TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...

Rappel du premier message :

Baybars a écrit:

atlasonline a écrit:

Si ça était fait en Europe, on allait crié au scandale.
Etre ferme oui, mais ça vire doucement vers les lois de l'ex URSS. Faut faire attention quand même.

L'actuel gouvernement en Turquie n'est pas très enclin aux revendications des gauchistes. Pour le gouvernement, personne n'a le droit de perturber les tiers personnes qui ne demandent rien.

Les grèves comme en France, faut pas rêver en Turquie. Au mieux, c'est à coup de gaz lacrymogène.

C est la différence entre un pays développe qui est capable de vendre sa technologie ou ces services à un prix élevé ce qui permet de rémunérer des salaires haut et donc de donner à la population un niveau de vie élevé et un pays du tiers monde qui ne peut ce permettre de vendre chère, car n a pas le niveau technologique ou process pour faire la différence. La Turquie montre qu elle est dans ce cas de figure.

charly a écrit:

Tu peux rajouter salaire bas, droit de grève interdit.

En Europe vu les salaires seuls les usines à haute valeur ajoutées sont rentables, d ou l obligation pour l Europe de maintenir son avance technologique.

Étude en Europe, construction dans les pays à bas coût.

Travailleur bon marché et surtout qualifié. Un Clio IV coûtera 1 300€ moins chers en Turquie qu'en France. Sans parler des grèves successifs qui paralyse l'économie française.

En Turquie, qui a une économie très libérale, anglo-saxonne et germanique, pas de problème. C'est cela la réussite.

Les pays comme la Turquie rattrape leur retard technologique a grand pas. Exemple, la Chine, le Japon était comme ça dans les années 60-70..

La Turquie compte plus de milliardaire qu'en France. Ce que tu ne comprends pas, c'est que la fabrication emploi plus de personnel que les études. Donc, cela créer du chômage automatiquement..

Baybars a écrit:

charly a écrit:

Tu peux rajouter salaire bas, droit de grève interdit.

En Europe vu les salaires seuls les usines à haute valeur ajoutées sont rentables, d ou l obligation pour l Europe de maintenir son avance technologique.

Étude en Europe, construction dans les pays à bas coût.

Travailleur bon marché et surtout qualifié. Un Clio IV coûtera 1 300€ moins chers en Turquie qu'en France. Sans parler des grèves successifs qui paralyse l'économie française.

En Turquie, qui a une économie très libérale, anglo-saxonne et germanique, pas de problème. C'est cela la réussite.

Les pays comme la Turquie rattrape leur retard technologique a grand pas. Exemple, la Chine, le Japon était comme ça dans les années 60-70..

La Turquie compte plus de milliardaire qu'en France. Ce que tu ne comprends pas, c'est que la fabrication emploi plus de personnel que les études. Donc, cela créer du chômage automatiquement..

Pas d'esprit critique tout ça .......

L Europe ne considère pas la Turquie comme une menace économique, peut être demain on verra.

Attention avec les heures de travail, d'une part il y a les heures de présence dans l'entreprise qui sont considérées aussi comme du travail et les heures réelles affectés par exemple à la production ou à l'exécution d'une mission. Si un travailleur turc passe 52 heures par semaine en moyenne à effectuer une tache, là où il en faut 40 à un ouvrier allemand pour assurer et en qualité et en nombre la même production, c'est que le système ne s'est pas encore affranchi de la personne humaine là où la machine à pris le pas sur ce dernier. Travailler beaucoup en nombre d'heures ne signifie nullement produire beaucoup, ni même que ce que l'on produit est au standard de ce que l'on produit ailleurs en moins d'heures. Le travail reste une valeur sociétale importante qui permet à chacun de situer sa place à l'intérieur du système, mais cela ne justifie pas que les travailleurs doivent accomplir ces "heures" sans légitimes compensations, tant en terme de salaire que d'avancés sociales, et là, c'est une autre histoire.

rafi a écrit:

Attention avec les heures de travail, d'une part il y a les heures de présence dans l'entreprise qui sont considérées aussi comme du travail et les heures réelles affectés par exemple à la production ou à l'exécution d'une mission. Si un travailleur turc passe 52 heures par semaine en moyenne à effectuer une tache, là où il en faut 40 à un ouvrier allemand pour assurer et en qualité et en nombre la même production, c'est que le système ne s'est pas encore affranchi de la personne humaine là où la machine à pris le pas sur ce dernier. Travailler beaucoup en nombre d'heures ne signifie nullement produire beaucoup, ni même que ce que l'on produit est au standard de ce que l'on produit ailleurs en moins d'heures. Le travail reste une valeur sociétale importante qui permet à chacun de situer sa place à l'intérieur du système, mais cela ne justifie pas que les travailleurs doivent accomplir ces "heures" sans légitimes compensations, tant en terme de salaire que d'avancés sociales, et là, c'est une autre histoire.

Les commerçants travaillent plus de 52h/semaine. En mémoire, je sais que pour les commerçants, la moyenne est de 62h/semaine, 6 jours par semaine. J'ai l'exemple de mon frère qui était commerçant, il sortait a 6h du matin pour revenir a 22h.. En Turquie, les magasins sont ouverts toute la journée et surtout le soir jusqu'à 21h-22h.. Pendant le ramadan, sa peut aller jusqu'à minuit-1h du matin.. Car la consommation est élevée.

Pareil pour l'industrie, l'employeur demande toujours plus des heures supplémentaires a ces salariés (70 salariés peut faire le travail de 100 personnes, c'est cela la mentalité), pareil pour l'État a ces fonctionnaires.

Les Turcs aiment travailler en général.

Le chômage est aux alentours de 9% en ce moment, ce qui baisse d'année en année, une baisse des heures de travaillent pourrait faire diminuer le chômage. Les employeurs et les salariés ne sont pas pour. Pour une raison simple, les salariés perdent en salaire et les employeurs en recrutant.

Avec une population très jeune. L'économie Turque est performante et très compétitive.

Que les turcs aiment travailler est une bonne chose, pour autant comme je le dis, il faut qu'il existe une contrepartie à cet engagement qu'est le travail, et là, hélas, nous ne sommes pas au même niveau que ce que l'on trouve en Allemagne ou en France.

De toute façon, la tendance est de diminuer le coût du travail au profit des entreprises, c'est en train de se faire en France.

Les gens qui critiquent la Turquie et donnent en exemple la France ferait mieux de chercher les causes de la désindustrialisation de la France et surtout bien regarder durant ce quinquennat comment le droit du Travail va être "révisé".

Si maintenant nous devons évoquer les causes de la désindustrialisation, cela dépassera la cadre de la Turquie. Mais que je sache ce ne sont pas les travailleurs allemands ou français qui quittent leur pays pour le paradis économique turc afin de profiter de ses bienfaits, mais bien le contraire.

rafi a écrit:

Si maintenant nous devons évoquer les causes de la désindustrialisation, cela dépassera la cadre de la Turquie. Mais que je sache ce ne sont pas les travailleurs allemands ou français qui quittent leur pays pour le paradis économique turc afin de profiter de ses bienfaits, mais bien le contraire.

La tendance s'est renversée depuis un moment déjà. Il y a plus d'Allemands d'origine Turque quitte l'Allemagne pour la Turquie que le contraire.

Nous ne parlons pas de la même chose, Baybars.

je confirme le trend,ce sont surtout les mieux qualifiés qui quittent l´Allemagne pour leur pays ou autres.
en 2008 ils etaient 35.000,en 2009 40.000..en general y´a de moins en moins de turcs en allemagne selon les stats 2011

La Turquie a multiplié par 4 l'exportation agricole a depuis l'arrivée d'Erdogan au pouvoir.. Passant de 4 milliards $ en 2002 a 15 milliards $ en 2011.

Production de volaille:

2002: 600 000 tonnes
2011: 1 600 000 tonnes
2023: 2 500 000 tonnes

Exportation d'oeuf:

2002: 32 millions d'oeufs
2011: 3,8 milliards d'oeufs.

La Turquie exploite 24 millions d'hectares de terre pour l'agriculture pour une gain de 64 milliards $. En 2002, le gain était de 23 milliards $.

Je ne parle pas du retour de citoyens turcs vers leur pays d'origine, l'économie du pays se développant, mais bien des conditions des travailleurs en Turquie, en Allemagne et en France qui restent largement favorable à ces deux derniers.

rafi a écrit:

Je ne parle pas du retour de citoyens turcs vers leur pays d'origine, l'économie du pays se développant, mais bien des conditions des travailleurs en Turquie, en Allemagne et en France qui restent largement favorable à ces deux derniers.

Personne ne dit le contraire rafi.

J'espère bien que personne ne prétend le contraire! Tout comme le nombre d'heures effectués par un travailleur ne signifie pas plus de productivité pour l'entreprise, ni même un service mieux rendu, ce qui était la base de mon intervention.

rafi a écrit:

J'espère bien que personne ne prétend le contraire! Tout comme le nombre d'heures effectués par un travailleur ne signifie pas plus de productivité pour l'entreprise, ni même un service mieux rendu.

Sûrement, en attendant une entreprise française en l’occurrence Renault a choisit de produire sa nouvelle voiture à 70% en Turquie et 30% en France et non pas le contraire. Une raison plus de détester les Turcs.

Vaut mieux travailler quitte à être un peu exploité que de pointer au chômage et d'être un fardeau pour la société.

C'est ma conception des choses.

Lorsque Renault co-produit un véhicule quelque part, ce n'est pas seulement pour les beaux yeux du travailleur local, c'est aussi dans l'idée de s'implanter, donc de vendre, donc de faire des profits. Un employeur n'utilise pas le savoir faire de ses employés afin qu'ils ne pointent pas au chômage, mais pour que ce qui est produit rapporte. Le mieux étant de n'être pour les travailleurs ni un "petit peu" ni un "grand peu" exploités.

Je ne pense pas que les gens détestent les turcs parce que Renault ouvre une usine en Turquie. De toute façon la place de martyr universel est déjà prise, pas de bol.

Polémique après une publicité de Turkish Airlines sur l'hymne national dans différent pays avec les instruments de chaque pays. Pour les détracteurs, l'hymne national ne doit pas être l'objet d'un enjeu commercial, pour les défenseurs, sa permet de représenté la Turquie dans le monde..

Un moment, on voit un Marocain..

La pub est absolument génial d'un point de vu marketing! Non vraiment, les gens ont tord de la blâmer, c'est avec des polémique pareil que l'on occulte les vrais enjeux d'une société

Si la pub est à destination interne au pays, au delà de sa forme qui en fait une belle publicité, où serait véritablement la polémique: que les turcs soient fiers de leur pays et l'hymne national somme toute en est une représentation comme une autre? Si cette pub connait des versions en diverses langues afin d'être utilisé dans le vaste monde, il y a un problème de taille: qui connait l'hymne turc? Dans ce cas là, la musique devient une illustration sonore, mais même sans être reconnue en tant que telle, au regard de l'image, concentre l'ouïe et la vision jusqu'à l'apparition du commentaire et de l'avion des Turkish Airlines d'une façon assez favorable.

Le 23 octobre, 1 an depuis le séisme de Van qui a coûtée la vie a plusieurs centaine de nos citoyens. Le gouvernement d'Erdogan a construit tous les bâtiments en 1 an, voici les nouveaux bâtiments pour les gens qui ont perdu leur maison..

j'aimerai bien qu au maroc qu on prenne exemple sur l"architecture turc dans la construction des batiments

Le cachet architectural tire sa richesse de la géographie ou il est ériger et dont il façonne le mental et les formes qui les peuples veulent accentuer... Ce n'est pas en copiant l'architecture turque que la même croissance économique sortira de la fenêtre...

Amicalement

il n y a aucun mal a s'inspirer deja y a ce genre de bâtiment au Maroc mais pas généralisé moi ce qui m"a attiré c est l"espassement sinon nos entreprise nous construisent ce genre de bâtiment

mourad27 a écrit:

j'aimerai bien qu au maroc qu on prenne exemple sur l"architecture turc dans la construction des batiments

c'est vrai que c'est assez jolie, mais le gros probleme et surtout ce que l'on devrait apprendre de nos amis Turcs c'est surtout comment gerer l'urbanisme et les infrastructures de base !

farewell a écrit:

Le cachet architectural tire sa richesse de la géographie ou il est ériger et dont il façonne le mental et les formes qui les peuples veulent accentuer... Ce n'est pas en copiant l'architecture turque que la même croissance économique sortira de la fenêtre...

Amicalement

bravo