Sujet: Printemps Ukrainien ? Ven 24 Jan 2014 - 15:28
Rappel du premier message :
J'ouvre ce thread pour traiter les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine . Certains parle d'éléments d'extreme droite Ukrainienne ultra violent qui agressent les forces de l'ordre et vice versa . D'autres parle de démocrates Ukrainiens pro européens qui ont en marre de la dictature dans leur pays , et en sous message critique la main mise Russe sur les politiciens du pays . Moi personnellement sa me rappelle la chute de Ceaucescu en Roumanie tout sa, et la Chute du Mur de Berlin .
Qu'a a perdre la Russie dans tout sa en cas de départ du gouvernement actuel ? quel sera la position des pays européens ? les USA ? et autres grandes puissances .
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mer 19 Mar 2014 - 20:01
D'apres toutes les press, Kiev (l'ukrainienne pour l'instant), aurait lancé un ultimatum de 3h (déjà écoulé d'aileur) aux forces russes pour libérer le responsable de la marine qu'ils détiennent.
Mais je n'ai lu nullepart les conséquence en cas de refus.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mer 19 Mar 2014 - 21:29
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Jeu 20 Mar 2014 - 1:29
Citation :
Britain suspends defence exports to Russian military
The British government announced in a Notice to Exporters on 18 March that it has suspended a number of licenses for export to the Russian military. The suspension covers direct exports to the Russian military by British companies, as well as a number of licenses where items would be incorporated onto systems in third countries prior to export to Russia. The suspension covers military goods as well as dual-use items destined for the Russian military. In a speech to the House of Commons, British Foreign Secretary William Hague said "we believe that under current circumstances there is a compelling case for EU member states to act on defence export licenses.
messages : 3863 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Ven 21 Mar 2014 - 16:26
Citation :
Ukraine : la France prête à envoyer des avions en Pologne et aux pays baltes
Nouvelle étape dans le bras de fer qui oppose la Russie, l'Europe et les Etats-Unis au sujet de l'Ukraine. La France fait savoir ce vendredi matin qu'elle va proposer aux pays Baltes et à la Pologne d'envoyer quatre avions de combat (Rafale et Mirage 2000) pour renforcer, dans le cadre de l'Otan, la surveillance aérienne au dessus de ces pays.
Paris propose également, «si la demande est faite», d'assurer «une patrouille Awacs, au départ de la France, environ deux fois par semaine». C'est ce qu'on assurait ce matin dans l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a débuté vendredi par l'Estonie une tournée express dans les pays Baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie) et en Pologne. Il s'agit, explique t-on de rassurer les voisins de la Russie, dans le cadre de la crise en Ukraine. M. Le Drian a rappelé que la crise ukrainienne et «l'annexion de la Crimée» par la Russie constituent «une menace pour la paix et la sécurité en Europe».
L'OTAN assure déjà, depuis 2004, une mission de «police du ciel» aux pays Baltes. Jusqu'en mai, ce sont les Etats-Unis qui effectuent cette mission. Avec la crise ukrainienne, ils ont porté de quatre à dix le nombre d'avions qui y sont dévolus. Ensuite, la Pologne, membre de l'Otan, doit prendre la relève. C'est dans ce contexte que Paris propose son aide. «C'est la réassurance de mise à disposition d'avions français, si l'Otan le décide et si les Polonais en ont besoin», précise l'entourage de Jean-Yves Le Drian. En proposant l'éventuel envoi de quatre avions, si l'Otan le décide, la France, qui a déjà assuré trois fois cette mission de police du ciel dans les pays Baltes, montre qu'elle est disponible pour prendre le relai sans attendre son tour.
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
PGM Administrateur
messages : 11663 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 22 Mar 2014 - 22:27
Zemmour sur la Crimée, Poutine et l'UE : http://m.youtube.com/?reload=2&rdm=11stg1327#/watch?v=XCWg-jFp2Ow http://m.youtube.com/?reload=2&rdm=11stg1327#/watch?v=Degy5Uowb5Y
Fahed64 Administrateur
messages : 24823 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Dim 23 Mar 2014 - 3:11
Je reconnais une chose à Zemmour! On peut ou pas être d'accord avec lui, il a le mérite de la cohérence dans ses idées et les défends avec verve
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Dim 23 Mar 2014 - 22:09
Video du 'fameux' drone capturé :
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
pyromane Colonel-Major
messages : 2043 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Dim 23 Mar 2014 - 22:11
Zemmour est le degré 0 de la pensée réactionnaire, il n'est pas trop compliqué d'être cohérent quand on est réactionnaire, il suffit de taper toujours sur le plus faible, et être fier de tout ce qui nous ressemble et extrêmement méfiants de la différence, tout le reste en découle.
_________________
Chobham Capitaine
messages : 869 Inscrit le : 12/04/2012 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Dim 23 Mar 2014 - 23:24
yassine1985 a écrit:
Video du 'fameux' drone capturé :
Il est question du drone américain capturé ?
klan General de Brigade
messages : 3863 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
voici l'article qui exprime le mieux tout ce que je pense de cette affaire :
Courrier International a écrit:
CRIMÉE Les Russes bernés par l'Otan
Pour comprendre la politique de Vladimir Poutine en Crimée, il faut se rappeler que, depuis 1990, les Occidentaux ont plusieurs fois élargi l'Otan à l'est de l'Europe, trahissant leur parole donnée. STERN | HANS-ULRICH JÖRGES
Dessin de Dario Dessin de Dario La Russie se défend pour la première fois depuis sa défaite dans la guerre froide, pour la première fois depuis la réunification de l'Allemagne sous le parapluie de l'Otan, et pour la première fois après un quart de siècle de trahisons de la part de l'Occident. Voilà déjà dix ans que l'Otan est implantée à la frontière russe, dans les Etats baltes. En séparant la Crimée de l'Ukraine, la Russie entend aujourd'hui empêcher que sa flotte de la mer Noire se retrouve bientôt en zone Otan. Sérieusement, comment s'en étonner ?
C'est bien autre chose qui avait été promis, juré la main sur le cœur en 1990. Le 9 février, James Baker, le secrétaire d'Etat américain [de George Bush], avait assuré au réformateur [de l'Union soviétique] Mikhaïl Gorbatchev dans la salle Catherine II, haut lieu historique du Kremlin, que l'alliance occidentale n'étendrait "pas d'un pouce" son influence vers l'Est si Moscou acceptait que l'Allemagne réunifiée entre dans l'Otan.
Le lendemain, 10 février, Hans-Dietrich Genscher, le ministre des Affaires étrangères allemand, refit cette promesse à Edouard Chevardnadze, son homologue russe, comme l'a confirmé par la suite une note confidentielle du gouvernement allemand : "Nous sommes conscients que l'appartenance d'une Allemagne unie à l'Otan soulève des questions complexes. Mais une chose est sûre pour nous : l'Otan ne s'étendra pas à l'Est." Gorbatchev se souvient lui aussi que l'Otan était convenu de "ne pas s'étendre d'un pouce en direction de l'Est." Il a seulement commis une grave erreur : il a fait confiance à l'Occident et n'a pas fait mettre par écrit cette parole donnée.
Une menace directe pour la Russie
Les Polonais, les Tchèques et les Hongrois ont donc adhéré à l'Otan en 1999, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et les trois Etats baltes en 2004. Quatre ans plus tard, lors du sommet de l'Otan de Bucarest, ça a failli être le tour de l'Ukraine mais l'idée en est restée au stade de projet – Angela Merkel avait changé d'avis au dernier moment et appuyé sur la pédale de frein. Vladimir Poutine, qui était arrivé le dernier jour du sommet à Bucarest, avait mis en garde : "L'apparition d'un puissant bloc militaire à nos frontières sera considérée en Russie comme une menace directe pour notre sécurité."
Il ne faut pas oublier cela si on veut être honnête, pondéré dans son jugement et apte à comprendre la peur russe d'être encerclé. Poutine agit de façon rationnelle – il répond à la politique de puissance de l'Occident par une politique de puissance. Pour Angela Merkel, Poutine vit dans un autre monde. C'est vrai : le monde d'un homme trahi.
Il faut faire abstraction de la propagande entonnée dans les deux camps pour comprendre. Le virage à l'Ouest de l'Ukraine est l'avant-dernier chapitre de l'instauration d'un nouvel ordre européen après la chute de l'Union soviétique. Le dernier chapitre s'écrira en Biélorussie.
Nuire à Poutine
En proposant à Kiev un accord d'association, l'Union européenne, a, dans sa bêtise stratégique, obligé l'Ukraine à choisir entre l'Ouest et la Russie - et l'a ainsi écartelée. Quand l'autocrate Ianoukovitch a fini par refuser de signer, il a été renversé et l'accord pour un changement de pouvoir à Kiev conclu avec la participation de la Russie n'a pas tenu vingt-quatre heures. La Russie s'est à nouveau sentie trahie, elle a jugé que l'Ukraine était perdue et a mis la main sur la Crimée, que Khroutchev avait offerte à l'Ukraine en 1954, à l'époque soviétique.
Depuis, Kiev met ouvertement le cap sur l'Otan. Le parti de Ioulia Timochenko, au pouvoir, a annoncé son intention d'adhérer à l'Alliance atlantique, et Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'Otan, déclare vouloir "intensifier le partenariat avec l'Ukraine".
Les jeux sont faits, la question n'est plus que de savoir qui a l'air le plus défait. Et ce sont les Russes, car ils n'ont pas le sens de l'esthétique politique. Il est facile de les faire apparaître comme des brutes épaisses. Les Etats-Unis profitent de l'occasion pour se venger de la fuite à Moscou d'Edward Snowden et l'Otan, qui a bombardé la Serbie en violation du droit international et la Libye sur des bases juridiques douteuses, dénonce avec un pathos hypocrite l'occupation illégale de la Crimée.
Si l'Occident cherchait une solution juste, il aurait organisé un référendum sous contrôle international au lieu d'en laisser organiser un sous le contrôle des armes russes ; peut-être qu'une grande majorité se serait prononcée en faveur d'une plus grande autonomie au sein de l'Ukraine. Mais il ne s'agit pas ici du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il s'agit d'instaurer un nouvel ordre à l'Est et de nuire à Poutine.
Source
_________________
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mar 25 Mar 2014 - 0:20
Citation :
Crimée : les Russes attaquent un navire ukrainien, Obama inquiet
Une vedette russe s'est lancée ce lundi à l'assaut d'un navire ukrainien sur le lac Donouzlav, dans l'ouest de la Crimée. Dans le même temps, des troupes russes se sont massées à la frontière ukrainienne. La Maison-Blanche a fait part ce lundi de son inquiétude face "à l'escalade potentielle dans l'est et le sud de l'Ukraine". En marge du sommet sur le nucléaire de La Haye, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a commencé à discuter avec son homologue ukrainien Andriï Dechtchitsa. Après avoir donné l'assaut ce lundi à la base ukrainienne de Feodossia en Crimée – désormais rattachée à la Russie – les troupes russes ont attaqué un navire ukrainien. Une vedette russe s'est en effet lancée sur le navire de débarquement Konstiantyn Olchanski. Ce dernier stationnait sur le lac Donouzlav dans l'ouest de la péninsule. Selon des reporters de l'Agence France Presse, présents sur place, des tirs ont été entendus à l'approche de l'embarcation russe. Un grand nuage de fumée s'est ensuite élevé devant le navire ukrainien. Il pourrait s'agir d'un rideau de fumée lancé par l'équipage. Un équipage qui a ensuite débarqué sur le rivage à bord de zodiacs.
Tension grandissante Ce nouvel épisode illustre la tension grandissante en Crimée. Tension qui se caractérise aussi par l'important déploiement de forces russes à la frontière ukrainienne. Une présence militaire russe qui continue de croître selon un responsable militaire américain. La Maison-Blanche est "très inquiète" des risques d'escalade créés par la présence de troupes russes à la frontière ukrainienne – il y aurait 20.000 soldats déployés par la Russie avec des véhicules de transports terrestres et aériens, ainsi que des avions de combat. C'est ce qu'affirme un proche collaborateur du président américain Barack Obama. Pas d'indices d'une invasion "imminente" "Nous sommes très inquiets de l'escalade potentielle dans l'est et le sud de l'Ukraine", à cause de la présence de ces soldats, que Washington "observe de très près", a déclaré le conseiller adjoint à la sécurité nationale de Barack Obama, Ben Rhodes, lors d'un point de presse à La Haye en marge d'un sommet sur la sécurité nucléaire. Néanmoins, toujours selon les responsables américains, il n'y a pas pour l'instant pas d'indices d'une invasion "imminente" de l'est de l'Ukraine. "Mais s'ils (les Russes) décident de bouger, cela ne prendrait pas beaucoup de temps", détaillent les Etats-Unis. Discussions entre la Russie et l'Ukraine En marge de ce sommet de La Haye, Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russes, a commencé à discuter avec Andriï Dechtchitsa, son homologue ukrainien. Selon la responsable de la presse au ministère russe des Affaires étrangères, cette rencontre a lieu "en tête à tête".
Des victoires a la sun tzu, difficile a imaginer par des russes
_________________
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Fahed64 Administrateur
messages : 24823 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mer 26 Mar 2014 - 19:29
Ils veulent l'Europe, ils vont l'avoir
Citation :
Sous la pression du FMI, le prix du gaz augmente de 50 % en Ukraine
L'Ukraine augmentera de 50 % le prix de vente du gaz à la population à partir du 1er mai, a indiqué, mercredi 26 mars, l'opérateur gazier national, Naftogaz. Cette mesure impopulaire, que le président déchu, Viktor Ianoukovitch, avait toujours refusé d'appliquer, est exigée par le Fonds monétaire international (FMI) pour accorder une aide financière à Kiev. Pour les industriels, la hausse sera de 40 % et s'appliquera au 1er juillet, a indiqué Iouri Kolbouchine, l'un des responsables de Naftogaz. Le gouvernement espère ainsi parvenir dès mercredi à un accord avec le FMI, à qui il demande au moins 15 milliards de dollars pour éviter la faillite. Une mission du FMI se trouve à Kiev depuis le 4 mars, et les négociations se sont intensifiées ces derniers jours, le premier ministre, Arseni Iatseniouk, ayant renoncé à sa présence au sommet des grandes puissances du G7 à La Haye pour s'y consacrer.
SITUATION ÉCONOMIQUE CRITIQUE
Un accord avec le FMI est d'autant plus crucial que l'Union européenne et les Etats-Unis en font dépendre leur propre participation à un plan de sauvetage financier. « Nos partenaires européens ont pris la décision de nous verser 1,6 milliard d'euros. Deux mois après la signature d'un accord avec le FMI, une première tranche pourra être versée », a assuré M. Iatseniouk. Les Etats-Unis ont promis de leur côté 1 milliard de dollars de prêts garantis à Kiev.
La situation économique de l'Ukraine est critique, et ce depuis avant la chute de M. Ianoukovitch. La crise de 2008-2009 a fortement touché Kiev. En 2013, le pays se serait retrouvé en faillite s'il n'avait pas bénéficié d'un crédit russe de 3 milliards de dollars – sur 15 milliards initialement promis.
Plusieurs facteurs expliquent cette mauvaise santé financière, notamment la trop grande dépendance du pays à l'égard des cours des matières premières. Selon le nouveau gouvernement, des détournements à grande échelle sous le mandat de Viktor Ianoukovitch ont aggravé la situation.
Peu après son investiture, M. Iatseniouk avait promis une cure d'austérité drastique aux Ukrainiens, alors que le pays reste profondément divisé, et que les régions de l'Est connaissent de violents mouvements de résistance à l'autorité de Kiev.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Fahed64 Administrateur
messages : 24823 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mer 26 Mar 2014 - 19:37
Voila Poutine as excellemment bien joué ses carte! Pendant que les uns se réunissent et parlent pour ne rien faire, les russes eux s'activent sur le terrain
Citation :
Les Occidentaux poussent Kiev au compromis avec Moscou
Un avertissement et une main tendue. Tel a été le message du président américain, Barack Obama, à son homologue russe, Vladimir Poutine, lors de sa première conférence de presse sur l'Ukraine depuis la mainmise de la Russie sur la Crimée. L'intervention de M. Obama, mardi 25 mars, au terme d'une réunion internationale sur la sécurité nucléaire, à La Haye, était très attendue alors que l'inquiétude ne cesse de monter chez les pays limitrophes de la Russie qui redoutent un débordement du conflit.
C'est d'abord aux alliés de l'OTAN, Pologne et pays baltes en tête, que M. Obama a voulu donner des assurances. « Nous agirons pour assurer leur défense contre toute menace », a-t-il affirmé, en citant explicitement l'article 5 de l'Alliance atlantique qui oblige tous les pays adhérents de l'organisation à porter secours à un Etat membre en cas d'agression. Le propos visait directement M. Poutine.
Voilà pour l'avertissement formulé au Kremlin : attention à ne pas exporter l'instabilité au-delà des frontières de l'Ukraine. Quant à la main tendue, le président Obama a clairement fait comprendre que les Etats-Unis, à l'instar des Européens, cherchent une issue de secours au conflit ukrainien. « Une autre route est offerte à la Russie », a-t-il souligné, en prônant un « processus diplomatique qui permettrait la désescalade ».
C'est d'abord aux alliés de l'OTAN, Pologne et pays baltes en tête, que M. Obama a voulu donner des assurances. « Nous agirons pour assurer leur défense contre toute menace », a-t-il affirmé, en citant explicitement l'article 5 de l'Alliance atlantique qui oblige tous les pays adhérents de l'organisation à porter secours à un Etat membre en cas d'agression. Le propos visait directement M. Poutine.
Voilà pour l'avertissement formulé au Kremlin : attention à ne pas exporter l'instabilité au-delà des frontières de l'Ukraine. Quant à la main tendue, le président Obama a clairement fait comprendre que les Etats-Unis, à l'instar des Européens, cherchent une issue de secours au conflit ukrainien. « Une autre route est offerte à la Russie », a-t-il souligné, en prônant un « processus diplomatique qui permettrait la désescalade ».
PORTE DE SORTIE DIPLOMATIQUE
Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, qui se tenait aux côtés de M. Obama, a emboîté le pas à son hôte. En cas d'aggravation des tensions, les Européens et les Américains n'auraient d'autres choix que de recourir à des « sanctions économiques » contre la Russie, « mais nous n'en sommes pas encore là », a-t-il aussitôt précisé. Cela commence à ressembler à une stratégie concertée. Depuis plusieurs jours, les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) tiennent peu ou prou le même discours vis-à-vis du président Poutine : un mélange de condamnation de principe de la violation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, tout en agitant la menace de sévères représailles économiques contre la Russie, dont ils s'abstiennent pour l'instant.
Derrière ces hésitations se dessine, en filigrane, la recherche d'une porte de sortie diplomatique à un conflit dont tout le monde redoute l'extension. Le président Obama en a fait l'aveu à demi-mot, mardi, en reconnaissant : « C'est un fait, les militaires russes contrôlent la Crimée. » « On ne s'attend pas à ce qu'ils puissent être délogés par la force », a-t-il poursuivi, en ajoutant qu'il serait « malhonnête de suggérer qu'il n'y a qu'une seule manière de résoudre ce qui s'est passé en Crimée ». Une façon de dire que la Crimée est perdue pour l'Ukraine et que l'essentiel est désormais de négocier la moins mauvaise issue possible.
Barack Obama n'est pas le seul à tenir ce discours. Lors de la dernière réunion des dirigeants de l'UE, les 20 et 21 mars à Bruxelles, Martin Schulz, le président du Parlement européen, a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Aussi condamnable soit-elle, l'annexion de la Crimée est une « réalité », a-t-il constaté, en soulignant que la Russie a créé un « fait accompli ». Autrement dit, l'heure est venue de discuter avec Moscou, à condition toutefois que les Russes mettent un terme à leurs visées expansionnistes en Ukraine et chez leurs voisins.
UNE NÉGOCIATION AUX CONTOURS ENCORE FLOUS
Les contours d'une négociation avec le Kremlin demeurent encore flous mais les Russes ont déjà annoncé le prix à payer pour leur coopération : la régionalisation et la « finlandisation » de l'Ukraine. Un scénario qui permettrait à Moscou d'exercer une influence sur la partie orientale du pays et exclurait tout rapprochement de Kiev avec l'OTAN, la bête noire de M. Poutine.
Personne n'est encore prêt, publiquement, à accepter ce qui ressemble à une capitulation. Mais ce scénario est de plus en plus évoqué parmi les diplomates européens. « Nous n'allons pas laisser la Crimée gripper le système », observe un acteur de premier plan. La répartition des rôles se dessine. D'une part, la Russie mettrait un terme à sa campagne de déstabilisation en Ukraine. En échange, les Européens et les Américains se chargeraient de faire avaler la potion amère de la régionalisation et de la neutralité aux Ukrainiens. Avec un argument de poids : l'octroi de l'assistance financière dont le pays a désespérément besoin passe par ce compromis politique douloureux avec Moscou.
Il ne s'agit encore que d'hypothèses. Mais plus les jours passent, plus elles risquent de se réaliser tant le rapport de force est aujourd'hui favorable au Kremlin.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mer 26 Mar 2014 - 21:21
Citation :
Ukraine: Obama réaffirme sa solidarité avec les Européens mais les appelle à l'effort
Bruxelles (AFP) - Barack Obama a réaffirmé mercredi la solidité du lien entre les Etats-Unis et l'Europe face au défi lancé par la Russie en Ukraine, mais appelé les Européens à ne pas baisser la garde.
"Le monde est plus sûr et plus juste quand l'Europe et les Etats-Unis sont solidaires", a affirmé M. Obama à l'issue d'un sommet d'une heure et demie entre l'UE et les Etats-Unis, le premier à Bruxelles depuis son arrivée à la Maison Blanche.
"L"Europe, notamment l'Union européenne, est la pierre angulaire de notre engagement dans le monde", a-t-il insisté en assurant que la Russie était "seule" après son intervention en Crimée. Il a assuré que Moscou avait fait un "mauvais calcul" en pensant "enfoncer un coin entre l'Union européenne et les Etats-Unis".
Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a affirmé que "l'annexion illégale de la Crimée" par la Russie était une "une honte" et "nous ne la reconnaîtrons pas".
Il a confirmé qu'en cas de nouvelle "escalade", "Européens et Américains étaient prêts à intensifier" leurs sanctions. Lors de leur réunion extraordinaire à La Haye, les pays du G7 ont prévenu Moscou que de nouvelles sanctions s'attaqueraient à l'économie, de l'énergie à la finance en passant par les ventes d'armes et le commerce.
Parachevant la prise de contrôle de la Crimée par Moscou, des drapeaux russes ont été hissés sur toutes les unités militaires de la péninsule mercredi matin.
Selon la Banque mondiale, le produit intérieur brut de la Russie pourrait chuter cette année de 1,8%, et la fuite des capitaux atteindre jusqu'à 150 milliards de dollars si la crise en Ukraine s'aggravait.
Mais Barack Obama a aussi appelé les Européens à prendre leurs responsabilités, en se disant "préoccupé" par la baisse des dépenses militaires de certains pays de l'Otan. "La situation en Ukraine nous rappelle que la liberté a un prix", a-t-il lancé.
- Obama rejette les critiques -
Il rencontrait dans l'après-midi le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, avant un discours sur la relation transatlantique.
Le président américain a aussi estimé que la crise ukrainienne démontrait "la nécessité pour l'Europe de diversifier ses sources d'énergie", alors qu'elle est toujours très dépendante des importations de gaz russe.
Au moment où Américains et Européens serrent les rangs face à la Russie, le sommet a aussi été l'occasion de confirmer leur engagement à avancer dans leurs négociations pour un vaste accord de libre-échange transatlantique (TTIP).
Barack Obama a rejeté les critiques adressées à cet accord avant même sa conclusion, et assuré qu'il ne permettrait pas que la protection de l'environnement et des consommateurs soit affaiblie.
"J'ai bataillé pendant toute ma carrière politique, et en tant que président, pour renforcer la protection des consommateurs. Je n'ai pas l'intention de signer un accord qui l'affaiblirait" ou qui "affaiblirait les normes environnementales", a-t-il assuré.
Alors que la confiance entre l'UE et les Etats-Unis a été mise en mal ces derniers mois par l'affaire d'espionnage massif par les Américains, M. Obama vient de confirmer son engagement à réformer la collecte des données téléphoniques, en rognant sur les pouvoirs de la puissante NSA.
L'annonce a été saluée par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Mais la commissaire en charge de ces questions, Viviane Reding, a de nouveau demandé aux Etats-Unis d'accepter les règles européennes en matière de protection des données personnelles.
Mercredi matin, le président Obama s'est rendu à Waregem, en Flandre (nord), pour une cérémonie en présence du roi des Belges, Philippe, et du Premier ministre, Elio Di Rupo, dans le seul cimetière militaire américain de la Première guerre mondiale en Belgique, dont on célèbre cette année le centième anniversaire.