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Sujet: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Ven 11 Déc 2020 - 20:12
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mar 20 Juin 2023 - 9:47
bradli23 a écrit:
Ça doit aller dans le topic diplomatie. Mais corrigez moi si je me trompe. Ce deal de Merkava n'est rien qu'une compensation de nos T72 qu'on a envoyé pour upgrade a la République tchèque et qui se sont retrouvé entre les mains des ukrainiens. On parle de la moitié des 130 chars envoyés
Donc . C'est sûr que c'était sur demande des américains avec promesse de remplacer nos T72 avec des Merkava. Le deal en tant que tel ne me dérange pas. Ce qui me dérange c'est qu'on va attirer a colère de la Russie qui peut nous causer des problèmes en en lien avec le dossier du Sahara. Et deuxièmement les USA ne semble pas encore assumer leur reconnaissance de notre souveraineté sur nos provinces du Sud. Soit qu'il y a des dessous dans ce deal qu'on ne connaît pas. Comme l'annonce du contrat EDA de 500 véhicules mitaines. Soit qu'on s'est fait avoir. Seul l'avenir va nous renseigner sur ce qui réellement passé.
Les russes je les enmerde ils ont dit que les chèques ont violé la loi internationale en livrant les T 72 sans le consentement du pays producteur. Ils ont oublié que leurs armes vendus aux harkis et celles de Kadhfi avant ont atteri dans les mains du polisario.
https://www.arabnews.com/node/2289691/amp
La Russie a dédouané le Maroc officiellement au mois d'avril dernier, concernant cette affaire de T-72B !
D'après les Russes, les tchèques ont mit les Marocains devant le fait accompli
De notre coté c'est silence radio, il n'y a pas eu de réaction officielle suite à ces déclarations
_________________ لك الله ياوطني
bradli23 Colonel
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mar 20 Juin 2023 - 13:31
Je suis certain qu'il y a des choses sous la table. Comment expliquer la visite du MAE de l'Ukraine et sa reconnaissance et sa position favorable envers le dossier du Sahara. pourtant il avait rappeler leur Ambassadeur à Rabat quelques mois après le début de la guerr.
fil aut aussi que Israël sort de la zone grise et reconnaise notre souveraineté.. . On doit pas se mouiller pour les autres sans contre partie. Il ne faut pas se cacher le visage l'administration Biden n'est pas à la hauteur au niveau de notre cause nationale. Peut etre qu'on a plus de liens solides avec les institutions militaires de l'USA et Israël. Tant mieux pour nous puisque à date on est entrain de finalité des contrats qui vont encore creuser l'écart technologique entre nos FAR et l'ANP
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 21 Juin 2023 - 13:15
Vu de Tel-Aviv, la petite phrase peut paraître anodine. Mais à Rabat, elle revêt une tonalité particulière au regard de l’envergure protocolaire et de la frénésie émotionnelle du personnage qui la formule lors d’une visite toute officielle. “Je l’ai dit avant et je le redis maintenant, en tant que président de la Knesset, très clairement : Israël devrait aller de l’avant vers cet objectif de reconnaissance de la marocanité du Sahara, tout comme notre allié le plus proche, les États-Unis d’Amérique”, a déclaré, le 8 juin, Amir Ohana, le président de la Knesset, lors de sa visite au Maroc, la première dans un pays arabe et musulman. Glissée en marge d’une entrevue avec le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, la proclamation d’Amir Ohana charrie une question qui s’est tout de suite posée dans la capitale marocaine. Cet avocat issu du Likoud, le parti conservateur au pouvoir, né dans le sud d’Israël de parents nés à Ouazzane et Marrakech, s’exprimait-il à titre personnel ou sous sa casquette de deuxième personnage dans l’ordre protocolaire officiel de l’État hébreu ? Au-delà de l’anecdote, la position exprimée par le président du parlement israélien illustre le paradoxe d’une relation contrariée entre Tel-Aviv et Rabat : celle d’un partenariat renforcé mais qui bute sur l’écueil de la sacro-sainte question du Sahara pour évoluer vers un win-win. Une représentation qui en dit long Officieusement, entre l’indépendance du Maroc en 1956 et le début des années 1990, les deux pays ont eu un partenariat axé sur les domaines de la sécurité et des renseignements. Officiellement, les relations n’ont été affirmées qu’avec l’ouverture en 1994 des bureaux de liaison, par la suite fermés lors de la seconde Intifada en 2000. Secrètement, l’axe Rabat-Tel-Aviv continuait de fonctionner malgré la rupture de façade. La reprise des relations entre les deux pays, via les Accords d’Abraham parrainés par les États-Unis, a ainsi permis d’officialiser un état de fait partiellement en vigueur depuis plusieurs décennies. La normalisation, préparée secrètement entre Rabat et Washington, semble avoir été conçue à la hâte et laisse un goût d’inachevé. En témoigne le niveau de représentation diplomatique entre les deux pays. Du côté de Tel-Aviv, on souhaite ardemment l’ouverture d’une ambassade, symbole d’une relation diplomatique “normale” qui s’inscrit dans les clous de la Convention de Vienne qui régit la diplomatie. Du côté de Rabat, on privilégie l’ouverture de “bureaux de liaison” qui ne rentrent pas dans le cadre de la Convention de Vienne mais qui permettent néanmoins aux deux pays de relancer leurs relations diplomatiques. C’est finalement la préférence marocaine qui sera prise en compte à la suite d’un coup de pression du ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, qui a menacé de mettre fin au deal négocié sous les auspices américains. “Israël voulait que le Maroc ouvre une ambassade alors que le Maroc voulait débuter cette nouvelle relation à travers un bureau de liaison. Cette prise de bec a véritablement frustré le ministre des Affaires étrangères marocain Nasser Bourita qui a menacé de mettre fin entièrement au deal. Je lui ai promis que nous parviendrons à un accord avec Israël”, raconte Jared Kushner, l’ancien conseiller du président américain Donald Trump, dans ses mémoires publiées durant l’été 2022. Sur le plan pratique, il n’existe que très peu de différences entre une ambassade et un bureau de liaison. Dans les faits, les tâches au quotidien sont les mêmes, tandis que l’essentiel de la partie “relationnelle” se fait à travers les différents départements des pays hôtes. Mais c’est sur le plan symbolique, ô combien important en diplomatie, que la différence se fait. “D’un point de vue protocolaire, le responsable d’un bureau de liaison ne bénéficiera pas de la même considération qu’un ambassadeur, voire un chargé d’affaires. Lors de cérémonies officielles, par exemple, on pourrait le voir occuper le dernier rang”, nous explique un diplomate. “Aussi, la Constitution dispose que le roi accrédite les ambassadeurs marocains à l’étranger et que les ambassadeurs étrangers au royaume soumettent leurs lettres de créance au roi”, relève notre interlocuteur. En d’autres termes, l’actuel chef de la délégation israélienne au Maroc ne peut pas rencontrer de manière officielle le chef de l’État marocain. En somme, une représentation qui a toutes les apparences d’une diplomatie officielle mais qui n’en a pas tous les attributs. (Faux) décollage économique Les désaccords au sujet de la représentation diplomatique n’ont toutefois pas constitué un frein à la collaboration Rabat-Tel-Aviv. Près de trois ans après la (ré)officialisation de la reprise des relations, et une importante série de visites de responsables israéliens au Maroc, une flopée d’accords de coopération ont été signés entre les deux pays couvrant la coopération politico-diplomatique, la coopération culturelle mais aussi le très stratégique secteur de la défense. À Rabat comme à Tel-Aviv, on se réjouit très clairement de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la coopération sécuritaire. Le constat est un peu plus nuancé sur le plan économique. Les échanges commerciaux ont certes doublé, passant de 22,6 millions de dollars, année de la signature des Accords d’Abraham, à 55,7 millions de dollars en 2022. “Les échanges ont certes doublé mais le chiffre paraît ridicule. On parle de plus de 50 millions de dollars d’échanges entre les deux pays…” Mais leur volume est en deçà des espoirs et du potentiel des deux pays. “Les échanges ont certes doublé mais le chiffre paraît ridicule. On parle de plus de 50 millions de dollars d’échanges entre les deux pays. Des entreprises privées investissent des sommes plus conséquentes au Maroc. Pourtant, le potentiel d’investissement est là pour les businessmen israéliens, que ce soit dans le domaine de l’agriculture ou des énergies”, nous confie un connaisseur des marchés israéliens et marocains. La CGEM a pourtant tenté de booster les échanges. Malgré l’ambition de les porter à 500 millions de dollars (4,72 milliards de dirhams), le syndicat des patrons n’a conduit que très peu de missions en Israël et s’est limité à annoncer des “forums économiques à venir”. Ceux-ci butent sur l’absence de convention fiscale, d’accord douanier et d’un mécanisme de protection des investissements, que les hommes d’affaires israéliens réclament à l’administration marocaine. “La mission effectuée par la CGEM était une visite touristique déguisée. Ils ont pu voir Tel-Aviv et Jérusalem et prier dans la mosquée Al Aqsa avant de revenir au Maroc. Ils n’ont rien signé de concret” “La mission effectuée par la CGEM dans ce pays était une visite touristique déguisée. Ils ont pu voir Tel-Aviv et Jérusalem et effectuer une prière dans la mosquée Al Aqsa avant de revenir au Maroc. Ils n’ont rien signé de concret. Cette visite illustre à elle seule la différence de mindset entre les Marocains et les Israéliens. Les businessmen israéliens sont des “killers”. Ils n’ont pas le temps d’attendre une “prochaine occasion”, lorsque le Marocain, lui, préfère prendre son temps”, poursuit ce connaisseur d’Israël. La proximité entre les deux pays se ressent également au niveau humain : près de 10% des 9,6 millions d’Israéliens sont d’origine ou d’ascendance marocaine, soit près d’un million de personnes. Cela se ressent également au niveau touristique : entre 250.000 et 300.000 de ces binationaux ont visité le Maroc en 2022, selon nos informations. Et là encore, les chiffres sont en deçà des espoirs alors que le royaume ambitionne d’accueillir 500.000 touristes israéliens d’ici deux ans. “On se réjouit de ces quelques centaines de milliers de touristes, mais ce serait vite oublier qu’Israël compte près d’un million de citoyens d’origine marocaine. Même s’ils viennent, les conditions idéales ne sont pas mises en place en l’absence d’une véritable industrie casher. Plusieurs saints juifs sont enterrés au Maroc. Le pays a le potentiel de devenir un lieu de pèlerinage pour les personnes de confession juive, mais n’est pas encore armé pour le faire”, commente notre source. Malgré un potentiel encore inachevé, notamment sur le plan économique, la bonne entente entre les deux pays est là. Ou presque. Car Israël n’a pas encore franchi le pas de la reconnaissance de la marocanité du Sahara. Le nouveau partenaire traîne des pieds sur ce dossier érigé en dogme diplomatique par Rabat. Surtout que depuis son discours royal pour le 69e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple, Mohammed VI avait rappelé cette position de principe : “Je voudrais adresser un message clair à tout le monde : le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit”, avait tranché le roi Mohammed VI. Cette réticence de Tel-Aviv a des conséquences évidentes. Initialement prévu en mars, le sommet du Néguev, grand-messe diplomatique d’Israël avec les six États arabes ayant accepté de normaliser leurs relations avec Tel-Aviv n’a toujours pas eu lieu. Des réunions préparatoires se sont pourtant bien tenues en début d’année du côté des Emirats arabes unis. Le Maroc y était représenté par Fouad Yazourh, directeur des relations bilatérales et des Affaires régionales au ministère des Affaires étrangères, un homme connu pour sa proximité avec Nasser Bourita. Mais depuis, très peu d’informations circulent au sujet du sommet si ce n’est le report régulier de l’évènement. En février, un premier report est annoncé sur fond d’escalades de tensions dans le conflit israélo-palestinien. Selon les médias israéliens, les États-Unis ont également favorisé un report de l’événement que le Maroc prévoyait d’organiser à Dakhla. Une ville reconnue comme marocaine par l’ensemble des participants au sommet à l’exception d’Israël. Les médias israéliens affirment également que le Maroc aurait ensuite reporté le sommet à plusieurs reprises en raison de “sensibilités politiques” qui pourraient s’expliquer par des tensions entre le PJD et le Palais au sujet de la relation avec Israël Selon la presse israélienne, Washington aurait également souhaité le report du sommet en raison du statut contesté du Sahara marocain. Les États-Unis craindraient que la légitimité du sommet ne soit remise en cause. Les médias israéliens affirment également que le Maroc aurait ensuite reporté le sommet à plusieurs reprises en raison de “sensibilités politiques” qui pourraient s’expliquer par des tensions entre le PJD et le Palais au sujet de la relation avec Israël. Le dernier report, annoncé par les médias israéliens, serait dû à une volonté de changer le nom du sommet de Néguev qui pourrait devenir AMENAPD (America, Middle East and North Africa Peace and Development) en vue de donner à l’événement une dimension plus régionale et permettre la participation d’autres pays arabes comme la Jordanie. Du côté des médias israéliens, on affirme également que le Maroc souhaiterait éloigner l’organisation du sommet des festivités de l’Aïd Al Adha et privilégierait la tenue du sommet durant juillet prochain. On notera néanmoins que depuis la tenue du premier sommet du Néguev, la diplomatie marocaine s’est gardée de communiquer sur le sujet. Sans pour autant démentir les informations publiées par nos confrères israéliens qui témoignent d’une forte volonté de Tel-Aviv de voir le sommet se tenir. Mais du côté de Rabat, c’est silence radio, alors qu’une interrogation subsiste : si les relations sont si bonnes, pourquoi Israël ne franchit pas le pas de reconnaître la marocanité du Sahara? Une interrogation somme toute logique puisqu’une triangulation sur l’axe Rabat-Washington-Tel-Aviv, avec Jared Kushner comme sherpa, avait conduit à la reconnaissance par le président américain Donald Trump de la marocanité du Sahara en échange d’une normalisation avec Israël. Depuis, Rabat attend d’Israël qu’elle s’aligne sur la position américaine sur le dossier. En vain. La perspective n’est pour autant pas à exclure. Un haut responsable israélien a confié à nos confrères d’Axios que l’ouverture de l’ambassade marocaine à Tel-Aviv est suspendue à la reconnaissance de la marocanité du Sahara. “Le ministère israélien des Affaires étrangères pense que les Marocains utilisent la question de la reconnaissance comme prétexte pour ne pas ouvrir une ambassade à Tel-Aviv en raison des critiques dans leur pays”, a confié ce haut responsable, faisant référence aux soupçons d’abandon par le Maroc de la cause palestinienne pour engranger le soutien israélien. “Si la reconnaissance israélienne tarde, c’est que c’est une question un peu nouvelle en Israël et elle n’avait pas été un sujet de première préoccupation (lors de la signature des Accords d’Abraham, ndlr). Donc, c’est normal que cela prenne un peu de temps. Il faut pour Israël voir également les implications sur les relations avec les autres pays. Mais à partir du moment où les États-Unis ont franchi le pas, je crois qu’Israël va également le franchir”, éclaircit pour sa part Philippe Velilla, essayiste et analyste politique israélien, interrogé par TelQuel. Notre interlocuteur pense peut-être aux pays d’Amérique latine où le retour des gauches au pouvoir a déclenché une série de soutiens sans précédent pour la cause palestinienne, mettant en danger la position israélienne sur le continent, traditionnellement soutenue par les conservateurs au nom des valeurs judéo-chrétiennes communes. “Tous les signes convergent vers une reconnaissance imminente par Israël de la souveraineté marocaine sur le territoire de l’ex-Sahara espagnol. Bien sûr, Israël a soutenu la position marocaine, en termes pratiques, depuis le début” Bruce Maddy-Weitzman, professeur émérite de l’Université de Tel-Aviv Ce renversement de la course des alliances en Amérique latine s’est fait à la faveur d’une offensive de la diaspora palestinienne particulièrement nombreuse dans des pays comme le Chili (500.000 Palestiniens), le Honduras (250.000), le Guatemala (200.000) ou encore le Brésil (70.000). Pour Bruce Maddy-Weitzman, professeur émérite au département d’histoire du Moyen-Orient et de l’Afrique de l’Université de Tel-Aviv, cette reconnaissance est une question de temps. “Tous les signes convergent vers une reconnaissance imminente par Israël de la souveraineté marocaine sur le territoire de l’ex-Sahara espagnol. Bien sûr, Israël a soutenu la position marocaine, en termes pratiques, depuis le début”, analyse ce spécialiste des relations maroco-israéliennes. Et de conclure : “Le timing exact, la séquence des événements et la nature des compréhensions qui accompagneront la reconnaissance sont apparemment encore en train d’être discutés. La normalisation des relations est déjà bien en cours, car la coopération dans les sphères civile, de défense et de sécurité s’est développée à pas de géant au cours des deux dernières années. Cette dernière étape entraînera sûrement une mise à niveau officielle des légations diplomatiques en ambassades complètes, tenues par des ambassadeurs aux pleins pouvoirs”. La reconnaissance tant attendue par le Maroc pourrait surgir à l’occasion du tant attendu sommet du Néguev. Ou encore lors d’une prochaine visite de Benjamin Netanyahu. Ce serait la première visite d’un Premier ministre israélien depuis la normalisation. Une séquence historique idoine pour graver dans le marbre l’alliance entre Rabat et Tel-Aviv. Et l’occasion de pouvoir enfin entendre : Shalom Sahara ! a écrit:
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 21 Juin 2023 - 13:58
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Mirawi, s'est entretenu ce mardi à Rabat avec le ministre de l'Innovation, de la Science et de la Technologie de l'Etat d'Israël, Ofir Akunis, qui était accompagné d'une délégation composée de plusieurs de hauts fonctionnaires de son ministère.
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 28 Juin 2023 - 15:54
Je préfère Mr Cohen comme chef de bureau plutôt que cet arabophone de govrin Au Maroc il faut soit un francophone ou un anglophone
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Jeu 13 Juil 2023 - 17:12
I prefer that we stay very careful with israel, all israel cares about is israel ... and israel still didn't recognize the Moroccan western Sahara (and i say western Sahara because we still need to talk about Oriental Sahara)
Communiqué du Cabinet Royal | MAP Express 2 minutes
Communiqué du Cabinet Royal
lundi, 17 juillet, 2023 à 16:34
Rabat – Voici un communiqué du Cabinet Royal:
“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu une lettre du Premier Ministre de l’Etat d’Israël, Son Excellence Monsieur Benyamin Netanyahu.
Par cette lettre, le Premier Ministre israélien a porté à la Très Haute Attention de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, la décision de l’Etat d’Israël de “reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental”.
A cet égard, le Premier Ministre israélien a indiqué que cette position de son pays sera “reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien”.
Il a souligné, en outre, que ladite décision sera “transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques”.
Dans Sa lettre au Souverain, le Premier Ministre israélien a informé qu’Israël examine positivement “l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla”, et ce dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’Etat”.
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 19 Juil 2023 - 18:13
Citation :
Behind the scenes: How Israel decided to side with Morocco on Western Sahara 5 - 6 minutes
New details have come to light on the decision of Prime Minister Benjamin Netanyahu to recognize Western Sahara as a part of Morocco. Israel Hayom has learned that back when he was still the Leader of the Opposition, Netanyahu promised the Moroccans to respond to their request. Subsequently, statements made by Minister of Foreign Affairs, Eli Cohen, and which were wrongly interpreted by the Moroccans, led to a dispute between the countries, and eventually this new dramatic step taken by Israel.
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Recognition of Western Sahara as part of Morocco is a top priority on the agenda of King Mohammed VI. Diplomatic sources have told Israel Hayom that since the announcement of the renewed relations between Israel and Morocco, the kingdom has expected Israel to recognize this contested region. Despite Rabat's eager expectations, the fact is that Israel did not express any obligation to such a move in the Abraham Accords.
As a result of Israel's reluctance to declare its recognition, the king steadfastly refused to receive the Israeli prime ministers serving in office throughout this entire period. The only Israeli representative who did meet the King of Morocco in public was the then head of the National Security Council, Meir ben Shabbat, who represented Israel on the historic occasion of signing the agreement to renew relations with the kingdom. Additionally, Morocco did not upgrade its diplomatic mission in Israel to an embassy, even though its Minister of Foreign Affairs, Nasser Bourita, promised to do so on several occasions. Neither have any Moroccan ministers visited Israel, although their Israeli counterparts have visited Morocco on numerous occasions.
In Israel, for over two years, going back to the period of the Bennett-Lapid government, the politicians have been toying with the question of whether or not to recognize Western Sahara. The arguments against doing so were the anticipated criticism from some European states and concern that some of them might even declare recognition of "Palestine" as a counter to this. Israel Hayom has also learned that during his visit to Israel in March 2022, Minister of Foreign Affairs, Nasser Bourita, met with then Leader of the Opposition, Benjamin Netanyahu. It was during this meeting that Netanyahu promised that should he return to power, he would recognize Western Sahara as part of Morocco in the name of the State of Israel.
As things turned out, in January 2023, Netanyahu indeed returned to serve as prime minister, but due to various reasons, implementation of this decision was delayed. Among others, Netanyahu sought to secure a clear undertaking from Rabat that it would provide Israel with something in return for such a move, but the Moroccans gave him the cold shoulder.
Eventually, the turnaround occurred following a speech delivered in March 2023, of all people, by Israel's Minister of Innovation, Science and Technology, Ofir Akunis, in which, on behalf of Israel he gave a promise to invest in desalination plants in Western Sahara. Subsequently, a meeting was held between him and Morocco's Minister of Water, Nizar Baraka.
The process moved ahead positively until an address given by Israel's Foreign Minister, Eli Cohen, at a briefing to the foreign media about ten days ago. In response to a question regarding the Israeli position on Western Sahara, he stated that "We are currently working on that issue, and our plan is to reach a final decision at the Negev Forum scheduled to take place in September." Cohen was simply reflecting the process taking place behind the scenes, in which Israel had indeed intended to recognize Western Sahara as part of Morocco. However, in the Moroccan media, his words were interpreted as an attempt to ratchet up the pressure on Rabat and to apply conditions to Jerusalem's recognition.
Following this incident, last week, Foreign Minister Bourita phoned the Head of the National Security Council, Tzachi Hanegbi, asking for clarification on what Cohen had said. In response, and in order to make it crystal clear that Israel had absolutely no intention of trying to gain any leverage over Morocco, both the National Security Council and the Ministry of Foreign Affairs in Israel worked to expedite the dispatch of Netanyahu's letter, in which he declared Israel's recognition of Western Sahara. The current assumption is that the Moroccans will now upgrade the status of their diplomatic mission in Israel to an embassy and invite Netanyahu to visit the kingdom.
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 19 Juil 2023 - 20:07
C'est un message clair à tous ces traîtres d'islamistes et palestiniens... SM construit de son propre argent des hôpitaux et des écoles à Gaza et Cisjordanie... et la racaille nous attaque pour mendier des Dollars à Alger .... sans oublier le PJD qui reçoit en héros des terroristes qui profitent du malheur de leur peuple pour avoir une vie de luxe à Doha, Dubai ou Istanbul ....
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 19 Juil 2023 - 20:44
Prochaine étape, des ambassades en bonne et due forme Et une visite de bourita a tel.aviv Il ya tout.les ingrédients y compris un attaché militaire israélien a rabat Seul bemole c'est cet arabophone de.govrin qui ne convient pas vraiment comme ambassadeur
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"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mer 19 Juil 2023 - 20:57
Moi j m'intéresse ni aux ambassades ni au protocole machin, ce que j vx moi, c'est beaucoup de livraisons armements à haute VA à des prix de cousins, la mise en activité opp des usines à drones et la constitution de stocks de drones et munitions rodantes at home prêtes à l'emploi. Et autre chose est l'appui par les lobbies juif au sein du congressistes US et au sein du parlement UE et le sabotage de toute mention anti Maroc et biensur les bâtons dans les roues algériens sans tarder. Faut aussi que le mossad nous offre qlq choses de compromettante contre les ennemis du pays....
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration