messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Dim 19 Mar 2017 - 19:56
Rappel du premier message :
la dernière apparition on voit qu il est de plus en plus malade il n arrive meme pas a tenir un dossier ils sont obligé decouper la séquence son regard est vague et n est pas concentré sur son interlocuteur le régime a l'air mal a l'aise avec les rumeur d'aggravation de la santé de boutef qu ils s'obligent a inventer une rencontre avec son ministre des aff maghrebines pour montrer son cadavre
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 19 Déc 2017 - 20:24
L'accumulation de fait divers ne fait un pays. Heureusement pour nous. J'apprécie peu les joutes a base de misère humaine. Zaama ana tefernah.
_________________
adminPC Caporal
messages : 128 Inscrit le : 23/12/2016 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 19 Déc 2017 - 20:58
PGM a écrit:
L'accumulation de fait divers ne fait un pays. Heureusement pour nous. J'apprécie peu les joutes a base de misère humaine. Zaama ana tefernah.
Là ce n'est pas un fait divers quelconque, il s'agit de l'ANP une institution d'un pays soit disant ami de l'afrique et qui soit disant a une politique migratoire respectant les fondamentaux des droits de l'homme et qui défend l’auto-détermination de peuples, et blablabla tu connais la disquettes grossière de ce régime.
ce qu'on voit dans ces images révélatrice, est une démonstration d'une armée de mercenaires, le comportement de ces soldats en dit long sur leur hiérarchie (absente ? je doute fort !) elle est simplement complice, et l’Algérie est aux mains des généraux de ces soldats !
L'attitude "gentlman" ne marche pas avec des mafieux et contrebandiers qui sont à la tête de l'algérie. il faut casser des dents y aller à fond jusqu'à ce qu'il y 'en ai plus de trace de leurs d'ADN
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 20 Déc 2017 - 19:53
messages : 530 Inscrit le : 15/08/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Déc 2017 - 0:01
adminPC a écrit:
Franchement feu hassan II avait raison, c'est un zoo ce "pays", dans la vidéo ci-dessous l'armée algérienne l'ANP humilie des immigrés africains !!!
Si les nôtres pouvaient en rajouter une couche avec médiatisation comme en sait en faire JA, LeMonde, et surtout le journal des gauchos pro polisariens l'Humanité !!
la hawla wala 9owata ila bilah il peuvent les mettre en prison mais pourquoi les humilier ?
La hawla !
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Déc 2017 - 7:37
Même les armées subsahariennes sont plus discipliné que l'ANP algérienne. La structure et et le commandement de l'ANP sont les mêmes que les armées Syrienne ou Lybienne, cela se retrouve dans le comportement animal des troupes. Formé comme des mercenaires dans leur majorité hormis les corps spéciaux.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Fahed64 Administrateur
messages : 25527 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Déc 2017 - 13:31
Tanger Med ne transporte pas que des conteneurs et ça tout le monde le sait ! Petite revenge marocaine ?
Ou alors ils sont tellement nulles que c'est comme d'habitude la fautes aux marocain
Citation :
Par défaut Foire Internationale de Dakar : Le stand de l’Algérie restera vide
Le stand de l’Algérie restera vide lors de la Foire Internationale de Dakar, suite à une mésaventure, la SAFEX n’a pas pu faire parvenir à ses clients le matériel d’exposition au port de la capitale sénégalaise. 57 exposants algériens étaient attendus, parmi eux : RAMY, SIM, CONDOR…
Plusieurs sources sur place ont affirmé que la SAFEX a fait savoir a ses clients que son transport du matériel a été bloqué au port de transit marocain de Tanger Med. « Dans le meilleur des cas le matériel arrivera à Dakar le 23 décembre » indique le site Maghreb Emergent.
Le matériel était prévu d’être acheminé vers Dakar par la SAFEX le 04 novembre dernier, soit un délais de 40 jours. A noter que ce n’est pas la première fois que la SAFEX laisse ses clients sans matériel à exposer à l’international.
actualites
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Déc 2017 - 16:29
Bah alors...je pensait qu'air Algérie faisait dans le fret avec les pays africains... Ils ont le talent pour retourner les responsabilités! ces incapables nous accuserons bientôt d'empêcher le temps de pleuvoir chez eux!
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Déc 2017 - 16:38
Mieux ils ont pas leur super transsaharienne ? Une nouvelle route vers la Mauritanie ?
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mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Déc 2017 - 14:28
Citation :
Algérie : Plus de 10 000 migrants subsahariens expulsés
Infomédiaire Afrique – Plus de 10 000 migrants subsahariens ont été expulsés du territoire algérien, a affirmé dimanche le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui sans préciser la période de cette vague de refoulement.
Les opérations d’expulsion ont certes connu des périodes de répit, mais n’ont jamais cessé. La plus importante était celle du mois d’août dernier où le ghetto des réfugiés subsahariens enfoui sous le pont de Oued el Kerma, entre les communes de Baraki et Baba Ali, a été complètement rasé sur instruction du gouvernement.
Ce lieu déplorable servait de regroupement à près de 1 600 immigrés qui y vivotaient. Ils ont tous été placés dans un centre d’accueil dans la localité de Réghaïa, à l’est de la capitale.
Le ministère des Affaires étrangères avait clairement déclaré que l’Etat algérien ne veut pas d’immigrés clandestins sur son territoire, d’où justement ces opérations d’expulsion. Une volonté clairement affichée par des déclarations chocs de hauts responsables de l’Etat, dont Ahmed Ouyahia, actuel Premier ministre, et le ministre des Affaires étrangères.
Pour rappel, Ouyahia, alors chef de cabinet à la Présidence, avait considéré les migrants subsahariens comme source de drogue, de criminalité et de plusieurs autres fléaux. Une déclaration jugée par la société civile, les associations de défense des droits de l’homme et certains partis politiques comme raciste et scandaleuse.
Le dernier épisode en relation avec ce dossier épineux est une vidéo qui a parcouru les réseaux sociaux où des membres de l’Armée nationale populaire s’amusaient à donner des ordres à de jeunes migrants subsahariens de se donner des gifles. Devant la vague d’indignation qu’a suscitée cette vidéo, le ministère de la Défense a promis d’ouvrir une enquête.
Plusieurs ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), ont dénoncé un profilage ethnique dans l’expulsion de migrants subsahariens du territoire algérien. «Rien ne justifie de regrouper des gens, en fonction de leur couleur de peau, puis de les déporter en masse», avait déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à HRW, reprochant aux Autorités algériennes de ne pas leur donner la possibilité de contester cette mesure. Elle a également prévenu que ‘‘l’autorité dont dispose un État pour contrôler ses frontières n’est pas un blanc-seing pour traiter ces personnes comme des criminels ou leur refuser le droit de séjour au motif de leur ethnicité’’.
Ces ONG évoquent parmi les personnes expulsées, des migrants ayant vécu et travaillé pendant des années en Algérie, des femmes enceintes, des familles avec des nouveau-nés et des enfants non accompagnés.
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Déc 2017 - 15:00
A cette échelle, rapidité, et cette organisation, ça s'appel de la déportation.
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feu Hassan II.
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docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Déc 2017 - 16:00
Et bizarrement personne n en parle
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Déc 2017 - 20:42
Citation :
A quoi sert Alcomsat-1, sixième satellite algérien Propulsé le 11 décembre depuis la Chine, Alcomsat-1 est le sixième satellite algérien (crédit: TSA) A quoi sert Alcomsat-1, sixième satellite algérien
L’Algérie a lancé depuis la Chine son sixième satellite. Premier spécialisé dans les télécommunications, celui-ci est très différent de Mohammed VI-A, mis sur orbite par le Maroc début novembre. En trois questions, TelQuel.ma vous explique pourquoi. Quelles seront les missions d’Alcomsat-1? Baptisé Alcomsat-1, le satellite algérien assurera principalement trois missions: télédiffusion autonome, amélioration du positionnement GPS, transmission de donnés.
Neuf transpondeurs sur 33 seront consacrés au premier usage. Ceux-ci devraient permettre, dès le deuxième semestre 2018, l’émission d’une centaine de chaînes de télévision en qualité standard - une vingtaine en HD. Annoncé pour courant 2019, le nouveau signal GPS atteindra une précision d’un mètre, au lieu de cinq aujourd’hui. Enfin, l’engin offrira une connexion Internet qui se veut complémentaire de la fibre optique, avec des débits de 10 à 20 Mbps disponibles à terme (contre 512 Kbps actuellement).
"Alcomsat-1 permettra la continuité de fonctionnement des services de télécommunications en cas de catastrophes naturelles majeures", développe l’APS, précisant que "la surveillance des frontières fait également partie des objectifs du nouveau satellite". Selon l’agence de presse algérienne, plus de 300 agents ont été formés pour assurer "l’assemblage, le contrôle et l’exploitation" de l’appareil, qui sera piloté depuis deux stations implantées à Bouchaoui (Alger) et Boughezoul (150 kilomètres au sud de la capitale). Fruit de quatre années de travail, son coût est estimé entre 250 et 300 millions de dollars.
En quoi est-il différent des cinq autres satellites algériens? Le voisin de l’Est a initié sa stratégie spatiale dès la fin de la décennie 1980, avec la création d’un Centre nationale des études spatiales (CNTS). En 2002, l’Agence spatiale algérienne (ASAL), placée directement sous la tutelle du gouvernement, voit le jour. La même année, le premier micro-satellite sort des ateliers du Centre de développement d’Oran, pour commencer à tourner à 670 kilomètres au-dessus de nos têtes. Comme ses trois jumeaux qui le rejoindront de 2010 à 2016 - décollant de la base indienne de Sriharikota - il est destiné à l’observation de la Terre. Les photos qu’il prend "répondent, entre autres, aux objectifs liés à la protection de l’environnement et des différents écosystèmes naturels, l’aménagement des territoires et du littoral, ainsi que la prévention et la gestion des risques naturels", détaille l’APS. Quant au cinquième de la fratrie Alsat, conçue en collaboration avec le Royaume-Uni, il transmet des données destinées essentiellement à la recherche scientifique.
Dans le cadre du Programme spatial national 2020-2040, le lancement d’autres "satellites de dernière génération" a d’ores et déjà été annoncé.
Le Maroc a-t-il quelque chose à craindre? Un peu plus d’un mois avant la mise en service d’Alcomsat-1, le Royaume a mis sur orbite son satellite Mohammed VI-A. Selon Florence Gaillard-Sborowsky, en charge des questions spatiales à la Fondation pour la recherche stratégique, cela relève plutôt de la coïncidence. "L'Algérie s'inscrit beaucoup plus dans une politique de développement de capacités, et ce depuis 2006. Il y a également, en s'associant aux Chinois, une volonté de bénéficier d'un transfert de technologies. Les conditions d'acquisition du satellite Mohamed VI-A, en revanche, s'apparentent à un simple contrat d’armement", estime cette experte, citée par sputniknews - à noter que si aucun usage militaire n’a été publiquement assumé côté algérien, des sites spécialisés évoquent deux transpondeurs pouvant être utilisés "à des fins militaires ou stratégiques".
Pour le Dr Abdelwahab Chikouche, directeur d’études, chargé des programmes spatiaux et du développement Industriel à l’ASAL algérienne, les deux engins n’ont également rien à voir. "Le satellite marocain apporte des données à haute résolution, défilant à environ 680 kilomètres au-dessus de la Terre. Alcomsat-1 est un satellite de télécommunications, géostationnaire à une altitude de 36 000 kilomètres. Avec cet appareil, l’Algérie répond à d’autres besoins", explicite-t-il.
Le président de l'African Aeronautics & Space Organisation partage le même avis. "Le lancement de quatre satellites africains en 2017 était sans doute un hasard du calendrier, mais elle fera date", analyse Sékou Ouédraogo, interrogé par France24. "Avec cet dynamique, de plus en plus de chefs d'États vont se tourner vers l'espace, et de plus en plus de prestataires aérospatiaux s'intéresseront au marché émergent qu'offrira l’Afrique".
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Déc 2017 - 20:59
Ce qui est intéressant dans cet article c'est le commentaire du président de l'AE&SO qui parle de marché émergent qu'offrira l'Afrique aux prestataires de l'aérospatiale. Il y a un crénau à prendre. Nous n'avons pas nous au Maroc d'industrie spatiale (même s'il y a un intention dans ce sens depuis quelques mois), mais le low-cost spatiale a un avenir. l'Algérie qui s'est clairement lancé dans cette aventure a de l'avance sur nous et il ne m'étonnerais pas que d'ici 3 ou 4 ans elle se lance dans la mise en orbite d'engins. Et devienne prestataire poir les pays africains.
Le Maroc ne doit pas se contenter d'attendre des investissements privés dans le domaine pour tenter d'y occuper une place. L'Etat doit investire dans un centre de recherche et développement d'engins capables de mettre des satéllites en orbite. Car on ne pourra pas se permettre d'acheter des satéllites et services annexes toute notre vie. Et l'on sait combien on a et aura besoin de satéllites à l'avenir.
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mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Déc 2017 - 21:12
Citation :
Industrie/La SNVI récupérée par l’armée
La société nationale des Véhicules industriels va être récupérée par l’armée. Selon des sources syndicales, le fleuron de l’Industrie mécanique nationale va renforcer le parc industriel du ministère de la Défense nationale qui a déjà acquis des unités relevant, jadis, du ministère de l’industrie. La société nationale des véhicules industriels, qui produit notamment des bus et camions, vit depuis longtemps dans de graves difficultés de trésorerie et de management. Cela a provoqué des licenciements de milliers de travailleurs. Pour rénover l’entreprise, les autorités, notamment le ministère de l’Industrie. Ce département a promis d’injecter l’équivalent de 1 milliards de dollars. Une somme qui n’a jamais été débloquée. Le MDN a déjà récupéré des usines à Tiaret et Constantine. Il s’est associée avec Mercedes Benz pour le montage de camions et véhicules utilitaires.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Déc 2017 - 21:20
BOUBOU a écrit:
...
Le Maroc ne doit pas se contenter d'attendre des investissements privés dans le domaine pour tenter d'y occuper une place. L'Etat doit investire dans un centre de recherche et développement d'engins capables de mettre des satéllites en orbite. .....
De gaule disait: ''En France il faut toujours mettre de l'Etat, sinon ça merdoie''. si il était marocain il aurait dit: ''Au Maroc il faut toujours éviter l'Etat et ses bureaucrates, sinon ça merdoie.''
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
BOUBOU General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 26 Déc 2017 - 21:37
valable à l'époque peutêtre... aujourd'hui les instruments de contrôle de ou va l'argent et ce que l'on fait avec permettent une meilleur gestion. Et plus encore quand c'est stratégique.
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feu Hassan II.
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 28 Déc 2017 - 23:57
Sabri Sabri ya SaHRA
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 29 Déc 2017 - 0:17
BOUBOU a écrit:
Ce qui est intéressant dans cet article c'est le commentaire du président de l'AE&SO qui parle de marché émergent qu'offrira l'Afrique aux prestataires de l'aérospatiale. Il y a un crénau à prendre. Nous n'avons pas nous au Maroc d'industrie spatiale (même s'il y a un intention dans ce sens depuis quelques mois), mais le low-cost spatiale a un avenir. l'Algérie qui s'est clairement lancé dans cette aventure a de l'avance sur nous et il ne m'étonnerais pas que d'ici 3 ou 4 ans elle se lance dans la mise en orbite d'engins. Et devienne prestataire poir les pays africains.
Le Maroc ne doit pas se contenter d'attendre des investissements privés dans le domaine pour tenter d'y occuper une place. L'Etat doit investire dans un centre de recherche et développement d'engins capables de mettre des satéllites en orbite. Car on ne pourra pas se permettre d'acheter des satéllites et services annexes toute notre vie. Et l'on sait combien on a et aura besoin de satéllites à l'avenir.
La conquete spatiale est trés couteuse et pas du tout rentable...pourquoi l'homme n'est-il pas retournée sur la Lune ? Car la conquete spatiale est dans nos mentalité un symbole de puissance. L'Algérie a un veritable programme spatiale car elle est coincé dans le modèle de puissance des années 60 ( grande armée, grande infrastructure, conquete spatiale, diplomatie, nuissance aux voisins..). Le Maroc lui s'est que la conquete de l'espace peut attendre car d'une part il a pas les sous et d'autre part il faut conquérir le continent avant le ciel. Sinon dans l'industrie spatiale, il y a une place a prendre dans la sous-traitance comme l'industrie aéronautique.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 3 Jan 2018 - 23:37
Citation :
Emploi/L’Armée va recruter 25 000 civils en 2018 ParLa rédaction -3 janvier 2018 0
L’Armée algérienne (ANP) va recruter 25 000 civils pour ses différentes structures industrielles durant l’année 2018. C’est ce qu’a affirmé, aujourd’hui, dans un entretien publié par le quotidien arabophone «Echourouk», le général major, Rachid Chouaki, directeur des fabrications militaires au ministère de la défense nationale. Celui-ci dira que les jeunes qui vont être recrutés se compteront parmi les universitaires et les diplômés de la formation professionnelle. «Ils travailleront là où ils résident», dira l’officier supérieur de l’armée. Si l’ANP va procéder à ce recrutement massif c’est parce qu’il y aura de plus en plus de projet notamment pour ce qui est de la construction automobile. Le général major, Rachid Chouaki a rappelé, à cet effet, que l’industrie militaire dispose actuellement de dix sociétés à travers le territoire national exerçant dans diverses branches telles que la mécanique, le textile, l’électricité ou les industries chimiques, pour ne citer que celles-là. Pour ce qui est de la Société algérienne pour la fabrication des véhicules Mercedes Benz (SAFAV-MB) d’Aïn Bouchekif, de Tiaret, son usine atteindra en 2019, indique-t-il, la capacité de 25 000 unités, ce qui, de l’avis du général major, couvrira la demande nationale pour ce type de véhicules. «Nous allons atteindre un taux d’intégration de 30% en 2019. Nous travaillons avec notre partenaire technologique, Daimler, pour la mise en place d’une plateforme pour la construction de 15 000 camions et 1500 bus de transport urbain de marque Mercedes Benz, en plus de 6000 véhicules utilitaires de différents types. Nous allons également produire 25 000 moteurs, au niveau de l’usine de Oued Hmimine de Constantine, dont 17 000 à destination de l’usine des véhicules de poids lourd de Rouiba», a-t-il déclaré. Il faut rappeler, en dernier lieu, que l’armée compte récupérer aussi la SNVI (Société nationale des véhicules industriels) de Rouiba. C’est tous ces projets qui vont créer ces milliers de postes d’emploi.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 11 Jan 2018 - 17:27
Citation :
Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie a fait l’objet ce mardi 9 janvier d’une intervention dans le ciel de l’armée de l’air française après que l’équipage du vol ait manqué à son obligation « de maintenir un dialogue constant avec les aiguilleurs du ciel », rapporte le ministère de la Défense français ce mercredi.
« Au large de Marseille, un Boeing 737 assurant la liaison commerciale entre Constantine et Lyon-Saint-Exupéry a cessé de répondre au contrôle aérien français, alimentant le doute sur les intentions de l’équipage », indique le ministère français, ajoutant qu’en réponse, la Haute autorité de défense aérienne (HADA) « a ordonné le décollage d’un Mirage 2000 d’alerte de la base aérienne (BA) 115 d’Orange-Caritat ». L’interception de l’avion d’Air Algérie s’est opérée 11h26 à une altitude de 32 000 pieds à la verticale de la ville française d’Orange.
Bien que l’avion ait toutefois repris contact avec les contrôleurs civils de Marseille quelques minutes plus tôt, « la mesure de police du ciel a été maintenue sur ordre de la HADA pour vérification des éléments de vol ». Une photo de l’appareil d’Air Algérie en vol a été prise à cet effet.
« Des interrogations radio ont également été réalisées par des contrôleurs militaires français », indique le ministère de la Défense français, précisant que l’équipage du Mirage 2000 « a pu s’assurer que le comportement douteux n’avait pas d’autre origine qu’un manquement à l’obligation de l’équipage du Boeing de maintenir un dialogue constant avec les aiguilleurs du ciel ».
TSA Yacine Babouche 11 Janv. 2018 à 09:56
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 12 Jan 2018 - 21:10
La russie vient d'effacer la dette de nombreux pays parmi lesquels figure l'algérie (4,7 milliards de dollars pour ce pays). Cette dette datait de la période soviètique.
Citation :
http://www.algeriatimes.net/algerianews40966.html
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 12 Jan 2018 - 21:15
Citation :
Des militaires algériens soupçonnés d’implication dans une affaire de corruption en Espagne
La justice espagnole s’intéresse à une transaction réalisée en 2005 entre la société espagnole Fertiberia (appartenant au groupe familial Villar Mir) et une société intermédiaire au Royaume-Uni, rapporte ce vendredi la presse locale.
Une partie des montants aurait été, selon la même source, transférée sur des comptes bancaires aux noms d’un général et d’un père de colonel algériens. Il s’agit de la troisième enquête ouverte visant le groupe Villar Mir pour des événements similaires.
Commissions en échange de marchés publics Le montant s’élèverait à 1,88 million de dollars, selon des sources judiciaires citées par la radio espagnole Cadena SER. Une grande partie de cette somme (1,59 million de dollars) aurait été versée sur les comptes bancaires du général et du père d’un colonel algériens.
Selon les mêmes sources, cette transaction a été réalisée en échange d’une médiation des mis en cause afin que Fertiberia puisse obtenir des licences pour ouvrir des usines d’ammoniac en Algérie.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 13 Jan 2018 - 16:04
mbarki_49 a écrit:
La russie vient d'effacer la dette de nombreux pays parmi lesquels figure l'algérie (4,7 milliards de dollars pour ce pays). Cette dette datait de la période soviètique.
Citation :
http://www.algeriatimes.net/algerianews40966.html
C'est une approximation journalistique car la datte algérienne a été renégociée en 2006.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 14 Jan 2018 - 13:57
Valeurs Actuelles a écrit:
La bombe algérienne
Intellectuels, diplomates, membres des services de renseignements, tous les experts de la question algérienne le disent : le pays entrera bientôt dans une forte zone de turbulences. L’impact sur la France sera considérable. Pour Valeurs actuelles, l’écrivain algérien Boualem Sansal met des mots sur les maux.
En ces exaltantes premières années de l’indépendance, disons entre le printemps 1965 et l’hiver 1979, alors que l’Algérie du colonel Boumédiène brillait au firmament du tiers-monde, la croyance affichée était que, grâce à son élan révolutionnaire socialiste, au génie de son leader bien-aimé, au dévouement de son armée populaire, au courage légendaire de son peuple, à son généreux Sahara qui lui fournit pétrole et gaz à volonté, l’Algérie allait rattraper l’Espagne en 1980, l’Italie en 1990, la France en 2000, l’Allemagne en 2010 et les États-Unis en 2020.
Tout cela était consigné dans un plan stratégique adopté à l’unanimité en Conseil des ministres et vendu au peuple comme le nouveau Coran. Le peuple, qui n’avait pas encore de raison de douter de ses chefs, y crut comme il croyait en Dieu. Les impatients commençaient même à apprendre à leurs enfants à vivre comme des Français, comme des Allemands, comme des Américains.
Tout ce temps, on inaugurait à la chaîne usines et infrastructures livrées clés en main par les meilleurs fournisseurs occidentaux. Le camarade colonel-président ne tolérait pas le retard. Chez nos amis Mao, Kim, Jean-Bedel ou Saddam, on fusillait pour moins que ça, mais Boumédiène était une âme pure, les fautifs étaient remerciés et tout bonnement disparaissaient des listes.
“C’est lui, en tant que dauphin, qui lut l’éloge funèbre de Boumédiène. Il se voyait déjà sur le trône”
Voilà pour les années soixante, soixante-dix. Elles s’achèveront en même temps que le leader bien-aimé qui mourut en décembre 1978 d’une maladie trop rare pour être comprise. Le peuple le pleura abondamment. À défaut de pain et de liberté, le dictateur lui avait beaucoup donné à rêver. Bouteflika était déjà là, à ses côtés, brillant et affairé, il tenait le ministère des Affaires étrangères et passait le plus clair de son temps dans les avions et les palaces où encore aujourd’hui les vieux grooms hyperstylés se souviennent de ses sérénades futuristes. En ce temps, le tiers-monde était avant tout une poésie, on chantait à pleins poumons la révolution, le soleil radieux, les héros, le Che. C’est lui, en tant que dauphin, qui lut l’éloge funèbre de Boumédiène. Il se voyait déjà sur le trône. Mais l’armée, qui n’aimait pas son look de dandy, coopta l’un des siens, le colonel Chadli Bendjedid, que la rue surnomma SLE, quelque chose qui voulait dire “sait lire et écrire”.
À peine installé, Chadli apprit au peuple et au monde que Boumédiène avait tout faux, le pays était sens dessus dessous, on avait des carrés là où il fallait des cercles, des escaliers qui descendent au lieu d’escaliers qui montent, et partout des murs sans fenêtres qui donnaient l’impression que l’Algérie libre et indépendante était une prison à ciel ouvert. Il promit d’y remédier.
L’opération déboumédiènisation était lancée sous le couvert d’une perestroïka bienvenue de l’économie et du reste. L’Algérie passait du socialisme au capitalisme à coups de décrets et de hourras. Chadli aimait le luxe, c’est sûr, autant que Boumédiène se plaisait dans l’austérité des grands illuminés.
Dix années plus tard, appelés au secours pour cause de banqueroute, les experts du FMI démontrèrent que la chose n’était pas rattrapable et qu’il fallait tout envoyer à la casse et repartir de zéro, sans oublier cependant de rembourser les emprunts contractés à l’étranger et de se guérir du cancer de la dette et de la folie des grandeurs.
Pour bien comprendre, il faut savoir que les présidents algériens inaugurent tous leur règne par un slogan qui leur sert de boussole. Boumédiène en avait deux : un pour le pays, “L’État c’est moi”, et un pour le monde, “Je suis avec la Palestine, qu’elle ait raison ou qu’elle ait tort”.
Chadli, qui était la “bravitude” même, se donna celui-ci : “Pour une vie meilleure”, que la jeunesse algérienne compléta par une belle rime : “Pour une vie meilleure… ailleurs !” Ce qui fit exploser l’émigration clandestine, marginale et souterraine jusque-là. Chadli n’était pas que gentil, il avait mille autres défauts qui faisaient de lui un roi fainéant dans la meilleure tradition orientale. Deux monstres émergèrent de son règne : la corruption et l’islamisme.
Bouteflika était toujours là, membre du comité central du FLN, mais il rasait les murs. Chadli, qui ne le piffait pas, l’accusa d’avoir dérobé l’argent des Affaires étrangères. L’indélicat implora le pardon et promit de rembourser, pour peu qu’on lui accorde un échéancier raisonnable. Il remboursa deux ou trois tranches pour montrer qu’il était guéri, et un matin il disparut. On apprendra qu’il était parti se planquer chez les frères du Golfe. Il sera conseiller de l’un et l’autre émir. Là, il apprendra beaucoup et se fera d’utiles amitiés dans cette région si riche en princes, en milliardaires et en prédicateurs fous. Ils l’aideront à abattre la junte militaire d’Alger, athée et soumise aux kouffar de l’Est et de l’Ouest, à se garder de leurs suppôts, les Kabyles et les francophones, et à conquérir le pouvoir avec les vrais musulmans.
“L’armée et le peuple le paieront cher. Bouteflika ne ratera pas une occasion de les brimer”
De retour en Algérie (suite à la médiation du roi d’Arabie), où l’islamisme battait son plein, Bouteflika aurait intelligemment intrigué dans ce sens. Avec succès ! Le 11 janvier 1992, après douze années d’un règne qui aura ajouté au chaos hérité de l’ancien président, Chadli est acculé à la démission par des élections législatives calamiteuses qui donnèrent la victoire aux islamistes. La guerre pouvait commencer. Elle fera au moins 200 000 morts. Tout ce temps, Bouteflika attendra son heure en comptant les coups.
Il en va en politique comme en agriculture, les choses doivent mûrir. Trois présidents de transition passeront : Boudiaf, assassiné par un officier de sa garde après cinq mois de règne, Kafi, remercié au bout d’un an et demi, et le général Zeroual, démissionné après cinq années à pédaler dans le vide.
La guerre dura ce qu’elle dura, une décennie, que les Algériens appelleront la “décennie noire”, et finalement Bouteflika verra son rêve se réaliser, l’état-major de l’armée lui offrait la République pour en jouir à sa guise en échange d’un service : jouer de ses relations pour le sauver du TPI, qui voulait savoir certaines choses sur sa façon de faire la guerre. Bouteflika tenait là le moyen de se venger de son éviction et de sa longue traversée du désert. L’armée et le peuple le paieront cher. Bouteflika ne ratera pas une occasion de les brimer.
Nous voilà en 2018 et Bouteflika est toujours là, pas encore rassasié de pouvoir et de vengeance après quatre mandats, deux fastueux passés à envahir le monde, et deux à se soigner en France sur le dos du contribuable, et bien décidé à s’en accorder un cinquième.
Il a 80 ans, il est impotent, mais le docteur François Hollande, qui l’a examiné en 2015, lui a trouvé une grande « alacrité » et le docteur Jean-Yves Le Drian, qui l’a examiné le 6 décembre dernier, à l’occasion de la visite éclair de Macron à Alger (lire l’encadré page 29), l’a trouvé « intellectuellement apte à gouverner ». Avec de tels témoignages, les Algériens devraient se rassurer et cesser de parler de leur président comme d’un vieux fantôme qui hante un pays en ruine ; Bouteflika est vivant, il a toute sa tête, il parle, il bouge la main, on ne la lui fait pas.
Ils devront oublier que, sous son règne, l’Algérie a battu des records mondiaux dans plusieurs domaines sensibles : la fraude électorale, la corruption au sommet de l’État, la fuite des cadres et des capitaux, la déperdition scolaire, le suicide des jeunes filles, le viol, le kidnapping, l’émigration clandestine, les grands trafics, le règlement de comptes, les décès inexpliqués dans les hôpitaux, les prisons, les commissariats, les cantines scolaires… La liste est longue. Dans les rapports annuels des ONG qui classent les pays selon divers critères, l’Algérie tient son rang dans le peloton de queue, parmi les grands champions du désastre intégral, le Zimbabwe, la Corée du Nord, la Libye, l’Érythrée, la Somalie.
Pour autant, il ne faut pas croire que la vie est horrible pour les habitants. Les Algériens sont les rois de la débrouille, ils habitent des bidonvilles, mangent des pierres, sucent des racines, se lavent avec du sable, mais réussissent à garder en eux la flamme de l’espoir. On la trouve dans la drogue ou dans la religion et le commerce des produits magiques qui fleurit aux abords des mosquées (il s’en construit treize à la douzaine par jour) ; ou on s’investit à fond dans la possibilité d’une émigration réussie, ou on se regarde mourir à petit feu.
Voilà toute l’Algérie. S’il est un coupable parmi les coupables, c’est bien Bouteflika. Il est au pouvoir depuis l’indépendance et le restera jusqu’à sa mort, et, au-delà, il se perpétuera à travers ses frères et leurs enfants. C’est clair, la dynastie Bouteflika survivra au peuple mais le peuple ne lui survivra pas.
Traumatisé par la décennie noire, celui-ci n’a plus de ressorts. S’il fait mille émeutes par jour, c’est pour dénoncer des élus locaux, en des échauffourées qui n’ont pas de signification politique au-delà. Et puis, il y a les islamistes, ils sont toujours là, plus nombreux, prêts à bondir sur la bête, et la dynastie s’est dotée d’une armada suréquipée, surentraînée, surpayée, elle ne fera qu’une bouchée du peuple et vite fait remettra les islamistes dans leur rôle d’épouvantail. Le plan est réglé, le cinquième mandat est dans la poche.
Vers qui se tourner ? l’Onu, l’Union européenne, l’Union africaine, la Ligue arabe ? Allons ! Les Algériens placent leur espoir en la France, où vivent quelques-uns de leurs compatriotes (2, 4, 7 millions ? ), et leurs enfants, qui ne savent rien de l’histoire coloniale, font pareil, mais voilà, le jeune Macron, qui lui aussi méconnaît l’histoire, est venu à Alger pour leur dire à bout portant : “Vous n’êtes rien pour moi, je ne vous dois rien, débrouillez-vous !” Sait-il qu’en le disant aux Algériens, il le dit aussi à ces millions de Français qui ont l’Algérie au coeur et dans la tête, les pieds-noirs, les harkis et ceux qui, à titre civil, militaire ou religieux, ont servi en Algérie ? Tous veulent savoir ce qui s’est réellement passé, qui a trahi, qui a menti, et pouvoir se construire un futur qui reconnaisse le passé et le respecte.
Et puis, il y a les candidats à l’émigration, qui se fichent de tout cela, de l’Algérie, de la France, de leurs bisbilles, ils iraient sur la Lune et s’y trouveraient bien si nul visa n’était exigé pour s’y rendre. L’Algérie est pour eux une prison et la France une escale commode vers l’ailleurs, pas plus. “Vaste est la terre d’Allah”, disent-ils.
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 15 Jan 2018 - 19:32
JA a écrit:
Algérie : quel avenir pour Sonatrach ?
À la tête de la première entreprise du continent, Ould Kaddour fait face à un défi sans équivalent : redonner du souffle au groupe, moteur de l’économie nationale.
Il existe trois hauts lieux de pouvoir en Algérie. Le premier, politique, se situe dans la résidence ultra-protégée de Zéralda, sur le littoral ouest d’Alger, là où le président Bouteflika travaille, se soigne et vit, entouré de sa famille et de sa garde rapprochée. Le deuxième, militaire, est aux Tagarins, sur les hauteurs de la capitale, où se trouve la grande caserne du ministre de la Défense et de l’état-major de l’armée. Le troisième est à chercher dans l’imposant bâtiment qui abrite le siège de Sonatrach, premier groupe pétrolier africain et douzième dans le monde. Et le cœur de ce pouvoir financier, vital à l’État algérien et à ses 40 millions d’administrés (plus de 95 % des recettes extérieures et 60 % du budget), se niche au douzième étage de cette tour de verre sise dans le quartier chic de Hydra.
C’est dans ce bureau aussi vaste qu’un terrain de tennis et dont les larges baies vitrées offrent une vue imprenable jusque sur les monts enneigés de Chréa que se gère ce qu’on peut aisément appeler un État dans l’État. Pour prendre la mesure de celui-ci, il suffit d’égrener les chiffres qui n’ont rien à envier aux mastodontes du CAC 40. Sonatrach, c’est 120 000 employés, 154 filiales et participations dans des sociétés en Algérie et à l’international, 24 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016 et 13 milliards d’euros de fiscalité payés à l’État algérien la même année.
Abdelmoumen Ould Kaddour, l’homme providentiel
Mais cet empire est plus que jamais en difficulté depuis la chute des cours du pétrole, qui, lorsqu’ils dépassaient de 2012 à 2014 la barre des 120 dollars le baril, permettaient à Sonatrach d’engranger jusqu’à 71 milliards de dollars (environ 54 milliards d’euros) de chiffre d’affaires annuel. C’est Abdelmoumen Ould Kaddour, 66 ans, PDG depuis le 20 mars 2017, qui a été choisi pour le sauver. Le banni d’hier fait aujourd’hui figure d’homme providentiel. Directeur pendant une dizaine d’années de Brown & Root Condor (BRC) – une coentreprise créée par Sonatrach avec Kellogg Brown & Root (KBR), filiale de Halliburton, le géant américain des services pétroliers et de l’ingénierie –, il peut résumer sa mission en quelques points : couper le robinet des dépenses non indispensables, régler les nombreux contentieux avec les partenaires étrangers, redonner confiance au personnel, relancer la production et faire revenir les investisseurs qui boudent le Sud algérien. Vaste programme !
Quand le PDG décrit la situation actuelle de son entreprise, il n’y va pas avec le dos de la cuillère. « Sonatrach est déstabilisé par de nombreux facteurs internes et externes », lâche Ould Kaddour devant ses proches collaborateurs. Un ancien ministre qui a géré ce secteur par le passé va encore plus loin en évoquant une « situation catastrophique ». D’aucuns n’hésitent pas à décrire ce joyau de la couronne comme un grand corps malade ou un géant aux pieds d’argile. En faire porter le chapeau au prédécesseur d’Ould Kaddour, Amine Mazouzi, débarqué après deux ans d’exercice, ou aux devanciers de celui-ci, serait aussi faux qu’injuste. C’est une succession d’événements qui a fragilisé Sonatrach ces dernières années.
La valse des PDG
Le premier d’entre eux est sans doute la mise au jour d’un système de corruption généralisé dès janvier 2010. En cause : des surfacturations, des abus de biens sociaux, des pots-de-vin et autres rétrocommissions impliquant prestataires et partenaires, dont Saipem. L’entreprise, détenue à 30 % par ENI, a versé 198 millions d’euros à l’homme d’affaires Farid Bedjaoui, soupçonné de les avoir utilisés pour corrompre des intermédiaires et des responsables algériens et permettre à Saipem d’obtenir auprès de Sonatrach sept contrats d’une valeur totale de 8 milliards d’euros entre 2007 et 2009. Non seulement ces affaires ont littéralement décapité l’équipe dirigeante en envoyant le PDG d’alors, Mohamed Meziane, et huit de ses adjoints au tapis, mais elles ont également passablement écorné l’image de Sonatrach.
« Cela a complètement déstabilisé l’entreprise, avoue un cadre proche d’Ould Kaddour. Les responsables qui ont été épargnés et ceux qui sont venus après ont été tétanisés. La hantise de la prison a provoqué des réflexes d’inhibition et de démission morale. » À ces affaires de corruption et de malversations déclenchées en Algérie, en Italie, en France ou au Canada et qui sont liées à la gestion de Sonatrach vient s’ajouter un mal chronique : la valse des PDG.
Multiplication des litiges
En l’espace de quinze ans, pas moins d’une dizaine de patrons, confirmés ou intérimaires, ont défilé au douzième étage du siège de Sonatrach. Quand on sait que la firme française Total n’a connu que trois PDG (Thierry Desmarest, Christophe de Margerie et Patrick Pouyanné) de 1995 à nos jours, on mesure l’effet dévastateur de cette valse sur la gouvernance de la compagnie algérienne. Un de ses dommages collatéraux n’est autre que la multiplication des litiges avec les partenaires étrangers, notamment Total, Technip, ENI, Saipem ou encore Anadarko. De sources internes au groupe, on dénombre treize litiges devant des cours d’arbitrage internationales dont le montant est supérieur à 5 milliards de dollars.
« Nous avons perdu presque tous ces arbitrages, lâche un haut cadre de Sonatrach. Aujourd’hui, une grande partie est réglée. Ce n’est pas le fond ou la préparation de ces contrats qui posent problème, mais plutôt leur gestion. Les responsables n’avaient pas la force ou le courage de prendre des décisions, préférant ainsi que les litiges aillent en arbitrage international plutôt que de discuter, négocier et prendre le risque de subir les foudres des politiques ou de la justice. »
L’année 2017 s’est tout de même terminée sur une bonne note. En décembre, la Cour internationale d’arbitrage a condamné Saipem à verser 135 millions de dollars à Sonatrach en préjudice d’un contrat conclu en 2008 portant sur la construction en Algérie d’un site gazier. « Des discussions sont en cours avec Saipem pour tenter de trouver un règlement à l’amiable des conflits financiers (trois autres procédures d’arbitrage sont en cours), qui pèsent presque 1,7 milliard d’euros », révèle un collaborateur du PDG.
Comment gérer la compagnie en temps de crise et redresser la barre de ce géant ? La première tâche qu’Ould Kaddour s’est donnée consiste à rétablir la communication avec le personnel, le staff et les patrons des différentes filiales et divisions. « Les gens étaient tellement choqués, désabusés, marginalisés ou blasés qu’ils ne se parlaient plus », confie-t-il à ses amis. Ses prédécesseurs ne sont pas connus pour être de grands communicants, lui a la prétention d’instaurer le dialogue. Chaque mois, il rédige ainsi une lettre à tous les travailleurs pour communiquer sur l’état de la compagnie. Pas de quoi bouleverser la situation, mais l’initiative est plutôt appréciée en interne. Il en faudra cependant plus pour sauver le soldat Sonatrach.
Une nouvelle stratégie est en phase d’élaboration pour la période 2020-2030, durant laquelle le géant pétrolier pourrait investir pas moins de 50 milliards de dollars. Toutefois, elle passe d’abord par des économies à tous les niveaux. « À 150 dollars le baril, on pouvait se permettre de dépenser à tout-va, explique un dirigeant. Avec la crise et la chute des cours pétroliers, il faut rationaliser les dépenses, fermer des bureaux à l’étranger (le choix n’est pas arrêté, mais celui de Londres, principale place de négoce, demeure essentiel) qui ne servent qu’à émettre des factures. Il y a moins d’argent, donc les investissements doivent être mieux ciblés et gérés. Les nombreux chantiers en retard ont des répercussions négatives sur nos finances (le retard dans la réhabilitation de la raffinerie d’Alger a coûté son poste au chef de projet en juillet 2017). »
Nouveaux défis
Ces économies passent par le volet raffinage. Sonatrach, qui dispose de trois raffineries à Hassi-Messaoud, Arzew et Skikda (27 millions de tonnes par an de capacité au début de 2017), auxquelles on peut ajouter celle d’Alger, en cours d’agrandissement, a engagé une réflexion pour l’acquisition de raffineries à l’étranger, qui permettrait de faire des économies sur l’importation de produits raffinés, laquelle se chiffre à 2 milliards de dollars par an. « Nous envisageons en outre de faire raffiner notre pétrole à l’étranger avant de le rapatrier, pour diminuer là encore la facture d’importation », avance un autre collaborateur du PDG. Des discussions sont en cours avec des firmes pétrolières, Exxon entre autres, pour l’achat d’au moins deux raffineries en Europe (un milliard de dollars l’unité).
L’autre défi ? Redonner confiance aux partenaires étrangers, qui ne se bousculent plus pour aller investir en Algérie. Presque tous les appels d’offres lancés ces cinq dernières années par Sonatrach, via sa filiale Alnaft, pour l’exploration de nouveaux gisements dans le Sahara sont restés infructueux. Principale raison de ce désintérêt ? La loi sur les hydrocarbures, qui instaure de lourdes taxes pour les compagnies étrangères qui se sont installées ou veulent s’implanter en Algérie. Elle impose notamment une taxe sur les profits exceptionnels (de 5 à 50 %) dès lors que le prix du baril de Brent dépasse 30 dollars. « Le partenaire qui vient mettre de l’argent a besoin d’être rassuré sur ses investissements chez nous, explique un ancien PDG de Sonatrach. Or, les dispositions fiscales de la présente loi le font fuir. Ajoutez à cela notre environnement administratif tentaculaire, les impôts, les lourdeurs et les tracasseries bancaires, les douanes qui pinaillent. Bref, l’Algérie n’est plus si attractive. »
Le gouvernement a annoncé que la révision de cette loi, votée en 2005 et plusieurs fois modifiée depuis, devrait intervenir au premier semestre de l’année 2018. De bon augure alors que de nombreux contrats passés par la firme algérienne avec des partenaires étrangers arrivent à échéance en 2020-2021 et doivent être prorogés. « La plupart de nos partenaires ne veulent plus les rediscuter sur la base de la loi actuelle », assure un conseiller du PDG de Sonatrach. Cette réforme devient d’autant plus nécessaire que la production pétrolière algérienne connaît une baisse depuis une dizaine d’années et que les champs les plus importants (Hassi R’mel et Hassi Messaoud) commencent à décliner.
« Nous ne pouvons pas aller au-delà du quota de production qui nous a été fixé par l’Opep (1,087 million de barils/jour), admet-on à la direction de Sonatrach. Du coup, nous devons miser sur le gaz naturel, dont les potentialités restent encore considérables. » Sa production représente environ 95 milliards de mètres cubes, dont 53 milliards sont exportés, notamment vers l’Europe. Le 20 décembre, la compagnie pétrolière a annoncé la signature d’un accord de 500 millions de dollars avec les compagnies BP et Statoil pour extraire 11 milliards de mètres cubes de réserve supplémentaire du complexe gazier de Tiguentourine.
La piste du gaz de schiste
Le gaz de schiste, dont l’annonce de l’exploration avait provoqué de vives tensions en Algérie en 2015, constitue une autre piste pour Sonatrach. Si cette option n’est pas encore à l’ordre du jour, elle n’en est pas moins étudiée. Des propositions existent, notamment de la part de BP et de Total, pour explorer les gaz non conventionnels, admet-on dans l’entourage de la direction de Sonatrach. Un premier forage d’exploration avait été réalisé en 2014, dans le bassin d’Ahnet (sud de l’Algérie).
« Mais nous sommes encore au stade de la réflexion. En revanche, l’offshore dans les gisements de gaz en Méditerranée avec des firmes internationales revêt un vif intérêt pour nous », observe un proche collaborateur du PDG. Au début de 2017, une source interne avait révélé des négociations avec Anadarko, Exxon Mobil et ENI, et un intérêt particulier pour les zones de Béjaïa et d’Oran.
Cap sur l’Afrique
Peu d’Algériens le savent, mais Sonatrach est aussi présent à l’étranger, notamment via sa filiale Sipex. La compagnie exploite un gisement gazier au Pérou et possède des champs d’exploration au Niger et au Mali. Elle compte aussi reprendre ses activités en Irak, déserté depuis la guerre de 2003, ainsi qu’à Ghadamès, en Libye, dont les blocs de gaz et de pétrole ont été abandonnés pour les mêmes raisons. Des contacts sont entrepris pour prospecter en Angola, en Namibie, en Éthiopie et au Mozambique. « L’Afrique constitue dorénavant l’une de nos priorités stratégiques », nous explique un collaborateur d’Ould Kaddour. Sonatrach a reçu ces derniers mois de nombreuses lettres d’intérêt de la part de partenaires africains pour développer des projets dans le pétrole, le gaz et la pétrochimie
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