messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai 2012 - 16:02
Rappel du premier message :
nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...)
Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
lalibre.be
Auteur
Message
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 16 Mai 2024 - 23:10
L'opération du Premier ministre slovaque, Robert Fico, s'est déroulée avec succès, son état est stable. pic.twitter.com/g0fdlcVpXQ
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 17 Mai 2024 - 22:49
[ SUÈDE ]
️ Des détonations ont été entendues par une patrouille de police à proximité de l'ambassade d'Israël, à Stockholm. Selon Reuters, plusieurs personnes ont été arrêtées et l'ambassade est bouclée par les forces de sécurité.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 18 Mai 2024 - 18:57
Citation :
La Pologne va fortifier ses frontières avec la Biélorussie et l’enclave russe de Kaliningrad
PAR LAURENT LAGNEAU · 18 MAI 2024
En octobre 2021, alors que la Biélorussie était accusée d’orchestrer un afflux de migrants aux frontières de la Lituanie et de la Pologne, la présidente de le Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait refusé de financer la construction de clôtures et de murs, comme le réclamait les pays concernés.
« J’ai été très claire sur le fait qu’il y a une position commune de longue date de la Commission et du Parlement européen, qu’il n’y aura pas de financement de barbelés et de murs », avait en effet martelé Mme von der Leyen, à l’issue d’un sommet des Vingt-Sept à Bruxelles.
Plus deux ans après, la donne a changé, avec la guerre en Ukraine. En janvier, les trois pays baltes ont fait part de leur intention d’établir une « ligne défensive » le long de leurs frontières avec la Russie et la Biélorussie.
La « construction d’installations défensives anti-mobilité est un projet soigneusement étudié et réfléchi, dont la nécessité découle de la situation de sécurité actuelle », avait ainsi expliqué Hanno Pevkur, le ministre estonien de la Défense. Et d’ajouter : « La guerre menée par la Russie en Ukraine a montré qu’en plus des équipements, des munitions et des hommes, des installations défensives physiques à la frontière sont également nécessaires » pour se défendre « dès le premier mètre ».
Ce 18 mai, partageant une frontière avec la Russie [Kaliningrad, ndlr] et la Biélorussie, la Pologne a confirmé qu’elle en ferait autant.
« Nous avons pris la décision d’investir 10 milliards de zlotys [environ 2,34 milliards d’euros] dans notre sécurité et surtout dans la sécurisation de notre frontière orientale », a en effet déclaré Donald Tusk, le Premier ministre polonais. « Ce système de fortifications, de renforcement de 400 kilomètres de la frontière avec la Russie et le Biélorussie, sera un élément de dissuasion, une stratégie pour repousser la guerre à nos frontières », a-t-il ajouté, avant de préciser que les travaux ont déjà commencé.
Cependant, M. Tusk avait déjà évoqué ce projet, appelé « Bouclier oriental » lors d’une visite aux unités des forces polonaises déployées dans la région frontalière de Podlachie, la semaine passée. Il s’agit de défendre « la frontière extérieure non seulement de la Pologne mais aussi de l’Union européenne. L’Europe entière devra – et je sais que nous y parviendrons – investir dans la frontière orientale de la Pologne », avait-il affirmé, sans évoquer l’Otan…
Ce « Bouclier oriental », devrait faciliter la défense du passage de Suwalki qui, situé entre la Pologne et la Lituanie, est la seule voie d’accès terrestre des trois pays baltes au reste de l’UE et de l’Otan.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 22 Mai 2024 - 23:07
"Des ouvriers du bâtiment ont trouvé un dépôt d'explosifs près d'un pipeline de l'OTAN en Rhénanie-Palatinat - on ne sait pas qui l'a créé. Mais les autorités de sécurité allemandes et européennes préviennent depuis longtemps que la Russie n’hésite pas à recourir au sabotage." pic.twitter.com/sFU21Wg8o2
Le veto de la Présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, sur la loi sur les agents étrangers a été annulé par le Parlement. La loi entrera donc en vigueur dans 60 jours. Les forces de sécurité sont déployées pour évacuer les manifestants. pic.twitter.com/CGbkPjkEGJ
#Italie : les autorités ont annoncé la saisie de plus de six tonnes de produits chimiques en provenance de Chine, prétendument destinés à la production de drogues illégales, dont l'ecstasy. Valeur estimée de la saisie : 630 millions d'euros. pic.twitter.com/IgCXfUBbz0
Affaire Nord Stream : La justice allemande a émis un mandat d’arrêt contre un ressortissant ukrainien
par Laurent Lagneau · 14 août 2024
Depuis bientôt deux ans, les hypothèses sur l’origine du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, en mer Baltique, n’auront pas manqué. Mais la plus sérieuse a été avancée en mars 2023, alors que des investigations étaient encore en cours en Suède, au Danemark et en Allemagne.
À l’époque, les soupçons des enquêteurs allemands se portaient sur des ressortissants ukrainiens qui, munis de faux passeports, avaient pris place à bord du voilier « Andromeda », loué par Feeria Lwowa, une société de droit polonais appartenant à l’homme d’affaires Rustem Abibulayev, natif d’Ukraine.
Ayant appareillé de Rostock [Allemagne] le 6 septembre 2022, le voilier fut ensuite localisé près de l’île danoise de Christiansø, puis à Sandhamn en Suède. Était-il impliqué dans le sabotage des deux gazoducs ? Toujours est-il que, après un détour par Kołobrzeg [Pologne], il fut restitué « non nettoyé » à son propriétaire, ce qui permit aux enquêteurs de trouver des restes d’explosifs dans l’une de ses cabines.
Par la suite, la piste ukrainienne s’est renforcée. Selon Morgane Fert-Malka, du site spécialisé Intelligence Online, le service de renseignement extérieur d’Ukraine, alors dirigé par Kyrylo Boudanov, se serait procuré les faux passeports utilisés par l’équipage de l’Andromeda auprès de réseaux criminels établis en Roumanie et en Bulgarie.
Les soupçons se portèrent ensuite sur le général Valeri Zaloujny, qui commandait les forces spéciales ukrainiennes au moment du sabotage des gazoducs, avant d’être nommé à la tête de l’état-major général. La question était alors de savoir si le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait été mis au courant du projet de s’en prendre à NordStream 1 et à NordStream 2.
Quoi qu’il en soit, en février, la Suède et le Danemark annoncèrent qu’ils venaient de mettre un terme à leurs investigations sur ce sabotage pourtant commis dans leurs zones économiques exclusives [ZEE] respectives. En clair, ils laissaient le soin à l’Allemagne de faire connaître le fin mot de cette affaire.
C’est ainsi que, en juin, le parquet fédéral allemand a émis un mandat d’arrêt européen à l’encontre d’un certain Volodymyr Z., un moniteur de plongée ukrainien supposé vivre en Pologne et soupçonné d’être lié au sabotage des gazoducs, en compagnie de Jevhen U. et Svitlana U., deux de ses compatriotes, également plongeurs.
Seulement, cette démarche n’a pas abouti. Selon les règles de l’entraide judicaire européenne, les autorités polonaises avaient 60 jours pour répondre à le requête que la justice allemande leur avait adressée et interpeller le suspect. Or, elles n’en ont rien fait, ce qui a permis au suspect de prendre la fuite.
Selon la chaîne de télévision publique ARD et les journaux Süddeutsche Zeitung et Die Zeit, les autorités allemandes « s’étonnent en interne du manque de coopération de la Pologne » et évoquent de « possibles complicités dont aurait pu bénéficier » ces trois Ukrainiens dans le pays.
De son côté, le bureau du procureur général polonais a confirmé avoir reçu le mandat d’arrêt émis par la justice allemande contre Volodymyr Z.
Seulement, a-t-il précisé auprès de l’AFP, Berlin aurait omis d’inscrire le nom du suspect dans le registre des personnes recherchées. Aussi, les gardes-frontières polonais « n’étaient pas informés et n’avaient aucun motif de détenir Volodymyr Z. ».
Par ailleurs, les médias allemands ont aussi indiqué que, le printemps dernier, le Service fédéral de renseignement [BND – Bundesnachrichtendienst] avait reçu des « informations cruciales » en provenance d’Ukraine au sujet des plongeurs soupçonnés d’être impliqués dans le sabotage des gazoducs.
« Cependant, ces informations ne pouvaient pas être directement intégrées à une procédure pénale afin de protéger leur source, ce qui est une pratique courante dans le travail des services de renseignement », ont-ils souligné.
Allemagne : la police de Munich a abattu un suspect près du consulat israélien. Ce jeudi marque le 52e anniversaire du massacre de Munich en 1972, au cours duquel 11 athlètes israéliens ont été assassinés par le groupe terroriste palestinien Septembre noir, pendant les Jeux… pic.twitter.com/p0WlGhSxSp
Les marchés du gaz européens et américain ne souffriront pas d'une pénurie cet hiver. Il y a un surplus, bien que les niveaux diminueront légèrement avec l'arrivée de l'hiver. Rien d'inquiétant pour l'instant, la situation est très bonne. pic.twitter.com/feMdWbAUGG
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 2 Oct 2024 - 21:06
[ ISRAËL | DANEMARK ]
Deux explosions, probablement causées par des « grenades à main », ont eu lieu peu avant l’aube dans le secteur de l’ambassade d’Israël à Copenhague. Aucun blessé n’est à déplorer et trois personnes ont été arrêtées. pic.twitter.com/8I8FH3TN2x
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 31 Oct 2024 - 22:53
Suite à l'exécution cette semaine de Jamshid Sharmahd, membre germano-iranien de l'opposition, par le régime iranien, l'Allemagne a décidé de fermer l'ensemble des consulats iraniens sur son territoire. La ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a affirmé : « Nous… pic.twitter.com/YzRvvvPzXI
Treize projets éoliens en mer Baltiqur annulés par la Suède à cause de la menace russe.
Le Ministère de la Défense suédois a déclaré que ces projets, bien que nécessaires à cause de l'augmentation de la dépense énergétique nationale, risquaient de retarder le délai de… pic.twitter.com/VhRDsk6wxy
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 6 Nov 2024 - 11:37
Donc il va se passer l'inverse
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Shogun Aspirant
messages : 573 Inscrit le : 22/09/2010 Localisation : Planet Earth. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 7 Nov 2024 - 12:53
Citation :
Allemagne : la coalition au pouvoir prend fin après le limogeage par Olaf Scholz du ministre des finances, Christian Lindner
Le reste des ministres libéraux du FDP ont quitté le gouvernement du chancelier à la suite du départ forcé de leur leader. De nouvelles élections pourraient intervenir au printemps.
Le Monde avec AFP Publié hier à 21h03, modifié à 04h06
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, et son ministre des finances, Christian Lindner, lors d’un débat au Bundestag, à Berlin, le 28 novembre 2023. TOBIAS SCHWARZ / AFP
Olaf Scholz avait réuni les ténors de sa coalition dans l’espoir d’éviter au gouvernement allemand de sombrer « au pire moment ». Il a finalement dû se résoudre à se séparer de l’un des membres-clés de l’exécutif. Le chancelier allemand a limogé son ministre des finances, Christian Lindner (FDP, droite libérale), a annoncé, dans la soirée de mercredi 6 novembre, un porte-parole.
Ce limogeage a logiquement provoqué le départ du FDP du gouvernement et donc la fin de la coalition gouvernementale actuelle, qui ne dispose plus de majorité à la chambre des députés. A moins que le chancelier ne tente de rester à la tête d’un gouvernement minoritaire.
Lors d’une conférence de presse, Olaf Scholz a annoncé qu’il solliciterait un vote de confiance le 15 janvier. De nouvelles élections pourraient intervenir d’ici au mois de mars. Rupture de confiance
Les ruptures de coalition sont très rares en Allemagne et Olaf Scholz espérait initialement mener la sienne jusqu’aux prochaines législatives prévues le 28 septembre 2025. Mais il a pris la décision de ce limogage alors que Christian Lindner, président du FDP, a proposé, selon plusieurs médias, de convoquer des élections législatives anticipées début 2025. Une manière de répondre aux blocages sur la politique économique à mener entre son mouvement, les sociaux-démocrates et les écologistes, tous membres de la coalition gouvernementale tripartite. « Trop souvent, il a trahi ma confiance », a déclaré le chancelier.
Le sort de la coalition, composée des sociaux-démocrates (SPD) de M. Scholz, des écologistes et des libéraux (FDP), ne tenait qu’à un fil, après des mois de querelles sur le cap économique et budgétaire à donner à l’Allemagne, au bord de la récession. C’est pour y remédier que les responsables de la majorité s’étaient retrouvés à la chancellerie où ils devaient passer une partie de la nuit.
Le vice-chancelier et ministre de l’économie écologiste, Robert Habeck, avait exhorté au préalable tous les partenaires à revenir à la raison, soulignant qu’avec le retour de Trump au pouvoir, « le gouvernement doit être en capacité totale d’agir ». « C’est le pire moment pour que le gouvernement échoue », avait-il estimé en début de semaine.
Le fossé entre les partis de la coalition était devenu plus évident ces derniers jours, avec la fuite d’un document du ministre des finances, Christian Lindner, dont les propositions en vue d’un « tournant économique » libéral vont à l’encontre de la ligne centriste jusqu’à présent suivie par le gouvernement.
Les désaccords se concentrent sur les solutions pour relancer la première économie européenne. Les sociaux-démocrates d’Olaf Scholz tentent de préserver leurs priorités sociales ; les Verts de Robert Habeck font pression pour lutter contre le changement climatique malgré les coûts de la transition tandis que les libéraux sont arc-boutés sur le respect des limites constitutionnelles drastiques de l’Allemagne en matière de déficits budgétaires et de dette.
Christian Lindner réclamait aussi la fin d’un « impôt de solidarité » instauré en 1991, initialement pour financer le coût de la réunification de l’Allemagne, et l’abandon par son pays de ses objectifs sur le climat plus ambitieux que ceux fixés par l’Union européenne. Il avait qualifié la période actuelle d’« automne des décisions », laissant entendre que son parti pourrait quitter la coalition s’il n’obtenait pas gain de cause. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Allemagne, la dégradation de l’économie met à l’épreuve la coalition d’Olaf Scholz Avant la réunion, l’analyste de la banque ING, Carsten Brzeski, estimait que « le gouvernement allemand vient d’entrer dans la nouvelle phase d’une crise politique à combustion lente qui pourrait être la dernière étape avant l’effondrement final de la coalition gouvernementale ».