faire les Etats-Unis maintenant ?
L'enquête pour déterminer si les terroristes du 11-Septembre ont pu bénéficier d'aide étrangère devrait être rouverte par le Président, qui a l'autorité de l'ordonner au FBI, ou sinon de désigner une autre entité pour le faire, en reprenant sérieusement les pistes actuelles.
Le Président devrait également ordonner de déclassifier les documents pertinents en la matière, qui sont restés trop longtemps cachés aux Américains.
Enfin, le Congrès devrait proposer un amendement à l'immunité des Etats souverains. Ceux qui l'ont instaurée ne pensaient évidemment pas qu'elle protégerait des terroristes responsables de l'assassinat d'Américains sur leur propre sol. Une loi intitulée Justice Against Sponsors of Terrorism Act, actuellement en attente au Sénat et à la Chambre, et qui recueille un large soutien des deux partis, permettrait de réaliser ce but avec un modeste amendement en ce sens, et devrait passer immédiatement.
Avec ce que la Joint Inquiry a appris, et ce qui est sorti depuis, les soupçons se dirigent vers l'Arabie Saoudite : il est temps que nous sachions la vérité tout entière.
Citation :
Bob Graham est un ancien sénateur d'Etat pour la Floride, président de la Commission du renseignement et co-président de la Congressionnal Joint Inquiry sur le 11 septembre. Il est l'auteur de deux livres sur les attentats. Sharon Premoli, un survivant de l'attaque contre la Tour Nord du World Trade Center, anime désormais le site Justiceagainstterrorism.net.
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 23 Sep 2012 - 21:19
Rafi Ces questions se posent depuis que Obama a pris le pouvoir,Bush ne pourait pas le faire a cause des liens presque familiale qu'il a avec la famille Saud.L'intelligence americaine est entrain de se poser la question au sujet du prince Naif qui etait pour longtemps en charge du ministere de l'interieure Saudiens ainsi que les mokhabarats a ete nomme prince heritier est soudainement meurt alors qu'il etait en forme. C'etait Naif qui dirigeait avec une main de fer les moukhabarats pour supporter les talibans et UBL avant ,pendant et apres la guerre d'afghanistan avec les russes. Ainsi Naif etait l'architecte de la police religieuse,il etait un homme extra pieux et pro whabiste,il ne ;le cachait pas.L'affaire de l'investigation n'est pas termine il y aura encore des investigations que le gouvernement americain ira jusqu'au bout.La HSBC a beaucoup de boules qui trainent sur ses pieds avec les investissement soit disant Hallal avec les khalijis alors que seule l'AS est proprietaire de 3% du volume d'echange au wall street,et on parle hallal.bon on verra.je n'ai rien contre le peuple saudien ni le pays mais quand les dirigeant jouent avec le feu alors chacun est responsable de ses actes.
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 27 Sep 2012 - 12:51
Citation :
La radicalisation du Parti républicain
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 9 Nov 2012 - 1:11
Élection présidentielle et politique étrangère américaines par Hervé JUVIN
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 9 Nov 2012 - 19:58
Citation :
Les Américains les plus riches doivent payer plus d'impôts, insiste Obama
WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a souligné vendredi qu'il était indispensable que les Américains les plus riches paient un peu plus d'impôts pour parvenir à une réduction du déficit, lors d'une allocution à la Maison Blanche après sa réélection mardi.
Il a aussi annoncé qu'il allait inviter les chefs de file démocrates et républicains du Congrès à des discussions la semaine prochaine pour trouver les moyens de sortir de l'impasse budgétaire, soulignant que les Américains avaient voté pour des actes concrets sur l'emploi et pas pour de la politique politicienne.
Tout en affirmant qu'un compromis était nécessaire, M. Obama a énoncé une position de fermeté à l'orée de la bataille à venir avec ses adversaires, lors de sa première intervention publique depuis qu'il est rentré à Washington après sa réélection.
Nous ne pouvons pas simplement couper dans les dépenses pour revenir à la prospérité. Si nous voulons sérieusement réduire le déficit, il nous faut combiner des coupes avec des recettes, cela veut dire qu'il faut que les Américains les plus riches paient un peu plus d'impôts, a-t-il insisté.
Nettement réélu mardi face au républicain Mitt Romney, M. Obama, lors de cette intervention courte et énergique dans la salle d'apparat de la Maison Blanche, a estimé que les Américains avaient soutenu sa conception de la lutte contre les déficits et la dette.
Cela a été un débat central pendant cette élection, cela a été débattu à l'envi. Mardi soir, il s'est avéré que la majorité des Américains étaient d'accord avec mon approche, a affirmé le président.
Que ce soit clair. Je ne suis pas attaché à tous les détails de mon projet. Je suis ouvert aux compromis. Je suis ouvert aux nouvelles idées, a assuré M. Obama. Mais je refuse toute approche qui ne serait pas équilibrée entre baisse des dépenses et hausse des recettes, a-t-il expliqué.
Reprenant ses arguments de campagne, il a indiqué qu'il refuserait de demander aux étudiants et à la classe moyenne de rembourser tout le déficit alors que des gens comme moi, qui gagnent plus de 250.000 dollars (par an) ne se voient pas demander de payer un sou d'impôts de plus. Ca, je ne le ferai pas.
Plus tôt vendredi, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, avait réitéré son opposition à toute hausse d'impôts sur les ménages les plus aisés, estimant qu'augmenter les impôts ralentira notre capacité à créer les emplois que tout le monde veut créer.
Exécutif démocrate et républicains du Congrès vont entamer des négociations sur le mur budgétaire de janvier 2013, qui doit voir l'entrée en vigueur automatique de coupes budgétaires et de hausses d'impôts pour tous les ménages, une disposition légale mais que les deux partis souhaitent éviter.
Bien qu'opposé à des hausses des taux d'imposition, le républicain a toutefois souligné qu'il était favorable à une refonte du code fiscal, qui pourrait permettre un élargissement de l'assiette fiscale et la suppression de niches.
(AFP / 09 novembre 2012 19h48)
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Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 9 Nov 2012 - 22:03
Un communiste...
Sinon, Pétraeus a démissionné. Les femmes perdront la tête des hommes.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 9 Nov 2012 - 22:31
la facon comment ca a ete presenté et vite accepté m´indique qu´on l´y a poussé,travailler avec les secrets et ne pas pouvoir en garder un c´est pas trop fort,c´est aussi une question de risque et de confiance
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Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 9 Nov 2012 - 22:32
Yakuza a écrit:
la facon comment ca a ete presenté et vite accepté m´indique qu´on l´y a poussé,travailler avec les secrets et ne pas pouvoir en garder un c´est pas trop fort,c´est aussi une question de risque et de confiance
Surtout après les élections, sa passe mieux..
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 9 Nov 2012 - 22:42
Citation :
Élection présidentielle et politique étrangère américaines
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 9 Nov 2012 - 22:44
Clinton, Paneta...Petraeus sa commence à faire bcp là ...
_________________
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 25 Nov 2012 - 23:06
Citation :
La CIA ferme sa cellule climat
Le quartier de Breezy Points, dans le Queens, à New York, après le passage de Sandy, le 31 octobre
La décision est déroutante. Trois semaines après le passage de l'ouragan Sandy, qui a dévasté la côte nord-est des Etats-Unis, alors que le président américain Barack Obama a promis de se mobiliser contre le réchauffement de la planète lors de son second mandat, et à quelques jours de l'ouverture de la conférence de l'ONU sur le climat, la CIA a annoncé officiellement avoir fermé sa cellule consacrée aux conséquences du changement climatique sur la sécurité nationale. "La CIA travaille depuis plusieurs années sur les implications du changement climatique pour la sécurité nationale. Dans le cadre d'un vaste remaniement des moyens d'analyse, ce travail continuera à être effectué par une équipe dédiée dans un nouveau centre qui se penche sur les questions économiques et énergétiques qui affectent la sécurité nationale américaine, a assuré un porte-parole de l'agence, Todd Ebitz, dans un communiqué lundi 19 novembre. La mission et les moyens qui y sont consacrés restent essentiellement les mêmes."
En réalité, la fermeture s'est faite plus tôt dans l'année, dans la plus totale discrétion, révèle le site spécialisé Greenwire. Le centre faisait l'objet de vives critiques depuis sa création, et son avenir était considéré comme très incertain, comme l'indiquait déjà en novembre un article du Washington Post.
CRITIQUES DES RÉPUBLICAINS
La cellule avait été mise en place en septembre 2009 sous l'autorité du directeur de la CIA de l'époque, Leon Panetta, aujourd'hui patron du Pentagone, après une série de rapports liant changement climatique et sécurité nationale. Son objectif, d'après le communiqué de presse de sa création : analyser les conséquences politiques, économiques et sociales pour les Etats-Unis — mais aussi pour des pays étrangers, sensibles ou vulnérables — de phénomènes comme la désertification, la montée du niveau des océans, les déplacements de population et la concurrence accrue pour les ressources naturelles.
Le centre s'était immédiatement attiré les foudres des républicains du Congrès, traditionnellement sceptiques sur la question du réchauffement climatique, qui estimaient qu'il représentait une dépense inutile ainsi qu'un détournement des objectifs premiers de l'agence, à savoir la lutte contre le terrorisme. "Les ressources de la CIA devraient être consacrées à la surveillance des terroristes dans des grottes – et non pas les ours polaires sur les icebergs", déclarait avec ironie le sénateur républicain du Wyoming John Barrasso, cité par le site Global Warning. Les républicains avaient alors cherché sans succès à bloquer son financement.
COUPES BUDGÉTAIRES
Les critiques ont été ravivées avec le départ de Leon Panetta de la CIA en 2011 et la décision de son successeur, David Petraeus, de recentrer l'agence sur le terrorisme, en particulier sur les assassinats ciblés par le biais de drones. La cellule n'a alors disposé que de peu de soutien au sein de l'agence de renseignement.
Les raisons du choix du calendrier de la fermeture restent toutefois incertaines. Selon des sources citées par Greenwire, la CIA pourrait avoir souhaité anticiper les coupes à venir du Congrès, alors que la dette américaine s'alourdit et que la "falaise fiscale" se profile. Le budget du renseignement américain a ainsi chuté au cours des deux dernières années, de 80,1 milliards de dollars en 2010 à 75,4 milliards en 2012.
Quelle que soit sa motivation, cette fermeture n'a eu que peu d'impact sur l'analyse climatique qui se poursuit au sein de la CIA, ont affirmé à Greenwire des sources au sein de l'agence.
ANALYSE PUBLIQUE
Une question reste malgré tout posée : ce travail doit-il être réalisé par le renseignement, par nature secret ? La CIA ne mène pas ses propres études scientifiques sur le changement climatique mais s'appuie plutôt sur d'autres organismes gouvernementaux et sur des chercheurs universitaires, ce qui implique donc des échanges avec l'extérieur. Du fait de cette dichotomie, la cellule de l'agence américaine n'a jamais communiqué sur les résultats de ses recherches, refusant même d'ouvrir ses archives au motif de "protéger ses sources et méthodes de renseignement", raconte Wired.
Certains experts ont alors proposé que les départements d'Etat ou de la défense se saisissent de cette problématique. Le sujet pourrait être tranché avec la prochaine désignation du successeur de David Petraeus, qui a dû démissionner du fait d'un scandale sexuel.
le monde
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mar 4 Juin 2013 - 23:59
Le Pentagone déploie ses missiles Patriot en Jordanie
Citation :
Au moment où l’ONU avance des « preuves » sur l’utilisation d’armes chimiques dans les combats opposant l’armée syrienne aux rebelles, les Etats-Unis déploient des missiles Patriot sur le sol jordanien.
Les Etats-Unis n’ont jamais fait mystère de leur détermination de recourir « en dernière instance » à la force contre la Syrie en cas d’utilisation, par celle-ci, d’armes chimiques, mais restaient jusqu’ici prudents, faute de preuves tangibles. Plus maintenant . La commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie a indiqué, lundi, lors de la présentation de son rapport devant le Conseil onusien des droits de l’homme à Genève, qu’il « il y a des motifs raisonnables de penser que des quantités limitées de produits chimiques ont été utilisés ». Les enquêteurs internationaux font état de quatre évènements lors desquels ces agents auraient été utilisés, mais demeurent circonspects sur la nature de ces agents chimiques et les systèmes d’armes employées censés les utiliser. Ce grief risque d’enfoncer un peu plus la position du gouvernement syrien qui, malgré ses multiples démentis, reste soumis à d’intenses pressions internationales. Notamment de la part de Washington dont les efforts en vue d’une solution politique au conflit qui déchire le pays depuis deux ans, vont de pair avec ses « velléités » belliqueuses. Ainsi, l’armée américaine s’apprête à déployer des missiles Patriot et des avions de combat F-16 en Jordanie, pays frontalier de la Syrie, où elle a, auparavant, dépêché quelque deux cents soldats. Cette nouvelle démonstration de force entre dans le cadre de manœuvres militaires dénommées « Eager Lion » que l’armée US s’apprête à lancer incessamment. Ses responsables ont par ailleurs indiqué que certains de ces équipements pourraient rester sur place à la demande du gouvernement jordanien. Ce qui pourrait durcir davantage l’opposition de la Russie, l’allié de Damas (qui a déjà vigoureusement critiqué l’installation des Patriot sur les frontières turco-syriennes) et hypothéquerait les chances d’un règlement pacifique de la crise lors de la prochaine conférence internationale dite Genève 2. Le Kremlin n’a pas attendu pour réagir en accusant les Occidentaux de « bourrer d’armes une région explosive ».Les craintes de ce nouveau déploiement ne sont pas sans fondements après les « rumeurs » sur un éventuel recours à la zone d’exclusion aérienne ou d’autres opérations militaires en guise de soutien à Israël, lequel a juré d’abattre les missiles S 300 que Moscou entend livrer à son allié syrien, malgré les « explications » du président Vladimir Poutine qui a assuré, hier, lors d’une rencontre avec ses homologues européens, que son pays n’a pas livré « pour l’instant » les fameux missiles sol-air.
La Ligue arabe en conclave Ce « bruissement » de bottes intervient alors que se multiplient les efforts dans l’espoir d’une issue politique dans le cadre de Genève 2, qualifiée de « réunion de la dernière chance » par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Tandis que ses homologues russe et américain, John Kerry et Sergueï Lavrov, se retrouvent aujourd’hui dans la capitale suisse pour mettre les « dernières retouches » de la conférence, une session extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe est prévue au Caire, à laquelle prendra part le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci. Les ministres arabes devraient se mettre d’accord sur une position commune sur la base de laquelle ils iront négocier à Genève, aux côés du gouvernement syrien qui a donné son accord de principe. La Coalition de l’opposition, établie à l’étranger n’a, quant à elle, pas encore tranché la question. Le secrétaire général adjoint de l’instance panarabe, Ahmed Ben Helli, a, auparavant, insisté sur l’importance de la tenue d’une conférence internationale. « Dans le cas contraire, prévient-il, le pays se dirigera vers un effondrement total ».
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 13 Juin 2013 - 20:20
Citation :
La NSA défend l'efficacité de sa surveillance et accuse Snowden de mentir
Le chef de l'agence d'espionnage américaine a vigoureusement défendu mercredi les programmes de surveillance des communications révélés par un ex-consultant de 29 ans réfugié à Hong Kong, assurant qu'ils avaient permis de déjouer "des dizaines" d'actes terroristes. L'audition du général Keith Alexander, directeur de l'Agence nationale de sécurité (NSA), devant le Sénat américain a débuté quelques heures après la diffusion, par le South China Morning Post, d'un nouvel entretien d'Edward Snowden, dans lequel la source du Washington Post et du Guardian assure vouloir rester à Hong Kong pour y "combattre le gouvernement américain dans les tribunaux". L'espion en chef des Etats-Unis a apporté un démenti succinct à l'une des accusations de M. Snowden, qui a affirmé qu'il était capable, à partir d'une adresse de courrier électronique, de lire les correspondances de n'importe qui, même du président des Etats-Unis. "Vrai ou faux?", a demandé à M. Alexander la sénatrice Susan Collins. "Faux, je ne connais aucun moyen de faire cela", a-t-il répondu. Fidèle à la ligne adoptée par l'administration de Barack Obama, il a martelé que ces programmes étaient indispensables: "Il s'agit de dizaines d'actes terroristes que (ces programmes) ont contribué à empêcher (...) ici et à l'étranger", a-t-il assuré, en précisant qu'il espérait rendre public le chiffre exact d'ici une semaine. Selon lui, le système d'interception des communications d'internet baptisé Prism a joué un rôle crucial pour déjouer en 2009 un projet d'attentat dans le métro de New York fomenté par un jeune Afghan, Najibullah Zazi. Il a averti que le renseignement américain avait déjà souffert des fuites. "Notre sécurité a été compromise. Il n'y a aucun doute que nous avons perdu des capacités à cause de cela. Les Etats-Unis mais aussi les alliés que nous avons aidés ne seront plus autant en sécurité qu'ils l'étaient il y a deux semaines", a-t-il dit. Le général Alexander a par ailleurs déclaré qu'il avait "de graves inquiétudes" sur la manière dont Snowden avait pu avoir accès à des informations classées aussi importantes alors qu'il était peu diplômé et qu'il n'avait pas beaucoup d'expérience professionnelle, notant: "Nous allons devoir examiner cela de près". Le chef de la NSA a aussi pris acte du débat sur la protection de la vie privée, relancé depuis quelques jours. Il a promis de déclassifier plus de documents. "Le problème est que nous n'avons pas été capables de nous expliquer car c'est classé secret", a-t-il justifié. "Nous fonctionnons tous les jours selon des règles strictes, et nous rendons des comptes dans le cadre d'un des régimes de supervision les plus rigoureux du gouvernement", a-t-il rappelé dans une déclaration écrite. "Je ne suis ni un traître, ni un héros" Trois jours après avoir revendiqué au grand jour être la "taupe" à l'origine des révélations sur ces programmes secrets, l'ex-consultant de la NSA a fourni mercredi plus de détails sur les méthodes d'espionnage américaines. "Nous piratons les systèmes centraux des réseaux --comme d'énormes routeurs internet, en général-- qui nous donnent accès aux communications de centaines de milliers d'ordinateurs sans avoir à pirater chacun d'entre eux", résume-t-il dans l'entretien accordé au quotidien de Hong Kong, où il est réfugié depuis le 20 mai. Parmi les cibles de la NSA, des centaines sont visées depuis 2009 à Hong Kong ou en Chine, a affirmé Edward Snowden, qui dit agir notamment pour dénoncer "l'hypocrisie du gouvernement américain quand il assure qu'il n'espionne pas d'infrastructures civiles, au contraire de ses adversaires". "Je ne suis ni un traître, ni un héros. Je suis un Américain", affirme-t-il, depuis un endroit tenu secret à Hong Kong: "Je crois en la liberté d'expression. J'ai agi en toute bonne foi, et je pense que le public a le droit de se faire sa propre opinion lui-même". "Ceux qui pensent que j'ai commis une erreur en choisissant de me rendre à Hong Kong ne comprennent pas mes intentions. Je ne suis pas ici pour fuir la justice, mais pour révéler des faits répréhensibles", ajoute-t-il encore. "J'ai eu plusieurs fois l'occasion de fuir Hong Kong, mais je préférerais rester et combattre le gouvernement américain dans les tribunaux", déclare le jeune homme, affirmant ne pas avoir l'intention de quitter Hong Kong "tant qu'on ne lui demande pas de partir". "Malheureusement, le gouvernement américain harcèle les autorités de Hong Kong pour m'empêcher de continuer mon travail", poursuit-il. Dans un entretien accordé à la chaîne russe Russia Today, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a de son côté conseillé mercredi à l'Américain de se réfugier en Russie, qui serait prête à examiner une demande d'asile, oou en Amérique du Sud. "Tout ce que je peux faire (...), c'est espérer qu'il y aura des gouvernements dans le monde qui refuseront d'être harcelés par les Etats-Unis pour persécuter des personnes qui cherchent un asile politique", a pour sa part estimé Snowden.
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 12 Juil 2013 - 14:54
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/flash-info-quatre-senateurs-americains.html a écrit:
Une dépêche d’AFP et des articles dans la presse américaine, notamment le Huffington Post, rapportent que quatre sénateurs viennent d’introduire une proposition de loi visant à rétablir une séparation stricte entre d’un coté les banques commerciales (Dépôts, crédits, etc.), et de l’autre les banques d’affaires spéculatives (trading, etc.).
La proposition de loi, introduite par les démocrate Elisabeth Warren, le républicain John McCain, la démocrate Maria Cantwell et le sénateur indépendant Angus King, a été baptisé 21st Century Glass-Steagall Act of 2013 d’après la loi de Franklin Roosevelt de 1933, et se rajoute à la proposition du sénateur progressiste Tom Harkin.
Bien que la bataille reste encore à gagner, l’initiative reflète la dynamique créé par le Comité d’action de l’économiste américain Lyndon LaRouche (LPAC), qui a plaidé avec vigueur pour ce type de mesure comme levier pour un retour complet à un système de crédit Hamiltonien au service de l’économie réelle.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 29 Juil 2013 - 17:57
Lettre adressée au Président Obama par l’avocat du père d’Edward Snowden, Bruce Fein et son père lui-même, Lon Snowden...
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/desobeissance-civile-snowden-et-la-constitution.html a écrit:
Président Barack Obama The White House 1600 Pennsylvania Avenue, N.W. Washington, D.C. 20500
Re : Désobéissance civile, Edward J. Snowden, et la Constitution américaine
Monsieur le Président :
Vous ne pouvez ignorer que l’histoire de la liberté est celle de la désobéissance face à des lois ou pratiques injustes. « Pour que le mal triomphe, disait Edmund Burke, il suffit que les hommes de bien s’abstiennent d’agir. »
La désobéissance civile n’est pas la première mais plutôt l’ultime option. Dans De la désobéissance civile, Henry David Thoreau écrivait avec circonspection :
« Si l’injustice est intrinsèque à la friction qu’implique nécessairement la machine de gouvernement, elle peut encore passer : il se peut que cela s’estompe, tandis que la machine sûrement s’arrêtera d’elle-même. Si l’injustice dépend d’un ressort, d’une poulie, d’une corde ou d’une manivelle ne desservant qu’elle-même, l’on peut éventuellement conclure que le remède serait pire que le mal, mais si l’injustice devient telle qu’elle fait de vous l’instrument d’une injustice frappant des tiers, alors j’affirme qu’il faut violer la loi. Vous devez faire de votre vie l’obstacle qui arrêtera la machine. »
La philosophie morale de Thoreau a trouvé une nouvelle expression pendant les Procès de Nuremberg : a été jugé inadmissible l’argument des accusés selon lequel « je ne faisais qu’obéir aux ordres ». D’ailleurs selon le code de loi martiale, tout ordre illégal doit être désobéi.
Si le Ministre de la Justice (Attorney General) avait démissionné plutôt que de participer à l’organisation de camps de concentration racistes où furent parqués 120 000 citoyens américains d’origine japonaise ainsi que des étrangers résidents aux USA, une page très noire de l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale n’aurait jamais été écrite.
C’est la désobéissance civile face au Fugitive Slave Act et aux lois Jim Crow qui mit fin à l’esclavage et ouvrit l’époque révolutionnaire des droits civiques.
Nous affirmons que les révélations faites par Edward J. Snowden concernant la surveillance massive des Américains en vertu de l’article § 215 du Patriot Act, de l’article § 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act Amendments, etc., sont comprises dans le périmètre de la philosophie morale de Thoreau et de ses arguments en faveur de la désobéissance civile.
Depuis 2005, Monsieur Snowden travaillait pour les services de renseignement. Il s’est trouvé à participer à la surveillance secrète et massive de millions de citoyens innocents, état de fait qui contredit sinon la lettre du moins l’esprit des 1er et 4° amendements à la Constitution et empêche la transparence pourtant indispensable à tout gouvernement par une citoyenneté responsable (self-government).
Alors que le contrôle [de telles opérations] relève de leur responsabilité, les membres du Congrès concernés sont soit restés silencieux soit se sont bornés à faire des commentaires sibyllins. Monsieur Snowden s’est ainsi retrouvé confronté à choisir entre ses devoirs comme citoyen et la passivité. Il a pu se rappeler les mots de Martin Luther King : « Celui qui tolère le mal, sans intervenir, y participe autant que celui qui aide à le perpétrer. » Monsieur Snowden a choisi le devoir. Ce à quoi votre Administration a répondu dans un esprit de vengeance en affirmant qu’il avait violé l’Espionage Act et en lançant, sur ce fondement, des poursuites judiciaires.
Depuis les prémices de votre Administration, le secret qui entoure les programmes Orwelliens de surveillance du National Security Agency a entravé tout débat national concernant leur légalité, leur nécessité ou leur moralité. C’est ce rideau de secret (ainsi que l’inaction du Congrès) qui a conduit Edward à faire ses révélations, provoquant alors précisément le débat national que vous avez fort tardivement et avec cynisme, accepté. Des projets de loi ont été présentés au Congrès et au Sénat visant à circonscrire ou à mettre fin aux programmes du NSA, tandis que le peuple américain commence à s’informer des choix stratégiques le confrontant. Une puissante majorité exprime désormais sa préoccupation par rapport à la surveillance massive des Américains qu’a révélée Edward, et que vous avez dissimulée. Il nous semble étonnant que vous poursuiviez Edward pour avoir mis en œuvre ce que vous aviez vous-même déclaré comme étant à faire de toute urgence !
Le droit d’être à l’abri d’un gouvernement fouineur – le droit le plus précieux de tout peuple civilisé – est la clef de voûte de la liberté. Le Magistrat de la Cour Suprême Robert Jackson avait été Procureur en chef à Nuremberg, où il a pu appréhender la dynamique du Troisième Reich qui avait broyé une société auparavant libre, et dont nous tirons des leçons pour les Etats-Unis aujourd’hui.
Dans la sentence dite Brinegar v. United States, le Magistrat Jackson écrivait :
« Selon le 4° Amendement à la Constitution, ‘Le droit du citoyen d’être protégé contre toute perquisition ou saisie déraisonnable dans sa personne, son domicile, ses documents et possessions ne saurait être bafoué ; aucun mandat ne saura être délivré à moins d’être fondé sur un grave soupçon, lequel sera corroboré par serment ou déclaration sur l’honneur, et à moins [que ce mandat] ne décrive par le menu l’endroit à fouiller et les personnes ou objets à saisir.’
« J’insiste sur le fait que ces droits ne sont pas d’ordre mineur, mais prennent place dans le catalogue des libertés fondamentales. Parmi les privations de droit, [l’absence de ces droits] est l’instrument le plus efficace, quand il s’agit d’intimider un peuple, de broyer la volonté de l’individu, et de semer la terreur dans chaque cœur. Les perquisitions et saisies incontrôlées sont l’un des premiers instruments, et parmi les plus efficaces, dans l’arsenal d’un gouvernement arbitraire. Il suffit – même pour une brève période – d’avoir vécu et travaillé au milieu d’un peuple doté de nombreuses grandes qualités mais privé de ces droits, pour se rendre compte que la personnalité humaine dégénère et la dignité et l’autonomie personnelle disparaissent lorsque le domicile privé, la personne et ses possessions peuvent être à tout instant et devenir sans avertissement la proie d’une perquisition et d’une saisie. »
Ainsi, le zèle avec lequel votre Administration cherche à punir Monsieur Snowden pour avoir fait son devoir, qui est de protéger le processus démocratique et protéger les libertés, est inadmissible et indéfendable.
D’autre part, nous sommes consternés par le mépris dont fait montre votre Administration des règles d’un procès équitable, de la primauté du droit, de la justice et de la présomption d’innocence en ce qui concerne Edward.
Le 27 juin 2013, Monsieur Fein avait rédigé une lettre à l’intention du Ministre de la Justice, expliquant que le père d’Edward était au fond persuadé que son fils reviendrait aux USA pour se défendre contre les accusations en question, à condition que trois éléments essentiels à un procès équitable lui soient assurés. Ladite lettre ne représentait pas un ultimatum mais plutôt une invitation à débattre des éléments nécessaires à tout procès équitable. En négligeant tout simplement de répondre, le Ministre de la Justice s’est de fait moqué de ce geste d’ouverture.
Nous soupçonnons votre Administration de souhaiter éviter tout procès, en raison des doutes qu’il peut entretenir concernant la conformité avec la Constitution et la mise en œuvre de l’Espionage Act dans les circonstances présentes, et concernant les obligations en vertu du Classified Information Procedures Act de rendre publiques des informations classifiées qui pourraient se révéler gênantes.
La décision que vous avez prise – dans l’espoir de séquestrer Edward – de forcer l’atterrissage de l’avion civil sur lequel voyageait le Président Evo Morales de Bolivie n’inspire que peu de confiance par rapport à l’engagement que vous pourriez avoir de lui accorder un procès équitable. Le même peut être dit de votre refus de rappeler au peuple américain et aux principaux Démocrates et Républicains du Congrès et du Sénat, notamment à John Boehner, Président du Congrès, ainsi qu’aux membres du Congrès Nancy Pelosi, Michele Bachmann et le Sénateur Dianne Feinstein, que la présomption d’innocence s’applique ici. On ne peut condamner Edward en amont de tout procès. Cependant, le Président Boehner a dénoncé Edward comme « traître ».
Donneuse de leçons, Madame Pelosi considère qu’Edward « aurait effectivement violé la loi lorsqu’il a fait publier les documents en question ». Et selon Madame Bachmann « cet acte n’est pas celui d’un patriote mais celui d’un traître ». Quand à Madame Feinstein, Edward serait coupable de « trahison », délit qui selon l’Article III de la Constitution signifie « mener la guerre » contre les Etats-Unis« ou, se rangeant du côté de leurs ennemis, leur apporter assistance et secours ».
Vous ne vous êtes pas élevé contre ces quatre affronts faits [à toute possibilité de] procès équitable, tandis que vous avez dénigré Edward comme « hacker » afin de noircir ses talents et ses motivations. Avez-vous oublié l’affirmation de la Cour Suprême, énoncée dans Berger v. United States, selon laquelle l’intérêt du gouvernement dans des poursuites judiciaires, « n’est pas de gagner, mais de faire en sorte que justice soit faite » ?
De même, comment ne pas trouver répréhensible les poursuites judiciaires contre Edward, fondées sur l’Espionage Act, en raison de révélations au public [dont la nature] ne diffère aucunement de celles faites et ce, de manière routinière, par des personnes que vous avez nommées à de hautes responsabilités, révélations motivées par le souhait d’obtenir un avantage politique partisan. C’est ainsi que des détails classifiés des protocoles fixés pour les drones ont été impunément remis aux New York Times afin de rehausser votre propre crédibilité en matière de sécurité nationale.
Le Magistrat Jackson écrivait dans Railway Express Agency, Inc. v. New York : « Les auteurs de la Constitution savaient, et il nous appartient de nous en souvenir, qu’en pratique, la plus efficace des protections contre un gouvernement arbitraire et déraisonnable est d’exiger que les principes du droit que les autorités cherchent à imposer aux autres, s’appliquent à tous. »
A la lumière des éléments que nous présentons ci-dessus, nous vous encourageons à transmettre au Ministre de la Justice instruction d’abandonner les poursuites judiciaires contre Edward, et de soutenir des lois qui viendront mettre fin aux abus de surveillance de la NSA qu’il a révélés. De telles directives présidentielles représenteraient point culminant de votre activité en faveur de la morale et de la Constitution.
Bien à vous,
Bruce Fein Avocat de Lon Snowden Lon Snowden
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 5 Aoû 2013 - 20:04
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 7 Aoû 2013 - 13:49
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/un-ancien-adversaire-de-larouche-j-enterre-la.html a écrit:
Un ancien adversaire de LaRouche : « J’enterre la hache de guerre, il faut Glass Stea
John Kusumi, qui s’était présenté comme indépendant contre l’économiste américain Lyndon LaRouche à l’élection présidentielle de 1984 (à laquelle se présentaient également le républicain Ronald Reagan et le démocrate Walter Mondale), a endossé l’appel du Comité d’action politique de LaRouche (LPAC) pour la réinstitution de Glass-Steagall.
Kusumi suggère aux sympathisants du mouvement Occupy Wall Street que même si leur campagne a échoué il est maintenant temps de se rallier et « mettre fin à Wall Street ». Sans reproduire dans son entier le communiqué du LPAC sur cette campagne, il fournit cependant le lien vers la « video fracassante » ( https://www.youtube.com/embed/9moNZ4TacB4 ) diffusée depuis la semaine dernière.
Après avoir résumé la manière dont Occupy Wall Street a tenté d’organiser un effort populaire mais sans succès, Kusumi constate :
Maintenant, un mouvement différent est en train de se former et dit “fermons Wall Street”. Je parle du mouvement de Lyndon LaRouche, qui est très différent de nature et de caractère du mouvement Occupy Wall Street.
Kusumi continue :
Lyndon LaRouche est-il un vieil ennemi ? Dans mon cas oui, car nous étions des rivaux politiques en 1984. Tous deux candidats indépendants à la présidence américaine, nous étions en lutte pour être une alternative à Ronald Reagan et Walter Mondale.
Il est maintenant temps pour moi d’enterrer la hache de guerre, et d’accueillir avec sourire la récente campagne des militants de son Comité d’action politique : ils font campagne pour que le Congrès rétablisse Glass-Steagall et mette par conséquent en faillite les plus grandes firmes de Wall Street.
Il n’y aura aucune confusion sur ce point : je ne suis pas Lyndon LaRouche. Nous avons nos différents, en ce qui concerne l’énergie nucléaire par exemple (il est pour, je suis contre). Je n’adhère pas à son Comité d’action politique ou à son mouvement, mais je leur souris certainement, car je sais moi aussi que pour restaurer la santé financière de l’Amérique il est absolument nécessaire de ré-instituer la loi Glass-Steagall.
Les Etats-Unis doivent rétablir la loi Glass-Steagall. Pour tous les militants d’Occupy Wall Street, c’est la demande centrale sur laquelle devrait se focaliser le mouvement.
L’article de Kusumi est au sommet du palmarès des items les plus visités au cours des deux derniers jours sur le site de Nolan Chart (nolanchart.com), visant essentiellement à rassembler en un seul endroit les principaux courants du spectre politique américain.