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Sujet: Armée Française / French Armed Forces Lun 16 Mar 2015 - 20:00
Rappel du premier message :
Citation :
16/03/2015
ALAT : deux AS352 modernisés de plus !
La Direction Générale pour l'Armement française (DGA) a pris livraison de deux nouveaux Airbus Helicopters AS532 « Cougar » modernisé destiné à l’ALAT. Trois AS532 « Cougar » ont été mis à jour en 2013 et cinq autres en 2014 et un sept aéronefs supplémentaires seront livrés en 2015.
La mise à jour comprend, en particulier, une nouvelle suite avionique et un pilote automatique exceptionnelle similaire à celle de la H225M (anciennement l'EC725) qui apporte une interface homme-machine similaire entre les deux aéronefs, un réel avantage opérationnel pour l’équipage. De plus, les « Cougar » disposent désormais d’une nouvelle planche de bord dotée d’écrans EFIS. Les appareils ont également reçu un FLIR optronique sous le nez. De plus, un système d’autoprotection, qui comprend un détecteur d’alerte radar et d’alerte missile et installé et couplé à un lance-leurres.
A signal au passage, que le premier « Cougar » modernisé a participé avec succès à son premier déploiement opérationnel au Mali dans le cadre de l'Opération Barkhane aux côtés du « Tigre » et a déjà démontré d'excellentes capacités. Airbus va moderniser 19 AS352 pour l’ALAT.
Photo : AS352 modernisé lors de la cérémonie de remise @ Airbus Helicopters
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 7 Oct 2015 - 18:03
Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
Opération Chammal Dans la nuit du 5 octobre 2015, sur la base aérienne projetée en Jordanie, un avion de transport A400M Atlas décharge puis charge du matériel. Cet avion assure un approvisionnement régulier des théâtres d'opérations.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 7 Oct 2015 - 18:14
Citation :
Trois Mirage 2000D du CEAM déployés au Pays-Bas pour l'exercice Embow
7 Octobre 2015
Rédigé par Loïc et publié depuis Overblog
Photo : (c) Klaas Keizer - Atterrissage d'un Mirage 2000D sur la base aérienne de Leeuwarden.
EXCLUSIF !
Dans le cadre de l'exercice "Embow", l'Armée de l'Air a déployé aux Pays-Bas, sur la base aérienne de Leeuwarden, au moins trois Mirage 2000D issus du Centre d'Expertises Aériennes Militaires (anciennement Centre d'Expériences AM), ainsi qu'un C-160 Transall qui a sans doute amené les mécaniciens ou du matériel pour les avions.
Selon l'Armée de l'Air, cet exercice de l'OTAN, organisé tous les deux ans "a pour objectif d’évaluer l’efficacité des systèmes d’autoprotection infrarouge embarqués à bord des aéronefs" et rassemble des dizaines d'avions de chasse, des hélicoptères, ainsi que des avions de transport.
Composé en deux parties, l'Armée de l'Air précise que "dans un premier temps, l’objectif consiste à « faire accrocher » sur les aéronefs, différents autodirecteurs infrarouges" et que dans un second temps, durant les différentes sorties aériennes "il s’agit pour les équipes de mesure et d’analyse, d’évaluer le comportement de ces autodirecteurs au cours de séquences de leurrage".
L'ensemble des différentes nations qui participent à cet exercice déploient alors leurs aéronefs, souvent des avions d'attaque au sol étant donné qu'ils sont amenés à évoluer à basse et très basse altitude dans des zones hostiles, et teste les différents systèmes de contre-mesures électromagnétiques ou thermiques, ou leurs systèmes anti-aérien (Patriot, Mistral, Crotale, etc...).
Copyright : (c) Klaas Keizer - Un grand merci à Klaas Keizer pour les photographies.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 7 Oct 2015 - 19:43
Citation :
11e RAMa (page officielle) a ajouté 7 nouvelles photos.
NAWAS 2015 : La semaine dernière, alors qu'un détachement de la BCL participait à la cérémonie de commémoration du centenaire de la bataille de Champagne, la 3e batterie s'entrainait en terrain libre dans le sud-ouest à l'occasion de l'exercice interarmées NAWAS.
PHOTOS:
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 13:25
Citation :
Sentinelle rime avec bonne (?) nouvelle: l'opération ne coûtera que 200 millions pour 2015!
Bon, parlons gros sous parce que l'argent, c'est toujours le nerf de la guerre, de la lutte antiterroriste et de la sécurité intérieure.
L'opération Sentinelle (7 000 hommes désormais et peut-être même un peu moins) repose largement sur l'armée de terre qui commence à trouver le temps long (et le ministère de la Défense, lui, la facture un peu lourde).
Pour 2015, selon l'EMAT, les surcoûts seraient de l'ordre de 200 millions d'euros alors que seulement 11 millions ont été budgétés. 200 et non plus 350/360 comme initialement anticipé, du fait de la baisse des effectifs.
Pour 2016, 26 millions sont affectés à la mission intérieure de sécurisation. C'est mieux qu'en 2015, mais ça restera largement insuffisant si les effectifs demeurent au niveau actuel.
Le CEMAT voudrait bien désengager ses troupes de Sentinelle. Mais Vigipirate reste à un niveau élevé; les pronostiqueurs prédisent des attaques terroristes et les politiques n'osent rien changer. Voilà donc l'AdT enlisée. Et le MinDef condamné à racler les fonds de tiroirs pour régler la facture qui lui revient à lui seul (pas comme pour les opex, dommage).
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 13:29
Citation :
mercredi 7 octobre 2015
Une FREMM à la mer
La frégate Languedoc a commencé (et pour six mois) ses essais à la mer. Pour l'instant, seules deux FREMM ont été déclarées opérationnelles : celle du Maroc (qui vient se refaire une beauté à Toulon dans quelques semaines) chez DCNS et l'Egyptienne (que DCNS ira bientôt entretenir au Caire). Plus d'interrogations sur les deux FREMM livrées à la marine française (Aquitaine et Provence), dont aucune, pour l'instant, n'a été admise au service actif. La Provence devrait accompagner le GAN dans le golfe persique, et ensuite faire sa traversée longue durée. Si cela ne change pas d'ici là. Comme le budget 2016 nous l'apprend, aucune FREMM n'a non plus reçu, pour l'instant, sa dotation de missiles de croisière naval, une livraison qui semble avoir quelque peu glissé. Elle pourrait néanmoins intervenir dans quelques semaines, avant la fin de l'année... 2015... mais pas pour aller frapper en Syrie (tout de suite en tout cas) : n'est pas la Russie qui veut !
La FREMM, avec son mât unique de guerre électronique vient concurrencer, en hauteur, les clochers bretons. (Photo DCNS)
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 14:35
Citation :
Armées: deux députés voudraient un successeur français au Famas
Paris, 7 oct 2015 (AFP) -
Deux députés (Les Républicains et PCF) ont demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de revenir sur la décision de remplacer le fusil d'assaut utilisé dans les armées, le Famas, par un modèle de fabrication étrangère.
"Nous comptons sur votre sens de l'État pour revenir sur votre décision d'acheter un fusil d'assaut étranger afin de consolider notre filière nationale de l'armement terrestre du +petit ou gros calibre+", écrivent Philippe Meunier (Les Républicains) et le communiste Jean-Jacques Candelier dans une lettre au ministre datée du 2 octobre.
L'appel d'offres, lancé en mai 2014, porte sur la livraison de 90.000 fusils d'assaut dits "Aif" (Arme individuelle future) pour remplacer, à partir de 2017, le Famas, en service depuis près de 40 ans.
"Tout a été mis en oeuvre dans la procédure d'appel d'offres pour exclure, de fait, toute solution nationale. Cela n'est pas acceptable", estiment les deux parlementaires.
Selon les critères fixés, seules les entreprises réalisant un chiffre d'affaires annuel supérieur à 80 millions d'euros depuis plus de trois ans peuvent concourir, ce qui exclut des PME, notamment françaises.
"Aussi loin que remonte l'histoire de nos armées, le fantassin français a toujours été équipé d'une arme fabriquée sur notre sol", affirment encore les deux députés.
Les forces spéciales françaises ont toutefois recours depuis plusieurs années à des armes plus adaptées à leurs besoins, dont le fusil d'assaut allemand HK 416.
"Aujourd'hui, la France, capable de fabriquer des avions de combat, des frégates et des canons, a la ressource industrielle pour concevoir et fabriquer le successeur du Famas", soulignent MM. Meunier et Candelier.
Interrogé, le ministère de la Défense n'a fait aucun commentaire. En juin 2014, M. Le Drian, saisi de la même question à l'Assemblée nationale, avait souligné que les entreprises françaises capables de produire ce type d'armement "ne le font plus ou ont été fermées", comme la manufacture d'armes de Saint-Étienne.
Le marché doit être notifié fin 2016. Plusieurs fusils d'assaut européens rivalisent sur ce créneau, dont l'allemand HK 416 (Heckler und Koch), le belge SCAR (Fabrique Nationale d'Herstal) et l'italien ARX 160 (Beretta).
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 14:57
Citation :
La DPSD avait inspecté le dépôt de munitions de Miramas plus de 8 ans avant le vol d’explosifs
Posté dans Renseignement, Sécurité par Laurent Lagneau Le 08-10-2015
Site sensible s’il en est, le dépôt de munitions « Provence » de Miramas aurait dû faire l’objet d’une attention toute particulière afin d’éviter ce qui est arrivé en juillet dernier, c’est à dire le vol d’explosifs et de détonateurs.
Or, dans une réponse donnée à une question écrite du député François Cornut-Gentille (Les Républicains – Haute-Marne), le ministère de la Défense a indiqué que la dernière inspection de ce dépôt de munitions par le Groupement de sécurité des installations militaires (GSIM) de la Direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD) remontait au 16 février 2007 et qu’un « rapport classifié détaillant le niveau de sécurité de cette emprise » avait été rendu à l’issue.
Mieux encore, une seconde inspection menée par ce même GSIM n’était prévue que « dans le courant de l’année 2016″. Toutefois, le ministère de la Défense a assuré que l’échelon local de la DPSD avait visité à plusieurs reprises le dépôt « Provence » depuis 2009. « Pour quoi faire? Quoi constater? Avec quelle autorité sur la hiérarchie? Avec quelles suites? Mystère », a commenté M. Cornut-Gentille.
Ce dernier a ironisé sur le délai entre deux visites du GSIM. « Une inspection par décennie. Pour un site de munitions militaires, point trop n’en faut », a-t-il écrit.
Alors, de deux choses l’une : soit rien n’a été trouvé à redire au sujet de la protection de ce site sensible lors de l’inspection de 2007 et des « visites » de l’échelon local de la DPSD, ce qui est fort improbable, soit les recommandations éventuellement faites ont été oubliées dans un classeur, faute de crédits pour les appliquer…
En tout cas, une chose est sûre : la protection de ce dépôt de munitions n’était pas optimale et les intrus qui ont fait main-basse sur les explosifs et les détonateurs n’ont pas manqué d’en profiter. D’ailleurs, c’est ce qui a motivé l’adoption d’un plan d’urgence, fin juillet, pour sécuriser tous les sites sensibles relevant du ministère de la Défense. Une enveloppe de 60 millions d’euros a été prévue à cet effet dans le projet de budget 2016.
Plus de trois mois après les faits, on n’en sait toujours pas plus sur les auteurs du vol. Quant aux sanctions annoncées pour les « responsabilités individuelles incontestables (…) identifiées » par l’enquête de commandement, si elles ont été prises, ça ne s’est pas su.
Préserver la libre circulation en mer, garantir la sûreté des sous-marins de la Force océanique stratégique et contribuer à la sécurité en neutralisant les munitions historiques sont les principales missions des plongeurs démineurs. Placés sous l’autorité organique de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), ils sont répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines : Toulon, Brest et Cherbourg.
Les GPD effectuent tous types d'opérations de lutte contre les mines, en complément des autres moyens de guerre des mines. Chaque GPD dispose en propre de deux vedettes, d’embarcations pneumatiques et de moyens routiers. Un bâtiment base de plongeurs démineurs, unité complémentaire, permet d’étendre son rayon d’action et agit comme démultiplicateur d’effets : le Vulcain à Cherbourg, le Styx à Brest, et le Pluton à Toulon. Un quatrième bâtiment, l’Achéron, sert à la formation des plongeurs et à l’expérimentation et développement de nouveaux matériels de plongée et peut remplacer le Pluton.
Lorsqu’un engin explosif ne peut être neutralisé et déplacé vers un lieu sûr, il est détruit sur place après une sécurisation de la zone et des mesures d’effarouchement de la faune.
Guerre des mines
En janvier 2015, les GPD ont été déployés au sein d’un groupe de guerre des mines (GGDM) durant quatre mois en océan Indien et dans le golfe arabo-persique (GAP). Ce groupe comprenait deux chasseurs de mines tripartites (CMT), l’Aigle et l’Andromède, un détachement de plongeurs démineurs et un état-major de conduite. Le déploiement bisannuel du GGDM dans le GAP contribue à la sécurisation des voies maritimes et des accès aux ports dans une zone d’intérêt stratégique. Ils ont également participé à des entraînements opérationnels avec leurs homologues britanniques et américains.
Bilan chiffré
Les GPD assurent une activité permanente sur toutes les façades maritimes métropolitaines. Chaque année, la Marine traite entre 10 et 30 tonnes d’explosifs. En 2014, près de 2800 engins ont été neutralisés, 2000 munitions sous-marines et 769 mines terrestres ; soit 32 tonnes de munitions.
Interview du CV Jean-Christophe Oliéric, chef de l’état-major de conduite des opérations de guerre des mines
Commandant, quels sont les moyens d’intervention sous la mer dont disposent les GPD ?
« Les GPD opèrent en plongée autonome entre la surface et 80 mètres de profondeur. Ils peuvent employer plusieurs types d’équipements de plongée mais leur appareil de plongée
principal est le CRABE (Complete Range Autonomous Breathing Equipment). Son autonomie varie de trois heures à 24 mètres de fond à quinze minutes à 80 mètres. Sa discrétion magnétique et acoustique permet aux plongeurs de s’approcher des systèmes de mise à feu des mines sans les déclencher. Pour les travaux sous-marins et pour certaines interventions, les plongeurs démineurs utilisent du matériel plus spécialisé tels que des scaphandres et des narguilés. Les GPD sont experts dans la recherche et à l’identification en zone côtière, dans les approches des ports, dans les bassins et les darses, ainsi que les zones où les chasseurs de mines sont inopérants. »
Les GPD ont un large domaine d’action et effectuent différents types d’intervention. Pouvez-vous nous en donner quelques illustrations ?
« Ils opèrent à la fois sur le territoire national et à l’extérieur et réalisent deux types de missions. Les missions dites génériques sont indifféremment confiées aux trois GPD s’appuyant sur des compétences communes à l’ensemble des plongeurs démineurs : la lutte contre les mines marines ; l’intervention NEDEX (neutralisation enlèvement, destruction des engins explosifs) qui traite des munitions de guerre comme des colis piégés à terre et sous l’eau ; les missions de « service public » et le soutien aux opérations de sauvetage de sous-marin.
Le 4 août dernier, le GPD Atlantique a contreminé en rade de Brest une bombe américaine de 1000 livres (contenant près de 300 kilos d’explosif) larguée pendant la deuxième guerre mondiale.
Le GPD Manche et leur bâtiment base le Vulcain ont pour leur part détruit en mai et juin derniers près de 20 tonnes d’explosifs, lors d’opérations de dépollution d’épaves.
Quelles sont les autres missions réalisées par les GPD ?
« Chacun a des missions spécifiques dans des domaines d’excellence très pointus: l’intervention en eaux polluées et la récupération de mines inconnues (GPD Atlantique), le contre-terrorisme maritime (GPD Manche), ainsi que le génie sous-marin de combat et les opérations amphibies (GPD Méditerranée). Le domaine NEDEX fait l’objet d’une certification particulière. Dans chaque GPD, un binôme de plongeurs certifiés « neutralisateur » assure une alerte permanente. Les plongeurs démineurs expérimentés dans ce domaine maîtrisent un ensemble e matériels qui permet d’intervenir aussi bien en milieu terrestre que subaquatique (robots, canons à eau…). Après la fin de l’opération Harmattan, la Marine a déployé 30 plongeurs démineurs et deux bâtiments pour investiguer et éliminer les munitions et engins explosifs improvisés dans les principaux ports libyens. »
Un peu d’histoire
A partir de juin 1953, date de la création du certificat de plongeur démineur, la formation des plongeurs aux techniques de déminage et à l’utilisation d’appareils de plongée spécifiques aux missions de guerre des mines se déroule à l’escadrille de dragage de Toulon. Elle se poursuit en 1957 dans la toute nouvelle Ecole de plongée de la Marine située à Saint-Mandrier, près de Toulon. Les groupes de plongeurs démineurs sont créés dans la foulée. A l’issue d’un cycle de formation d’une année, les plongeurs démineurs reçoivent une affectation dans les groupes de plongeurs démineurs ou sur chasseurs de mines.
De juin 1953, date du premier cours, à ce jour, 1472 marins ont été certifiés ou brevetés « plongeur démineur » dont une centaine de stagiaires de nationalité étrangère.
Près de 250 plongeurs démineurs sont affectés dans les unités de plongeurs et certains, après quelques années en affectations opérationnelles, deviennent instructeurs à l’école de plongée ou spécialistes de plongée profonde au sein de la cellule plongée humaine et intervention sous la mer (Cephismer).
La discrétion magnétique et acoustique du CRABE permet aux plongeurs de s’approcher des systèmes de mise à feu des mines sans les déclencher.
Source : Marine nationale Crédits : ASP Paguiel Kohler / Marine nationale
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 16:47
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 19:50
Citation :
Les commandos donnent de nouvelles capacités à l'opération Barkhane
Dans Actualité Défense, Actualité Hélicoptères militaires Publié le 08/10/2015 à 17h24, par Jean-Marc TANGUY
Au cours de l'opération Barkhane, les forces françaises ont développé de nouvelles capacités d'engagement. Les hélicoptères Puma et Caracal embarquent un binôme de commandos parachutistes de l'air (CPA) qui se positionne à la porte coulissante. Ainsi positionné, le tireur utilise soit un fusil Hecat II de 12,7 mm, soit un HK417 de 7,62 mm. Cette disposition permet de couvrir une zone avec des effets moins destructeurs que les armes de bords comme les mitrailleuses de sabords ou les canons de 20 et 30 mm.
Les essais ont eu lieu avec les hélicoptères de l'armée de l'air basés à Madama au Niger et dans la région de N'Djamena. Si le CPA20 était la première unité à mettre en place les binômes d'appui-feu tireur embarqué (AFTE), le groupement de commandos montagne (GCM) a lui aussi développé cette capacité à Gao (Mali) pour l'opération Barkhane, et à Bangui (République Centre Africaine) pour l'opération Sangaris.
Les deux unités ont également fourni une capacité de renseignement image embarquée.
messages : 554 Inscrit le : 20/07/2010 Localisation : CVN Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 21:17
Ce soir, à 21h00 , le Direct des forces aériennes stratégiques sur http://www.aerostar.tv/
_________________
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 21:27
Citation :
jeudi 8 octobre 2015
Ravitaillement : on n'est plus tout seuls
C'est l'armée de l'air italienne qui le proclame numériquement depuis une heure, elle dispose désormais d'hélicoptères ravitaillables en vol (HH-101) par ses propres KC-130J (c'est l'avantage d'avoir toute la chaîne...). Evidemment, ce n'est pas encore une capacité opérationnelle, et puis l'Italie n'est pas toujours aux endroits où l'on peut perdre des pilotes... mais quand même. La France, on le sait, a été la première en Europe, avec les Caracal de l'escadron Pyrénées de Cazaux, aidés par leurs camarades tankeristes américains et... italiens.
En France, pas de citerne volante disponible : les Transall ne sont en effet pas utilisables, les actuels C-130H/H30 n'ont pas de pods, et l'Atlas ne pourra pas le faire : turbulence trop forte, tuyaux trop courts, impossible, sans doute de régler le problème. La capacité de ravitaillement en vol n'est pas un gadget : elle permet d'aller plus loin sans avoir à poser (pour biberonner sur des "couilles", une méthode alternative), une capacité intéressante au Sahel, ou pour des opérations spéciales. Mais cela permet aussi de créer de l'endurance, car un Caracal peut sans difficulté voler au-delà de la capacité de ses réservoirs, pour autant qu'on les remplisse en vol. Reste, donc, à avancer, sur l'achat des C-130/KC-130 : le budget 2016 prévoit environ 330 MEUR sur ce sujet, largement assez pour ce qu'il y a acheter.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 8 Oct 2015 - 22:41
Citation :
f]]Militaires'Actu[/b] a partagé la publication de Thomas Goisque.
Magnifique reportage photos de Thomas Goisque La force #Barkhane contient la menace #terroriste aux confins infinis du Sahel ». Le #combat continue mais sur d’autres terrains escarpés : dans la poche d’un des quatre #djihadistes arrêtés en aout par les #parachutistes coloniaux, un portable contenait des numéros de téléphone français...
La double page d'ouverture du reportage publié dans l'hebdomadaire VSD daté du 8 octobre 2015
PHOTOS:
Les marsouins du 8e RPIMa et du Groupement Tactique Désert Est dans l’Hercule C-130 qui vole vers le nord Niger pour un saut opérationnel ; c’est l’opération Kounama VI.
Quelques minutes avant le saut, les parachutistes du 8e RPIMa se préparent et écoutent les dernières consignes des largueurs. Dans quelques minutes, ils glisseront dans la nuit noire.
Les largueurs ouvrent les portes de l’Hercule C-130 et attendent l’ordre de faire sauter les marsouins du 8e RPIMa au dessus d’une immense dune au nord du Niger.
« Go ! » La lumière verte s’est allumée, les pilotes signalent que l’Hercule C-130 survole la Drop-zone et les largueurs accompagnent les parachutistes jusqu’aux portes latérales d’où ils s’élancent dans la nuit noire.
Prise par un avion de combat Rafale ; une image infrarouge du largage des parachutistes du 8e RPIMa au dessus d’une immense dune dans la zone des trois frontières au nord du Niger.
Sous les étoiles dans le désert du Ténéré au nord du Niger, deux hélicoptères Puma de l’ALAT sont en alerte prêts à décoller pour mener la chasse aux pick-up des djihadistes.
Le colonel Vincent Tassel, chef de corps du 8e RPIMa a été parachuté dans la nuit avec un petit état-major, il dirige les opérations depuis son PC de campagne.
L’état-major parachuté lors de l’opération Kounama VI quitte la position haute qu’il tenait pour rejoindre le PC tactique où le chef-opération dirige les manœuvres.
Deux VBL (Véhicules Blindés Légers) du 3e Régiment de Hussards et un pick-up des F.A.N. (Forces Armées Nigériennes) lors d’une mission de reconnaissance dans la région des « trois frontières ».
Un parachutiste du 8e RPIMa dans le désert du nord Niger en patrouille à la recherche de traces et de plots logistiques djihadistes dans la région des « trois frontières ».
Deux parachutistes du 8e RPIMa et du 17e RGP dans le désert du nord Niger en patrouille à la recherche de traces et de plots logistiques djihadistes dans la région des « trois frontières ».
Deux VBL (Véhicules Blindés Légers) du 3e Régiment de Hussards et un pick-up des F.A.N. (Forces Armées Nigériennes) lors d’une mission de reconnaissance dans la région des « trois frontières ».
Survol en hélicoptère des dunes barkhane du désert du Ténéré dans la région des « trois frontières » au nord du Niger.
Sur un point haut, deux parachutistes tentent de repérer un pick-up qui vient d’être vu par une patrouille du 3e Régiment de Hussards. La nuit tombe et la visibilité est de plus en plus faible.
Sur un point haut, deux parachutistes tentent de repérer un pick-up qui a été aperçu par une patrouille alors que la lune brille et illumine le désert.
Les parachutistes fouillent un massif où aurait pu se camoufler le pick-up qui a été repéré la veille au soir par une patrouille du 3e Régiment de Hussards dans la région des « trois frontières ».
Les parachutistes fouillent un massif où aurait pu se camoufler le pick-up qui a été repéré la veille au soir par une patrouille du 3e Régiment de Hussards dans la région des « trois frontières ».
En juin, les paras du 8e RPIMa et les soldats nigériens ont saisi un Land Cruiser avec 60 postes Motorola, 1 500 cartouches, un mortier et 27 obus, 11 roquettes de 107 mm et des équipements militaires en tous genres.(Archives 8e RPIMa.)
Saisie en août : 500 kilos de drogue, deux fusils mitrailleurs PKM et 2 600 munitions, 2 kalachnikovs et une dizaine de chargeurs, des fûts d’essence, des jumelles et une mine de renseignements. (Archives 8e RPIMa.)
Les VLRA s’ensablent fréquemment, il faut alors les tirer avec les VAB et parfois les pousser pour qu’ils sortent du piège.
Un VAB s’est lui aussi ensablé, les parachutistes du 8e RPIMa le poussent pour le sortir du piège.
A l’entraînement, les parachutistes du 8e RPIMa tirent des missiles antichars Javelin plutôt que de les détruire ; la date de péremption étant atteinte.
Un camion détruit abandonné au milieu du désert non loin de la fameuse passe de Salvador.
Sur la fameuse passe de Salvador, deux pick-up ont été détruits par des mines jadis posées par les forces armées nigériennes.
Avec les paras du 8e RPIMa au nord Niger lors de l'opération Kounama VI
Anassfra93 Aspirant
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 1:17
Citation :
L’armée de l’air se lance dans la simulation partagée
Bold Quest 2015, un exercice d’identification et d’appui aérien interallié et interarmées. Alors qu’un A-10 et un AC-130 se partagent le ciel et préparent une attaque combinée à l’aide de leurs canons, un JTAC français participe à la manœuvre… depuis un simulateur au Centre de formation à l’appui aérien (CFAA) de la BA 133 de Nancy-Ochey, tout comme l’équipage du Warthog, tandis que celui du gunship opère depuis la base de Hurlburt, en Floride. Cette manœuvre a été rendue possible par la connexion des simulateurs entre eux, afin d’offrir un entraînement « plus vrai que nature » à des personnels éloignés de plusieurs milliers de kilomètres.
L’objectif de cette simulation distribuée était « de montrer qu’entre deux sites délocalisés et des personnes qui ne se connaissent pas, les protocoles et les procédures standardisés permettent de travailler de manière très facile une fois que les deux simulateurs sont connectés », comme nous l’explique le lieutenant-colonel Rodolphe Wiese, commandant du CFAA. Ainsi, le « FAC (contrôleur aérien avancé, NDLR) à Nancy parle à un avion piloté depuis Nancy, mais également à l’AC-130U piloté depuis Hurlburt. L’action est effectuée quasiment en instantané et vue par l’ensemble des intervenants ». Le débriefing de la mission se fait ensuite soit directement depuis le simulateur, soit par téléphone.
Le projet de simulation immersive aéroterrestre a germé dans l’esprit du prédécesseur du LCL Wiese, le lieutenant-colonel Christophe Aubé, et a pris un coup d’accélérateur au début de l’année 2015. Principale raison évoquée pour développer la simulation, la fréquence et l’amplitude des engagements actuels en OPEX, qui ne permettent pas toujours un entraînement satisfaisant des forces armées en raison de la disponibilité des matériels. A cet égard, la simulation peut venir combler un manque, en offrant des possibilités aussi diverses que variées d’entraînement au combat face ou avec des avions qui ne se trouvent pas souvent - voire-même jamais - en exercice avec des appareils français. « Nous pouvons simuler tout type d’avion, du Mirage 2000D à l’A-10, en passant par le B-1, les hélicoptères ou encore les drones », précise le commandant du CFAA. La simulation en « immersion totale », à 360°, permet d’augmenter le réalisme des missions déroulées lors de la formation ou de l’entraînement des personnels.
Concrètement, le travail s’est accéléré dès le début du mois de septembre, avec l’arrivée de deux militaires américains, qui ont entre autres travaillé à établir une communication satellite entre les simulateurs. La semaine suivante, ce sont deux employés d’Airbus Defence & Space qui sont entrés dans la boucle, afin de travailler sur les connexions de serveurs et la mise en configuration des SIMFAC (SIMulator for Forward Air Controllers), livrés par l'avionneur européen en 2013. Ces procédures ont notamment permis de mettre en lumière des difficultés de connexion et de cryptographie, qui ont par la suite heureusement pu être réglées.
Le 21 septembre marque une première « belle victoire », puisque la connexion entre les simulateurs a fonctionné comme prévu - mis à part quelques problèmes de communication audio. Le 22, la connexion stable a permis d’ajouter la réception à Nancy du ROVER embarqué sur l’AC-130, ainsi que la perception par l’équipe de Hurlburt de la « tâche laser » par le Laser Spot Tracker de l’AC-130. Point d’orgue de cette expérimentation, trois missions en une soirée, la semaine dernière, en présence d’un officier d’état-major, d’officiers de liaison britanniques et de membres du CEAM. Une démonstration qui a fonctionné de bout en bout, avec des spectateurs impressionnés par le réalisme de la mission et parfois même sur le point d’avoir la nausée.
Le bilan de cette première expérience est concluant, le LCL Wiese en liste les points positifs suivants : fluidité de l’exercice, capacité à conduire des simulations avec des personnels de l’autre côté de l’Atlantique, vitesse à laquelle les deux sites ont réussi à mettre en œuvre cette manœuvre complexe, plus-value de l’entraînement avec un gunship - « c’est très rare de pouvoir le faire avant de se rencontrer sur le terrain ».
Quelques projets sont en cours d’étude pour transformer l’essai, car il s’agit de pouvoir créer des exercices « avec une vraie valeur ajoutée ». Des simulations conjointes sont envisagées notamment avec l’ALAT, ainsi qu’avec d’autres futurs simulateurs, qui seront dispersés aux quatre coins de la France (voir encadré). « Le but, c’est de rendre ce genre d’entraînements un non-évènement, il faut que ça devienne un classique, c’est là qu’on aura gagné », expose le chef du CFAA, qui souligne que l’ensemble doit rester « très simple ». L’autre objectif, c’est d’inclure l’industriel (Airbus Defence & Space) dans la boucle dès le départ pour la formation technique et l’établissement de protocoles, afin de rendre les opérateurs de ces simulations partagées autonomes par la suite.
Prochaine étape, renouveler l’expérience avec le simulateur d’une autre unité, d’ici un an. « Tout dépendra du temps que l’on veut et peut consacrer à ça, mais s’il y a synergie des besoins, ce sera encore plus porteur. Dans tous les cas, on essayera de faire encore mieux », conclut le LCL Wiese. http://www.journal-aviation.com/actualites/31283-l-armee-de-l-air-se-lance-dans-la-simulation-partagee#
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augusta General de Division
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 10:06
Citation :
L’aviation française a frappé Daesh à Raqqa, en SyriePosté dans Forces aériennes, Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 09-10-2015
Près de deux semaines après un premier raid en Syrie ayant visé un camp d’entraînement de l’État islamique (EI ou Daesh) à Deir ez-Zor, l’aviation française a mené, dans la nuit au 8 au 9 octobre, des frappes dans la région de Raqqa, l’un des fiefs de l’organisation jihadiste.
« La France a frappé Daesh en Syrie cette nuit à Raqqa. Ce n’est pas la première fois, ce n’est pas la dernière fois », a ainsi annoncé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui était, ce jour, l’invité de la matinale d’Europe1.
Parmi les Rafale engagés dans ce raid, deux ont « délivré des bombes sur un camp d’entraînement » de Daesh, a précisé le ministre avant d’ajouter que « les objectifs ont été atteints » et de « remercier et de féliciter les pilotes pour cette opération ».
« Nous avons frappé parce que nous savons qu’il y a en Syrie, en particulier dans les environs de Raqqa, des centres de combattants étrangers dont la mission n’est pas d’aller combattre pour Daech sur le Levant, mais de venir en France, en Europe, pour commettre des attentats », a encore expliqué M. Le Drian.
S’agissant des opérations en Syrie, les avions français n’agissent pas dans le cadre de la coalition. « Nous avons notre liberté d’appréciation, de nos cibles de renseignement et de nos actions », avait précisé le ministre dans un entretien publié par le quotidien Le Monde, en septembre.
Par ailleurs, M. Le Drian a affirmé que « 80 à 90% » des frappes effectuées actuellement par la Russie en Syrie « ne visent pas Daesh » mais contribuent « en priorité (à préserver) la sécurité de Bachar el-Assad ». La veille, Washington a livré une estimation quasiment identique.
« La menace pour la France, c’est Daesh », a insisté M. Le Drian. « C’est en Syrie que s’organisent potentiellement des attentats, que s’organise la formation de combattants étrangers dont la mission est de venir nous frapper ici », a-t-il poursuivi. Quant à Bachar el-Assad, il « est l’ennemi de son peuple », a-t-il estimé. Mais « nous estimons que c’est Daech notre adversaire principal » a encore insisté le ministre.
En outre, M. Le Drian a souligné la nécessité d’éviter les dommages collatéraux, ce qui explique une certaine retenue dans les opérations de la coalition anti-EI dirigée par les États-Unis.
« Daesh s’est organisé de telle sorte que des enfants, des femmes, des civils soient en première ligne. Les responsables se cachent dans des écoles, des mosquées, des hôpitaux, ce qui rend l’action de la coalition en Irak et l’action de la France et d’autres partenaires en Syrie difficile, parce que nous ne souhaitons pas faire de victimes collatérales », a fait valoir le ministre. « Nous sommes donc très exigeants sur les cibles que nous avons l’intention de viser, en étant en même temps très exigeants sur la nécessité de combattre Daech », a-t-il ajouté.
Enfin, au cours des 7 derniers jours, et hormis ce raid contre un camp d’entraînement de l’EI à Raqqa, l’aviation française a effectué 23 missions dans le nord de l’Irak, dont 6 ont donné lieu à des frappes contre 12 positions jihadistes dans les régions de Ramadi, Kirkouk et Sinjar.
Pour rappel, le dispositif aérien de l’opération Chammal [ndlr, nom de la participation française à la coalition] s’appuie sur 6 Mirage 2000D/N déployés en Jordanie, un ravitailleur C-135FR, 6 Rafale et 1 avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL-2) basés à al-Dhafra, aux Émirats arabes unis.
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 12:11
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 15:14
Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2015, les forces françaises de l’opération Chammal ont frappé au cœur du sanctuaire de Daech en Syrie – au Sud-Ouest de Raqqah. Deux Rafale de l’Armée de l'air ont détruit un centre d’entraînement dédié aux opérations suicides.
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 16:04
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 16:24
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 20:35
Citation :
Le Service militaire volontaire est-il assez attractif?
Posté dans Social par Laurent Lagneau Le 09-10-2015
Dans la série du verre à moitié plein ou à moitié vide, l’on peut considérer que le Centre du Service militaire volontaire (SMV) de Montigny-lès-Metz, qui ouvrira ses portes dans quelques jours, a atteint son objectif en matière de recrutement puisqu’il sera en mesure d’incorporer 100 jeunes en difficulté et de leur offrir ainsi de meilleures chances d’insertion dans le monde professionnel avec un encadrement militaire.
« La bataille du recrutement est gagnée. Reste maintenant à mener celle de l’insertion », a commenté le chef de corps de ce premier centre, le lieutenant-colonel Christian Dugast, dans les colonnes de l’Est républicain.
Seulement, si l’on en croit les chiffres donnés par le compte-rendu hebdomadaire de la DICoD, la commission de sélection a fait son choix parmi seulement 187 candidats, ce qui peut sembler peu quand on songe au taux de chômage qui affecte les jeunes de 18 à 25 ans en France. Aussi, les choses risquent de se compliquer quand il s’agira d’incorporer 1.000 stagiaires (pour les 3 centres) d’ici l’été 2016.
Pour « recruter » les futurs volontaires, il est notamment fait appel aux missions locales et à Pôle Emploi. Pour rappel, les « stagiaires » sont nourris, logés et blanchis tout en percevant une solde mensuelle de 313 euros et en ayant l’opportunité de passer gratuitement le permis de conduire.
L’idée est de leur donner, pendant 6 à 12 mois, une formation professionnelle via un encadrement militaire, à l’image de ce qu’il se fait avec le Service militaire adapté (SMA) en vigueur dans les départements et territoire outre-Mer.
Aussi, même si les volontaires peuvent être sollicités pour des missions de soutien à la population, il est exclu de leur faire porter des armes ou encore de les faire participer à l’opération Sentinelle. En clair, il n’est nullement question de constituer, via ce dispositif, un « réservoir de forces ».
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 21:21
Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
Depuis le 25 septembre 2015, la frégate Cassard (Marine Nationale), déployée dans le golfe arabo-persique dans le cadre de l’opération Chammal, a rejoint le groupe aéronaval américain CSG 12 constitué autour du porte-avion Theodore Roosevelt (U.S. Navy), de plusieurs destroyers lance-missiles et d’un croiseur.
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 9 Oct 2015 - 21:33
Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
L’opération Barkhane constitue un défi logistique permanent pour les soldats déployés dans la bande sahélo-saharienne. Les matériels, soumis à une intense utilisation, sont employés dans des conditions extrêmes qui les poussent à leurs limites. Les moyens d’aéro-combat en particulier, pièces maîtresses dans les opérations de lutte contre les groupes armés terroristes, bénéficient d’un suivi permanent. Leur maintenance est essentielle, elle est donc placée entre des mains expertes.
Retrouvez en vidéo la maintenance d'un hélicoptère NH 90 Caïman
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 10 Oct 2015 - 17:02
Citation :
Syrie - Décryptage : des avions français qui volent, plus qu’ils ne tirent ?
Par Loïc Lauze (Defens’Aero) et Florent de Saint Victor (Mars Attaque)
Suite à l’annonce sur Europe 1 par le ministre de la Défense (en personne...) d’une seconde mission aérienne de frappes en Syrie par des appareils français dans la nuit du 8 ou 9 octobre, le service de communication de l’Etat-major des armées (EMA) a diffusé une courte séquence vidéo (de moins de 2 minutes).
Avec presque aucun commentaire, ces images (comme d’autres avant elles) peuvent parfois être difficilement compréhensibles. En quelques lignes nous vous proposons d’apporter quelques éléments de compréhension (ce qui est montré, ce qui n’est pas montré), tout en les restituant dans le contexte de l’opération Chammal (cf. dossier de présentation loin d'être à jour ou exhaustif...) menée face à l’organisation Etat islamique (EI).
Un entre-aperçu orienté d’une base aérienne en opérations
Tournées par les preneurs de vue des armées (« les soldats de l’image »), ces séquences sont prises sur la base aérienne 104 d'Al Dhafra aux Emirats arabes unis (EAU). La France y concentre une partie de son dispositif aérien dans la région. Contrairement à la Jordanie (qui abrite une seconde base abritant, officiellement, trois appareils de type Mirage 2000-D et trois Mirage 2000-N), la base émiratie a l’avantage d’être une implantation ancienne pour les aviateurs français (une présence depuis 2008) et déjà dotée d’installations modernes, où se côtoient militaires émiratis, américains, etc.
Néanmoins, elle a pour principal désavantage d’être située relativement loin des zones d’opérations en Irak (au Nord) et en Syrie, obligeant des temps de transit importants pour rejoindre ces zones et donc de longues missions (6 heures pour celle décrite). A l’opposé, par exemple, les militaires russes n’ont pas le même souci depuis Lattaquié, ayant un temps « utile » sur zone (hors transit) beaucoup plus important pour mener leurs missions, d’où, en partie, le nombre important de frappes par jour.
Pour diverses raisons politiques, diplomatiques (les Emiratis souhaitant une certaine discrétion sur la présence de militaires étrangers sur leur sol) et sécuritaires), les journalistes ne sont pas (ou très peu) autorisés sur la base. Ces images sont donc fournies par les armées aux rédactions et agences de presse dans une logique de communication opérationnelle (COMOPS). Orientées (via le choix des séquences), elles doivent servir à illustrer les actualités, chaque journaliste plaçant son commentaire sur ces images.
Pour des raisons de sécurité et par crainte de représailles sur les militaires ou leurs proches, de SECOPS en jargon militaire (« Sécurité opérationnelle »), peu d’éléments d’identification sont visibles : floutage du visage des personnels, pas d’image des marquages des appareils, pas de bandes patronymiques visibles, pas de localisation donnée, etc.
Des appareils Rafale qui partent… puis qui reviennent
Les 2 minutes sont divisées en plusieurs plans. La séquence (0’05’’ à 0’10’’) s’ouvre sur l’enfilage par des pilotes de leurs équipements : combinaison de vols les protégeant du froid et des G (via un système de pression permettant une meilleure circulation du sang lors des manœuvres), arme de poing de type pistolet, kit de survie en cas d’éjection, particulièrement redoutée suite au sort tragique connu par le pilote jordanien en février 2015, eau / alimentation, données pour la mission (check-list, cartes...), etc.
La seconde partie (0’10’’ à 0’25’’) concerne l’inspection de l’appareil (aussi appelé "tour avion"), un Rafale, appareil omnirôle (pouvant réaliser sans changer de configuration des missions de renseignement, de frappe, de défense aérienne, etc.), ici en version monoplace. Il est réalisé par un mécanicien et le pilote, avant chaque décollage. Des zooms sont réalisés sur certains équipements: 2 munitions AASM sous les ailes (des bombes guidées par un rayon laser de 90kg d’explosif environ avec une précision théorique de quelques mètres), une nacelle de désignation laser Damocles positionnée en ventral sous l’appareil (qui désigne l'objectif avec le laser à des dizaines de kilomètres de distance), des missiles air-air type MICA IR (Infrarouge capable de répondre à plusieurs kilomètres de distance face à de possibles appareils hostiles : russes, pro-Assad, iraniens, etc.), 3 bidons supplémentaires de 2 000 L (qui, en plus des réservoirs situés déjà dans l’appareil, permettent de limiter le nombre de ravitaillement, d'avoir un "play time" sur zone plus important, et de pouvoir naviguer jusqu'à la zone d'opération sans réaliser des ravitaillements trop souvent). Sur ces différents points d’emport, le Rafale permet d’emporter plus que son poids, et n’est donc pas ici dans sa configuration la plus lourde (ce qui, en plus de ne pas être nécessaire, limiterait son rayon d’action ou demanderait encore plus de ravitaillements). Lors de ce tour d’inspection, ils vérifient que les optiques et autres instruments soient bien dégagés de leurs protections, que les gouvernes d’orientation et les volets de freins fonctionnent correctement, que les échappements et les entrées d’air soient bien dégagés pour éviter la présence de corps étrangers (outils, boulons, etc.) qui pourraient entrainer de graves accidents si ils étaient ingérés par le moteur, etc.
La troisième partie concerne l’installation du pilote. (0’26’’ à 0’50’’) C’est une séquence extrêmement classique de toutes représentations filmées de missions aériennes. Le pilote s’installe dans le cockpit, avec ses cartes, des fiches avec les points clés de la mission (heure prévue des frappes, hippodromes - ou zones - de ravitaillement, fréquences radios, …) le mécanicien lui donne son casque, relié au système de distribution d’oxygène, et la verrière se referme laissant le pilote dans sa bulle, tout à sa mission. Ensuite, les freins des trains d’atterrissage du Rafale sont testés, avant que le mécanicien ne salue le pilote, lui souhaitant une bonne mission. Une phase de roulage (0’51’’ à 1’21’’) débute entre le hangar et la piste, avant que l’appareil ne décolle, poussé par ses deux réacteurs utilisant la postcombustion bien visible de nuit, lui permettant de s’arracher du sol et s’enfoncer dans la nuit.
Les derniers plans (1’25’’ à 1’52’’) montrent les images du retour de la patrouille de 2 appareils, avec des zooms plus particuliers (à l’esprit martial) sur les pylônes où étaient à l’aller accrochées les AASM et qui sont au retour quasi tous vides. Sur les 8 AASM emportées, 1 seule est conservée, non tirée pour de multiples raisons : souci technique, bombe en réserve finalement non utilisée car les autres ont fonctionné, absence de possibilités de tirs (du fait des règles d’ouverture de feu - RoE en Anglais pour rules of engagement – non respectées : présence de civils, absence de cibles, météo non favorable pouvant entrainer des erreurs de tirs, etc.). Une fois le Rafale stoppé, le pilote sort de son appareil son équipement à la main, sans doute nerveusement et physiquement lessivé après avoir été coincé dans son cockpit pendant 6 heures et menée une mission exigeante de guerre.
Pourquoi aucune image sur avant, entre les deux, et après ?
Ces quelques images illustrent au final une infime partie de toute la mission, pour des raisons de communication (qu’est ce qui est visuellement intéressant ? caractérisable pour le grand public d’une mission aérienne ? cf. le papier de Bénédicte Cheron), de sécurité (éviter les risques de représailles, donner des renseignements utiles à nos adversaires, etc.) et de politique. Pour ce dernier point, c’est notamment le cas de l’absence notable d’image des tirs (l’entre-deux entre le départ et le retour). Cette phase, la raison d’être de la mission, est pourtant souvent montrée, notamment dans la culture américaine (qui sert de référence quasi universelle en COMOPS, même pour les Russes avec les dernières frappes en Syrie, ou lors des toutes premières frappes françaises en Irak) depuis les opérations au-dessus de la Serbie. Visuellement, les aviateurs volent donc, mais ne tirent pas (et surtout pas sur de possibles ressortissants français…). Une guerre plus que propre puisque désincarnée…
Il faut donc croire sur parole le haut responsable et le communiqué officiel succinct pour connaître la nature de l’objectif (un camp d’entrainement de l’EI aux opérations-suicide situé au sud-ouest de Raqqa et où s’entraîneraient des ressortissants français voulant viser le territoire national), le succès des tirs, l’absence de dégâts collatéraux... Il s’agit bien d’un choix pensé et non d’un oubli alors que pour les deux frappes une séquence de communication extrêmement ciselée a été lancée : déclaration publique (Président ou ministre), publication de matériaux comme cette vidéo, off avec les journalistes pour les détails.
De plus, le choix de ces séquences participe à la sous-représentation, souhaitée en partie, d’un certain nombre d’autres acteurs concourant directement ou indirectement à ces frappes. Il permet de montrer une partie de ce qui est montrable (en donnant des éléments), pour espérer ne pas avoir à montrer le reste, et obliger à assumer politiquement l’ensemble des décisions prises concernant les différents volets de l’opération Chammal.
Avant la délivrance d’un quelconque armement, tout un processus de préparation a eu lieu : renseignement (de nature diverse : image, signaux de communication, etc.) par des vols de reconnaissance (avec des appareils détenus en propre - Rafale avec des pods de reconnaissance type RECO NG, ATL 2 de la Marine, Transall Gabriel pour la captation de signaux de communication - ou loués), des satellites, les sources des services de renseignement (DRM, DGSE, etc.), les éléments de nos partenaires, les moyens navals (les grands oubliés - notamment visuels - de l’opération Chammal – dès lors que le groupe aéronaval n’est plus sur zone - alors qu’ils représentent environ 40% des effectifs avec, officiellement, 3 navires déployés et 1 appareil de patrouille ATL-2), etc. Tout ce travail en amont permet de préparer la mission (briefings, préparation des appareils, etc.), une fois validée par le pouvoir politique et les autorités militaires via différentes structures : CPCO, cœur des opérations pour les relations politico-militaires, centre de ciblage pour les dossiers d’objectif, état-major au niveau du théâtre des opérations, coordination avec différentes structure inter-alliés, etc.
Tout un environnement évoluant autour de ces 2 appareils Rafale est également peu montré (plus visible dans la vidéo de la première frappe en Syrie) : les phases de ravitaillement en vol (avec un appareil ravitailleur type C-135 visible rapidement en arrière-plan, un vétéran avec plus de 40 ans d’âge) indispensables pour les opérations, les Rafale accompagnateurs de cette patrouille (qui peuvent servir de réserves au cas où, gérer la menace anti-aérienne en provenance du sol ou en l’air, en brouillant, intimidant, trompant, etc.) ou encore les appareils de type AWACS et les opérateurs au sol de gestion du trafic aérien, dense dans la zone, qui sont utiles pour éviter les accidents. Enfin, une fois le pilote descendu et avant la prochaine mission, un débriefing a lieu (avec les impressions du pilote sur le déroulé, les tactiques, les équipements, les images recueillis pour connaître le résultat des tirs, les possibles erreurs d'appréciation ou les améliorations à apporter).
Et surtout, une importante activité concerne les mécaniciens (les « graisseux », ou moins amicalement « les rampants ») et les logisticiens pour la remise en état des appareils et des équipements sous les hangars, visibles dans la vidéo (groupe électrogène, containeurs verts protégeant certains équipements, etc.), qui permettent de s’abriter à la fois des vents de sable, de la chaleur, et des regards indiscrets. Pendant plusieurs heures (parfois jour et nuit), les mécaniciens démonteront puis remonteront des ensembles, feront les pleins et les niveaux, changeront des pièces usagées, etc. Au final, c’est bien la partie immergée de l’iceberg qui est ici représentée.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 10 Oct 2015 - 17:59
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 10 Oct 2015 - 20:59
Citation :
La DGA qualifie la troisième version du nouveau camion de transport logistique de l’armée de terre
Theatrum-Belli — 8 octobre 2015
La Direction générale de l’armement (DGA) a prononcé, le 29 septembre 2015, la qualification de la version non blindée du camion militaire de transport logistique du programme « Porteurs polyvalents terrestres » (PPT). L’objectif du programme PPT est de doter l’armée de terre d’une nouvelle famille de camions pour le ravitaillement, le transport de postes de commandement et de systèmes d’armes ainsi que l’évacuation de véhicules endommagés, utilisables en métropole et sur les théâtres d’opérations extérieurs.
Le programme PPT illustre l’effort de renouvellement des capacités logistiques de l’armée de terre entrepris par le ministère de la Défense. La Loi de programmation militaire 2014-2019 actualisée prévoit la livraison d’un premier ensemble de 900 camions PPT. Le titulaire du marché est le groupement industriel constitué par les sociétés Iveco (groupe Fiat) et Soframe (groupe Lohr).
La gamme PPT comprend à ce jour deux modèles : un transport de fret ou de matériel en conteneur (Porteur polyvalent logistique – PPLOG), et un véhicule dépanneur (Porteur polyvalent lourd de dépannage – PPLD). Leur châssis, identique, possède 4 essieux toutes roues motrices (8×8.) leur permettant de rouler sur tous types de routes et de chemins et dans toutes les conditions climatiques (routes montagneuses enneigées par exemple). Les 200 premiers véhicules (150 PPLOG et 50 PPLD) disposent d’une cabine blindée, équipée de protections balistiques et anti-mines. Commandés en 2010 leur livraison s’est achevée en juin 2015.
La deuxième commande du programme PPT, constituée de 250 PPLOG non blindés, a été passée en janvier 2014. Elle sera complétée avant la fin de l’année 2015 par une commande de 450 véhicules identiques. Ces 700 véhicules seront livrés de 2016 à 2018.
Des véhicules PPLOG et PPLD blindés ont été engagés dans le cadre des opérations Serval et Sangaris. Ils ont donné pleine satisfaction à leurs utilisateurs du fait de leur capacité d’emport élevée, leur mobilité apportée par la transmission intégrale et le confort de leur cabine climatisée dans des conditions pourtant difficiles.