Pgm tu es trop gentleman est je te connais très bien pour ne pas jeter de fleurs c'est la pure réalité cependant lorsque tu essaies de discuter avec des personnes qui vivent dans le monde don quichote et qui combattent les moulins à vent tu ne fais leur donner la place qu'ils ne méritent pas laisses stp bouzebal aalik rah mama franca hia li tat3ref l had la population et je ne dis pas peuple car bezzaf aalihoum peuple mais bon une population sans histoire ni rien bref je jubile lorsqu'ils foncent droit dans le mur et qu'ils sont fier de ce suicide général je meurs de rire ils sont khaouar had nass ils n'ont même pas besoin d'un jim Jones pour un suicide massif hhhhhh
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Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Déc 2016 - 0:09
youssef_ma73 a écrit:
Nouvelle trouvaille de la ministre algérienne de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine pour lutter contre la crise. « Nous, les femmes cadres, avons des maris qui subviennent à nos besoins. Nous pouvons aider notre pays qui a assuré notre éducation et nous a donné la chance de faire carrière. Lui céder la totalité de nos salaires serait la moindre des choses »
je pense que elle veux taquinner notre ministre Charafat afilal avec son salaire de 2 francs
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Déc 2016 - 13:09
Qu'elle donne l'exemple alors !
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Déc 2016 - 13:22
Pénétrante autoroutière de #Bejaia : des travailleurs chinois bloquent le cortège du wali...
Et ca veut s'occuper de problemes geopolitiques...
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Déc 2016 - 13:41
Il y a des milliers de manifestation chaque année, mais je ne connais pas de pays dans la region qui n'en connaissent pas. Ils manifestent pour le versement de leurs salaires, ce qui est legitime et je les encourages a continuer.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Déc 2016 - 13:42
Citation :
Sud algérien, turbulences à l’horizon
Dans son passionnant rapport "Sud de l'Algérie : turbulences à l'horizon", le think tank International Crisis Group (ICG) décrit comment le Sahara algérien, région négligée pendant de nombreuses années par les autorités centrales du pays, concentre désormais l'essentiel des mouvements contestataires nationaux.
Longtemps épargné par les mouvements insurrectionnels qui ont enflammé le nord du pays depuis les années 1980, le sud de l’Algérie, riche en ressources naturelles, est désormais un épicentre de contestations.
Dans un rapport intitulé « Sud de l’Algérie, turbulences à l’horizon », le think tank ICG s’intéresse aux origines de ces soulèvements qui se sont multipliés depuis 2013 dans les villes de Ghardaïa, In Salah et Ouargla, en plein cœur du Sahara. Des troubles dus en partie aux nombreux changements qui traversent actuellement cette région longtemps délaissée par l’Etat central.
En phase d’urbanisation intense, le sud algérien regroupe seulement 10% de la population totale du pays mais compte 36% des localités les plus pauvres du territoire. En outre, les bouleversements sociaux dans le sud algérien sont aujourd’hui symptomatiques de l’incapacité des autorités algériennes à répondre aux revendications des populations de cette zone autrement qu’à travers la distribution d’avantages et de prébendes ou par la répression. Des méthodes pointées comme insuffisantes à l’heure où le pays traverse une période d’instabilité alimentée, d’une part, par la baisse des prix du pétrole qui ne permet plus au régime d’acheter systématiquement la paix sociale et, d’autre part, la guerre de succession au président Abdelaziz Bouteflika.
Depuis 2013, la province de Ghardaïa, qui compte près de 360 000 habitants est le théâtre de violences sanglantes entre communautés arabes et mozabites – un groupe berbère adepte de l’Ibadisme, un courant de l’Islam. Les tensions se sont accélérées à partir de novembre 2013 lorsqu’à la suite d’affrontements après un match de football dans la ville de Guerrara à un centaine de kilomètre de la ville de Ghardaïa, les forces de l’ordre ont été accusées par les communautés mozabites d’intervenir en faveur des communautés arabes.
« Le mois suivant, des manifestants mozabites ont fait fermer le centre ville de Ghardaïa en exigeant des autorités qu’elles rendent publique les procédures d’attribution de logements et de terrains publics. Après la réouverture de la zone par la police, les commerces Mozabites ont été brûlés, donnant lieu ensuite à des représailles. Au total, quinze personnes sont mortes dont une majorité de Mozabites » rappelle le rapport. Depuis, les quartiers accueillant autrefois différentes communautés se sont progressivement ghettoisés et des groupes d’auto défense mozabites se sont formés.
Par ailleurs, outre leur opposition frontale, Arabes et Mozabites font face à d’importantes divisions internes.
« Alors que les conditions sociales et économiques se sont dégradées, les élites Mozabites (…) ont perdu les liens qu’elles avaient noué avec les jeunes ». Incapables de protéger les membres de la communauté et perçues comme étant cooptées par l’Etat, les autorités traditionnelles perdent du terrain au bénéfice d’autres activistes tels que Fekhar Kameleddine, un médecin qui a fondé le « Mouvement pour l’Autonomie du Mzab » et a écrit au Secrétaire général de l’Onu pour dénoncer une campagne de « nettoyage ethnique » menée par l’Etat algérien.
De son côté, la communauté arabe est éclatée entre tribus Chaamba, Medebi, Said et Mokhadema. « En général, celles-ci ont tendance dernièrement à glisser vers le satanisme et comptent même quelques éléments très militants. Par exemple, des appels à la violence ont été lancés par Ahmed Seqlab, un jeune imam formé en Arabie Saoudite, très suivi sur les réseaux sociaux. Egalement, la chaine de télévision par satellite privée, Iqraa, sous influence saoudienne et populaire chez les mouvements salafistes algériens a ordonné la diffusion d’une fatwa prononcée par un religieux algérien qui a déclaré que les adeptes de l’Ibadisme étaient les « ennemis d’Allah ». »
Les tensions entre Arabes et Mozabites s’expliquent également par l’emprise plus forte de ces derniers sur le commerce local. « Ils bénéficient par ailleurs de certain droits exclusifs en tant que minorité ; écoles et mosquées mozabites privées ne font l’objet d’aucun contrôle de l’Etat contrairement aux écoles et mosquées arabes. Pourtant, les communautés arabes ont tendance à se sentir représentées par l’Etat algérien. En ce sens, l’autonomie culturelle des Mozabites n’est pas vu comme un modèle à imiter mais bien plutôt comme une menace à contenir avec l’aide de l’Etat ».
Enfin, la réapropriation du conflit par des partis politiques algériens qui capitalisent sur le sectarisme aggrave nettement la situation. « La section locale du FLN, parti national majoritaire en Algérie, a longtemps été dominée par la puissante tribu arabe Chaamba qui combine une identité culturelle et nationaliste arabe avec des méthodes parfois brutales. Les plus radicaux ont affabli les élites mozabites traditionnelles qui se sont rangées du côté du discours modéré du deuxième parti du pays, le Rassemblement national démocratique (RND). Fekhar Kameleddine, de son côté, a noué des liens avec le Front des Forces Socialistes (FFS), un parti historique d’opposition pro-berbère, avant de fonder sa propre formation politique séparatiste.
In Salah, la rebelle
Située à 1200 kilomètres au sud d’Alger, la ville d’In Salah peuplée d’à peine 40 000 habitants est récemment devenue l’épicentre d’un mouvement écologiste national. Lorsqu’en 2014, le ministre de l’énergie Yousef Yousfi a annoncé le succès du premier test de forage pour l’exploration de gazs de schiste, les autorités locales n’avaient même pas été informées.
« La mobilisation a été spontanée, portée par plusieurs facteurs dont la mobilisation de personnalités éduquées travaillant dans le secteur des hydrocarbures, une familiarisation traditionnelle des populations du sud sur les thématiques environnementales, tout particulièrement les femmes, et la mobilisation sur les réseaux sociaux notamment Facebook qui a contribué à la diffusion d’informations sur les risques liés à la fracturation hydraulique. Le fait que les autorités aient autorisé la compagnie française Total à tester des techniques d’extraction non conventionnelles interdites en France dans la zone a suscité un important ressentiment à In Salah. Pour rappel, cette région fut également utilisée par la France par le passé comme une laboratoire pour mener des essais nucléaires. »
Rapidement, les activistes d’In Salah, conduits par des professionnels du secteur des hydrocarbures se sont rassemblés en un mouvement baptisé le « Comité des 22 » qui a exigé un moratoire sur la fracturation hydraulique. L’envoi par le président Bouteflika d’une délégation menée par le patron de la police, Abdelghani Hamel, à In Salah fut un échec. Ce dernier a répondu au « Comité des 22 » qui demandait l’arrêt total des forages avant toute discussion en listant les risques sécuritaires auxquels se trouve confronté le pays.
Après plusieurs marches et sit-ins pacifistes, le mouvement, frustré de n’obtenir aucune réponse de la part de l’Etat, s’est durci lors d’une tentative de blocage de l’accès aux sites d’exploration gérés par les groupes Halliburton et Sonatrach. Les forces de sécurité ont alors durement répliqué faisant trois blessés graves.
Selon le rapport, ce mouvement né apolitique a progressivement noué des liens avec les partis d’opposition et élargi le champs de ses revendications. Un rapprochement particulièrement visible lors de la manifestation organisée à Alger en Février 2015 à l’occasion du 44ème anniversaire de la nationalisation des ressources naturelles.
Les autorités sont finalement parvenues à épuiser le mouvement à travers plusieurs actions d’intimidation et en proposant des offres d’emploi ou des promotions aux principaux leaders. « En février 2015, le ministre de l’énergie Yousef Yousfi a annoncé la création d’un observatoire dit indépendant mais financé par l’Etat à In Salah où de nombreux leaders du mouvement ont été placés. (…) D’autres ont obtenu des postes ou des promotions dans la filiale de Sonatrach, Naftal, la chaine de télévision pro-régime Ennahar ou la wilaya de Tamanrasset ».
Les coûts de production et l’effondrement des prix du pétrole ont cependant eu raison des desseins de l’Etat. « En janvier 2016, le journal El Khabar a révélé que face à à l’augmentation des coûts de production et la baisse des revenus du pétrole, la Sonatrach avait décidé de suspendre l’exploitation des gazs de schiste en attendant que le prix du baril remonte à 80 dollars. (…) Le gouvernement s’y prépare. Le Premier ministre Sellal a rencontré son homologue russe Dmitri Medvedev le 27 avril 2016 afin de proposer une collaboration en matière d’exploitation du gaz de schiste à la société Gazprom ».
Ouargla,
Enfin, c’est la ville stratégique de Ouargla (140 000 habitants) située près d’importants champs pétrolifères (Hassi Messaoud), et gaziers (Hassi Rmmel) où se trouve une importante base militaire, qui fut le théâtre des plus grandes manifestations jamais menées dans le sud du pays. Plusieurs bouleversements expliquent les mécontentements, notamment un accroissement rapide de la population, le déclin de l’activité agricole et la baisse du commerce transfrontalier suite à la fermeture des frontières avec la Libye, la Tunisie et le Mali pour des raisons sécuritaires. Ces facteurs ont considérablement aggravé la crise économique et sociale qui touche tout particulièrement le sud du pays où le taux de chômage atteindrait près de 30%, et touche majoritairement les jeunes.
Les premières manifestations ont été lancées par le mouvement du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC) né à Ouargla et composé majoritairement de jeunes hommes. Le profil de ses leaders et leurs revendications ont dépassé les clivages traditionnels.
« Grande figure du mouvement, Taher Bellabes, activiste depuis dix ans, a recruté Yacine Zaid, militant des droits de l’Homme et syndicaliste et Khenkcha Belqacem, un islamiste dédié à l’organisation de vastes manifestations Le groupe a tenté, avec un certain succès, de bâtir un mouvement pacifiste et inclusif recueillant à la fois le soutien des progressistes, des islamistes et des étudiants. Leur union s’est faite autour de l’idée que le chômage conduit les habitants du sud au fatalisme, à l’extrémisme religieux et à des actions radicales. La distribution d’allocations peut apaiser les doléances mais certainement pas les éliminer. La gestion économique calamiteuse de l’Etat a rendu les habitants du sud dépendants de l’aide sans leur offrir d’opportunités réelles de développement. Le sud reste un territoire abandonné, négligé par rapport au nord du pays. »
Après plusieurs manifestations en 2011, le CNDDC a acquis une capacité de mobilisation plus forte, rappelle le rapport.
« Le 14 mars 2013, il réussit à rassembler entre 5000 et 10000 manifestants devant l’hotel de ville de Ouargla pour « une millionyia ». Les participants brandissent alors des bannières et scandent des slogans demandant des emplois et le développement du sud. »
Le bon déroulement de ce rassemblement a poussé les autorités nationales à prêter l’oreille aux revendications du mouvement. Les espoirs de réformes ont pourtant rapidement été réduits à néant.
« Les réformes en profondeur – éliminer la corruption et le népotisme lors des embauches et des formations dans les secteurs du pétrole et du gaz – n’ont jamais été effectuées. Pire, selon le rapport, « les organisateurs du mouvement ont été les cibles d’une campagne de surveillance, de harcèlement et d’intimidation par les médias qui les ont accusés sans preuve d’alcoolisme, de toxicomanie, et d’être des agents de l’étranger voulant l’autonomie du sud de l’Algérie. »En 2015, Bellabes abandonne le leadership du mouvement, Zaid quitte le pays et Belqacem est incarcéré. »
Longtemps ignorées, les revendications des habitants du sud devraient alarmer ou du moins susciter toute l’attention des autorités nationales ne serait-ce que pour parer aux risques de radicalisation.
« Le MSJ (Mouvement des enfants du sud pour la justice) formé en 2004 par Abdesslam Tarmoune et Lamine Bencheneb pour demander plus d’opportunités économiques et une meilleure répartition des richesses dans le sud doit jouer un rôle de mise en garde. Après dix ans de manifestations pacifistes sans effets, le mouvement s’est divisé en trois : le CNDDC demeuré pacifiste, et deux branches radicales qui ont pris les armes. La branche dirigée par Bencheneb a collaboré avec le chef terroriste Mokhtar Belmokhtar pour planifier l’attaque du site gazier d’In Amenas en janvier 2013. Tarmoune a pris le maquis et menacé de restaurer, par la violence, les « droits usurpés » de la jeunesse du sud. »
« L’incapacité à répondre aux attentes des habitants du sud est extrêmement dangereuse étant donnée la prolifération actuelle des groupes djihadistes et des réseaux de trafiquants en tous genres dans la zone. Outre l’attaque d’In Amenas en janvier 2013, AQMI a revendiqué un attentat au lance-roquette contre les infrastructures pétrolières de Krechba gérées par British Petroleum et Statoil près de la province d’In Salah. Dans leur déclaration, les terroristes d’AQMI ont assuré vouloir mené la guerre contre les « intérêts des croisés » mais aussi protéger l’environnement et empêcher l’exploration des gazs de schiste. Preuve que les djihadistes cherchent à tirer profit des doléances des habitants du sud. »
« Enfin, le Sahara algérien se trouve au coeur d’une région de plus en plus instable qui relie la Libye et l’Afrique de l’ouest avec le Mali et le Niger et accueille de plus en plus de réseaux de trafiquants. Or, la contrebande constitue une activité très attrayante pour les jeunes sans emploi qui se sentent abandonnés par les autorités. Le trafic d’armes connait notamment une forte croissance : l’armée algérienne a saisie la plus grande quantité d’armes lourdes jamais découverte depuis le début de « la décennie noire » en 1992 entre février et avril 2016.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Déc 2016 - 20:57
DragonBallDZ a écrit:
Il y a des milliers de manifestation chaque année, mais je ne connais pas de pays dans la region qui n'en connaissent pas. Ils manifestent pour le versement de leurs salaires, ce qui est legitime et je les encourages a continuer.
Oui je le sais bien mais celle ci est symbolique (plusieurs angles en plus), des ouvriers chinois coupant une route (qu'ils ont surement construite) en algerie pour exiger le versement de leurs salaires...
En terme d'image ce n'est pas reluisant. Quand les caisses etaient pleines vos responsables s'en foutaient, et pouvaient s'en foutre, ce que je comprends, mais vu la nouvelle conjoncture c'est pas fait pour rassurer les investisseurs ou prestataires potentiels à l'international.
_________________
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Barsdz Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 12/08/2014 Localisation : in the water Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Déc 2016 - 22:56
C'est des sociétés chinoise qui les emploies ces ouvriers
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Déc 2016 - 23:07
Barsdz a écrit:
C'est des sociétés chinoise qui les emploies ces ouvriers
et qui paye ces sovciétés chinoises?... ...l'Etat algérien.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Déc 2016 - 11:06
WRANGEL a écrit:
DragonBallDZ a écrit:
Il y a des milliers de manifestation chaque année, mais je ne connais pas de pays dans la region qui n'en connaissent pas. Ils manifestent pour le versement de leurs salaires, ce qui est legitime et je les encourages a continuer.
Oui je le sais bien mais celle ci est symbolique (plusieurs angles en plus), des ouvriers chinois coupant une route (qu'ils ont surement construite) en algerie pour exiger le versement de leurs salaires...
En terme d'image ce n'est pas reluisant. Quand les caisses etaient pleines vos responsables s'en foutaient, et pouvaient s'en foutre, ce que je comprends, mais vu la nouvelle conjoncture c'est pas fait pour rassurer les investisseurs ou prestataires potentiels à l'international.
Ils font ca pour se faire entendre avant la visite du president du parlement en chine aujourd'hui.Ce n'est pas la premiere fois que des entreprises chinois mettent plusieurs mois a payer les travailleurs.
C'est bien l'Algerie qui paye les societes chinoise avant le commencement des traveaux puis une tranche a la fin, mais c'est au entreprise chinoise de payer leurs employés.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Déc 2016 - 19:41
Selon Courrier International ce magazine est une «référence des intellectuels et des dirigeants conservateurs»
http://www.spectator.co.uk/2016/12/how-algeria-could-destroy-the-eu/ a écrit:
How Algeria could destroy the EU
When President Bouteflika dies, the Islamists will try to seize power, and Europe will face another refugee crisis Stephen Pollard
It is more than possible that before any Brexit deal is discussed, let alone concluded, the EU will have effectively collapsed. And the key factor could be the demise of Algeria’s leader of 17 years. President Abdelaziz Bouteflika is 79 and has needed a wheelchair since having a stroke in 2013. ‘His mind is even more infirm than his body,’ one observer tells me. Bouteflika returned home recently after a week’s stay at a private clinic in France. His prognosis isn’t good.
Officially, Bouteflika underwent standard ‘periodic medical tests’ in Grenoble. But no one believes this. Among people who know Algeria well, there is little doubt that he is severely incapacitated and does not have much time left. That means that his regime does not have much time left either. The consequences of that will stretch far beyond Algeria.
When Bouteflika goes, Algeria will probably implode. The Islamists who have been kept at bay by his iron hand will exploit the vacuum. Tensions that have been buried since the civil war will re-emerge. And then Europe could be overwhelmed by another great wave of refugees from North Africa.
Yet almost no one outside Algeria is remotely aware of what is about to happen. Other, that is, than western intelligence agencies. They may have been caught un-awares by the misnamed Arab Spring in 2011, but they are all too aware of what is on the cards in Algeria. Behind the scenes, governments are readying themselves for another civil war — and its consequences.
It was only 24 years ago that 150,000 died in an Algerian civil war between the Islamists and the state. This time, things will be far more bloody, not least because of the development of armed Islamism over the past few years.
Some observers have mistaken the decline in electoral success of Islamist parties as evidence of the decline of Islamism within Algeria. El-Islah, Ennahda and the Movement of Society and Peace have fractured and split. In the 2012 elections, they tried coming together as the Green Algeria Alliance but still managed to win only 48 out of 462 seats in parliament.
This is deeply misleading. Islamist leaders have switched tactics. Long ago they realised they cannot win through the ballot, so they have been using other means. As self-proclaimed guardians of public morality, they have campaigned to ensure the school curriculum is focused on ‘Islamic science’ and used their communal influence to try to stop the government changing the ‘family code’, which keeps women under the ‘guardianship’ of men. They have had fatwas issued demanding that ministries ensure women wear veils and men grow beards, and last year attempted — albeit unsuccessfully — to block a bill that criminalised violence against women.
Within the past few years, the veil has become normal in Algeria, with an estimated 70 per cent of women now wearing one (up to 90 per cent outside towns). And a billion dollars is now being spent building the largest mosque in Africa, in Algiers.
And this is all while the state successfully opposes formal Islamist influence. When President Bouteflika goes, it is clear that the Islamists — propelled by their brothers outside Algeria — will attempt to seize the day. Although you will struggle to find any mention of Algeria and its likely future direction in the press, European governments have been reflecting for months on what looks like a brewing crisis.
An Algerian civil war would create huge numbers of refugees. One analyst told me he expects 10 to 15 million Algerians will try to leave. Given Algeria’s history, they would expect to be rescued by one nation: France. In its impact on the EU, even a fraction of this number would dwarf the effect of the Syrian civil war. Given the political trauma that the refugee crisis has already caused in Europe, a massive Algerian exodus could cause tremendous insecurity.
Obviously, no one knows how long Bouteflika has left. Nor do we know how rapidly civil war could develop. But were the crisis to begin before the French presidential election next April, and were Algerian refugees to start appearing on French soil — neither scenario by any means impossible — it is hard to imagine anything more likely to hand victory to Marine Le Pen and the Front National.
Other, that is, than a further Islamist terror attack in France, which the French authorities already believe is extremely likely. It would become even likelier with a sudden influx of Algerian extremists. A Le Pen victory would make Brexit seem almost irrelevant, given her pledge to hold a referendum on French EU membership. With France pulling out, or Frexit, there could effectively be no EU for Britain to leave.
Of course, this scenario is predicated on a series of ifs. But even if only one or two come about, and even if Bouteflika doesn’t die until after the April vote in France, the consequences will be barely less dramatic. An Algerian civil war and the ensuing refugee crisis would shake France to the core. Whether it is Fillon or Le Pen in the Elysée, the French president (and his or her EU counterparts) would have to grapple with a crisis that could prove to be the EU’s final tipping point.
_________________
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Déc 2016 - 20:09
Stephen Pollard sur wipipedia
https://en.wikipedia.org/wiki/Stephen_Pollard
En Novembre 2008, Pollard devient rédacteur en chef de The Jewish Chronicle . [4] Il est un commentateur fréquent sur Israël . [5] Dans son 2009 New York Times critique d'un livre par Bruce Bawer , Pollard a approuvé l'idée que la «complaisance libérale» ouvre la voie à un «remplacement» de la civilisation européenne par l' idéologie islamiste radicale. [6] Pollard a fait valoir que la Palestine Solidarity Campaign a basculé à l' antisémitisme et la défense des attaques contre les Juifs. Ecrire sur la perturbation d'une apparition par l' Orchestre Philharmonique d' Israël le 1er Septembre 2011 à la BBC Proms , il a affirmé que les actions des militants pro-palestiniens avaient un "air de refroidissement" rappelle "la façon dont les membres du parti nazi rompu réunions" à Weimar Allemagne. [7]
Un adepte du grand remplacement et soutient indéfectible d’Israël, ces paroles valent de l'or. A force de donner du crédit a tout ce qui est anti-Algérien pour satisfaire sont impatience de voir chuter la pouissance rigouinal ca devient n'importe quoi. Il faudrait lui dire que l'Algerie n'est pas gere par un seul homme, bouteflika mort ou vivant ne changera rien.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Déc 2016 - 21:48
Citation :
.. voir chuter la pouissance rigouinal....
comment fait-on pour chuter quand on est dans un abysse??
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Déc 2016 - 22:26
DragonBallDZ a écrit:
Stephen Pollard sur wipipedia
https://en.wikipedia.org/wiki/Stephen_Pollard
En Novembre 2008, Pollard devient rédacteur en chef de The Jewish Chronicle . [4] Il est un commentateur fréquent sur Israël . [5] Dans son 2009 New York Times critique d'un livre par Bruce Bawer , Pollard a approuvé l'idée que la «complaisance libérale» ouvre la voie à un «remplacement» de la civilisation européenne par l' idéologie islamiste radicale. [6] Pollard a fait valoir que la Palestine Solidarity Campaign a basculé à l' antisémitisme et la défense des attaques contre les Juifs. Ecrire sur la perturbation d'une apparition par l' Orchestre Philharmonique d' Israël le 1er Septembre 2011 à la BBC Proms , il a affirmé que les actions des militants pro-palestiniens avaient un "air de refroidissement" rappelle "la façon dont les membres du parti nazi rompu réunions" à Weimar Allemagne. [7]
Un adepte du grand remplacement et soutient indéfectible d’Israël, ces paroles valent de l'or. A force de donner du crédit a tout ce qui est anti-Algérien pour satisfaire sont impatience de voir chuter la pouissance rigouinal ca devient n'importe quoi. Il faudrait lui dire que l'Algerie n'est pas gere par un seul homme, bouteflika mort ou vivant ne changera rien.
Il ne manifeste pas son impatience, il oeuvre à la chute de la puissance régionale autoproclamée. Cela s'appelle preparer les esprits, accrediter les evenements qui vont se produire (quelles que soient leurs causes ou initiateurs d'ailleurs). Meme si ce qu'il dit est totalement faux, son influence elle est reelle et le mal fait ainsi en termes d'image à l'algérie ( en une periode ou elle cherche des investisseurs pour diversifier son eco). Cette sortie est à mettre en parrallele avec celle de mamère sur le mzab et la greve de la faim du dirigeant du MaM.
Vrai Faux Reel Inventé, tout cela n'a aucune importance!!! Ne compte que ce qui est perçu par l'opinion publique internationale et les decideurs. Seuls comptes les résultats de ta propagande
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Déc 2016 - 22:55
Mondafrique a écrit:
Business : En Afrique, Alger veut damer le pion à Rabat
Demain samedi 3 décembre se tiendra à Alger le Forum africain d'Investissement et d'affaires. Ce grand raout qui accueillera de nombreux hommes d'affaires africains est destiné à contrer l'offensive économique du Maroc en Afrique subsaharienne.
L’Algérie se réveille ! Les récentes percées marocaines en Afrique de l’Ouest et les voyages successifs du roi Mohammed VI dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne ont semé un vent de panique à Alger où les décideurs politiques ont pressé les entrepreneurs et les plus riches oligarques à ne pas laisser les marchés filer entre leurs mains.
Pour Alger, il n’est pas question de laisser Rabat dominer les échanges économiques avec l’Afrique sub-saharienne. Aux yeux d’Alger, l’Afrique représente un « espace vital » pour sa stabilité et son développement explique un fonctionnaire du Ministère des Affaires Etrangères algérien. Dans les locaux flambant neufs du QG de la diplomatie algérienne, situé dans le quartier des Annassers, toute une stratégie a été dessinée pour rattraper des années de désintérêt de la scène africaine. Le premier geste fut l’effacement de pas moins de 900 millions d’euros de dette d’une dizaine de pays africains. Mais ce geste n’avait octroyé aucun avantage économique à l’Algérie dont les industriels cherchent désespérément des débouchés à l’international.
Ali Haddad, chef d’orchestre
Et c’est à ce moment-là que le FCE, l’organisation patronale la plus puissante en Algérie dirigée par l’homme d’affaires Ali Haddad, entre en jeu avec une nouvelle feuille de route consistant à réunir tout le ghota africain à Alger pour dénicher toutes les opportunités d’affaires et couper l’herbe sous les pieds des lobbies marocains. C’est dans ce but qu’a été organisé le Forum africain d’Investissement et d’affaires qui se tiendra demain samedi 3 décembre au très prestigieux Centre International de Conférences d’Alger bâti au Club Des Pins, la très secrète résidence d’Etat des dirigeants algériens. Le lieu est tout un symbole. Après avoir abrité une réunion importante de l’OPEP en septembre dernier, une rencontre ponctuée par un grand succès diplomatique pour l’Algérie, les majestueuses salles de ce palais accueilleront donc un sommet très stratégique visant la conquête des marchés africains avec, à la clé, de nouvelles ressources en devises.
Épaulés par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, un ancien haut responsable de l’Union Africaine et qui dispose d’un large réseau dans toutes les chancelleries du continent, les lieutenants d’Ali Haddad ont fait appel à des lobbyistes français et américains pour drainer des pointures du monde des affaires en Afrique à l’image de Kiriro Philip, president de l’Eastern African Farmers Federation, Patrick M’Bengue, Président Directeur Général d’Inova, Betty Enyomam Kumahor de Ghana Cobalt Partner, Marie-Nelly Marie-Françoise, Directrice BM Maghreb, Songwe Vera, directrice régionale auprès de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale ou Bridgette Radebe, Présidente de la South African Mining Development Association.
Les limites du secteur bancaire
Des ministres des finances, de l’économie et du commerce de l’Ouganda, du Niger, du Mali, de la Mauritanie et de plusieurs autres pays feront également le déplacement à Alger demain. La mobilisation est générale et tous les oligarques ou industriels algériens seront au Club des Pins pour espérer nouer des partenariats qui leur ouvriront les portes du marché africain. Certaines marques algériennes ont d’ores et déjà commencé leur travail de lobbying comme le fabricant d’électroménager Condor qui vient de s’implanter officiellement en Mauritanie. Ses négociations avec un partenaire Soudanais sont toujours en cours. Le Groupe Benamor, spécialisé dans les produits alimentaires multiplie les prospectives au Niger et Mali. Enfin, le groupe Cevital du richissime homme d’affaires Issad Rebrab réfléchit à plusieurs projets en Côte d’Ivoire et au Soudan. Cependant, la faiblesse des banques algériennes et le manque criant des banques internationales à Alger retardent ces projets.
La réglementation archaïque de la Banque d’Algérie empêche la réalisation du rêve africain. Mais l’organisation patronale d’Ali Haddad et les lobbies d’affaires multiplient les pressions pour amorcer des changements majeurs. En attendant, les hommes politiques poursuivent leur travail au niveau continental. Après les succès diplomatiques au Mali, Ramtane Lamamra et ses conseillers parcourent le continent pour défendre l’étendard de l’Algérie et contrecarrer le lobbying marocain. La bataille fait rage et l’Algérie compte sur ses atouts historiques pour renverser la vapeur.
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mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 3 Déc 2016 - 18:40
Citation :
Sellal et les ministres quittent la salle en plein discours de Haddad
Y a-t-il de l’eau dans le gaz entre le Premier ministre et le patron du FCE ? Ce samedi, Abdelmalek Sellal a quitté la salle qui accueillait l’ouverture du Forum africain d’investissements et d’affaires qui s’est ouvert, ce samedi 3 décembre, à Alger, en plein discours d’Ali Haddad, a-t-on constaté sur place.
Le Premier ministre a été suivi par les membres du gouvernement présents dans la salle qui s’est à moitié vidée devant le regard étonné de l’assistance.
Selon une source officielle, « le Premier ministre devait quitter la salle juste après son allocution. Sauf que la modératrice a oublié de mentionner son départ ».
« Au départ, on a pensé à une affaire très grave. Finalement, il n’y avait rien de grave. C’était une défaillance dans l’organisation », explique un patron qui a assisté à la rencontre.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 3 Déc 2016 - 19:05
mbarki_49 a écrit:
Citation :
Sellal et les ministres quittent la salle en plein discours de Haddad
Y a-t-il de l’eau dans le gaz entre le Premier ministre et le patron du FCE ? Ce samedi, Abdelmalek Sellal a quitté la salle qui accueillait l’ouverture du Forum africain d’investissements et d’affaires qui s’est ouvert, ce samedi 3 décembre, à Alger, en plein discours d’Ali Haddad, a-t-on constaté sur place.
Le Premier ministre a été suivi par les membres du gouvernement présents dans la salle qui s’est à moitié vidée devant le regard étonné de l’assistance.
Selon une source officielle, « le Premier ministre devait quitter la salle juste après son allocution. Sauf que la modératrice a oublié de mentionner son départ ».
« Au départ, on a pensé à une affaire très grave. Finalement, il n’y avait rien de grave. C’était une défaillance dans l’organisation », explique un patron qui a assisté à la rencontre.
C'est juste un avant goût de la politique algérienne de l'accompagnement de ses projets d'investissement en afrique.
WRANGEL General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 3 Déc 2016 - 19:26
Fox-One a écrit:
mbarki_49 a écrit:
Citation :
Sellal et les ministres quittent la salle en plein discours de Haddad
Y a-t-il de l’eau dans le gaz entre le Premier ministre et le patron du FCE ? Ce samedi, Abdelmalek Sellal a quitté la salle qui accueillait l’ouverture du Forum africain d’investissements et d’affaires qui s’est ouvert, ce samedi 3 décembre, à Alger, en plein discours d’Ali Haddad, a-t-on constaté sur place.
Le Premier ministre a été suivi par les membres du gouvernement présents dans la salle qui s’est à moitié vidée devant le regard étonné de l’assistance.
Selon une source officielle, « le Premier ministre devait quitter la salle juste après son allocution. Sauf que la modératrice a oublié de mentionner son départ ».
« Au départ, on a pensé à une affaire très grave. Finalement, il n’y avait rien de grave. C’était une défaillance dans l’organisation », explique un patron qui a assisté à la rencontre.
C'est juste un avant goût de la politique algérienne de l'accompagnement de ses projets d'investissement en afrique.
Non c juste un bug de l'organisation, il parait que sellal devait quitter la salle apres son discours mais l'animatrice ne l'a pas précisé; Tout le monde a cru que c'etait un incident.
Par contre, derrire le patacaisse de ce forum voila la réalité crue;Challenges Algérie / Forum Africain : Quelles réalités au delà des rêves et des ambitions ?
Il y a vraiment loin de la coupe aux lèvres...
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 3 Déc 2016 - 19:28
tout est dans l'organisation
iznassen Capitaine
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 3 Déc 2016 - 22:15
Citation :
Pourquoi Sellal et les ministres ont quitté la salle en plein discours de Haddad
Que s’est-il passé ce samedi 3 décembre au Centre international des conférences ? À la surprise générale, alors que le président du FCE Ali Haddad venait d’entamer son discours, Abdelmalek Sellal et plusieurs ministres quittent la salle. D’autres participants suivent. L’incident est d’autant plus grave qu’il est intervenu lors d’un sommet consacré à l’investissement en Afrique, un sujet devenu un enjeu de taille pour l’Algérie.
Selon une source proche de l’organisation qui s’est confié à TSA, Abdelmalek Sellal a voulu par ce geste protester contre l’attitude d’Ali Haddad. Ce dernier a en effet pris la parole alors que son tour n’était pas encore arrivé, grillant la politesse à deux ministres, dont le tout-puissant ministre d’État Ramtane Lamamra.
« Le deal était le suivant : Sellal s’exprime en premier. Ramtane Lamamra devait prendre la parole en deuxième. Haddad était prévu en quatrième intervenant. Et les membres du gouvernement ne devaient pas assister à son discours. Le Forum ne devait pas avoir un caractère officiel même s’il est soutenu par le gouvernement. Or, Haddad, pour une raison inconnue, a décidé de prononcer son discours immédiatement après Sellal. Il a grillé la politesse à Lamamra », détaille notre source.
Résultat : Sellal et les ministres présents décident de quitter la salle devant une assistance surprise et étonnée. Ramtane Lamamra était en colère. Il n’avait pas prononcé son discours. Or, le ministère des Affaires étrangères a contribué fortement à l’organisation de l’événement. « Les invités les plus importants sont ceux des AE », affirme une autre source proche des organisateurs.
S’agit-il d’une défaillance dans l’organisation ? Peu probable, estime notre source. Ali Haddad avait accepté le « deal ». Le chef du FCE a-t-il donc cherché à montrer qu’il était « plus puissant que les ministres » ? Probable. Ce soir, la situation est tendue entre les deux parties.
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 3 Déc 2016 - 23:30
Citation :
Forum africain d’investissements et d’affaires d’Alger : chronique d’un incroyable scénario
Le Premier ministre venait de terminer son allocution, ce samedi 3 décembre, en fin de journée, donnant le coup d’envoi au Forum africain d’investissements et d’affaires d’Alger au prestigieux Centre international de conférences (CIC) à Club des pins.
Le président du FCE, co-organisateur de l’événement avec l’agence privée Allégorie, lui succède au pupitre. Il commence à peine à lire les premières lignes de son discours quand Abdelmalek Sellal quitte la salle. Tous les ministres présents lui emboîtent le pas. D’autres participants les suivent. Sans aucune explication. Dans la salle, son geste intrigue et suscite des inquiétudes, puis des interrogations. Certains ont cru au pire. Les services du Premier ministre tentent de rassurer les journalistes. « Le Premier ministre devait quitter la salle juste après son allocution. Sauf que la modératrice a oublié de mentionner son départ », affirme une source officielle du Premier ministère à TSA. Un patron abonde dans le même sens. « Au départ, on a pensé à une affaire très grave. Finalement, il n’y avait rien de grave. C’était une défaillance dans l’organisation », explique-t-il. « C’est terrible pour l’image de l’Algérie », regrette un autre chef d’entreprise.
Le départ (précipité ?) de Abdelmalek Sellal et des ministres est loin d’être la seule fausse note de ce forum annoncé en grandes pompes.
Absence du président de la BAD
Quelques heures plus tôt, vers 14 heures, la liste des officiels, des responsables d’institutions publiques et des PDG des groupes africains prenant part au rendez-vous n’était toujours pas disponible. Dans le hall du CIC, les hôtesses recrutées pour Evènement prennent des selfies. « C’est le ministère des Affaires étrangères qui s’est occupé des invitations. C’est lui qui a la liste des participants », précise l’un des organisateurs. À ce moment, tout le monde est au courant que le président de la Banque africaine de développement (BAD) est absent. Première déception.
« Il s’est fait représenter par son vice-président. Mais ça aurait été très utile pour que la BAD s’affirme comme banque africaine de développement. D’autant plus que l’énergie, un secteur sur lequel la BAD fait une priorité, sera largement débattu au cours du forum », pense Mustapha Mekideche, expert international et président du mécanisme africain d’évaluation par les pairs. « C’est la première fois qu’il y a une rencontre entre un pays africain et le continent africain », note notre interlocuteur.
Un suspense intenable
Les participants algériens qui ont dressé des stands dans le hall ne sont pas plus informés que les journalistes par rapport aux invités. « Nous avons donné une liste (des responsables que l’entreprise souhaite rencontrer, NDLR) au ministère des Affaires étrangères. Mais on ignore pour l’instant qui va venir », concède un cadre d’IMC, une société d’industrie médico-chirurgicale. « Certains partenaires sont déjà sur place », ajoute un autre cadre de la même entreprise présente dans une dizaine de pays africains.
Tout le monde attend et scrute donc la moindre information. Vers 15 heures, les membres du staff des chaînes de télévision privées Dzair TV et Dzair News (les deux médias du patron du FCE) étaient probablement plus nombreux que la plus grande délégation africaine. Le temps passe et le suspense devient intenable. Où sont les investisseurs africains ? Tout le monde se pose la question mais sans pouvoir y répondre. « En fait, les invités sont arrivés aujourd’hui. Et ils ne sont pas concernés par l’exposition », tente d’expliquer un autre organisateur. Les portes de l’auditorium du CIC s’ouvrent pour laisser entrer les présents.
Issad Rebrab absent
Parmi eux, des ambassadeurs, des investisseurs étrangers et algériens. Issad Rebrab, le président du premier groupe algérien Cevital n’en fait pas partie. Le nombre des responsables, des cadres d’entreprises publiques, de ministères et du Premier ministère est impressionnant. Mais il ne suffit pour remplir l’immense salle du nouveau CIC. « Ils auraient dû ramener les subsahariens qui travaillent sur les chantiers et leur mettre un costume pour camoufler un peu », sourit un haut cadre. Certains comme ce PDG d’une entreprise publique ne sont même pas concernés par ce rendez-vous. Sa société couvre seulement 25% du marché national avec son produit. « Mais on espère pouvoir exporter », dit-il.
Aux premiers rangs de l’auditorium, les membres du gouvernement et à leur tête le Premier ministre, le président du FCE, le Secrétaire général de l’UGTA d’un côté et de l’autre les ministres des autres pays africains. « Je pense que c’est une belle initiative ! », lance d’emblée, Ziad Ladhari, ministre tunisien du Commerce et de l’Industrie.
Incident
« C’est très important de réunir les acteurs économiques en particulier et les politiques pour découvrir cet énorme potentiel qui est là. On pense qu’aujourd’hui, il y a un partenariat sud-sud qui peut donner plein de beaux résultats gagnant-gagnant pour l’ensemble des pays africains », ajoute le jeune ministre dans une déclaration à TSA. Il est 16 heures quand la modératrice prend la parole pour demander aux présents de prendre place.
« Le Premier ministre va rentrer dans quelques secondes », annonce-t-elle au micro. Même les organisateurs commencent à prendre place. Tous les ministres sont dans la salle. Abdelmalek Sellal fait son entrée avec Ali Haddad, le président du FCE avant de monter au pupitre. Un écran géant derrière retransmet l’image du Premier ministre dans la salle avec le portrait du président Abdelaziz Bouteflika juste à côté. Après son allocution, Ali Haddad prend la parole et entame son discours. Quelques secondes après, Sellal et ses ministres quittent la salle. Imperturbable, le patron du FCE poursuit son intervention sereinement. Il évoque les réformes profondes engagées par l’Algérie pour sortir de la dépense pétrolière et les décisions prises par le président de la République. « Nous sommes condamnés à nous unir pour le bien de nos peuples », lance-t-il avant de regagner sa place dans la salle pour suivre la plénière comme si le départ du Premier ministre n’était qu’un non-événement
WRANGEL General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 3 Déc 2016 - 23:51
Fox-One a écrit:
tout est dans l'organisation
http://www.tsa-algerie.com/20161203/forum-africain-dinvestissements-daffaires-dalger-chronique-dun-incroyable-scenario/ a écrit:
Forum africain d’investissements et d’affaires d’Alger : chronique d’un incroyable scénario
Le Premier ministre venait de terminer son allocution, ce samedi 3 décembre, en fin de journée, donnant le coup d’envoi au Forum africain d’investissements et d’affaires d’Alger au prestigieux Centre international de conférences (CIC) à Club des pins.
Le président du FCE, co-organisateur de l’événement avec l’agence privée Allégorie, lui succède au pupitre. Il commence à peine à lire les premières lignes de son discours quand Abdelmalek Sellal quitte la salle. Tous les ministres présents lui emboîtent le pas. D’autres participants les suivent. Sans aucune explication. Dans la salle, son geste intrigue et suscite des inquiétudes, puis des interrogations. Certains ont cru au pire. Les services du Premier ministre tentent de rassurer les journalistes. « Le Premier ministre devait quitter la salle juste après son allocution. Sauf que la modératrice a oublié de mentionner son départ », affirme une source officielle du Premier ministère à TSA. Un patron abonde dans le même sens. « Au départ, on a pensé à une affaire très grave. Finalement, il n’y avait rien de grave. C’était une défaillance dans l’organisation », explique-t-il. « C’est terrible pour l’image de l’Algérie », regrette un autre chef d’entreprise.
Le départ (précipité ?) de Abdelmalek Sellal et des ministres est loin d’être la seule fausse note de ce forum annoncé en grandes pompes.
Absence du président de la BAD
Quelques heures plus tôt, vers 14 heures, la liste des officiels, des responsables d’institutions publiques et des PDG des groupes africains prenant part au rendez-vous n’était toujours pas disponible. Dans le hall du CIC, les hôtesses recrutées pour Evènement prennent des selfies. « C’est le ministère des Affaires étrangères qui s’est occupé des invitations. C’est lui qui a la liste des participants », précise l’un des organisateurs. À ce moment, tout le monde est au courant que le président de la Banque africaine de développement (BAD) est absent. Première déception.
« Il s’est fait représenter par son vice-président. Mais ça aurait été très utile pour que la BAD s’affirme comme banque africaine de développement. D’autant plus que l’énergie, un secteur sur lequel la BAD fait une priorité, sera largement débattu au cours du forum », pense Mustapha Mekideche, expert international et président du mécanisme africain d’évaluation par les pairs. « C’est la première fois qu’il y a une rencontre entre un pays africain et le continent africain », note notre interlocuteur.
Un suspense intenable
Les participants algériens qui ont dressé des stands dans le hall ne sont pas plus informés que les journalistes par rapport aux invités. « Nous avons donné une liste (des responsables que l’entreprise souhaite rencontrer, NDLR) au ministère des Affaires étrangères. Mais on ignore pour l’instant qui va venir », concède un cadre d’IMC, une société d’industrie médico-chirurgicale. « Certains partenaires sont déjà sur place », ajoute un autre cadre de la même entreprise présente dans une dizaine de pays africains.
Tout le monde attend et scrute donc la moindre information. Vers 15 heures, les membres du staff des chaînes de télévision privées Dzair TV et Dzair News (les deux médias du patron du FCE) étaient probablement plus nombreux que la plus grande délégation africaine. Le temps passe et le suspense devient intenable. Où sont les investisseurs africains ? Tout le monde se pose la question mais sans pouvoir y répondre. « En fait, les invités sont arrivés aujourd’hui. Et ils ne sont pas concernés par l’exposition », tente d’expliquer un autre organisateur. Les portes de l’auditorium du CIC s’ouvrent pour laisser entrer les présents.
Issad Rebrab absent
Parmi eux, des ambassadeurs, des investisseurs étrangers et algériens. Issad Rebrab, le président du premier groupe algérien Cevital n’en fait pas partie. Le nombre des responsables, des cadres d’entreprises publiques, de ministères et du Premier ministère est impressionnant. Mais il ne suffit pour remplir l’immense salle du nouveau CIC. « Ils auraient dû ramener les subsahariens qui travaillent sur les chantiers et leur mettre un costume pour camoufler un peu », sourit un haut cadre. Certains comme ce PDG d’une entreprise publique ne sont même pas concernés par ce rendez-vous. Sa société couvre seulement 25% du marché national avec son produit. « Mais on espère pouvoir exporter », dit-il.
Aux premiers rangs de l’auditorium, les membres du gouvernement et à leur tête le Premier ministre, le président du FCE, le Secrétaire général de l’UGTA d’un côté et de l’autre les ministres des autres pays africains. Selon les noms inscrits sur les chaises, ils sont une dizaine issue de neuf pays dont le Mali, la Tunisie, le Nigeria, le Congo, la Mauritanie, la Guinée Conakry. Nulle trace du Sénégal, du Cameroun, du Burkina Faso ou du Côte d’Ivoire ! « Je pense que c’est une belle initiative ! », lance d’emblée, Ziad Ladhari, ministre tunisien du Commerce et de l’Industrie.
Incident
« C’est très important de réunir les acteurs économiques en particulier et les politiques pour découvrir cet énorme potentiel qui est là. On pense qu’aujourd’hui, il y a un partenariat sud-sud qui peut donner plein de beaux résultats gagnant-gagnant pour l’ensemble des pays africains », ajoute le jeune ministre dans une déclaration à TSA. Il est 16 heures quand la modératrice prend la parole pour demander aux présents de prendre place.
« Le Premier ministre va rentrer dans quelques secondes », annonce-t-elle au micro. Même les organisateurs commencent à prendre place. Tous les ministres sont dans la salle. Abdelmalek Sellal fait son entrée avec Ali Haddad, le président du FCE avant de monter au pupitre. Un écran géant derrière retransmet l’image du Premier ministre dans la salle avec le portrait du président Abdelaziz Bouteflika juste à côté. Après son allocution, Ali Haddad prend la parole et entame son discours. Quelques secondes après, Sellal et ses ministres quittent la salle. Imperturbable, le patron du FCE poursuit son intervention sereinement. Il évoque les réformes profondes engagées par l’Algérie pour sortir de la dépense pétrolière et les décisions prises par le président de la République. « Nous sommes condamnés à nous unir pour le bien de nos peuples », lance-t-il avant de regagner sa place dans la salle pour suivre la plénière comme si le départ du Premier ministre n’était qu’un non-événement.
Finalement, ce forum va demontrer en direct aux africains l'impéritie des responsables algeriens. Et ils constateront, qu'à part de beaux discours et des professions de foi (alors qu'au meme moment des projets marocains concrets sont annoncés aux 4 coins de l'afrique), l'algerie n'a rien de concret à proposer ni a offrir. C'etait le cas depuis deja longtemps mais les algeriens avaient au moins un chequier.
Attendons la suite mais je crois qu'ils vont se decredibiliser tout seuls et que finalement ce forum sera une tres bonne pub pour le Royaume
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mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 4 Déc 2016 - 0:22
ça parle de nous
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 4 Déc 2016 - 13:18
Citation :
L’Afrique, une ambition trop grande pour l’Algérie
Le premier ministre Abdelmalek Sellal a ouvert le Forum africain de l’investissement et des affaires hier samedi 3 septembre.
Le Forum africain de l’investissement et des affaires s’est ouvert samedi 3 décembre à Alger. Co-organisé par le gouvernement et le Forum des chefs d’entreprises (FCE), l’événement est déjà un échec. L’incident qui a poussé Abdelmalek Sellal à quitter la salle en compagnie de plusieurs ministres au moment où Ali Haddad prenait la parole pour vanter les atouts de l’Algérie a donné une ultime raison à ceux qui doutent de la capacité de l’Algérie à concrétiser son ambition africaine.
Les Africains, présents hier à Alger ou absents, ont beaucoup de raisons de douter. D’abord, la politique africaine de l’Algérie n’a jamais été constante. En 2001, le président Bouteflika était parmi les initiateurs du très ambitieux Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) aux côtés du Sud-Africain Thabo Mbeki, du Sénégalais Abdoulaye Wade et du Nigérian Olusegun Obasanjo. L’Algérie donnait alors l’impression d’avoir choisi de se tourner vers l’Afrique. Le pays possède une légitimité certaine dans le continent et sa situation géographique faisait de lui un relais naturel avec l’Europe.
Mais rapidement, Alger commençait à envoyer des signaux contradictoires à ses partenaires africaines. En 2008, il décide de leur tourner le dos en adhérent à l’Union pour la Méditerranée un projet complexe initié par Nicolas Sarkozy. Une démarche vécue par les partenaires algériens du Nepad, au mieux comme un manque de cohérence, au pire comme une trahison. L’Algérie donnait en effet l’impression de tourner le dos à l’Afrique pour regarder vers le Nord de la Méditerranée.
À ces incohérences est venue s’ajouter, dès 2009, les tensions internes liées au troisième mandat de Bouteflika, puis la maladie du Président, qui ont paralysé notre diplomatie. Pourtant, l’Algérie avait des atouts considérables entre les mains : une aisance financière sans précédent grâce au pétrole, un rôle de partenaire dans la lutte contre le terrorisme reconnu par la communauté internationale… Mais elle n’a jamais su ou voulu les utiliser. Pendant que le Maroc multipliait les investissements ciblés en Afrique (télécoms, banques, agroalimentaire…), l’Algérie gaspillait son argent dans des projets inutiles ou mal préparés.
Aujourd’hui, l’Algérie tente de se tourner une nouvelle fois vers l’Afrique, sans aucune stratégie claire. Et en plus de la confiance rompue, le pays n’a plus les mêmes atouts qu’avant. On le voit bien : de l’aveu même d’Ali Haddad, le pays ne sait pas organiser une conférence internationale chez lui (Lire l’entretien). Comment peut-il prétendre aller à la conquête de marchés africains convoités par des géants comme la Chine et l’Europe ?
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 4 Déc 2016 - 13:27
Ce forum ne passe même pas aux yeux de la propre presse algérienne. Quand est ce que le gouvernement d'alger va arrêter de prendre les africains pour des dupes. Ce temps est révolu Messieurs.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 4 Déc 2016 - 13:34
Cette concurrence Algero-Marocaine est bonne pour le développement de nos regions respective et du continent, je n'y vois pas une concurrence malsaine, l'Afrique c'est plus d'un milliard d'habitant et 53 pays, donc largement la place pour 2 petit pays comme l'Algerie et le Maroc sans se marcher sur les pieds. Ca booste les initiatives et les ambitions de nos pays pour permettre peut être un jour une interconnexion de nos pays qui nous mèneront a une paix par la force des choses d'un ordre économique complémentaire, comme peut l’être pour l’Europe la France et l'Allemagne.
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Accueil> CHINE Algérie : l'initiative "la Ceinture et la Route" aura des résultats positifs à moyen et long terme (INTERVIEW)
"L'Algérie est certaine que l'initiative 'la Ceinture et la Route', proposée par le président chinois Xi Jinping, va donner des résultats positifs sur le moyen et long terme. Par ailleurs l'Algerie inscrit dans le cadre de la route maritime de la route de la soie le projet du Grand Port du Centre, dont elle a confié la réalisation à des entreprises chinoises. Les deux parties, algérienne et chinoise sont en train de finaliser les modalités de financement de cet important projet", a estimé Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'Assemblée nationale algérienne, lors d'une interview accordée samedi à Xinhua. "La réussite de cette initiative prouve que le développement peut être aussi collectif. Nous nous félicitons de cette voie pacifique qui bénéficiera à l'ensemble de la région et même en dehors de la région", a-t-il souligné. "Nous avons aussi lancé une initiative sur la construction d'une autoroute reliant plusieurs pays africains, un projet que l'Algérie et l'Afrique du Sud sont en train de concrétiser", a-t-il confié. "J'ai noté que l'intiative 'la Ceinture et la Route' est complémentaire avec ce projet et grâce à ce partage de volonté de rassembler les pays, la coopération sino-algérienne ira loin". M. Ould Khelifa a été reçu vendredi à Beijing par le président de l'Assemblée populaire nationale (APN, Parlement chinois), Zhang Dejiang. Lors de cet entretien, il a indiqué que l'Algérie admirait les accomplissements exceptionnels de la Chine en terme de développement socio-économique et que son pays souhaitait avoir davantage de coopération mutuellement bénéfique avec la Chine dans tous les domaines. "La Chine est un pays qui a fait un bond extraordinaire dans le domaine de développement et dans le domaine des relations bilatérales", a-t-il estimé. "Nous avons noué un accord stratégique basé sur la confiance mutuelle. De plus, notre coopération est mutuellement bénéfique". "Grâce au développement général, l'espérance de vie des Algériens a dépassé les 65 ans. L'Algérie a fait beaucoup d'efforts en vue de développer ses infrastructures, d'améliorer le niveau de vie de tous les citoyens et nous allons tout faire pour encourager la création d'emplois et de richesses", a-t-il affirmé. "En Algérie, la communauté chinoise participe aussi au développement du pays et les investissements chinois y jouent un rôle très important. Il y un rapprochement entre nos deux peuples dans le domaine économique, ce qui assure un avenir prometteur aux relations entre nos deux pays", a indiqué M. Ould Khelifa. Au cours de son entretien avec M. Ould Khelifa, M. Zhang a indiqué que les deux pays avaient forgé une amitié profonde et une confiance mutuelle au nom de la libération et du renouveau nationaux. "La Chine renforcera la coopération globale avec l'Algérie et oeuvrera avec elle pour faire avancer les relations entre la Chine et l'Afrique, ainsi que celles entre la Chine et les pays arabes", a-t-il souligné. Il a également appelé les Assemblées nationales des deux pays à renforcer leur coopération et leurs relations, à respecter les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de chacun afin d'établir une base solide pour leurs relations. "Il faut que cette confiance mutuelle se reflète dans les domaines concrets", a indiqué M. Ould Khelifa à Xinhua. "Nous partageons une même volonté de développer la coopération interparlementaire et de diversifier les contacts au niveau des fonctionnaires des deux pays. Nous avons créé un groupe parlementaire de coopération d'amitié avec la Chine, dont le président a déjà effectué deux visites en Chine". "La Chine a construit un opéra comme cadeau à l'Algérie, ce qui est significatif pour nos relations bilatérales et met en exergue le développement et la diversification de notre coopération dans tous les domaines", a-t-il poursuivi. La construction de l'Opéra d'Alger, situé dans la banlieue ouest de la capitale et dont la première pierre a été posée en 2012, est un don du gouvernement chinois d'une valeur de 30 millions d'euros (32,7 millions de dollars), décidée lors de la visite d'Etat effectuée en 2006 en Chine par le président Abdelaziz Bouteflika.