Erdogan a dû dire un ''non'' au régime de la poubelle, sur l'affaire du Sahara
Pourtant il l'a toujours dit depuis le début comme ces prédécesseurs. La Turquie est même contre l'autonomie du Sahara Occidental.
L'Algérie et la Turquie ne sont pas des pays amis et je dirais même ennemis idéologiquement, la Turquie voit l'Algérie comme un pays communiste socialisant. La Turquie soutien le Maroc pour le Sahara Occidental.F]] La guerre en Syrie que l'Algérie s'oppose. L'Algérie préférant soutenir Bachar Al-Assad et la Turquie soutenant les rebelles.[/u] L'Algérie voit d'un mauvais oeil la montée en puissance de la Turquie dans la région du MENA et de son armée. Rien ne pourra réconcilier les deux pays dans un avenir proche. Je pense qu'une coopération de la Turquie avec la Tunisie et le Maroc serait plus utilise qu'une coopération avec l'Algérie sans l'état actuel des choses. La Turquie ayant supprimer les visas pour les citoyens marocains et tunisiens pour le Maghreb. Sans oublier l'offensive économique et politique de la Turquie dans les pays africains limitrophes à l'Algérie, la Turquie y gagne de l'influence et un part de marché grandissant.
Je dirais une entente cordiale hypocrite entre les deux pays et cela dure depuis l'indépendance de l'Algérie, la Turquie ayant traîner des pieds pour reconnaître l'indépendance de l'Algérie à cause de ses propres intérêts. La seule chose qui marche entre l'Algérie et la Turquie est le tourisme et le commerce, la Turquie ayant un temps mettre un visa pour les citoyens Algériens mais l'afflux de tourisme est dynamique et l'idée fut écartée. L'Algérie voit Erdogan comme un potentiel ennemi idéologique. Le gouvernement Algérie à peur qu'Erdogan joue avec la carte des FM en Algérie en soutenant des parties opposées au FLN comme il a put faire en Syrie et en Libye, d'ailleurs en Libye les deux pays s'opposent aussi, ils s'opposent dans presque tous les dossiers.
En1:l'Algérie n'a jamais soutenu une guerre,c'est logique qu'elle reste opposer à l'intervention Turque en Syrie ou n'importe quel pays qui intervient. En 2: Rien ne pourra réconcilier je sais pas si c'est en ton nom ou tu la lu quelque part et si c'est le cas je serais curieux merci En 3: Je suis d'accord mais je pense que les deux nations ont dépasser ce cap d'ailleurs le Bussiness entre les deux état le prouve Et à titre personnel je suis pour la suppression de visa entre tout Etat Musulman mais malheuresement tu dois savoir que l'Algérie n'est pas prête au retour et au transit au cas ou de milliers de terroriste donc je comprend cette position,d'ailleurs les turcs qui vienne en Algérie n'ont aucune difficulté pour le Visa ça va tràs tràs vite merci
Malgré les visites entre les deux pays, les relations sont froides même si elle reste courtoise. Il y a un problème de confiance à cause de l'idéologie propre à ces deux pays. Ta dernière phrase résume le malaise de la Turquie, prendre ce pays comme un point d'entrée du terrorisme.
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Mai - 14:59
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Algérie: impressionnant dispositif de sécurité pour cette nouvelle mobilisation
Par RFI Publié le 24-05-2019 • Modifié le 24-05-2019 à 16:15
En Algérie, ce 14e vendredi de mobilisation a lieu avec, en ligne de mire, l'élection présidentielle prévue le 4 juillet. Un scrutin rejeté par le mouvement de contestation. Pour cette nouvelle journée de manifestation, le dispositif de sécurité est impressionnant à Alger.
Ce vendredi, ce qui frappe c’est le nombre inhabituel de véhicules et de membres des forces de l’ordre dans le centre de la capitale. Des barrages routiers filtrants sont en place aux entrées d’Alger. Plusieurs personnes, notamment des militants, ont été interpellées ce matin et des confrères rapportent qu’ils ont été fouillés et contrôlés à plusieurs reprises dans la matinée.
Cette semaine, le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, a fait une série d’annonces. D’abord, il a dénoncé ce fameux slogan repris par les manifestants qui demandent « Qu’ils s’en aillent tous », sous-entendu que tous les dirigeants quittent leur poste. Pour le chef de l’armée, c’est une revendication irresponsable et dangereuse.
Mais le chef d’état-major a également déclaré dans un autre message qu’il accompagnerait cependant les manifestations pacifiques. Pourtant, ce matin, les premières pancartes dénonçaient la répression policière et d’autres slogans s’attaquaient, eux, aux généraux et au chef d’état-major directement.
Pas d’ambition politique
Dans ce contexte, la date limite approche pour le dépôt des candidatures en vue de la présidentielle. Selon l’agence de presse officielle, ce délai expire samedi à minuit. Et si plus de 70 personnes ont déposé une lettre d’intention de candidature, ce qui permet en fait de retirer les dossiers administratifs ; selon la presse, on ne sait toujours pas si des personnes ont déposé leur dossier accompagné des signataires de parrainages nécessaires.
Cela soulève des inquiétudes sur les intentions de l’armée. Le chef d’état-major a déclaré cette semaine qu’il n’avait aucune ambition politique. Pourtant cela ne donne aucune indication claire sur ce qui va se passer. L’élection est rejetée par les manifestants qui estiment qu’elle est organisée par le même système que celui d’Abdelaziz Bouteflika.
Des personnalités politiques ont demandé à ce que le scrutin soit reporté, car les délais sont intenables et cela pourrait aggraver la crise. Mais, pour l’instant, ni l’administration ni les autorités ne semblent prêtes à renoncer à l’organisation de ce scrutin prévu dans six semaines, le 4 juillet.
Par RFI Publié le 27-05-2019 • Modifié le 27-05-2019 à 15:05
En Algérie, ils sont donc deux à avoir déposé leur dossier en vue de la présidentielle du 4 juillet. Selon le communiqué diffusé par le Conseil constitutionnel, Abdelhakim Hamadi et Hamid Touahri, deux inconnus du grand public, se sont déclarés à la dernière minute. La situation est inédite et suscite beaucoup de questions.
La première question concerne les deux candidats. Ces deux hommes n'ont aucun poids politique, alors comment ont-ils pu rassembler les parrainages exigés par la loi ? Il faut au moins 60 000 signatures d'électeurs ou 600 signatures d'élus.
En allant plus loin, certains se demandent surtout si ces candidatures sont sérieuses et si elles n'ont pas été suscitées par le pouvoir afin de gagner du temps. D’autant plus que ces candidats surprise pourraient bien ne pas être autorisés à se présenter finalement. On se retrouverait alors sans candidat pour l’élection du 4 juillet. Une échéance électorale voulue coûte que coûte par le pouvoir et qui pourrait donc ne pas avoir lieu.
Une Constitution sujette à interprétations
Dans ces conditions, difficile de savoir quel scénario et quel calendrier sont possibles pour la suite. La seule lecture de la Constitution ne donne pas de réponse claire, car elle est sujette à interprétation. Ce qui est sûr, c'est que le mandat du président par intérim, Abdelkader Bensalah, prend fin le 9 juillet.
Ce matin, plusieurs constitutionnalistes algériens cités par la presse s'accordent pour dire que la situation est inédite et compliquée. Ils sont bien incapables de prévoir ce qui pourrait arriver demain. Ces juristes disent eux-mêmes que la réponse ne peut-être à ce stade que politique.
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 27 Mai - 20:48
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 29 Mai - 23:06
Le retour sur terre
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 30 Mai - 0:14
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 31 Mai - 11:41
Citation :
L'Algérie menace de bloquer la vente d'actifs pétroliers au groupe français Total
Ces actifs, qui correspondent au quart de la production pétrolière algérienne, appartenaient au groupe américain Anadarko. Ils viennent d'être achetés par Occidental Pétroleum, associé au français Total.
Nouvelles tensions en vue entre Alger et Paris. "L'Algérie empêchera le groupe pétrolier Total d'acquérir les actifs algériens appartenant à l’américain Anadarko", a déclaré le 26 mai le ministre algérien de l'Energie, Mohamed Arkab, cité par l’agence officielle APS.
Total avait annoncé début mai 2019 la signature d'un accord avec l'américain Occidental Petroleum dans le but de racheter, pour un montant de 8,8 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros), des actifs pétroliers et gaziers du groupe Anadarko en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en Afrique du Sud.
Une bataille à coups de milliards de dollars
Les géants américains Chevron et Occidental Petroleum étaient engagés dans un bras de fer pour le rachat du groupe pétrolier américain Anadarko. Occidental Petroleum en est finalement sorti vainqueur le 10 mai en acquérant Anadarko pour 57 milliards de dollars, ouvrant la voie à Total pour l’acquisition des actifs d’Anadarko en Afrique, dont l’Algérie.
Nous avons de bonnes relations avec Anadarko et nous ferons tout pour préserver les intérêts de l'Algérie, y compris en utilisant notre droit de préemption pour bloquer la vente Mohamed Arkab, ministre algérien de l'Energie à l'AFP
On ne connaît pas les raisons de ce blocage très politique, si ce n'est que certains clans veulent détourner la contestation en cours, en désigant la France comme responsable de tous les maux du pays. D'autant que le groupe pétrolier français est présent sur le sol Algérien depuis des années.
Rien n'est encore définitif et Alger pourrait adoucir sa position, comme l'a laissé entendre le 27 mai, le ministre algérien de l'Energie : "La Sonatrach (compagnie pétrolière publique algérienne, NDLR) cherchera un bon compromis", a-t-il déclaré à la presse à propos de ce dossier, lors d'une visite au gisement de gaz de Tindouf, à 1700 km au sud-ouest de la capitale algérienne.
Anadarko est la plus grande compagnie étrangère présente en Algérie en termes de production pétrolière, représentant 260 000 barils par jour, soit le quart de la production journalière de l’Algérie estimée à un million de barils.
Total s'intéresse au gaz mozambicain
Cependant, selon les experts du secteur, l’actif le plus stratégique dans le package africain acquis par Total n'est pas l'Algérie, mais le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Anadarko au Mozambique. Total ambitionne de devenir le premier producteur de gaz en Afrique.
C’est dans ce domaine que le groupe français place de grands espoirs. Au Mozambique, l’acquisition d’Anadarko permettrait de prendre une participation de 26,5% dans un projet de GNL dont la production est estimée à 12,8 mégatonnes par an.
8,8 milliards de dollars pour 3 milliards de barils ça fait moins de 3 Dollars le baril Comme disait le commentateur algérien Hafid Daraji sur BeinSport BABABABABABABABA
Citation :
Algérie : Total joue la carte de l’apaisement suite aux menaces sur ses actifs
Face aux rumeurs d’un blocage de son rachat des actifs d’Anadarko en Algérie, le PDG de Total Patrick Pouyanne annonce une rencontre avec les nouvelles autorités algériennes. Par cette démarche, Total veut trouver un compromis acceptable pour tous afin de finaliser ce projet qui entre dans sa stratégie de renforcement de sa présence en Afrique et sur le marché mondial du GNL.
Le changement de régime en Algérie est-il de mauvais augure pour le pétrolier français Total ? Des rumeurs font état d'un blocage possible de la transaction entre Total et Occidental Petroleum dans le cadre du rachat des actifs d'Anadarko dans ce pays par la compagnie française. Dans ce contexte, Total via son PDG Patrick Pouyanne a annoncé ce mercredi 29 mai que les représentants du groupe rencontreront les autorités algériennes pour des entretiens à ce sujet. Pouyanne, qui s'est exprimé lors de la réunion annuelle des actionnaires à Paris, joue la carte de l'apaisement et appelle au dialogue. «Nous ne sommes pas inquiets. Il est normal que les autorités cherchent à dialoguer avec leurs principaux partenaires et Total est l'un des partenaires de l'Algérie», a-t-il précisé dans une déclaration rapportée par l'agence Reuters.
Total mise sur le dialogue en Algérie
De son côté, le ministre algérien de l'Energie a déclaré lundi la volonté du pays de trouver un compromis acceptable pour les différentes parties, en l'occurrence l'Etat algérien, Total et Occidental Petroleum. Début mai, Total avait conclu un contrat de 8,8 milliards de dollars avec Occidental Petroleum pour les actifs d'Afrique d'Anadarko, présent en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en Afrique du Sud. La transaction qui devrait être finalisée en 2020 est conditionnée par la conclusion de la part d'Occidental Petroleum de son projet d'acquisition d'Anadarko et l'approbation des autorités compétentes.
«Les actifs d'Anadarko représentant environ 3 milliards de barils de réserves que nous allons acquérir pour 8,8 milliards de dollars sont clairement au cœur de notre stratégie de croissance centrée sur nos forces», a rappelé le PDG de Total. De ces financements, la compagnie pétrolière attend un rapide retour sur investissement. Dès 2020, l'acquisition devrait générer un cash-flow net positif même dans le contexte d'un baril en dessous des 50 dollars. Dans sa stratégie de croissance, Total vise à rester un acteur majeur du secteur pétrolier en Afrique et sur le marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL).
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 1 Juin - 13:51
Citation :
Algérie: émeute dans le nord-est après la mort d'un homme tué par des gendarmes
AFP 31/05/2019
Une émeute a éclaté durant la nuit dans une localité du nord-est de l'Algérie après la mort d'un homme abattu par la gendarmerie dans des circonstances peu claires, rapportent vendredi plusieurs médias.
Selon le site d'information TSA (Tout sur l'Algérie) et le site du quotidien El Watan, qui citent respectivement des "sources locales" et des "témoins sur place", des habitants du village de Sidi M'barek ont incendié la brigade de gendarmerie de la commune proche d'El-Tarf, à environ 430 km à l'est d'Alger.
Mais une "source sécuritaire", citée par l'agence de presse officielle APS, a démenti l'incendie, indiquant seulement que la brigade avait été "caillassée par des protestataires, déchaînés et mécontents".
L'émeute a éclaté après la mort dans la nuit d'un trentenaire abattu par des gendarmes dans des circonstances peu claires dans l'immédiat, selon les trois médias. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances du tir et du décès, selon APS qui précise que le "dispositif sécuritaire" a été "renforcé" à El-Tarf.
Ces violences n'ont rien à voir avec le mouvement de contestation inédit, et essentiellement pacifique, du pouvoir, dont l'Algérie est le théâtre depuis le 22 février. Vendredi, les 15e manifestations hebdomadaires massives se sont déroulées sans incident à travers le pays.
Par RFI Publié le 02-06-2019 • Modifié le 02-06-2019 à 19:33
L’élection présidentielle algérienne qui était prévue le 4 juillet prochain n’aura pas lieu. C’est ce qu’a annoncé, ce dimanche 2 juin, le Conseil constitutionnel après avoir rejeté les deux seules candidatures. « Impossible » donc d’organiser le scrutin à la date prévue.
Il faut rappeler que les deux seuls hommes qui briguaient la présidence étaient des candidats quasi inconnus sur la scène politique algérienne.
Les candidatures d'Abdelhakim Hamadi et de Hamid Touahri avaient donc soulevé beaucoup de questions. Certains se demandaient même si elles n'avaient pas été suscitées par le pouvoir afin de gagner du temps. Sans poids politique, il semblait en effet presque impossible pour les deux hommes d'obtenir les 60 000 signatures d'électeurs ou les 600 signatures d'élus que requiert la loi algérienne. Leurs candidatures ont en tout cas été officiellement rejetées, ce dimanche.
Rappelons aussi que cette élection du 4 juillet était rejetée par ceux qui manifestent chaque semaine, mais aussi par la société civile et un nombre important de personnalités politiques. Parce qu’elle n’inspirait pas confiance. Les manifestants, par exemple, réclamaient des garanties de transparence et s’inquiétaient que ce soient ceux qui étaient proches d’Abdelaziz Bouteflika, l’ancien président, qui organisent ce scrutin.
Samedi matin, le Conseil constitutionnel a donc annoncé qu’il rejetait les deux candidatures qui avaient été déposées il y a une semaine. Il a déclaré l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle du 4 juillet et a ajouté que le chef de l’État devait convoquer de nouveau le corps électoral.
Pas de date pour un nouveau scrutin
Aucune nouvelle date pour la tenue de l'élection présidentielle n'a été fixée. Le mandat d’Abdelkader Bensalah, président par intérim, prend fin dans un mois, début juillet. Le Conseil constitutionnel explique, dans son communiqué, que c’est à lui de parachever le processus électoral jusqu’à ce qu’une élection ait lieu. Il se peut donc qu’Abdelkader Bensalah reste en poste plus longtemps que la période d’intérim initialement prévue, après la démission d’Abdelaziz Bouteflika.
Néanmoins, l’Algérie va entrer dans une période qui n’est pas prévue par la Constitution et il faut donc s’attendre à de nouvelles annonces politiques dans les prochains jours.
Par RFI Publié le 07-06-2019 • Modifié le 07-06-2019 à 10:00
C’est un homme très affaibli qui est apparu à la télévision nationale algérienne, jeudi 6 juin au soir, pour annoncer qu’il resterait à son poste de président par intérim jusqu’à la prochaine élection. Dimanche, le Conseil constitutionnel avait annulé l’élection présidentielle prévue le 4 juillet prochain. C’est donc la première indication que les autorités donnent sur le visage qu’aura cette période de vide constitutionnel dans laquelle s’apprête à entrer le pays.
Le Conseil constitutionnel algérien le laissait entendre. Abdelkader Bensalah le confirme : il restera en poste au-delà de la limite légale de son mandat de président par intérim. « Cette situation m’oblige donc à continuer à assumer la charge de chef de l’État jusqu’à l’élection du président de la République », a-t-il annoncé lors d’une adresse à la nation jeudi soir diffusée par la télévision nationale algérienne.
L'élection présidentielle, prévue le 4 juillet et qui devait permettre de désigner un successeur à Abdelaziz Bouteflika, a dû être reportée sine die par le Conseil constitutionnel le 2 juin.
Le président par intérim appelle la classe politique au dialogue
S’il ne convoque pas le corps électoral, le président par intérim promet d’organiser une élection sans aucune perte de temps. Mais il appelle au dialogue pour que le scrutin soit considéré comme transparent. « J’invite la classe politique, la société civile et les personnalités patriotiques nationales, soucieuses du devenir de l’Algérie, à opter pour le dialogue inclusif en tant que voie menant à la participation au processus de concertation que l’État s’emploiera à organiser dans les meilleurs délais », a-t-il annoncé.
Ce vendredi, les Algériens sont appelés à manifester pour le seizième vendredi d’affilée. L’ampleur de la mobilisation dira si le président par intérim a convaincu ou non.
Par RFI Publié le 09-06-2019 • Modifié le 09-06-2019 à 02:10
En Algérie, l’armée s'est prononcée ce vendredi pour l’organisation d’une élection dans les plus brefs délais. Si les manifestants rejettent le scrutin, les militaires estiment, eux, que c’est la seule manière de sortir de la crise politique.
La position de l’armée est celle de la légitimité constitutionnelle, et l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle « dans les plus brefs délais ». Voilà ce qu’explique l’institution militaire dans l’édito de sa revue mensuelle El Djeich.
Cette élection serait précédée de discussions avec des personnalités nationales et « des élites sincères et fidèles à la nation », afin que le scrutin soit accepté par tous. Ces discussions auraient également pour but de mettre sur pied une instance d’organisation et de supervision des élections.
Pour l’armée, seul le dialogue pourra apporter une solution à la crise. Mais elle critique les discussions stériles et les intentions malveillantes de certains qui décrédibilisent, selon elle, par les voies médiatiques, les options proposées par les autorités.
Les militaires disent vouloir un dialogue sincère, fait de concessions réciproques, au service de l’intérêt suprême du pays. Mais ils expliquent qu’une période de transition, tel que souhaité par des manifestants et des organisations de la société civile, conduirait vers une situation « encore plus difficile à maîtriser ».
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 12 Juin - 10:42
Stratfor a écrit:
The Geopolitics of Sonatrach: A History Interwoven With Algeria's
Algeria has long been described as a country whose political system is heavily managed by a few competing interest groups. At the heart of this system is the state-run energy company Sonatrach — the lifeblood of Algeria's oil and gas sector, which accounts for 40 percent of government revenue and more than 95 percent of its exports. Like many national oil corporations with a lengthy history and an outsized political role, Sonatrach has been described as being a state within a state because of its deep-rooted political influence and control over patronage networks that its government relies on for revenue.
The evolution of Algeria's hydrocarbon sector has been deeply interwoven with the country's postcolonial political history. And many of the events that have shaped its past continue to shape its future. Therefore, an understanding of that history — and Sonatrach's role within it — is crucial to understanding to what degree any future reforms to the structure of Algeria's hydrocarbon sector are possible after the removal from office of longtime President Abdel Aziz Bouteflika.
Algeria's Nascent Energy Sector
As with most complicated political issues in Algeria, the current problems plaguing the country's economy and hydrocarbon sector date back to French colonial Algeria. During the first half of the 20th century, the global oil industry was dominated by companies from the United States, Russia and the United Kingdom. Continental Europe, meanwhile, had few natural resources — forcing France to rely on the United States and eventually the Middle East for oil. This lack of energy security eventually prompted Paris to create Compagnie Francaise des Petroles (CFP) in 1924, which would become today's supermajor Total.
France strived to find alternatives, particularly among its colonial possessions. And although only trace amounts of oil had been discovered in northern Algeria at the time, by the 1920s it was believed that the vast Sahara Desert was home to substantial hydrocarbon potential. After World War II, Paris created a legislative office to oversee researching the hydrocarbons sector in its territories, called the Bureau de Recherche de Petrole (BRP). To support these efforts, the BRP and the French colonial government in Algeria created a national oil company in 1945 to be jointly controlled by both entities called La Societe Nationale de Recherche et d'Exploitation de Petrole en Algerie (SN REPAL). SN REPAL then entered into agreements with CFP for exploration, culminating with the 1956 discovery of the Hassi Messaoud and Hassi R'Mel oil and gas fields in Algeria, making France a major oil producer almost overnight.
Meanwhile, Algeria's war for independence was breaking out. To ensure its oil and gas interests were protected regardless of its future relationship with Algeria, France broke off the Saharan half of Algeria (which is where the Hassi Messaoud and Hassi R'Mel fields were) and reorganized it with the rest of its Saharan possessions, creating the Common Organization of Saharan Regions (OCRS) in 1957. In doing so, France hoped that a possible independent Algeria would be confined to the Mediterranean coast and not the Sahara. France also took steps to protect its monopoly over oil and gas production in Algeria by adopting the Saharan Petroleum Code in 1958, which limited foreign investment into the OCRS regions — sowing the seeds for what, in essence, would later become Algeria's nationalist bent in its energy sector.
During the negotiations leading up to Algeria's independence, one of France's key goals was to continue to protect its oil supply. And the 1962 Evian Accords — the truce that ended the war between France and Algeria — did just that. In exchange for its independence, Algeria promised to recognize all of the terms of France's oil and gas concessions. It was a boon for Paris, but left the fledgling Algerian government with a relatively bad shake. Under the terms laid out by France in the agreement, Algeria ended up with far less in oil rents compared with other major Middle Eastern producers — a reality that postcolonial Algiers would quickly start to rectify with increasingly nationalist policies.
The Rise of Sonatrach
Just one year after earning its independence in 1962, Algeria created Sonatrach, a state-run oil company whose initial job was to build a key pipeline to transport and commercialize the country's hydrocarbons. Two years later, Algeria and France negotiated a successor to the Evian Accords that generally reaffirmed the Saharan Petroleum Code. But this time, Sonatrach ended up acquiring the 50 percent stake in SN REPAL that Algeria had inherited from its French colonial government. To Paris, Sonatrach's gains were the first sign that its hold over Algeria's energy sector was tenuous, regardless of agreements made on paper — a fear that would be confirmed just six years later when Paris would lose all of its hydrocarbon holdings in the country.
Houari Boumediene seized power in 1965 after orchestrating a bloodless coup. Almost immediately, the new leader took an authoritarian knife to Algeria's energy sector. In 1967, he nationalized almost all non-French oil and gas holdings and gave them to Sonatrach, before eventually nationalizing Algeria's entire hydrocarbon industry in 1971 — taking a 51 percent stake while handing over all of the sector's resources to Sonatrach.
Over the next decade, Sonatrach's status as a state within a state was cemented. Algeria had already embarked on a Soviet-style economic strategy that used oil rents — all generated by Sonatrach — to finance development projects, which essentially made the company and its patronage networks crucial for almost all of Algeria's political actors. As a result, Sonatrach quickly became the main player throughout the Algerian energy sector — overseeing upstream oil and gas production, petrochemicals, fuel distribution and the refining process, as well as many regulatory functions. In just eight years, Sonatrach had gone from an Algerian experiment to one of the Middle East's most important energy producers.
Algeria After Oil Nationalization
By the time of Boumediene's death in 1978, Sonatrach had consolidated its control over the entire Algerian energy sector, including all of France's remaining holdings. However, Sonatrach's size, expanse and power also led to systemic corruption, mismanagement and inefficiency that, in some ways, remain to this day. During the 1980s and 1990s, there was a series of reforms that aimed at reversing some of Sonatrach's strength as a part of the country's overall shift toward a market economy, which included converting Algeria's state-owned enterprises to more market-oriented firms. Over the next two decades, Algeria transitioned from a single-party socialist state dominated by close ties between Sonatrach and Boumediene's National Liberation Front (FLN) toward a multiparty state with a variety of stakeholders driving policy.
Meanwhile, however, the country was suffering from declining oil production that eventually culminated in prices bottoming out below $10 per barrel in 1986. Desperate for revenue, Algiers passed a hydrocarbon law that year, which reopened Algeria's larger energy sector to international oil companies (albeit on difficult investment terms). However, Sonatrach's power remained largely untouched from the economic and political changes to its role in such a financially crucial sector. In fact, its influence was reinforced in some ways during this period, since the hydrocarbon reforms still required foreign companies to work with Sonatrach — solidifying its place as the gatekeeper to Algeria's oil and gas sector.
Algeria's plummeting oil prices and downward economic spiral in the 1980s forced Algiers to look at ways to open its economy in search of relief. But the country's test with liberalization — which included the 1986 Hydrocarbon Law — quickly went awry. In 1988, the government promised to hold multiparty elections in response to large riots. But just four years later, the army prevented such elections — giving way to the disastrous 1990s, which saw a decade-long civil war and two painful International Monetary Fund stabilization programs.
Bouteflika's Algeria and the Stagnation of Sonatrach
This dark time led to a new impetus for economic development and stability by the Algerian government, which Bouteflika (who assumed office in 1999) was largely able to help bring about — albeit on the back of rising oil prices, which spiked from an average $18 per barrel in 1999 to $111 in 2011.
Under Bouteflika, policymaking and Algeria's economic and political direction were largely the product of competition between a handful of entities making up "le pouvoir" ("the power"), including Bouteflika and his political allies, the FLN, the government's intelligence agency (known by its French acronym, the DRS), the military, Sonatrach and several other civil society groups (such as unions). Bouteflika sought to introduce economic liberalization, and saw bringing in Algeria's business elite into the fore as a way to push back against the dominance of the DRS. In doing so, he recruited Chakib Khelil — a Texas A&M-trained petroleum engineer who had spent the previous two decades at the World Bank — to become the country's oil minister and implement significant reforms for the energy sector.
Khelil would later introduce the 2005 Hydrocarbon Law, which stripped away Sonatrach's regulatory functions and gave them to a newly created body. The law also allowed international oil and gas companies (IOCs) to take full ownership of projects in the country, forcing Sonatrach to compete with IOCs for contracts. Such reforms, however, risked exposing and cutting out the valuable patronage networks underpinned by Sonatrach's dominant political role, which served as the primary generator of government revenue. Thus, protecting Sonatrach's piece of the pie was critical for Bouteflika's clan, as well as the FLN, which had few other means to fill its coffers.
As a result, Khelil's original 2005 Hydrocarbon Law — which would have made Algeria the first Middle Eastern and North African country to allow IOCs to independently develop oil and gas projects — was short-lived. In 2006, Bouteflika walked back the reforms by saying IOCs could only carry out exploration and production activities in conjunction with Sonatrach, who would receive a 51 percent stake. And ever since, Algeria's hydrocarbon code has more or less stayed the same.
Khelil's attempts to reform the energy sector, along with Bouteflika's broader liberalization efforts and Sonatrach's own patronage networks, eventually became the target of the DRS as a way to undercut Bouteflika's influence as well. In 2010, the intelligence agency launched an investigation into the top cadres of Sonatrach — detaining its chief executive over corruption charges that ultimately resulted in Khelil resigning. While the DRS has since been dismantled, these two Sonatrach scandals — dubbed the Sonatrach Inquiries — nonetheless demonstrate the ways that different members of the Algerian political elite compete for power and influence through Sonatrach and the energy sector.
Today: A Suffering Hydrocarbon Sector
And it is this political competition over Sonatrach's direction that has continued to weigh down Algeria's hydrocarbon sector in recent years by slowing attempts to introduce much-needed energy reforms. The changes needed to properly address Algeria's economic crisis have also fallen by the wayside amid the country's slew of political crises over the past five years.
When oil prices are high — roughly above $100 a barrel, as they were between 2010 and 2013 — the revenue windfalls have been able to mask the mismanagement and inefficiency of the Algerian political economy and its energy sector. But when oil prices are below $100 — roughly the price Algeria needs to balance its budget — those problems soon become apparent. Plagued by a lack of reforms and investment, oil production declined from its 2007 peak of 1.99 million barrels per day (bpd) to 1.54 million bpd in 2017. And while Algeria's natural gas production has recovered to 91.2 billion cubic meters (bcm) per year since bottoming out in 2009, it has yet to return to the 2003 peak of 93.9 bcm.
The challenges facing Algeria's energy sector is something that Sonatrach and the energy ministry are well aware of, and have been trying to resolve through another update to the country's Hydrocarbon Law. In January, former Sonatrach CEO Abdelmoumen Ould Kaddour reportedly finalized reforms to improve Algeria's harsh fiscal terms offered to IOCs. But Algeria's protest movement — followed by the removal of Bouteflika in April and now, the uncertain trajectory of a post-Bouteflika transition — has since stalled these efforts.
But perhaps most importantly, there has been a systematic push by army chief Ahmed Gaid Salah and the Algeria's judiciary branch to go after corrupt businessmen and Sonatrach — many of whom are within Bouteflika's inner circle. Since April, Salah has called for the reopening of the Sonatrach Inquiries. This has so far included Ould Kaddour (who lost his job at Sonatrach in April) and Khelil, the former oil minister (who's now up for investigation). Should this indeed be the start of a third Sonatrach crackdown, it's likely to turn into a deep and lengthy affair — in which case, any substantial reforms to the hydrocarbon sector will likely be delayed to next year at the earliest.
Sonatrach in an Uncertain Future
That said, once Algiers transitions to a new government, whoever ends up in power will still need to try to stem the decline of Algeria's oil production, as well as increase its gas production via reforms, since the energy sector (and by proxy, Sonatrach) remains the primary generator of the economic wealth and patronage that Algeria's new leadership will need to consolidate power.
But regardless of who takes the helm next, the structure of Algeria's political landscape can still evolve only so much. While different factions of le pouvior may periodically gain the upper hand, the system — and Sonatrach's role within it — will likely remain in place. And because of this, any new reforms that Algeria's next government introduces will probably be limited to only bare-minimum efforts — and not the kind of sweeping overhauls needed to fully bring the country's oil sector and economy back up to speed. Already, Algeria's new energy minister has announced that the currently proposed reforms will not remove Sonatrach's mandated 51 percent stake in foreign projects.
In addition to its political sway and economic power, Sonatrach also harnesses a patriotic pull that will further temper a push for increased foreign ownership in Algeria's oil and gas sector. When Boumediene nationalized Algeria's oil sector in 1971, he initially heralded the move as cutting the final tether from France — portraying Sonatrach's consolidation of power as a key part of Algeria's post-revolutionary transition. In essence, Algeria was a revolutionary state, and Sonatrach was the poster child of its revolutionary fervor.
This endowed the national oil company with an ideological luster that it still maintains to this day, as evidenced by Algeria recently expressing its intent to block a proposed acquisition that would have made the French supermajor Total the largest foreign oil producer in the country. Indeed, for many Algerians, Sonatrach remains a vivid reminder of the revolutionary struggle it underwent and the risk of having its oil and gas wealth being taken overseas.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 15/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 12 Juin - 18:39
ouyahia incarcéré . L'ancien Premier a été placé sous mandat de dépôt par un juge d'instruction de la Cour suprême .
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 12 Juin - 23:06
Suite à un appel de l'état major C'est la première campagne de règlement de compte . Suivra celle qui emportera GS et verra incarcérer les juges aux ordres.....c'est parti pour durer. Plus il se créera de rancoeurs, plus ils s'eloigneront d'une solutions soft.
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 18 Juin - 18:41
Citation :
Algérie: le chef d'état-major charge Abdelaziz Bouteflika
Le chef d'état-major Ahmed Gaïd Salah et l'ex-président Abdelaziz Bouteflika le 11 mars 2019. (Image d'illustration) AFP /Canal Algérie
Par RFI Publié le 18-06-2019 • Modifié le 18-06-2019 à 15:36
L’ancien chef du patronat a été condamné lundi 17 juin à six mois de prison ferme. C’est la première condamnation depuis le début des arrestations des hommes d’affaires. Ahmed Gaïd Salah, le chef d'état-major a réaffirmé que les enquêtes seraient poursuivies.
Ahmed Gaïd Salah n’avait pas fait de déclaration depuis deux semaines. Ce lundi, il s’est attaqué à la gouvernance d’Abdelaziz Bouteflika, qu’il rend responsable de l’ampleur de la corruption.
Le chef d’état-major critique d’abord la réforme de la justice. Des « paroles en l’air » qui ont « encouragé les corrompus », selon le général.
Mais il dénonce aussi une crise économique provoquée par la mauvaise gestion. Ahmed Gaïd Salah s’en prend à certains gestionnaires qui utilisaient l’argent commun en toute impunité. Et qui ont créé des projets « sans intérêt » ayant obtenu des sommes très importantes sous forme de crédit.
Le chef d’état-major fait allusion ainsi aux chefs d’entreprise arrêtés et placés en détention provisoire au cours des dix dernières semaines, des chefs d’entreprises proches d’Abdelaziz Bouteflika.
Pour Halim Feddal, secrétaire général de l'Association nationale de lutte contre la corruption en Algérie, si « c’est vrai que ces gens sont incriminés dans des actes de corruption », les poursuites judiciaires ne peuvent pas « être faites avec les institutions de l’ancien pouvoir et avec les dispositions réglementaires de l’ancien pouvoir ». Il dénonce le manque d’indépendance d’un pouvoir judiciaire en Algérie « devenu instrumentalisé par le pouvoir exécutif » et « gangrené par la corruption ».
Avec son association, il estime que l’offensive judiciaire en cours fait « partie d’une politique de l’institution militaire […] contre le peuple algérien ». Aux yeux d’Halim Feddal, « la pression populaire est telle que le pouvoir actuel fait tout premièrement pour apaiser cette contestation et, en deuxième lieu, le peuple algérien et la jeunesse algérienne demandent la passation du pouvoir aux civils, puisque l’institution militaire ne le fait pas actuellement ». D’ailleurs, relève ce militant, « certaines personnes qui sont incriminées dans des actes de corruption, qui sont proches de l’institution militaire, n’ont pas été touchées à ce jour. Donc les poursuites sont sélectives ».
Ce lundi, Ali Haddad, l’ancien leader du patronat, en détention provisoire depuis deux mois et demi, a été condamné à six mois de prison ferme pour avoir été en possession de deux passeports biométriques. Il a été reconnu coupable de faux et usage de faux. Mais il doit encore être jugé pour d’autres chefs d’accusation.
Par RFI Publié le 21-06-2019 • Modifié le 21-06-2019 à 17:44
Plusieurs arrestations ont été effectuées par la police vendredi 21 juin à Alger, aux abords de la Grande Poste, point de ralliement de la grande manifestation hebdomadaire contre le régime.
Une vingtaine d'hommes, essentiellement des jeunes, ont été interpellés par les nombreux policiers en civil ou en tenue, déployés dans les rues autour de la Grande Poste, dans le centre de la capitale algérienne. Les personnes interpellées ne portaient ni drapeau ni pancarte.
Les policiers ont récupéré les pièces d'identité et les portables, avant de les fouiller et de les faire monter dans des fourgons. Des témoins ont fait état d'interpellations dans les rues adjacentes dès 6h du matin. Deux fourgons pleins ont déjà quitté les lieux en début de matinée en direction de postes de police et d'autres véhicules les ont remplacés.
Durant plusieurs vendredis, la police a procédé à des arrestations matinales avant de relâcher les manifestants en fin de journée à plusieurs kilomètres du centre de la capitale.
Changement de système
Depuis le 22 février, les Algériens sortent chaque vendredi massivement dans les rues, notamment à Alger, pour réclamer un changement du « système » politique en Algérie.
Les manifestations, pourtant strictement et totalement interdites dans la capitale depuis 2001, ont été jusqu'ici largement tolérées par la police, débordée par le nombre et qui se contente habituellement de contenir le défilé dans un périmètre défini.
Les forces de l'ordre ont reçu des consignes afin de s'assurer qu'aucun autre drapeau que « l'emblème national » ne sera brandi dans les manifestations, avait annoncé mercredi le chef d'état-major de l'armée Ahmed Gaïd Salah, véritable homme fort du pays, en allusion au drapeau berbère très présent dans les défilés.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 23 Juin - 21:55
Citation :
Algérie : 18 manifestants écroués après avoir manifesté avec un drapeau berbère
Des manifestants brandissent le drapeau amazigh et le drapeau algérien lors des marches du 21 juin 2019, à Alger. AFP / RYAD KRAMDI
AFP 23/06/2019
Dix-huit manifestants algériens ont été écroués dimanche pour "atteinte à l'unité nationale", deux jours après avoir été interpellés en possession d'un drapeau berbère lors d'un rassemblement contre le régime, où seul les drapeaux algériens sont désormais autorisés, ont indiqué leurs avocats.
Treize manifestants ont été incarcérés après avoir été entendus par un juge d'instruction du tribunal de Sidi Mhamed, dans le centre d'Alger, a indiqué à l'AFP l'avocat et défenseur des droits humains Me Noureddine Benissad.
Cinq autres manifestants ont été incarcérés après leur audition par un juge d'instruction du tribunal de Bab El Oued, quartier populaire d'Alger, selon un de leurs avocats, Me Karim Heddar.
Tous sont poursuivis pour "atteinte à l'unité nationale", ont précisé les deux avocats, un délit pour lequel ils encourent dix ans d'emprisonnement.
Ces poursuites "n'ont aucun fondement légal", a dénoncé Me Benissad.
D'après la télévision officielle, un juge d'instruction du tribunal de Béjaïa (nord) a ordonné le placement en détention préventive d'un autre manifestant poursuivi pour "avoir déchiré le drapeau algérien".
Les 18 protestataires écroués avaient été interpellés vendredi lorsque "les forces de police saisissaient les emblèmes en possession des manifestants autres que le drapeau national", selon la télévision officielle.
Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le tribunal de Sidi Mhamed durant l'audition des manifestants, aux cris de "Y'en a marre de ce pouvoir, y'en a marre des généraux", a constaté un journaliste de l'AFP.
"Le seul tort de ces manifestants est d'avoir brandi l'emblème de l'identité amazighe", a fustigé Said Ouhams, venu protester devant le tribunal.
Malgré les avertissements du chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah, qui avait prévenu que seules les couleurs nationales seraient désormais autorisées dans les cortèges, de très nombreux drapeaux berbères sont apparus vendredi lors des manifestations à Alger, à côté des drapeaux algériens.
Homme fort du pays depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, le général Gaïd Salah avait averti mercredi que les forces de l'ordre avaient reçu des consignes afin de s'assurer qu'aucun autre drapeau que "l'emblème national" ne serait brandi dans les manifestations.
Même s'il ne l'a pas cité nommément, les Algériens ont compris qu'il visait le drapeau de la minorité berbère, dont les revendications identitaires, longtemps ignorées voire réprimées par les autorités, est un sujet extrêmement sensible en Algérie.
Après avoir obtenu le départ de M. Bouteflika, les manifestants réclament désormais celui de tous ses anciens fidèles encore aux commandes, et refusent que soit mise en avant toute autre revendication, notamment identitaire.
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 10 Juil - 21:11
plus de 1000 milliards € plu tard et '' le peuple algerien est heureux du 5e mandat"
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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messages : 6770 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 13 Juil - 11:33
Ils sont sélectifs dans leur soutien aux minorités Au moins ils auraient pu la fermer au lieu de soutenir la Chine :
Citation :
Camps pour musulmans : l’Algérie et l’Arabie saoudite apportent leur soutien à la Chine, à l’ONU
Source
_________________ لك الله ياوطني
Socket-error General de Division
messages : 6770 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
le message du roi destiné au president par interim mais ne le felicite a aucun moment il se focalise sur le peuple algerien et l'équipe nationale
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 19 Juil - 23:41
Ils ne partaient pas favoris les cachotiers et ils se retrouvent pourtant ce soir sur le toit de l Afrique .
Felicitations à l'equipe et à tous les algeriens
Allez les lionceaux, inspirez vous bon sang
Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Juil - 0:19
Mabrouk de loin l'équipe la plus complète de la CAN
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Juil - 9:30
Félicitations aux fennecs et à tous le peuple algerien pour cette victoire.