Sujet: "Contre Révolution" en Iran Dim 31 Déc 2017 - 3:17
Je pense qu'il est temps d'ouvrir ce sujet, ça fait plusieurs jours que quotidiennement des manifestations secouent plusieurs villes d'Iran, sous différentes formes et avec différents slogans. Manifestations "économiques", anti Mollahs et Rohani, pro Monarchie. Les universités bouillonnent, et beaucoup de femmes présentes
Citation :
Iran : des opposants au régime 6 à Téhéran, malgré les mises en garde du gouvernement
Les manifestants se mobilisent, au troisième jour d'un mouvement de protestation contre les difficultés économiques et le régime.
Le mouvement de contestation contre les difficultés économiques et le régime se poursuit en Iran. La police a dispersé avec des gaz lacrymogènes, samedi 30 décembre, des jeunes protestant contre le pouvoir à Téhéran, après des manifestations dans le reste du pays jeudi et vendredi. C’est la première fois depuis 2009 qu'autant de villes sont ainsi touchées. Un mouvement de contestation contre la réélection de l'ex-président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad avait alors été violemment réprimé.
"Mort au dictateur" A la mi-journée samedi, des dizaines d'étudiants opposés au régime se sont rassemblés devant l'entrée principale de l’université de Téhéran, avant d’être dispersés. Des centaines d'étudiants prorégime ont pris ensuite le contrôle du lieu, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Mais en fin d'après-midi, des centaines de personnes ont manifesté ailleurs dans le quartier, scandant des slogans hostiles au pouvoir, avant d'être à leur tour dispersées par la police anti-émeute largement déployée. Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Intérieur Abdolreza Rahmani Fazli avait demandé à la population de ne pas participer aux "rassemblements illégaux".
L'agence Mehr, proche des conservateurs, a mis en ligne sur la messagerie cryptée Telegram, suivie par près de 25 millions d'Iraniens, des vidéos montrant des manifestants attaquer la mairie du deuxième arrondissement à Téhéran et renverser une voiture de police. D’autres vidéos diffusées sur Telegram par des chaînes basées à l'étranger et liées à l'opposition montrent des milliers de manifestants criant notamment "mort au dictateur", présentant ces protestations comme ayant eu lieu notamment dans les villes de Khorramabad, Zanjan ou Ahvaz, dans l'ouest du pays.
Une situation économique délicate La mobilisation a débuté jeudi, avec une manifestation de centaines de personnes à Machhad, dans le nord-est de l'Iran, ainsi que dans d'autres villes contre la hausse des prix, le chômage et le gouvernement du président Hassan Rohani. La promesse de relancer l'économie a été au coeur des campagnes présidentielles du religieux modéré, réélu en mai pour un deuxième mandat. S'il a pu parvenir à la levée de certaines sanctions économiques après l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 et qu'il a réussi à maîtriser l'inflation à environ 10%, le taux de chômage demeure élevé dans le pays (12%), selon des chiffres officiels.
Iran : les manifestations anti et pro-gouvernement se multiplient
Le pouvoir juge les manifestations d'opposition illégales. Des milliers de personnes sont également descendues dans les rues pour soutenir le gouvernement. SOURCE AFP Modifié le 30/12/2017 à 17:05 - Publié le 30/12/2017 à 15:29 | Le Point.fr
Des « rassemblements illégaux ». C'est ainsi que le gouvernement iranien qualifie les manifestations d'opposants ces derniers jours dans plusieurs villes du pays. Cet avertissement est intervenu le jour où le régime a mobilisé des dizaines de milliers de personnes dans les rues pour marquer l'anniversaire du grand rassemblement pro-régime qui avait sonné la fin du mouvement de contestation contre la réélection de l'ex-président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad en 2009. Lors des rassemblements de soutien au pouvoir à Téhéran et dans d'autres villes de la République islamique d'Iran, les manifestants arboraient des portraits du numéro un l'ayatollah Ali Khamenei et portaient des pancartes avec des inscriptions « Mort à la sédition ».
Face aux maux économiques du pays, isolé et soumis pendant des années à des sanctions internationales pour ses activités nucléaires sensibles, des protestations sociales ont éclaté jeudi et vendredi dans plusieurs villes de province, dont celle de Machhad, la deuxième d'Iran. Pendant ces manifestations - non autorisées - contre l'inflation et le chômage, certains protestataires ont scandé des slogans hostiles au pouvoir, dont le président Hassan Rohani. Le nombre des manifestants est resté limité à quelques centaines, mais c'était la première fois depuis 2009 qu'autant de villes ont été touchées par de telles protestations sociales.
De multiples manifestations dans les deux camps Samedi, entre 50 et 70 étudiants ont manifesté devant l'université de Téhéran en scandant des slogans politiques contre le pouvoir, ont rapporté les agences de presse Fars et Mehr. Une vidéo publiée sur la messagerie cryptée Telegram de l'agence Fars montre des étudiants rassemblés devant l'entrée principale de l'université, appelant les gens à les rejoindre. « Contrairement aux rassemblements des autres villes qui étaient contre la situation économique et l'inflation, ce rassemblement était politique », a affirmé Fars.
Selon l'agence Mehr, des « slogans durs ont été lancés contre les dirigeants du pays ». Sur la vidéo, on peut voir la police antiémeute déployée sur l'avenue qui borde l'université. Juste après, des centaines d'étudiants pro-régime se sont rassemblés devant l'université, dans le centre de la capitale iranienne. « Mort aux séditieux », ont-ils crié, selon des vidéos publiées par des agences de presse. « Les opportunistes qui voulaient profiter de la situation (...) se sont dispersés avec la venue des étudiants », a écrit l'agence Tasnim, proche des conservateurs.
Une cinquantaine de manifestants arrêtés « Nous demandons à la population de ne pas participer aux rassemblements illégaux. Jusque-là, les forces de l'ordre et le pouvoir judiciaire ont essayé de gérer les rassemblements illégaux pour qu'il n'y ait pas de problème », a déclaré le ministre de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli, cité par l'agence Isna. Samedi et pour la première fois, la télévision d'État a évoqué les protestations sociales en montrant des images et en jugeant nécessaire d'entendre « les revendications légitimes » de la population. Mais elle a aussi dénoncé les médias et les groupes « contre-révolutionnaires » à l'étranger qui cherchent à exploiter ces rassemblements. À Machhad, une cinquantaine de manifestants ont été arrêtés lors des protestations. La police est intervenue dans certaines villes, notamment avec des canons à eau. Mais, généralement, des officiers de police tentaient de calmer les gens. Les arrestations ont été condamnées par les États-Unis, ennemi de l'Iran.
« Le gouvernement iranien devrait respecter leurs droits, notamment leur droit de s'exprimer. Le monde regarde », a tweeté le président Donald Trump au sujet des protestataires, avec le hashtag #IranProtests. Le département d'État a accusé les dirigeants iraniens d'avoir « transformé un pays prospère doté d'une histoire et d'une culture riches en un État voyou à la dérive ». En réaction, le ministère des Affaires étrangères à Téhéran a dit que « le peuple iranien n'accorde aucune valeur et aucun crédit aux déclarations opportunistes des responsables américains et de Trump ». Des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux ont montré des personnes manifestant vendredi dans la ville sainte de Qom (nord) en scandant « Mort au dictateur » ou encore « Libérez les prisonniers politiques ».
Des slogans en faveur de la monarchie Certains manifestants ont même scandé des slogans en faveur de la monarchie, renversée par la révolution islamique en 1979. D'autres ont demandé au régime d'abandonner son soutien militaire et financier à des mouvements régionaux alliés pour s'occuper de sa propre population. Sur Telegram ou Instagram, réseaux sociaux largement utilisés en Iran, on pouvait voir des vidéos de manifestants à Rasht (nord), Kermanshah (ouest), Hamedan (ouest) ou Qazvin (nord). Samedi, le quotidien réformateur Arman titrait « Signal d'alarme pour tout le monde » alors que les appels au gouvernement se multiplient pour mettre fin aux maux économiques.
La promesse de relancer l'économie, affaiblie par des sanctions internationales, a été au cœur des campagnes présidentielles de Hassan Rohani, un religieux modéré réélu en mai pour un deuxième mandat. S'il a pu parvenir à la levée de certaines sanctions économiques après l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 et qu'il a réussi à maîtriser l'inflation à environ 10 %, le taux de chômage demeure élevé (12 %), selon des chiffres officiels. « C'est difficile de prédire si ces protestations vont continuer, car elles ont été une totale surprise », a déclaré à l'Agence France-Presse Payam Parhiz, le rédacteur en chef de la plateforme Nazar (réformateur), présente sur des réseaux sociaux.
Hesamoddin Ashna, conseiller culturel de Hassan Rohani, a estimé sur Twitter que « le pays fai(sait) face à des défis importants avec le chômage, l'inflation, la corruption, le manque d'eau et les disparités sociales. Les gens ont le droit d'être entendus ». « Le peuple, en particulier les petites gens, est sous pression », a indiqué Ebrahim Raissi, candidat conservateur à la présidentielle battu par Hassan Rohani. « Si le gouvernement montre de la détermination à régler les problèmes économiques, le peuple le soutiendra. »
Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Dim 31 Déc 2017 - 13:43
Citation :
Ce qu’il faut retenir des manifestations en Iran
Deux personnes sont mortes dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Doroud, selon un responsable local, alors que des manifestations agitent l’Iran depuis jeudi.
Deux personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche, lors de heurts dans la ville de Doroud, selon le vice-gouverneur de la province de Lorestan, qui affirme que des « agents étrangers », et non la police, sont responsables de leurs décès. Samedi 30 décembre, à Téhéran, des centaines de personnes ont manifesté à l’intérieur de l’université de Téhéran et dans les rues avoisinantes, avant d’être dispersées par la police antiémeute. Plus tôt dans la matinée, des rassemblements prorégime se sont également tenus partout dans le pays, commémorant l’anniversaire de la fin de « sédition », le mouvement né à la suite de la réélection controversée de l’ancien président, l’ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, en juin 2009. Jeudi et vendredi, des manifestations avaient déjà été organisées dans plusieurs villes de province. Le contexte Dans les rassemblements qui rythment la vie du pays depuis jeudi, les manifestants chantent des slogans contre tout le pouvoir. Les manifestations ont commencé d’abord à Machhad (Est), avec des slogans contre la corruption et la situation économique du pays, étranglé par les sanctions internationales qui restent en place malgré l’accord sur le dossier nucléaire de l’Iran, et contre le président Hassan Rohani. Très rapidement, les manifestations ont pris une tournure politique, visant tout le système et même la diplomatie régionale de Téhéran, notamment son engagement financier et militaire en Syrie, aux côtés du président Bachar Al-Assad.
La promesse de relancer l’économie, affaiblie par les sanctions, a été au cœur des campagnes présidentielles de M. Rohani, un religieux modéré réélu en mai dernier pour un deuxième mandat. Le président a obtenu la levée de certaines sanctions économiques après l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015 et il a réussi à maîtriser l’inflation à environ 10 %. Mais le taux de chômage demeure élevé (12 %), selon des chiffres officiels.
C’est la première fois qu’autant de villes sont touchées depuis l’élection présidentielle de 2009 et le mouvement contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad. Le pouvoir a d’ailleurs mobilisé samedi des dizaines de milliers de personnes dans le pays pour marquer l’anniversaire du grand rassemblement prorégime qui avait sonné en 2009 la fin de ce mouvement.
Le régime tente de réprimer le mouvement Le ministre de l’intérieur iranien, Abdolreza Rahmani Fazli, a mis en garde dimanche matin ceux qui « utilisent la violence et créent du désordre » après une nouvelle nuit de violence à travers le pays. Des dizaines de personnes ont été arrêtées depuis jeudi, la plupart ont été libérées selon la télévision d’Etat.
Selon l’agence Ilna, proche des réformateurs, « 80 personnes ont été arrêtées à Arak (centre) alors que trois ou quatre personnes ont été blessées » dans les violences qui ont touché la ville samedi soir. « Des individus ont tenté d’attaquer des bâtiments publics mais n’ont pas réussi (…) la situation de la ville est sous contrôle », a déclaré un responsable local cité par Ilna, qui n’a pas donné son identité.
Des vidéos diffusées sur la messagerie cryptée Telegram montrent des milliers de manifestants criant notamment « mort au dictateur », présentant ces rassemblements comme ayant eu lieu dans les villes de Khorramabad, Zanjan ou Ahvaz, dans l’ouest du pays. Ces images étaient cependant invérifiables dans l’immédiat. Sur Twitter, le ministre des télécommunications, Mohammad-Javad Jahormi, a accusé la messagerie cryptée Telegram, très suivie en Iran, d’encourager le « soulèvement armé ». L’Internet sur les réseaux de téléphonie mobile a été coupé samedi soir puis rétabli dans la nuit. L’accès aux réseaux sociaux Telegram et Instagram sur les téléphones portables a été de nouveau restreint dimanche après-midi.
Samedi soir, lors d’une intervention télévisée, le porte-parole du gouvernement, Mohammad Bagher Nobakht, a assuré que le prix de l’essence n’allait finalement pas augmenter de 50 % pour la nouvelle année iranienne, qui commence le 21 mars 2018, comme le prévoyait initialement le nouveau budget que Rohani a présenté au parlement mi-décembre. Une manière pour le président Rohani de répondre aux revendications économiques des manifestants. Pour l’heure, ni le guide suprême Ali Khamenei, la plus haute autorité iranienne, ni le président Rohani ne se sont exprimés sur les événements.
« Le monde entier comprend que le bon peuple d’Iran veut un changement, et qu’à part le vaste pouvoir militaire des Etats-Unis, le peuple iranien est ce que ses dirigeants craignent le plus », a tweeté le président des Etats-Unis, Donald Trump, reprenant des extraits de son discours du 19 septembre à l’Assemblée générale des Nations unies.
M. Trump avait déjà fermement dénoncé les arrestations en Iran, vendredi. Les relations entre les Etats-Unis et l’Iran sont au plus mal depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui promet de retirer les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015 à Vienne, accusant son prédécesseur de laxisme envers Téhéran.
Des centaines d’étudiants se sont rassemblés samedi devant l’université de Téhéran, où ils ont été dispersés après une confrontation avec la police antiémeute, qui a fait usage de gaz lacrymogène.
Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 16:40
Tant que les couches populaires et paysannes ne participeront pas aux manifestations en Iran, il n'y aura pas de changement, cela restera juste un mouvement des franches séculaires et laïques contre le régime des Mollahs.
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 17:19
les gens de la campagne sont acquie au Mollah, c est eux qui les ont mis au pouvoir en 79
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 17:25
RED BISHOP a écrit:
les gens de la campagne sont acquie au Mollah, c est eux qui les ont mis au pouvoir en 79
Exactement, mais la situation économique est désastreuse en Iran, baisse des prix du pétrole, embargo, les guerres en Irak, Syrie et au Yémen, le heezb, les projets militaires, il y aussi pas vraiment d'industrie exportatrice aussi, l'économie iranienne ne suit pas. Les Iraniens ont en marre de la situation économique.
Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 17:29
Il y a eu des slogans qui demander le retrait de Syrie Irak etc pour se concentrer sur l'Iran.
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 18:01
Des défections sont annoncés dans l'armée iranienne.
Il n'y aura pas de révolte armée, tant que la campagne ne participent pas aux manifestations. Les Basiji et les gardiens de la révolution tirent leur profit du régime actuel, il y a tout un tas d'intérêt, l'armée iranienne, c'est beaucoup plus mitigée. Tout dépendra de la répression.
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 18:15
le même scenario qui se répète encore et encore
ces types de soulèvements ont perdu toute crédibilité, depuis la démonstration de leur extrême vulnérabilité face aux manipulations externes (on l'a vue en Libye, en Syrie, en Turquie, en Égypte...)
Dernière édition par Alloudi le Lun 1 Jan 2018 - 18:23, édité 1 fois
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 18:16
Les manifestants de la région arabe du Khuzestan pillent le QJ des gardiens de la révolution dans la ville d'Ahvaz.
Plusieurs défections au sein même des gardien de la révolution, un pasdaran fait défection:
Plusieurs bâtiments publics en feu..
Dernière édition par Kursad2 le Lun 1 Jan 2018 - 18:21, édité 1 fois
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 18:20
Ouh la !
Des pillages de casernes ! Donc des manifestations armée donc début de guerre civile
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 18:26
Le mollah Sadegh Laridjani chef du judiciaire en Iran a donné l'ordre de "sévir fermement" contre les manifestants.
Dans la région de Lorestan, des personnes armées auraient attaqué les forces de l'ordre iranienne.
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 20:39
Les manifestations du Gezi en Turquie ont duré 15 jours, le coût est de 15 milliards $, avec une baisse du tourisme et une perte de valeur de la livre turque, si les manifestations durent en Iran, cela aura des conséquences sur l'économie iranienne déjà en difficulté. Des coups de feu entendu à Téhéran, un policier iranien tué et 3 autres policiers blessés. Une dizaine de policiers iraniens font défection à Téhéran et rejoignent les manifestants.
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 21:11
Il va y avoir de plus en plus de mort lors des manifestations avec des tires "suspect"
Je ne suis pas pour l'éclatement de ce pays mais si ça peut les calmer un peu dans leur intervention régional c'est positif !
Les Saoudiens doivent sûrement déjà avoir pris contacte avec les arabes sunnites du pays...
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Sujet: Re: "Contre Révolution" en Iran Lun 1 Jan 2018 - 21:32
Fahed64 a écrit:
Il va y avoir de plus en plus de mort lors des manifestations avec des tires "suspect"
Je ne suis pas pour l'éclatement de ce pays mais si ça peut les calmer un peu dans leur intervention régional c'est positif !
Les Saoudiens doivent sûrement déjà avoir pris contacte avec les arabes sunnites du pays...
C'est étonnant, mais les Arabes du Khouzestan et les Kurdes de Kermashah sont très actifs. Les Azéris aussi sortent en masse à Tabriz.
Pour la Turquie, un Iran affaibli serait bénéfique mais un Iran sans gouvernement serait dangereux (risque sécessionniste et instabilité, importation du gaz et du pétrole et le commerce), pour les Saoudiens et les Emiratis, un Iran dans le chaos serait le meilleur scénario.
Iran: nouvelle manifestation à Téhéran malgré les avertissements de Rohani Lundi soir, les protestations ont continué à Téhéran après la mort de dix personnes dans le pays pendant le week-end. Un policier a été tué dans le centre de l'Iran.