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 Intervention contre Daech - Statut spécial -

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MessageSujet: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 14 Oct 2015 - 18:08

Rappel du premier message :

@baybar quand tu eclate le pays adverse avec très peu de perte par an c'est bien une victoire ne nous refais pas le coup des egyptien qui ont transformé 73 en victoire

_________________
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 22:53

Citation :
Bagdad donne 48 heures aux forces turques pour se retirer d'Irak


L'Irak a donné dimanche 48 heures à la Turquie pour retirer des troupes qui, selon Bagdad, ont pénétré sur son territoire illégalement.

Source AFP

Publié le 06/12/2015 à 22:48 | Le Point.fr



L'Irak a prévenu qu'Ankara devrait faire face à "toutes les options disponibles" y compris un recours au Conseil de sécurité de l'ONU si elle ne retirait pas sous 48 heures ses troupes entrées sur le territoire irakien. Bagdad, qui peine à affirmer sa souveraineté au moment où l'envoi de soldats étrangers pour lutter contre le groupe État islamique (EI) fait débat en Irak, a fait état d'un déploiement sur le sol irakien de troupes turques avec des chars et de l'artillerie, sans permission.

Agrandir le camp de Bashika

"Dans le cas d'un non-retrait de ces forces dans les 48 heures, l'Irak va user de son droit au recours à toutes les options disponibles", y compris en faisant appel au Conseil de sécurité, a déclaré le cabinet du Premier ministre, Haider al-Abadi, dans un communiqué. Dans la pratique, les options de l'Irak sont principalement diplomatiques, ses forces étant prises par la lutte contre l'EI alors qu'Ankara dispose d'une armée de loin plus puissante. La Turquie dispose de troupes dans une base de la province de Ninive pour entraîner des volontaires irakiens sunnites en vue d'une reconquête de Mossoul, deuxième ville d'Irak tombée aux mains de l'EI en juin 2014. Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a minimisé samedi ce nouveau déploiement évoquant une "rotation normale" et de "renfort pour faire face à des risques de sécurité". "Ce n'est pas un nouveau camp", a-t-il poursuivi, ajoutant que "le camp de Bashika, à 30 km au nord de Mossoul, est un camp d'entraînement établi en soutien des volontaires qui combattent le terrorisme". "Nous avons déjà formé et nous allons continuer à former nos frères irakiens qui combattent Daech à Bashika et ailleurs", a poursuivi M. Davutoglu.

Mais les autorités du Kurdistan irakien ont de leur côté indiqué que "le gouvernement turc avait envoyé ces derniers jours les experts et l'équipement nécessaires dans le but d'agrandir le camp". Le ministre irakien de la Défense, Khaled al-Obeidi, a lui aussi demandé le retrait des forces turques. Les relations entre Bagdad et Ankara ont évolué récemment, mais restent tendues en raison des liens de la Turquie avec la région autonome du Kurdistan irakien et des divergences sur le conflit en Syrie. Le déploiement turc représente un nouveau défi pour le Premier ministre irakien qui a durci le ton cette semaine en proclamant que tout envoi de troupes étrangères sur le sol irakien serait considéré comme un "acte hostile".

http://www.lepoint.fr/monde/bagdad-donne-48-heures-aux-forces-turques-pour-se-retirer-d-irak-06-12-2015-1987719_24.php
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 23:06

jf16 a écrit:
Citation :
Bagdad donne 48 heures aux forces turques pour se retirer d'Irak


L'Irak a donné dimanche 48 heures à la Turquie pour retirer des troupes qui, selon Bagdad, ont pénétré sur son territoire illégalement.

Source AFP

Publié le 06/12/2015 à 22:48 | Le Point.fr



L'Irak a prévenu qu'Ankara devrait faire face à "toutes les options disponibles" y compris un recours au Conseil de sécurité de l'ONU si elle ne retirait pas sous 48 heures ses troupes entrées sur le territoire irakien. Bagdad, qui peine à affirmer sa souveraineté au moment où l'envoi de soldats étrangers pour lutter contre le groupe État islamique (EI) fait débat en Irak, a fait état d'un déploiement sur le sol irakien de troupes turques avec des chars et de l'artillerie, sans permission.

Agrandir le camp de Bashika

"Dans le cas d'un non-retrait de ces forces dans les 48 heures, l'Irak va user de son droit au recours à toutes les options disponibles", y compris en faisant appel au Conseil de sécurité, a déclaré le cabinet du Premier ministre, Haider al-Abadi, dans un communiqué. Dans la pratique, les options de l'Irak sont principalement diplomatiques, ses forces étant prises par la lutte contre l'EI alors qu'Ankara dispose d'une armée de loin plus puissante. La Turquie dispose de troupes dans une base de la province de Ninive pour entraîner des volontaires irakiens sunnites en vue d'une reconquête de Mossoul, deuxième ville d'Irak tombée aux mains de l'EI en juin 2014. Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a minimisé samedi ce nouveau déploiement évoquant une "rotation normale" et de "renfort pour faire face à des risques de sécurité". "Ce n'est pas un nouveau camp", a-t-il poursuivi, ajoutant que "le camp de Bashika, à 30 km au nord de Mossoul, est un camp d'entraînement établi en soutien des volontaires qui combattent le terrorisme". "Nous avons déjà formé et nous allons continuer à former nos frères irakiens qui combattent Daech à Bashika et ailleurs", a poursuivi M. Davutoglu.

Mais les autorités du Kurdistan irakien ont de leur côté indiqué que "le gouvernement turc avait envoyé ces derniers jours les experts et l'équipement nécessaires dans le but d'agrandir le camp". Le ministre irakien de la Défense, Khaled al-Obeidi, a lui aussi demandé le retrait des forces turques. Les relations entre Bagdad et Ankara ont évolué récemment, mais restent tendues en raison des liens de la Turquie avec la région autonome du Kurdistan irakien et des divergences sur le conflit en Syrie. Le déploiement turc représente un nouveau défi pour le Premier ministre irakien qui a durci le ton cette semaine en proclamant que tout envoi de troupes étrangères sur le sol irakien serait considéré comme un "acte hostile".

http://www.lepoint.fr/monde/bagdad-donne-48-heures-aux-forces-turques-pour-se-retirer-d-irak-06-12-2015-1987719_24.php

Ils vont faire quoi ?? Ils n'ont même plus le contrôle de leur pays... Laughing Laughing
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 23:12

Ils vont faire ca :
Citation :
Le chef du comité de sécurité et de défense du parlement irakien estime que l'Irak pourrait demander l'ingérence militaire de la Russie suite à l'incursion turque et à la violation de sa souveraineté.

Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151206/1020092390/irak-peut-recourir-aide-russe.html#ixzz3ta62pyiN
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 23:21

Ryad a écrit:
Ils vont faire ca :
Citation :
Le chef du comité de sécurité et de défense du parlement irakien estime que l'Irak pourrait demander l'ingérence militaire de la Russie suite à l'incursion turque et à la violation de sa souveraineté.

Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151206/1020092390/irak-peut-recourir-aide-russe.html#ixzz3ta62pyiN

Les russes sont déjà plongé dans la me... en Syrie, je ne pense pas qu'ils soient intéressés par un deuxième front en Irak, et puis attaquer les Turcs relève de la science fiction (3ème guerre mondiale) et pour finir le seul domaine dans lequel ils peuvent faire qqch c'est dans les sanctions économiques et là elles sont déjà en vigueur et font plus de mal à la Russie qu'à la Turquie.. Donc non ils ne vont rien faire comme ils n'ont rien fait pour protéger leurs villes face à l'ei, et si par malheur ils s'attaquent au turcs, Bagdad tombe en 24h Laughing Laughing
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 23:34

les russes pourraient envoyés des véterans sans insigne visuel d'appartenance çà la Russie, comme au dombass, l'iran et la chine peuvent bien s'y faire aussi et la 3 eme guerre a déjà commence il y a longtemps
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 23:42

Dans ce cas là, la Turquie se fera un malin plaisir à enflammer le Caucase et l'Ukraine et ne pas oublier qu'ils ont le soutien des Kurdes d'Irak, je le répète Bagdad ne ferait pas long, car s'ils concentrent leurs forces sur les Turcs, c'est l'ei qui en profite..
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeLun 7 Déc 2015 - 0:10

Fox-One a écrit:
les russes pourraient envoyés des véterans sans insigne visuel d'appartenance çà la Russie, comme au dombass, l'iran et la chine peuvent bien s'y faire aussi et la 3 eme guerre a déjà commence il y a longtemps
. Vous dites n'importe quoi à propos de la Chine il ne va jamais envoyer de militaires à ce coin l iran aussi c est très risqué pour elle il ne peut pas se permettre d avoir les khalijis et la Turquie en même temps sur le dos pour les russes c est beaucoup osé pour eux n oublier pas l Irak c est une zone d influence USA c est pas la Seri ou l Ukraine alors les irakiens sont tout simplement mal parti sur cette affaire
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeLun 7 Déc 2015 - 1:24

Et voila REcep et Baybars cela fait longtemps que ce disait.rte et akp est dans un sacre bourbier

Citation :
Struggling to Starve ISIS of Oil Revenue, U.S. Seeks Assistance From Turkey

WASHINGTON — The Obama administration is struggling to cut off the millions of dollars in oil revenue that has made the Islamic State in Iraq and Syria one of the wealthiest terror groups in history, but so far has been unable to persuade Turkey, the NATO ally where much of the oil is traded on the black market, to crack down on an extensive sales network.

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Western intelligence officials say they can track the ISIS oil shipments as they move across Iraq and into Turkey’s southern border regions. Despite extensive discussions inside the Pentagon, American forces have so far not attacked the tanker trucks, though a senior administration official said Friday “that remains an option.”

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ISIS Video Shows Execution of David Cawthorne Haines, British Aid WorkerSEPT. 13, 2014
Secretary of State John Kerry and Sameh Shoukry, the Egyptian foreign minister, in Cairo.Kerry Scours Mideast for Aid in ISIS FightSEPT. 13, 2014
President Obama on Wednesday in Washington. Mr. Obama says he is aware of the “political price” he pays for being deliberate.Paths to War, Then and Now, Haunt ObamaSEPT. 13, 2014
Times Topic: Islamic State in Iraq and Syria (ISIS)
In public, the administration has been unwilling to criticize Turkey, which insists it has little control over the flow of foreign fighters into Iraq and Syria across its borders, or the flow of oil back out. One senior official, calling President Obama’s recent conversations with Turkey’s president, Recep Tayyip Erdogan, “sensitive,” said the decisions about what the country will do to counter ISIS “will be theirs to make.”

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A Rogue State Along Two Rivers
The victories gained by the militant group calling itself the Islamic State in Iraq and Syria were built on months of maneuvering along the Tigris and Euphrates Rivers.


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But behind the scenes, the conversations about the Sunni extremist group’s ability to gather vast sums to finance its operations have become increasingly tense since Mr. Obama’s vow on Wednesday night to degrade and ultimately destroy the group.

Turkey’s failure thus far to help choke off the oil trade symbolizes the magnitude of the challenges facing the administration both in assembling a coalition to counter the Sunni militant group and in starving its lifeblood. ISIS’ access to cash is critical to its ability to recruit members, meet its growing payroll of fighters, expand its reach and operate across the territory of two countries.

“Turkey in many ways is a wild card in this coalition equation,” said Juan Zarate, a senior adviser at the Center for Strategic and International Studies and author of “Treasury’s War: The Unleashing of a New Era of Financial Warfare.” “It’s a great disappointment: There is a real danger that the effort to degrade and destroy ISIS is at risk. You have a major NATO ally, and it is not clear they are willing and able to cut off flows of funds, fighters and support to ISIS.”

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RELATED IN OPINION

Thomas L. FriedmanOp-Ed Columnist: Obama’s Strategy for Fighting ISIS Isn’t All About UsSEPT. 13, 2014
Editorial: A Risky Bet on Syrian RebelsSEPT. 13, 2014
Turkey declined to sign a communiqué on Thursday in Saudi Arabia that committed Persian Gulf states in the region to counter ISIS, even limited to the extent each nation considered “appropriate.” Turkish officials told their American counterparts that with 49 Turkish diplomats being held as hostages in Iraq, they could not risk taking a public stance against the terror group.

Still, administration officials say they believe Turkey could substantially disrupt the cash flow to ISIS if it tried.

“Like any sort of black market smuggling operation, if you devote the resources and the effort to attack it, you are unlikely to eradicate it, but you are likely to put a very significant dent in it,” a senior administration official said on Saturday.

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A second senior official said that Mr. Obama’s national security team had spoken several times with Mr. Erdogan and other top Turkish officials in the past two weeks about what they can do to help counter ISIS, and that ISIS’ financing was part of those discussions. “Stopping the flow of foreign fighters, border security and dismantling ISIL funding networks are also key aspects of our strategy, and we will continue to work closely with Turkey and our other partners in the region on these efforts in the days ahead,” the official said, using a different acronym to describe the militant organization.

At the core of the talks are the dozen or so oil fields and refineries in Iraq and Syria on territory the group has controlled. The output has provided a steady stream of financing, which experts place at $1 million to $2 million a day — a pittance in terms of the global oil market, but a huge windfall for a terror group.

“Oil is a huge part of the financing equation” that empowers ISIS, said James Phillips, the senior fellow for Middle Eastern Affairs at the Heritage Foundation, a Washington-based research center.


U.S. & POLITICS 3:31
Speech Excerpt: Obama on ISIS Strategy
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Speech Excerpt: Obama on ISIS Strategy
The president said the United States would lead a coalition against ISIS and laid out the four parts of the strategy. Publish Date September 10, 2014. Photo by Pool photo by Saul Loeb. Watch in Times Video »
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The territory ISIS controls in Iraq alone is currently producing anywhere from 25,000 to 40,000 barrels of oil a day, which can fetch a minimum of $1.2 million on the black market, according to Luay al-Khatteeb, a visiting foreign policy fellow at the Brookings Doha Center, who also directs the Iraq Energy Institute. Some estimates have placed the daily income ISIS derives from oil sales at $2 million, though American officials are skeptical it is that high.

“The key gateway through that black market is the southern corridor of Turkey,” Mr. Khatteeb said. “Turkey is becoming part of this black economy” that funds ISIS.

But targeting the smuggling network has proved a major challenge, and so far the Turkish authorities have been unwilling to cooperate.

“They’ve been turning a blind eye to it, because they benefit from the lower price of smuggled black-market oil,” Mr. Phillips said, “and I’m sure there are substantial numbers of Turks that are also profiting from this, maybe even government officials.”.

The supply chain of routes, individuals, families and organizations that allow the oil to flow are well-established, some dating back decades, to when President Saddam Hussein of Iraq smuggled oil during the United Nations’ oil-for-food program. “Those borders have never been sealed, and they never will be sealed,” Mr. Phillips said.

For the Obama administration, getting at ISIS’ oil revenue is far more complex than, say, its crackdown on Iran. That has been the administration’s most successful use of sanctions, and officials credit the effects on Iran’s economy, along with American sabotage of its nuclear facilities, for Iran’s reluctant decision to negotiate on the future of its nuclear enrichment program.

But Iran used fairly conventional means of reaching oil markets, and not one of its techniques applies to ISIS’ black-market sales, which take place mostly through networks of smugglers.

The long-term American plan appears focused on persuading Turkey to crack down on the smuggling networks — some of which, one Western diplomat noted, “benefit a powerful Turkish elite” — and aiming at the refiners who would ultimately have to turn the crude oil into petrochemical products. But gathering the intelligence is a slow process, analysts say.

“It’s hard to use any of the suite of tools that are available to the U.S. Treasury Department to sanction people in this case,” said Patrick B. Johnston, a RAND Corporation researcher who is working on a top-to-bottom study of ISIS’ financing and organization. “Getting a grip on who the right financial targets would be at the Treasury Department would be difficult.”

That is equally true of the other major source of ISIS money — its extortion activities in the areas it controls, said Mr. Johnston, who is examining declassified documents that detail the group’s funding streams. ISIS demands anywhere from 10 percent to 20 percent of revenue from businesses in its territories and operates other “mafia-style” rackets that yield as much as $1 million a day.

http://www.nytimes.com/2014/09/14/world/middleeast/struggling-to-starve-isis-of-oil-revenue-us-seeks-assistance-from-turkey.html?_r=0

Citation :
Is NATO Ally Turkey Tacitly Fueling the ISIS War Machine?
Jihadis transit Turkey to get into the ranks of ISIS, and the Turks buy millions of dollars worth of diesel fuel that the murderers of Foley and Sotloff smuggle out.
ISTANBUL, Turkey — The lifeblood of the death-dealing Islamic State is diesel fuel. And the group widely known by the acronyms ISIS or ISIL is filling its war chest with millions of dollars earned by smuggling thousands of tons of of this black gold into neighboring Turkey, according to independent analysts and Turkish opposition leaders.

Remember, Turkey is a member of NATO, and could and should be the key member of the U.S.-led 10-nation coalition that was formed last week at the NATO summit in Wales to fight ISIS. It has almost 650,000 men and women under arms. It borders ISIS-controlled territory in Syria, where the black flags of the so-called “caliphate” are visible from the Turkish side of the fence. It has taken in more than a million Syrian refugees, and it is less than 100 miles from the de-facto ISIS capital, Mosul, where 49 Turkish citizens, including several diplomats, have been held hostage since June.

The Turkish government of former prime minister and now President Recep Tayyip Erdogan has long offered at least tacit support to Syrian rebels fighting against President Bashar Assad. Many of the international volunteers who joined that fight passed through Turkish territory virtually unhindered. But there have been growing concerns inside Turkey and among its NATO allies that as ISIS has grabbed control over much of the armed Syrian opposition and declared a caliphate recognizing no international borders, Erdogan has been slow to change course.

The diesel smuggling is documented in official figures released by the Turkish military just days before U.S. Defense Secretary Chuck Hagel’s arrival in Ankara on Monday.

The lack of effective measures to stop the smuggling has some analysts doubting whether Ankara is fully committed to the confrontation with the jihadists on its southern border. They say the hostages are one reason, but there may be others.

“Turkey’s hands are tied,” says Celalettin Yavuz, a political analyst and former military officer who taught at Turkey’s military academy. The threat of possible ISIS attacks within the Muslim-majority country is another factor that could dampen Ankara’s enthusiasm for decisive action against the jihadists. According to Turkish media reports, ISIS members have warned of such reprisals.

But Yavuz insists that Turkey, which has NATO’s second-biggest military after the United States, could at least do more against the illegal border trade. At a minimum it could boost the number of troops it has patrolling the 900-kilometer frontier, Yavuz told The Daily Beast. Western intelligence services are aware of the smuggling and how it has helped ISIS, Yavuz said. Some media reports say Turkey has begun recently to tighten some controls in the border region.

The figures published by Turkey’s armed forces offer a glimpse of what appears to be a highly organized criminal operation. While there has always been smuggling in the region, the volume now is striking.

“There are some wise guys in ISIS, they know Turkey’s situation, so they keep the hostages as long as possible.”
According to the website of the Turkish general staff, more than 15 tons of fuel and pipeline components of a total length of around 2.8 kilometers were confiscated by border troops between Aug 22 and Sept 4. And analysts say the 15 tons are just a fraction of the quantities involved.

Mahmut Tanal, a lawmaker from the opposition Republican People’s Party (CHP), told The Daily Beast he was trying to get an official government comment on reports saying that ISIS was exporting up to 4,000 tons of fuel to Turkey every day and earning $15 million every month from the trade. “I am expecting some answers here,” he said.

In a formal question to the government that he tabled in parliament, Tanal has asked Interior Minister Efkan Ala about the dimension of the illegal trade. He also asked the government to comment on unverified reports that ISIS has begun to threaten local officials on the Turkish side of the border, warning them not to try to stem the flow of smuggled goods from Syria. Ala has yet to answer.

The ISIS fuel comes from Syrian oil fields near the militia’s powerbase in Raqqa and is transported in trucks to the region bordering Turkey. The fuel is then brought into the country in plastic barrels or by pipelines.

Yavuz, the political analyst, said the smugglers had helpers in Turkish villages on the border and that people involved in the illegal trade felt so safe they did not even hide their activities. “Pipelines are no longer built during the night, but in broad daylight,” he said. Sometimes when police are sent to investigate, farmers block the entrance to border villages with their tractors so the authorities cannot enter. Yavuz said ISIS was controlling the illegal diesel trade and making money from it, but was not directly involved in all aspects. It prefers to use professional smugglers.

Yavuz said demand for the cheap ISIS diesel was growing in Turkey, where “trucks take the fuel from the border region to other parts of the country.” According to Turkish media reports, smuggled diesel sells for around $0.70 a liter (or $2.65 a gallon), while the official price in Turkey is more than $1.85 a liter ($7.00 a gallon).

Tanal, the opposition lawmaker, claims the smuggling itself and the lack of effective countermeasures on the Turkish side are a sign that ISIS enjoys continued support from the Turkish government. “There is cooperation,” he said. “If there wasn’t any, how can you close your eyes to the smuggling like that?” Tanal also stressed that Erdogan and his new prime minister, Ahmet Davutoglu, refused to call ISIS a terrorist organization.

Ankara denies giving support to ISIS or other extremist Sunni groups fighting in Syria. Turkey has been pursuing what it calls an “open door” policy concerning refugees from Syria, taking in around 1.2 million people from the neighboring country since the uprising against Assad began more than three years ago.

Critics within Turkey and abroad say the Islamists have been able to use Turkish territory to bring fresh fighters and weapons into Syria and to rotate troops. In a report leaked to the press this year, the governor of the Turkish border province of Hatay described how more than 100 ISIS fighters arrived in the border town of Reyhanli in March to rest at a hotel for several days before heading back into Syria. Tanal, the opposition politician, said ISIS fighters had been treated in Turkish state hospitals.

Serdar Erdurmaz, a political scientist at Hasan Kalyoncu University in Gaziantep, a Turkish city around 37 miles north of the Syrian border, told The Daily Beast that Turkey does not have a lot of options in dealing with ISIS. Ever since ISIS overran the Turkish consulate in Mosul in June, taking 49 people there hostage, it has been clever enough, in Erdurmaz’s opinion, to use the captives to tame the Turkish government. “There are some wise guys in ISIS, they know Turkey’s situation, so they keep the hostages as long as possible.” One wrong move by Ankara could lead to the death of captives or their execution one by one, as we’ve seen recently with American hostages.

But despite that risk, Yavuz says Ankara must act to secure its border. “This is Turkish territory,” he said. “As a sovereign state, you have to do something.”
http://www.thedailybeast.com/articles/2014/09/08/is-nato-ally-turkey-tacitly-fueling-the-isis-war-machine.html
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeLun 7 Déc 2015 - 16:12

Citation :
L'Irak suspend des vols en raisons de tirs de missiles russes vers la Syrie


Erbil (Irak), 7 déc 2015 (AFP) -

L'Irak a suspendu lundi pour 48 heures les vols au départ et à l'arrivée de deux aéroports du nord du pays en raison du danger représenté par des missiles russes tirés vers la Syrie, ont indiqué des responsables.

Les directeurs des aéroports d'Erbil et Souleimaniyeh, dans la région autonome du Kurdistan irakien, ont déclaré que les vols avaient été suspendus à cause du danger que présentent les tirs de missiles de croisière russes.

Ces derniers sont tirés, dans le cadre de sa campagne aérienne en Syrie, depuis des navires de guerre en mer Caspienne. Ils survolent ensuite le nord de l'Irak avant d'atteindre leurs cibles en Syrie.

Les vols des deux aéroports kurdes avaient déjà été interrompus pour 48 heures le 23 novembre pour les mêmes raisons.

Le Liban avait lui aussi dérouté des avions au départ et à l'arrivée de Beyrouth à cette période à la suite d'une demande de la Russie d'éviter une zone en Méditerranée où elle effectuait des manoeuvres militaires.

La Russie mène depuis le 30 septembre des frappes aériennes en Syrie pour soutenir le président Bachar al-Assad, son allié de longue date.

La coalition internationale conduite par les Etats-Unis mène également des frappes aériennes contre l'organisation Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, où les jihadistes ont instauré un "califat" autodéclaré qui a pris le contrôle de larges pans de territoires dans les deux pays.

http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/11924-lirak-suspend-des-vols-en-raisons-de-tirs-de-missiles-russes-vers-la-syrie
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeLun 7 Déc 2015 - 17:04

Citation :
La Turquie n'envisage pas de retirer ses troupes récemment déployées en Irak (responsable)


AFP 07/12/2015


La Turquie n'envisage pas de retirer les troupes qu'elle a déployées la semaine dernière au nord de la ville irakienne de Mossoul, malgré l'ultimatum des autorités irakiennes, a indiqué lundi un responsable turc.

"Nous nous attendons à ce qu'elles (les troupes) restent", a déclaré ce haut responsable gouvernemental qui s'exprimait devant la presse sous couvert de l'anonymat. "Cela va dépendre des discussions mais à l'évidence, nous le savons de nos officiers sur le terrain, des exigences des différents groupes là-bas et de l'état de nos discussions avec le gouvernement central (de Bagdad) et avec les autorités régionales du Kurdistan, elles vont rester", a-t-il poursuivi.

De 150 à 300 soldats, selon ce responsable, assistés d'une vingtaine de chars, ont été déployés la semaine dernière à Bashiqa, à 30 km au nord de Mossoul, la deuxième ville d'Irak occupée depuis juin 2014 par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Selon Ankara, ce mouvement de troupes constitue une "rotation normale" qui s'inscrit dans le cadre d'un programme d'entraînement des forces armées kurdes, les fameux "peshmergas", et de combattants arabes sunnites de la région hostiles à l'EI.

Le gouvernement irakien a toutefois dénoncé une intrusion illégale sur son sol et donné dimanche à la Turquie quarante-huit heures pour retirer ses troupes, la menaçant de "toutes les options disponibles" y compris un recours au Conseil de sécurité de l'Onu. Le ministre des Affaires étrangères irakien Ibrahim al-Jaafari a précisé lundi que cet ultimatum ne visait pas les conseillers militaires turcs.

Après la vive réaction de Bagdad, le Premier ministre islamo-conservateur turc Ahmet Davutoglu a écrit dimanche à son homologue irakien Haider al-Abadi pour l'assurer qu'il n'y aurait pas de nouveau déploiement de forces militaires turques.

http://www.lorientlejour.com/article/959053/la-turquie-nenvisage-pas-de-retirer-ses-troupes-recemment-deployees-en-irak-responsable.html
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeLun 7 Déc 2015 - 21:36

Citation :
Selon une étude, Daesh connaît quelques difficultés financières


Posté dans Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 07-12-2015


Lors d’un récent discours ayant pour thème « Qui est l’ennemi? », prononcé à l’ouverture des Assises nationales 2015 de la Recherche stratégique, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a qualifié Daesh (État islamique ou EI) de « proto-État », dans la mesure où il tente d’exercer des pouvoirs régaliens dans les territoires qu’il a conquis en Irak et en Syrie et sur lesquels il a proclamé un « califat ».

Daesh « dispose de capacités militaires et financières que de nombreux États n’ont pas, qui tente d’exercer des pouvoirs régaliens traditionnels (notamment celui, hautement symbolique, de frapper monnaie) ainsi que certaines attributions de l’Etat-providence (en matière d’éducation d’action sociale en particulier) », a ainsi expliqué M. Le Drian.

Mais, a-t-il ajouté, Daesh « se distingue fondamentalement d’un État au sens juridique par le fait que l’articulation entre une population, un territoire et un Gouvernement n’est pas clairement établie, et qu’il n’est pas reconnu par la communauté internationale. »

Reste que l’EI dispose de moyens qu’aucune organisation jihadiste – et plus généralement, terroriste – n’avait pu rassembler avant lui. En pillant les coffres des banques situées dans les territoires qu’il contrôle, il s’est ainsi doté de ressources financières relativement importantes. Ressources complétées par d’autres moyens, dont IHS Janes a donné le détail dans une étude publiée ce 7 décembre.

Ainsi, ce centre d’étude basé à Londres estime à environ 75 millions d’euros par mois les revenus de Daesh. Un peu moins de la moitié de ces revenus vient de la production et de contrebande d’hydrocarbures, le reste étant en partie constitué de taxes diverses.

Plus précisément, selon IHS Janes, Daesh peut compter sur 6 sources de revenus principales. Outre la contrebande de produits pétroliers et les taxes, en particulier sur les activités commerciales, il y a la confiscation des terres et des propriétés, les trafics de drogue et d’antiquités, les activités criminelles « classiques » (braquage, enlèvement contre rançon) et l’exploitation d’entreprises publiques.

« L’EI contrôle un appareil étatique (en Syrie et en Irak) et taxe la population, confisque des propriétés, crée de la richesse avec des entreprises publiques, ainsi qu’avec le pétrole et le gaz. Les autres groupes terroristes n’ont pas ça », a expliqué, rapporte l’AFP, Columb Strack, un analyste d’IHS. À la différence d’une organisation comme al-Qaïda, Daesh n’a pas vraiment besoin de dons venus de riches particuliers de certaines monarchies du Golfe.

Seulement, parce qu’il se veut un État, les ressources de Daesh ne sont pas exclusivement dépensées en armes. Et d’après IHS Janes, les choses commencent sérieusement à ce compliquer pour l’organisation jihadiste, qui a été contrainte de baisser les soldes de ses combattants et de revoir à la hausse le prix de l’électricité. Aussi, elle serait à la recherche de financements « alternatifs ».

Qui plus est, la stratégie de la coalition internationale emmenée par les États-Unis, qui a lancé, en octobre, l’opération Tidal Wave 2 contre les échanges pétroliers de Daesh (ciblés également par l’aviation russe) porte ses fruits.

« Les efforts faits pour cibler les sources de revenus de l’EI sont en train de payer, notamment en réduisant sa capacité à raffiner et transporter ces matières premières. De plus, les accès vers la Turquie se sont réduits, ce qui oblige l’EI à se replier sur les marchés syrien et irakien pour vendre son pétrole », a fait valoir Columb Strack.

http://www.opex360.com/2015/12/07/selon-etude-daesh-connait-quelques-difficultes-financieres/
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMar 8 Déc 2015 - 0:56

jf16 a écrit:
Citation :
Selon une étude, Daesh connaît quelques difficultés financières


Posté dans Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 07-12-2015  


Lors d’un récent discours ayant pour thème « Qui est l’ennemi? », prononcé à l’ouverture des Assises nationales 2015 de la Recherche stratégique, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a qualifié Daesh (État islamique ou EI) de « proto-État », dans la mesure où il tente d’exercer des pouvoirs régaliens dans les territoires qu’il a conquis en Irak et en Syrie et sur lesquels il a proclamé un « califat ».

Daesh « dispose de capacités militaires et financières que de nombreux États n’ont pas, qui tente d’exercer des pouvoirs régaliens traditionnels (notamment celui, hautement symbolique, de frapper monnaie) ainsi que certaines attributions de l’Etat-providence (en matière d’éducation d’action sociale en particulier) », a ainsi expliqué M. Le Drian.

Mais, a-t-il ajouté,Daesh « se distingue fondamentalement d’un État au sens juridique par le fait que l’articulation entre une population, un territoire et un Gouvernement n’est pas clairement établie, et qu’il n’est pas reconnu par la communauté internationale. »

Reste que l’EI dispose de moyens qu’aucune organisation jihadiste – et plus généralement, terroriste – n’avait pu rassembler avant lui. En pillant les coffres des banques situées dans les territoires qu’il contrôle, il s’est ainsi doté de ressources financières relativement importantes. Ressources complétées par d’autres moyens, dont IHS Janes a donné le détail dans une étude publiée ce 7 décembre.

Ainsi, ce centre d’étude basé à Londres estime à environ 75 millions d’euros par mois les revenus de Daesh. Un peu moins de la moitié de ces revenus vient de la production et de contrebande d’hydrocarbures, le reste étant en partie constitué de taxes diverses.

Plus précisément, selon IHS Janes, Daesh peut compter sur 6 sources de revenus principales. Outre la contrebande de produits pétroliers et les taxes, en particulier sur les activités commerciales, il y a la confiscation des terres et des propriétés, les trafics de drogue et d’antiquités, les activités criminelles « classiques » (braquage, enlèvement contre rançon) et l’exploitation d’entreprises publiques.

« L’EI contrôle un appareil étatique (en Syrie et en Irak) et taxe la population, confisque des propriétés, crée de la richesse avec des entreprises publiques, ainsi qu’avec le pétrole et le gaz. Les autres groupes terroristes n’ont pas ça », a expliqué, rapporte l’AFP, Columb Strack, un analyste d’IHS. À la différence d’une organisation comme al-Qaïda, Daesh n’a pas vraiment besoin de dons venus de riches particuliers de certaines monarchies du Golfe.

Seulement, parce qu’il se veut un État, les ressources de Daesh ne sont pas exclusivement dépensées en armes. Et d’après IHS Janes, les choses commencent sérieusement à ce compliquer pour l’organisation jihadiste, qui a été contrainte de baisser les soldes de ses combattants et de revoir à la hausse le prix de l’électricité. Aussi, elle serait à la recherche de financements « alternatifs ».

Qui plus est, la stratégie de la coalition internationale emmenée par les États-Unis, qui a lancé, en octobre, l’opération Tidal Wave 2 contre les échanges pétroliers de Daesh (ciblés également par l’aviation russe) porte ses fruits.

« Les efforts faits pour cibler les sources de revenus de l’EI sont en train de payer, notamment en réduisant sa capacité à raffiner et transporter ces matières premières. De plus, les accès vers la Turquie se sont réduits, ce qui oblige l’EI à se replier sur les marchés syrien et irakien pour vendre son pétrole », a fait valoir Columb Strack.

http://www.opex360.com/2015/12/07/selon-etude-daesh-connait-quelques-difficultes-financieres/  

Si je comprends bien ledrian, ce n'est plus une simple organisation mais ce n'est pas un etat parce qu'on ne comprend pas comment il s'articule et qu'il n'est pas reconnu par la communauté internationale...
Si ca, ca ne s'appelle pas mettre de l'eau dans son vin.

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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMar 8 Déc 2015 - 16:07

Citation :
Les forces irakiennes reprennent à l'EI une large partie de Ramadi

Les forces irakiennes ont repris mardi au groupe État islamique une large partie de la ville de Ramadi, située à 100 km à l'ouest de Bagdad. AFP / AHMAD AL-RUBAYE

IRAK

La reprise du secteur de Tamim constitue une avancée majeure.

Les forces irakiennes ont repris mardi au groupe État islamique (EI) une large partie de la ville de Ramadi, située à 100 km à l'ouest de Bagdad et contrôlée depuis mai par les jihadistes, ont annoncé des responsables.

La reprise du secteur de Tamim constitue une avancée majeure pour les forces irakiennes qui ont lancé depuis plusieurs mois une offensive pour reconquérir Ramadi, le chef-lieu de la province occidentale d'al-Anbar. "Aujourd'hui, nos forces ont complètement libéré le secteur de Tamim après une bataille féroce contre les combattants de Daech (un acronyme arabe de l'EI)", a déclaré à l'AFP le porte-parole des services de lutte antiterroriste irakiens, Sabah al-Nomane.

La reprise de Tamim a également été confirmée par le chef de la police de la province d'al-Anbar, le général Hadi al-Irzayij ainsi que par le porte-parole du commandement des opérations conjointes.

Les jihadistes de l'EI se sont emparés de vastes territoires en Irak, dont la deuxième ville du pays Mossoul, à la faveur d'une offensive fulgurante lancée en juin 2014. Six mois plus tôt ils avaient conquis la ville de Falloujah, située dans al-Anbar, la plus vaste province du pays.
Les forces kurdes irakiennes appuyées par des frappes aériennes de la coalition internationale menée par les États-Unis ont repris à la mi-novembre à l'EI la ville de Sinjar, dans le nord du pays

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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMar 8 Déc 2015 - 16:16

Citation :
A Ramadi, les forces irakiennes buttent sur les défenses de l’EI


Les forces de sécurité irakiennes encerclent entièrement Ramadi, la capitale de la province sunnite de l’Anbar, dans l’ouest du pays, conquise par l’organisation Etat islamique (EI) le 17 mai dernier. Le 25 novembre, avec l’appui des frappes de la coalition internationale, menée par les Etats-Unis, les forces de sécurité (FSI) et les forces antiterroristes ont repris le pont Palestine qui enjambe l’Euphrate au nord-ouest de Ramadi. « Avec la capture de ce pont, les FSI ont progressé dans l’encerclement de la ville, mais elles ne sont pas encore en position de lancer une opération pour reprendre le centre-ville », indique le think-tank américain Institute for the Study of War (ISW).
« La ville est totalement assiégée. Il y aurait entre 600 et 1 000 combattants djihadistes, selon nos estimations. Il va être difficile pour une force de cette taille de fuir », indique le colonel Steven Warren, porte-parole de l’opération Inherent Resolve, l’opération américaine menée dans le cadre de la coalition en Irak et en Syrie. Le contrôle du pont Palestine permet de couper l’approvisionnement en eau de la ville.
Les djihadistes font toujours preuve de capacité offensive
L’offensive finale est toutefois loin d’être engagée. Les forces de sécurité irakiennes avancent lentement dans les quartiers périphériques, notamment depuis l’université vers le quartier de Ta’mim, au sud. Les combattants djihadistes ont eu des mois pour renforcer leurs défenses et font toujours preuve de capacité offensive. Les 4 et 5 décembre, ils ont lancé plusieurs voitures piégées contre les positions des forces gouvernementales. Au moins six voitures piégées auraient été détruites, et huit autres interceptées, selon l’ISW.

Depuis l’annonce d’une offensive gouvernementale pour reprendre la ville, fin mai, la progression des forces irakiennes a été difficile. « L’été a été très chaud. Le combat en zone urbaine est intense, terrifiant, sanglant. Il est facile de construire une défense avancée mais difficile de l’attaquer. Les Irakiens ne sont pas bien entraînés à cela », justifiait en octobre le colonel Steven Warren. « L’Etat islamique utilise les explosifs non, comme avant, comme des pièges, mais comme des mines. A Ramadi, ils ont disposé les mines en cercles de défense concentriques. C’est difficile de passer au travers, nous entraînons les forces irakiennes à cela », a-t-il précisé.
Les forces américaines ont augmenté leurs efforts pour former et équiper six brigades irakiennes, dont trois sont engagées à Ramadi. « La formation et l’équipement ont été adaptés. Nous n’avons pas besoin d’importantes troupes à Ramadi. Nous en avons assez désormais. Nous allons commencer à voir des changements », a ajouté le colonel Warren.


Enjeu autant militaire que politique
La reconquête de Ramadi revêt un enjeu autant militaire que politique pour le premier ministre irakien, Haïder Al-Abadi. Le succès de cette offensive, menée sans la participation des puissantes milices chiites intégrées aux forces paragouvernementales de la mobilisation populaire (MP), est jugé essentiel pour redonner l’ascendant sur le terrain aux forces armées, mises en déroute par l’EI, et assurer l’indépendance du gouvernement face aux chefs de milice.
Lors de l’annonce par M. Abadi du lancement de l’offensive sur Ramadi, en mai, le commandant de la MP et chef de l’organisation chiite Badr, Hadi Al-Ameri, avait pour sa part annoncé que sa priorité était la reconquête de Fallouja, ville sunnite entre Ramadi et Bagdad conquise par l’EI en décembre 2013.
Fers de lance de la lutte contre l’EI depuis juin 2014, les milices chiites entendent transformer leurs gains militaires en victoires politiques. Proches de l’Iran, elles appellent le gouvernement irakien à mettre fin à sa coopération avec les forces de la coalition internationale. Elles ont fait de l’envoi de troupes américaines au sol une ligne rouge et ont menacé de les attaquer après l’annonce par le président Barack Obama de l’envoi de forces spéciales américaines en Irak, fin novembre. Forcé de composer entre les forces de la coalition et ces groupes paramilitaires appuyés par l’Iran, le premier ministre Abadi a déclaré que les troupes irakiennes mèneraient seules le combat au sol.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/12/08/a-ramadi-les-forces-irakiennes-buttent-sur-les-defenses-de-l-etat-islamique_4827071_3218.html#zCDXlEBAXMwOlWGJ.99

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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMar 8 Déc 2015 - 16:49

Citation :
Comment les SAS britanniques ont permis l’élimination de « Jihadi John », le bourreau de Daesh


Posté dans Forces spéciales, Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 08-12-2015


Le 12 novembre dernier, l’on apprenait qu’une frappe américain avait visé Mohammed Emwazi, alias « Jihadi John », le bourreau britannique de Daesh (État islamique ou EI), qui apparaissait sur les vidéo des meurtres d’otages occidentaux diffusées en 2014.

Le sort de « Jihadi John » est encore incertain. Sa mort n’a pas été confirmée par l’organisation jihadiste mais des responsables militaires américains ont dit être « raisonnablement certains » qu’il n’a pas survécu à la frappe aérienne effectuée par au moins un drone MQ-9 Reaper.

Les détails de cette opération sont, comme il est d’usage, opaques. Peu après l’annonce de cette frappe, il a été avancé que trois MQ-9 Reaper avait été impliqués : deux américains, qui ont tiré les missiles Hellfire et un britannique, qui a assuré une surveillance de la zone de tir.

Dans son édition dominicale, le quotidien britannique The Daily Mail – qui n’est pas un tabloïd – a raconté comment « Jihadi John » avait été répéré. Ainsi, avance le journal, 8 opérateurs du Special Air Service (SAS, forces spéciales britanniques) ont été transportés par hélicoptère dans l’est de la Syrie, dans la nuit du 11 novembre.

Déposés dans le désert, les 8 SAS ont ensuite parcouru 50 km avec des buggies pour arriver dans les environs de Raqqa, la « capitale » de Daesh. À 6 km de la ville, ils ont creusé des trous pour se cacher.

La nuit suivante, l’équipe britannique a envoyé un premier drone hélicoptère (de 450 grammes, selon le spécialiste « Défense » du Daily Mail), équipé d’une caméra infrarouge, pour reconnaître une maison de 6 étages où, selon des renseignements d’origine américaine, vivait « Jihadi John ». Les images prises par l’apparail ont alors été envoyées en temps réel, par satellite, à l’état-major des SAS, à Hereford, ainsi qu’au Combined Air and Space Operations Center (CAOC) d’al-Udeid, au Qatar.

Au total, pour une histoire d’autonomie des batteries, les opérateurs du SAS ont envoyé 3 nano-drones. Puis, vers 23h40, un groupe de personnes est sorti du bâtiment placé sous surveillance. C’est ainsi que « Jihadi John » a pu être formellement repéré. Alors qu’il s’apprêtait à monter à bord d’une voiture, l’ordre de tir est tombé : un drone Reaper a donc lancé un missile Hellfire selon les coordonnées fournies par l’équipe britannique.

Une fois la frappe effectuée, les SAS n’ont pas tardé à quitter les lieux et à rejoindre, avec leurs buggies, la zone où des hélicoptères l’attendaient pour les récupérer.

http://www.opex360.com/2015/12/08/comment-les-sas-britanniques-ont-permis-lelimination-de-jihadi-john-le-bourreau-de-daesh/
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMar 8 Déc 2015 - 23:21

Citation :
Irak : les forces gouvernementales reprennent en partie la ville de Ramadi
LE 08/12 À 15:11

Les forces irakiennes ont repris au groupe Etat islamique une large partie de la ville de Ramadi. Située à 100 kilomètres de Bagdad, la ville était tombée aux mains des djihadistes en mai.
Il s'agit d'une victoire majeure pour les forces irakiennes face aux djihadistes du groupe Etat islamique (EI) : une large partie de la ville de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar situé à 100 km de Bagdad, a été repris par les forces gouvernementales, ont annoncé des responsables ce mardi 8 décembre.

Les forces gouvernementales ont lancé, depuis plusieurs mois, une offensive pour reconquérir le chef-lieu de la province occidentale d'Al-Anbar. Elles sont appuyées depuis plusieurs jours par les frappes de la coalition. La reprise du secteur de Tamim constitue une victoire majeure pour les forces irakiennes.

Les djihadistes de l'EI ont pris le contrôle total de Ramadi en mai 2015 , après des combats qui ont fait des centaines de morts parmi les combattants et les civils. En s'emparant de plusieurs villes irakiennes - dont Ramadi - et syriennes, l'organisation djihadiste s'est emparée d'importantes quantités d'armes.

http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/021542231604-irak-les-forces-gouvernementales-reprennent-en-partie-la-ville-de-ramadi-1182725.php#
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 13:21

Une image assez importante, la Turquie affiche le drapeau du Kurdistan.

Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 CVx7WfQWEAAslCc

Barzani a parlé avec le roi d'Arabie Saoudite, a eu des contacts avec le Qatar et aujourd'hui avec Erdogan. Je pense que le sujet est Moussoul et l'Iran, les pays Sunnites ne veulent que les milices Chiites rentrent dans la ville.
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 13:56

Citation :


Enquête sur la "génération Daech"

L'explication qui dominait jusqu'ici - misère sociale, rejet par la société occidentale - est de plus en plus contestée. La majorité des jeunes partis d'ici pour devenir djihadistes seraient plutôt animés par une soif de révolte. Aux accents nihilistes.

Sa bouille juvénile est apparue partout, sur une photo qui a fait le tour du monde : une barbe naissante, le doigt levé, extrêmement déterminé. Bilal Hadfi, "Billy du Hood" ("de la rue") dans sa vie numérique, était le plus jeune terroriste identifié des attentats de Paris : 20 ans, cadet d'une fratrie de quatre, ayant grandi dans une cité bruxelloise. Le 13 novembre, il s'est fait exploser à proximité du Stade de France. Autrefois timide et fumeur de joints, il s'est progressivement radicalisé. Ses proches racontent qu'au printemps 2014, la Palestine, d'abord, puis la Syrie, ont pris une part plus importante dans ses discussions et que son vocabulaire est devenu plus guerrier et religieux. En février de cette année, Bilal est parti en Syrie. Comme Sean Pigdeon et Samy, qui avaient rejoint l'Etat islamique en novembre 2012, avec trois amis de leur quartier de Laeken, dans le nord-ouest de Bruxelles. Ils étaient alors les premiers Belges à s'être envolés pour la Syrie...

Les Européens sont pris de vertige en découvrant, semaine après semaine, le nouveau visage de leurs enfants qui partent s'enrôler dans les rangs de l'insurrection djihadiste ou en éprouvent la tentation : ils sont jeunes, tantôt de famille musulmane, tantôt convertis, ruraux ou urbains, issus de milieux en difficulté ou des classes moyennes et parmi eux des jeunes filles, parfois des couples avec enfants... En Belgique, selon les derniers chiffres communiqués par le procureur fédéral, sur 494 djihadistes belges partis en Syrie et en Irak, l'immense majorité appartient à la communauté d'origine marocaine ou sont des convertis. Actuellement, 272 se trouvent en Syrie, 13 sont en transit vers cette destination. Les autres sont rentrés ou morts. Beaucoup d'hommes, issus de la deuxième génération surtout, une cinquantaine de femmes et une trentaine de mineurs.

Comment expliquer une telle épidémie ? Comment devient-on terroriste en étant né et en ayant grandi en Belgique ? Ces jeunes semblaient intégrés. Ils n'étaient pas fraîchement débarqués d'un pays musulman. Personne ou presque ne semble avoir évalué leur degré de radicalisation. Ils n'avaient rien de l'apparence d'une bande de salafistes. Les frères Abdeslam ? Des petits caïds, vendeurs de shit, noceurs, connus pour des délits de droit commun. Abdelhamid Abaaoud ? Fils d'un commerçant de vêtements plutôt aisé, lui aussi fumeur de shit, buveur d'alcool, glandeur, auteur de larcins divers.

Un tel paradoxe semble donner raison à Olivier Roy, directeur de recherche et professeur à l'Institut universitaire européen de Florence : ce sont les musulmans "born again" et surtout les convertis - un quart des partants - qui livrent une première clé d'explication. "Ils montrent, dit-il au Vif/L'Express, qu'il ne s'agit pas de musulmans radicalisés mais de radicaux islamisés. Phénomène qui touche une frange marginale de la jeunesse en général et non le coeur de la population musulmane. Qui concerne aussi des candidats n'ayant jamais souffert du racisme et avec peu de raisons de s'identifier à une communauté musulmane." L'analyse qui domine - la misère affective et sociale, l'emprise sectaire et le recrutement via le Web - ne serait donc plus la plus pertinente pour vraiment comprendre l'enrôlement djihadiste. "On perçoit ces jeunes comme des victimes d'un simple endoctrinement et de rabatteurs du djihad, mais c'est un faux discours", estime Serge Garcet, docteur en psychologie et directeur du service de victimologie de l'ULg. "C'est leur nier la capacité de poser des choix. Ces jeunes revendiquent leur identité radicale. Ce sont eux qui vont chercher sur les sites ce qui renforce cette identité. Ils sont volontaires lorsqu'ils partent. Ils ne sont pas manipulés. Ils étaient en attente, ''prédjihadistes'' avant même de rencontrer l'offre djihadiste."

Des adolescents "attardés"

On le voit dans le réservoir européen de l'Etat islamique : les nouveaux djihadistes font partie d'une même génération, ou plutôt d'une même tranche d'âge : 23 ans en moyenne. Ils sont aussi ce que les psychanalystes appellent des "post-adolescents" : à l'image des Abdeslam - 31, 29 et 26 ans -, qui habitaient encore chez leurs parents, collés les uns aux autres. Seul l'aîné, Yazid, s'est marié et a quitté la maison. Génération de crise et... génération en crise. Mais, comme les convertis d'ailleurs, ils rompent avec leurs parents, "ou plutôt avec ce que leurs parents représentent en termes de culture et de religion", écrit Olivier Roy dans son dernier ouvrage (1).

Les nouvelles recrues d'Europe proviennent très rarement d'un schéma familial pratiquant traditionnel. Ces jeunes sont en pleine situation de déculturation : leurs familles sont originaires d'un premier pays ; ils ont été éduqués dans un autre pays, occidental ; avant de partir faire le djihad dans un troisième. Leurs parents ne leur ont rien transmis de l'islam. "Pour la plupart d'entre eux, ils sont totalement autodidactes en la matière. Ils ne comprennent pas l'arabe, ne l'apprennent pas. Très souvent, ces jeunes ont été déislamisés et ne connaissent même pas les prières quotidiennes. Ils se contentent de marqueurs extérieurs, de comportements, de façons d'être. Lorsqu'on les questionne, on se heurte à la même réponse : ils sont en lutte contre une société de "mécréants"", signale Serge Garcet, qui a rencontré des jeunes revenus des camps d'entraînement. Quand, brusquement, ils coupent avec l'"islam ignorant des darons", celui de leurs pères, perverti par les influences culturelles, ethniques, nationales, ils choisissent l'islam radical et tentent en vain d'y convertir leurs parents. C'est-à-dire un islam fondé sur le fantasme d'une oumma ("communauté") planétaire, homogène mais attaquée et qu'il faut sauver corps et âme. Un islam qui sépare le licite de l'illicite, la vérité du complot. "Ils se tournent vers quelque chose qui n'est pas leur point de départ. Un islam qui leur permet de se reconstruire tout seuls. Car ils ne veulent ni la culture de leurs parents ni d'une culture ''occidentale'', devenues symboles de leur haine de soi", souligne Olivier Roy.

En rupture avec leurs familles, les jeunes djihadistes sont également désocialisés et ne participent guère à la vie religieuse locale. "C'est sans doute l'élément clé à prendre en compte dans le basculement de l'action violente, considère Hassan Bousetta, docteur en sciences politiques et sociales et directeur adjoint au Centre d'études de l'ethnicité et des migrations (ULg). Ils sont mal intégrés dans la communauté musulmane." Ainsi ils n'ont presque jamais été particulièrement dévots. Peu d'entre eux fréquentent la mosquée du quartier et on ne leur connaît pas de passage par une organisation politique, dans le sens d'un militantisme classique. Ni de lutte réelle : ils ne manifestent pas pour l'Irak ou la Palestine, ne montent pas une association pour soutenir un orphelinat en Syrie. Aucun n'a fait de sérieuses études religieuses. "Aucun ne s'intéresse à la théologie. Aucun ne s'intéresse à la nature du djihad ou à celle de l'Etat islamique. Ils n'ont aucune conscience des différents conflits ou des différentes factions qui s'inscrivent dans le théâtre irako-syrien", détaille Serge Garcet.

Une fois radicalisé, un chef de bande peut ainsi se muer en gourou, en pseudo-émir autour duquel se rassemblent des émules plus ou moins proches : frères, copains... Un groupe de "potes" qui se sont rencontrés dans le quartier, au club de foot ou en prison et qui partagent des expériences fortes. Centrés sur eux-mêmes, ces copains recréent une fraternité, une famille et basculent collectivement dans l'action. Ce sont ces parcours que l'on retrouve chez les frères Kouachi, auteurs du massacre de Charlie Hebdo, les frères Clain, qui se sont convertis ensemble, les frères Abdeslam et Abdelhamid Abaaoud, qui kidnappe son petit frère. "Le recrutement se fait de façon horizontale, essentiellement par des pairs. C'est la parenté et l'amitié qui pèsent, beaucoup plus que la religion ou le quartier", enchaîne Serge Garcet.

Comment expliquer pourtant le passage à l'acte ? Aucun conflit hors Europe n'a attiré autant de combattants européens. "Le passage à l'acte est facilité par le passé de petit délinquant. Ces jeunes ont déjà reconstruit leur cognition mentale et modifié leur neutralisation morale : ils ont volé, agressé... L'autre n'existe déjà plus", relève Serge Garcet. Et pourquoi Daech ? Selon Olivier Roy, parce que l'Etat islamique offre à ces "jeunes paumés de la mondialisation" fascinés par la mort, un sens, une cause, un vrai terrain où ils peuvent se réaliser, un récit d'héroïsme et la garantie de faire la Une dans les médias. Aujourd'hui, de nombreux experts partagent cette analyse, tel Farhad Khosrokhavar, sociologue spécialiste de l'islam, auteur de Radicalisation (2) : "Le passage à l'islam radical donne à ces jeunes une légitimité et une ''dignité'' qu'autrement ils n'ont pas à leurs propres yeux. Tant qu'ils sont délinquants, ils se savent hors la loi. En adhérant à l'islam radical, ils deviennent eux-mêmes les dispensateurs de la norme, contre ceux qui les jugeaient de haut. Souvent, cela se cumule avec un héroïsme et un désir de martyre qui les libère du souci de se protéger, et leur prouve à eux-mêmes leur supériorité morale par rapport à une société qui a peur de mourir, alors qu'eux acceptent d'aller jusqu'au bout de leur idéal devenu mortifère."

Au fond, ce qu'ils disent, c'est que la vie n'a plus de valeur, ni la leur, ni celle des autres. Dans les messages qu'ils laissent, certains évoquent une "renaissance". Ils seraient donc plus attirés par la violence que par l'utopie et la charia. Cette nouvelle génération de djihadistes rejoindrait Daech avant tout parce que, nous affirme le philosophe François De Smet, "c'est la meilleure ''marque'' de l'action nihiliste présente sur le marché, celle qui garantit le plus d'impact". C'est aussi le seul "label" dans lequel ils trouvent une logique anti-impérialiste, que l'extrême gauche ne fournit plus. "Et pour adhérer à l'ultragauche ou à l'écologie radicale, il faut avoir lu, afficher un profil d'intello, ce que ces jeunes ne font ni ne sont", poursuit Olivier Roy.

Pourquoi pas les Turcs ?

Mais, par ricochet, le parcours de ces djihadistes a jeté des interrogations sur la communauté turque, qui représente un peu plus de 200 000 individus. Partout le constat est le même : en Belgique, aux Pays-Bas, en France et même en Allemagne : chez les jeunes Européens d'origine turque, on observe très peu d'engagement au martyre. Pourquoi ? Selon Coskun Beyazgül, directeur général de la Diyanet de Belgique, la très officielle "église" musulmane turque, un point essentiel se situe dans la frustration historique et postcoloniale, que les Turcs n'éprouveraient pas. Le djihadisme s'appuie en effet sur un "idéal islamique blessé". La notion recouvre une certaine réalité historique du monde musulman au début du XXe siècle : la fin du dernier empire (ottoman), l'abolition du principe de souveraineté du califat, le dépeçage des territoires par les puissances coloniales. Les musulmans passent de la position de maîtres à celle de subalternes chez eux. Ça ressemble à l'humiliation du traité de Versailles pour l'Allemagne. "Pour l'idéologie radicale, c'est là que résident les malheurs actuels des musulmans. D'où le but de Daech de reconstituer l'Etat islamique impérial", déclare Coskun Beyazgül. Il semble bien que la communauté marocaine se révèle plus poreuse à l'idée d'un islam blessé. "C'est la raison pour laquelle il ne faut pas exclure la dimension religieuse dans le radicalisme violent. Des familles entières sont parties pour réinstaurer un califat", rappelle Hassan Bousetta.

Si la communauté belgo-marocaine est durement touchée par les départs, ce serait aussi parce qu'elle serait devenue plus perméable au wahhabisme et au salafisme. Pour le ministre Rachid Madrane (PS), "le péché originel, en Belgique, a été de confier les clés de l'islam en 1973 à l'Arabie saoudite pour s'assurer un approvisionnement énergétique". Résultat : la pratique de l'islam apaisé qui était celle des personnes qu'on a fait venir du Maroc, a été infiltré par du wahhabisme, du salafisme. "C'est ça qu'on paie aujourd'hui." En Belgique, cette mouvance est soutenue par la présence d'imams et de conférenciers formés à Médine, en Arabie saoudite, par le développement Internet et par des chaînes satellitaires relayant le discours des prédicateurs salafistes, et depuis peu, l'ouverture par exemple de centres de formation aux sciences islamiques.

"Le Maroc a contribué à créer des mosquées en Belgique mais le contrôle y est moins important que dans celles gérées par la Turquie. Les imams y font un peu ce qu'ils veulent", ajoute Michaël Privot, converti à l'âge de 19 ans et islamologue. La communauté belgo-turque, elle, est très organisée et structurée, surtout en Flandre. Chez les Belgo-Turcs l'islam s'enseigne encore sur un mode de transmission vertical, de maître à élève, et surtout de vive voix. Les mosquées sont fréquentées en famille et les jeunes y prient souvent avec leur père ou grand-père : une bonne façon de désamorcer l'extrémisme. Et en refusant de recruter les imams dans la communauté d'expatriation, la Diyanet s'assure une transmission religieuse (et comportementale) conforme au modèle original, à celui qui prévaut dans le pays d'origine des parents, en sous-estimant peut-être les évolutions en cours en Belgique. Cette stratégie implique que les agents de cette transmission doivent être fraîchement débarqués du pays d'origine, autrement dit, ils doivent être "authentiques" : les imams prêchent en turc (un prêche identique dans toutes les mosquées) et la grande majorité n'est pas francophone. "Il y a bien sûr une part de contrôle, mais cela favorise aussi la cohésion de la communauté, analyse le psychologue Altay Manço, directeur scientifique à l'Institut de recherche formation et action sur les migrations (Irfam). C'est ce qu'Erkan Toguslu, chercheur à la KULeuven, appelle une démarche de "première génération perpétuelle" : elle consiste à faire en sorte que les enfants nés sur le sol belge possèdent la même sorte d'islamité que leurs parents ; ce qui renforce également l'identité turque et un fort référentiel à la Turquie. "La religion des Turcs, c'est le nationalisme, alors que du côté marocain, c'est davantage la méfiance qui règne à l'égard du pouvoir en place à Rabat, complète Altay Manço. Du coup, le Turc se profile comme un "mitoyen", et le Marocain davantage comme un citoyen. Le premier va respecter les règles dans le sens "on ne vous embête pas mais ne nous embêtez pas non plus", tandis que le second se revendique davantage comme un habitant de la maison, avec les droits subséquents."

Reste une particularité de la communauté belgo-turque : on y réussit ensemble, en famille par exemple. On aide les autres, on s'y prête de l'argent. "En termes de création d'entreprises, la différence saute aux yeux : 20 % des Turcs sont indépendants, contre 8 à 10 % de Marocains, pointe Altay Manço. Et ces entrepreneurs travaillent aussi avec la Turquie, qui a connu une forte croissance. Au sein de la communauté belgo-marocaine, c'est par contre une solidarité intrafamiliale et bien moins communautaire qui joue, les Belgo-Marocains ayant davantage parié sur l'intégration via l'école et les études supérieures."


http://www.levif.be/actualite/international/enquete-sur-la-generation-daech/article-normal-438493.html
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 15:22

Irak: la situation sécuritaire à Bassorah se dégrade de plus en plus à cause de l'augmentation des enlèvements et assassinats, selon le gouverneur.
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 15:56

L'article que tu as posté Baybar sur la différence de chemin pris par les deux communauté est excellent et criant de vérité.


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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 21:51

Poutine vous a averti les turques:

RT a écrit:
[b]Poutine espère qu’aucune bombe nucléaire ne sera pas nécessaire pour lutter contre Daesh
9 déc. 2015, 16:50[b]

parlant du premier missile lancé contre Daesh depuis un sous-marin, le président russe Vladimir Poutine a exprimé l’espoir que les missiles ne soient jamais nucléaires.

Lors d’une rencontre avec le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, consacrée aux derniers résultats des frappes russes contre Daesh en Syrie, le président russe a fait une déclaration importante :

«Nous devons analyser tout ce qui se passe sur le champ de bataille, comment les armes opèrent. Les Kalibr (missiles de croisière maritimes) et les KH-101 (missiles de croisière aéroportés) ont montré qu’ils sont modernes et très efficaces. Et maintenant nous le savons avec certitude, ces vecteurs de haute précision, peuvent aussi bien être équipés d’ogives conventionnelles que spéciales, notamment nucléaires».

«En effet, on n’en a pas besoin dans la lutte conte les terroristes et j’espère qu’on n’en aura jamais besoin», a ajouté le président russe.

Mardi, des missiles Kalibr 3M-54 ont été tirés depuis le Rostov-sur-le-Don, un sous-marin diesel-électrique de la classe kilo. Des missiles similaires ont été tirés sur des positions de Daesh, en novembre dernier, depuis un navire de guerre russe basé en mer Caspienne.

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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 22:24

Balancer des missiles à têtes nucléaires pour éradiquer des sandalos, et par la même occasion la moitié de la population syrienne, tout ça à un pas d’Israël..... Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_big Poutine devrait mettre de l'eau dans sa Vodka de temps en temps drunken

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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 23:17

Il a juste trop bu ce con.
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 23:28

Citation :
Si Bagdad le demande, Washington engagera des hélicoptères d’attaque à Ramadi


Posté dans Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 09-12-2015


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Alors que les Forces de sécurité irakiennes (FSI) sont en train de consolider leurs positions dans le quartier Tamim qu’elles viennent de reprendre à Daesh (État islamique ou EI), à Ramadi, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a proposé à Bagdad de les appuyer avec des hélicoptères d’attaque.

« Les Etats-Unis sont prêts à aider l’armée irakienne avec des moyens additionnels pour l’aider à finir le travail à Ramadi, y compris des hélicoptères d’attaque et des conseillers militaires accompagnant les forces irakiennes, si le Premier ministre irakien le demande », a ainsi affirmé M. Carter, ce 9 décembre, lors d’une audition devant le comité des Forces armées du Sénat américain.

L’emploi d’hélicoptères d’attaque, comme le AH-64 Apache, permettrait de fournir un appui-feu aux FSI qui auront à évoluer dans un environnement urbain, ce qui complique la tâche des avions de combat et augmente le risque de dommages collatéraux.

Par ailleurs, M. Carter a lancé un appel à la communauté internationale pour intensifier encore les efforts contre Daesh. « Nous devons tous en faire plus », a-t-il dit, avant de préciser qu’il avait « personnellement joint quelque 40 pays dans le monde pour leur demander de contribuer, et dans de nombreux cas, pour améliorer le combat contre le groupe État islamique ».

Ainsi, le chef du Pentagone a indiqué avoir demandé aux pays qu’il a sollicités davantage de forces spéciales, d’avions de reconnaissance et d’attaque ainsi que des armes et des munitions.

En outre, M. Carter a estimé que la Turquie devait en faire plus pour contrôler sa frontière, « souvent poreuse ». « Et j’aimerais que les nations sunnites arabes en fassent plus », a-t-il ajouté.

Enfin, le responsable américain a critiqué l’intervention russe en Syrie. « Il est temps (…) que la Russie passe du bon côté dans la guerre (…) en concentrant ses frappes sur le groupe État islamique et non sur les forces d’opposition », a-t-il dit.

À ce sujet, le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, n’a pas fait dans la demi-mesure en accusant la Russie de tentative de « nettoyage éthnique » dans le nord de la Syrie.

« La Russie est en train d’essayer de faire du nettoyage ethnique dans la région de Lattaquié pour forcer (à partir) toutes les populations arabes sunnites et turkmènes qui n’ont pas de bonnes relations avec le régime de Damas », a lancé M. Davutoglu, dont le pays soutient la communauté turkmène de Syrie/

« Les Russes veulent nettoyer ethniquement cette zone pour assurer la protection des bases du régime (syrien) et russes de Lattaquié et Tartous », a continué le chef du gouvernement turc. « Ils ne veulent voir aucun arabe sunnite ou Turkmène dans cette partie de la Syrie. C’est leur but, a-t-il insisté.

« Leur combat n’est pas contre Daech, ils bombardent Azaz (au nord-ouest d’Alep) pour affaiblir l’opposition, qui elle affronte Daesh. En d’autres termes, ils (les Russes) sont en train de renforcer Daech », a encore accusé M. Davutoglu.

Depuis l’affaire du bombardier tactique russe Su-24 Fencer abattu par l’aviation de chasse turque, Moscou et Ankara traversent une grave crise diplomatique, laquelle se traduit par des déclarations parfois tonitruantes.

Ainsi, quelques jours après avoir accusé son homologue turc, Tayyep Recip Erdogan, d’être impliqué dans le trafic du pétrole exploité par Daesh, le président russe, Vladimir Poutine s’est livré à une nouvelle charge contre la Turquie, à l’occasion de l’annonce de son intention de faire « déchiffrer » la boîte noire du Su-24 abattu par des experts britanniques.

Ainsi, les résultats obtenus par l’analyse de cet enregistreur, retrouvé dans un secteur reconquis récemment par les forces syriennes, ne changera pas les sentiments de Moscou à l’égard d’Ankara.

« Ce que nous apprendrons ne changera pas notre attitude concernant ce qu’ont fait les autorités turques. (…) Nous avions l’habitude de traiter la Turquie non seulement comme notre amie, mais aussi comme notre alliée dans la lutte contre le terrorisme, et personne ne s’attendait à ce coup bas, ce coup de traître dans le dos », a affirmé le président russe.

http://www.opex360.com/2015/12/09/si-bagdad-le-demande-washington-engagera-des-helicopteres-dattaque-ramadi/
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MessageSujet: Re: Intervention contre Daech - Statut spécial -   Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 Icon_minitimeJeu 10 Déc 2015 - 21:21

Citation :
Erdogan refuse de retirer ses troupes de l'Irak

Intervention contre Daech  - Statut spécial  - - Page 8 13171
© AP Photo/ Burhan Ozbilici

International
21:00 10.12.2015


Ankara a déployé un camp militaire dans le nord de l'Irak près de la ville de Mossoul malgré les protestations des autorités irakiennes.

La Turquie n'envisage pas de retirer ses militaires de l'Irak où ils ont pour mission d'entraîner des soldats et policiers irakiens et non pour faire la guerre, a déclaré jeudi le président turc Recep Tayyip Erdogan.

"Nos officiers ont été envoyés en Irak en tant qu'instructeurs, leurs mission est limitée à l'entraînement (…). Il est hors de question que la Turquie retire ses troupes de l'Irak ", a expliqué le dirigeant turc lors d'une conférence de presse à Ankara.

M. Erdogan a également ajouté que la Turquie, le gouvernement régional du Kurdistan et les responsables des Etats-Unis mèneraient des négociations le 21 décembre consacrées à la situation en Irak.


Mercredi 9 décembre, la Turquie a effectué une frappe aérienne en Irak, dans la région d'Al-Amadiya (province de Dahuk), après avoir déployé quelques jours plus tôt un camp militaire dans le nord de l'Irak près de la ville de Mossoul actuellement contrôlée par Daech.

Selon les autorités irakiennes, des soldats et des matériels de guerre turcs sont entrés dans la province de Ninive (nord de l'Irak) sous prétexte d'entraîner les combattants kurdes engagés dans la lutte contre les terroristes. Les ministères irakiens de la Défense et des Affaires étrangères ont qualifié la présence de militaires turcs "d'acte hostile".

http://fr.sputniknews.com/international/20151210/1020195736/turquie-troupes-irak.html#ixzz3tx1mctJG
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