messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai 2012 - 16:02
Rappel du premier message :
nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...)
Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
lalibre.be
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 26 Mai 2012 - 17:26
inanc a écrit:
Extrême gauche pour répondre à la question.
tesekkur ederim.
rafi a écrit:
La question que pose, Tshaashh, au regard de ce qu'il a cité est bien plus compliquée que le seul positionnement à droite ou à gauche, c'est à l'usage que l'on pourra dire que telle ou telle politique s'inspire de tel ou tel théoricien. Les exemples de dérives "gauchistes" qui ont fini à l'autre extrême foisonnent dans l'histoire, c'est bien souvent l'occasion qui ont fait les larrons.
Tout a fait, d'autant plus que les labels politiques sont simplisstes et vides de sens. Mais je m'interessait plus a l'intention des electeurs grecs, puisque la perception et le discours extreme gauche est different sur certains aspect revelateurs.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 26 Mai 2012 - 22:03
Citation :
IMF chief Lagarde: Little sympathy for Greece
International Monetary Fund chief Christine Lagarde says she has more sympathy for poor African children than Greeks suffering under the country's economic problems and austerity measures.
Making clear that the IMF has no plans to relent on its austerity requirements for the country, Lagarde said she was aware that many Greeks were struggling to access services like healthcare because of the country's economic crisis, but believed people in other countries deserved more sympathy.
"I think more of the little kids from a school in a little village in Niger who get teaching two hours a day, sharing one chair for three of them, and who are very keen to get an education," she said in an interview with the UK's Guardian newspaper published Saturday. "I have them in my mind all the time. Because I think they need even more help than the people in Athens."
Lagarde pointed to Greece's culture of tax evasion as a major factor behind the country's financial difficulties, saying: "So, you know what? As far as Athens is concerned, I also think about all those people who are trying to escape tax all the time."
Greeks "should also help themselves collectively" by paying their taxes, she said.
Greece's economy is being kept afloat on international loans provided by the European Union and the IMF, along with a harsh austerity package of cuts and higher taxes that is deeply unpopular with the country's electorate. The government that agreed to the loan and austerity package was voted out of office in May.
The new parties, who mainly campaigned on anti-austerity platforms — have not been able to form a government and new elections are scheduled for June 17. One of the most popular parties in Greece, the left-wing Syriza party, wants to abolish Greece's international bailout agreements, raising fears that Greece will leave the Eurozone and destabilize world markets.
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 31 Mai 2012 - 23:08
Voilà la femme qui va sauver l'Europe de la crise
Inanç Genelkurmay Başkanı
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 13 Juin 2012 - 22:51
Et ils vont prendre la présidence de l'UE en Juillet
Citation :
Les autorités de la République de Chypre pourraient opter pour une aide bilatérale plutôt que pour celle de l'Union européenne (UE) afin d'aider les banques du pays, touchées de plein fouet par la crise grecque, a indiqué le gouverneur de la banque centrale, Panicos Demetriades, mercredi 13 juin. Selon M. Demetriades, "si un recours éventuel au mécanisme de soutien n'a que pour seul objet le soutien au secteur bancaire, je pense qu'il n'y aura pas de conséquences supplémentaires pour le contribuable chypriote et je pense que la même chose vaut pour une aide bilatérale".
L'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé mardi les notes de deux banques chypriotes, Bank of Cyprus et Hellenic Bank, invoquant "le risque accru de sortie de la Grèce de la zone euro". La note d'une troisième banque, Cyprus Popular Bank, a quant à elle été mise sous surveillance en vue d'un éventuel abaissement. Toutes ces notes sont dans la catégorie "spéculative" et correspondent à des emprunteurs peu fiables.
CRAINTE DE L'AUSTÉRITÉ
En recourant à cette aide, Chypre - qui a rejoint l'UE en 2004 et l'euro en 2008 - craint d'être contraint d'appliquer des mesures économiques d'austérité dans le cadre d'une aide européenne et de devoir notamment renoncer au taux d'imposition de 10 % qui s'applique aux entreprises. Une telle mesure pourrait provoquer un départ des sociétés étrangères installées à Chypre.
Les partis d'opposition pressent toutefois le gouvernement du président Demetris Christofias de demander l'aide européenne le plus tôt possible afin de pouvoir négocier des conditions favorables. Le quotidien pro-gouvernemental Haravgi a indiqué, mercredi, que le gouvernement tentait déjà d'obtenir un prêt bilatéral plutôt que de se tourner vers l'Union européenne.
Le journal n'a pas précisé quel pays pourrait venir en aide à Chypre, mais la Chine pourrait faire partie des pays sollicités. La Russie a pour sa part déjà consenti au gouvernement chypriote un prêt bonifié de 2,5 milliards de dollars pour couvrir ses besoins de financement en 2012.
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 21 Juin 2012 - 14:36
Citation :
Des explosifs découverts près d'une centrale nucléaire en Suède
Des agents de sécurité ont découvert des explosifs suspects lors de l'inspection de routine d'un véhicule se dirigeant vers un bâtiment de la centrale nucléaire suédoise de Ringhals, a déclaré l'opérateur, Vattenfall, dans un communiqué diffusé mercredi 20 juin en fin de soirée.
"Dans l'après-midi [de mercredi], des explosifs suspects ont été découverts à bord d'un camion se dirigeant vers un bâtiment de [la centrale de] Ringhals", a indiqué la société. "Les résultats préliminaires de l'analyse confirment qu'il s'agissait de matériel explosif. Nous ne souhaitons pas révéler exactement le type et la quantité exacte d'explosif", a quant à elle expliqué la police suédoise dans un communiqué. Les explosifs "n'auraient pas pu créer de dégâts importants", a précisé le groupe Vattenfall.
Les quatre réacteurs de Ringhals, situés sur la côte sud-ouest de la Suède, près de la ville portuaire de Göteborg, produisent à eux seuls près de 20 % de l'électricité consommée dans le pays. Vattenfall, société qui appartient à l'Etat, dispose de 70 % des parts de la centrale, le groupe énergétique allemand EON possédant de son côté près de 30 %
le monde
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Chypre prend la présidence de l'UE en plein marasme économique
Chypre a pris dimanche pour six mois la présidence de l'Union européenne. L'île aura la lourde tâche de tenter d'empêcher la zone euro de sombrer dans un chaos financier, alors qu'elle vient elle-même de demander un plan d'aide à Bruxelles et au FMI pour ses banques.
Des responsables de la Commission européenne, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE) sont attendus cette semaine sur l'île méditerranéenne pour évaluer la situation du système bancaire et des finances publiques chypriotes.
Il s'agit de déterminer les besoins financiers de Chypre, membre de la zone euro depuis janvier 2008, et les réformes à mettre en oeuvre en contrepartie.
La situation est complexe car Chypre doit organiser les discussions sur le budget de l'UE pour les sept prochaines années, tout en se débattant dans sa propre tourmente économique, souligne l'analyste financière Fiona Mullen.
"Ce serait embarrassant pour tout pays d'assumer la présidence de l'UE en demandant en même temps de l'argent à ses partenaires", note-t-elle. Selon elle, les conditions à l'aide européenne devraient être draconiennes, le gouvernement ayant traîné des pieds avant de prendre des mesures pour assainir ses comptes.
Prêt de Moscou ou Pékin? Chypre doit déjà "économiser" 200 millions d'euros, via de nouvelles hausses d'impôts et des économies, pour s'assurer que son déficit budgétaire passe de 6,3% du PIB en 2011 à moins de 3% cette année.
Le gouvernement affirme qu'il ne touchera pas à l'impôt sur les sociétés à 10%, un taux très bas au sein de l'UE qui permet d'attirer nombre d'entreprises étrangères. Les responsables européens vont chercher en revanche à réduire les dépenses publiques, réformer le système indexé des salaires et mieux surveiller les banques coopératives, note Mme Mullen.
Parallèlement, le président chypriote, Demetris Christofias, cherche à obtenir un prêt de la Russie ou de la Chine, afin d'alléger les contraintes imposées par l'UE. Pour 2012, Nicosie avait déjà obtenu de Moscou un prêt de 2,5 milliards d'euros.
David Cameron a admis ne pas être opposé à l'organisation d'un référendum sur le rôle que doit tenir le Royaume-Uni au sein l'Union européenne. Ce référendum – qui répondrait aux attentes des eurosceptiques du parti conservateur – pourrait être stratégique.
(David Cameron, Bruxelles, en juin 2012 - Geert Vanden Wijngaert/AP/SIPA) Le débat sur l’intégration européenne reprend outre-manche. En début de semaine dernière, dans une entrevue donnée au journal Sunday Telegraph, journal proche des conservateurs, le locataire du 10 Downing Street admettait ne pas être opposé à l’organisation d’un referendum populaire sur « la place du Royaume-Uni dans l’Europe ». Le Guardian note que l’opinion anglaise, au diapason de ses représentants politiques, se signale par une défiance croissante envers l’Union Européenne, perçue comme intrusive et coûteuse, pour des bénéfices minces. Des sites tels que www.democracymovement.co.uk, proches du Parti Indépendantiste du Royaume-Uni (UKIP) - souverainistes convaincus qui réclament la sortie hors de l’Union Européenne depuis 1993 - ont lancé une campagne active en faveur du référendum, en s’appuyant sur les doutes de la population. Un fait confirmé par Richard Warrel, Ph. M en relations internationales de l’Université de Birmingham : « En grande majorité, les Anglais ne s’intéressent pas vraiment à l’Union Européenne. Et ceux qui s’y intéressent n’y voient en général qu’un piège bureaucratique ». Enfin, le chef du Foreign Office, le très conservateur William Hague, ne manque pas de dénoncer « le trop-plein social » de l’Union Européenne. Seul le Marché Unique trouve grâce à leurs yeux, mais la crise économique oriente celui-ci vers plus d’intégration politique, ce que refusent les conservateurs.
David Cameron, peu suspect d’europhilie excessive, a beau dire que « l’Union Européenne est nécessaire à la vie économique du Royaume-Uni », la perspective d’un référendum ne peut être écartée. Il pourrait se tenir dès 2015. C’est-à-dire en même temps que les « generals elections (nda : équivalent en importance de la présidentielle française), ce qui va lui donner une importance énorme. Le Labour, les Libéraux et les Conservateurs vont se déchirer, surtout sur un sujet aussi sensible » confie un fin connaisseur de la situation politique anglaise. Une façon d’occulter l’échec du gouvernement conservateur à juguler une crise économique galopante, en dépit de terrible saignées – environ 6 points du PIB national - dans la dépense et les services publics ? Pour une source proche des conservateurs, « Cameron est plutôt pragmatique. Je ne crois pas qu’il veuille réellement quitter l’Union Européenne parce qu’il se rend bien compte que cela serait une erreur politique pour la Grande-Bretagne, mais ses propres députés vont le forcer à prendre le risque du référendum ».
Il s’agit pour le Premier ministre de donner des gages à une majorité remuante, sous l’influence d’une nouvelle génération leaders si défiants envers l’Europe que leurs adversaires les qualifient « d’ultra sceptiques ». Ils comptent notamment dans leurs rangs Boris Johnson, l’influent maire tory de Londres. Cette frange des tories qui accable l’Union « continentale » de tous les maux est devenue majoritaire à la faveur de la crise économique, dont ils rendent l’Europe responsable. Ce sont eux qui font pression sur Cameron, notamment au travers du « manifeste des cents », document signé par autant de députés conservateurs. Mais il pourrait également s’agir pour le Premier ministre d’une tactique à destination de Bruxelles pour obtenir plus de « libertés » pour son pays. Dans le cas présent, on se demande ce que Bruxelles pourrait concéder à l’Angleterre qu’elle ne lui a pas déjà donné avant. Le « chantage au referendum » est une tactique éprouvée par les différents gouvernements anglais, indifféremment de leur bord politique. Le travailliste Wilson en usait déjà avec bonheur dès 1975, deux ans à peine après l’entrée du Royaume-Uni dans le giron accueillant de l’Union européenne.
Partons cependant du principe que David Cameron poussé par sa majorité, prenne l’initiative du référendum. Il risque de se brouiller avec les libéraux-démocrates de Nick Clegg, notoirement euro-friendly, et non moins membres de la coalition parlementaire qui permet à Cameron de rester locataire au 10 de la rue Downing, Londres. Supposons que Nick Clegg préfère le pouvoir à ses convictions pro-européennes, et ne brise pas la coalition, supposons donc que le Royaume-Uni quitte l’Union Européenne.
L'EUROPE SANS LE ROYAUME-UNI ? Du même auteur Le déclin de l'industrie française est-il une fatalité ? Tatie Danielle est morte Fiscalité : qui paiera quoi ? Serait-ce une catastrophe ? Les insulaires anglais n’ont jamais fait preuve d’un amour immodéré pour l’Union Européenne, le supranational, et en général une solidarité dont ils ne voient pas l’intérêt. Que deviendrait donc l’Europe si le Royaume-Uni s’en retirait ? Eh bien, il n’est pas interdit de penser qu’elle ne s’en tirerait pas si mal.
Du point de vue économique, l’apport de la Royaume-Uni au développement européen est réduit, rendant moins inquiétante l’hypothèse de sa disparition possible. Si en apparence le Royaume-Uni est le quatrième contributeur au budget de l’Union (11,4 milliards d’euros en 2010), depuis 1984, il participe en réalité beaucoup moins. Grâce à Margaret Thatcher et son fameux « I want my money back », « le chèque anglais » exonère le Royaume-Uni de nombreux frais. La perte occasionnée était de 5 milliards en 2006, une facture réglée par les partenaires européens, la France en tête (pour 2 milliards d’euros).
De plus, le Royaume-Uni ne fait pas parti de la zone euro, ce qui l’écarte de facto de la seule communauté européenne réellement importante. Son départ de l’Union Européenne n’aurait donc pas d’influence négative sur la zone euro en elle-même, et ne pourra donc jouer un rôle dans la déstabilisation de celle-ci. En outre, on observe que l’Union européenne, sur le plan économique, ne profite presque pas de la présence du Royaume-Uni (l’arrivée du pays sur le marché commun en 1973 s’est traduit par une augmentation de 0,3% des importations venues du continent en dix ans), et ce alors même que la City de Londres vampirise littéralement les places financières. En effet, protégée des lois de régulation en vigueur sur les places continentale, la City profite d’un avantage déloyal qui nuit à l’économie réelle de l’Europe en favorisant la spéculation.
En 1975, déjà, des économistes alertaient sur le danger que représentait l’Angleterre, « porte ouverte sur les crises américaines » pour la santé de la communauté européenne ; une prédiction qui s’est réalisée notamment en 2008. Pour Georges Dicks, chief economist chez Novus Capital, cabinet d’expertise financière de la City, « la bonne santé de notre économie profite énormément de l’Union européenne. En partir améliorerait peut-être un peu notre économie à court terme, mais, très rapidement, nous plongerions ». Et pour cause : une étude, datée de 2000, du sérieux Institut National de Recherche Sociales et économiques (NIESR) intitulée « Les emplois du Royaume-Uni dépendant de l’Union européenne » considérait que près de 3,5 millions d’emplois pourraient être à terme menacés, si l’Angleterre quittait le marché unique en sortant de l’Union européenne. Dans ces conditions, il est très probable qu’un retrait de la Grande-Bretagne serait en réalité bien moins préjudiciable pour l’Union monétaire qu’un retrait de la Grèce. Selon François Bédarida, « la Grande-Bretagne s’est comportée comme le mauvais élève de l’Union Européenne : un élève acharné à réduire le grand espoir et l’idéal de l’Europe unie à une simple zone de libre-échange axée sur la marchandise ». Le mauvais esprit pourra faire remarquer que c’est en gros la définition de l’Union européenne, mais c’est négliger le fait que l’Union ne commet pas l’erreur fondamentale de l’AELE. Elle semble peu à peu admettre l’idée qu’une construction politique est indissociable à la fondation d’une union viable. En refusant de prendre en compte cette évolution, le Royaume-Uni représente un « boulet » pour l’Union européenne ; son départ pourrait représenter un signal fort pour l’avancée de l’Europe, comme une montgolfière lâche du lest pour s’élever plus haut.
L’Angleterre n’est pas la seule nation à concevoir une certaine défiance envers l’Union européenne : la Finlande s’interroge sur l’opportunité de quitter la zone euro, et les douloureuses mésaventures des pays du Sud (Grèce, Espagne et Italie) contraints de passer sous les fourches caudines de l’ortho-austérité allemande inquiètent légitimement les gouvernements des pays en crise. Cependant, le scepticisme du Royaume-Uni trouve ses racines à la fois dans l’histoire et dans la psyché des Britanniques. Lorsque William Hague crucifie l’Union en exposant pourquoi il s’agit d’une construction contre-nature vouée à l’explosion, il se fait l’écho des remarques de son illustre prédécesseur au Commerce, qui en 1957, quittait avec fracas la table des négociations autour de la Communauté économique Européenne (C.E.E, 1958), en lui prédisant un avenir limité et une mort douloureuse.
Et d’ailleurs, si la CEE ne s’est pas effondrée, ce n’est pas faute pour l’Angleterre d’avoir essayé, allant jusqu’à créer en 1960 une communauté directement concurrente, l’Association Européenne de Libre Echange (AELE). Cette Association ayant tous les défauts de la CEE sans avoir ses qualités, la Grande-Bretagne s’est résolue bien rapidement à rejoindre la Communauté - dès 1961. Depuis 1973, l’île s’est consacrée à faire échouer toute tentative d’intégration européenne plus poussée, assimilée, selon le député Liam Fox, probable successeur de Cameron à la tête du Parti conservateur, à « un insupportable diktat de Bruxelles ». On retrouve là l’antienne britannique de bloquer toute tentative d’hégémonie continentale, perçue comme une menace directe pour la puissance insulaire, mais, analyse John Crowley, sous une forme différente : celle de la peur du « superstate » (que l’on peut traduire par « sûr-état »), une sorte de Léviathan puissance dix qui balayerait les libertés auxquelles les Anglais sont attachés (3). Comme le précise Richard Warrel, « les britanniques ne sont pas opposés à l’union européenne en soi : en tant que forum de discussion entre états voisins, en tant que moyen d’encourager le commerce entre nations. Mais là où la défiance commence, c’est lorsque que l’on évoque le problème de l’état européen. Une bureaucratie lente et dépensière, qui nous coûte une véritable fortune, alors que le britannique de la rue n’en voit pas les avantages concrets ». Une critique de la technocratie bruxelloise que l’on retrouvera même chez certains des européens les plus convaincus.
UNE POSITION FRAGILE En définitive, la position anglaise vis-à-vis de l’Europe est fragile. Leur refus d’accepter l’euro les tient à l’écart du centre d’influence et de décision européen, les plaçant en porte-à-faux alors même que l’euro-zone est contrainte d’évoluer vers plus d’intégration politique ou mourir. Avec un pied de chaque coté de la limite, la position anglaise entre intégration limitée par le refus des responsabilités : les avantages sans les inconvénients, en somme, semble devenir intenable. La perspective d’avoir à faire un choix définitif se rapproche.
Une situation périlleuse pour le Royaume-Uni, d'autant plus que des « trois cercles » traditionnels de l’influence britannique, il ne reste plus guère. Sans même parler du mythe perdu du « Rules britannia », le « lien privilégié » avec les USA se délite lentement mais sûrement depuis la fin de la Guerre Froide. Le Commonwealth, conçu comme une association culturelle et politique extrêmement forte autour du « sujet britannique » s’est lentement évaporé : il n’y a plus que les conservateurs canadiens pour s’en réclamer sérieusement. Et le terme même de Royaume-Uni est remis en cause ; en 2014, l’écosse pourrait choisir par voie de référendum de se donner un destin national, ce qui à n’en pas douter représenterait une crise sans précédent au Royaume-Uni. Crise de foi politique viendrait s’ajouter à la situation économique. Les menaces tories tirent notamment leur origine de la peur qu’ils éprouvent face à la perte des repères traditionnels du Royaume-Uni, à cette impression d’être seuls et en position de faiblesse face à l’Europe. Pourtant, au jeu du référendum, l’Angleterre risque cette fois bien plus que le continent.
marianne
Inanç Genelkurmay Başkanı
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Un jeune Irakien a été poignardé à mort dans la nuit de samedi à dimanche à Athènes par cinq motards chassant les étrangers, a annoncé la police, alors que le pays est accusé d'incurie face à la banalisation de la violence xénophobe.
Le jeune homme, dont l'âge n'a pas été précisé, a succombé à l'hôpital où il avait été transféré avec "de nombreuses blessures provoquées par un objet tranchant", selon un communiqué de la police.
La police recherche ses attaquants, "cinq personnes à bord de quatre motos qui avaient auparavant tenté dans la même zone d'agresser un Roumain et un Marocain", a ajouté le communiqué.
Le modus operandi est le même que celui de dizaines d'agressions visant immigrés, réfugiés ou Grecs d'origine étrangère, désormais régulièrement perpétrées dans les quartiers défavorisés d'Athènes et d'autres centres urbains, sur fond de percée de l'activisme néonazi et de profonde crise sociale et économique.
Dans une rare réaction officielle, le ministre de l'Ordre public, Nikos Dendias, a exprimé sa "profonde tristesse" pour ce meurtre, affichant la détermination de l'Etat à punir de tels actes, "quel que soit le soi-disant prétexte que ses auteurs y trouvent".
Le pays est actuellement dans le collimateur des organisations et ONG internationales, dont le Conseil de l'Europe et Human Rights Watch, pour son incurie face à la violence xénophobe et l'impunité de fait jusque là garantie à ses auteurs, dont beaucoup présumés proches du parti néonazi Aube Dorée, propulsé au parlement avec 7% des voix en juin.
La réthorique anti-migrants des dirigeants politiques a aussi été dénoncé cette semaine par Amnesty International, après que M. Dentias eut estimé que le pays devait faire face à une "invasion d'immigrants" sans précédent depuis celle des Doriens au IVe siècle avant notre ère.
Le meurtre du jeune Irakien intervient après le lancement par la police d'une opération visant à chasser des centres urbains les sans-papiers qui s'y entassent. Elle suit aussi l'arrestation en début de semaine d'un jeune Pakistanais pour le viol avec graves violences d'une adolescente de 15 ans sur l'île cycladique de Paros.
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 15:48
Baybars a écrit:
L'Écosse, la Venise, la Catalogne, la Flandre, le Nord Italien, la région Basque, etc... L'Europe a l'air d'être condamné.
vous oubliez un gros calibre d´europe: Bayern/baviere un livre brulot(bayern le peut toute seule ) a ravivé le debat dernierementt sur cet (ancien)separatisme bavarois. c´est le land le plus riche d´Allemagne qui finance les deficitaires(berlin,l´est..),si ca arriverait un jour(ce qui est exclu mtn) ca sera la vrai fin d´europe.
jusqu´ici les gens sont encore raisonables,mais si la crise europeene continue(grece colle a nos pattes,financer le sud europe) je prevois que les nordistes reclameraient une divison d´europe en nord et sud,ou alors une region quelqupart plonge cassant le tabou et les autres regions riches suiveront apres..
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 15:55
La solution
Citation :
Le premier ministre britannique David Cameron a menacé aujourd'hui d'opposer son veto au budget de l'Union européenne, assurant au journal The Sunday Telegraph qu'il ne tolèrerait pas des tentatives "scandaleuses" pour l'augmenter.
Dans une interview parue quelques heures avant l'ouverture du congrès annuel de son parti conservateur à Birmingham, David Cameron a déclaré qu'il bloquerait le budget s'il n'était pas conforme à l'intérêt des Britanniques. Il a ajouté qu'il considérerait comme "scandaleuses" les tentatives d'augmenter le budget total de l'UE lors des prochaines négociations pour la période 2014 à 2020.
"En ce qui concerne l'accord-cadre multi-annuel de finance, il ne serait pas acceptable de prélever de grosses quantités d'argent auprès des contribuables des pays européens pour alimenter un budget central en progression", a dit le Premier ministre britannique. "Et c'est pourquoi nous allons nous battre très durement contre ça, tout comme nous allons nous battre très durement et nous ne baisserons pas les bras, pas du tout, sur le rabais britannique", a-t-il martelé. "Ce serait scandaleux de voir de grosses augmentations du budget européen alors que nous devons faire des coupes dans le budget national", a-t-il insisté.
Selon lui, le parti Libéral Démocrate, partenaire minoritaire de la coalition au pouvoir, est d'accord avec cette ligne politique. David Cameron suggère aussi une réflexion pour que les 27 Etats membres de l'UE établissent deux budgets séparés, l'un pour les 17 pays de la zone euro, et le second pour les 10 autres, dont le Royaume-Uni.
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 15:58
Il manque vraiment pas de culot ces britaniques...
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 16:02
Yakuza a écrit:
Baybars a écrit:
L'Écosse, la Venise, la Catalogne, la Flandre, le Nord Italien, la région Basque, etc... L'Europe a l'air d'être condamné.
vous oubliez un gros calibre d´europe: Bayern/baviere un livre brulot(bayern le peut toute seule ) a ravivé le debat dernierementt sur cet (ancien)separatisme bavarois. c´est le land le plus riche d´Allemagne qui finance les deficitaires(berlin,l´est..),si ca arriverait un jour(ce qui est exclu mtn) ca sera la vrai fin d´europe.
jusqu´ici les gens sont encore raisonables,mais si la crise europeene continue(grece colle a nos pattes,financer le sud europe) je prevois que les nordistes reclameraient une divison d´europe en nord et sud,ou alors une region quelqupart plonge cassant le tabou et les autres regions riches suiveront apres..
Je ne suis pas un connaisseur mais à mon humble avis les européens ont un problème de vision à long terme, certes l'europe du nord est riche mais c'est aussi la région qui vieillit le plus dans le monde, le sud est pauvre, anarchique, indiscipliné et peu productif mais il est plus dynamique démographiquement. La combinaison des 2 ''europes'' donne un mixe viable. Cette union aujourd'hui critiquée est l'unique salut de l'europe face aux puissances montantes, je ne suis pas de ceux qui croient aveuglement (naivement) en la paix mondiale, personne ne sait ce que l'avenir résèrve à l'europe si le déséquilibre entre anciennes et nouvelles puissances mondiales continue de se creuser.
Tout le monde parle de paix mondiale et de principe de fraternité entre peuples, ce discours si cher au coeur des occidentaux qu'ils nous ont inculqué à nous pays du tirs monde+ puissances émérgentes, nous ne cessons de le répéter pour avoir de bonnes notes et passer pour de bons élèves, mais au fond, les gens en veulent aux anciennens puissances coloniales et ça se transmet de génération en génération sans que personne ne le dise clairement. C'est pour ça j'ai toujours pensé que l'europe a tord de se démilitariser même sous pretext de crise économique.
En gros, l'europe a tord de se diviser.
Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 16:25
y´a le facteur europe de l´est,nouveaux venus,les allemands semblent les preferer aux sudistes,peut etre parcequ´ils peuvent facilment les controler je sais pas..en tout cas l´allemagne profite a fond de la crise,tout le monde y afflue et les industries et autres services moins aimés ici trouvent leur salut dans la main d´oeuvre sudiste "bon marché"
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 16:39
@tico L'Europe du sud n'a pas un taux de natalité superieur au nord ( sauf la France et elle renouvelle juste sa population mais est elle vraiment à classer dans le sud??) pour les autres poids lourds que sont l'Italie et l'Espagne c'est la chute libre...
@yak C'est les allemands depuis un moment joue la carte de l'est puisque ces partenaires euro n'ont plus la même optique de l'Europe, en ce sens les allemands préfèrent traiter à l'est c'est moins compliquer me semble il et l'attrait de marchés nouveaux et quasi vierges sont trop tentants.
La France pourrait créer son axe au sud de la méditerranée au cas ou mais sa semble être difficile pou le moment, je persiste à penser que la perte de l'euro serait une grave connerie pour Allemagne c'est une monnaie dont seule elle pouvait jouir et profiter suffisamment
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 16:45
Je reviens justement de Bavière ou je suis tombé à München en pleine fête national, jour de la réunification de l'Allemagne! Ajouté à l'ambiance OktoberFest ma foi c'était très sympa!
Ce que j'ai pu remarqué, c'est qu'il y a un écart de vie réel/richesse entre les "Sudistes Allemand" ( Badewurtenberg/ Bavière) et le reste de l'Europe! De mémoire, dans les autres Länder, il y avait moins de voiture à plus de 50 K€ tout les 5 m et j'exagère pas ! Je n'ai pas vu une seul Dacia 80% des gens possède une Audi/Mercedes/BMW! C'est assez impressionnant, je ne sais pas combien coûte le mètre carré la ba, mais je cherche toujours à savoir comment ils font! C'est un peu le rêve allemand et non américain
Dans tout les restau que je suis allé, la main d'oeuvre était immigré, avec souvent, soit des Thaïs, soit des Européens du Sud! C'était frappant!
C'est deux Länder, sont sur une autre planète économique c'est affolant la concentration de richesse qu'il y a la bas Je comprends qu'ils regardent les sudistes de manière condescendant mais ce qui est frappant c'est ce décalage territorial qui commence à se créer en Europe, un peu comme la traduction de l'enrichissement des riches et la paupérisation des pauvres dans le monde occidentale ces 30 dernières années!
L'Europe à se rythme court à sa perte car les régions riches refuseront plus encore de payer pour ce qu'elles considèrent comme des boulets à trainer qui les empêche d'aller de l'avant! Lorsque l'on analyse à chaque fois les raisons économiques de ces velléités indépendantiste on constate qu'il s'agit dans 90% de région riche VS pauvre! Catalogne, Lombardie, Bayern, Flandre etc etc etc
Lorsque je suis repassé en France à hauteur de Fobach en Moselle inutile de vous dire que j'ai eu l'impression de passer d'un pays riche très développé, à une pays riche mais qui se paupérise ! Un peu lorsque l'on passait dans les 90's la frontière Franco/Espagnol
Bref, je suis péssimiste pour l'avenir de l'Europe en tant que tel
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Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 17:03
t´etais a Oktoberfest j´espere que t´etais seul pour apprecier les dirndl des bavariennes,sinon ca n´a aucun sens
il y est tjs lui
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 17:12
J'y ai été faire un tour pour voir l'ambiance, c'est super bonne enfant! Fête foraine géant, spécialité local de tout les côté, présence policière très discrète comparé à un tel évènement
J'y suis allé juste pour le folkore, j'avoue que voir toute ces poitrines à la fin tu as envie d'y mettre ta tête par bonheur Les gens même déchiré très civique, qui ne s'énervent pas à tout bout de champs ou ne cassent pas tout! J'imagine pas une seule seconde un tel rassemblement en France ou au Maroc
Très sympa le côté Folklore/tradition ou tout le monde s'y met à fond et la ville de Munich est absolument superbe . Je viens de checker le prix des loyers au m² c'est absolument dérisoire comparaît à l'ile de France! En moyenne 9€/m² VS 25€ en IDF Je sais maintenant pourquoi tout le monde peut rouler en gros break 6 cylindres pour taper la pointe à 200 km/h sur les Autobahn ! Pas mal le rêve allemand ....
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 17:26
mais München c´est la ville la plus cher a louer/metre prix on y trouve pas de place. oui le Bayern est tres traditionaliste mais le plus moderne en meme temps,ils sont a part ces gens,pour les autres ils sont arrogants...mais je peux les comprendre,ils savent ce qu´ils valent.
ils y sont arrivés de loin faut le dire,dans les 60s ils etaient encore pauvres et recevaient encore l´aide des autres Länder quand ils se basaient uniquement sur l´agriculture,depuis ils ont profité des aides pour financer les PME surtout technologiques,et hop mtn ils sont le premier contributeur financier des autres,ils versent presque 4B€ au budget de solidarité et financent la Bundeswehr a hauteur de 7,5 B€.
sur le lien que j´ai posté en haut ils sont meme mieux placés que bcp de pays europeens(presque =hollande)
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Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 17:36
Merci pour ces précision Yakuza ! Très intéressant ! Je Es ai aussi trouvé différent des autres allemands et pas seulement par leur accent Pour ce qui est des loyers je viens de jeter un coup doeil et de faire un comparatif France VS Deutschland niveau loyer et prix du mètre carrée ! Crois moi les français sont littéralement écrasés par la charge de leur loyer et les habitant d'ile de France du forum pourron te le dire .... Juste fait un calcule de combien tu dot payer de loyer pour un 60 m carre a 22€ le mètre carrée et tu comprendras pourquoi les français triche mentent ou autre au impôt ou au x service sociaux pour gruger des avantages ...
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 7 Oct 2012 - 17:45
c´est sure le bayerisch est tres difficile a comprendre comme le kölsch ici bitte
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rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 13 Oct 2012 - 11:48
Citation :
L'attribution du prix Nobel de la paix à l'Union européenne est une "erreur tragique", estime le président tchèque Vaclav Klaus.
"J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'un canard, d'une blague amusante", a déclaré le président en commentant la décision du Comité Nobel.
Selon M. Klaus, le prix Nobel de la paix n'a de sens que s'il est décerné à une "personne concrète ayant apporté une contribution exceptionnelle à l'œuvre de la paix".
"Attribuer ce prix à une institution et, à plus forte raison, à une institution bureaucratique rend cette récompense futile", a souligné le chef de l'Etat cité par l'agence tchèque CTK.
Le prix Nobel de la paix 2012 a été décerné vendredi à l'Union européenne pour ses efforts appelés à unir l'Europe et à la muer "d'un continent de guerre vers un continent de paix".
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 13 Oct 2012 - 12:42
Citation :
à une institution bureaucratique rend cette récompense futile
elle l´est deja depuis que le meneur de guerre de drone l´a recue
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 13 Oct 2012 - 12:45
Si tout le monde nettoyait son linge sale, y aurait pas besoin de guerre de drones ...
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 13 Oct 2012 - 12:49
suffit de ne pas creer des guerriers et encourager des tensions pour ne pas etre obligé apres de venir les nettoyer en drones
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charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Dim 11 Nov 2012 - 20:55
Une belle réussite européenne :
Citation :
Espace : 52e succès d'affilée pour le lanceur Ariane 5
Le lanceur Ariane 5 Copyright Reuters
inShare 1 latribune.fr | 11/11/2012, 11:25 - 369 mots
Le lanceur Ariane 5 a placé sur orbite samedi soir deux satellites de télécommunications, l'européen Eutelsat 21B et le brésilien Star One C3. C'est le 52e succès d'affilée pour le lanceur européen sur les 66 au total. SUR LE MÊME SUJET Eutelsat et Arianespace condamnés à travailler ensemble Espace : Ariane 6 ou pas Ariane 6? Plus de 200 vols réussis pour la fusée Ariane Les nouveaux défis d'Ariane Nouveau succès pour le lanceur Ariane 5t. C'est le 52e succès d'affilée pour le lanceur européen. Deux satellites de télécommunications, Eutelsat 21B et Star One C3, ont été placés avec succès sur une orbite de transfert géostationnaire par une fusée Ariane 5 samedi soir, a annoncé Arianespace. Initialement prévu vendredi, ce sixième tir de l'année d'une fusée Ariane 5, depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou, avait été reporté de 24 heures, à cause des conditions météorologiques.
Ce 66e lancement d'une Ariane 5 a permis de placer sur une orbite de transfert géostationnaire deux satellites de télécommunications, Eutelsat 21B pour l'opérateur européen Eutelsat, et Star One C3 pour l'opérateur brésilien Star One. Neuvième satellite brésilien confié à Arianespace, Star One C3, construit par Orbital Sciences Corporation à Dulles (Virginie), fournira pour sa par des services de télévision directe et téléphonie au Brésil et en Amérique du Sud, avec une durée de vie prévue de 16 ans. D'ici à la fin de l'année, Arianespace doit encore procéder depuis la Guyane à deux tirs, celui d'une fusée Soyouz et celui d'une Ariane 5.
26e satellite d'Eutelsat lancé par Arianespace
Construit par Thales Alenia Space, Eutelsat 21B doit offrir des services de télécommunications et de réseaux de données pour les entreprises et les administrations gouvernementales en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie centrale, avec une durée de vie opérationnelle d'au moins quinze ans. Il viendra "augmenter de 50 % les ressources de la position 21,5° Est", aexpliqué l'opérateur européen de satellites. C'est le 26e satellite lancé par Arianespace pour Eutelsat.
"Les manœuvres de circularisation de l'orbite puis de mise en configuration opérationnelle du satellite sont pilotées par Eutelsat depuis son téléport de Rambouillet, avec le support d'un réseau mondial de stations au sol", a expliqué dans un communiqué Eutelsat. A l'issue de ces opérations, le satellite sera soumis à une phase d'essais en orbite, avant son entrée en service commercial prévue pour la mi-décembre. "La prochaine étape du programme de renouvellement et d'expansion d'Eutelsat sera le lancement du satellite Eutelsat 70B début décembre", a expliqué l'opérateur. Il aura "la mission de plus que doubler les ressources de la position 70,5° Est, au carrefour de l'Europe, l'Afrique, de l'Asie et de l'Australie".