messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 11 Mar 2012 - 21:39
Rappel du premier message :
Citation :
Ce militant démocrate qui défie Barack Obama
Candidat à la présidence, Darcy Richardson exprime la frustration d’une partie des progressistes états-uniens face au bilan du président sortant. Il participe aux primaires démocrates afin de «r amener,dit-il, Obama à gauche ».
Il n’a eu droit qu’à quelques entrefilets dans deux, trois journaux mais le New York Times ne l’a pas cité une seule fois dans l’un de ses articles. Il ne collecte que quelques milliers de dollars de-ci, de-là. Il ne bénéficie donc ni de la puissance financière ni de la couverture médiatique, éléments indispensables à toute campagne électorale aux États-Unis. Pourtant Darcy Richardson est bel et bien candidat à la présidence des États-Unis (www.darcy2012.com). Mieux même, il est le seul à défier Barack Obama dans plusieurs États. Même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
« Je suis le premier à admettre que je n’ai aucune chance de battre, voire d’inquiéter le président sortant », répète Darcy Richardson en préambule des rares interviews que des chaînes locales lui accordent. Même si Eugene McCarthy constitue sa référence politique (les deux hommes ont notamment milité ensemble au début des années quatre-vingt-dix dans l’aile gauche du Parti démocrate), ce féru d’histoire sait que 2012 n’est pas 1968. Cette année-là, le sénateur progressiste du Minnesota, Eugene McCarthy, avait défié, au nom du mouvement antiguerre, Lyndon Johnson, président depuis 1963, embourbé dans son escalade militaire au Vietnam. Après des premières primaires très serrées, Johnson renonça finalement à se représenter.
Pourquoi dès lors se lancer dans une telle bataille à cinquante-six ans ? Parce qu’Obama doit répondre de son bilan, rétorque en substance cet ancien assureur devenu auteur et bloggeur (www.battleground.com). « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. » L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. « Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush. »
Darcy Richardson a reçu le soutien de la Nouvelle Alliance progressiste (www.newprogs.org), organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Aucune des personnalités évoquées depuis plusieurs mois (Jeffrey Sacks, Robert Reich, Bernie Sanders, Dennis Kucinich…) n’a relevé le gant. Darcy Richardson, si. Son slogan de campagne : « Un démocrate progressiste pour président. » Et son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
Aux États-Unis, il n’y a pas que Lyndon LaRouche pour accuser Obama d’avoir trahi ses promesses. Bien que boudé par la grande presse, le démocrate progressiste Darcy Richardson défie le président Barack Obama dans plusieurs États dans la course à la présidentielle. Car, même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
Pour Darcy Richardson, qui mène lui aussi campagne pour rétablir la séparation des banques d’affaires des banques de dépôt (retour au Glass-Steagall Act), le bilan du mandat d’Obama est plus que calamiteux : « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. »
Et comme le précise un article paru dans l’Humanité du 8 mars : « L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. "Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush." »
La référence politique de Darcy Richardson reste Eugene McCarthy (rien à voir avec l’anti-communiste Joseph McCarthy). Ce sénateur progressiste du Minnesota avait défié en 1968, au nom du mouvement contre la guerre du Vietnam, Lyndon Johnson, président depuis 1963. Eugene McCarthy était aussi en très bonnes termes avec Lyndon LaRouche et s’était fait remarquer en 1988 en faisant campagne en faveur de l’Initiative de défense stratégique (IDS), initiative anti-guerre initié par LaRouche et caricaturé par la presse comme « la guerre des étoiles ». Il avait également signé l’appel pour un Nouveau Bretton Woods de LaRouche.
Aujourd’hui, Darcy Richardson dispose du soutien de la Nouvelle Alliance progressiste, organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Le slogan de campagne de Richardson : « Un démocrate progressiste pour président. » Son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 6 Avr 2015 - 21:23
Citation :
Aux Etats-Unis, Jeb Bush coche la case «hispanique» sur les listes électorales
Le républicain, qui n'a pas encore officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle, a plaidé la simple erreur, après que les médias se sont demandé pourquoi il avait coché la case «hispanique» au lieu de «blanc non hispanique» sur un formulaire.
la bêtise est de famille ! ça nous promet un autre gugusse comme président à l'image de son frère !
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 6 Avr 2015 - 21:43
C'est inévitable ,c'est avec lui qu'aura le feux d'artifice final en compagnie de l'autre nain de sarko ,le scénario est tout écrit .
kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 6 Avr 2015 - 22:05
oui mais moi un ticket bush/sarko j’achète maintenant c'est du pain béni pour le Maroc
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 6 Avr 2015 - 23:32
Jeb est marie a une Mexicaine pure souche nait au mexique
Citation :
Columba Bush Columba BushAKA Columba Garnica Gallo
Born: 1953 Birthplace: León, Guanajuato, Mexico
Gender: Female Religion: Roman Catholic Race or Ethnicity: Hispanic Sexual orientation: Straight Occupation: Relative Party Affiliation: Republican
Nationality: United States Executive summary: Wife of Florida governor Jeb Bush
In June 1999 Columba Bush was thwarted at Altanta International Airport attempting to smuggle $19,000 in French clothing and jewelry into the United States without declaring the purchases. Despite the fact that the U.S. customs officers gave her two opportunities to amend the form, Bush declined. Then they found the receipts in her purse. Bush wrote a check for $4,100 to cover the fine (three times the duty amount) and went on her way. A few days later she claimed her crime had been entirely inadvertent, calling it "an awful mistake" and declaring: "It's an accident and I regret it with all my heart."
Father: Jose Maria Garnica Mother: Josefina Gallo Brother: Francisco Sister: Lucila Husband: Jeb Bush February 11, 1953 (age 62) Son: George Prescott Bush Daughter: Noelle Bush Son: Jebby Bush (b. 13-Dec-1983)
High School: León, Guanajuato, Mexico
leadlord Colonel-Major
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 8 Avr 2015 - 2:51
Citation :
How the U.S. thinks Russians hacked the White House
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 8 Avr 2015 - 15:12
Citation :
Etats-Unis : un policier blanc inculpé pour le meurtre d’un homme noir
Les images de la vidéo sont accablantes. Un policier blanc a été arrêté et inculpé mardi pour le meurtre d’un homme noir à North Charleston en Caroline du Sud aux Etats-Unis. Après un banal contrôle routier, on peut voir la victime, Walter Scott, un homme d’une cinquantaine d’années, s’enfuir en courant. L’agent le poursuit, sort alors son arme et tire à huit reprises dans le dos de l’homme qui s’écroule. S'approchant de lui, il lui passe les menottes avant d'appeler des renforts. Les premiers soins sont prodigués à la victime. Mais Walter Scott est déjà mort. Ces images, filmées par un riverain et publiées sur le site du New York Times, viennent contredire la première version de la police locale. Le drame s’est déroulé samedi. La police effectuait un contrôle routier alors que l’un des feux de la voiture de la victime ne fonctionnait plus. Une petite altercation aurait eu lieu entre les deux hommes, rapporte le journal local, Post and Courier. Selon Michael Slager, le policier inculpé, l’homme l’aurait agressé et lui aurait volé son Taser avant de s’enfuir en courant. Dans un pays où le climat reste tendu après la mort d’un jeune Américain noir, Michael Brown, en août 2014, à Ferguson, dans le Missouri, les réactions se sont multipliées. « Quand vous avez tort, vous avez tort, a scandé Keith Summey, le maire de la ville. Quand vous prenez une mauvaise décision, peu importe que vous soyez là pour assurer la protection ou un simple citoyen dans les rues, vous devez vivre avec cette décision. » « Depuis le début, nous réclamons la vérité, a témoigné le frère de la victime dans le Post and Courier. Grâce à cette vidéo, nous connaissons désormais la vérité. Cela ne va pas nous rendre notre frère et ma famille est en deuil. » Transféré au centre de détention du comté de Charleston, le policier, Michael Slager, risque une peine de 30 ans d’emprisonnement ou la peine de mort. Selon le mandat d’arrêt que s’est procuré l’AFP, il est indiqué que le policier « a illégalement et avec préméditation tué la victime ». Des associations de défense des droits civiques ont d'ores et déjà décidé d'organiser une manifestation mercredi à North Charleston.
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 12 Avr 2015 - 22:35
voilà c'est fait!
Citation :
Hillary Clinton lance sa campagne présidentielle pour 2016
Hillary Clinton a officiellement annoncé dimanche dans une vidéo sa candidature à l'élection présidentielle de 2016. L'ancienne Première dame est à ce stade la seule candidate officielle aux primaires démocrates, et l'ultrafavorite à en croire les sondages.
Il n'y avait guère de suspense, le jour de l'annonce ayant été dévoilé la semaine dernière par plusieurs médias américains. Dans une vidéo, mise en ligne dimanche sur le site hillaryclinton.com, Hillary Clinton a prononcé les mots tant attendus : "Je suis candidate à la présidentielle."
"Les Américains de tous les jours ont besoin d'une championne. Je veux être cette championne", affirme l'ancienne First lady de 67 ans dans cette première vidéo de campagne. "Je pars sur le terrain pour gagner votre voix", ajoute-t-elle encore dans ce clip, qui révèle à la fin son logo de campagne : une flèche rouge orientée vers la droite sur deux bandes bleues verticales. L'annonce d'Hillary Clinton a toutefois été devancée de quelques minutes par le président de sa campagne, John Podesta. L'un de ses mails aux donateurs, confirmant la déclaration de candidature, a en effet fuité dans plusieurs médias américains dont le New York Times. "La tête dans l'Iowa"
L'ancienne secrétaire d'État se lance donc en campagne, dix mois avant le début des primaires démocrates dont elle est l'archifavorite. Hillary Clinton doit désormais se rendre cette semaine dans l'Iowa, qui lancera en janvier 2016 ces primaires. C'est là qu'Hillary avait perdu en 2008 face au jeune sénateur Barack Obama. "La tête dans l'Iowa" : c'est d'ailleurs ce qu'a twitté la démocrate, dans un second message.
Aujourd'hui, la voie est libre pour la compagne de Bill Clinton qui, a 67 ans, est devenue grand-mère l'automne dernier. Elle devance de plus de 40 points dans les sondages les autres prétendants démocrates, dont le vice-président Joe Biden et la sénatrice issue de l'aile gauche du parti Elizabeth Warren, tous deux non déclarés. Hillary va donc obliger désormais d'autres rivaux de son camp à sortir du bois.
Au passage, elle grille la politesse au sénateur républicain Marco Rubio, un latino prometteur, qui doit se lancer lundi dans la course. Deux autres républicains se sont déclarés, les sénateurs du Tea Party Ted Cruz et Rand Paul. Mais le mieux placé s'appelle Jeb Bush, autre héritier d'une dynastie politique américaine. Si l'ex-gouverneur de Floride n'a pas franchi le pas d'une candidature officielle, ses intentions sont limpides. Peu avant l'annonce d'Hillary Clinton, il a diffusé sur Twitter une vidéo où il a promis des propositions "dans les prochaines semaines et prochains mois".
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 13 Juin 2015 - 11:20
Fusillade en cours à Dallas entre une voiture blindée et la police près du QJ de la police de Dallas..
kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 14 Juin 2015 - 3:01
Citation :
Hillary Clinton donne «rendez-vous au destin» sur Roosevelt Island
Elle aurait pu choisir l'Iowa, première étape des primaires démocrates en janvier 2016, voire Cleveland, Ohio, ou la plage de Coney Island, New York, points de passage obligés des campagnes au siècle dernier. Hillary Clinton, pour son premier grand discours de candidate ultra-favorite à l'élection présidentielle à venir, a jeté son dévolu sur la pointe sud de Roosevelt Island, un parc municipal bucolique sis en pleine East River, sur les rives orientales de Manhattan. Le symbole était fort, évident, presque téléphoné. L'ancienne First Lady, défaite en 2008 par un jeune sénateur du nom de Barack Obama, a ostensiblement décidé de placer sa campagne sur le patronage du plus populaire président américain de tous les temps, le démocrate Franklin Delano Roosevelt (1882-1945), alias FDR, promoteur du New deal et «vainqueur» de la Grande Dépression.
Le parallèle historique était recherché pour cette inconditionnelle de FDR et de sa femme Eleonore, déterminée à lancer enfin une campagne souffreteuse, mal embarquée, ponctuée de gaffes et de maladresses depuis un road-trip bizarre et mal ficelé dans l'Iowa en avril. Désireuse de partir à la rencontre de ses compatriotes, Hillary Clinton avait traversé l'Amérique profonde, lunettes noires de diva calées sur le nez, image volée par une caméra de vidéo-surveillance d' fast-food, puis rencontré des représentants des «forces vives», étudiants, agriculteurs et jeunes entrepreneurs triés sur le volet, leurs questions soumises à l'avance. Un désastre médiatique, et une réputation renforcée de grande bourgeoise un peu raide dans ses bottes, voire d'impératrice si certaine de ses retrouvailles avec la Maison-Blanche ... qu'elle semblait ne pas vouloir s'encombrer d'un programme électoral digne de ce nom.
L'expérience a servi. Devant un buste imposant de Roosevelt et une foule de plusieurs milliers de supporters enthousiastes, venus au rendez-vous en empruntant le funiculaire rouge reliant Manhattan à cette île transformée en quartier résidentiel pour les plus aisés, Hillary Clinton a déroulé son programme et annoncé la couleur. Annonçant un «rendez-vous pris avec le destin», elle a martelé sa volonté de «restaurer le rêve américain», cette capacité nationale, unique aux Etats-Unis de se relever et unir ses forces après avoir «trébuché, vacillé, chuté». Trois hommes, pour elle, incarnent ce rêve: Roosevelt, bien sûr, mais aussi son mari Bill Clinton, qui parvint à sortir le pays du marasme après son élection fin 1992, équilibrer le budget et ramener la prospérité, et puis Obama, son meilleur ennemi, qui surmonta la crise économique de 2008. «Mais nous ne sommes ni en 1941, ni en 1993, ni même en 2009, ajoute-t-elle aussitôt, comme pour s'affranchir de ces prestigieuses filiations. Et nous allons crever tous les plafonds!»
Allusion à celui, en verre, qu'elle avait déjà juré de briser en 2008, et qui empêcherait les femmes de se hisser à hauteur des hommes dans la vie active, que ce soit en termes de carrière ou de salaire. Tout en barrant la route des femmes à la mandature suprême, évidemment. Les inégalités qui «pèsent sur la famille américaine»
Les inégalités, qui «pèsent sur la famille américaine», Hillary Clinton les connaît sur le bout du doigt et les énumère volontiers, décidée à leur tordre le cou une à une: l'absence de congés payés de maternité, d'une assurance-santé qui permette d'éviter de «casser la banque» en cas de pépin sérieux, l'inégalité des minorités de couleur devant la loi et les forces de l'ordre, le taux d'incarcération «disproportionné» des afro-américains, l'absence de «chemin vers la citoyenneté» pour les travailleurs immigrés, la discrimination envers les communautés homosexuelles dites LGBT (lesbien, gay, bisexuel, transexuel).
Au passage, Hillary Clinton se grime en dirigeante pugnace et déterminée, décochant une pique subtile à Obama, tancé pour sa pusillanimité et son indécision proverbiale, notamment sur la Syrie. Promettant un «leadership confiant et créateur», elle jure de ne pas céder un pouce de terrain face aux «adversaires» de l'Amérique comme Vladimir Poutine et de faire aboutir un traité de désarmement pour détruire «ces missiles russes qui menacent les villes américaines».
Mais le scrutin, elle le sait, se jouera en politique intérieure. Son plan de bataille économique et social vise à souffler le vent des voiles de ses rares contempteurs dans le camp démocrate, cette poignée d'édiles positionnées à sa gauche et décidés à contester son hégémonie en se présentant eux aussi aux primaires: Elizabeth Warren, la sénatrice du Massachusetts et pasionaria anti-Wall Street, l'ex-gouverneur du Maryland Martin O'Malley, le vice-président Joe Biden, et même l'anonyme sénateur du Vermont Bernie Sanders, qui révère le modèle social-démocrate scandinave.
L'équilibre sera dur à trouver pour Hillary Clinton, qui doit lâcher du lest vis-à-vis de son aile gauche, au risque de s'aliéner une partie des militants de son propre camp, mais qui, en politicienne patentée, sait que la présidentielle 2016 se jouera au centre du prisme politique, et non aux extrêmes. D'où l'appel au rassemblement national entendu samedi sur Roosevelt Island, et l'invitation étendue à tous les Américains à «se retrousser les manches», tous ces citoyens méritants qui ont été sonnés (knocked out) par la crise économique, mais n'ont pas mordu la poussière (knocked down) et rivalisent d'inventivité pour s'extirper du marasme.
Tout le symbole de cette Amérique rooseveltienne érigée en modèle de société par la favorite démocrate. Reste une incertitude: comment qualifier son Amérique à elle, à supposer qu'elle s'impose dans la dernière ligne droite, le 8 novembre 2016? Clintonienne? Désireuse de remiser un peu dans l'ombre son gaffeur de mari, celle-ci a prévenu. Elle s'appelle Hillary Rodham (Clinton). Et elle mènera seule, c'est promis, son bonhomme de chemin jusqu'à la victoire finale. «J'ai un secret à vous confier, conclut-elle devant une foule extatique. Je ne suis pas la plus jeune des candidates, mais je serai la plus jeune femme présidente des Etats-Unis!»
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 22 Juin 2015 - 0:48
le "sudisme" n'a jamais vraiment disparue dans certains états qui ont mal vécu le traumatisme de la guerre de sécession d'où ce fort ancrage dans un passé revolu
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 22 Juin 2015 - 5:19
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mar 23 Juin 2015 - 16:56
Iftar at the whitehouse.
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 2 Juil 2015 - 14:29
Fusillade au Navy Yard à Washington D.C.
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 3 Juil 2015 - 11:10
Les tueries au USA..
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mar 14 Juil 2015 - 1:43
Linda Barnette, greffier US préfère démissionner que d'officialiser le mariage homosexuel : "Je choisis d'obéir à Dieu et non aux hommes".
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 16 Juil 2015 - 21:13
4 marines abattu dans une base militaire au USA dans l'état de Tennessee, le tireur a été abattu aussi.
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 16 Juil 2015 - 21:52
Baybars a écrit:
4 marines abattu dans une base militaire au USA dans l'état de Tennessee, le tireur a été abattu aussi.
Selon CBS, le suspect se nomme Muhammad Youssef Abdulazeez , c'est sûrement l'EI.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 17 Juil 2015 - 0:03
Baybars a écrit:
Baybars a écrit:
4 marines abattu dans une base militaire au USA dans l'état de Tennessee, le tireur a été abattu aussi.
Selon CBS, le suspect se nomme Muhammad Youssef Abdulazeez , c'est sûrement l'EI.
Born in Kuweit nationalize US.
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...