messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Dim 19 Mar - 18:56
Rappel du premier message :
la dernière apparition on voit qu il est de plus en plus malade il n arrive meme pas a tenir un dossier ils sont obligé decouper la séquence son regard est vague et n est pas concentré sur son interlocuteur le régime a l'air mal a l'aise avec les rumeur d'aggravation de la santé de boutef qu ils s'obligent a inventer une rencontre avec son ministre des aff maghrebines pour montrer son cadavre
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 19 Mai - 20:45
mbarki_49 a écrit:
Prémices d'une politique plus ferme de la france vis-à-vis de l'algérie ?
Citation :
Lutte contre le terrorisme : Macron hausse le ton à l’égard de l’Algérie et les pays du Sahel
Le président français a indiqué avoir évoqué avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika les accusations de soutien de l’Algérie à Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Dine. “Je lui ai fait part (…) de mon souhait de pouvoir en parler avec l’Algérie de manière très franche”, a-t-il dit, tout en indiquant n’avoir aucun élément permettant d’étayer ce soutien, précise Reuters.
Moi je vous le dis, la France a des preuves irréfutables de ce soutien. Mais comme Macron est encore nouveau dans sa fonction de président, il préfère aller doucement tout en continuant à observer le rôle que va jouer l'Algérie dans le future. Moi je lis cette déclaration comme un avertissement.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
BOUBOU General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 19 Mai - 20:57
WRANGEL a écrit:
Si il a vraiment tenu ces propos a l'egard des algeriens c'est enorme!!!!!!! et dire que super diplomate lamamra le qualifiait d'ami de l'algerie.
On attend la ferme et resolue reaction algerienne
Ils sont beaucoup d'amis de l'Algérie à changer de cap dés qu'ils ont des responsabilités et qu'ils ont accès aux dossiers confidentiels. Une fois qu'ils sont renseigné sur ce qu'est réellement l'Algérie, ils s'en éloigne comme de la peste.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
iznassen Capitaine
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 19 Mai - 23:11
Les premiers signes d'une relation difficile qui commence entre paris et alger, silence radio des médias officielle algérienne sur cet entretien téléphonique..
Entretien téléphonique Bouteflika – Macron : les médias publics ne disent rien Tsa
La suite, echourouk charge la france et le maroc..selon le torchon de drs, macron est faible face au lobby marocain ..
On va peut être vers un renforcement de l'axe rabat paris ..
ScorpionDuDesert Aspirant
messages : 530 Inscrit le : 15/08/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Mai - 7:15
ralek1 a écrit:
mbarki_49 a écrit:
Prémices d'une politique plus ferme de la france vis-à-vis de l'algérie ?
Citation :
Lutte contre le terrorisme : Macron hausse le ton à l’égard de l’Algérie et les pays du Sahel
Le président français a indiqué avoir évoqué avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika les accusations de soutien de l’Algérie à Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Dine. “Je lui ai fait part (…) de mon souhait de pouvoir en parler avec l’Algérie de manière très franche”, a-t-il dit, tout en indiquant n’avoir aucun élément permettant d’étayer ce soutien, précise Reuters.
Moi je vous le dis, la France a des preuves irréfutables de ce soutien. Mais comme Macron est encore nouveau dans sa fonction de président, il préfère aller doucement tout en continuant à observer le rôle que va jouer l'Algérie dans le future. Moi je lis cette déclaration comme un avertissement.
Oui, check wikileaks sur les fuite de mails de Hilarry Clinton. Dans ses échanges de mail, il y est écrit noir sur blanc que les américains ont eu des services français sur place que l'Algérie soutient le terrorisme au sahel ...
Macron n'avait pas pleins d'infos, maintenant qu'il es t briefé par les services de son pays, les algériens ne pourront plus jouer à la comédie avec lui
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Mai - 11:47
ScorpionDuDesert a écrit:
ralek1 a écrit:
mbarki_49 a écrit:
Prémices d'une politique plus ferme de la france vis-à-vis de l'algérie ?
Moi je vous le dis, la France a des preuves irréfutables de ce soutien. Mais comme Macron est encore nouveau dans sa fonction de président, il préfère aller doucement tout en continuant à observer le rôle que va jouer l'Algérie dans le future. Moi je lis cette déclaration comme un avertissement.
Oui, check wikileaks sur les fuite de mails de Hilarry Clinton. Dans ses échanges de mail, il y est écrit noir sur blanc que les américains ont eu des services français sur place que l'Algérie soutient le terrorisme au sahel ...
Macron n'avait pas pleins d'infos, maintenant qu'il es t briefé par les services de son pays, les algériens ne pourront plus jouer à la comédie avec lui
Il n'y a pas que la junte, les tribus locales aussi sont complices. A partir de 3ain salah l’état algérien ne contrôle plus grand chose à parts les grands axes routiers. Meme les champs d'hydrocarbures ils ne sont pas foutu de les sécuriser. Le terrorisme au sahel ne peut être résumé au jeu trouble d’Alger même si ils y contribuent grandement, il faut aussi prendre en compte la configuration locale.
lemay Lt-colonel
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Mai - 20:02
Bref comme l'histoire le confirme ( pas d'histoire plutôt) hhhh hachakoum un pays de merde
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Mai - 20:22
Vous paraissez bien virulent a l’égard de l’Algérie, je ne sais pas si je dois en rire ou pleurer.
Je vous invite a regarder ce reportage qui est passé sur ARTE Mardi, il y a un passage sur la guerre des sables entre l'Algerie et le Maroc. Apres avoir vu ce reportage peut être allez vous comprendre d'ou vient ce soutien au Polisario, je trouve qu'il est tres important que vous puissiez le voir car on comprend bien certaines positions de l'Algerie sur ce conflit et sur d'autres
Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974) - ARTE
Adam Modérateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Mai - 20:34
Le régime ridiculus vient de déposer une plainte contre le Maroc auprès du SG de l'ONU.. Il accuse des diplomates du royaume d''harcèlement' à l'encontre d'une femme diplomate algérienne, lors de la réunion à Saint Lucie qui a connu l'affaire d'agression contre notre vice ambassadeur..
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Mai - 20:42
goodman a écrit:
Vous paraissez bien virulent a l’égard de l’Algérie, je ne sais pas si je dois en rire ou pleurer.
Je vous invite a regarder ce reportage qui est passé sur ARTE Mardi, il y a un passage sur la guerre des sables entre l'Algerie et le Maroc. Apres avoir vu ce reportage peut être allez vous comprendre d'ou vient ce soutien au Polisario, je trouve qu'il est tres important que vous puissiez le voir car on comprend bien certaines positions de l'Algerie sur ce conflit et sur d'autres
Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974) - ARTE
Va raconter ta diarrhée autre part, quand on est "révolutionnaire" on ne laisser pas la France faire des essais nucléaires dans le Sahara jusque aux milieux des années 80 cette même France contre laquelle vous avais fait la "révolution" , un secret d'État explosif que viens de dévoiler un ancien général algérien du nom de Benyeles. Donc ton blabla il sonne creux , va le raconter a quelqu'un d'autre, vos dirigeants vous font bouffer de la diarrhée intellectuelle révolutionnaire, et font exactement le contraire derrière, notamment avec la France et les USA.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Mai - 22:32
goodman a écrit:
Vous paraissez bien virulent a l’égard de l’Algérie, je ne sais pas si je dois en rire ou pleurer.
Je vous invite a regarder ce reportage qui est passé sur ARTE Mardi, il y a un passage sur la guerre des sables entre l'Algerie et le Maroc. Apres avoir vu ce reportage peut être allez vous comprendre d'ou vient ce soutien au Polisario, je trouve qu'il est tres important que vous puissiez le voir car on comprend bien certaines positions de l'Algerie sur ce conflit et sur d'autres
Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974) - ARTE
Le marocain n'a rien à comprendre de ce soutien algérien au Polisario. Pour nous c'est simple: c'est de l'ingratitude dans toute sa splendeur. Et il n'y a pas plus ingrat dans la vie que de mordre la main qui te nourrit. Nos grands parents ont sacrifié leurs vies pour l'indépendance de l'Algérie pour obtenir quoi à la fin? Un voisin haineux qui ne cesse d'utiliser tous les moyens disponibles pour diviser leur pays.
Il est naif de penser que ceux qui gouvernent l'Algérie aujourd'hui sont des révolutionnaires. Les vrais révolutionnaires (Hocine ait Ahmed, Boudiaf, Krim Belkacem, Abane Ramdan, Larbi Ben M'hidi... etc) ont été tous exilés ou tués par les Harkis qui gouvernent l'Algérie jusqu'à aujourd'hui.
En plus de l'ingratitude, l'Algérie est le pays de l'hypocrisie par excellence. Les Harkis du clan d'Oujda n'assument même pas le fait qu'elle est partie du conflit, en se cachant derrière le Polisario.
Après tout ce que le peuple de Kosovo a subit de la part des serbes, l'Algérie ne reconnait toujours pas le Kosovo. Et pourtant ils sont musulmans. Alors à ton avis pourquoi? Pour ne pas fâcher le fournisseur russe..
Et pourquoi pas tes "révolutionnaires" ne soutiennent pas les catalans contre l'occupant espagnole ou les irlandais contre l'occupant anglais?
Tes "révolutionnaires" ne cessent pas de demander le respect des frontières héritées de la France, qui vous ont colonisés pendant 130 ans!!! La honte
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Mai - 9:54
L'histoire le bon sens les bonnes manières ( que vous ne pouvez pas développé en un demi siècle de pseudo existence) ce bon sens veut tu profites de l'histoire des mœurs de la civilisation millénaire qui est à tes côtés hhhhhhhh j'ai vécu hamdoullah pour voir un francalgerien donner des leçons à un marocain hhhhhh même le reportage parle de 1962 à 1974 hhhhhh tu crois que 12 anshhhhhh bref in lam tasta7i faf3al ma chiet hhhhh
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Mai - 10:51
Après les accusations de Macron à l'Algérie de soutenir le terrorisme au Sahel, Alger se dépêche à rassurer les français qu'elle fait bien son boulot comme demandé. Ils sont même contents que Macron n'a pas d'éléments permettant d'étayer leur soutien à Iyad Ag Ghali. Ils étaient presque prêts à le remercier
Citation :
Qui veut mettre hors jeu l’Algérie ?
En déplacement, vendredi au Mali, pour rendre visite aux troupes de l’opération Barkhane, le président français, Emmanuel Macron, a prévenu qu’il ferait preuve d’une «exigence renforcée» sur le respect par les pays du Sahel de l’accord de paix intermalien signé à Alger en mai 2015.
L’inclusion de l’Algérie dans le groupe de pays auxquels la France semble reprocher de lever le pied dans l’application de cet accord a, cependant, surpris de nombreux observateurs, dans la mesure où l’Algérie est encore l’un des rares pays à suivre pratiquement au jour le jour le processus de règlement de la crise.
N’étaient les pressions amicales régulièrement exercées par Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères, autant sur le gouvernement malien que sur la direction de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), l’accord en question (qui a coûté à l’Etat algérien plusieurs millions de dollars et mobilisé son appareil diplomatique pendant plusieurs mois) serait très certainement resté lettre morte.
Plusieurs responsables maliens continuent d’ailleurs de reconnaître aujourd’hui que sans l’implication de l’Algérie dans le règlement de la crise qui a secoué leur pays au lendemain du renversement, par la France et la Grande-Bretagne, de Mouammar El Gueddafi, le Mali aurait probablement éclaté en mille morceaux.
Elément moins méconnu du grand public, l’Algérie a apporté également une aide précieuse aux opérations Serval et Barkhane lancées à partir de janvier 2013 par la France pour neutraliser la kyrielle de groupes terroristes qui avaient fait main basse sur le septentrion malien. L’armée algérienne continue d’ailleurs, à ce jour, d’assurer un soutien logistique aux troupes françaises basées au Mali et à veiller à ce que les groupes terroristes pourchassés ne puissent pas fuir la zone.
Le président Macron prendra certainement connaissance de tous ces éléments au fur et à mesure qu’il aura à traiter du dossier malien.
Le plus étonnant est que malgré son investissement dans le règlement de la crise malienne et son engagement dans la lutte contre le terrorisme, l’Algérie fait l’objet aujourd’hui d’accusations fantaisistes suggérant qu’elle protège le chef terroriste Iyad Ag Ghali, le fondateur d’Ansar Eddine, qui est à la tête depuis le 2 mars 2017 de Jamaat Nosrat al Islam wal Mouslimin. L’accusation ne tient pas la route pour la simple raison qu’Iyad Ag Ghali s’était fait «griller» auprès de l’Algérie dès 2013 et cela après son refus de s’inscrire dans le processus de paix au Mali initié à Alger.
Et ce refus, il l’avait signifié en ordonnant à ses éléments de mener une attaque de concert avec Aqmi et le Mujao contre la ville de Konna. «Pour nous, en tombant sous l’emprise de son aile djihadiste, Ansar Eddine s’est totalement disqualifié. En s’associant avec les groupes terroristes qui ont attaqué la ville de Konna, il a franchi le Rubicon en choisissant clairement le camp des terroristes. Nous le considérons désormais comme tel, au même titre qu’AQMI et le Mujao», avait expliqué, à El Watan, une source diplomatique algérienne.
Celle-ci avait, par ailleurs, tenu à rappeler que la partie algérienne l’avait «pourtant maintes fois sommé de se déterminer clairement en rompant, sans ambiguïté aucune, avec les groupes terroristes et les narcotrafiquants afin qu’il puisse faire partie de la solution à la crise malienne», (El Watan du 17 janvier 2013). Iyad Ag Ghali sait pertinemment depuis qu’il n’a plus rien à espérer de l’Etat algérien. Sur cette question, il faut reconnaître au président Macron le mérite de ne pas s’être laissé embobiner par les rumeurs infondées qui courent au Sahel au sujet de l’Algérie. Il a, en effet, pris soin d’indiquer lors de sa visite au Mali n’avoir aucun élément permettant d’étayer que l’Algérie soutient Iyad Ag Ghali. Le doute est donc levé. «Ce n’est pas la première fois que l’Algérie est visée par de telles accusations. Ces élucubrations vides de sens ne méritent même pas d’être commentées. Le temps a toutefois toujours fini par prouver que leurs auteurs n’avaient pour autre objectif que d’essayer, à chaque fois, de mettre hors jeu l’Algérie au Sahel», confie un connaisseur du dossier.
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Mai - 11:14
ralek1 a écrit:
Après les accusations de Macron à l'Algérie de soutenir le terrorisme au Sahel, Alger se dépêche à rassurer les français qu'elle fait bien son boulot comme demandé. Ils sont même contents que Macron n'a pas d'éléments permettant d'étayer leur soutien à Iyad Ag Ghali. Ils étaient presque prêts à le remercier
c'est le bras des algeriens au nord du Mali, c'est lui qui a chassé le MNLA. il est encombrant mais il ne peuvent pas le lâcher.
Citation :
Le malien Iyad Ag Ghali, djihadiste et intouchable
Rebelle touareg du nord Mali devenu djihadiste, Iyad Ag Ghali a le parcours d’un personnage de roman. Passé par l’armée de Kadhafi et proche des services de renseignements algériens (DRS), celui que l’on surnomme « le lion du désert » est désormais inscrit sur la liste des terroristes recherchés par les Etats-Unis. Ses réseaux tentaculaires le placent pourtant hors de toute atteinte et le rendent incontournable dans la crise malienne.
Iyad_Ag_GhaliTout le monde sait aujourd’hui où se trouve Iyad Ag Ghali, le charismatique leader du mouvement islamiste Ansar Dine officiellement désigné comme terroriste par le département d’Etat américain. Réfugié dans le sud algérien, notamment vers la ville de Tinzawaten où il possèderait une maison, l’homme navigue régulièrement à travers les dunes jusqu’à la ville d’Abeybara dont il est originaire au Mali. Tout le monde sait où il est, oui, mais rien ne se passe. Et pour cause, malgré la fuite d’Iyad après l’opération Serval, celui que l’on surnomme « le lion du désert » n’a rien perdu de son influence. Ses puissants réseaux qui vont de Kidal aux redoutables services de renseignement algérien (DRS) en passant par le pouvoir de Bamako en font, plus que jamais, un homme sous protection, incontournable pour résoudre la crise malienne.
Celle-ci avait, par ailleurs, tenu à rappeler que la partie algérienne l’avait «pourtant maintes fois sommé de se déterminer clairement en rompant, sans ambiguïté aucune, avec les groupes terroristes et les narcotrafiquants afin qu’il puisse faire partie de la solution à la crise malienne», (El Watan du 17 janvier 2013). Iyad Ag Ghali sait pertinemment depuis qu’il n’a plus rien à espérer de l’Etat algérien. Sur cette question, il faut reconnaître au président Macron le mérite de ne pas s’être laissé embobiner par les rumeurs infondées qui courent au Sahel au sujet de l’Algérie. Il a, en effet, pris soin d’indiquer lors de sa visite au Mali n’avoir aucun élément permettant d’étayer que l’Algérie soutient Iyad Ag Ghali. Le doute est donc levé. «Ce n’est pas la première fois que l’Algérie est visée par de telles accusations. Ces élucubrations vides de sens ne méritent même pas d’être commentées. Le temps a toutefois toujours fini par prouver que leurs auteurs n’avaient pour autre objectif que d’essayer, à chaque fois, de mettre hors jeu l’Algérie au Sahel», confie un connaisseur du dossier.
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Mai - 11:40
Citation :
Bâtiment/ Un millier d’entreprises menacé de faillite
La crise économique que traverse le pays commence à produire ses fruits amers. Faute de carnet de commande, près de 1000 entreprises activant dans le secteur du bâtiment sont menacées de faillite. C’est ce qu’a révélé Mouloud Khelloudi, président de l’Association générale de des entrepreneurs algériens (AGEA).
«Ce que nous redoutions en 2016 lors de la tripartie commence à se réaliser. Toutes nos propositions n’ont pas été appliquées par le ministère de l’Habitat. A l’époque, on s’était mis d’accord pour rallonger les délais de réalisation et ne pas dresser de pénalités aux entreprises. Or, le ministère a préféré mettre la pression sur les entreprises depuis 2016. C’est pour cette raison que le secteur vit actuellement une crise qui asphyxie les entreprises», a indiqué le responsable lors d’une conférence de presse.
Plus grave, le représentant des entrepreneurs rapporte que les créances détenues par les entreprises auprès des institutions publiques sont colossales. «Actuellement, le niveau des créances impayées des sociétés affilées à l’AGEA détenues auprès du Trésor public s’élèvent à 750 milliards de centimes. Et la colère monte parmi les entrepreneurs les plus vulnérables», a affirmé le même responsable qui a rapporté des situations de désespoir de certains chefs d’entreprises.
Il y a quelques semaines, plusieurs dizaines de petits entrepreneurs, venus des quatre coins du pays, s’étaient réunis à Boumerdès pour réclamer le paiement de leurs créances. Certains d’entre eux ont même fait des tentatives de suicide.
Le non-paiement des entreprises de réalisation pénalise les projets publics. Une situation reconnue par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lui-même.
Ce qui n’est pas quantifié par contre, c’est le coût social de ces fermetures. Des dizaines de milliers d’Algériens se retrouvent en chômage. Et aucune solution ne semble se profiler à l’horizon.
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WRANGEL General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Mai - 21:14
http://www.rfi.fr/afrique/20170520-visite-gao-emmanuel-macron-menage-pas-son-allie-algerien a écrit:
Macron en visite à Gao: un premier couac diplomatique envers l'Algérie?
Lors de sa visite éclair à Gao vendredi 19 mai au cours de laquelle il a rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta et les forces françaises Barkhane, Emmanuel Macron a réaffirmé l'engagement de la France dans la lutte antiterroriste. Mais le président français a également pressé le président malien et l’Algérie, médiatrice dans la crise malienne, d'accélérer la mise en œuvre de l'accord de paix et de s'engager pleinement dans la lutte antiterroriste. Une déclaration qui pourrait tout à fait être interprétée comme une première maladresse diplomatique à l’endroit des Algériens.
En visite à Gao vendredi 19 mai, Emmanuel Macron a décidé de mettre les pieds dans le plat. « J'aurais une exigence renforcée à l'égard des Etats du Sahel et de l'Algérie », a-t-il déclaré, avant de souligner qu'« on ne peut pas manifester quelque faiblesse que ce soit à l'égard de groupements terroristes, quelles que soient les raisons politiques domestiques », sans plus de précision. Alors que son élection avait été très chaleureusement saluée par Alger, Emmanuel Macron a sans doute commis là une première maladresse diplomatique, estime Fayçal Métaoui, journaliste et éditorialiste au quotidien El Watan.
« Il est évident que le président français n’a pas bien expliqué de quoi il s’agit, mais l’on pense qu’il voulait parler du chef d’un groupe terroriste qui s’appelle Iyad Ag Ghali et de l’attitude pas très claire de l’Algérie vis-à-vis de ce chef qui serait quelque part entre le Mali et l’Algérie bien qu’Alger ait ouvertement condamné toute action terroriste, explique le journaliste algérien. Sur ce dossier, il y a une certaine sensibilité en Algérie parce que mettre en doute sa capacité ou sa manière de lutter contre le terrorisme et sa vision par rapport à la question du Sahel risque de refroidir, ne serait-ce que partiellement, les relations entre la France et l’Algérie même s’il n’y a pas encore eu de réaction officielle à ces déclarations du président Macron. Le dossier du Mali est considéré comme un dossier très sensible pour la diplomatie algérienne, géré de main de maître par le ministère des Affaires étrangères et par la présidence algérienne. Je pense que ces déclarations pourraient déteindre, ne serait-ce que partiellement, sur les relations entre les deux pays », prévient-il.
Pour l’éditorialiste malien Adam Thiam, Emmanuel Macron a néanmoins eu le courage de remettre les choses à plat en prévenant à la fois le Mali et l’Algérie du risque terroriste.
« Ses messages étaient très clairs et à mon avis courageux dans certaines parties. Alors la vérité, il l’a dite à l’endroit du Mali qu’il a prévenu de l’extension du danger terroriste et de la nécessité d’une action urgente et adéquate, affirme Adam Thiam. Et puis, à l’endroit de l’Algérie, qui selon les analystes français, est le pays qui offre gîte et couvert à Iyad Ag Ghali. Macron ne l’a pas dit aussi crûment, mais entre les lignes, on sent son indignation. Il a dit qu’il était hors de question pour lui de laisser les soldats français être les dindons de la farce et c’est peut être un tournant, car il y a des choses qui devaient être dites et qui ont été dites. Il y a beaucoup de propos qui ont été tenus dans les salons feutrés sur l’Algérie. C’est la première fois qu’un chef de l’Etat français nous dit : "J’ai appelé Bouteflika, nous avons parlé. Il faut que l’Algérie joue tout son rôle dans le processus de paix au nord du Mali". Et ça, c’est la première fois que c’est dit à un niveau aussi élevé. »
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Mai - 13:42
Citation :
Trois officiers tués dans le crash d'un hélicoptère en Algérie
Trois officiers des forces navales algériennes ont été tués dans le crash de leur hélicoptère dans la nuit de dimanche à lundi dans la région de Tipaza, à 70 km à l'ouest d'Alger, a annoncé le ministère de la Défense.
"Lors d'une patrouille de nuit sur l'axe Blida-Tipaza, un hélicoptère des Forces navales s'est écrasé dimanche à 21H40" (20H40 GMT), a indiqué le ministère sur son site internet. Il a "percuté des lignes électriques de haute tension aux environs de la commune de Hamr El Aïn, dans la wilaya de Tipaza".
Les trois membres d'équipage, trois officiers, ont été tués dans l'accident, a-t-on ajouté de même source.
En février 2014, 77 personnes, des militaires et leurs familles, avaient péri dans l'accident d'un avion militaire entre Tamanrasset (2.000 km au sud d'Alger) et Constantine (450 km à l'est).
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pyromane Colonel-Major
messages : 2350 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Mai - 14:20
Pour ceux qui taxe Mélenchon d'être pro-algérien :
_________________
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Mai - 17:18
Citation :
Algérie : l’argent roi dans l’hémicycle
S’il est un facteur révélant combien la classe politique s’est transformée au cours des vingt dernières années, c’est l’entrée du pouvoir financier dans l’hémicycle.
L’Assemblée populaire nationale (APN) issue des élections législatives de mai 1997 comptait un seul homme d’affaires, Djilalli Mehri, qui avait été élu sous l’étiquette d’un parti islamiste, le Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas). Aujourd’hui, la nouvelle APN compte plus d’une dizaine d’industriels, patrons d’entreprise, importateurs et autres affairistes, dont l’origine de la fortune demeure parfois opaque.
L’ex-chef du groupe parlementaire du Front de libération nationale (FLN), Ahmed Djemaï, ainsi que l’ancien vice-président de l’APN, Baha Tliba, tous deux réélus le 4 mai dernier, affichent une insolente fortune, de même que le vice-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), PDG de Promo Invest et Petroser, Abdelkader Sahraoui, tête de liste FLN à Mascara.
Le magnat de l’agroalimentaire, Abdelkader Taïeb Ezzraïmi, PDG du groupe SIM et patron d’un club de football, fait son entrée dans l’hémicycle sous la bannière du Rassemblement national démocratique (RND, mouvance présidentielle), ainsi que Smaïl Benhamadi, l’un des frères du groupe familial Benhamadi, leader de l’électroménager, de l’électronique et du BTP.
Désormais, tout se vend et tout s’achète. Dans les années 1990, il n’y avait pas d’argent à proposer. Nous avions des programmes. Aujourd’hui, ils ont de l’argent et pas de programme Bien sûr, l’entrée de ces hommes d’affaires à l’APN résulte des profondes mutations économiques subies au cours des deux dernières décennies. Bien sûr encore, certaines de ces fortunes ne sont pas sujettes à caution. Il n’empêche que l’argent a coulé à flots au cours de cette campagne et que certains n’ont pas hésité à dépenser des milliards pour figurer sur une liste électorale, acheter des parrainages, financer des militants ou des « bénévoles » pour faire la promotion de leurs candidatures.
L’exemple frappant de l’intrusion de l’argent sale est l’affaire qui a éclaboussé le secrétaire général du FLN, dont l’un des enfants a été interpellé par les services de sécurité avec de très fortes sommes d’argent et des documents liés à la confection des listes du parti pour les législatives du 4 mai. « Désormais, tout se vend et tout s’achète, regrette un ancien chef de groupe parlementaire, qui envisage de se retirer de la politique. Dans les années 1990, il n’y avait pas d’argent à proposer. Nous avions des programmes. Aujourd’hui, ils ont de l’argent et pas de programme. »
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Mai - 18:37
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"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Mai - 21:09
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Mai - 12:42
l’Algérie est-elle condamnée à regarder éternellement les trains passer ? — TSA Abderrahmane MEZIANE CHERIF
CONTRIBUTION. La presse nationale a rapporté, ces derniers jours, une information de la plus haute importance, pourtant passée presque inaperçue en raison, notamment, des remous soulevés par les couacs et les scandales des dernières élections législatives. Il s’agit de la signature, le 15 de ce mois, à Rabat, d’un accord pour le lancement du projet d’un gazoduc offshore géant longeant la côte ouest-africaine entre le Nigéria et le Maroc et aboutissant en Espagne.
Cet ouvrage pharaonique, long de 5.000 km, prolongera le tronçon dit « West African Gas Pipeline », qui relie, depuis 2010, le Nigéria au Ghana, via le Bénin et le Togo. Le futur tronçon impliquera huit autres pays ouest-africains (de la Côte d’Ivoire au Sahara occidental, en passant par le Sénégal et la Mauritanie), avec des retombées économiques considérables pour tous les riverains. Les études de faisabilité de ce projet sont en cours et résultent de l’accord intervenu, en décembre 2016, entre le roi Mohamed VI et le président nigérian Muhammadu Buhari. Les deux pays avaient évoqué, lors de la cérémonie de signature à Abuja, l’avènement d’une nouvelle ère diplomatique qui transcenderait, selon les Marocains, le froid entre la Mauritanie et le royaume chérifien et même l’opposition des Sahraouis dans la mesure où le pragmatisme économique finirait par apaiser les réticences. « Le gazoduc se fera, quoi qu’il arrive, car il est pragmatique et porteur de changements », avait affirmé la partie marocaine.
Impliquant le Fonds souverain Nigérian et Ithmar, l’organisme d’investissement chérifien, ainsi que d’autres bailleurs internationaux, dont la Banque africaine de développement, la question du financement semble avoir été résolue.
Le projet, fruit d’une intense activité marocaine en Afrique, signe, à n’en pas douter, l’enterrement définitif du TSGP (Trans Saharan Gas Project). Ce dernier – dont la société anglaise Penspen/IPA a confirmé la faisabilité -, datant de 2002, devait relier le Nigéria à l’Europe, via le Niger et l’Algérie, avec ses plus de 4.000 km, dont au moins 2.300 en Algérie, jusqu’à la côte méditerranéenne, où il aurait pu rejoindre le GALSI (Gazoduc Algérie Sicile Italie). Un autre projet algérien moribond, malgré l’intérêt immense qu’il revêt pour l’Europe, y compris celle du Nord, qui cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement en gaz.
Devant ces échecs, on peut se poser légitimement la question de savoir pourquoi l’Algérie, pourtant pionnière en la matière et gros producteur de gaz, ne réussit pas à concrétiser les projets qu’elle initie. Notre pays a entrepris, dès le début des années soixante-dix, la construction de la route transsaharienne, en faisant un projet d’avenir pour sa jeunesse dans le cadre du service national.
Le premier ministre, M. Sellal, a affirmé, en janvier 2017, dans une déclaration relayée par l’APS, que l’Algérie avait réalisé le tronçon national de la route transsaharienne Alger-Lagos, longue de 4800 Km. Il a expliqué que le dernier segment, situé sur le territoire de la République du Niger, serait terminé en 2017 et que la pose en territoire algérien du câble de fibre de verre relié au réseau international pour alimenter et désenclaver cette vaste zone du continent en matière de TIC ( Technologies de l’Information et de la Communication) tout au long de l’axe Alger-Lagos a été achevé.
Dans ces conditions, M. Sellal pourrait-il expliquer aux Algériens les raisons de l’abandon, plus que probable, du gazoduc transsaharien (TSGP), qui aurait mis le gaz du Nigéria et celui de Hassi R’Mel à portée de l’Europe, avec les retombées socioéconomiques considérables qui en auraient résulté pour le Niger, le Mali, et surtout pour le Sud algérien et l’avenir du pays ? Car il s’agit d’un projet structurant, dont l’importance pourrait être comparée, toutes proportions gardées, au percement du tunnel sous la Manche, entre l’Angleterre et le continent européen. Évalué à 10 milliards de dollars, le TSGP était de nature à ouvrir des perspectives immenses.
Les raisons sécuritaires, évoquées ici ou là pour justifier l’abandon du projet ont, certes, leur importance, mais elles n’expliquent pas tout. Car le projet maroco-nigérian (West African Gas Pipeline) est soumis aux mêmes aléas sécuritaires, même s’il est, pour une bonne part, offshore.
Au lendemain de l’annonce du projet maroco-nigerian, les commentateurs marocains ont exulté, certains estimant que le roi avait « damé le pion aux Algériens », même si la diplomatie chérifienne a voulu stopper net les surenchères en affirmant que le Maroc « ne cherche pas à démanteler ce que fait l’Algérie ». Mais les faits sont là, têtus. Par-delà la dispute permanente entre les deux pays, qui remonte aux premiers mois de notre indépendance, pour des questions de frontières, en passant par la crise de 1975 à propos du Sahara occidental, la rivalité est là, pérenne, notamment sur le plan économique, tant que les deux pays n’auront pas constaté et mis en œuvre leur complémentarité naturelle.
En attendant ces lendemains qui chantent, force est de constater que notre diplomatie n’est plus celle qui fit, naguère, de l’Algérie, un pays qui compte sur l’échiquier international. Il fut le point de ralliement des révolutionnaires épris de liberté du monde entier dans les années soixante et soixante-dix. Il fut incontournable, jusqu’au début des années deux mille, en raison de la position géostratégique qu’il occupe en tant que lien naturel entre le monde méditerranéen et l’Europe d’une part, et l’Afrique subsaharienne, d’autre part. Il est, en outre, partie intégrante du monde arabo-musulman et jouit encore de solides amitiés en Asie et en Amérique latine. Autant d’évidences qui constituent des atouts non négligeables. Nous disposons de ressources gazières et pétrolières importantes et d’un sous-sol riche en ressources minières, notamment au Sahara, ainsi que d’un capital humain considérable. Alors, pourquoi tant de gâchis ?
Sonatrach, en tant que maître de l’ouvrage des projets évoqués plus haut, porte, en premier lieu, la responsabilité de nos déconvenues. Sans remonter bien loin, on se souvient que la compagnie nationale a été entachée par une affaire de corruption impliquant de hauts dirigeants, dont l’ancien ministre Chakib Khellil, lui-même devenu un véritable symbole en la matière, à la suite de révélations des Panama papers, et surtout parce qu’il avait tenté d’hypothéquer le sous-sol algérien au profit d’une puissance étrangère.
Après des mois de gestion au jour le jour, le PDG, Abdelhamid Zerguine, a été limogé en 2014 et remplacé par un intérimaire, lui-même renvoyé au bout de quelques mois, pour céder la place à Amine Mazouzi, lequel vient d’abandonner son siège éjectable, en mars dernier, à A. Ould Kaddour, qui arrive de l’étranger, entouré d’un halo équivoque, selon des sources bien informées.
Sans entrer dans les méandres et les péripéties fangeuses de ces sombres affaires, qui ont vu même la justice italienne intervenir dans certaines malversations, force est de constater que l’instabilité chronique au sommet de la société nationale n’est pas de nature à favoriser ni la prospective, ni les grands desseins.
Avec, à sa tête deux ministres des Affaires étrangères, notre diplomatie porte, en second lieu, une part de responsabilité. Pourtant, l’un de ses chefs a exercé des fonctions dirigeantes au sein de l’Union africaine, à Addis-Abeba. L’autre est censé avoir en charge les questions du Continent noir depuis des années, ce qui ne constitue pas nécessairement un gage de compétence. Par-delà ces deux responsables, au demeurant respectables l’un et l’autre, et les feuilletons de Sonatrach, il convient de prendre en considération la situation politique actuelle du pays.
Alors que nos responsables avec, à leur tête, le Premier ministre, vantent la sacro-sainte stabilité, nos partenaires étrangers les plus bienveillants nous taxent d’immobilisme. D’autres, plus acerbes, prétendent que l’Algérie est en léthargie, alors que certains de nos adversaires jugent, à tort ou à raison, que l’Algérie est dans un coma profond.
Quoi qu’il en soit, la situation actuelle ne peut perdurer. On ne peut, sous prétexte de stabilité, concentrer des pouvoirs exorbitants au sommet de l’État, ce qui est de nature à favoriser le népotisme, l’incompétence, l’immobilisme, l’inertie et l’indifférence générale à l’intérêt public. Dans tous les secteurs de l’activité nationale, certains responsables, bien que compétents et patriotes, n’ont d’autre choix que de faire prévaloir la règle selon laquelle il est urgent d’attendre ou de transmettre tout problème au responsable hiérarchique qui, à son tour, s’en débarrassasse au plus vite de la même manière. Faut-il rappeler, enfin, en ces temps difficiles, que nous venons de changer l’Assemblée populaire nationale, justement pour que rien ne change ?
Le projet de gazoduc transsaharien, qui devait relier les bords du Golfe de Guinée, au Nigéria, à la Méditerranée puis à l’Europe, par le GALSI est enterré. Nos voisins chérifiens, avec moins d’atouts que nous, viennent de réussir, avec le projet de Gazoduc ouest-africain, reliant le Nigéria à l’Europe, un coup de maître. Souhaitons-leur bonne chance et consolons nous en nous persuadant que ce n’est la faute à personne si le train est parti sans nous.
Il est temps de nous réveiller. Car notre léthargie est mortelle. L’Algérie, ce beau et grand pays, va-t-il rester éternellement sur le quai, à regarder passer les trains ?
*Abderrahmane MEZIANE CHERIF est ancien ministre de l’Intérieur et ex-ambassadeur.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Mai - 17:39
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UN ANCIEN MINISTRE ALGÉRIEN PRÉDIT L’EFFONDREMENT DE L’ALGÉRIE EN 2019
Une nouvelle sinistre prédiction de l’effondrement du régime algérien à l’horizon 2019, établie cette fois par l’ancien ministre au Trésor, Ali Benouari. Il explique comment le président Bouteflika a réuni tous les ingrédients d’un chaos total en Algérie.
«Attention à ce qui se passe en Algérie! Ce grand pays, le plus grand d’Afrique et du monde arabe, est menacé d’effondrement, dans l’indifférence générale». L’alerte n’émane pas cette fois d’une quelconque «partie ennemie», elle n’est donc pas l’oeuvre d’un «complot extérieur», comme le régime de Bouteflika a tendance à le claironner à chaque mise en garde internationale contre le scénario de chute de ce régime rentier, grabataire et en rupture de ban. Non, l’avertissement provient de l’intérieur de l’Algérie, précisément de l’ancien ministre algérien au Trésor, Ali Benouari. Dans une tribune libre publiée sur le site algérien CNP News (Clair, Net et Précis), il détaille les uns après les autres les syndromes d’une faillite inévitable. «Cela ne se voit pas encore, mais tel un meuble mité, il (le pays) est rongé de l’intérieur», diagnostique-t-il, mettant le doigt à la plaie. L’Algérie est «mitée par une gestion désastreuse qui n’a jamais fait l’objet de la moindre autocritique, en cinq décennies de gestion populiste, nourries par la rente pétrolière», assène-t-il.
A défaut de travail d’auto remise en question, il va donc incomber à d’autres de le faire à la place du régime. Ali Benouari, ancien argentier sous le gouvernement Ahmed Ghozali (91-92), en fait partie. Dans sa tribune libre, il va droit au but et pointe l’index vers le régime et précisément «l’artisan en chef du Système politique algérien à l’Indépendance», en l’occurence Abdelaziz Bouteflika, qui «a fini par l’incarner totalement à partir de 1991». «Son triomphe total aura été paradoxalement l’accélérateur de la débâcle d’un système qui a réussi à diviser les Algériens, détruit le rêve d’une union des peuples nord-africains et compromis la stabilité et l’avenir de la région», pointe Ali Benouari.
Elevant la servilité au rang de critère absolu pour accéder aux hautes fonctions, au détriment de la méritocratie, «l’actuel pouvoir a poussé à l’exil des centaines de milliers de cadres et perdu une occasion unique de rattraper les retards accumulés dans tous les domaines», relève M. Benouari, lui-même amené à chercher une autre nationalité, en l’occurence la nationalité suisse, à défaut d’opportunités dans le cadre d’un régime incroyablement méprisant envers les compétences nationales algériennes.
«Le refus obstiné (du régime) de voir l’Algérie telle qu’elle est, dans un monde qui a profondément évolué, l’a conduit à refuser d’introduire la moindre réforme à un système de gouvernance aussi inefficace que dangereux», relève-t-il encore. Avant de larguer cette bombe à fragmentation: «Il est quasiment certain qu’en 2019, au terme de son quatrième mandat, le pays sera passé à côté de quelque chose de géant: une manne de près de 1000 milliards de dollars engrangés en 20 ans, fruits de ressources non renouvelables. Qui aurait suffi à financer les besoins en développement de tout le continent africain»!
Vous avez bien lu: une manne de 1000 milliards qui aurait suffi à financer les besoins en développement de tout le continent africain!
Circulez, rentrez, il n’y rien à voir. Cette manne «céleste» aura plutôt servi à "créer les conditions d’un chaos indescriptible, au lieu de servir à remettre (rien que) le pays sur les rails grâce à des réformes hardies que personne n’aurait pu contester» !, indique l’ancien Trésorier de l’Algérie, la mort dans l’âme. Pire encore, «les énormes besoins sociaux, dopés par la rente pétrolière et une démographie galopante (un accroissement de plus de 20 millions d’habitants au cours de la période 1999-2019) ne pourront plus être couverts par suite de la dissipation de la rente pétrolière», observe-t-il. Et d’enfoncer encore ce clou: «Le pays ne produit presque rien. Il survit grâce aux importations»! Rien donc hors des hydrocarbures (98% des exportations), alors que le reste, soit les 2% restants, sont aussi un don de la Nature, en l’occurence les minerais dont regorge l’Algérie!
Ce qui risque de se passer à l’horizon de 2019
L’ancien Trésorier de l’Algérie étaie ses prévisions par des arguments chiffrés. «Le déficit de la balance des paiements atteindra des sommets en 2019, de même que le chômage et l’inflation. Son ampleur exposera le pays à une crise de la dette analogue sinon plus grave que celle qui a résulté de la crise pétrolière de 1986-1987. Il tourne à 30 à 35 Milliards de dollars par an depuis trois ans», chiffre-t-il. «Le déficit budgétaire dépasse déjà 15% du PIB et restera au moins aussi important qu’aujourd’hui. Il ne peut plus être couvert par les recettes fiscales accumulées au titre du Fonds de régulation de recettes, qui sont déjà épuisées», prévient-il. Une prévision qui, qu’à Dieu ne plaise, entraînera des conséquences désastreuses. «Ce déficit empêchera, s’il n’était résorbé d’une manière ou d’une autre, de payer les fonctionnaires, d’assurer les services publics et maintenir les subventions aux catégories sociales les plus vulnérables». «En 2019, ces déficits ramèneront les avoirs extérieurs du pays à zéro. Ce scénario n’a rien d’exagéré, le pays l’ayant déjà vécu».
Il en ressort qu’à l’issue du quatrième mandat du président Bouteflika, l’Etat algérien, ou ce qu’il en reste, n’aura même pas de quoi payer les salaires de ses fonctionnaires, à plus forte raison «acheter la paix sociale» via la subvention tout azimut des besoins de la majorité des citoyens habitués à la rente.
Une éventualité qui risque de sonner le glas définitivement du régime algérien, qui ne doit sa «survie» qu’à l’ «achat de cette paix sociale». Le spectre du début des années 90 et donc de la guerre civile, avec son long cortège funèbre (250. 000 morts), risque ainsi de se reproduire. «A mon arrivée au gouvernement en 1992, les caisses étaient vides et la banque centrale ne pouvait plus dénouer les opérations de swaps sur or (c’est-à-dire racheter l’or vendu au comptant) effectuées l’année précédente. Il manquait, pour ce faire, 1,5 milliards de dollars. Autant dire que les réserves de changes étaient négatives!», rappelle Ali Benouari. «Cette situation nous avait conduits à mobiliser tout l’appareil de l’Etat dans une gigantesque opération de mendicité internationale dont les seuls résultats étaient de nous maintenir dans le même état de précarité financière mais avec des abandons progressifs de souveraineté et un enlisement progressif du pays dans la guerre civile».
Voilà, le mot est lâché: la «guerre civile» risque de se reproduire au bout du quatrième mandat de Bouteflika. Autant que le spectre d’un «rééchelonnement en bonne et due forme qui fût décidé en 1994, permettant de reporter sur 15 ans les échéances de la dette qui absorbaient la quasi-totalité de nos recettes extérieures». «Le risque est donc sérieux de se retrouver de nouveau dans la situation de ne pas pouvoir couvrir les besoins du pays en nourriture, biens d’équipements et matières premières pour maintenir l’économie en état de fonctionnement minimal», prévient encore Ali Benouari. Une prévision confirmée par les rapports internationaux mais que le régime de Bouteflika, qui fait de la fuite en avant une "politique d'Etat"!, ne veut pas regarder en face.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Mai - 17:53
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Importations : des équipements industriels bloqués au port d’Alger
Les cas de blocage d’équipements industriels importés se multiplient. Au port d’Alger, plusieurs containers attendent le feu vert des autorités pour leur dédouanement. « Il y a une instruction verbale des Douanes pour exiger des opérateurs des expertises judiciaires des équipements industriels importés pour vérifier s’ils sont neufs ou usagés et vérifier le montant de la facture d’importation », affirme le patron d’un groupe qui attend le dédouanement de son usine depuis plusieurs jours.
Pour lutter contre la surfacturation et le transfert illicite de devises, les Douanes ont renforcé drastiquement les contrôles. « D’habitude, l’inspecteur des Douanes fait un contrôle et en cas de doute, il demande une expertise judiciaire. Mais, maintenant, les Douanes demandent systématiquement des expertises judiciaires qui prennent au moins un mois », affirme la même source. « On est dans la situation où tout le monde est suspect jusqu’à preuve du contraire », dénonce le même patron.
En plus des pertes générées par le retard dans la réalisation des projets, le blocage des équipements a aussi un coût financier direct pour les entreprises concernées. « Nos équipements sont bloqués dans les ports et nous payons des surestaries importantes. Pour un container, il faut compter 150 dollars par jour. C’est anti-économique », déplore notre interlocuteur.
Outre le blocage des équipements industriels, les chefs d’entreprises dénoncent aussi le système des licences d’importation, instauré par le gouvernement en 2016, pour faire face à la crise économique. Réuni le 17 mai, le Conseil exécutif du FCE a dénoncé « le système des licences d’importation », qui « pénalise les opérateurs économiques et les producteurs qui doivent importer des matières premières ». « Ce système est perçu comme étant ‘un retour en arrière’, une régression vers une situation d’économie administrée », selon le FCE.
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Mai - 18:03
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Le pouvoir continue de jouer avec le feu
Depuis maintenant trois ans, l’Algérie fait face à une crise économique sévère. Les cours de pétrole ont commencé leur chute en juin 2014. Mais du fait de la maladie du président Bouteflika et du manque d’anticipation du gouvernement, les premières mesures n’ont été annoncées qu’en mars 2015.
Des mesures timides, loin d’être adaptées à la situation
Dans le même temps, le discours était toujours rassurant : l’Algérie va bien et notre économie a des capacités de « résilience » répétait l’ancien ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa.
À la place de la résilience, nous avons eu droit à un véritable plongeon. Les caisses de l’État se sont rapidement vidées obligeant le gouvernement à prendre enfin quelques mesures d’austérité dont notamment le gel des projets et une hausse des impôts et des taxes. Les mêmes mesures ont été reconduites dans la Loi de finances pour 2017. Pour protéger les réserves de change, le gouvernement a également décidé de réduire fortement les importations via l’instauration de licences d’importation.
En plus du gel des projets et de la hausse des taxes, le gouvernement a ressorti une vieille idée : réduire la dépendance du pays aux hydrocarbures. Plusieurs textes, dont une nouvelle loi sur l’investissement, ont été élaborés. Il s’est même doté d’un plan de relance économique ambitieux.
Mais sur le terrain, la réalité est bien différente du discours. Le compte rendu de la dernière réunion du FCE donne un aperçu de la situation : des promesses non-tenues, une administration désobéissante, des ministres qui mentent sur des sujets aussi importants que le foncier industriel…et pour couronner le tout, un État qui n’a plus d’argent pour payer les factures dans le BTP, un secteur emblématique de la relance de l’investissement public ces dernières années. Par ailleurs, l’instauration des licences d’importation s’est faite dans l’opacité, très loin des premières promesses de transparence.
En réalité, dès le départ, le gouvernement avait misé sur une hausse des cours du pétrole. Il semble, encore aujourd’hui, faire ce pari très risqué et surtout dangereux. Tous les experts le disent : même si les efforts de l’Opep venaient à être couronnés de succès – ce qui est loin d’être acquis -, le pétrole ne dépasserait pas, dans le meilleur des cas, les 60 dollars. C’est très peu pour l’Algérie, qui dépense sans compter ces dernières années.
On devine facilement ce que pourrait être la suite. Il suffit de regarder le Venezuela pour avoir une idée de ce qui nous attend sur le plan social si rien n’est fait très rapidement pour redresser les choses et mettre fin à la dérive.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Mai - 18:11
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Fonction publique/ L’Etat peine à honorer les salaires
La crise économique que vit le pays impacte désormais certaines administrations qui se retrouvent dans l’incapacité de verser les salaires de leurs fonctionnaires. C’est ce que met en évidence une note, dont nous détenons une copie, adressée par la direction de l’Université d’Ouargla aux salariés de l’établissement.
Le document justifie les retards enregistrés ces derniers temps dans le versement des salaires de certains fonctionnaires. Il y est noté que «contrairement aux années précédentes où le budget de l’université est versé au début de l’année, l’usage pour cette année 2017 est que le ministère des Finances verse les budgets à chaque fin du mois». Par conséquent, indique encore le document, l’administration «n’a aucun rôle, ni de près, ni de loin» dans les retards que prend le versement des salaires.
Cet état de fait démontre à quel point la situation financière est délicate. Les autorités se trouvent, de plus en plus, en difficulté sur le plan financier. Un fait reconnu récemment par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en personne. «Nous ne pouvons payer que 50% des créances des entreprises de réalisation», avait-il indiqué avant de se réviser deux jours plus tard à Sétif.