Sujet: Printemps Ukrainien ? Ven 24 Jan 2014 - 15:28
J'ouvre ce thread pour traiter les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine . Certains parle d'éléments d'extreme droite Ukrainienne ultra violent qui agressent les forces de l'ordre et vice versa . D'autres parle de démocrates Ukrainiens pro européens qui ont en marre de la dictature dans leur pays , et en sous message critique la main mise Russe sur les politiciens du pays . Moi personnellement sa me rappelle la chute de Ceaucescu en Roumanie tout sa, et la Chute du Mur de Berlin .
Qu'a a perdre la Russie dans tout sa en cas de départ du gouvernement actuel ? quel sera la position des pays européens ? les USA ? et autres grandes puissances .
messages : 2367 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Ven 24 Jan 2014 - 18:48
Les russes n'ont rien à perdre à part la face peut être, les ukrainiens ont déjà fait chuter un régime despotique en 2004 avec ce que l'on a appelé "la révolution orange", mais 8 ans après ils l'ont remis en place de manière totalement démocratique, le problème n'est pas de faire chuter un gouvernement ou un autre, le problème est que la démocratie résiste peu aux intérêts stratégiques des puissants voisins, la situation de l'Ukraine est très délicate, mais elle peut en tirer profit en adoptant une politique pragmatique, or la tentative de rejoindre la zone d'influence de l'UE était tout sauf pragmatique, ils allaient se faire dépecer leur services publiques par des multinationales et leur souveraineté par la troïka, tout en réveillant l'ours russe à leurs frontières, et en même temps la politique de la soumission totale à Moscou va aussi leur faire perdre leur souveraineté ainsi que bloquer tout évolution de la société civile, il faudrait adopter une politique de non-alignement positif, c'est un travail de longue haleine qui durera probablement des décennies avant que l'Ukraine arrive à se créer un modèle et sanctuariser ses institutions.
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 25 Jan 2014 - 19:09
Citation :
Kiev s'excuse pour le manifestant dévêtu et molesté
Après la publication d'une vidéo montrant un homme nu maltraité par les forces spéciales, le ministre de l'Intérieur a fait son mea-culpa, et assuré avoir ouvert une enquête. Une vidéo postée sur YouTube jeudi, et qui montre un acharnement policier sur un manifestant, révolte un peu plus l’Ukraine et fait le tour des réseaux sociaux et médias à l’étranger. A tel point que le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué quelques heures après sa diffusion, présentant ses excuses pour «les actes inadmissibles» commis par «des personnes en uniforme».
Kiev s'excuse pour le manifestant dévêtu et molesté Par Clémence Lesacq
Ukraine: le président propose au leader de l'opposition le poste de Premier ministre Sur les images, un manifestant est filmé, nu dans la neige. Des hommes en uniforme, casqués et cagoulés, l’ont forcé à se déshabiller et vont jusqu’à le prendre en photo avec un téléphone portable, une pelle à la main. L’activiste est ensuite emmené dans un fourgon.
Dans une interview télévisée, un ex-chef policier de Kiev dit avoir identifié des membres de «l’unité Oméga», les forces spéciales chargées de la lutte contre le terrorisme en Ukraine.
Depuis le début du mouvement pro-européen contre le gouvernement de Viktor Ianoukovitch, le 21 novembre, l’opposition dénonce une répression policière de plus en plus brutale. Cinq civils sont déjà décédés dans les affrontements de cette semaine. Sur place, le photographe Guillaume Herbaut, joint par téléphone, témoigne d’une rare violence dans un pays qu’il connaît bien.
«C’est un véritable système de terreur qui est mis en place ici. Il faut le dire : les policiers tirent à balles réelles sur la foule ! Les manifestants, pour moi, ne font que se défendre. Et nous, en tant que journalistes, on ne sait jamais comment les forces de l’ordre vont réagir si on s’approche d’eux. Aujourd’hui, un reporter russe a été détenu pendant plusieurs heures et battu !»
Le journaliste en question, Andreï Kisselev, déclare avoir été interpellé jeudi matin et libéré après une heure et demie de détention pendant laquelle il aurait été mis à genoux dans la neige et rossé. Une photo diffusée sur un compte twitter ami montre Andreï Kisselev, le visage tuméfié, sourcils en sang. Selon l’Institut des médias de masse (site en anglais), ONG ukrainienne, une quarantaine de journalistes ont été blessés à Kiev ces derniers jours.
S’agissant de la vidéo de l’activiste nu, le ministère de l’Intérieur a assuré avoir ouvert une enquête «afin de déterminer le lieu et le moment» où ont été tournées ces images.
Ianoukovitch, un «semi-dictateur» jusqu’au-boutiste
C’est un homme qui lâche rarement prise. Quand les manifestations contre son refus de signer un accord d’association avec l’Union européenne ont commencé sur ce qu’on n’appelle plus que le Maïdan, «la Place», Viktor Ianoukovitch est resté discret. Il n’a pratiquement plus quitté sa résidence, une propriété de 137 hectares, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Kiev, sur les bords du Dniepr, qui abriterait, d’après les médias ukrainiens, un palais de cinq étages, une maison d’invités de trois étages, un golf, un yacht-club, un champ de course et une piste d’atterrissage pour hélicoptères. Puis il a fait plusieurs voyages à l’étranger, ramenant de Chine le 5 décembre une promesse d’investissements de 8 milliards de dollars (près de 6 milliards d’euros) et de Russie, le 17 décembre, une aide de 15 milliards, assortie d’une baisse du prix du gaz. Assez pour l’ancrer dans l’idée qu’il pourra tenir un an et financer, y compris à coup de hausses des salaires, la campagne pour sa réélection prévue début 2015.
Ianoukovitch, un «semi-dictateur» jusqu’au-boutiste Par Hélène Despic-Popovic
Pugnacité. Balayé par la rue lors de la révolution orange, en 2004, il est déjà revenu deux fois au sommet. En 2006, comme Premier ministre de Viktor Iouchtchenko, le président des orange déjà divisés, alors en mal de majorité ; puis en 2010, en remportant le second tour de la présidentielle contre l’ex-Première ministre orange Ioulia Timochenko. L’homme a prouvé qu’il ne pardonnait jamais rien. L’égérie à la tresse a été jetée en prison à l’issue d’un procès qui est un cas d’école de justice sélective. Et il refuse de la libérer, malgré sa santé défaillante, les condamnations de la Cour européenne des droits de l’homme et les supplications des leaders des pays européens. «Il pense que les manifestations actuelles sont un complot ourdi par Timochenko», explique le politologue Volodymyr Fessenko. Une raison de plus pour s’obstiner et jouer le pourrissement plutôt que la négociation. «En 2004, suite à une médiation européenne, il a accepté de se soumettre à un "troisième" tour de la présidentielle, et il a perdu. Alors pour lui, accepter des élections anticipées, c’est reconnaître sa faiblesse. Quand à une médiation de l’UE, c’est exclu. Il va essayer de tenir jusqu’au dernier moment, c’est psychologique.»
Une partie de la pugnacité de cet homme à la carrure massive s’explique par une enfance difficile dans une famille pauvre de l’est de l’Ukraine. Elevé par sa grand-mère qui le prend en charge à la mort de sa mère alors qu’il a 2 ans, le jeune Viktor devient délinquant et passe trois années en prison après deux condamnations pour vol et agression. Gouverneur de Donetsk en 1997, au terme d’une carrière d’apparatchik des affaires dans une région troublée par les règlements de compte pour le contrôle des industries locales, Ianoukovitch est encore aujourd’hui le «patron» de cette région où il a placé ses hommes à tous les postes importants.
«Oligarque lui-même». L’influence de son clan politico-financier, qu’on appelle «la Famille» (comme celui de Boris Eltsine en Russie dans les années 90), irrite les Ukrainiens. Il est plus puissant que ne l’était Léonid Koutchma (président de 1994 à 2005), ancien apparatchik qui l’avait intronisé pour la présidentielle de 2004. Il est aussi plus fermé et, surtout, l’homme est de plus en plus éloigné de ce qui se passe dans le pays. Peu de personnes, fait remarquer Fessenko, ont accès au Président. Parmi eux, l’oligarque Rinat Akhmetov, l’homme le plus riche d’Ukraine et, surtout, le propre fils du Président, Olexandre, un dentiste de 40 ans devenu l’une des plus importantes fortunes du pays en l’espace de trois ans. «On avait eu des présidents sous l’influence d’oligarques. Ianoukovitch, lui, a décidé de devenir lui-même un oligarque», dénonce Oleg Ribatchouk, un militant d’action civique, ex-chef de l’administration de Iouchtchenko. Ce qui fait sa force fait aussi sa faiblesse. «S’il perd en politique, il perd tout, et en plus, il va en prison», précise-t-il.
Ses détracteurs le voient comme un homme perdu, une sorte d’Homo sovieticus qui n’a plus sa place dans un monde nouveau. «Il y a quarante ans, il aurait pu être une sorte de semi-dictateur, mais les temps ont changé, et il ne le comprend pas», dit Ribatchouk. On le dit paranoïaque, entouré de très nombreux gardes du corps. Et s’il n’est pas l’homme de Poutine, le dirigeant russe dont il copie le modèle et avec lequel il est prêt à tous les arrangements, ce n’est pas par volonté d’indépendance, mais parce que «Poutine le méprise».«Entre l’ancien voyou et l’ancien espion du KGB, il y a un monde.»
V.Nuland prise en flagrant : F*ck the EU bon coup des russes comme quoi vous n´etes pas les seuls a ecouter
Citation :
Merkel: Les propos sur l'UE d'une diplomate américaine absolument inacceptables
BERLIN - La chancelière allemande Angela Merkel estime que les insultes proférées par une diplomate américaine à l'égard de l'Union européenne dans la crise ukrainienne sont absolument inacceptables, selon une porte-parole vendredi.
La chancelière estime ces propos absolument inacceptables. La chancelière veut une nouvelle fois marteler que Mme (Catherine) Ashton (la chef de la diplomatie de l'UE) fait un excellent travail, a indiqué la porte-parole adjointe du gouvernement, Christiane Wirtz interrogée sur un commentaire de Victoria Nuland, secrétaire d'Etat adjointe américaine pour l'Europe, estimant que l'UE devait aller se faire foutre.
L'Union européenne va continuer de s'efforcer avec la plus grande intensité d'apaiser la situation en Ukraine, a ajouté la porte-parole adjointe de Mme Merkel.
Victoria Nuland a présenté jeudi ses excuses auprès de l'UE. Mais lors d'une conférence de presse vendredi à Kiev elle s'est refusée à tout commentaire, soulignant qu'il s'agissait d'une conversation diplomatique privée enregistrée de façon impressionnante.
Dans une bande-son d'une conversation téléphonique mise en ligne, on entend la plus haute diplomate du département d'Etat pour le continent européen lancer à son interlocuteur: Que l'UE aille se faire foutre.
Mme Nuland, dont la voix est très clairement identifiable, s'entretient avec un homme qui est très certainement l'ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt. Les deux diplomates parlent pendant quatre minutes de la manière de régler la situation politique dans ce pays.
La conversation, qui semble avoir été enregistrée à l'insu des protagonistes, n'est pas datée et il n'était pas possible de l'authentifier de manière certaine.
L'Union européenne a refusé vendredi de commenter ces propos très peu diplomatiques.
(AFP / 07 février 2014 12h38)
klitschko la poupée du BND allemand recoit un Non des americains
Bourde sur bourde cette administration Obama ... Ils se sont couper de tout leur alliés stratégiques , ou minimum ils ont créer des tensions et ont trahit leur confiance avec leur alliés historiques . Ils sont ont peut le dire incompétent et pas diplomates , et cet épisode le montre très bien . La Russie va leur mettre une quenelle de 500 mnt , bien fait pour eux
Sa par en vrille en Ukraine , 50 morts tués par balles entre hier et aujourd'hui ... Certains parle de guerre civile ou même de sécession de certaines régions Ukrainiennes :
Citation :
Des policiers ukrainiens posent les armes sous la pression des manifestants
Sur ces images filmées à Lutsk, ville de l’est ukrainien et capitale de la province de Volhynie, des policiers quittent leur commissariat, les uns derrière les autres, sous les huées des manifestants.Les manifestants qui se tiennent des deux côtés de la route crient "hanba !" (honte à vous) tout en laissant les policiers partir.
Quelques instants avant, les opposants au président Ianoukovitch s'étaient emparés de plusieurs bâtiments officiels de la ville, dont des locaux du ministère de l’Intérieur. Face à cet assaut, le chef de la police municipale a déclaré à la mi-journée que ses forces ne s’opposeraient pas aux manifestants et a demandé à ses hommes de déposer leurs boucliers, leurs casques et leurs matraques. Désarmés, les policiers ont donc quitté les lieux pour rentrer chez eux, comme on le voit sur ces images.
La soirée de la veille a été marquée par des violences sans précédents à Kiev, la capitale. Au moins 25 personnes ont trouvé la mort dans les affrontements qui ont suivi l'assaut des forces de l’ordre contre les manifestants proeuropéens installés sur la place Maidan.
France 24
De plus les manifestants commencent a s'organiser un peu a la Syrienne ... Ils acheminent des armes eux même pour lutter contre l'armée et les forces de l'ordre :
Citation :
Ukraine: des armes saisies dans un train pour Kiev
Des policiers ont découvert des armes et des engins explosifs en possession de passagers d'un train parti de Lvov (ouest de l'Ukraine) à destination de Kiev, rapporte jeudi le ministère ukrainien de l'Intérieur dans un communiqué. "Six engins explosifs artisanaux, deux fusils à canon scié, des cartouches et des battes de baseball ont été saisis par les policiers chez des passagers d'un train à destination de Kiev", lit-on sur le site ministériel. D'après le ministère, la police a reçu mercredi des informations selon lesquelles des explosifs auraient été placés dans un train reliant Lvov à la capitale, Kiev. Pendant l'inspection du train en gare de Vladimir-Volynski (500 km de Kiev), 200 passagers ont été évacués.
Ria Novosti
Sur cette vidéo on voit carrément des manifestants avec guns qui shootent les forces de l'ordre : A partir de 2.55 Hagrou 3la simi
Les States craignent une intervention militaire (Russe ? ...)
Citation :
Washington craint une intervention armée en Ukraine
Dans les dernières 24 heures, la difficulté à joindre les autorités militaires ukrainiennes ne manquait pas d'inquiéter la Maison Blanche.
Alors que le chef d'État major des armées d'Ukraine Volodymyr Zamana venait tout juste d'être écarté par le président Ianoukovitch et remplacé à ce poste par l'amiral Iouri Ilin, Barack Obama a appelé ce mercredi les forces armées ukrainiennes à ne pas «intervenir» dans la grave crise que traverse le pays. Il y aura des conséquences pour ceux qui «passent la ligne», a-t-il averti, appelant les manifestants d'opposition à ne pas céder non plus à la violence. La concomitance de cette sortie du président américain et d'un changement à la tête des forces armées ukrainiennes met en évidence la lourde inquiétude qui traverse la Maison Blanche sur une possible proclamation de l'état d'urgence en Ukraine et une éventuelle utilisation de la force militaire. «Le département de la défense est encouragé par le fait que les forces armées ukrainiennes n'ont pas été impliquées dans la crise, nous les pressons de rester à l'écart», avait déclaré mercredi le Pentagone, avant que le président ne s'exprime en personne sur le sujet. La déclaration d'Obama est intervenue alors que son administration annonçait des restrictions de visas pour 20 hauts responsables ukrainiens représentant toute la chaîne de commandement impliquée dans la répression de mardi. Un haut responsable a expliqué que cette mesure concernait notamment certains responsables de la sécurité intérieure.
«Opération anti terroriste»
Jusqu'ici, le maintien de l'ordre à Maidan a été exclusivement à la charge des forces de police. Mais le ministre de la Défense ukrainien a fait savoir mercredi que les forces armées pourraient participer à l'«opération anti terroriste» qui a été lancée par le ministère de la sécurité à travers le pays, à la suite de plusieurs assauts de manifestants contre des armureries, des mairies et autres bâtiments publics. Il avait auparavant expliqué que l'armée ne pourrait être utilisée à l'intérieur de l'Ukraine qu'en cas de proclamation de l'état d'urgence. Ces derniers jours, le général Volodymyr Zamana s'était au contraire déclaré opposé à l'utilisation de la troupe contre le peuple, ce qui pourrait expliquer sa défaveur. La crainte des occidentaux est que son successeur s'avère plus ouvert aux possibles requêtes de l'équipe Ianoukovitch, qui joue sa survie dans cette crise. Le terme de «terroriste» utilisé par les autorités ukrainiennes pour qualifier les manifestants, laisse peser une menace claire de répression même si une trêve a été scellée entre Ianoukovitch et les leaders d'opposition.
Inquiétude grandissante
Mercredi soir, un haut responsable de l'administration Obama expliquait d'ailleurs éprouver beaucoup d'inquiétude. Il précisait que les autorités américaines avaient joint à plusieurs reprises les autorités militaires ukrainiennes ces derniers jours et que cela n'avait pas posé problème. Mais le responsable a ajouté qu'il avait été en revanche impossible d'avoir ces mêmes gradés au téléphone dans les dernières 24 heures, une difficulté qui ne manquait pas d'inquiéter Washington. Depuis la fin de l'URSS, la jeune armée ukrainienne en quête d'identité et de repères s'est rapprochée des forces armées occidentales, dans ses modes de fonctionnement, participant à de nombreux exercices militaires réguliers avec l'Alliance atlantique dans le cadre de partenariats.
La loyauté des forces de police
Dans une période aussi troublée et aussi incertaine que celle qui s'est ouverte en Ukraine, la question de la loyauté des forces de police et des militaires apparaît absolument centrale. Les élites militaires accepteront-elles de réprimer un mouvement aussi massif que celui qui persiste à Maidan et s'étend rapidement à travers le pays si l'ordre en est donné, ou jetteront-elles l'éponge? Les forces de police, qui ont perdu 10 hommes dans les affrontements de mardi, pourraient-elles être tentées, si les choses s'emballent, de rallier le mouvement d'opposition? Autant de questions ultra-sensibles qui sont dans tous les esprits. Des questions du même ordre s'étaient posées pendant la révolution orange de 2004. À l'époque, plusieurs généraux ukrainiens avaient expliqué au Figaro être totalement opposés à l'utilisation de la force armée contre le peuple. Mais la perspective des militaires pourrait changer si l'opposition se mettait à s'armer et basculer dans la violence de masse.
Le Figaro
Tirs de sniper sur les manifestants , sa se Syrianise ...
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
L'Ukraine, c'est la future Syrie. Même commanditaires occidentaux, même techniques de guerre de 4éme génération basées essentiellement sur le mensonge à outrance, même genre de fomenteurs de troubles, takfiristes en Syrie, néo-nazis en Ukraine... La presse occidentale se garde bien de souligner que l'est du pays est composé essentiellement d'une population ethniquement russe ou russophone, naturellement proche de la Russie, elle se garde bien de traiter des conséquences désastreuses pour l'économie ukrainienne d'un accord de libre échange avec l'UE, de l'importance de la valeur ajoutée des produits exportés vers la Russie, et, au contraire, l'appétit des Européens pour les seuls produits agricoles ukrainiens, la qualité de sa main d'oeuvre et l'importance de son marché, il n'est nul part question du nombre d'unités industrielles ukrainiennes sous traitant pour les fabricants d'armes russes et le risque pour la Russie de se voir privée de cette capacité industrielle Il serait naïf de croire que les Russes vont laisser s'otaniser un pays qui lui est directement frontalier, qui plus est constitutif de l'histoire de la Russie. La bataille de Koursk, plus grande bataille de chars de toute l'histoire, pendant la 2éme guerre mondiale, c'était juste aux frontières russo-ukrainiennes...
@Samy : Je comprend parfaitement ce que tu veux dire , c'est clair que c'est fait pour affaiblir la Russie , il faut être con pour nier sa vraiment .
Mais il y a une différence , les USA et les Occidentaux font sa parce que chez eux , quand les gens sortent manifester , on tire par sur la foule au sniper et au AK , quand tu sort manifester en France , en Allemagne ou au Canada , tu peux te prendre des coups de matraques du gaz lacrymo oui bien sur ... mais ils tirent pas sur leur population a balles réelles avec Sniper sur les toits ou kalash . C'est la ou on comprend pourquoi les Occidentaux se permettent de faire des choses comme sa avec leur ennemis idéologiques Russie et compagnie, dans leur pays au moins ils appliquent la démocratie, donc a chaque fois que un pays ennemi fait la moindre violations des DH , ils lui mettent une quenelle de 1000 et puis voila , et il aura rien a dire . La même logique s'applique a l'histoire Syrienne .
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Le jour ou la Russie va former et envoyer des mercenaires tirer sur des manifestants en se faisant passer pour des flics, ce jour là on verra comment vont réagir les agents des forces de l'ordre dans les pays occidentaux Les Occidentaux ont coulé les économies de leurs pays et maintenant ils cherchent des pays à piller, c'est aussi simple que ça
Mon dieu ... Ca va beaucoup plus vite qu'en Syrien la ! Des la première phase de la "révolution", les manifestants ont déja des canons d'artillerie Ils ont des munitions pour ces T-12 ? Comment ont ils pu les avoirs ??
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Les Occidentaux sont entrain de jouer à "ça passe ou ça casse" avec la Russie en Ukraine Je pense que ça va plutôt casser... A moins d'une nouvelle pantalonnade devant l'intransigeance de Poutine, comme l'annulation du bombardement de la Syrie. Mais si ça devait arriver ainsi, le retour de manivelle sera effrayant pour les pays occidentaux
Ukraine: Timochenko libérée, destitution de facto de Ianoukovitch
- Publié le 22/02/2014 a 19h10
Le parlement ukrainien a libéré samedi l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko et décidé d'une élection présidentielle anticipée en mai, destituant de facto Viktor Ianoukovitch, qui, de son côté, refuse de démissionner et dénonce un "coup d'Etat".
"Ioulia libérée !", scandaient des centaines de personnes à Kharkiv (est), où Ioulia Timochenko était hospitalisée près du centre pénitentiaire. L'ancienne égérie de la "Révolution orange" de 2004, arborant sa tresse emblématique, les a saluées de la main. Son entourage a annoncé qu'elle se rendait à Kiev, sur le Maïdan, la place de l'Indépendance où campent des milliers d'opposants.
"La dictature est tombée non pas grâce aux hommes politiques et aux diplomates, mais grâce aux gens qui sont sortis dans la rue, qui ont réussi à protéger leurs familles et leur pays", a-t-elle déclaré, rendant hommage aux centaines de milliers de personnes qui ont manifesté pendant trois mois leur opposition au régime.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est félicité de ce dénouement.
Le Parlement ukrainien avait voté plus tôt dans la journée la "libération immédiate" de l'ancienne Première ministre.
Les députés ont ensuite constaté ce qu'ils ont considéré comme une vacance du pouvoir et destitué de facto le chef d'Etat.
"Le président Ianoukovitch s'est écarté du pouvoir et ne remplit plus ses fonctions", indique la résolution adoptée par les députés, qui ont fixé au 25 mai l'élection présidentielle anticipée.
- L'armée reste neutre -
Mais, de Kharkiv (est), Viktor Ianoukovitch, dont le mandat court jusqu'en mars 2015, a assuré qu'il n'avait nullement l'intention de démissionner.
"Le pays assiste à un coup d'Etat (...). Je suis un président élu de manière légitime", a-t-il souligné dans une allocution télévisée.
Il a aussitôt reçu le soutien de la Russie, qui estime que "l'opposition n'a pas rempli une seule de ses obligations" figurant dans l'accord signé vendredi avec le président et dénonce "les extrémistes armés et les pillards dont les actes constituent une menace directe (pesant) sur la souveraineté de l'Ukraine".
La déclaration de Viktor Ianoukovitch a été enregistrée à une date inconnue.
Le nouveau président du Parlement, Olexandre Tourtchinov, a affirmé que le chef d'Etat se cachait dans la région de Donetsk (est), dont il est originaire.
"Il a essayé de prendre un avion à destination de la Russie, mais il en a été empêché par des gardes-frontières", a-t-il assuré.
Alors que l'accord qu'il a conclu vendredi prévoit qu'il entérine rapidement des mesures adoptées par le parlement en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale, Viktor Ianoukovitch a souligné qu'il n'allait "rien signer avec les bandits qui terrorisent le pays".
"Il n'y a pas de coup d'Etat à Kiev. Les bâtiments officiels ont été abandonnés. Le président du Parlement a été légitimement élu", a aussitôt répondu le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski, qui a participé aux négociations entre opposition et pouvoir.
La police a évacué le quartier gouvernemental dans la capitale, le laissant sous le contrôle du service d'ordre des opposants.
L'armée a, de son côté, fait savoir dans un communiqué qu'elle n'allait "pas s'impliquer dans le conflit politique".
Les défections se sont multipliées samedi dans le camp du chef de l'Etat, au fur et à mesure que l'opposition s'emparait des leviers du pouvoir.
"Ianoukovitch a été mis KO", s'est réjoui l'un des responsables de l'opposition, le champion du monde de boxe poids-lourds, Vitali Klitschko, sur le site internet de son parti Oudar (coup).
- Menace sur l'intégrité territoriale -
Deux proches de Ioulia Timochenko ont été désignés à la tête du Parlement et du ministère de l'Intérieur, avec pour objectif de rétablir le fonctionnement des institutions.
La police avait auparavant affirmé être "aux côtés du peuple", dans un communiqué sur le site internet du ministère de l'Intérieur.
A Kharkiv, des responsables des régions pro-russes de l'est ont remis en cause la "légitimité" du Parlement ukrainien, considérant qu'il travaille actuellement "sous la menace des armes".
"L'intégrité territoriale et la sécurité de l'Ukraine se trouvent menacées", ont-ils estimé.
L'Ukraine, 46 millions d'habitants, est divisée entre l'est russophone et russophile, majoritaire, et l'ouest nationaliste et ukrainophone.
Dans la banlieue de Kiev, un embouteillage monstre a été provoqué par l'afflux de milliers d'Ukrainiens allés jeter un oeil sur la luxueuse résidence présidentielle, abandonnée par la sécurité. Les lieux sont gardés par le service d'ordre des opposants, qui laissait les curieux contempler de l'extérieur les pièces décorées de marbre et de dorures, la salle de réception en forme de galion et une collection de faisans...
- Situation économique épouvantable -
Sur le Maïdan, transformée en quasi-zone de guerre, au coeur de Kiev, des milliers de personnes sont venues avec une bougie et des fleurs. Des photos de manifestants tués sont affichées sur le podium érigé au centre de la place et une inscription proclame "gloire aux héros".
"Nous devons rendre hommage à ceux qui sont morts pour nous, nous devons être fiers d'eux et continuer notre combat jusqu'au bout", a expliqué Natalia.
Des affrontements ont fait près de 80 morts depuis mardi à Kiev, un niveau de violence inédit pour l'Ukraine, pays issu de l'ex-URSS.
"Soyons prudents", a jugé le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, "car la situation économique reste épouvantable".
L'Ukraine se trouve au bord de la faillite, et la Russie a promis l'octroi d'un crédit de 15 milliards de dollars et un important rabais du prix du gaz. Elle a versé trois milliards de dollars fin décembre, mais le versement du reste est désormais très incertain.
Les Européens ont promis une assistance financière beaucoup plus modeste, d'environ 610 millions d'euros.
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a indiqué s'être entendu avec son homologue allemand pour faire pression pour le déblocage d'une "aide financière vitale du Fonds monétaire international".
Sotchi a liée les mains de poutine,et franchement pk? que ces jeux ce passent bien ou pas cela ne changera pas la perception du monde vis a vis de la Russie,les russes auraient du mieux défendre leurs intérêts,quitte a être agressifs...les américains et les européens n'ont pas hésité a faire couler le sang via ''les manifestants pour la démocratie '' Poutine a étais très décevant sur ce dossier,la bataille d’Ukraine implique énormément de chose pour la Russie,une fois les jeux fini la Russie devrai organiser une riposte cinglante si poutine en a encore les couilles.
_________________
"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
les tentacules de l'OTAN ce resserre sur eux et le bouclier anti missile avec qui soit disant vise l'iran ,sa stratégie doit étre revue toute entiére ci se n'est pas trop tard .
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
l´ukraine vivra peut etre le scenario yougoslave,la Russie fera tout pour garder la crimée et l´est ou les russes depassent 70%,l´OTAN lorgne sur Sebastopol donc pas question
l´ukraine vivra peut etre le scenario yougoslave,la Russie fera tout pour garder la crimée et l´est ou les russes depassent 70%,l´OTAN lorgne sur Sebastopol donc pas question
Citation :
Ukraine : vers une nouvelle guerre de Crimée ?
L'arrivée au pouvoir à Kiev de dirigeants soucieux de lier leur avenir en priorité à l'Europe et non plus à la Russie pourrait entraîner une crise sans précédent dans l'est du pays, en particulier en Crimée. Cette péninsule au sud de l’Ukraine, bordant la Mer noire, est l'unique région dont plus de 60% de la population est d’origine russe.
A Sebastopol, la «capitale» de la Crimée, la situation est particulièrement tendue, en raison de la présence d'une base de la marine russe. Cette partie du pays n'est pas favorable au mouvement Maidan qui a pris le pouvoir à Kiev, ce week-end. Depuis la fuite du pouvoir de Viktor Ianoukovitch, la ville est en proie à de multiples tensions. Selon plusieurs témoignages sur place des milices anti-Maidan se forment .
Ce lundi, l'inquiétude a pris un tournant encore plus politique. Le maire de la ville, qui est en fait un administrateur nommé par Kiev, a démissionné. Du coup les militants pro-russes ont pris d'assaut la mairie et procédé à une élection dans l'urgence.
Les pro-russes s'emparent de la ville
Alekseï Tchaly, un entrepreneur ukrainien mais également citoyen russe, a été élu à main levée maire de Sébastopol selon le quotidien russe Kommersant. Lors d'un «meeting» improvisé réunissant près de 30 000 personnes, il a déclaré : «Je défendrai notre ville et ne permettrai à personne, et surtout pas aux nationalistes, de nous dicter des conditions».
Les manifestants ont même fait flotter un drapeau russe sur la mairie pour signifier leur non allégeance au nouveau pouvoir à Kiev.
Un événement qui intervient après des heurts entre pro-Maidan et pro-russes ce week-end dans cette station balnéaire.
Autre point de tension , selon différents témoignages, dont la télévision russe ATR, Sébastopol et sa marine russe abriterait le président Ianoukovitch en fuite.
La présence militaire russe en Mer Noire remise en cause ?
La flotte russe de Sebastopol voilà un enjeu de taille entre la Russie et l'Ukraine. Depuis l’éclatement de l’Union soviétique en 1991, et l’accession de ses anciennes républiques à l’indépendance, la Crimée fait l’objet d’accords spécifiques entre Kiev et Moscou, dont l’un, .prévu pour vingt ans, jusqu'à 2017, permet la présence de la flotte russe de la Mer noire dans le port de Sébastopol. C’est le seul accès aux mers chaudes de la puissante marine russe. Pour Moscou, il est inenvisageable de laisser ce port stratégique à un pouvoir lui étant hostile. Certains analystes en font même le principal «casus belli» de la région, et l'élément qui pourrait permettre une intervention militaire de la part de la Russie de Poutine.
Une situation explosive qui est la conséquence d'un cadeau d'anniversaire particulièrement encombrant aujourd'hui. En 1954, pour le 300e anniversaire du rattachement de l’Ukraine à la Russie, Nikita Khrouchtchev, alors premier secrétaire du parti communiste, offre la Crimée à la République socialiste soviétique d’Ukraine au détriment de la Russie...
Petit rappel historique la presqu'île a déjà donné lieu à une guerre entre l'Europe et la Russie. Le 27 mars 1854, les nations française et britannique déclarent la guerre à l'empire russe. La raison du conflit est d'empêcher la Russie de profiter de la faiblesse de l'Empire ottoman pour s'assurer le contrôle des détroits du Bosphore et des Dardanelles, et du commerce maritime entre la mer Noire et la Méditerranée. La Russie sera défaite.
Aujourd'hui, la naissance de milices russes en Crimée serait peut-être la première étape d'un scénario qui ressemblerait à celui qui s'est déroulé en Géorgie à l'été 2008. Moscou pourrait y voir un prétexte d'intervention en s'appuyant derrière une opinion majoritaire comme dans les Républiques d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie qui se sont de cette manière déclarée indépendante de la Géorgie.
L'Union Européenne négocie la non-intervention russe
De sources officielles, le chef d'état major russe Valeriy Gerasimov et le commandant de l'OTAN en Europe , le général américain Philip Breedlove sont en contact permanent sur l'évolution de la situation en Ukraine, autre indice de la tension qui règne dans la région.
«La Russie est désemparée car elle ne s'attendait pas à un départ aussi rapide de Ianoukovitch. Maintenant, Moscou est dans l'expectative, parce que ceux qu'elle qualifiait hier de «bandits» font aujourd'hui partie du nouveau gouvernement», souligne Alexandre Konovalov, de l'Institut des études stratégiques.
C'est seulement lundi, deux jours après la destitution du président Viktor Ianoukovitch, que les autorités russes ont réagi, avec une déclaration sévère du Premier ministre, Dmitri Medvedev, qui a estimé que la légitimité des organes du pouvoir en Ukraine suscitait «de sérieux doutes».
«Strictement parlant, aujourd'hui nous n'avons personne avec qui parler (...) Si on considère que des gens qui se baladent dans Kiev en masque noir et avec des kalachnikovs sont le gouvernement, alors il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement», a-t-il ajouté sur un ton inhabituellement peu diplomatique et annonciateur d'une réaction possible de Moscou.
Du côté de l'Union Européenne on prend très au sérieux la situation. Un diplomate européen interrogé à Bruxelles se veut très clair sur le sujet : «l'UE veut désormais éviter toute provocation» à l'égard de Moscou. «Les Européens ont demandé à la Russie de ne pas intervenir. La contrepartie est que l'UE reste en dehors du jeu», a expliqué ce diplomate sous couvert de l'anonymat.
La principale préoccupation de l'UE concerne un éventuel éclatement du pays. «L'enjeu pour les Européens est de faire accepter à Moscou qu'il ne contrôle plus Kiev et faire accepter aux Ukrainiens que Moscou conserve sa base navale en Crimée et garde son influence dans la partie de l'Est de l'Ukraine qui est majoritairement russophone» a expliqué un autre diplomate européen.
Une position partagée par le couple franco-allemand. François Hollande, qui s'est entretenu dimanche avec la chancelière allemande Angela Merkel de la situation en Ukraine, a salué «la transition démocratique qui s'engage», et souligné que «l'unité et l'intégrité territoriale du pays doivent être respectées». Un souhait qui semble très fragile au regard des événements du jour à Sébastopol.
Ukraine-Belhanda: Le Marocain a voulu se rendre au cœur des affrontements de la place Maïdan
Joueur du Dynamo Kiev, club de la capitale ukrainienne, le milieu de terrain marocain, Younes Belhanda, a vécu les malheureux événements qui se sont déroulés dans ce pays la semaine dernière.
Interrogé par le Midilibre alors que les affrontements faisaient rage entre manifestants, forces de l’ordre et forces spéciales, l’ancien joueur de Montpellier a confié avoir voulu se rendre à la Place Maïdan, haut lieu de la contestation.
« On nous a prévenus qu’il y avait de nombreux snipers sur les toits et qu’il valait mieux rester chez soi. J’ai pourtant envie d’aller sur la place, pour me rendre compte de la situation, mais cela ne semble pas raisonnable. Alors, je suis les infos en continu sur les chaînes françaises », a indiqué Belhanda.
L’international marocain a par ailleurs évoqué la situation tendue dans la capitale, avant le retour au calme ces derniers jours.
« A l’aéroport, il y avait beaucoup de monde, quelques pilleurs, mais aussi des manifestants qui contrôlent les alentours. On sent les gens méfiants, même si la plupart sont armés de fusils de chasse, notamment ».
La place de l’Indépendance, encore appelé place Maïdan, est devenue le lieu symbolique de la contestation en Ukraine. Plusieurs dizaines de manifestants, pour la plupart des étudiants, y ont trouvé la mort lors des affrontements.