Royal Air Maroc

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Informations :
Pour toutes ses activités stratégiques, Royal Air Maroc recherche des talents pour évoluer dans un contexte innovateur, concurrentiel et international.
Ingénieur, commercial, gestionnaire, vous trouverez à Royal Air Maroc des projets motivants et des réalisations passionnantes.
Un secteur porteur, une technologie performante, une entreprise en mutation et riche en métiers font de Royal Air Maroc une entreprise où l’on peut réaliser ses ambitions et développer ses compétences.
Flotte :
1 Boeing B737-200
6 Boeing B737-400
6 Boeing B737-500
6 Boeing B737-700
11 Boeing B737-800
5 Boeing B727-200
2 Airbus A321-200
2 ATR 42-300
1 SE210 Caravelles
1 Boeing B707-351
1 Boeing B747-400
1 Boeing B747-SP
1 Boeing B747-200
2 Boeing B757-200
3 Boeing B767-300 ER
5 Boeing B787-800 (En commande)

Après les turbulences du Covid et du plan social, la Royal Air Maroc (RAM) s’engage sur une nouvelle bande d’envol pour décoller vers la croissance et renouer avec les profits. Attendu depuis 2015, le contrat-programme entre le gouvernement de Aziz Akhannouch et la compagnie dirigée par Abdelhamid Addou a été enfin signé le 11 juillet dernier pour une durée de 15 ans. Avec ce soutien affirmé de l’État qui renforce sa participation dans son tour de table, la compagnie nationale entend accroître sa compétitivité en agissant sur le double levier de la digitalisation et de l’amélioration de la qualité de services afin de soutenir son ambitieux projet de développement entre 2023 et 2037. Le pari fou d’une armada aérienne Sur le papier, cette nouvelle stratégie avance des chiffres vertigineux. D’ici 15 ans, la RAM devrait faire passer sa flotte de 50 appareils actuellement à 200 avions. Une armada aérienne qui devrait permettre à la compagnie publique de transporter à cette date 32 millions de passagers dans 143 destinations à travers le monde avec un taux de remplissage d’au moins 82%. Pour réussir ce pari fou, la nouvelle stratégie devrait se greffer à la feuille de route du tourisme 2023-2026 qui veut positionner le Maroc parmi les destinations touristiques mondiales majeures avec 17,5 millions de touristes, 120 milliards de dirhams de recettes en devises et la création de 80.000 opportunités d’emploi directes et 120.000 indirectes. “Ce contrat-programme est à la hauteur des objectifs ambitieux fixés par les autorités marocaines concernant l’industrie du tourisme” Malika Lahnaït, spécialiste du droit du transport aérien et du tourisme “Ce contrat-programme est à la hauteur des objectifs ambitieux fixés par les autorités marocaines concernant l’industrie du tourisme, secteur qui contribue de façon majeure au développement économique et social du royaume. Pour faire du Maroc un des leaders du tourisme durable et responsable, ce contrat-programme donne à la compagnie les moyens pour quadrupler sa flotte (200 avions, soit la flotte Air France), l’ouverture de nouvelles destinations, de nouvelles dessertes domestiques pour désenclaver les régions du royaume et faire de l’aéroport de Casablanca un hub international de correspondances”, résume Malika Lahnaït, avocate au barreau de Paris et spécialiste du droit du transport aérien et du tourisme. Membre de l’alliance One World, plusieurs fois primée par SkyTrax et liée aux plus grandes compagnies mondiales par des accords de partage de sièges, la RAM bénéficie d’une solide réputation. “Ce plan l’aidera à passer à l’étape supérieure tout en réduisant sa dépendance vis-à-vis de ses marchés historiques grâce à une offre accrue d’opportunités de correspondance Est-Ouest (de l’Asie vers l’Afrique), en complément de l’axe Nord-Sud (Europe-Afrique) sur lequel elle est désormais incontournable”, analyse Benjamin Sinclair, expert des marchés du transport aérien, dans une interview accordée à TelQuel. Mais elle devra faire face à la concurrence féroce des compagnies low-cost : “Comme toute compagnie de réseau, la RAM souhaitera sans doute miser sur les clients corporate car ce sont eux qui contribuent le plus à la rentabilité, d’autant plus qu’il semble désormais clair que la RAM n’a pas sa place sur des segments de marchés disputés par les compagnies low-cost”, poursuit-il. 6 milliards de dirhams au nom du pavillon national Dans le secteur ultra concurrentiel du transport aérien post-Covid, la RAM avait tenté de redresser la barre en annonçant en octobre 2021, un plan de restructuration qui a relifté l’organigramme de la compagnie. Mais le contrat-programme pour se donner les moyens de ses ambitions se faisait toujours attendre. Depuis le 11 juillet dernier, c’est désormais chose faite. Mais elle revient de loin. A l’instar des autres compagnies mondiales, le transporteur national a subi les foudres de la crise Covid. Deux ans de crise marqués par les interruptions de vols, les restrictions de voyage, des avions cloués au sol et la réorganisation des offres commerciales. Pour renflouer le pavillon national au sortir de la crise, l’État avait dû octroyer 6 milliards de dirhams d’aide à la RAM. Cette aide conditionnée devait prendre la forme d’une dette de 3 milliards de dirhams auprès des banques sous garantie de l’État, et d’une augmentation de 3 autres milliards de dirhams de la part du Fonds Hassan II. Au nom du pavillon national, on ne compte pas.Ce soutien étatique était destiné à graisser les hélices rouillées de la compagnie. Dans le rouge, les comptes de la compagnie affichaient des pertes considérables : 3,7 milliards de dirhams de pertes pour l’exercice 2019-2020, -3 milliards en 2020-2021 et -2,7 milliards en 2021-2022. A titre de comparaison, la RAM terminait l’exercice 2017-2018 avec un bénéfice de 150 millions de dirhams. En échange, la compagnie avait accepté de réduire la voilure en se délestant de 30% de sa flotte de 61 appareils. Dans la foulée, la RAM devait lancer un plan social qui a permis de licencier ou de pousser à la sortie plus de 858 employés de la compagnie pour réduire la masse salariale surtout au sein de ses 511 pilotes qui émargeaient entre 60.000 et 85.000 DH de salaire de base. Décollage depuis un nouveau hub Pour reprendre son envol à l’horizon 2037, la RAM souhaite quadrupler sa flotte d’appareils, devenir le premier transporteur d’Afrique et faire de l’aéroport Mohammed-V de Casablanca un hub sur la carte mondiale de l’aérien. “Ces objectifs ambitieux ont été définis après réalisation d’études et projections sérieuses et dûment documentées. Il y a donc lieu de les prendre en considération, d’autant plus que la compagnie nationale sera dotée de moyens conséquents pour les atteindre. La RAM est toujours dans une trajectoire de croissance et se développe vers de nouveaux marchés en ciblant les clientèles loisirs, business et affinitaire. Le développement de la compagnie nationale constitue en effet la pierre angulaire de la stratégie touristique du Royaume du Maroc”, revient Malika Lahnaït. Notre interlocutrice rappelle les défis de la compagnie, notamment le flight shaming, la transition énergétique, la maîtrise de son empreinte carbone, la concurrence accrue suite aux accords d’open sky, la dialogue social, la sûreté… “Ces défis ont bien évidemment été pris en considération lors de la définition du plan stratégique de développement de la compagnie nationale afin d’en faire un transporteur aérien performant et compétitif tant au niveau interne qu’au niveau international”, souligne la spécialiste. Et pourtant, au sein de la compagnie, la stratégie de redéploiement est jalousement tenue secrète. Contactés par TelQuel, ni Abdelhamid Addou, le PDG de la compagnie, ni Hakim Challot, son directeur du tout nouveau pôle communication, n’ont répondu à nos sollicitations. La recette de ce redécollage pourrait être empruntée à des compagnies du Moyen-Orient Néanmoins, la recette de ce redécollage pourrait être empruntée à des compagnies du Moyen-Orient. “La RAM a compris qu’elle ne pouvait pas être compétitive uniquement sur des marchés de loisirs où les recettes sont faibles. Elle semble vouloir adapter son modèle pour gagner en productivité. Pour cela, il faut des réformes qui sont souvent mieux acceptées quand elles s’inscrivent dans un projet de développement ambitieux. Il suffirait presque de reprendre la recette des compagnies du Golfe. Dans le cas de la RAM, cela voudrait dire étoffer le réseau, la fréquence des vols, renforcer la rapidité des correspondances, améliorer le service à bord”, revient Benjamin Sinclair, expert des marchés du transport aérien. Pour cela, la RAM table sur la transformation en hub international de l’aéroport Mohammed-V de Casablanca. Premier aéroport du Maroc en termes de trafic, il dispose de deux terminaux pour le trafic commercial avec une capacité totale de 14 millions de passagers par an. En 2022, il représentait 40% du trafic passager du royaume soit 7,6 millions de passagers, ou la moitié de sa réelle capacité. “L’aéroport Mohammed-V n’est aujourd’hui pas adapté pour servir une compagnie qui exploitera bientôt 200 avions selon un fonctionnement en hub, c’est-à-dire que ces mêmes 200 avions arrivent et repartent tous en l’espace de quelques heures”, souligne l’expert cité plus haut. Ce ‘‘bug’’ est aujourd’hui en passe d’être corrigé. L’Office national des aéroports (ONDA) a annoncé qu’il lancera, fin juillet courant, un appel international pour l’élaboration d’un programme de modernisation et d’agrandissement de l’aéroport international Mohammed-V de Casablanca. Celui-ci comprendra l’extension ou la construction de hangars d’avions, de parkings de voitures, d’aérogares, d’hôtels sous douane, de voies d’accès (routes ou chemins de fer), et de systèmes de sécurité de la navigation aérienne. Il ne resterait plus qu’à éviter à la RAM de nouvelles turbulences afin qu’elle réponde à sa vocation d’être “les (solides) ailes du Maroc”. a écrit:

here is it Ssi Fahed

https://simpleflying.com/royal-air-maroc-boeing-737-max-787-aircraft/

Les 10 avions seront un leasing. C'est une bonne solution intermédiaire car cela n'impacte pas les négociations sur le lot de 200 appareils.

La livrée de la RAM est vraiment magnifique.

En Europe, les compagnies aériennes se sont regroupées pour faire face à la concurrence. Par exemple, Air France-KLM, Iberia-British Airways et Lufthansa Group. Ils ont divisé leur flotte en quatre catégories : les vols internationaux, les vols régionaux, les vols low-cost et les vols cargo.

La RAM devrait s'inspirer de ce modèle pour développer son activité. Elle pourrait viser à avoir 200 avions en 15 ans, ce qui lui permettrait de desservir plus de destinations et de clients. Pour y arriver, elle aurait besoin de :

- Renouveler sa flotte avec des avions plus modernes et plus économes en carburant.
- Créer une filiale low-cost pour attirer les voyageurs à petit budget et concurrencer les autres compagnies du même type.
- Développer son réseau régional en Afrique et au Moyen-Orient, où il y a une forte demande de transport aérien.
- Renforcer sa présence sur les marchés clés comme l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie.
- Investir dans le secteur cargo, qui offre des opportunités de croissance et de diversification des revenus.

Pour financer son plan de développement, la RAM pourrait recourir à plusieurs sources dont une augmentation de capital, des emprunts et une entrée en bourse.

On n'a pas besoin d'une filliale low cost. Ils peuvent faire du point à point avec les aéroports autres que CMN. Il suffit d'allouer un certain nombre d'avions à Marrakech, Tanger, Fes, Agadir. Deux ou trois appareils et on leur fait faire du Bruxelles-Fes, milan-Marrakech... L'idee de l'un d'entre nous ici de laisser les 737 pour le point à point à partir de nos aéroports régionaux et de prendre les airbus pour tous les vols de transfer via CMN est à approfondir.

On a déjà créé une filiale low cost dans le passé et ca n'a pas marché.
Ceci dit, le point de départ c'est revoir l'open sky

Atlas Blue a été créée par Benhima à marche forcée ! Car la directive venait du gouvernement !

Il a expulsé vers Marrakech en face de la concurrence mieux armée et elle n'avait rien d'une filiale indépendante !

Je suis entierement d'accord avec toi. Le cas Atlas Blue avait été mal ficelé. Tout ce que je dis, c'est que dans un premier temps, il n'est pas nécéssaire de lancer un low cost indépendent.

Si nous prenons le cas de Turkish, ce n'est que récemment qu'ils ont lancé une filliale low cost. Ils ont d'abord attendu d'avoir les moyens de lancer une flotte importante et de determiner quelles destionations sont pures low costs.

L'open sky est un probleme car l'ONDA ne favorise pas la RAM. Il faudrait que Casablanca soit interdit aux Low costs. Ensuite, sur les aéroports régionaux, chaque subside donné à Ryanair ou Transavia doit être revu et un montant equivalent doit etre donné à la RAM pour son activité poin-à-point (puisque la RAM décide de continuer à faire du point à point vers les aeroports régionaux depuis les aeroports europeens).

Le secret est dans la ccordination entre la RAM et l'ONDA. L'ONDA doit etre au service de la RAM qui doit servir l'ONDA en augmentant les rotations et les fréquences et en amenant les membres de Oneworld sur Casablanca..

alphatango a écrit:

Je suis entierement d'accord avec toi. Le cas Atlas Blue avait été mal ficelé. Tout ce que je dis, c'est que dans un premier temps, il n'est pas nécéssaire de lancer un low cost indépendent.

Si nous prenons le cas de Turkish, ce n'est que récemment qu'ils ont lancé une filliale low cost. Ils ont d'abord attendu d'avoir les moyens de lancer une flotte importante et de determiner quelles destionations sont pures low costs.

L'open sky est un probleme car l'ONDA ne favorise pas la RAM. Il faudrait que Casablanca soit interdit aux Low costs. Ensuite, sur les aéroports régionaux, chaque subside donné à Ryanair ou Transavia doit être revu et un montant equivalent doit etre donné à la RAM pour son activité poin-à-point (puisque la RAM décide de continuer à faire du point à point vers les aeroports régionaux depuis les aeroports europeens).

Le secret est dans la ccordination entre la RAM et l'ONDA. L'ONDA doit etre au service de la RAM qui doit servir l'ONDA en augmentant les rotations et les fréquences et en amenant les membres de Oneworld sur Casablanca..

Pour ça il faudrait créer un autre aéroport dédié justement aux low cost/charters en prenant exemple sur l'aéroport de Beauvais par exemple !

Enstone a écrit:

alphatango a écrit:

Je suis entierement d'accord avec toi. Le cas Atlas Blue avait été mal ficelé. Tout ce que je dis, c'est que dans un premier temps, il n'est pas nécéssaire de lancer un low cost indépendent.

Si nous prenons le cas de Turkish, ce n'est que récemment qu'ils ont lancé une filliale low cost. Ils ont d'abord attendu d'avoir les moyens de lancer une flotte importante et de determiner quelles destionations sont pures low costs.

L'open sky est un probleme car l'ONDA ne favorise pas la RAM. Il faudrait que Casablanca soit interdit aux Low costs. Ensuite, sur les aéroports régionaux, chaque subside donné à Ryanair ou Transavia doit être revu et un montant equivalent doit etre donné à la RAM pour son activité poin-à-point (puisque la RAM décide de continuer à faire du point à point vers les aeroports régionaux depuis les aeroports europeens).

Le secret est dans la ccordination entre la RAM et l'ONDA. L'ONDA doit etre au service de la RAM qui doit servir l'ONDA en augmentant les rotations et les fréquences et en amenant les membres de Oneworld sur Casablanca..

Pour ça il faudrait créer un autre aéroport dédié justement aux low cost/charters en prenant exemple sur l'aéroport de Beauvais par exemple !

C'est le rôle que peut prendre celui de Rabat

D'aprés TelQuel, les 10 avions commandé en leasing-achat sont 8 Boeing et 2 Embraer

https://telquel.ma/2023/07/25/exclusif-la-ram-remplit-a-nouveau-ses-hangars-de-8-boeing-et-2-embraer_1823088

Donc ça sera 4 B787-8, 4 737 MAX et 2 Embraer 190.

Avec cette commande, on augmente la flotte de 20%. À noter que ça portera la flotte de long courrier à 14 appareilles

Fahed64 a écrit:

Enstone a écrit:

alphatango a écrit:

Je suis entierement d'accord avec toi. Le cas Atlas Blue avait été mal ficelé. Tout ce que je dis, c'est que dans un premier temps, il n'est pas nécéssaire de lancer un low cost indépendent.

Si nous prenons le cas de Turkish, ce n'est que récemment qu'ils ont lancé une filliale low cost. Ils ont d'abord attendu d'avoir les moyens de lancer une flotte importante et de determiner quelles destionations sont pures low costs.

L'open sky est un probleme car l'ONDA ne favorise pas la RAM. Il faudrait que Casablanca soit interdit aux Low costs. Ensuite, sur les aéroports régionaux, chaque subside donné à Ryanair ou Transavia doit être revu et un montant equivalent doit etre donné à la RAM pour son activité poin-à-point (puisque la RAM décide de continuer à faire du point à point vers les aeroports régionaux depuis les aeroports europeens).

Le secret est dans la ccordination entre la RAM et l'ONDA. L'ONDA doit etre au service de la RAM qui doit servir l'ONDA en augmentant les rotations et les fréquences et en amenant les membres de Oneworld sur Casablanca..

Pour ça il faudrait créer un autre aéroport dédié justement aux low cost/charters en prenant exemple sur l'aéroport de Beauvais par exemple !

C'est le rôle que peut prendre celui de Rabat

Sinon qu'ils le construisent à Benslimane là où ils veulent mettre le nouveau stade et nous ramène le stade à Bouskoura / Mediouna

Oui 4 B737 Max
2 B787-8
2 B787-9
2 Emb190

Sur l'article ils ont écrit des C390, est ce que c'est les mêmes emb190?

romh a écrit:

Sur l'article ils ont écrit des C390, est ce que c'est les mêmes emb190?

Erreur Frappe

190 pas 390( cargo militaire)

La commande détaillée comprend 2 avions Embraer 190 d'une capacité de 98 sièges, 4 Boeing 737 Max d'une capacité de 156 sièges, dont 12 en classe affaires, ainsi que 4 Boeing Dreamliner, dont 2 de type 787-800 avec une capacité de 274 sièges, dont 12 en classe affaires, et 2 de type 787-900, d'une capacité de 302 sièges, dont 26 en classe affaires

Avec les 10 avions la RAM compte ouvrir les nouvelles lignes suivantes :
- 4 destinations en Europe (Manchester, Munich, Zurich et Naples),
- 2 au Moyen-Orient (Beyrouth et Amman),
- 3 en Amérique (Los Angeles, Sao Paulo et Rio de Janeiro)
- 2 en Asie (Pékin et Guangzhou).
- 6 nouvelles liaisons avec des pays africains (Tripoli, N'Djamena, Abuja, Nairobi, Johannesburg et l'île de Sal au Cap-Vert).

la compagnie aérienne nationale prépare les cahiers des charges en vue de l'acquisition de 150 avions, dont 4 avions cargo supplémentaires d'ici 2037.

Selon une source autorisée à la RAM, les appels d'offres « seront lancés avant la fin de l'année 2023 et seront ouverts à tous les constructeurs »

Ça veut dire on ouvre la porte à Airbus avec le A321 et voir A350 mais aussi on met la pression sur Boeing car nous restons l'un des rares tout boeig.

Si on va avec du 100% Boeing c'est le scénario de alpha qui se réalisera (prix ultra agressif).

Entre la rentrée de septembre prochain et le mois de janvier 2024, un intense ballet aérien viendra égayer le ciel au-dessus des hangars de l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Cette rotation ininterrompue sera effectuée par des Dreamlifter et des C390, ces “Uber pour avions modernes”, qui livreront dans le hub de la Royal Air Maroc (RAM) une commande finalisée et attendue par la compagnie nationale depuis des mois. Selon des informations exclusives à TelQuel, le transporteur national a acquis 10 nouveaux avions auprès de deux constructeurs : l’Américain Boeing et le Brésilien Embraer. Cette nouvelle commande négociée depuis la fin du Covid, a été finalisée selon deux modèles économiques : l’achat direct et un contrat de leasing avec option d’achat. Shopping aux Amériques Dans le détail, la RAM a acquis deux Embraer 190 auprès de l’avionneur brésilien, d’une capacité d’accueil de 96 passagers (dont 12 sièges réservés aux clients de la Business-Class) via un contrat de location avec option d’achat. Avion monocouloir long de 36 mètres, l’Embraer est souvent destiné aux vols entre les régions. Pouvant aller jusqu’à 12.500 mètres d’altitude, cet avion modeste est apprécié en raison de sa capacité à résister aux aléas climatiques et à décoller et atterrir sur des petites pistes. À ce jour, la RAM possède 4 Embraer. Prix catalogue : 450 millions de dirhams à l’achat. Auprès du constructeur américain, la RAM a commandé quatre Boeing 737 MAX d’une capacité de 156 sièges (dont 12 en business-class). S’y ajoutent deux autres Boeing 737-800 d’une capacité de 159 sièges chacun ( dont 12 en business). Un de ces deux derniers appareils vient d’être livré à la RAM. La compagnie nationale a également complété sa shopping list avec deux Boeing-787-900 plus connus sous le nom de Dreamliner (302 sièges dont 26 en business). Réputés moins énergivores, les appareils acquis auprès du constructeur américain peuvent s’envoler à une distance comprise entre 12.000 et 15.000 km de la base de la RAM à une vitesse de 850 à 900 km/h. Hangars renfloués Cette série d’achats express devrait permettre à la compagnie de remplir à nouveaux les hangars de la RAM. “Avec ces achats, la direction de la compagnie a voulu anticiper la reprise de l’activité après le Covid. C’est une décision normale et logique. Les experts les plus optimistes avaient installé une certaine panique auprès de toutes les compagnies aériennes avec un retour à la normale en 2027”, se souvient une source interne ayant requis l’anonymat. Comme toutes les autres compagnies mondiales, la compagnie nationale a subi de plein fouet la crise sanitaire induite par le Covid. Une crise qui a entraîné des interdictions de voyages et les restrictions de vols. Au sortir de la crise, le bilan de la RAM était peu reluisant : 3,7 milliards de dirhams de pertes pour l’exercice 2019-2020, contre 150 millions de dirhams de bénéfices pour l’exercice 2018-2019. D’une flotte composée de 61 avions en 2019, la compagnie nationale avait dû se délester de 11 de ses appareils au plus fort de la crise. Désormais, la RAM souhaite donc à nouveau renforcer sa flotte en comblant le gap des appareils dont elle s’est délestée à cause du Covid. Si l’acquisition auprès d’Embraer s’explique par une volonté d’améliorer la demande en vols interrégionaux, le calcul qui sous-tend l’achat auprès de Boeing pourrait dépasser le cadre et les décisions stratégiques de la RAM. Un cadeau symbolique pour le secteur aéronautique Le contexte est à chercher dans l’ambition affichée du Maroc de devenir un des fleurons de l’industrie aéronautique mondiale entre l’Afrique et l’Europe. Depuis plus de deux décennies, le royaume tente de mettre sur pied un écosystème en se basant sur le modèle de l’industrie automobile. C’est ainsi qu’en 2022, le secteur a affiché des couleurs reluisantes avec un chiffres d’affaire de 2 milliards de dollars (19,7 milliards de dirhams) porté par les 140 entreprises du secteur implantées dans le royaume, dont Airbus, Bombardier ou encore Safran.Tout un volet autour de la formation des ressources humaines est aussi développé avec la mise en place de l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA), des Technopark mais aussi de Tanger Aerospace City. Au niveau infrastructures, le Maroc mise sur les clusters industriels comme le MidParc de Casablanca, les joint-ventures entre des grands groupes mondiaux et des entreprises marocaines, dont justement Boeing. Outre le volet infrastructurel, le constructeur américain — mais pas que — plaide pour la mise en place d’un bassin de formation des métiers de la maintenance-réparation-révision (MRO). Il n’est donc pas exclu que cette commande de la RAM via un appel d’offres spécial soit une sorte de cadeau symbolique à Boeing pour la massification de sa présence au Maroc. Cet avenir pourrait être plus proche que jamais. Horizon 2037 Le 11 juillet dernier, Abdelhamid Addou, le PDG de la RAM, a signé avec Aziz Akhannouch un nouveau contrat-programme sur 15 ans. Avec un soutien accru de l’État, la compagnie ambitionne de quadrupler sa flotte d’appareils, de devenir le premier transporteur d’Afrique (devant Ethiopian Airlines) et de faire de l’aéroport Mohammed-V de Casablanca un hub international. Tout cela avant 2037.Arrimé au plan de développement du tourisme au Maroc, le plan de la RAM prévoit de porter sa flotte à 200 avions pour transporter 32 millions de passagers à travers 143 destinations avec un taux de remplissage de 82%. Toujours selon nos informations, la RAM devrait lancer “d’ici la fin de l’année”, un “appel d’offres international ouvert à tous les constructeurs” pour l’achat de quelque 150 nouveaux appareils. Destiné à soutenir le nouveau plan de développement de la compagnie, le choix du pays de provenance des avions se fera “en fonction de la pertinence des offres et des machines proposées”, précise-t-on. a écrit:

L'article complet de tel quel

''Toujours selon nos informations, la RAM devrait lancer “d’ici la fin de l’année”, un “appel d’offres international ouvert à tous les constructeurs” pour l’achat de quelque 150 nouveaux appareils. Destiné à soutenir le nouveau plan de développement de la compagnie, le choix du pays de provenance des avions se fera “en fonction de la pertinence des offres et des machines proposées”, précise-t-on.
''

Donc achat cette fin d'année de 150 avions ...

Bruce Wayne a écrit:

https://telquel.ma/2023/07/25/exclusif-la-ram-remplit-a-nouveau-ses-hangars-de-8-boeing-et-2-embraer_1823088

L'article complet de tel quel

''Toujours selon nos informations, la RAM devrait lancer “d’ici la fin de l’année”, un “appel d’offres international ouvert à tous les constructeurs” pour l’achat de quelque 150 nouveaux appareils. Destiné à soutenir le nouveau plan de développement de la compagnie, le choix du pays de provenance des avions se fera “en fonction de la pertinence des offres et des machines proposées”, précise-t-on.
''

Donc achat cette fin d'année de 150 avions ...

Un appel d'offres ouvert pendant quel période ? Cela n'est pas préciser. L'appel d'offre peut rester Open pendant longtemps ..

J'aimerais bien voir M. Haddou sur un live, type Bloomberg ou Harvard nous expliquer son business plan.

Finalement, c'est 7 avions qui sont confirmés :

- 2 Dreamliners seront acquis par la compagnie
- 5 autres (le 737-800 et les 737 MAX 9) seront pris en location longue durée

Pour les trois autres qui font toujours l'objet de consultations, la compagnie étudie la possibilité de diversifier ses acquisitions en s’équipant éventuellement d’avions Embraer.

Un appel d’offres pour le gros de la flotte sera lancé d’ici fin 2023 : "L’appel d’offres est en cours de préparation. Le nombre d’avions qui intégreront la flotte dépendra des réponses qui seront reçues et des consultations avec les fournisseurs" Hamid Addou.

C'est en tout cas une bonne chose mais je pense qu'on aurait dû armer la RAM comme ça il y a déjà 10 ans, on en récolterait les fruits aujourd'hui !

Je constate aussi qu'il n'y a pas de véritable ambition sur la partie cargo... et c'est vraiment dommage car de l'autre côté nous n'avons pas de grosse compagnie maritime non plus, nous sommes totalement dépendant des autres pour nos exportations et nos importations !

Autre point et non des moindres j'espère qu'ils vont négocier une contrepartie industrielle, quand on achète autant d'avions on ne peut pas juste se contenter d'être un simple "acheteur".

D'après LeDesk il aura 6 Cargos !

Avoir, la version final du cahier de charge car il est toujours en cours d'élaboration !

Socket-error a écrit:

D'après LeDesk il aura 6 Cargos !

Avoir, la version final du cahier de charge car il est toujours en cours d'élaboration !

Ce n'est pas assez !

Pour comparer Ethiopian a actuellement 15 avions cargo + 5 en commande, 20 cargos au total !

L'idéal ce serait 10-12...