messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Dim 19 Mar 2017 - 19:56
Rappel du premier message :
la dernière apparition on voit qu il est de plus en plus malade il n arrive meme pas a tenir un dossier ils sont obligé decouper la séquence son regard est vague et n est pas concentré sur son interlocuteur le régime a l'air mal a l'aise avec les rumeur d'aggravation de la santé de boutef qu ils s'obligent a inventer une rencontre avec son ministre des aff maghrebines pour montrer son cadavre
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Auteur
Message
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Aoû 2017 - 16:25
Citation :
Activités de montage : un énorme gouffre financier en dinar et en devises, selon un rapport officiel
EXCLUSIF. Le gouvernement veut revoir en profondeur la politique des avantages fiscaux accordés dans le cadre du dispositif SKD/CKD, « après avoir constaté plusieurs dysfonctionnements depuis sa mise en œuvre en 2000 ». Selon un rapport du ministère de l’Industrie et des Mines dont TSA détient une copie, le dispositif SKD/CKD, a non seulement diminué les recettes budgétaires de l’État mais aussi les réserves de change, « sans atteindre les objectifs prévus » en termes d’industrialisation du pays et de création d’emplois.
Selon le document, « 60 opérateurs économiques émargent au dispositif SKD/CKD pour 20.000 emplois ». « Il est relevé en outre que le taux d’intégration moyen ne dépasse pas 20% hors filière automobile, tandis que le taux de couverture du marché se situe entre 35% et 40% », précise le rapport.
« Le manque à gagner pour le Trésor public dû à l’application de ce régime était évalué à plus de 40 milliards de DA pour l’année 2016 et à plus de 27 milliards de DA pour l’année 2015. Rien que pour les cinq premiers mois de l’année en cours, ce manque à gagner en matière de droits de douanes a atteint plus de 20 milliards de DA », précise le document.
« À l’origine, ce dispositif a été mis en place pour développer une base industrielle dans diverses filières de production (électronique, électroménager et mécanique), développer la production et la sous-traitance nationale, encourager les opérateurs économiques à élever les niveaux d’intégration et créer de l’emploi », souligne le document.
Pire : même si ce régime est destiné à substituer aux importations, ces filières (automobile, électroménager…) font recours aux devises. « À l’inverse de ce qui était attendu du dispositif SKD/CKD, les importations en termes de valeurs de kits d’assemblage et de montage n’ont cessé d’augmenter durant ces trois dernières années pour atteindre près de 2 milliards de dollars en 2016, contre plus de 1,42 milliard de dollars en 2015 et plus de 851 millions de dollars en 2014 », pointe le rapport.
Pour les cinq premiers mois de cette année, ce chiffre a déjà dépassé un milliard de dollars. , ajoute le document.
« En contrepartie, ce dispositif est instauré, également, pour contribuer à améliorer aussi bien la compétitivité industrielle que l’exportation. Objectif non atteint », dénonce le rapport.
Les exportations « sont restées quasi-nulles avec des montants ne dépassant pas les 45.019 dollars en 2014, 69.239 dollars en 2015 et 314.185 dollars en 2016. Pour les cinq premiers mois de 2017, ce montant est estimé à 146.922 dollars », précise encore le document.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Aoû 2017 - 16:41
30 voitures réexportées à 10k$ each c'est pas mal pour eux ! Je me souviens il y a encore 5 ans quand ils se montraient dédenieux sur nos "Logan" low cost ... ils ne voulaient que Mercedes ou VW ! Voilà c'est fait
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Aoû 2017 - 19:27
Stakhanovisme à l'envers à la sauce algérienne, khorotonovisme de type nifiste
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Aoû 2017 - 20:02
Ne vous moquez pas du Japon de l'Afrique
30 voitures vendues à l'étranger, c'est énorme Je me demande qui sont leurs acheteurs. Comme les sociétés de montage sont détenues à 51% par l'Algérie, il est fort probable que ça soit les dirigeants qui les ont exportés à l'étranger pour leurs utilisations, et donc n'ont pas été payées (sur le compte de l'Etat ).
Ou alors, elles étaient achetées par des collectionneurs. Une fois les usines de montage fermées, elles deviendront objets de collections de grande valeur
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Aoû 2017 - 21:43
Celui qui achète une symbole "made in bladi" pour la mettre sous cocon est un visionnaire
Elles deviendront des voitures de collection et rentreront dans le mythe profond du pays ! Les gens diront avant on exporté en France comme le blé fut une époque
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Aoû 2017 - 21:47
Et ce n'est pas fini... Après la fameuse "fabrication auto" en Algérie, voici une autre supercherie du régime qui camoufle tout. Cela fait des années qu'ils nous cassent la tête avec leur Condor, le soit disant fabricant de téléphones, télé, électroménager...etc.
Citation :
Activité d’assemblage : pourquoi c’est un peu trop beau pour être vrai
L’information est passée inaperçue mais elle est d’importance. Fin décembre dernier, l’agence d’information financière Bloomberg rapportait que la société sud-africaine Onxy Connect était devenue le « premier fabricant de smartphone en Afrique ».
Selon Bloomberg, la société, basée à Johannesburg, venait d’obtenir la licence de Google pour intégrer les logiciels Android et Chrome dans ses appareils qu’elle commercialisera sous sa propre marque ou pour des tiers.
Si Onxy Connect est le seul vrai fabriquant de smartphone en Afrique, en Algérie au moins trois entreprises revendiquent le statut de fabriquant de téléphones intelligents et de tablettes : Condor, Iris et Géant. Ces entreprises sont présentes partout, avec leurs produits qu’elles présentent comme de la production locale. Elles poussent les choses jusqu’à participer à des salons internationaux pour exposer leurs « innovations algériennes », y compris dans des domaines très pointus comme la réalité virtuelle.
Ces entreprises ne font pas que des téléphones, des tablettes et des casques de réalité virtuelle. Elles ont en commun d’être présentes dans l’électroménager et l’électronique grand public (téléviseurs, produits informatiques…).
En fait pour tous leurs métiers, ces entreprises utilisent le même procédé : elles importent des kits – souvent en provenance de Chine – qu’elles assemblent en Algérie avant de les commercialiser sous leur propre marque. Avec un peu de marketing et de confusion, et en l’absence de vrais contrôles, ces produits deviennent des « made in Algeria »
L’activité de montage bénéficie de plusieurs avantages douaniers et fiscaux. Elle est soumise à taux réduit. Au total, 60 opérateurs y activent dans différents secteurs dont l’automobile, depuis peu. Les entreprises concernées affirment en général atteindre des taux d’intégration élevés.
Mais le gouvernement n’est pas de cet avis. Selon un rapport officiel du ministère de l’Industrie, « le taux d’intégration moyen ne dépasse pas 20% hors filière automobile, tandis que le taux de couverture du marché se situe entre 35% et 40% ». Reste à savoir ce que le ministère comptabilise dans ce taux d’intégration. Dans le cas de l’automobile par exemple, même les notes de frais de restauration d’un manager peuvent y être incluses.
En plus de bénéficier d’avantages fiscaux et douaniers, cette activité est très consommatrice en devises. « À l’inverse de ce qui était attendu du dispositif SKD/CKD, les importations en termes de valeurs de kits d’assemblage et de montage n’ont cessé d’augmenter durant ces trois dernières années pour atteindre près de 2 milliards de dollars en 2016, contre plus de 1,42 milliard de dollars en 2015 et plus de 851 millions de dollars en 2014 », pointe le rapport.
En face, même si des marques ont annoncé des stratégies dans l’export, les exportations sont dérisoires. Les exportations « sont restées quasi-nulles avec des montants ne dépassant pas les 45.019 dollars en 2014, 69.239 dollars en 2015 et 314.185 dollars en 2016. Pour les cinq premiers mois de 2017, ce montant est estimé à 146.922 dollars », précise le document.
Enfin, l’impact sur la création d’emplois est à relativiser : 20.000 emplois pour 60 opérateurs, c’est en moyenne 333 employés par entreprise. Chaque emploi représente une dépense en devise de…100.000 dollars en 2016. C’est cher payé pour une activité qui n’exporte pas et ne contribue pas à un transfert technologique.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 3 Aoû 2017 - 18:29
C'est honteux, la voiture viens en conteneur déjà monter, sans les 4 roues seulement. Hyundai, VW , et j'en suis sur tout les projets de ce type c est la même mascarade. C'est vraiment grave
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 5 Aoû 2017 - 15:56
Ils ont quand même les moyens de se payer quelques canadair !
Citation :
Feux de forêt/ Pourquoi les hélicoptères de la Protection civile n’ont été déployés qu’hier ?
Une bonne partie des massifs forestiers du Nord du pays ont été ou sont toujours la proie de violents incendies. Après Tizi-Ouzou, Béjaïa, Médéa, Blida et Skikda, c’est le Parc national d’El-Kala qui a brûlé hier vendredi. Plusieurs hectares de cette réserve naturelle, classée comme patrimoine mondial de biosphère, ont été dévorés par les flammes. Une véritable catastrophe écologique et économique. Les autorités ont-elles réagi avec la célérité et l’efficacité nécessaires? Pas sur!
La multiplication des incendies de forêt, aidés par la sécheresse et la canicule, pousse de nombreux citoyens à s’interroger sur les moyens déployés par l’Etat pour éviter de telles catastrophes. Cela fait deux mois que les forêts brûlent et ce n’est que ce vendredi qu’une dépêche de l’APS fait état de l’entrée en action de deux hélicoptères de la Protection civile à El-Tarf pour tenter de circonscrire les incendies qui ravagent les forêts de la région. Ailleurs, ce sont des moyens dérisoires qu’utilisent les pompiers pour lutter contre les flammes. Devant la difficulté, les autorités ont fait appel à l’armée pour aider les éléments de la Protection civile.
Pourtant, cela fait plusieurs mois que les autorités ont acquis au moins six hélicoptères de lutte contre les incendies. Mais leur utilisation a considérablement tardé. Pour s’expliquer, Farouk Achour, chargé de communication à la Protection civile, a indiqué jeudi, au quotidien El Khabar, que les «pilotes» ne «sont pas encore formés». Est-ce possible ? Peut-on acheter du matériel sans former le personnel ?
Dans une autre intervention dans le quotidien gouvernemental El Massa, M. Achour a affirmé que l’Algérie n’a pas utilisé les moyens aériens pour lutter contre les feux de forêt parce que les massifs forestiers comptent quelques 35 000 habitants et qu’il n’existe pas de cartes de leur emplacement.
Ces déclarations contradictoires révèlent un certain malaise des autorités quant à la gestion de cette catastrophe. Ont-elles quelque chose à cacher ? Quelles sont les véritables raisons qui ont poussé la Protection civile à ne pas déployer ses moyens aériens ?
En tout cas, cette situation alimente les spéculations et nourrit la théorie du complot.
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 5 Aoû 2017 - 16:29
Ou une demande d'aide de la part des pays de la rive nord de méditerranée .
rmaf Administrateur
messages : 15601 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 6 Aoû 2017 - 2:55
Citation :
Environnement : Feux de forêts, le bilan catastrophique du management de la Protection civile algérienne
Boualem Alami - mercredi 2 août 2017 13:58
Les feux de forêts qui dévorent depuis maintenant un mois tout le nord de l’Algérie, et menace ce mercredi la vie des villageois de Tizi N’tifra dans la wilaya de Béjaia, repose en des termes dramatiques l’abandon dans les années 2012 de l’option des bombardiers d’eau dans la lutte contre les incendies.
Dans notre compte rendu de mardi sur le point de situation des feux de forêts en Algérie, un des commentaires s’interrogeait : ‘’‘’Pourquoi (….) algérien n'envisage pas d'acheter des canadairs ? Des milliards sont dépensés en quincaillerie militaire mais pas un avion pour combattre les incendies !’’ En fait, cette question revient comme un boomerang interpeller le management de la direction de la Protection civile algérienne, qui avait refusé en 2012 d’équiper les pompiers algériens de canadairs. Et même avant en 2008, une attitude lourde de conséquences autant pour l’économie de montagne, la préservation du peu de massifs forestiers du pays, la faune et la flore endémiques du pays, et, surtout, la vie de milliers de citoyens.
Où sont passés les hélicoptères W139 ?
En fait, en 2012, la Protection civile avait jeté son dévolu sur des hélicoptères bombardiers d’eau, au lieu d’acheter des Canadairs. La direction de la protection civile avait alors expliqué sur son site que le coût des canadairs était ‘’exorbitant et non leur prix.’’ En outre, le Canadair, est ‘’imposant par son envergure, difficilement maniable et exigeant un équipage professionnel pour ne pas dire hors-pair, réunissant toutes les qualités reconnues chez tout pilote de chasse’’, expliquent les responsable de la protection civile. De plus, c’est le directeur de la protection civile lui-même, le Colonel Mustapha Lehbiri, qui a refusé d’opter en 2012 pour l’acquisition de canadairs dans la lutte contre les feux de forêt. Ses arguments ? Il pense d’abord que ces bombardiers d’eau, sont utilisés par de grands pays, que leur efficacité n’est pas prouvée, qu’ils ne peuvent s’approvisionner qu’en mer et pas adaptés aux bas reliefs, et que s’ils sont remplis d’eau, il leur faudra beaucoup de temps pour rallier Tiaret ou Sétif. Bref, la direction de la Protection civile avait mis de côté l’achat de canadairs, sachant très bien que la région méditerranéenne, est chaque année potentiellement menacée par les feux de forêt.
Les arguments de Lehbiri démontés
Dans son numéro du mercredi 29 août 2012, la revue ‘’Secret Difa3’’ (http://bit.ly/2vvWbdo) démonte un à un les arguments de Lehbiri, qu’il a expliqué alors à la presse pour annoncer pompeusement que l’Algérie, au moment où le pétrole était à plus de 100 dollars/baril, n’avait pas besoin de ce type de moyen de lutte contre les feux de forêt, quand l’Azerbaidjan en possède plusieurs exemplaires. Pour autant, une année après le refus de Lehbiri d’acheter des avions bombardiers d’eau, en 2013, le Maroc annonce l’acquisition par les FAR de cinq canadairs du constructeur canadien Bombardier, des CL-415, spécialisés dans la lutte contre les feux de forêt. Du coup, le Maroc, qui faisait auparavant appel à la France et l’Espagne pour la lutte contre les grands incendies de forêts, prête maintenant ses avions à l’Espagne, et ces jours-ci au Portugal.
Déjà, en 2008....
Pour autant, l’Algérie était sur la piste des bombardiers d’eau déjà en 2008, et a failli acheter six Bériev BE200, des bi-réacteur amphibies bombardiers d'eau. Puis, plus rien. Sauf des bilans de plus en plus dramatiques, inquiétants, révoltants. Jusqu’à ces jours-ci où les feux de forêt dépassent, par leur ampleur, les moyens dérisoires de la Protection civile, encore plus ceux de la Direction des Forêts. Et puis, cette question de savoir où sont passés les ‘’hélicos’’ bombardiers d’eau, les fameux Westlands 139 italiens pour éteindre les incendies qui sont en train de ravager les forêts de l’Akfadou, et menacent tout simplement la vie des villageois de cette région du pays.
le Canadair, est ‘’imposant par son envergure, difficilement maniable et exigeant un équipage professionnel pour ne pas dire hors-pair
_________________
و كان حقا علينا نصر المؤمنين - حب الأوطان من الإيمان
-
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 6 Aoû 2017 - 3:49
Zazaïr
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 6 Aoû 2017 - 21:53
Citation :
Industrie automobile : Sovac exportera ses modèles vers le Maroc et la Tunisie
Inscrite dans la stratégie du groupe Sovac en matière de montage automobile, l’usine Sovac production de Sidi El-Khettab, à Relizane, exportera, dans quelques années, les modèles assemblés en Algérie aux pays voisins, le Maroc et la Tunisie, une déclaration faite par Wayne Griffiths, vice-président commercial et responsable des ventes mondiales de SEAT, lors d’un entretien accordé au quotidien espagnol El Pais.
Inscrite dans la stratégie du groupe Sovac en matière de montage automobile, l’usine Sovac production de Sidi El-Khettab, à Relizane, exportera, dans quelques années, les modèles assemblés en Algérie aux pays voisins, le Maroc et la Tunisie, une déclaration faite par Wayne Griffiths, vice-président commercial et responsable des ventes mondiales de SEAT, lors d’un entretien accordé au quotidien espagnol El Pais. Pour le même responsable, le marché algérien est de grande importance pour le constructeur Seat, au même titre que le Mexique, un centre majeur pour l’Amérique latine.
Selon lui, dans un premier temps, les unités montées seront destinées exclusivement pour le marché local, avant l’entame du processus d’exportation vers les pays sus-cités. Des déclarations sur la même longueur d’ondes avec celles faites lors de l’inauguration de l’usine à la fin du mois dernier par le Président du Directoire de SEAT S.A., Luca de Meo, qui a affirmé que «la production en Algérie est une étape majeure pour SEAT. C’est la première fois dans l’histoire de notre marque que nous construisons des véhicules hors d’Europe. L’un de nos objectifs est de poursuivre l’internationalisation de notre marque, et l’Afrique du Nord représente une étape importante. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’Algérie, pour SEAT et pour le groupe Volkswagen. C’est un honneur pour SEAT de mener ce projet du groupe, notamment du point de vue du volume de production».
Il faut savoir également que le processus d’exportation est une pièce maîtresse dans le développement et la survie d’une entreprise industrielle, particulièrement celle dans le secteur automobile considérée comme une industrie lourde et qui demande de gros montages financiers. Aujourd’hui, à l’instar de Sovac Production, Renault-Algérie Production et Tahkout TMC visent également dans quelques années l’exportation de leurs produits à destination des pays africains. Il faut noter que Sovac Production est une usine d’assemblage qui produit quotidiennement jusqu’à 200 véhicules des modèles Volkswagen Golf, Volkswagen Caddy, SEAT Ibiza et ŠKODA Octavia. À partir de 2018, la production locale sera étendue aux modèles Volkswagen Polo et ŠKODA Fabia. À l’heure actuelle, 550 collaborateurs travaillent dans la nouvelle usine. À long terme, jusqu’à 1.800 postes de travail pourraient être créés dans l’usine de Relizane.
La réalisation de l’usine Volkswagen en Algérie constituera le deuxième projet sur le continent africain après celui de l’Afrique du Sud. Le coût de l’investissement du groupe Sovac est estimé à 250 millions d’euros. La capacité de production de la ligne de montage VW est de 12.000 unités pour la première année de production en 2017 à Relizane, et elle passera par la suite à 100.000 unités, cinq ans plus tard, vers 2022.
Par ailleurs, pour réorganiser au mieux «l’industrie automobile» en Algérie, mais aussi «lever des carences constatées et la mise en place d’une véritable industrie automobile capable de produire le vrai made in Algérie», le ministère de l’Industrie prépare le projet du cahier des charges régissant l’industrie automobile. À cet effet, le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, a tenu à préciser qu’il y avait plutôt un montage et non une industrie automobile en Algérie. «Ce qui a exigé une révision du cahier des charges régissant l’industrie automobile. Il s’agit de lever les carences constatées pour arriver à installer une véritable industrie.
On ne va pas permettre aux industriels de venir en Algérie pour faire du commerce. Le commerce est fini», a-t-il lancé. À ce propos, le ministre a fait savoir que des rencontres seraient tenues prochainement avec les ministères des Finances et du Commerce afin d’examiner les volets relevant de ces deux secteurs concernant l’industrie automobile. «Nous veillerons à ce que le prochain cahier des charges, qui sera finalisé incessamment, tienne compte des intérêts de toutes les parties, à savoir l’État, les opérateurs et les consommateurs, lesquels pourront acheter une voiture à un prix raisonnable», a-t-il assuré.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/112271
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 6 Aoû 2017 - 23:00
Le train est déjà passé et ils l'ont raté ! Leur usine playmobile ne prendront jamais . Leur marché intérieur est revenu à son niveau réel et il est pas assez grand pour permettre une expansion ! Reste à la limite l'exportation mais voilà il y a un hic ! Des coûts de transports exorbitant pas de port pour exporter et donc le pays se retrouvera en face de la concurrence turque roumaine marocaines et comment dire .... zazaïr quoi !
Les politiques actuels parlent d'échéance à 10 ans ... ça aurait pu être vraie si le Maroc n'avait pas émergé industriellement et que l'Europe n'avait pas connu la crise !
And finally .... ils espèrent que les marocains vont ouvrir leur frontière et marché alors que eux ne prennent pas nos productions ? .... zazaïr quoi
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Environnement : Feux de forêts, le bilan catastrophique du management de la Protection civile algérienne
Boualem Alami - mercredi 2 août 2017 13:58
Les feux de forêts qui dévorent depuis maintenant un mois tout le nord de l’Algérie, et menace ce mercredi la vie des villageois de Tizi N’tifra dans la wilaya de Béjaia, repose en des termes dramatiques l’abandon dans les années 2012 de l’option des bombardiers d’eau dans la lutte contre les incendies.
Dans notre compte rendu de mardi sur le point de situation des feux de forêts en Algérie, un des commentaires s’interrogeait : ‘’‘’Pourquoi (….) algérien n'envisage pas d'acheter des canadairs ? Des milliards sont dépensés en quincaillerie militaire mais pas un avion pour combattre les incendies !’’ En fait, cette question revient comme un boomerang interpeller le management de la direction de la Protection civile algérienne, qui avait refusé en 2012 d’équiper les pompiers algériens de canadairs. Et même avant en 2008, une attitude lourde de conséquences autant pour l’économie de montagne, la préservation du peu de massifs forestiers du pays, la faune et la flore endémiques du pays, et, surtout, la vie de milliers de citoyens.
Où sont passés les hélicoptères W139 ?
En fait, en 2012, la Protection civile avait jeté son dévolu sur des hélicoptères bombardiers d’eau, au lieu d’acheter des Canadairs. La direction de la protection civile avait alors expliqué sur son site que le coût des canadairs était ‘’exorbitant et non leur prix.’’ En outre, le Canadair, est ‘’imposant par son envergure, difficilement maniable et exigeant un équipage professionnel pour ne pas dire hors-pair, réunissant toutes les qualités reconnues chez tout pilote de chasse’’, expliquent les responsable de la protection civile. De plus, c’est le directeur de la protection civile lui-même, le Colonel Mustapha Lehbiri, qui a refusé d’opter en 2012 pour l’acquisition de canadairs dans la lutte contre les feux de forêt. Ses arguments ? Il pense d’abord que ces bombardiers d’eau, sont utilisés par de grands pays, que leur efficacité n’est pas prouvée, qu’ils ne peuvent s’approvisionner qu’en mer et pas adaptés aux bas reliefs, et que s’ils sont remplis d’eau, il leur faudra beaucoup de temps pour rallier Tiaret ou Sétif. Bref, la direction de la Protection civile avait mis de côté l’achat de canadairs, sachant très bien que la région méditerranéenne, est chaque année potentiellement menacée par les feux de forêt.
Les arguments de Lehbiri démontés
Dans son numéro du mercredi 29 août 2012, la revue ‘’Secret Difa3’’ (http://bit.ly/2vvWbdo) démonte un à un les arguments de Lehbiri, qu’il a expliqué alors à la presse pour annoncer pompeusement que l’Algérie, au moment où le pétrole était à plus de 100 dollars/baril, n’avait pas besoin de ce type de moyen de lutte contre les feux de forêt, quand l’Azerbaidjan en possède plusieurs exemplaires. Pour autant, une année après le refus de Lehbiri d’acheter des avions bombardiers d’eau, en 2013, le Maroc annonce l’acquisition par les FAR de cinq canadairs du constructeur canadien Bombardier, des CL-415, spécialisés dans la lutte contre les feux de forêt. Du coup, le Maroc, qui faisait auparavant appel à la France et l’Espagne pour la lutte contre les grands incendies de forêts, prête maintenant ses avions à l’Espagne, et ces jours-ci au Portugal.
Déjà, en 2008....
Pour autant, l’Algérie était sur la piste des bombardiers d’eau déjà en 2008, et a failli acheter six Bériev BE200, des bi-réacteur amphibies bombardiers d'eau. Puis, plus rien. Sauf des bilans de plus en plus dramatiques, inquiétants, révoltants. Jusqu’à ces jours-ci où les feux de forêt dépassent, par leur ampleur, les moyens dérisoires de la Protection civile, encore plus ceux de la Direction des Forêts. Et puis, cette question de savoir où sont passés les ‘’hélicos’’ bombardiers d’eau, les fameux Westlands 139 italiens pour éteindre les incendies qui sont en train de ravager les forêts de l’Akfadou, et menacent tout simplement la vie des villageois de cette région du pays.
Voitures « made in Algérie » : le gouvernement dresse un bilan catastrophique
En Algérie, les prix des voitures flambent à mesure que les chaînes de montage fleurissent. Dénonçant des "importations déguisées", les autorités veulent remettre à plat tout le secteur du montage automobile, censé initialement être le fleuron industriel du pays.
Le 27 juillet encore, après Renault et Hyundai, Volkswagen inaugurait une usine d’assemblage à Relizane (300 km d’Alger). Grand absent de la cérémonie, le ministre de l’Industrie Mahdjoub Bedda qui, quelques semaines avant, avait tiré à boulets rouges sur le secteur.
Il avait promis de « mettre un terme au mode actuel de production » automobile en Algérie et, le 31 juillet, le gouvernement a suspendu tout nouveau projet de montage de véhicules.
L’industrie automobile algérienne est née en 2012 quand les autorités ont conclu un partenariat avec la marque française Renault, qui a débouché fin 2014 sur l’ouverture de l’usine de la première voiture « made in Algeria ».
Entre-temps, la dégringolade à partir de la mi-2014 des prix du pétrole, qui fournit 95% des devises de l’Algérie, a propulsé la filière automobile nationale en tête des priorités pour réduire la facture des importations qui siphonnent les réserves de change. Les autorités ont donc contraint les concessionnaires automobiles à se doter d’une unité de production locale.
Trois ans après, le bilan dressé par M. Bedda est catastrophique: aucun impact sur les réserves de change ou la création d’emploi, mais un coût important pour l’Etat en termes d’aides et d’avantages fiscaux.
– « Offre faible » –
Au premier semestre 2017, si le nombre de véhicules importés a fortement chuté (-78% en glissement annuel), l’importation de pièces à monter sur les chaînes en Algérie a exactement compensé les économies en devises sur la même période, selon les chiffres officiels.
Ultime paradoxe, « la voiture (produite en Algérie) coûte plus cher que dans les pays de provenance », a tonné le ministre, décidé à « arrêter l’importation déguisée » de la part des constructeurs.
Exemple: la Renault Symbol made in Algeria coûte environ 200.000 dinars (1.600 euros au cours officiel) de plus que sa jumelle importée, la Dacia Logan. Le prix de la petite Hyundai i10 fabriquée sur place commence presque 2.000 euros plus cher qu’en France.
« Les véhicules neufs sont chers car l’offre est faible », explique Issad Rebrab, patron de Cevital, premier groupe privé d’Algérie et importateur de la marque Hyundai, mais qui n’est pas l’associé de la marque dans son usine d’assemblage de Tiaret, ouverte fin 2016.
Les importations de véhicules ont atteint un pic historique en 2012 (605.000 unités) avant de diminuer, notamment avec la mise en place de quotas l’an dernier. En 2016, 98.000 véhicules sont entrés en Algérie.
Cette baisse des importations, non compensée par la production locale, a engendré une pénurie de voitures neuves dans un pays où la demandé annuelle est évaluée à 400.000 unités, estime Mohamed Yaddaden, consultant et ancien cadre du secteur automobile, qui estime que « les prix des voitures neuves ont connu une hausse moyenne de 40% entre 2014 et 2017 ».
– « Rien à assembler » –
Le fiasco de l’industrie automobile en Algérie est principalement dû, selon les observateurs, au système adopté: le SKD (semi knocked down) qui consiste à importer le véhicule en kits pré-montés, simplement rivetés ou boulonnés sur place.
« Le véhicule arrive semi ou complètement fini, donc il n’y a rien à assembler », expliquait début juillet au quotidien El-Watan Mohamed Baïri, patron d’Ival, importateur d’Iveco, promettant que son usine, censée ouvrir prochainement, assemblera elle l’ensemble des pièces des véhicules.
Fin mars, des images diffusées sur les réseaux sociaux avaient créé le scandale en Algérie: on y voyait arriver à l’usine Hyundai des voitures quasi complètes, sur lesquelles ne restaient à monter que les roues.
Une commission d’enquête avait rapidement écarté toute infraction mais des médias avaient pointé du doigt les liens entre le patron de l’usine, Mahiédinne Tahkout, et le ministre de l’Industrie d’alors, Abdeslam Bouchouareb, aujourd’hui critiqué par son successeur.
Les observateurs dénoncent surtout le très faible « taux d’intégration » -c’est à dire de pièces produites localement- de 15%, imposé aux industriels.
Le gouvernement a annoncé l’élaboration d’un nouveau cahier des charges et la création d' »un vrai marché de la sous-traitance », capable de fournir les usines en pièces fabriquées en Algérie.
« Nous avons grillé plusieurs étapes, il fallait d’abord former le personnel, bâtir un réseau de sous-traitance avant de se lancer dans le montage de véhicules », a expliqué M. Baïri à El-Watan.
SOURCE À LA PRÉSIDENCE ALGÉRIENNE: "BOUTEFLIKA SOUFFRE D'UN STRESS EXTRÊME"
Selon une source à la présidence algérienne, citée par le quotidien londonien "Asharq al-Awsat", le président Abdelaziz Bouteflika souffrirait d'"un stress extrême". C'est ce qui expliquerait le report de la visite du président français, Emmanuel Macron, à son homologue algérien. Décryptage.
"Le président Abdelaziz Bouteflika n'est pas prêt à recevoir le président français, Emmanuel Macron, parce qu'il est fatigué et souffre d'un stress extrême", a indiqué une source au palais El Mouradia, citée par le quotidien londonien "Asharq al-Awsat". L'explication avancée par "la source à la présidence algérienne" résonne en effet comme une réponse à l'appel du pied lancé, dans un message adressé mercredi 2 août par Emmanuel Macron à son homologue algérien, dans lequel le président français affirme qu'il serait "très heureux et honoré d’effectuer une visite en Algérie, au moment qui conviendra" à Abdelaziz Bouteflika.
la suite ici : http://fr.le360.ma/monde/source-a-la-presidence-algerienne-bouteflika-souffre-dun-stress-extreme-130373
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 9 Aoû 2017 - 1:19
A peine nommé ...
Citation :
Vertement critiqué par Bouteflika/ Les jours de Tebboune sont désormais comptés
La pression se fait très forte sur Tebboune. Après avoir été obligé de tenir une réunion de la Tripartite pour calmer les ardeurs des patrons proches d’Ali Haddad, le premier ministre subit, ces derniers jours, des attaques en règle de la part de la presse proche de Saïd Bouteflika. Selon Ennahar, le président, lui-même, aurait ouvertement et vertement critiqué le Premier ministre.
http://www.algerie-focus.com
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 9 Aoû 2017 - 2:01
Incha'Allah un autre mandat de Boukaroussa ! Vive Zazaïr
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 10 Aoû 2017 - 3:01
Citation :
Comment le gouvernement algérien a condamné l’industrie automobile à l’asphyxie
L’industrie automobile, présentée comme locomotive d’un long processus d’industrialisation, prend davantage l’allure d’une farce que d’un quelconque projet sérieux. Les approximations disputent la vedette aux incohérences et le manque de vision rivalise tristement avec des caprices politiques prétendument révolutionnaires. Le feuilleton risque d’être long.
La taille des usines de montages les condamne à faire du SKD ou à fermer
Renault Algérie est une usine qui été conçue pour le montage de 150 000 véhicules/an. Pour le moment, elle produit la moyenne de 30 000 véhicules/an. Dans l’accord conclu entre les deux partenaires, la mise en place de cette usine est scindée en trois phases : le montage, la tôlerie-peinture-cataphorèse et l’emboutissage.
Dans la première, qui dure trois ans, on fait du montage en SKD. Autrement dit, on ramène la coque des véhicules toute faite et on fait le montage des pièces qui vont avec. Pour l’heure, contrairement à ce qui se dit, et Renault, et les autres constructeurs, Hyundai, Volkswagen, Mercedes, Iveco ne font que cette opération.
« L’attribution du numéro de série des véhicules se fait dans la phase tôlerie-peinture (cataphorèse). Or, chez nous, les coques arrivent avec un numéro de série étranger, soudées et peintes. Il faut dire que ces véhicules n’ont pas de carte d’identité algérienne », nous affirme Mokhtar Chahboub, ingénieur en industrie mécanique et ex-PDG de la SNVI.
Une question se pose : ces usines vont-elles passer à la phase tôlerie-peinture (cataphorèse)? « Renault Algérie va entrer dans la deuxième phase très prochainement », a annoncé le directeur des opérations du groupe chargé de la région Moyen-Orient Nord Afrique, Bernard Cambier, lors de la rencontre à Oran au mois d’avril dernier.
Pour le moment, rien n’est fait dans ce sens et, dans les conditions actuelles, il est impossible d’y arriver. « D’abord, pour amortir l’investissement dans la phase tôlerie-peinture-cataphorèse, il faut produire entre 150 000 et 200 000 véhicules/an. Ensuite, la mise en place des équipements nécessaires pour cette phase coûte environs 160 millions d’euros », nous explique également M. Chahboub.
Or, pour l’’heure, le première usine, Renault, espère atteindre, au mieux, 60 000 véhicules/an, ce qui la place dans l’impossibilité de s’engager dans la phase tôlerie-peinture-cataphorèse, ce sans quoi elle risque de travailler à perte.
Qu’en est-il des autres usines, notamment Hyundai qui prévoit de produire 20 000 unités/an d’ici 2019 et Sovac qui compte produire 17 000 unités/an ? La réponse est sans appel : aucune des usines de montage automobiles ne peut faire de la tôlerie-peinture-cataphorèse dans les conditions actuelles. Autrement dit, la taille de ces usines de montages les condamne à faire du SKD seulement ou à fermer. ( Playmobile en avant les histoires )
L’emboutissage localement : une opération impossible
Dans le nouveau cahier des charges relatif aux industries de montage automobiles que le ministère de l’Industrie est en train d’élaborer, il est écrit, nous assure une source très proche du dossier, que « l’emboutissage sera exigés des usines dés le démarrage alors que, dans l’ancien cahier des charges, cette opération est prévue comme troisième phase, soit après cinq d’activité ».
Or, l’emboutissage n’est pas un choix banal à faire mais « une activité essentielle dans l’industrie automobile » qui, plus est, est très complexe.
« L’emboutissage est une activité essentielle dans l’industrie automobile. Elle nécessite de gros moyens. Pour amortir les matrices à emboutir, il faut produire 500 000 unités. Or, au rythme où avancent les choses en ce moment, 500 000 unités ne peuvent pas être produites avant dix ans, ce qui représente une perte sèche pour les investisseurs. Ceci sans oublier l’impact qu’une telle situation peut avoir sur la qualité des produits et leur évolution puisqu’il n’est pas possible de changer les matrices d’emboutissage avant de les amortir », affirme encore M. Chahboub.
Quand on sait que Renault Algérie, qui produit depuis 2014, n’a la possibilité ni de faire de la tôlerie-peinture-cataphorèse, ni de l’emboutissage dans les conditions actuelles, il est aisé de parier sur la fermeture de toutes les usines de montages, à moins que, pour sauver son « honneur » vis-à-vis de ses partenaires, l’Etat algérien décide de subventionner le secteur en payant les déficits que ces deux activités peuvent engendrer aux usines en questions.
C’est dire que le développement du taux d’intégration des véhicules montés en Algérie tant chanté par Mahdjoub Bedda est une chose belle à écouter mais pas nécessairement faisable.
Plusieurs marques en même temps : le grand piège
Le discours sur le lancement de l’industrie automobile, présenté comme secteur stratégique par les pouvoirs publics, a suscité un grand intérêt chez plusieurs constructeurs à travers le monde, notamment en France, en Allemagne, en Italie et en Corée du sud.
Des pourparlers ont été engagés entre plusieurs partenaires et, quelques années après, ceux-ci se sont soldés par l’installation de Renault en Algérie et l’ouverture d’usines de montage de véhicules Mercedes, Hyundai et Iveco en Algérie, Fiat ayant hésité au départ avant d’exprimer récemment sa volonté de venir.
Toutefois, dans cette bousculade, une exception est à retenir : Hyundai. En effet, le PDG du groupe a déclaré, nous rapporte une source présente lors d’une rencontre officielle tenue à Alger en 2010, que « Hyundai n’investira pas en Algérie en deçà de 350 000 unité/an avec une nette garantie de protéger le marché local ».
Cette information, pour banale, qu’elle paraisse, est évocatrice de tout le drame de l’industrie automobile naissante en Algérie. « Pour qu’une usine de montage fasse de la tôlerie-peinture-cataphorèse et de l’emboutissage localement et soit rentable, elle doit produire au minimum, dans un premier temps, 150 000 unités/an avant d’atteindre la moyenne de 350 000 unités/an après une période de 5 ans aux maximum. Les capacités d’absorption de notre marché sont limitées, soit la moyenne de 300 000 véhicules/an.
Par conséquent, pour qu’une usine d’une capacité de 350 000 unités/an soit viable chez nous, elle doit destiner une bonne partie de sa production à l’exportation ou être protégée localement de la concurrence des autres marques à travers l’institution de taxes importantes sur les véhicules importés. Mais chez nous, le secteur a été ouvert à plusieurs marques en même temps, dans la précipitation, ce qui fait que le marché local se trouve saturé et n’offre ainsi la possibilité à aucune marque de se développer et ne leur laisse finalement qu’un seul choix objectif : l’exportation. Mais l’exportation est loin d’être une mince affaire, » assure Mokhtar Chahboub.
Déduction: les usines de montages ne peuvent survivre, dans la situation actuelle, que si elles continuent à faire du SKD, autrement dit de « l’importation déguisée ».
La planche du salut
Pour sauver l’industrie automobile, le ministre de l’Industrie, Mahdjoub Bedda, compte agir sur un seul paradigme : mettre fin aux « importations déguisées ». Il veut, à vrai dire, augmenter le taux d’intégration des véhicules montés en Algérie. L’intention est bonne. Reste la faisabilité.
Compte tenu de la notion d’économie d’échelle, l’intégration souhaitée, notamment la prise en charge locale de la tôlerie-peinture-cataphorèse et de l’emboutissage ne sont possibles que dans des conditions qui ne sont pas réunies actuellement et que l’existence de plusieurs marques sur le marché algérien rend improbables.
« Dans les conditions présentes, le seule issue qui reste au Gouvernement pour sauver le secteur est, d’une part, de procéder à la fermeture des petites usines de montage et de ne laisser que deux ou trois marques sur le marché local, renégocier les contrats avec les partenaires étrangers pour aller vers des usines de taille importante et qui peuvent aller vers plus d’intégration, instituer des taxes importantes sur les véhicules importées pour protéger le marché local et aller vers la mise en place d’un système intégrée pour assurer localement les phases tôlerie-peinture-cataphorèse et emboutissage tout en développant un tissu de sous-traitant pour les autres pièces et accessoires », recommande M. Chahboub en précisant que l’ouverture d’une usine d’emboutissage en Algérie, « on va assurer, entre autres, un débouché pour la future usine de production de tôle d’emboutissage de Bellara ».
maghrebemergent
Implicitement ils sont entrain de décrire la stratégie que l'on a suivi
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 10 Aoû 2017 - 17:15
Comme pour la mosquée, pour l autoroute, le TGV, les phosphates (projets pour depasser le Maroc ), le tourisme (20 millions de touristes), les grands ports,,,
Dans l automobile, la volonté premiere des politiques d'à coté etait juste de singer le Maroc, voir de dire "ont à fait mieu"
ont l'a bien vu avec l'affaire Renault qu'ils ont voulu a tout prix attirer à Oran, malgré d'autres projets à l epoque plus prometteurs (de VW il me semble)
Aprés, maintenir la regle des 51% et esperer faire decoller l industrie grace aux acteurs etrangers, faut pas rever je pense
tout ceçi à fait illusion et aurait pu continuer à faire illusion encore longtemp si le baril ne s etait pas écroulé et avec lui, le pouvoir d achat, le dinar , les capacités de subventions et d arrosage de tout les secteurs
Bref à l'Est rien de nouveau
Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 10 Aoû 2017 - 19:12
Voila ce qui explique les sorties des médias algériens cette semaine sur une prétendue exportation marocaine du gaz vers l'europe, et tous les mensonges qui vont avec .
Exclusif. Sonatrach : Peut-on éviter le chaos ? Sonatrach: Peut-on éviter le chaos?
La production nationale en pétrole et gaz a baissé de manière drastique. Quelque 10% par rapport aux objectifs fixés au début de l’année et sur la base desquels, la loi de finance de 2017 a été établie.
Abdelmoumen Ould Kaddour, le P-DG de Sonatrach a fait publiquement un aveu d’échec en déclarant que la compagnie publique accuse un déficit criard de 50 millions de mètres cube par jour, soit l’équivalent du tiers de la quantité exportée quotidiennement.
Plus encore, et selon des sources internes à Sonatrach, »l’Algérie peine à honorer ses engagements contractuels de livraison de gaz à l’Italie et au Portugal alors que nous sommes en pleine négociations pour le renouvellement des contrats bientôt arrivés à terme »
Les recettes qui se sont situées à 28 milliards de dollars Us l’année dernière, avec un prix moyen très faible, risquent de connaître un niveau inquiétant à la fin de l’exercice 2017.
Dans la meilleure des projections, Sonatrach va réaliser un chiffre d’affaires de 24 milliards de dollars à la fin de l’année, à la condition que le prix du baril de pétrole conserve sa fourchette de 50-52 dollars.
Le plus inquiétant est que le Gouvernement fait le dos rond face à cette situation de recette, alors qu’il a comme mission principale de rééquilibrer les paramètres macroéconomiques du pays.
Sur ce registre, un connaisseur des méandres de la Sonatrach a précisé : » il y’a fort à parier que le top management de la Sonatrach ne dise pas toute la vérité aux plus hautes autorités de l’Etat »
Ainsi, le Premier ministre se retrouve face à un dilemme: pas de recours à l’endettement extérieur, pas moyen de puiser dans le fond de régulation (vide) et surtout interdiction de »s’adresser » aux réserves de change.
Toutefois, et selon des spécialistes anciens et actuels cadres dirigeants de la Sonatrach, la problématique est simple: la fonction »production » au sein de la compagnie pétrolière nationale est complètement démobilisée à cause de changements organisationnels inexpliqués et auxquels le middle management en poste dans les différents gisements n’a pas été associé.
» Aux lieux et places de dissoudre la direction de la consolidation et des participations pour semble-t-il des raisons de gains en coûts de gestion et livrer ainsi les filiales à elles mêmes, de s’occuper des recrutements d’agents de sécurité, de secrétaires et d’agents de maîtrise en continuant d’assurer l’intérim de la DRH et de gérer directement avec l’un de ses vice-présidents le juteux marché du catering, Ould Kaddour serait mieux inspirer de s’inquiéter sérieusement sur l’état d’esprit du collectif des ingénieurs versés dans la production. Sonatrach c’est la production. Sans la Production, le Trésor public se dirige vers de graves désillusions » nous a précisés un cadre dirigeant ayant requis l’anonymat.
HICHAM YALAOUI
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 11 Aoû 2017 - 18:30
la meme cause de l'accident du merlin : il s est pris les pales dans les lignes de haute tension rip
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 11 Aoû 2017 - 23:43