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Sujet: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mer 14 Oct 2015 - 18:08
Rappel du premier message :
@baybar quand tu eclate le pays adverse avec très peu de perte par an c'est bien une victoire ne nous refais pas le coup des egyptien qui ont transformé 73 en victoire
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 28 Juin 2016 - 9:06
http://www.lepoint.fr/monde/militairement-daech-est-un-objet-inclassable-27-06-2016-2049951_24.php a écrit:
"Militairement, Daech est un objet inclassable"
L'agrégé d'histoire Stéphane Mantoux analyse les tactiques militaires de l'EI sur les terrains syrien et irakien, au travers de leurs vidéos de propagande.
Le Point.fr : Quelle est la spécificité des tactiques militaires de l'EI et comment contribuent-elles à ses victoires ? Stéphane Mantoux* : De manière générale, les tactiques de l'EI mêlent des éléments de guérilla-insurrection parfaitement maîtrisés, venus de l'expérience d'Al-Qaïda en Irak, puis de l'État islamique en Irak, puis de l'État islamique en Irak et au Levant, et des éléments conventionnels (où jouent les anciens cadres baasistes passés au djihadisme, là encore dès l'époque d'Abou Moussab al-Zarqaoui et après). Militairement, l'EI est un objet inclassable, hybride pour les spécialistes : ni guérilla ou insurrection, ni armée régulière, mais une tactique qui se situe quelque part entre les deux.
Les forces militaires de l'EI ont une cohérence globale qui leur vient de l'héritage passé par les anciens officiers baasistes. Pour autant, l'organisation est très décentralisée, ce qui permet localement aux petites unités de prendre des initiatives, d'improviser et de mettre en œuvre des tactiques originales. Le caractère hybride de l'EI sur le plan militaire fait sa force : il combine les moyens conventionnels (chars et artillerie prise à l'ennemi, comme les lance-missiles antichars, etc.) avec des éléments relevant davantage de son passé de guérilla-insurrection (véhicules-suicides, drones, etc.). Le renseignement de l'EI joue également un rôle important : les objectifs sont travaillés, l'EI laisse des cellules dormantes dans les territoires perdus.
Comment l'EI exploite-t-il son infanterie ?
Les escouades de base de l'EI comprennent souvent 8 à 10 hommes armés d'AK-47 ou de M16. L'escouade inclut souvent un tireur à la mitrailleuse PK (voire plusieurs) qui porte souvent une arme individuelle dans le dos (AK-47 ou M16). Même chose pour le tireur au lance-roquettes antichar RPG-7 de l'escouade. Parfois se rajoute effectivement un tireur d'élite, sur SVD Dragunov la plupart du temps. Elles disposent ainsi d'une puissance de feu conséquente et sont autonomes, puisqu'elles ont une capacité antichar. Ce sont de petites formations très décentralisées qui s'appuient mutuellement. L'EI recherche un effet « boule de feu » avec des escouades surarmées (maximiser la puissance de feu contre l'adversaire).
Dans certains cas, ces escouades sont plus fournies ou mieux équipées. Un armement plus conséquent ou avec des armes rares peut signer la présence de troupes d'élite (Inghimasiyyin). Par ailleurs, l'EI peut adjoindre aux escouades de véritables groupes de snipers. Elles ont souvent des matériels plus lourds, voire originaux (comme ces canons antiaériens de 23 mm ZU-23 transformés en fusils de sniping lourd, avec frein de bouche et viseur télescopique). Dans d'autres cas, l'EI aligne de petits groupes d'armes collectives en soutien des escouades ou des véhicules.
Quelle exploitation est faite des véhicules blindés, et notamment des véhicules-suicides (SVBIED) ?
L'EI emploie les SVBIED pour ouvrir la voie à ses troupes d'élite, les Inghimasiyyin, des commandos équipés de ceintures d'explosifs qui peuvent se faire détonner si besoin est pendant l'assaut. Les véhicules et l'infanterie suivent. Ainsi, les SVBIED remplacent en quelque sorte les barrages d'artillerie massifs. L'EI est allé jusqu'à constituer, à Mossoul, un « bataillon-suicide » comprenant des SVBIED regroupés en unité constituée (avec ses emblèmes sur les véhicules). Par ailleurs, on voit l'EI jeter depuis plus d'un an, au nord de Mossoul, des vagues de véhicules improvisés construits à partir de ceux pris à l'armée irakienne en 2014 contre les positions kurdes. Ce type d'attaques semble reprendre la doctrine de l'armée irakienne post-guerre du Kippour (1973) où les chars et les véhicules blindés attaquaient en avant de l'infanterie. Au niveau de l'armement non conventionnel, on peut noter l'importance des véhicules « bricolés », tout en sachant que l'EI ne cesse d'améliorer ces « bricolages ». Ceux-ci n'ont pas forcément un rôle décisif, mais ils viennent renforcer le potentiel de l'EI : si la première ligne kurde a été franchie lors de la contre-attaque au nord de Mossoul début mai, c'est grâce à un Humvee porte-pont créé pour passer la tranchée qui protégeait cette position, ce qui a complètement surpris les Kurdes...
Quelles sont leurs faiblesses ?
Pour les points faibles, il y a cette volonté de toujours contre-attaquer, y compris en défense, qui se révèle coûteuse en hommes (par exemple les charges de véhicules au nord de Mossoul qui se terminent quasi systématiquement en désastre). L'absence d'aviation et surtout de moyens de contrer efficacement les frappes aériennes est également problématique. En Irak, cela l'empêche, par exemple, d'utiliser ses chars et véhicules blindés pris à l'ennemi.
Enfin, l'emploi des véhicules-suicides est parfois très prévisible, car l'EI a tendance à les jeter sur des objectifs prédéfinis, qui vont être attaqués par ces engins encore et encore, par vagues successives, ce qui facilite leur destruction. L'EI a eu également tendance à mettre ses troupes les plus motivées (les Inghimasiyyin) en première ligne : on les a même vus parfois précéder l'envoi des véhicules (à Falloujah, en janvier 2016) pour attaquer des positions adverses. Ils subissent alors des pertes élevées, ce qui dégrade la qualité moyenne des combattants de l'EI.
Il faut noter cependant que l'EI est capable d'affronter des adversaires très différents sur une quantité de fronts importante, et de souvent faire jeu égal. * Stéphane Mantoux est agrégé d'histoire et anime le blog Historicoblog.
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mer 29 Juin 2016 - 7:06
http://www.rtbf.be/info/dossier/l-etat-islamique-menace-t-il-le-monde/detail_irak-de-plus-en-plus-d-habitants-fuient-fallujah-liberee-de-l-ei?id=9339272 a écrit:
Irak: de plus en plus d'habitants fuient Fallujah, libérée de l'EI
Dimanche, les forces irakiennes ont repris le contrôle de Fallujah, située à une cinquantaine de kilomètres de Bagdad, chassant les derniers djihadistes du groupe Etat islamique (EI) après plus d'un mois de combats.
Les autorités irakiennes ont affirmé que la ville avait subi peu de destructions, insistant sur leur volonté de permettre aux milliers de civils déplacés, comme Oum Issam et sa famille, de revenir chez eux.
Mais la libération de Fallouja ne pourra effacer les profondes cicatrices de ses habitants, soumis pendant plus de deux ans au règne tyrannique de l'EI puis assiégés et affamés lors de la bataille pour la reconquête par les forces progouvernementales.
Après tant de souffrances, Oum Issam, 42 ans, estime qu'elle ne pourra plus jamais connaître le bonheur dans sa ville.
"Mon fils m'a demandé de le tuer parce qu'il avait tellement faim qu'il n'en pouvait plus (...) Mon Dieu, vous imaginez, c'est ce qu'il m'a dit, il a cinq ans!", raconte-t-elle, hochant la tête comme pour chasser ce souvenir.
Quelques mois plus tôt, elle avait fait une fausse couche, paniquée par un bombardement aérien sur un bâtiment voisin de l'hôpital où elle se trouvait.
"J'ai perdu mes jumeaux (...) J'étais allée à l'hôpital car je n'avais plus de nourriture pour mes enfants", raconte-t-elle en tenant la main d'un de ses neuf enfants.
Mauvais souvenirs
Derrière elle, dans le camp de déplacés d'Amriyat al-Fallouja, le Conseil norvégien pour les réfugiés distribue des kits de base aux nouveaux arrivants.
Chaque famille logée dans une tente reçoit six matelas, un nécessaire pour cuisiner, une lampe de camping, une bâche et un bidon pour l'eau.
"Il fait très chaud ici, il y a de la poussière et pas vraiment assez de nourriture ni d'eau mais nous pouvons survivre", dit Oum Issa.
"Je ne veux pas revenir à Fallouja. Nous y avons subi trop de choses: les Américains, Al-Qaïda, Daech (acronyme arabe de l'EI), la famine", dit-elle en référence aux combats meurtriers en 2004 à Fallouja entre Al-Qaïda et l'armée américaine.
"Je ne sais pas ce qui va suivre mais cette ville est maudite et je ne veux pas y retourner".
Depuis leur fuite de Fallouja, le 16 juin, elle continue d'attendre son mari, retenu par les forces irakiennes comme des milliers d'autres hommes fuyant la ville, pour des vérifications.
Alors que les opérations militaires se poursuivent autour de Fallouja pour sécuriser la zone, la crise humanitaire devient de plus en plus aiguë et le nombre de déplacés ne cesse de croître.
Des organisations humanitaires craignent un désastre alors que les températures dépassent les 45 degrés et que les tentes viennent à manquer.
Dix jours après son arrivée, la famille de Kefieh Saleh n'a toujours pas de tente où dormir. "Mon mari aide les gens du camp à monter des tentes mais nous n'en n'avons même pas pour nous", dit-elle.
Elle et ses enfants dorment dehors sur le terrain d'une mosquée en préfabriqué. Malgré la fuite des djihadistes, la famille a peur de revenir dans son foyer, dans la zone de Saqlawiya, au nord-ouest de Fallouja. "Ce n'est pas sûr et je ne crois pas que cela va s'améliorer", remarque Kefieh.
Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a reconnu dimanche lors de son discours de victoire à Fallouja qu'un important déminage serait nécessaire avant que les civils puissent revenir.
La peur des violences sectaires décourage aussi les déplacés de rentrer chez eux. Majoritairement sunnites, les habitants font état d'exactions par les milices chiites qui ont participé à la reconquête de Fallouja.
"Beaucoup d'hommes ont disparu, certains de nos voisins ont été tués par les Hachd al-Chaabi", les unités paramilitaires chiites de la mobilisation populaire, affirme Kefieh.
Des témoins, des responsables locaux ainsi que des organisations de défense des droits de l'Homme ont fait état d'abus commis par ces milices aux débuts de l'offensive.
"Je ne sais pas à quoi ressemble notre maison maintenant mais si nous revenons, nous vivrons comme dans une zone militaire et j'ai peur de ce qui pourrait se passer", témoigne Kefieh. "Dieu est témoin, je ne reviendrai pas. Je trouverai un autre endroit où nous serons en sécurité, peut-être Erbil ou Souleimaniyeh au Kurdistan".
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Sam 2 Juil 2016 - 20:56
http://www.lemonde.fr//idees/article/2016/07/02/quand-on-decide-de-faire-la-guerre-il-faut-la-faire-serieusement-ou-pas-du-tout_4962413_3232.html a écrit:
« Quand on décide de faire la guerre, il faut la faire sérieusement ou pas du tout »
Par Michel Goya, colonel de l’armée française
La France est en guerre contre l’organisation Etat islamique (EI) depuis vingt et un mois et, alors que cette dernière vient de perdre la ville de Fallouja face à l’armée irakienne, elle conserve l’avantage sur nous.
Depuis septembre 2014, les attaques perpétrées par l’EI sur notre sol ont davantage d’impact stratégique que la bombe quotidienne que nos aviateurs ont larguée sur le sien. Ce n’est pas de la pure gesticulation, mais ce n’en est pas loin.
Cas unique dans notre histoire, 100 % des pertes françaises sont civiles et, au lieu de jeter nos soldats sur l’ennemi après avoir été agressés, c’est dans les rues françaises que nous les envoyons, comme si c’étaient des policiers. Nous tombons dans le piège que nous tend l’ennemi, en immobilisant nos moyens. Organiser des rondes n’a empêché aucune des attaques depuis janvier 2015 et n’a pas fait reculer l’ennemi.
Lors de la cérémonie en hommage aux victimes des massacres du 13 novembre 2015, le président de la République avait « promis solennellement » que « la France [mettrait] tout en œuvre pour détruire l’armée des fanatiques qui ont commis ces crimes ».
Tout a-t-il été vraiment mis en œuvre ? Loin s’en faut. Si nous faisions la guerre que nous avons déclarée, le contrat opérationnel prévu par le Livre blanc pour un engagement majeur aurait été mis en œuvre, soit un total 15 000 hommes et 45 avions de combat. Il est vrai qu’en cumulant les moyens déployés au Levant, au Sahel et dans les grandes...
rmaf Administrateur
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Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Sam 2 Juil 2016 - 21:04
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 5 Juil 2016 - 1:13
Fulcrum a écrit:
D'après la presse russe, il y aurait des négociations secrètes entre la Turquie et la Syrie en Algérie. Est ce que les Turcs du forum peuvent confirmer ou non la formation de la presse russe.
Il faut arréter de voire l'Algerie partout .........vous serez un probléme plus qu'autre chose ...
Les negosiations se porte uniquement sur l'aspect d'une lutte en commun contre l'EI ,pour Ankara ,ça position reste inchangée sur le sort d'Assad ......il doit dégager ......
https://www.zamanfrance.fr/article/turquie-propose-a-russie-cooperation-contre-daesh-22436.html a écrit:
La Turquie propose à la Russie une coopération contre Daesh
La Turquie a proposé lundi 4 juillet à la Russie une coopération dans la lutte contre Daesh (EI) en Syrie, laissant envisager l'ouverture de la base aérienne turque d'Incirlik à des éléments de l'armée russe.
Moscou a accepté d'améliorer ses relations avec Ankara après la lettre adressée par le président turc Recep Tayyip Erdogan exprimant ses regrets concernant l'avion russe abattu l'an passé par la défense antiaérienne turque près de la frontière syrienne. "Nous coopérerons avec tous ceux qui combattent Daech. C'est ce que nous faisons depuis un certain temps et nous avons ouvert la base aérienne d'Incirlik à ceux qui veulent activement participer à la lutte contre Daech", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu dans un entretien à la chaîne ***TRT*** dimanche. "Pourquoi ne pas coopérer avec la Russie suivant les mêmes termes ?" s'est-il interrogé. "Daech est notre ennemi commun et nous devons combattre cet ennemi", a-t-il poursuivi.
Moscou et Ankara dans deux camps opposés en Syrie
Si l'EI est présenté par le gouvernement turc comme un ennemi commun, laTurquie et la Russie soutiennent des camps opposés dans la guerre civile syrienne. Les autorités turques se posent en adversaire du régime de Bachar al Assad soutenu fermement par la Russie et l'Iran. Les pays de l'Otan, dont la Turquie fait partie, pourraient voir d'un mauvais oeil la possibilité offerte à la Russie d'utiliser la base d'Incirlik située à moins de dix kilomètres au nord de la ville d'Adana près de la frontière syrienne. Incirlik abrite des avions américains, allemands, britanniques, saoudiens et qataris qui participent à la coalition internationale constituée pour combattre Daesh.
Une "déclaration importante" pour Moscou
La présidence russe a qualifié la proposition turque de "déclaration importante qui doit être examinée d'un point de vue militaire et politique", tout en précisant qu'aucun contact n'avait été pour l'instant établi avec la Turquie sur cette éventualité. Dimitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a ajouté que l'attentat commis à l'aéroport d'Istanbul la semaine passée confirmait que l'échange d'informations entre les deux pays était "crucial" pour combattre le terrorisme.
Si cela se confirme ,les Turques en laissant les Russes établirent leurs bases dans le pays viennent de se tiré pas une ,mais deux balles dans les deux pieds ..........c'est se qu'on appelle faire rentrer le loup dans la bergerie .......
Les 99 étendards venu du Nord pour D"Abiq" commence a se dessiner maintenant .......
http://www.rfi.fr/afrique/20160814-maroc-etats-unis-visite-emissaire-contre-daech-ei a écrit:
Vers un retour du Maroc au sein de la coalition de lutte contre le groupe EI?
Par RFI Publié le 15-08-2016 Modifié le 15-08-2016 à 02:11
L'émissaire américain en charge de la coalition internationale de lutte contre le groupe Etat islamique est en visite ce lundi 15 août au Maroc. Brett McGurk aura des entretiens avec de hauts responsables du royaume chérifien. Un déplacement qui laisse présager un probable retour du Maroc au sein de la coalition internationale de lutte contre l'organisation de l'Etat islamique.
Le Maroc est, selon Washington, un partenaire fort dans la lutte contre le groupe Etat islamique. En juillet dernier déjà, des diplomates marocains participaient à une réunion de haut niveau dans la capitale américaine, laissant entrevoir un possible retour du Maroc dans les opérations.
Le royaume avait suspendu sa participation aux frappes de la coalition internationale, en mars 2015 après le début de la guerre au Yémen. Pour honorer son alliance avec Riyad, le royaume chérifien avait réaffecté son escadron de M-16 afin qu’il prenne part aux opérations de l’alliance internationale emmenée par l’Arabie saoudite contre les rebelles chiites Houthis.
L’armée marocaine est d’ordinaire très peu présente sur les terrains purement militaires et son rôle se cantonne traditionnellement à des missions humanitaires ou de maintien de la paix. Mais depuis la création de l’organisation Etat islamique, le Maroc a multiplié sur son sol les arrestations dans les milieux jihadistes.
Son expertise reconnue de contre-espionnage à l’international et sa proximité stratégique avec les pays occidentaux en font aujourd’hui une des cibles principales du groupe terroriste.
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
youssef_ma73 General de Brigade
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Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 23 Aoû 2016 - 12:15
Arrestation à Kirkouk d'un gamin kamikaze portant une ceinture explosive. Il a à peine 12 ans et se dirigeait vers une mosquée.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
Invité Invité
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mer 31 Aoû 2016 - 19:01
Citation :
L'EI annonce la mort de son porte-parole Abou Mohammed al-Adnani
Beyrouth - Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a annoncé mardi la mort de son porte-parole, le Syrien Abou Mohammed al-Adnani, tué dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, ravagée par les combats.
Abou Mohammed al-Adnani s'était illustré en exhortant les partisans de l'EI à passer à l'action dans leur pays d'origine en utilisant n'importe quelle arme disponible, couteau, pierre ou véhicule, contre les citoyens des pays membres de la coalition antijihadistes, un appel qui aurait inspiré des attaques en Europe notamment.
Après un long voyage couronné de sacrifices, cheikh Abou Mohammed al-Adnani a rejoint les martyrs et les héros ayant défendu l'islam et combattu les ennemis de Dieu, selon un message de l'EI relayé par son agence de propagande Amaq.
Le dirigeant jihadiste et mort dans la province d'Alep en inspectant les opérations militaires, a dit Amaq sans préciser la date de sa mort.
La province septentrionale d'Alep, du nom de la grande ville éponyme, est le théâtre de violents combats entre différents acteurs de la guerre en Syrie, régime appuyé par les Russes, rebelles, alliance kurdo-arabe des Forces démocratiques syriennes, jihadistes, coalition internationale antijihadistes emmenée par les Etats-Unis et plus récemment forces turques.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mar 13 Sep 2016 - 14:27
Citation :
13.09.2016
Indiscrétion photographique: VAB et PVP en vue du champ de bataille de Mossoul
Voici une capture d'écran du compte Twitter d'Iraqi Day:
On oublie le titre sur "les SAS britanniques" et on s'en tient aux photos: VAB et PVP au camouflage bien gaulois! Un camion de transport logistique et des conteneurs...
Si ces clichés sont authentiques, voici de quoi soutenir les déclarations de JYLD qui disait, la semaine dernière, que l'artillerie française était (presque) à pied d'œuvre en Irak et qu'elle allait jouer son rôle dans la bataille de Mossoul.
Et l'EMA qui du bout des lèvres a confirmé que l'artillerie était composée de canons Caesar (4, je crois) qui feront l'objet d'un effort de communication... une fois la bataille terminée? On ne l'espère pas. Il y a quelques infos à donner, non?
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial - Mer 14 Sep 2016 - 17:44
Citation :
14.09.2016
L'artillerie française va pointer ses fûts vers Mossoul (actualisé)
Les photos du matériel français arrivant (transitant?), il y a quelques jours, dans la base irakienne de Makhmur, au sud de Mossoul (voir la carte ci-dessous avec un des deux points rouges sur Makhmur, l'autre sur la BA de Qayyarah), témoignent bien du renforcement français dans le nord du pays.
Ce renforcement, après un transit via la base aérienne d'Erbil (Kurdistan), est articulé autour d'un groupe d'artillerie dont les moyens (matériels et humains) ont été fournis par des régiments de l'artillerie métropolitains (et non pas le 5e Cuir basé aux EAU), par des éléments de la Légion (pour la Force Protection). Ces moyens seraient renforcés par des éléments du Train (voir la photo d'un PPT sur un porteur):
Les Français ont donc rejoint ("temporairement" selon l'EMA) leurs camarades US qui se sont installés dans la base reprise à Daech en mars. Les Américains y ont alors déployés 200 marines de la Task Force Spartan et ont baptisé la base irakienne du nom de Firebase Bell. Voir la photo d'un M777A2, prise le 18 mars (photo: Andre Dakis):
Les marines de la 26th Marine Expeditionary Unit devaient apporter un appui d'artillerie aux forces irakiennes supposés attaquer et libérer la ville de Mossoul. Cette libération tardant un peu, les artilleurs français pourront donc y prendre part. 4 obusiers et 4 Caesar feront ils la différence?