Pgm tu es trop gentleman est je te connais très bien pour ne pas jeter de fleurs c'est la pure réalité cependant lorsque tu essaies de discuter avec des personnes qui vivent dans le monde don quichote et qui combattent les moulins à vent tu ne fais leur donner la place qu'ils ne méritent pas laisses stp bouzebal aalik rah mama franca hia li tat3ref l had la population et je ne dis pas peuple car bezzaf aalihoum peuple mais bon une population sans histoire ni rien bref je jubile lorsqu'ils foncent droit dans le mur et qu'ils sont fier de ce suicide général je meurs de rire ils sont khaouar had nass ils n'ont même pas besoin d'un jim Jones pour un suicide massif hhhhhh
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Fév 2017 - 23:33
c'est intéressent que vous évoquiez ce sujet puisque la France a bien évidemment fait de même en emportant l'exclusivité estimé a 97% des archives de la période colonial, en gros l’Algérie n'a rien comme archive de ces 5 derniers siècles. Kursad la majorité des Anatoles d'aujourd’hui sont d’ascendance iranienne.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 25 Fév 2017 - 9:47
bens.othman a écrit:
c'est intéressent que vous évoquiez ce sujet puisque la France a bien évidemment fait de même en emportant l'exclusivité estimé a 97% des archives de la période colonial, en gros l’Algérie n'a rien comme archive de ces 5 derniers siècles. Kursad la majorité des Anatoles d'aujourd’hui sont d’ascendance iranienne.
La Turquie ne cache pas de massacre, d'accord les Turcs ont étaient parfois dure en Algérie, mais cela n'était pas systématique (Révolte dans le sang là ou là comme chez les Kabyles), les Algériens pour une grande partie ne voit pas la domination ottomane comme une colonisation contrairement à la France. C'est pourquoi la Turquie ouvre les archives ottomanes à l'Algérie. Ce sont bien les Algériens qui ont appelé les Ottomans contre les Espagnols, je reconnais que les Turcs ont réalisé un coup d'état contre le roi d'Alger et on prit le pouvoir. Le coup de force était inévitable face au complot du roi d'Alger..
Les Turcs d'Anatolie est un peuple métissé par l'apport des Romains (Byzantins), Perses, Arabes, Proto-Turcs (Asie Centrale), Balkans, Caucasiens et même Africains (Maghreb et Andalousie inclus). C'est pour cela qu'en Turquie il y a tout type de physique (blond, brun, asiat, noir).. Il y a mêmes des villages Algériens dans le sud de la Turquie en parlant de l'Algérie, migration pendant la colonisation française.
Je termine par cette ancienne musique turque qui évoque la beauté de l'Algérie sortie de la bouche d'un soldat Ottoman qui était envoyé en Algérie, sous-titré en arabe..
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 25 Fév 2017 - 22:29
Citation :
Importations : Tebboune annonce de nouvelles restrictions
L’Algérie régulera « davantage ses importations sans générer de pénuries et tout en respectant ses engagements internationaux », a assuré ce samedi 25 février, le ministre de l’Habitat et du Commerce (par intérim), Abdelmadjid Tebboune en marge d’une visite d’inspection à la Grande Mosquée d’Alger.
« Protéger les ressources en devises »
Abdelmadjid Tebboune assure que « nous n’interdisons rien, nous régulons nos importations afin de protéger nos recettes (en devises) affectées par la diminution des cours du baril de pétrole ».
Le ministre assure ne pas vouloir créer de pénuries, ni toucher aux produits de première nécessité : « C’est clair. Nous ne réduirons pas d’un kilogramme tout ce qui est importé en matières de légumes secs, de céréales, d’huile et de sucre », a-t-il dit.
Importations : élargir les licences à d’autres produits et garantir la qualité
Dans le même temps, le ministre en charge de l’Habitat et du Commerce annonce la volonté du gouvernement d’élargir la liste des produits dont l’importation est réglementée (licences). C’est le cas des pommes, des eaux de source (non minérales) ou les viandes : « Si l’on veut diminuer la facture d’importation, c’est d’abord ne pas importer ce que nous avons déjà sur le marché national », a-t-il rappelé.
Au sujet des importations de pommes et de la polémique suscitée par la demande de Christian Estrosi de réserver un quota d’importation pour les pommes des Alpes françaises, le ministre a apporté les précisions suivantes : « L’interdiction d’importation des pommes n’a pas été décidée pour priver l’Algérien de ce produit mais, il faut le souligner, cette année, nous avons eu une production extraordinaire en quantité et en qualité ». Il a également assuré que le gouvernement ne cédera pas aux pressions de parties qui veulent importer ce fruit en dépit de sa disponibilité.
Surtout, Tebboune dit vouloir miser sur des normes de qualité, pour protéger le consommateur et ainsi réduire mécaniquement les importations ainsi que la facture énergétique : « On va d’abord jouer sur la qualité. Nous ne laisserons plus entrer sur le marché national les produits électroménagers non conformes qui tuent, chaque hiver, des familles (Ils s'inquiètent pour la santé des algériens ) ou encore de l’électroménager énergivore qui pèse fortement sur la consommation énergétique du pays », a-t-il déclaré.
Les quotas fixés d’ici la semaine prochaine
Concernant la délivrance des licences d’importation et la détermination des quotas et montants y afférant, Tebboune fait savoir qu’une réunion, présidée par le premier ministre, Abdelmalek Sellal, aura lieu d’ici la semaine prochaine : « Nous allons nous réunir de nouveau en fin de cette semaine ou en début de la semaine prochaine afin d’arrêter approximativement les montants pour l’année 2017 », annonce-t-il.
Les importations de bananes et de viande confiées à des spécialistes
Par ailleurs, le ministre annonce un changement important dans les importations de certains produits : « S’agissant des viandes, il y a 200 importateurs dans cette filière. Mais pourquoi tout ce nombre ? Dorénavant, il faut des spécialistes ».
Dans le même temps, Abdelmadjid Tebboune assure que les importations des bananes vont reprendre prochainement : « Personne n’a bloqué les importations des bananes. Les licences de 2016 étaient arrivées à échéance. Maintenant, il faut de nouvelles licences qui vont arriver bientôt », promet-il. Il précise également que l’importation de ce fruit sera confiée exclusivement à 7 ou 8 « spécialistes » (7 ou 8 généraux ) activant dans le domaine, « qui travaillent depuis 20 ans dans l’importation de bananes, et qui connaissent le marché national et international, qui ont investi dans des très grandes surfaces de froid et de stockage allant jusqu’à 20.000 m2 », a-t-il précisé.
Grande Mosquée d’Alger : la salle de prière livrée fin 2017
Se recentrant sur l’objet de sa visite d’inspection, Tebboune affirme que la coupole de la Grande Mosquée devrait être couverte avant la fin mars prochain, tandis que la salle de prière sera réceptionnée et livrée au mois de décembre 2017.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 25 Fév 2017 - 22:35
Kursad2 a écrit:
bens.othman a écrit:
c'est intéressent que vous évoquiez ce sujet puisque la France a bien évidemment fait de même en emportant l'exclusivité estimé a 97% des archives de la période colonial, en gros l’Algérie n'a rien comme archive de ces 5 derniers siècles. Kursad la majorité des Anatoles d'aujourd’hui sont d’ascendance iranienne.
La Turquie ne cache pas de massacre, d'accord les Turcs ont étaient parfois dure en Algérie, mais cela n'était pas systématique (Révolte dans le sang là ou là comme chez les Kabyles), les Algériens pour une grande partie ne voit pas la domination ottomane comme une colonisation contrairement à la France. C'est pourquoi la Turquie ouvre les archives ottomanes à l'Algérie. Ce sont bien les Algériens qui ont appelé les Ottomans contre les Espagnols, je reconnais que les Turcs ont réalisé un coup d'état contre le roi d'Alger et on prit le pouvoir. Le coup de force était inévitable face au complot du roi d'Alger..
Les Turcs d'Anatolie est un peuple métissé par l'apport des Romains (Byzantins), Perses, Arabes, Proto-Turcs (Asie Centrale), Balkans, Caucasiens et même Africains (Maghreb et Andalousie inclus). C'est pour cela qu'en Turquie il y a tout type de physique (blond, brun, asiat, noir).. Il y a mêmes des villages Algériens dans le sud de la Turquie en parlant de l'Algérie, migration pendant la colonisation française.
Je termine par cette ancienne musique turque qui évoque la beauté de l'Algérie sortie de la bouche d'un soldat Ottoman qui était envoyé en Algérie, sous-titré en arabe..
Est ce que vous ne pensez pas à retourner en Algérie? Si vous le faites, nous serons les premiers à reconnaitre le gouvernement que vous désignerez dans ce pays Nous les marocains on aimerait bien avoir un voisin comme vous, mais malheureusement on peut pas changer la géographie. Si vous retournez en Algérie, ça sera bénéfique non seulement pour nous, mais aussi pour le peuple algérien et pour toute la région.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 26 Fév 2017 - 9:55
ralek1 a écrit:
Est ce que vous ne pensez pas à retourner en Algérie? Si vous le faites, nous serons les premiers à reconnaitre le gouvernement que vous désignerez dans ce pays Nous les marocains on aimerait bien avoir un voisin comme vous, mais malheureusement on peut pas changer la géographie. Si vous retournez en Algérie, ça sera bénéfique non seulement pour nous, mais aussi pour le peuple algérien et pour toute la région.
La Turquie et le peuple Turc n'a pas l'intention de retourner en Algérie et puis les Algériens ne voudraient pas aussi. Chacun chez soit, c'est mieux. La seule façon de retourner en Algérie, serait pour du business.
mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 26 Fév 2017 - 20:26
Citation :
Explosion d’une bombe au centre-ville de Constantine 21:05 dimanche 26 février 2017 |
Une bombe a explosé, ce dimanche 26 février en début de soirée, près du poste de police de Bab el Kantara dans le 13e arrondissement de Constantine, a-t-on appris de source locale.
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 26 Fév 2017 - 22:44
mbarki_49 a écrit:
Citation :
Explosion d’une bombe au centre-ville de Constantine 21:05 dimanche 26 février 2017 |
Une bombe a explosé, ce dimanche 26 février en début de soirée, près du poste de police de Bab el Kantara dans le 13e arrondissement de Constantine, a-t-on appris de source locale.
Drole juste avant les elections,on ouvre encore le livre du terrorisme pedagogique pour montrer aux USA et l'occident qu'ils sont victimes,desorienter le peuple consomation interne,ces caporaux sont entres dans le jeu.personne n'est dupe.du deja vue .
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 26 Fév 2017 - 23:35
Bonne remarque juba2
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
L’opérateur Djezzy a publié, ce lundi 27 février, ses résultats financiers pour l’année 2017. Tous les principaux indicateurs sont au rouge : le chiffre d’affaires dégringole (-18,3%), les marges s’effondrent (-20%), des abonnés en baisse (16,3 millions dont 1,5 million non identifiés)… Plus surprenant : les investissements sont en forte baisse : -15,6% à seulement 6,2 milliards de dinars, soit moins de 60 millions de dollars sur une année.
Seul motif de satisfaction et unique indicateur en croissance : la consommation des données internet mobile (data). Sur une année pleine, les revenus tirés des données sont en hausse de 72,3% à 8 milliards de dinars ; soit un peu moins de 80 millions de dollars.
Ces chiffres sont incompréhensibles. Certes, le marché algérien de la téléphonie mobile n’est plus ce qu’il était il y a quelques années. Devenu mature et touché par la crise, il ne permet plus des croissances exponentielles. Mais ce n’est pas un marché en décroissance. La preuve, la semaine dernière, Ooredoo publiait des résultats financiers en hausse. Pour sa part, Mobilis, dont les résultats ne sont pas audités, affirme régulièrement être en bonne santé financière.
L’explication du déclin de Djezzy est donc à chercher ailleurs. Djezzy est, depuis bientôt trois ans, détenu à 51% par l’État algérien. Depuis ce rachat en avril 2014, l’opérateur enchaîne les mauvaises performances. La qualité du management est souvent mise en cause dans cette situation. Mais Vimpelcom continue de maintenir sa « confiance » au président de Djezzy.
En vertu de l’accord signé en 2014 lors du rachat, l’État algérien n’a pas le droit de s’immiscer dans la gestion opérationnelle de l’opérateur. Celle-ci est du ressort exclusif de Vimpelcom. Or, depuis le rachat, l’opérateur russe donne l’impression de ne pas chercher à réellement développer Djezzy.
Le management de Vimpelcom, qui a récupéré Djezzy dans le cadre d’une transaction globale avec Sawiris incluant notamment l’Italie, ne croit pas au marché algérien. Certains choix le montrent, comme la politique de désinvestissement et de départs volontaires.
En vendant 51% de Djezzy à l’Algérie, Vimpelcom avait empoché la coquette somme de 4 milliards de dollars (prix du rachat et dividendes qui étaient bloqués depuis 2009). Aujourd’hui, l’opérateur russe serait prêt à sortir en empochant un pactole supplémentaire .
L’État algérien n’a plus d’argent. Il lui reste deux choix : assister impuissant au déclin de l’opérateur -à ce rythme, l’Algérie devra attendre plus de 50 ans pour récupérer sa mise de départ - ou accepter l’entrée d’un autre opérateur à la place de Vimpelcom, en espérant une relance dans les prochaines années.
Les mega-projets americains d'agriculture saharienne sensés metamorphoser l'agriculture algérienne
http://www.algerie-focus.com/2017/02/investissements-americains-algerie-polemique-rage/ a écrit:
Investissements américains en Algérie/ La polémique fait rage
L’annonce du lancement de deux projets d’investissement américains dans le sud du pays donne lieu à une véritable polémique. L’expert financier, Ferhat Aït-Ali, a publié une analyse, en deux parties, dans Maghreb Émergent. Il doute de la faisabilité de ces projets et remet en cause la fiabilité des investisseurs américains. Des réserves qui n’ont pas été du goût de Smaïl Chikhoune, le président du conseil d’affaires algéro-américain qui a répondu dans le même média.
Dans une longue analyse, Ferhat Aït Ali relève notamment que si «la partie algérienne» du projet de la ferme d’Adrar est connue à travers les groupes Lacheb et Tifra Lait, la partie américaine, une société dénommée AIAG, l’est moins. «Il s’avère que ce groupe n’a dans les faits que le dernier mot de son appellation en anglais», écrit l’expert qui pense que la société américaine n’a pas d’existence réelle. « C’est une LLC, l’équivalent d’une Sarl, créée le 06 juin 2015, au 4031 Université Drive, dans le comté de Fairfax dans l’Etat de Virginie, sous le numéro USVAS565945, et sans aucune autre action commerciale depuis sa création, au capital social indéfini, sans aucun compte bancaire ni aucune activité connue dans son domaine d’activité supposé», note-il. Plus loin, Ferhat Aït Ali observe que l’un des patrons de cette entreprise est un vétéran des services secrets américains.
Sur le plan économique, Ferhat Aït Ali affirme que les partenaires américains n’ont pas les moyens de financer un aussi grand projet, dont les investissements sont estimés à 800 millions de dollars. «AIAG n’a donc aucun actif qui la prédispose à investir pour près de moitié de 800 millions de dollars (49 – 51) dans l’agriculture saharienne en Algérie». Plus, il croit savoir que les financements seront assurés par les banques publiques algériennes.
Les accusations n’ont pas laissé insensible Smaïl Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain. «L’attaque de l’expert financier visant le dénigrement et le doute dans le travail des experts (confrères) des plus grandes universités américaines ne peut être justifiée. Car les propos sont non vérifiés, subjectifs et souvent hors contexte pour un expert dont la préoccupation doit être la vérité scientifique», écrit-il, citant dans les détails les références des entreprises américaines qui sont des «consortiums».
Pour Smaïl Chikhoune, seul le projet entamé à El-Bayadh est concret. Pour celui d’Adrar, «le partenariat est à ses débuts avec la signature d’une lettre d’intention. Le projet est à la phase de pré-étude de faisabilité, pour laquelle des experts américains se sont déplacés sur place afin de prospecter les lieux; d’autres suivront pour des analyses plus approfondies», indique-t-il tout en invitant son contradicteur et la presse à une visite sur le site d’El-Bayadh en mars prochain.
http://www.maghrebemergent.com/actualite/maghrebine/69348-doutes-sur-la-fiabilite-de-l-americain-aiag-engage-dans-des-partenariats-a-800-milliard-en-algerie-enquete.html a écrit:
Algérie : L’américain AIAG de l’agriculture saharienne a tout l’air d’un passager clandestin dans le partenariat (Enquête)
Maghreb Emergent publie ici la première partie d’une investigation menée par l’expert financier Ferhat Ait Ali au sujet du double partenariat d’AIAG avec le groupe Lacheb et Tifra Lait. 800 millions de dollars en jeu
http://www.maghrebemergent.com/actualite/maghrebine/69360-algerie-comment-l-americain-aiag-peut-tirer-profit-d-un-investissement-irrealisable-enquete-2e-partie.html a écrit:
Algérie- Comment l’américain AIAG peut tirer profit d’un investissement irréalisable (enquête 2e partie)
Dans cette deuxième partie de l'investigation sur le double partenariat de l'américain AIAD et les groupes algériens Lacheb et Tifra Lait, l’expert financier Ferhat Ait Ali décortique le business plan de cet investissement pour démontrer son côté "factice". Il évoque aussi la manière dont l'américain pourrait en tirer profit.
Je me souviens des titres dithyrambiques dans la presse au moment de l'annonce de ces projets pharaoniques. Les chiffres (nb de vaches, production laitiere et fourrageres, montants) etaient hallucinants. Titres en mode """l'algérie SERA une puissance agricole"""
Il n'y a pas de petits projets concrets en algérie, il n'y a que des Mega-projets potentiels ou portants en eux-memes les raisons de leurs disparition à court terme.
On y revient… pour ceux qui ont encore des doutes
Citation :
Pourquoi l’option des mégaprojets agricoles dans le sud de l’Algérie est néfaste (Opinion)
L'Arabie saoudite a renoncé à produire du blé qui ne fournit que 20% de son alimentation mais consommait 80% de son eau -
Pourquoi l'idée de lancer des méga-projets agricoles dans le sud de l'Algérie est néfaste et sans lendemain? Aissa Manseur, en citant l'exemple de l'Arabie saoudite mais également du Complexe agroalimentaire du Sud (CAAS) d'Adrar, l'explique dans cette contribution.
La nouvelle politique agricole en Algérie s’articule sur la création de méga-projets de plus de 10 000 ha dans le sud, des sociétés entre des nationaux et des partenaires étrangers ont été créés et des projet sont déjà en cours de réalisation, une surface de 600 000 ha est réservée à ces projets qui seront orientés essentiellement vers la production de céréales , la pomme de terre et le lait
C’est l’agrobusiness, le modèle qui a été adopté en premier lieu, en Amérique latine, un modèle qui se veut ‘’capitaliste et commercial ’’ par excellence, dont le gain est le seul but recherché sans lésiner sur les moyens à mettre en œuvre et sans se soucier des répercussions qui peuvent être engendrées.
Théoriquement les chiffres qu’avancent les concepteurs de ces projets en terme de production et de création d’emplois nous font sans aucun doute ‘’tourner la tête’’, séduire et nous promettent encore le paradis !
Quel sera le sort des petits exploitants agricoles et de l’agriculture paysanne en général ? Quels seront les effets sur les ressources hydriques souterraines et sur l’environnement ? Notre agriculture s’articule autour de petits exploitants, de petits éleveurs, de petites et moyennes exploitations, en dépit d’une politique agricole défaillante et des difficultés rencontrées sur terrains, cette agriculture a pu assurer une certaine autosuffisance en plusieurs produits notamment maraichers.
Ces mégaprojets porteront surement et sans aucun doute un coup des plus durs à notre agriculture, Le marché sera contrôlé totalement par ces gros propriétaires terriens y compris l’exportation, on passera alors à une autre forme de spéculation et on aura à faire a des spéculateurs ‘’nouvelle version’’ !
Les petits agriculteurs ne peuvent tenir longtemps face à la rude concurrence déloyale à laquelle seront confrontés et peuvent abandonner ou alors céder leurs terres à ces nouveaux ‘’maitres’’ et seront alors contraint de rentrer dans ‘’le gouffre’’ du chômage avec toutes les repussions sociales négatives qui en découlent.
Des réserves hydriques à protéger
La création des mégaprojets agricoles dans le sud, et vu les contraintes du climat et du sol, exige l’utilisation abusive de l’eau ce qui pèse lourdement sur les réserves hydriques souterraines, nous n’avons aucun droit d’épuiser ces réserves qui appartiennent à toutes les générations futures
Le souci du gain et afin de faire face aux charges faramineuses de production, le recours aux OGM (Organismes génétiquement modifiés) est inévitable. Les OGM agricoles sont des plantes à pesticides, c’est à dire, des plantes qui vont, soit produire un insecticide leur permettant de résister à un insecte ravageur, soit qui vont être capable d’absorber un herbicide sans mourir
Il se pose certains problèmes environnementaux avec la culture des OGM qui ne subissent pas les dégâts de l’herbicide, l’agriculteur fait en général moins attention à la dose d’herbicide qu’il va épandre. Il va préférer en mettre plus pour être sûr, étant donné que sa culture sera de toute façon épargnée. Nous avons ainsi dans les gigantesques cultures aux États-Unis par exemple, des agriculteurs qui épandent des pesticides en avion, arrosant toute la surface de pesticides.
Les OGM font le bonheur des industries semencières qui s’approprient de l’environnement, l’agriculture et le futur de l’alimentation de toutes les générations à venir. La création de méga-exploitations agricoles a été déjà initiée par plusieurs pays et qui a connu un échec retentissant.
La leçon saoudienne
Durant les années 80, l’Arabie saoudite a opté pour ce modèle pour produire les céréales. On se rappelle bien de ces fameux cercles verts éparpillés dans le désert arabique, trois décennies durant, la production a été satisfaisante, l’autosuffisance en blé a été atteinte et des surplus de production ont été exportés durant plusieurs années à des pays voisins… Mais cette performance n’a pu durer encore, des baisses surprenantes et inquiétantes des niveaux des nappes d’eaux souterraines ont été décelées, les cultures des céréales ont épuisé gravement les réserves souterraines d’eau.
Une situation alarmante qui amène la monarchie saoudienne à interdire définitivement la culture des céréales, et comme mesure d’urgence, elle fait recours à l’importation pour subvenir aux besoins en ces produits. Actuellement l’Arabie saoudite fait la conquête de terrains agricoles de pays tiers, des ‘’terres porteuses ‘’ pour cultiver les céréales pour sa propre consommation
La chine a opté également pour les méga-fermes laitières, 56 méga-fermes de 10 000 vaches ont été créées mais avec les difficultés rencontrées notamment dans la gestion des montagne de fumier, des eaux usées et des déchets, les autorités chinoises change d’approche et optent pour des fermes plus petites de 350 vaches, des fermes facile à construire avec moins de ressources
Peut-on réussir là où les autres ont échoué ?
Il est nécessaire d’évoquer le cas du Complexe agroalimentaire du Sud (CAAS), société par action fondée par des promoteurs locaux, qui avait pour ambition de mettre en valeur 30 000 ha dans la région d’Adrar par la culture de céréales, de cultures industrielles (tomates, betteraves, oléagineux), ainsi que la réalisation d’un complexe agroalimentaire de concentré et de sauce de tomate dont les équipements ont été fournis par une société Espagnole.
Les résultats de premières années d’exploitation étaient très encourageants. Durant la saison 2003/2004 les rendements du blé ont dépassé toute prévision ainsi que la tomate dont la production a fait tourner l’usine de transformation. Mais cela n’a pas duré longtemps, quelques années plus tard l’usine a cessé de fonctionner faute de matière première suffisante. Le prix d’achat des céréales n’a pas permis d’amortir les charges faramineuses de production, ainsi en 2007 fut prononcé l’échec de cette première expérience de l’agrobusiness en Algérie.
Y a-t-il une autre alternative pour développer notre agriculture ?
Des producteurs céréaliers locaux ont franchi le cap des 50 qx à l’hectare, d’où la naissance du club des 50 (ceux qui produisent 50 qx et plus à l’hectare de céréales), des chiffres qui avoisinent les niveaux les plus performants. Des éleveurs de vaches laitières du coté de Ghardaïa ont réalisés des pics de production du lait de 50 l/jour/vache, une performance meilleure que celle annoncée par les concepteurs des méga-fermes laitières.
Pourquoi ne pas encourager et accompagner ces deux modèles algériens au lieu de chercher les solutions ailleurs ! Concernant ces deux produits stratégiques qui alourdissent la dépendance alimentaire vis-à-vis de l’étranger et dont l’importation exerce une pression négative sur la balance des paiements du commerce extérieur du pays, c’est le manque de stratégie et de vision des responsables du secteur qui entravent leur développement.
La production céréalière est tributaire des précipitations, conduites de façon traditionnelles, ces cultures ne peuvent enregistrer des résultats satisfaisants, 3,5 millions d’ha sont emblavées annuellement dont seulement 200 à 240 000 ha qui sont irrigués. Aucun effort n’est déployé pour accroitre les surfaces irriguées malgré les projections annoncées n’a chaque début de saison
Il est plus judicieux de penser à un mégaprojet d’amenée d’eau pour ces zones céréalières qui sont en ‘’manque’’, Irriguer les 3.5 millions d’ha réservés aux céréales nous conduit inéluctablement a l’autosuffisance et dégager également un surplus très important pour l’exportation !
Concernant la production laitière, l’élevage des vaches laitières se fait de façon traditionnelle. Il est impératif de produire des fourrages au sein de l’exploitation avec la création de fermes laitières de 200 à 300 vaches et d’organiser la filière du producteur jusqu’au transformateur. La collecte du lait cru auprès des éleveurs revêt une importance capitale, actuellement plus de 60% du lait cru n’est pas collecté et commercialisé par le secteur informel.
N’ayant pas fourni les efforts nécessaires pour donner à notre agriculture l’essor escompté en dépit des budgets faramineux qui lui sont consacrée, les responsables du secteur veulent nous inculquer l’idée que le développement de l’agriculture est ailleurs. Et qu’elle ne pourra se faire avec la composante actuelle, l’essor de l’agriculture. Bref, selon ces derniers, elle ne pourra se faire qu’avec la réalisation des mégaprojets dans le sud en partenariat avec les firmes étrangères
Avec cette nouvelle politique agricole on sera toujours dépendant des étrangers et de surcroit, produisent sur nos terres !! On ne peut en aucun cas être dépendant ‘’éternellement’’ des autres pour satisfaire nos besoins alimentaires.
Il est impératif de préserver notre agriculture qui s'inscrit dans le concept de développement durable, respectueuse de l’environnement et facteur de préservation du tissu sociale. Un pays comme le nôtre, avec toutes les potentialités qu’il recèle peut relever le défi de l’autosuffisance alimentaire, sans importer aucun modèle et sans calquer aucune expérience, pour peu que la volonté politique se dessine
verdict dans le procès de l'assassinat du directeur de la sureté algérienne
Citation :
Assassinat de Tounsi : Chouaib Oultache condamné à la peine capitale
À l’issue de deux jours de procès et de moins de trois de délibération, Chouib Oultache a été, condamné, ce lundi 27 février, à la peine capitale par le tribunal criminel d’Alger. Le tribunal a retenu tous les chefs d’inculpation : homicide volontaire avec préméditation et guet-apens et tentative d’homicide volontaire avec préméditation et guet-apens. Les avocats de la défense disposent d’un délai de huit jours pour se pourvoir en cassation. Présente au moment de l’annonce du verdict, la famille du défunt Ali Tounsi n’a pas souhaité faire de commentaire. Pour Me Amine Sidhoum, l’un des avocats de Chouaib Oultache, « la décision a été un peu lourde et dure. De toute façon, on va interjeter un pourvoi en cassation. Il y a eu plusieurs violations de la procédure lors de la tenue de l’audience surtout en matière de présence des témoins ».
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 28 Fév 2017 - 10:33
Citation :
Pétrole : des nouvelles inquiétantes en provenance des États-Unis
Les États-Unis ont exporté une quantité record de pétrole brut, dépassant le million de barils journaliers pour la deuxième fois consécutive et comblant le vide laissé sur les marchés mondiaux par la réduction du plafond de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), rapporte la chaîne américaine d’informations financières CNBC.
Les producteurs américains de schiste et de pétrole conventionnel ont exporté 1,2 million de barils journaliers dans les marchés mondiaux la semaine dernière, une hausse de presque 200 000 barils journaliers par rapport à la semaine précédente . Jusqu’à récemment, les États-Unis exportaient environ 500 000 barils par jour. En parallèle, les producteurs américains ont augmenté leur production à 9 millions de barils journaliers, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis avril 2016.
« L’Opep a un concurrent. Aucun doute à ce sujet », explique Kyle Cooper, consultant pour la firme Ion Energy Group cité par la CNBC. « Ils doivent certainement être inquiets par le fait que les producteurs de pétrole américains rognent sur leur part de marché », ajoute-t-il.
« L’Opep doit certainement être en train de regarder par-dessus l’épaule ces chiffres d’exportation qui ne cessent d’augmenter, et cela affecte leurs efforts », a affirmé quant à lui John Kilduff, de la firme américaine d’investissement dans le pétrole Again Capital.
« Une partie de ces exportations va en Asie. La Chine est l’un des acheteurs les plus inattendus. Les producteurs de schistes sont en train de combler le vide créé par les réductions de production qui ont été mises en place », a-t-il ajouté. La Grande-Bretagne et le Brésil ont également triplé leurs livraisons vers l’Asie, prenant avantage des réductions opérées par l’Opep.
Les exportations américaines à elles seules dépassent la production de nombreux pays membres de l’Opep, dont l’Algérie, le Qatar ou encore la Libye. « Nous sommes un État pétrolier désormais », a déclaré Kiduff. « Il faudra voir à quel point nos producteurs de schiste peuvent réduire leurs coûts. C’est difficile de les voir rester compétitifs face à l’Arabie Saoudite, mais ils sont compétitifs par rapport à d’autres pays », a-t-il expliqué, ajoutant que « la pression sur les prix va se maintenir et en fin de compte diriger les prix vers le bas ».
« Il ne faut jamais sous-estimer l’ingénierie américaine lorsqu’elle a une incitation économique. Ce qu’ils ont fait aux États-Unis est phénoménal », a par ailleurs déclaré Kyle Cooper, d’Ion Energy Group.
Les producteurs américains ont développé de nouvelles technologies et continuent de réduire leurs coûts tout en redoublant d’efficacité en extrayant dans des zones considérées auparavant comme non productive. Alors que les exportations américaines ont augmenté la semaine dernière, les importations ont pour leur part diminué à 7,3 millions journaliers, environ un million de barils journaliers en dessous de la moyenne mensuelle.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 28 Fév 2017 - 11:55
Les voisins de l'Est vivent un vrai cauchemar. Ils ne peuvent plus dormir sans penser au Maroc. Les coups s'enchainent et ils se contentent de regarder sans pouvoir agir car, pour agir, il leur faut une base économique solide et une vision lointaine. Ce coup de la CEDAO l'ont pas vu venir, mais ils sont certains qu'il touchera "la profondeur stratégique de l'Algérie".
Citation :
Le Maroc utilise l’économie pour retourner l’Afrique en sa faveur
Le Maroc envisage de devenir membre « à part entière » de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CADAO). Presqu’un mois après avoir intégré l’Union africaine (UA), Rabat a exprimé, vendredi 25 février via un communiqué royal, « sa volonté d’adhérer » à cette organisation régionale composée de quinze États membres dont le Mali et le Niger, deux pays considérés comme la profondeur stratégique de l’Algérie.
« Le Royaume du Maroc a informé, aujourd’hui, son Excellence Madame Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia et présidente en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest de sa volonté d’adhérer à cet ensemble régional en tant que membre à part entière », a indiqué le communiqué royal cité par Telquel.
Cette demande marocaine intervient également suite au discours du roi Mohamed VI lors de la clôture du dernier sommet de l’UA, tenu fin janvier à Addis Abeba en Éthiopie, dans lequel il avait laissé entendre « la fin proche de l’Union du Maghreb arabe (UMA) ».
« La flamme de l’UMA s’est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu », avait-t-il déploré. « Aujourd’hui, nous constatons avec regret que l’UMA est la région la moins intégrée du continent africain, sinon de toute la planète : alors que le commerce intra régional s’élève à 10% entre les pays de la CEDEAO, et à 19% entre les pays de la SADEC, il stagne à moins de 3% entre les pays du Maghreb », avait-il ajouté.
Certes, le Maghreb reste la région la moins intégrée du continent, voire du monde. Mais on ne peut pas dire que le Maroc a œuvré pour la réussite de l’UMA. Le royaume n’a ratifié que 8 des 37 accords et traités conclus dans le cadre de l’UMA, tandis que l’Algérie en a ratifié 29, la Tunisie 28, la Libye 27 et la Mauritanie 25. Outre la non-ratification des accords et traités de l’UMA, c’est bel et bien Rabat qui a gelé ses activités en 1995.
À travers cette nouvelle offensive diplomatique en Afrique de l’Ouest, le Maroc, déjà membre observateur de la CEDEAO, espère consolider sa position politique à l’échelle continentale, notamment au sein de l’UA.
« Le Maroc veut accroître son influence en Afrique pour mettre à la porte ou marginaliser la RASD et contrebalancer le poids de l’Algérie. Il cherche le soutien de l’Afrique et l’économie est un instrument, pas un but en soi. Il marque des points car l’Algérie n’a plus les moyens d’antan et sa diplomatie n’est plus aussi dynamique à cause, notamment, de la maladie de son ‘premier diplomate’ Bouteflika », explique un spécialiste de la politique marocaine.
Le but étant d’obtenir, dans un premier temps, la majorité qualifiée au sein de l’UA pour l’exclusion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) . D’ailleurs, Rabat n’a jamais caché ces intentions sur cette question. Pour l’instant, ces efforts ne sont pas couronnées de succès : cette semaine, le Mali et la Zambie ont clairement refusé de retirer leur soutien à la RASD.
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 28 Fév 2017 - 12:10
ralek1 a écrit:
Citation :
Le Maroc utilise l’économie pour retourner l’Afrique en sa faveur
Le Maroc envisage de devenir membre « à part entière » de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CADAO). Presqu’un mois après avoir intégré l’Union africaine (UA), Rabat a exprimé, vendredi 25 février via un communiqué royal, « sa volonté d’adhérer » à cette organisation régionale composée de quinze États membres dont le Mali et le Niger, deux pays considérés comme la profondeur stratégique de l’Algérie.
« Le Royaume du Maroc a informé, aujourd’hui, son Excellence Madame Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia et présidente en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest de sa volonté d’adhérer à cet ensemble régional en tant que membre à part entière », a indiqué le communiqué royal cité par Telquel.
Cette demande marocaine intervient également suite au discours du roi Mohamed VI lors de la clôture du dernier sommet de l’UA, tenu fin janvier à Addis Abeba en Éthiopie, dans lequel il avait laissé entendre « la fin proche de l’Union du Maghreb arabe (UMA) ».
« La flamme de l’UMA s’est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu », avait-t-il déploré. « Aujourd’hui, nous constatons avec regret que l’UMA est la région la moins intégrée du continent africain, sinon de toute la planète : alors que le commerce intra régional s’élève à 10% entre les pays de la CEDEAO, et à 19% entre les pays de la SADEC, il stagne à moins de 3% entre les pays du Maghreb », avait-il ajouté.
Certes, le Maghreb reste la région la moins intégrée du continent, voire du monde. Mais on ne peut pas dire que le Maroc a œuvré pour la réussite de l’UMA. Le royaume n’a ratifié que 8 des 37 accords et traités conclus dans le cadre de l’UMA, tandis que l’Algérie en a ratifié 29, la Tunisie 28, la Libye 27 et la Mauritanie 25. Outre la non-ratification des accords et traités de l’UMA, c’est bel et bien Rabat qui a gelé ses activités en 1995.
À travers cette nouvelle offensive diplomatique en Afrique de l’Ouest, le Maroc, déjà membre observateur de la CEDEAO, espère consolider sa position politique à l’échelle continentale, notamment au sein de l’UA.
« Le Maroc veut accroître son influence en Afrique pour mettre à la porte ou marginaliser la RASD et contrebalancer le poids de l’Algérie. Il cherche le soutien de l’Afrique et l’économie est un instrument, pas un but en soi. Il marque des points car l’Algérie n’a plus les moyens d’antan et sa diplomatie n’est plus aussi dynamique à cause, notamment, de la maladie de son ‘premier diplomate’ Bouteflika », explique un spécialiste de la politique marocaine.
Le but étant d’obtenir, dans un premier temps, la majorité qualifiée au sein de l’UA pour l’exclusion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) . D’ailleurs, Rabat n’a jamais caché ces intentions sur cette question. Pour l’instant, ces efforts ne sont pas couronnées de succès : cette semaine, le Mali et la Zambie ont clairement refusé de retirer leur soutien à la RASD.
Au delà de l’Algérie il y a surtout la France qui a mon avis ne verrait pas d'un bon œille les nôtres débarquer dans la région. Ce sont deux chasses gardés hautement sensible pour la France. Les operations balkan et sangari ce n'est pas que de l'humanitaire. Vaut mieux se concentrer sur le sud et faire un travail beaucoup plus souterrain notamment en matière de politique religieuse formation d'imam etc ... pour ne pas risquer la friction avec la France.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 28 Fév 2017 - 13:43
bens.othman a écrit:
ralek1 a écrit:
Citation :
Le Maroc utilise l’économie pour retourner l’Afrique en sa faveur
Le Maroc envisage de devenir membre « à part entière » de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CADAO). Presqu’un mois après avoir intégré l’Union africaine (UA), Rabat a exprimé, vendredi 25 février via un communiqué royal, « sa volonté d’adhérer » à cette organisation régionale composée de quinze États membres dont le Mali et le Niger, deux pays considérés comme la profondeur stratégique de l’Algérie.
« Le Royaume du Maroc a informé, aujourd’hui, son Excellence Madame Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia et présidente en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest de sa volonté d’adhérer à cet ensemble régional en tant que membre à part entière », a indiqué le communiqué royal cité par Telquel.
Cette demande marocaine intervient également suite au discours du roi Mohamed VI lors de la clôture du dernier sommet de l’UA, tenu fin janvier à Addis Abeba en Éthiopie, dans lequel il avait laissé entendre « la fin proche de l’Union du Maghreb arabe (UMA) ».
« La flamme de l’UMA s’est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu », avait-t-il déploré. « Aujourd’hui, nous constatons avec regret que l’UMA est la région la moins intégrée du continent africain, sinon de toute la planète : alors que le commerce intra régional s’élève à 10% entre les pays de la CEDEAO, et à 19% entre les pays de la SADEC, il stagne à moins de 3% entre les pays du Maghreb », avait-il ajouté.
Certes, le Maghreb reste la région la moins intégrée du continent, voire du monde. Mais on ne peut pas dire que le Maroc a œuvré pour la réussite de l’UMA. Le royaume n’a ratifié que 8 des 37 accords et traités conclus dans le cadre de l’UMA, tandis que l’Algérie en a ratifié 29, la Tunisie 28, la Libye 27 et la Mauritanie 25. Outre la non-ratification des accords et traités de l’UMA, c’est bel et bien Rabat qui a gelé ses activités en 1995.
À travers cette nouvelle offensive diplomatique en Afrique de l’Ouest, le Maroc, déjà membre observateur de la CEDEAO, espère consolider sa position politique à l’échelle continentale, notamment au sein de l’UA.
« Le Maroc veut accroître son influence en Afrique pour mettre à la porte ou marginaliser la RASD et contrebalancer le poids de l’Algérie. Il cherche le soutien de l’Afrique et l’économie est un instrument, pas un but en soi. Il marque des points car l’Algérie n’a plus les moyens d’antan et sa diplomatie n’est plus aussi dynamique à cause, notamment, de la maladie de son ‘premier diplomate’ Bouteflika », explique un spécialiste de la politique marocaine.
Le but étant d’obtenir, dans un premier temps, la majorité qualifiée au sein de l’UA pour l’exclusion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) . D’ailleurs, Rabat n’a jamais caché ces intentions sur cette question. Pour l’instant, ces efforts ne sont pas couronnées de succès : cette semaine, le Mali et la Zambie ont clairement refusé de retirer leur soutien à la RASD.
Au delà de l’Algérie il y a surtout la France qui a mon avis ne verrait pas d'un bon œille les nôtres débarquer dans la région. Ce sont deux chasses gardés hautement sensible pour la France. Les operations balkan et sangari ce n'est pas que de l'humanitaire. Vaut mieux se concentrer sur le sud et faire un travail beaucoup plus souterrain notamment en matière de politique religieuse formation d'imam etc ... pour ne pas risquer la friction avec la France.
Tu as peut être raison Bens.othman wa allah A3lam. Mais moi je pense que la France ne s'est pas encore débarrassé de son image d'un Maroc sous développé, qui a toujours besoin d'elle pour rester debout. Combien d'articles apparaissent dans la presse française et qui donnent vraiment une grande importance à ce qu'on est en train de faire? Même la réintégration du Maroc à l'UA n'a été abordée que brièvement par certains médias spécialisés.
La France et la classe politique française surveille plus les autres pays puissants et émergents qui veulent prendre sa place dans sa chasse gardée. Je pense notamment à la Chine, l'Inde, le Japon, le Brésil …etc.
Peut être que la France est même contente de notre démarche en voyant cela comme une préparation de terrain pour ses entreprises. La France ne regarde que notre PIB actuel, tandis que la stratégie marocaine ne donnera ses résultats concrets qu'à moyen ou long terme.
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adminPC Caporal
messages : 128 Inscrit le : 23/12/2016 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 28 Fév 2017 - 14:40
Au delà de l’Algérie il y a surtout la France qui a mon avis ne verrait pas d'un bon œille les nôtres débarquer dans la région. Ce sont deux chasses gardés hautement sensible pour la France. Les operations balkan et sangari ce n'est pas que de l'humanitaire. Vaut mieux se concentrer sur le sud et faire un travail beaucoup plus souterrain notamment en matière de politique religieuse formation d'imam etc ... pour ne pas risquer la friction avec la France.
Tu as peut être raison Bens.othman wa allah A3lam. Mais moi je pense que la France ne s'est pas encore débarrassé de son image d'un Maroc sous développé, qui a toujours besoin d'elle pour rester debout. Combien d'articles apparaissent dans la presse française et qui donnent vraiment une grande importance à ce qu'on est en train de faire? Même la réintégration du Maroc à l'UA n'a été abordée que brièvement par certains médias spécialisés.
La France et la classe politique française surveille plus les autres pays puissants et émergents qui veulent prendre sa place dans sa chasse gardée. Je pense notamment à la Chine, l'Inde, le Japon, le Brésil …etc.
Peut être que la France est même contente de notre démarche en voyant cela comme une préparation de terrain pour ses entreprises. La France ne regarde que notre PIB actuel, tandis que la stratégie marocaine ne donnera ses résultats concrets qu'à moyen ou long terme.
Il y a des journalistes qui voient d'un mauvais oeil l'offensive du Maroc en Afrique, on peut citer lefigaro et le monde :
mais leurs politique occupé avec les élection n'ont pas encore réagit
Gémini Colonel-Major
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 28 Fév 2017 - 16:37
Il y a ce qui s'échappe d'en haut et que l'on "offre" au public.. Il y a ce qui reste en bas et d'ou rien ne sort....
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 28 Fév 2017 - 17:28
Citation :
Le quota d’importation de véhicules fixé entre 40 000 et 50 000 unités en 2017
Le quota d’importation de véhicules pour 2017 sera vraisemblablement fixé aux alentours de 40 000 à 50 000 unités, selon le ministre de l’Habitat et du Commerce, Abdelmadjid Tebboune. « Il est probable que le nombre de voitures à importer en 2017 varierait entre 40.000 et 50.000 unités », a-t-il déclaré lors d’une visite d’inspection à la nouvelle ville de Sidi Abdallah, rapporte le site internet de la Radio nationale.
La décision finale sera prise dans les prochains jours, lors d’une réunion sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Le gouvernement fixera également les quotas des autres produits soumis aux licences d’importation, comme le ciment ou le rond à béton.
Concernant les véhicules, il s’agit d’une diminution de près de moitié par rapport à 2016, lorsque le quota s’est élevé à plus de 98.000 unités. La facture d’importation était de 1,29 milliard de dollars en 2016, contre 2,04 milliards en 2015, selon les chiffres des Douanes.
L’Algérie a décidé de réduire fortement les importations de véhicules, et a imposé aux constructeurs automobiles d’installer des usines de montage pour accéder au marché algérien.
Outre les voitures du constructeur Renault, fabriquées localement depuis plus de deux années, l’année 2017 devrait voir l’entrée en production de plusieurs usines de montage de véhicules à l’instar de Hyundai et de Volkswagen.
http://www.tsa-algerie.com/
Il se foutaient de notre gueule il y a de ça 3 ans a cause de notre marché qui ne dépassait pas les 150 000 aujourd'hui le notre est en croissance (atteindre les 200 000 est tout a fait notre porté) le leurs s'est complètement effondré.
Shugan188 Modérateur
messages : 5664 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Mar 2017 - 14:27
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Mar 2017 - 16:37
Heureusement pour l'Algérie qu'il y a le Maroc, sinon il faudrait l'inventer. Ils essayent de copier tout, mais toujours avec du retard. Quand ils feront les premiers pas dans le marché africain, nous serions déjà en Asie
Citation :
Au Forum de Bamako, l'Algérie des entrepreneurs se lance à la conquête du marché africain
Conduite par Ali Haddad, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) algériens, une importante délégation était ces jours-ci à Bamako, au Mali, pour renouer avec ce pays et y prendre des contacts au plus haut niveau afin de développer des relations d'affaires.
Un peu plus d'un mois après le sommet Afrique-France de Bamako, dont il fut le principal artisan, Abdoullah Coulibaly, fondateur du Forum de Bamako, a convié du 23 au 25 février chefs d'entreprise, experts, banquiers, urbanistes et architectes, membres de la société civile à la XVIIe édition de son forum, où l'invitée d'honneur était l'Algérie et le thème de cette année « l'Urbanisation en Afrique ».
C'est en effet un défi majeur pour le continent confronté depuis quelques années à une croissance urbaine exponentielle. Tant il est vrai que - comme le souligne Ali Haddad, le « patron des patrons » algériens, « la population citadine a déjà doublé en vingt ans (passant de 237 millions d'habitants en 1995 à 472 millions en 2015) et que la population urbaine représentera 60 % de la population africaine en 2030 ». Et l'urbanisation accélérée de l'Afrique ne sera pas sans conséquences économiques... sur la vie quotidienne des Africains et les échanges commerciaux entre pays voisins.
Invitée d'honneur, l'Algérie a donc bien saisi l'opportunité de cette rencontre et de cette plateforme d'échanges pour lancer une offensive en règle de « diplomatie économique » à l'égard - pour ne pas dire à la conquête - du Mali voisin, avec lequel les relations ne furent pas toujours si simples.
« Créer un axe Paris-Alger-Bamako »
Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, et le président du FCE international, Kacem Aït Yalla, ont ainsi conduit une importante délégation algérienne au Mali, où nombre d'entrepreneurs ont visiblement décidé d'investir pour faire des affaires dans des secteurs porteurs comme l'agro-alimentaire, et tenter de contrecarrer les belles réussites du Maroc (troisième investisseur au Mali, derrière la France et l'Espagne) dont les autorités et les opérateurs économiques sont très actifs depuis plusieurs années dans toute l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique sub-saharienne.
« L'avenir de l'Algérie, c'est l'Afrique », affirme Ali Haddad qui reconnaît que jusqu'ici l'Algérie n'était guère présente sur le plan économique en Afrique, mais qui ajoute aussitôt qu'« elle a pris conscience de la nécessité d'aller sur le marché international » et de mettre en quelque sorte les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu pendant les « années de plomb » où l'Algérie fut confrontée au terrorisme qui fit plus de 200000 morts,dans les années 1990. (ils parlent encore de la décennie noire qui est terminée il y a plus de 15 ans pour justifier leur retard!)
À la tête d'une organisation qui revendique plus de 3 500 chefs d'entreprise réalisant un chiffre d'affaires de 35 milliards de dollars par an, le « patron des patrons » algériens se veut avant tout un pragmatique, prêt à faire flèche de tout bois. « Le meilleur partenaire, c'est la bonne affaire », affirme-t-il tout de go, en se disant persuadé que « l'Algérie peut aider par exemple le Mali à combattre l'exode rural » et en rappelant que « beaucoup de produits alimentaires transformés et en provenance d'Algérie sont déjà distribués au Mali, comme le concentré de tomate, le sucre, etc.
L'Algérie se positionne également dans un tout autre secteur, celui de l'énergie, indispensable et stratégique pour le développement : elle vient ainsi d'annoncer la construction au Mali de deux centrales électriques de 40 et 50 mégawatts. Les opportunités sont donc nombreuses pour les chefs d'entreprise algériens, bel et bien décidés à conquérir dans ce pays voisin des parts de marché importantes.
Créateur de l'écran plat, son comparse du FCE International, Kacem Aït Yalla, insiste pour sa part sur la nécessité de créer au plus vite « un axe entre Paris, Alger et Bamako ». Pour améliorer la rentabilité de certaines affaires et pour qu'Alger devienne ainsi un passage incontournable dans la relance et le développement de contrats importants entre la France et l'Afrique subsaharienne. Là encore, la volonté de contrer l'activisme économique et les ambitions du Maroc apparaît évidente.
La page est donc bel et bien tournée de la guerre au Mali, où - à la suite des accords d'Alger de juin 2013 qui sont pourtant loin d'être encore pleinement appliqués - les autorités font le maximum pour relancer la machine économique et attirer les investisseurs étrangers, y compris du « grand frère » et voisin algérien.
« Il y a de bonnes affaires à faire au Mali »
Comment investir aujourd'hui au Mali ? C'est une vraie question à laquelle a tenté de répondre au cours du Forum de Bamako le ministre malien de la Promotion des investissements et du secteur privé, . Il a ainsi énuméré une liste impressionnante de secteurs précis où les investisseurs algériens et les autres seraient à coup sûr les bienvenus, comme la transformation locale du coton (dont le Mali est avec le Burkina Faso l'un des principaux producteurs) qui ne dépasse pas actuellement les 2 % de la production, ou encore l'exportation de bétail, « alors que le Mali ne compte à ce jour qu'un seul abattoir digne de ce nom ! ».
« C'est un marché colossal », estime d'ailleurs ce ministre qui cite encore pêle-mêle les produits laitiers, le riz, la canne à sucre ou l'industrie des peaux et cuirs. Pour conclure : « Il y a de bonnes affaires à faire au Mali ».
Vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie du Mali, Mamadou Baab Sylla, abonde dans le même sens, tout en reconnaissant que « l'Afrique est une destination qui fait parfois peur aux investisseurs » (en raison du terrorisme mis en avant dans les médias) et que « le commerce inter-africain est encore très timide ». Mais les autorités économiques du pays s'emploient à faire bouger les lignes. Et des rencontres comme le contribuent assurément à donner une image beaucoup plus positive du pays, où un Forum d'affaires sur le thème « Investir au Mali » devrait être organisé en marge de la prochaine Foire de Bamako, à la fin de l'année.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Mar 2017 - 16:55
Leur problème et il est de taille c'est: Comment financer tout ça ? avec quel réseau bancaire ? quel succursale ? quel autorisation d'exporter des devises en ces temps de vache maigre ?
Même les tunisiens le savanes et nous ont demandé d'intervenir auprès de Attijari !
Les algériens sont à la ramasse. Ils n'ont pas de produit à exporter et leur "savoir faire" ce sont les chinois
Quant à la fable de l'Algérie incontournable, m passage obligé, porte de l'Afrique etc, comme l'a dit ralek, on sera déjà au marché asiatique qu'ils vont tilter qu'il ont pas un ou deux wagon d'avance mais des trains entier de retard !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Mar 2017 - 17:19
De toute façon c'est voué à l'echec. leur seul volonté c'est CONTRER LE MAROC. Il n'y en a que pour le MAROC. Ils veulent créer un axe avec ceux-là même qui les ont sodom*** (7achakom) pendant 130ans dans cet objectif. Au lieu de se fixer des étapes et objectifs graduels pour au moins féconconder un ambrillon, eux pensenr qu'ils vont accoucher d'un mammouth avec du blabla... Ils sont bête, pourtant le Maroc ne cache rien et leur montre la marche à suivre...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Dernière édition par BOUBOU le Mer 1 Mar 2017 - 20:18, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Mar 2017 - 17:52
BOUBOU a écrit:
Au lieu de se fixer des étapes et objectifs graduels pour au moins féconconder un ambrillon, eux pensenr qu'ils vont accoucher d'un mamouth avec du blabla...
Leur seule fond de commerce en Afrique a été le guerre de libération ! Mais après 60 ans c'est comme la choah ça n’émeut plus personne, le monde a changé et comme l'a si bien dit notre ambassadeur a Bruxelles l’Algérie est resté scotché dans les années 70. Dans notre cas ça commence par la zaouia, des hôpitaux , rien d’impressionnants en apparence, des choses qui suscite meme le mépris d’Alger. Et puis on noue peu à peu des relations, c'est la méthode des couches successives. Eux ils veulent partir de walou a un acteur majeur. Autant dire que c'est perdu d'avance !
kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 15/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 3 Mar 2017 - 14:02
Citation :
Tebboune crée le désordre: la banane à 900 DA et l’ail à 1600 DA le kilo !
la décision du ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, d’accorder les contrats d’importation à 8 importateurs, a mis le feu dans un marché déjà bien chaud de la banane. Et le citoyen ne fait que constater les dégâts provoqués par de telles décisions puisque la banane qui était à 600 DA a connu (encore) depuis peu, une flambée vertigineuse pour atteindre 900 DA le kilo, sur le marché du détail.
Tebboune, et depuis sa prise en main du ministère du commerce, et sa volonté de réguler le marché afin, disait-il, "de préserver la devise", a provoqué (directement ou indirectement) une hausse extraordinaire des prix de plusieurs produits alimentaires. En début de semaine, c’était la pomme algérienne qui avait augmenté de plus 300%, passant de 70 à 400 DA sur le marché du détail.
L’ail quant à lui, vaut sur les marchés entre 1200 et 1600 DA le kilo lorsque disponible, car il commence à manquer sérieusement sur les étals. L’ail qui est importé essentiellement de Chine et d’Espagne est devenu un produit de luxe au point où les Algériens, esprit d’humour oblige, l’ont offert pour la saint-valentin !
Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, la hausse des prix touche également des produits de large consommation telle que la pomme de terre, qui est proposée à 90 DA le kilo dans beaucoup de marchés algériens. La patate qui était épargnée jusque-là, semble réagir à un manque de production et à une réduction drastique de l’importation.
Paradoxalement, dans les pays voisins et européens, la banane ne dépasse pas l’équivalent de 100 DA, au point où les contrebandiers ont fait entrer ce fruit par la frontière… libyenne! Comme quoi, même dans un pays en guerre, la banane reste moins chère qu’en Algérie. Il y a comme quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce pays !
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 3 Mar 2017 - 14:31
bens.othman a écrit:
BOUBOU a écrit:
Au lieu de se fixer des étapes et objectifs graduels pour au moins féconconder un ambrillon, eux pensenr qu'ils vont accoucher d'un mamouth avec du blabla...
Leur seule fond de commerce en Afrique a été le guerre de libération ! Mais après 60 ans c'est comme la choah ça n’émeut plus personne, le monde a changé et comme l'a si bien dit notre ambassadeur a Bruxelles l’Algérie est resté scotché dans les années 70. Dans notre cas ça commence par la zaouia, des hôpitaux , rien d’impressionnants en apparence, des choses qui suscite meme le mépris d’Alger. Et puis on noue peu à peu des relations, c'est la méthode des couches successives. Eux ils veulent partir de walou a un acteur majeur. Autant dire que c'est perdu d'avance !
http://orientxxi.info/magazine/l-algerie-bat-en-retraite-en-afrique,1734 a écrit:
L’Algérie bat en retraite en Afrique
IMMOBILISME POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE
Une majorité de pays africains a accepté le 30 janvier 2017 de réintégrer le Maroc dans l’Union africaine, malgré le désaccord de l’Algérie (et de l’Afrique du Sud) sur le dossier du Sahara occidental. Les liens diplomatiques fondés sur l’aura de la guerre d’indépendance algérienne s’affaiblissent peu à peu, et Alger perd du terrain du fait d’une politique économique isolationniste autant que de l’indisponibilité du président Abdelaziz Bouteflika, absent des forums internationaux.
À Alger, un ancien diplomate commentait avec un certain sarcasme le 30 janvier 2017 les analyses publiées dans les médias locaux minimisant l’importance du retour du Maroc dans l’Union africaine (UA) : « Ce n’est peut-être pas la grande victoire diplomatique dont parlent les Marocains, mais pour l’Algérie, c’est un sérieux avertissement. Les vieux leviers de notre diplomatie fondés sur l’aura de la guerre d’indépendance et des aides directes sont usés ».
En effet, si l’Algérie continue de disposer de fermes soutiens dans une Afrique australe menée par l’Afrique du Sud, qui n’oublie pas la solidarité militante d’Alger en faveur du Congrès national africain (African National Congress, ANC) au temps de l’apartheid, elle est devenue plus lointaine pour les pays de l’Afrique de l’Ouest, contrairement au Maroc qui y a développé une présence économique et financière renforçant sa diplomatie.
UNE POLITIQUE ÉCONOMIQUE INCOHÉRENTE
Le développement politique interne a été bloqué par la plongée dans la guerre civile dans les années 1990. Abdelaziz Bouteflika est au pouvoir depuis avril 1999, et depuis lors l’Algérie s’est installée dans un statu quo rendu possible par l’accumulation des recettes pétrolières. Et la politique algérienne en Afrique au cours de ces deux dernières décennies a bien été le reflet de cet immobilisme. Faute d’un aggiornamento, elle a continué à faire jouer un appareil diplomatique performant dans le passé mais qui, désormais, ne dispose plus des leviers pour renouveler les liens forgés durant la guerre d’indépendance.
Les avertissements ne datent pourtant pas d’aujourd’hui. « Notre stratégie africaine étant construite sur une politique distributive d’une partie de la rente, elle s’est effondrée en même temps que cette dernière s’épuisait », soulignait, en 2012 déjà, le président de l’Association des universitaires algériens pour la promotion des études de sécurité nationale (ASNA) Mourad Goumiri1.
La politique économique a manqué de cohérence également, écartant la tentation d’ouvrir totalement le domaine pétrogazier à travers le rétablissement des concessions — comme le prévoyait en 2002 un avant-projet de loi sur les hydrocarbures2 — à un « patriotisme économique » en 2009 avec l’établissement de la règle du 51/49 % pour les investissements, jugée dissuasive.
L’occasion ouverte par l’accumulation des pétrodollars pour prendre de nouvelles positions dans les économies des pays africains voisins n’a pas été saisie. À Alger, l’idée d’un fonds souverain a été constamment réfutée au nom du principe qu’il fallait agir dans le pays — où il y avait beaucoup à faire —, plutôt que d’aller acquérir des actifs à l’extérieur.
Si l’aide publique directe a tendance à baisser, la relève par l’investissement privé dans les pays africains est bridée, malgré l’effort remarquable que constitue la réalisation de la route transsaharienne. La possibilité d’exporter des devises à l’étranger dans un but d’investissement prévue dans la loi sur la monnaie et le crédit reste subordonnée à une autorisation de la Banque d’Algérie qui ne vient généralement pas3. Pendant des années, des opérateurs comme Issad Rebrab, patron de Cevital, le premier groupe privé algérien ou Slim Othmani, patron de NCA Rouïba, se sont plaints de ces entraves qui empêchent selon eux l’Algérie d’accéder aux marchés africains.
En novembre 2014, la Banque d’Algérie a publié un nouveau règlement qui « autorise » les entreprises algériennes à investir à l’étranger. Avec des conditions nouvelles qui n’étaient pas prévues dans la loi : l’investissement doit être en rapport avec l’activité de l’opérateur économique de droit algérien. Cette règle dite de « complémentarité des activités » a été accueillie fraîchement, car elle durcit une loi qui était ouverte, mais pas appliquée, note Slim Othmani. Pour lui, l’Algérie peut devenir, à l’instar de l’Afrique du Sud, une « locomotive » du fait de sa position géographique centrale. Cependant si la locomotive est prête, ses chauffeurs le sont beaucoup moins, indique-t-il.
Le secteur économique privé, dont le poids monte, aurait pu saisir des opportunités en Afrique, mais est de fait contenu dans les limites du pays, le gouvernement algérien se privant ainsi de renouveler sa « diplomatie économique ».
DÉFICIT DE COMMUNICATION
À Alger, des économistes ont été choqués par l’annonce, en mars 2013, de l’annulation de dettes pour un montant de 902 millions de dollars détenues sur quatorze pays membres de l’Union africaine (UA). Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de l’époque Amar Belani soulignait dans un communiqué : « Ce geste concret d’entraide s’inscrit dans le cadre de la solidarité africaine et illustre la volonté politique du gouvernement algérien d’assumer pleinement son engagement en faveur de la promotion économique et sociale du continent. »4 Sans contester l’impératif de solidarité notamment avec les pays subsahariens, certains pensent que l’argent aurait pu être reconverti en investissement. « Il est très sain de venir en aide à des pays pauvres et de faire jouer des sentiments de solidarité ! Mais entre États, il n’y a pas de sentiments, il y a des intérêts et je ne suis pas sûr que notre pays a protégé les siens dans cette affaire », estimait Mourad Goumiri. « Le Président a dû agir en chef de confrérie et s’est permis un don pour sa propre gloire et en son nom personnel » 5.
Trois ans plus tard, et en termes plus diplomatiques, le PDG de la Banque centrale de Mauritanie Mohamed Ould Noueigued n’était pas loin de ce constat en déplorant l’extrême discrétion de l’Algérie sur l’effacement de la dette. « Seuls les ministères de ces pays africains savent que l’Algérie a fait ce geste, mais pas les peuples. L’Algérie fait des gestes sans contrepartie, sans communiquer, alors que le monde d’aujourd’hui appartient à ceux qui communiquent », relève-t-il dans un entretien à Maghreb émergent. Ces dettes effacées « auraient pu être transformées en investissements dans les pays concernés ce qui aurait créé des emplois et tout le monde aurait dit que c’est grâce à l’Algérie », remarquait-il6.
Pire, lors du forum africain d’investissement et d’affaires tenu à Alger du 3 au 5 décembre 2016, les hôtes de l’Algérie ont assisté à un surprenant couac politico-protocolaire algéro-algérien. Suivi des ministres, le premier ministre Abdelmalek Sellal a quitté la salle quand le chef du patronat, Ali Haddad, un proche du frère du président, a grillé la politesse au ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra en prenant la parole avant lui. L’incident, fortement médiatisé et qualifié de « tentative de suicide du pays hôte » par El-Kadi Ihsane, directeur de Maghreb émergent, a fait oublier l’importance de la rencontre et des pistes qu’elle a ouvertes.
On peut ajouter le message paradoxal constitué par la vague d’arrestations de migrants africains, dénoncée par les ONG de défense des droits humains, qui a eu lieu le jour même de l’ouverture du forum. « Malgré la pollution politique, les Algériens ont pu constater, un peu effarés, que le standard des élites africaines mondialisées est supérieur au leur. Et sur un éventail de compétences étonnamment large : la gouvernance multilatérale, la négociation de libre-échange régionale, l’ingénierie financière, la sélection des projets, les transformations digitales », souligne Ihsane El-Kadi7.
UN PRÉSIDENT ABSENT
L’arrivée de Ramtane Lamamra, crédité du titre de « Monsieur Afrique », au ministère des affaires étrangères en 2013 dans un contexte sahélien anxiogène a permis de redonner un peu de lustre à la politique africaine algérien. Sans pour autant résoudre le problème majeur posé par l’indisponibilité du président Bouteflika, dont les problèmes de santé dictent l’agenda politique du pays. Abdelaziz Rahabi, ancien ministre et ambassadeur, rallié à Ali Benflis, l’adversaire de Bouteflika à la dernière présidentielle, le martèle régulièrement depuis une dizaine d’années : il a fait perdre à l’Algérie sa boussole africaine. « Bouteflika n’a jamais entrepris de voyage officiel au Sahel. Ce sont les succès économiques et la stabilité politique qui améliorent l’image d’un pays. Bouteflika veut, lui, surtout qu’on identifie l’Algérie à son image... », a-t-il déclaré au journal Liberté en septembre 2013, alors que le régime préparait un quatrième mandat controversé pour le président8.
Cette incidence de la santé du président sur le fonctionnement de l’État et de la politique du pays a été illustrée encore par l’annulation à la dernière minute, le 20 février dernier, de la visite de la chancelière allemande Angela Merkel en « indisponibilité temporaire » pour cause de « bronchite aiguë ». Au cours de l’émission « Café presse politique » de Radio M, le mercredi 22 février 2017, le sujet de la santé du président et de son impact sur la politique extérieure du pays est revenu sur le tapis. Abed Charef, chroniqueur et écrivain, a souligné que la déclaration sur la Libye signée à Tunis le 20 février par l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte9 aurait pu être plus fortement appuyée par un sommet des chefs de l’État, mais que l’état de santé du président la rendait aléatoire.
Le problème, note El-Kadi Ihsane, est que l’indisponibilité du président sur les forums internationaux intervient dans un contexte mondial où en raison de la crise, on tend à revenir vers un modèle d’incarnation politique très fort. « C’est un recul, commente-t-il, mais les politiques des États sont incarnées : Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan, Donald Trump, le président chinois... ; le roi du Maroc porte la diplomatie marocaine sur le continent africain même s’il lui arrive d’être malade et d’annuler des visites comme au Mali le 21 février dernier. Le fait que le président Bouteflika soit absent dans un monde où les images et les politiques d’un pays sont portées par de telles personnalités, c’est très ennuyeux. »
Je ne suis meme pas sur qu'ils essaient vraiment de nous contrer en Afrique car ils n'ont rien de competitif a vendre et le controle des changes drastique (encore plus maintenant) empeche leurs banques de soutenir leurs industriels pour s'y installer.
Tout ca est a destination de leur opinion publique pour, a grand renfort d'effet d'annonces, lui faire croire qu'ils se bougent et qu'ils vont se sortir de la crise (sous entendus si le Royaume moyen-ageux y est parvenu il est evident que nous on va exploser sur ces marchés).
En plus on mache le travail de ces bras cassés car il leur suffit de reprendre nos discours et argumentaires. Il font la meme chose en ce moment sur le domaine de la politique pour eviter la radicalisation des populations.(voir derniere intervention de lamamra sur la chaine 3)
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”