messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 31 Mai 2012 - 22:53
Rappel du premier message :
Baybars a écrit:
atlasonline a écrit:
Si ça était fait en Europe, on allait crié au scandale. Etre ferme oui, mais ça vire doucement vers les lois de l'ex URSS. Faut faire attention quand même.
L'actuel gouvernement en Turquie n'est pas très enclin aux revendications des gauchistes. Pour le gouvernement, personne n'a le droit de perturber les tiers personnes qui ne demandent rien.
Les grèves comme en France, faut pas rêver en Turquie. Au mieux, c'est à coup de gaz lacrymogène.
C est la différence entre un pays développe qui est capable de vendre sa technologie ou ces services à un prix élevé ce qui permet de rémunérer des salaires haut et donc de donner à la population un niveau de vie élevé et un pays du tiers monde qui ne peut ce permettre de vendre chère, car n a pas le niveau technologique ou process pour faire la différence. La Turquie montre qu elle est dans ce cas de figure.
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Message
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
On est dans cette situation à cause des Khalijis avant tout.
Vous êtes pas obligés de suivre les khalijis, parcontre, je ne pense pas que vous devez regreter la dégradation de votre relation avec Israel, l'époque de la bonne entente entre vous et israel et révolue et c'est tant mieux, vous avez bénéficier des bienfaits de cette relation quand vous aviez besoin, maintenant vous en avez pas besoin, vous être entrain de vous émanciper de la tutelle USA-israel et vous en avez les moyens, il était temps que vous rejoignez le clan qui est ''naturellement '' le votre.
Ils font vivre nos industrie de défense, ils investissent en Turquie, ils ne le font pas pour nos beaux yeux ...
Émanciper de rien du tout, Clinton vient le 11 août en Turquie. Le radar de l'OTAN à Malatya.
C'est ça l'émancipation.
La vérité est qu'on est en avant-poste de tous ses évènements et comme on est parti pris, on déguste.
MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
ISTANBUL. The Turkish military has retired all 40 generals and admirals on trial for plotting to overthrow the Muslim-led government, Turkish officials said, in the latest move by the government to tame the once indomitable army.
The Supreme Military Council decision was announced on the official website of the Turkish General Staff. The 40 commanders have been jailed in connection with a terrorist network that prosecutors maintain conspired to unseat the government of Prime Minister Recep Tayyip Erdogan.
Analysts said the decision to retire the high-ranking military officials, approved by President Abdullah Gul, was the latest step by the government to root out its secular opponents.[url=http://www.smh.com.au/world/army-officers-cast-out-20120805-23nt7.html#ixzz22lhOhjVE
[/quote[/url]]www.smh.com
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
La Turquie, nouvel eldorado pour les entreprises allemandes
A l'heure où la zone euro est en panne de croissance, la bonne santé financière de la Turquie fait le bonheur d'un nombre grandissant d'entreprises allemandes. Le produit intérieur brut (PIB) du pays a crû de 5,4 % par an en moyenne au cours des dix dernières années et sa dette publique est tombée sous les 40 % du PIB, une proportion en deçà de celle de la plupart des pays européens. Par ailleurs, son inflation, longtemps galopante, est désormais sous contrôle. La Turquie peut également compter sur une population jeune, 60 % de ses 74 millions d'habitants sont âgés de moins de 35 ans. Le pouvoir d'achat ne cesse d'augmenter au fil des ans. "La croissance terne en Europe va entraîner de nouveaux investissements directs étrangers en Turquie, rendant le pays indispensable dans la stratégie de long terme des entreprises européennes", prédit une étude de marché du cabinet de conseil francfortois Roland Berger. Le pays a en effet d'énormes besoins dans les domaines des infrastructures, de l'énergie, de l'automobile ou des services financiers. Autant de secteurs où les entreprises allemandes excellent.
Sur quelque 30 000 firmes étrangères en Turquie, près de 5 000 sont d'origine allemande, selon la chambre de commerce germano-turque d'Istanbul. Rien que l'an dernier, 534 nouvelles entreprises avec des capitaux d'outre-Rhin ont été créées dans le pays, un bond de 14 % sur un an. RWE, le numéro deux allemand de l'énergie, a investi 500 millions d'euros dans la construction d'une centrale à gaz à cycle combiné à Denizli (sud-ouest du pays) pour alimenter en électricité 3,5 millions de foyers, avec une mise en service prévue fin 2012.
PREMIER PARTENAIRE COMMERCIAL
RWE et les autres entreprises allemandes profitent tout particulièrement des relations socio-économiques anciennes qui unissent les deux pays. L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Turquie, absorbant 10,3 % de ses exportations et représentant 9,5 % de ses importations, selon les statistiques 2011 de l'agence publique de développement économique Germany Trade & Invest.
De nombreux Turcs se sont installés en Allemagne depuis les années 1960 pour y trouver du travail et forment aujourd'hui la première communauté d'origine immigrée du pays, soit environ 3 millions de personnes. Aussi les salariés et cadres des entreprises allemandes sur place sont souvent des Turcs formés en Allemagne, ou des Allemands d'origine turque, dont le bilinguisme et la connaissance des deux cultures sont appréciés.
Les pires cauchemars d'Ankara prennent forme en Syrie
Les pires cauchemars de la Turquie sont en train de prendre forme en Syrie : une guerre civile et religieuse à sa frontière sud et l'émergence d'une région de facto contrôlée par des Kurdes proches de son ennemi juré, le PKK.
Sans compter que le conflit syrien empoisonne les relations déjà délicates d'Ankara avec l'Iran et l'Irak, et complique la donne avec la Russie.
Avant la crise, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, cultivait pourtant une relation amicale avec le président syrien, Bachar al Assad. Les deux dirigeants ont même passé des vacances ensemble.
Lorsqu'ont éclaté les premières manifestations anti-Assad en mars 2011, Erdogan a tenté de faire jouer cette corde personnelle pour persuader le président syrien de lâcher du lest et d'ouvrir un dialogue avec l'opposition.
Il n'a pas été entendu, s'est senti insulté. A partir de novembre, Ankara s'est départi de sa prudence et a commencé à réclamer le départ d'Assad, aidant les opposants à s'organiser sur son sol.
Mais le président syrien est toujours là, soutenu par l'Iran et l'Irak chiites et sa propre minorité alaouite contre une rébellion à majorité sunnite, comme la Turquie. Les Kurdes représentent 10% de la population syrienne.
"Ils n'ont pas vraiment réfléchi", estime Gareth Jenkins, un chercheur basé à Istanbul, par allusion aux dirigeants turcs. "Ils se sont dit : 'débarrassons-nous d'Assad' sans vraiment penser à ce qui vient après."
"Maintenant, leurs deux scénarios cauchemars sont en train de se matérialiser : l'émergence d'une sorte d'entité kurde dans le nord de la Syrie qui sera clairement un atout pour le PKK et renforcera les Kurdes de Turquie dans leur désir d'autonomie; et une libanisation de la Syrie avec une longue guerre civile ethnique et religieuse avec différents groupes contrôlant différentes régions."
"LA TURQUIE N'A PAS À MENACER"
Le Parti de l'Union démocratique (PYD), l'un des principaux mouvements kurdes de Syrie, a récemment pris le contrôle de plusieurs villes du Nord-Est - Kobani, Derik, Efrin. A Ankara, on estime que les forces du PYD veulent ainsi empêcher toute jonction de ces localités avec les rebelles de l'Armée syrienne libre et permettre en même temps aux forces régulières de se redéployer sur les principaux théâtres d'affrontements.
Cette situation a fait réagir Erdogan le 26 juillet, le Premier ministre turc brandissant la menace d'une intervention au cas où "un groupe terroriste établirait des camps dans le nord de la Syrie".
Les autorités turques dénoncent la proximité du PYD avec le Parti des travailleurs du Kurdistan, qu'Ankara combat depuis 1984, ce à quoi a répondu le chef du PYD, Mohamed Saleh Muslim, n'admettant qu'une affinité idéologique avec le PKK.
"La Turquie n'a rien à voir avec les Kurdes syriens", a-t-il dit par téléphone à Reuters de la ville de Kamichli. "La protection de mon peuple dans mes régions, dans ma ville : c'est mon droit, personne ne peut me le retirer, et c'est ce que nous avons fait. La Turquie n'a pas à s'inquiéter ni à menacer."
Si le PKK devait s'établir dans les régions kurdes de Syrie, Erdogan serait confronté à de fortes pressions des nationalistes pour lancer une action militaire. "La Turquie pourrait mener des frappes ciblées comme elle l'a fait dans le nord de l'Irak ces dernières années", avance Sinan Ulgen, un ancien diplomate turc.
Mais Gareth Jenkins voit mal les combattants séparatistes du PKK opérer de la frontière syrienne, un terrain plat beaucoup plus risqué que les montagnes du Kurdistan irakien où une partie d'entre eux sont retranchés.
DIVISIONS ENTRE KURDES
En outre, les sondages effectués par le fonds Carnegie pour la paix internationale, où travaille Sinan Ulgen, montrent que l'opinion turque est majoritairement hostile à une intervention militaire en Syrie, voire peu convaincue par la rhétorique agressive employée par le gouvernement.
"La vérité, c'est qu'ils sont coincés", juge Henri Barkey, ancien responsable américain et spécialiste de la Turquie à l'université Lehigh en Pennsylvanie. "Ils ne peuvent pas intervenir militairement. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est aider en marge, c'est-à-dire autoriser un libre accès aux insurgés, les entraîner, les aider à s'organiser politiquement. C'est toujours plus que beaucoup d'autres ne font."
La Turquie tente en outre d'alimenter la division au sein des Kurdes de Syrie. Le PYD a bien signé un pacte le mois dernier avec le Conseil national kurde (KNC), mais les rivalités restent fortes entre ces deux partis dont l'un, le KNC, est proche du président du Kurdistan autonome irakien Massoud Barzani, avec lequel Ankara cultive d'étroites relations.
Le PYD n'a pas été convié à une rencontre organisée la semaine dernière au Kurdistan irakien entre le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, le Conseil national syrien (CNS) et le KNC.
Le président du CNS, le Kurde Abdelbasset Sieda, a souhaité que "ses frères du PYD se concentrent sur le projet national syrien", reflétant les doutes sur les priorités de la formation.
On est dans cette situation à cause des Khalijis avant tout.
Vous êtes pas obligés de suivre les khalijis, parcontre, je ne pense pas que vous devez regreter la dégradation de votre relation avec Israel, l'époque de la bonne entente entre vous et israel et révolue et c'est tant mieux, vous avez bénéficié des bienfaits de cette relation quand vous en aviez besoin, maintenant vous en avez pas besoin, vous être entrain de vous émanciper de la tutelle USA-israel et vous en avez les moyens, il était temps que vous rejoignez le clan qui est ''naturellement '' le votre.
Pour la relation Turquie-Usa je ne me prononce pas,mais pour la relation Israel-Turquie sans rentrer dans les débats,si les deux pays étaient encore alliée ils serait bien plus fort pour affronter la guerre qui ce joue en ce moment au moyen-orient de manière générale et en syrie en particulier.
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"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
Les faits parlent pour inanç, c'est vrai qu'Israël à un peu pisser dans leurs relations avec la Turquie, réaction d'enfant gâté certainement...
Pareil pour toi démontre le plutôt que de cité des faits sans les exposer.
GdS, je parle pas juste pour la Turquie mais des relations dans son ensemble (surtout au MO).
- Le traitement des Palestiniens quotidiens (blocus, colonisations, humiliations).
- Mavi Marmara (attaque dans les eaux internationales, pas une seule excuse alors que Liebermann avait dit que si les US s'excusait pour la bavure au Pakistan, il le ferait aussi).
- Guerre à tout le Liban alors que l'attaque venait juste du Sud (comme si Turquie bombardait Bagdad pour une attaque venant de Kandil).
- Menace sur l'Iran qui risque d'embraser la région.
- Soutien aux Kurdes et au PKK pour contrer l'Iran-Turquie-Irak.
- Assassinats ciblés.
- Violation de la souveraineté Turque (drone, F-15).
Faut pas se leurrer, les pays avec lesquels vous êtes en paix (Jordanie, Egypte) c'est juste parce qu'ils ont peur de votre puissance militaire et ce sont des régimes fantoches qui ne se mouillent pas pour pas sauter.
La puissance d'Israel c'est le Nuke , une très bonne armée et un lobby puissant.
C'est comme quand Clinton parle d'allié pour la Turquie ou un pays de la région, ça fait juste rire.
Les puissants n'ont pas d'alliés juste des intérêts.
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Ouais en gros tu raccroche parce que tu n'a rien a dire
Ta pas fini de réagir puérilement lorsqu'il s'agit d'Israël , je n'ai pas a démontrer des faits , faut juste avoir la force de les lire, inanç ta filer des pistes au cas ou tu fais semblant de ne rien voir...
Ps: pour le peu que je te parle sur le forum tu pourrais être plus cordial fin du hs
Cordialement
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Dernière édition par farewell le Ven 10 Aoû 2012 - 22:21, édité 1 fois
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Hillary Clinton en route pour la Turquie après sa tournée africaine http://www.zamanfrance.fr/article/hillary-clinton-en-route-turquie-apr-s-tourn-e-africaine
Ps: mais je reste cordial avec mes interlocuteurs...
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Des nouvelles du 3ème aéroport d'Istanbul. Vue que les deux aéroports (Sabiha et Atatürk ne sont plus fluide).
- L'aéroport sera construit sur les rives de la mer Noire d'Istanbul, c'est à dire au nord de la ville. - L'aéroport sera l'un des plus grand aéroport du monde et accueillera a terme 150 millions de passagers par an. - L'aéroport sera construit sur 3 500 hectares. - L'aéroport aura 6 pistes. - C'est un projet de 10 milliards $. - Le nouvel aéroport sera intégré a New Istanbul, ville moderne qui sera aussi construit sur les deux rives du Bosphore.
Création d'emploi pour 100 000 personnes pendant la construction. Plusieurs firmes s'intéressent au projet, dans des Français, des Allemands, des Japonais, Américains, Chinois, Qatariens, Emiratis et Saoudiens.
Le projet sera finalisé avec celui du 3ème pont suspendu à Istanbul.
Fiat/Chrysler a décidée d'augmenter considérablement sa production en Turquie. L'usine Turque est la plus rentable parmi tout le reste. 4 modèles seront produits en Turquie.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Turkish forces launch operation to free kidnapped Kurdish MP
Turkish security forces on Monday launched an operation to free an ethnic Kurdish lawmaker kidnapped by Kurdish rebels in the east. Rebels stopped the car of Huseyin Aygun from the Republican People’s Party (CHP) in the south-eastern city of Tunceli on the highway on Sunday and abducted the MP, the AFP reports. The captors let Aygun's assistant and a journalist accompanying them leave. It was the first time that the Kurdistan Workers’ Party (PKK) rebels have abducted a member of the Turkish parliament. Aygun’s aides said the PKK have promised to free the MP “in a few days,” apparently seeking to attract public opinion to the Kurdish cause.
La crise du blé ne frappe pas la Turquie. La production turque est très bonne grâce à l'irrigation des plaines d'Harran, Adana et de Thrace.
Il y a 3 millions de tonnes de blé dans les stocks, la Turquie est aussi un pays exportateur de blé. 3,5 milliards $ d'importation et 3,7 milliards $ d'exportation pour le blé. La Turquie récolte entre 20 et 21 millions de tonnes de blé par an.
Citation :
“Geçen yıl ülkemiz 3,5 milyon ton dolayında buğday ithal etmiş, buna karşılık ihraç edilen buğday ve mamulleri (özellikle un ve makarna) miktarı 3,7 milyon ton olmuştur. Buradan da anlaşılacağı gibi, Türkiye net ihracatçı konumundadır. Buğdayda ithalata bağımlı olduğumuz varsayımı doğru değildir. Ülkemiz 2012 yılı hasat sezonuna yaklaşık 3 milyon tonun üzerinde bir stokla girmiştir. Dolayısı ile hiçbir ithalat yapılmasa bile, yurt içi üretim ve stoklarımız, iç tüketime fazlasıyla yetecektir.