C importe quoi, les hélicoptère d'evacuation sanitaires c ce qui il nous fallait et il nous faut.
Je soupçonne des sous tables là....
ca pue la corruption et surtout ca pue l'incompétence. le problème c'est comment arriver d'urgence a un CHU ou un hôpital provincial . les villes qui possède un aéroport en y trouve au moins un hôpital provincial voir un hôpital militaire .
Avec tout les moyen que le Maroc mets pour la reforme du secteur de la santé , pour la réussite de ce chantier il faut un gars d'un autre calibre
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Zakaria Capitaine
messages : 896 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 30 Sep 2023 - 15:45
Avoir un avion médicalisé c’est top ! Pour transporter les malades non urgents nécessitants des soins dans des hôpitaux adaptés ou alors rapatrier nos ressortissants d’un autres pays Mais pourquoi avoir abandonné les helico du samu…
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 30 Sep 2023 - 20:30
Socket-error a écrit:
Si un patient arrive à un aéroport, il serait préférable de le transférer vers le CHR le plus proche et délocaliser les soin par région.
Comme cela a été clairement démontré lors du séisme, les hélicoptères se sont avérés être le mode de transport le plus adapté, et nous avons eu la chance que les FAR étaient disponibles pour intervenir.
En effet, si nous avions compté uniquement sur des avions, le ministère de la Santé aurait été confronté à la risée du monde !!
De plus, nous devrions envisager de déployer des stations pour les drones afin de faciliter le transport de sang, de médicaments et d'autres fournitures dans les dispensaires des régions éloignées. Nous pouvons prendre exemple sur l'expérience réussie du Rwanda à cet égard :
zipline innovation en personne i hope engineers in morocco become innovators too
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romh General de Brigade
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 30 Sep 2023 - 20:40
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Dernière édition par romh le Sam 30 Sep 2023 - 20:49, édité 1 fois
Fox-One General de Division
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 30 Sep 2023 - 20:44
f16lover a écrit:
Socket-error a écrit:
Si un patient arrive à un aéroport, il serait préférable de le transférer vers le CHR le plus proche et délocaliser les soin par région.
Comme cela a été clairement démontré lors du séisme, les hélicoptères se sont avérés être le mode de transport le plus adapté, et nous avons eu la chance que les FAR étaient disponibles pour intervenir.
En effet, si nous avions compté uniquement sur des avions, le ministère de la Santé aurait été confronté à la risée du monde !!
De plus, nous devrions envisager de déployer des stations pour les drones afin de faciliter le transport de sang, de médicaments et d'autres fournitures dans les dispensaires des régions éloignées. Nous pouvons prendre exemple sur l'expérience réussie du Rwanda à cet égard :
zipline innovation en personne i hope engineers in morocco become innovators too
Cpas les memes défis que nous avons là, eux ils ont un problème d'infrastructure routière et la saison des pluies, mais c pratique pour alimenter les douar en saison des neiges en vivres et produits pharmaceutique nécessaires.
Moi j vois que cette solution est taillée pour nos militaires au front et au mur, pour la livraison des munitions en cas d'accrochage, leur permettant de resister jusqu'à venu des renforts,
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simplet Colonel-Major
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 30 Sep 2023 - 22:30
Fox-One a écrit:
f16lover a écrit:
Socket-error a écrit:
zipline innovation en personne i hope engineers in morocco become innovators too
Moi j vois que cette solution est taillée pour nos militaires au front et au mur, pour la livraison des munitions en cas d'accrochage, leur permettant de resister jusqu'à venu des renforts,
Les drones seront une solution idéal pour envoyer d'urgence les anti-venins spécifiques au cas des morsures de serpents dans des zones reculées
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 1 Oct 2023 - 10:56
Effectivement, il ne faut pas prendre cet exemple à la lettre !
Mais plutôt, développer un drone selon notre propre cahier des charges pour répondre à nos besoins spécifiques.
On peut imaginer le transport de sang, médicaments, ravitaillement, même de patients...
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 1 Oct 2023 - 11:15
[quote="Socket-error"]Effectivement, il ne faut pas prendre cet exemple à la lettre !
Mais plutôt, développer un drone selon notre propre cahier des charges pour répondre à nos besoins spécifiques.
On peut imaginer le transport de sang, médicaments, ravitaillement, même de patients... [/quotet surtout réfléchir bas coûts , maintenance facile , et dans certains cas faire attention à la complexité des systèmes
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 16 Oct 2023 - 16:49
Enquête. Où en est l’usine de vaccins de Benslimane ? Si elle a bien été construite, l’unité industrielle n’est toujours pas opérationnelle. Selon les informations du Desk, aucun vaccin n’y est actuellement en phase de production et l’installation ne dispose à ce jour d’aucune licence de transfert de biotechnologies. Le Desk dévoile de nouveaux éléments sur l’échec causé par Samir Machhour Fin 2022. C’est la date qui avait été avancée pour le début de la production de vaccins à l’usine de Benslimane, portée à l’époque par la société Sensyo Pharmatech, rebaptisée depuis Maroc Biotechnologies (Marbio). Octobre 2023, il n’en est toujours rien et les premiers lots de vaccins manquent à l’appel. Ceux-ci devaient être écoulés sur le marché marocain, d’abord pour combler les besoins du ministère de la Santé, et dans une seconde étape, exportés vers d’autres pays africains. Un projet qui, à l’époque et encore aujourd’hui, dénote par sa nécessité. Il s’agit de doter le Maroc de sa souveraineté sanitaire, le rendant capable d’assurer son approvisionnement en vaccins, pour les besoins conventionnels comme lors de situations d’urgence, à l’instar de la période de la pandémie du Covid-19 où l’acquisition du vaccin anti-coronavirus s’est avérée une affaire complexe. Dans des déclarations données à la presse, Samir Machhour, présenté à l’époque comme missionné par le Palais royal pour la réussite du projet, annonçait qu’à fin 2022, l’actuelle usine, à savoir Lion 1, devait être en mesure de fournir pas moins de 120 millions d’unités de vaccins. Ce qui correspond à plus de 300 et 450 doses, tous vaccins confondus. Après Lion 1, Lion 2 devait suivre, avec une montée en puissance. Puis la phase 3 de Dakhla, devant être entamée à partir de 2023 et s’achever en 2030. Elle consistait en la création d'un pôle africain d'innovation biopharmaceutique et vaccinal au niveau du sud du pays. Sauf qu’en cette rentrée 2023, le retard de concrétisation du projet Marbio fait tache. Aucun lot produit par l’unité industrielle n’a été officiellement et publiquement présenté. Selon des éléments exclusifs à notre disposition, il faudra encore attendre pour l’opérationnalisation de l’usine et donc son inauguration. Aucun partenaire à l'horizon L’usine est d’apparence achevée. Non loin du centre-ville de Benslimane, les murs sont bien là, le personnel a été recruté depuis la création de Sensyo Pharmatech (renommée Marbio) et fait régulièrement la navette depuis Mohammedia-Mansouria, pour certains, tandis que d’autres viennent directement de Casablanca. Une routine pour ces techniciens et ingénieurs, séduits par la grandeur du projet et débauchés ou mis à la disposition pour la plupart de laboratoires marocains ou installés au Maroc, Sothema, GSK, Maphar, Pharma 5, etc. Rapidement, le « projet royal » a siphonné bien des ressources humaines existantes au sein de l’industrie locale et cherchait activement à recruter à l’international. Sauf que la désillusion ne tardera pas. « Les bâtiments à cinq lignes de production sont déjà là, les tests liquides ont été effectués sur la ligne 1, mais il n’y a pas un seul contrat de transfert de biotech à ce jour (début octobre), donc pas de produit à faire sortir », nous indique une source proche du dossier. Autrement dit, Marbio, édifiée en un temps record semble s’apparente davantage à une coquille vide. Elle demeure sans vaccin à produire, la faute étant à l’absence de licences de transfert de biotechnologie devant provenir de laboratoires internationaux à travers des partenariats. Pourquoi ne sont-ils pas là ? A cause de Samir Machhour, indiquent différentes sources concordantes. Comme régulièrement révélé par Le Desk, l’ancien vice-président de Samsung Biologics, d’où il a été récemment débarqué sans ménagement, avait été le chef d’orchestre d’un montage de structures basées à l’étranger, en parallèle du projet Marbio, de nature à le saper. Ce montage, caractérisé par la création de Bio Investment Group (Suisse), du cabinet privé de Machhour réactivé (Sensyo au Delaware et au Canada), ainsi que MarocVax (Maroc), devait lui permettre de « récupérer au passage de substantielles commissions sur les transferts de technologie au Maroc », confirment nos diverses sources. De plus, comme nous l’avions déjà indiqué, les sociétés Bio Investment Group et MarocVax proposaient également à des clients étrangers de dupliquer l’expérience marocaine de Marbio. Autant de manœuvres ayant affaibli le projet de Benslimane. En résulte, l’absence de toute licence de transfert de technologie à date d’aujourd’hui. D’après nos informations, le laboratoire Recipharm, associé de Marbio, a été sollicité pour partager au moins un de ses réactifs, permettant ainsi de lancer l’usine avec un premier produit : niet catégorique a été opposé. Aucun partage de licences de Glaxosmithkline ne pouvait être, par exemple, envisageable, le groupe suédois, qui a mené la construction du site « ne pouvant allant à revers de ses intérêts, c’est-à-dire ses propres projets menés hors du Maroc ». Outre Recipharm, Serum Institute of India a lui aussi été approché. Le laboratoire indien, devenu numéro 1 mondial de la production de vaccins desservant pas moins de 170 pays dans le monde aurait « décliné l’offre marocaine », explique-t-on. Enfin, l’absence de partenaires aujourd’hui pour les licences de transfert de technologie s’explique également par la panoplie de partenaires du projet déjà présentée au monarque dès janvier 2022. C’est Samir Machhour qui l’avait élaborée. Elle passera telle une lettre à la poste, et sera même présentée devant les caméras. En juin 2022, nous disséquions cette liste de partenaires, et nous la comparions à un autre projet préparé par l’Institut Pasteur du Maroc dès 2016 et qui ressemble en tout point à celui de Marbio. L’évidence étant que la liste ne fait pas l’affaire. Elle n’est qu’un assemblage – hasardeux- d’universités, d’organismes onusiens, et de quelques laboratoires fournisseurs du Maroc, comme Walvax ou Innovax. A ce jour, rien ne filtre sur ces contrats signés, dont au moins un l’a été à travers MarocVax.Une brusque mise à l'écart Samir Machhour est, selon nos sources, écarté de Marbio. A la question de savoir s’il était toujours impliqué, l’intéressé avait botté en touche, lors de notre Question du Desk. Après un temps d’arrêt pour formuler sa réponse, il a préféré soliloquer sur le « projet royal », avant de corriger le tir et de dire qu’il « adhère toujours à la vision royale ». Il n’a plus aucune implication et aucun contact avec l’équipe gestionnaire, assurent nos sources. Machhour n’avait d’ailleurs aucun poste officiel, même s’il tendait à jouer sur les mots pour parler de sa véritable qualité, dans les déclarations à la presse données à la suite du lancement des travaux de l’usine de Benslimane. Pourtant, Machhour ambitionnait de rejoindre le tour de table du projet, comme nous l’avions déjà rapporté. Mais il ne réussira finalement pas à lever les fonds nécessaires à sa quote-part soit 200 millions de dirhams (MDH). De plus, Recipharm était particulièrement rétif à sa prise de participation. C’est qu’à l’égard de Samir Machhour, méfiance et crainte se sont développées, notamment à un moment charnière qui a « refroidi les parties prenantes dont les Suédois », relate au Desk, une source proche du dossier : la publication de notre enquête en deux volets (ici et là). La première démontrait le montage parallèle de Machhour à travers Bio Investment Group et MarocVax, mais aussi son cabinet Sensyo. A la publication de nos révélations, aucun partenaire du projet n’avait été mis au courant de la création de ces sociétés. Marc Funk, patron de Recipharm mais aussi de Marbio aujourd’hui, avait aussitôt été convoqué par le conseil d’administration de son groupe pour qu’il fournisse des explications sur les intentions de Machhour. Le risque pour la multinationale cotée en bourse était de se voir embarquée dans une affaire aux ramifications douteuses qui pouvaient exposer sa réputation. La seconde partie de notre enquête démontrait ensuite la faiblesse des partenaires présentés par Samir Machhour. « Un choc », commentent des sources consultées par nos soins. Dans ce contexte de crise, le patron de Recipharm s’était déplacé en personne à Casablanca pour réceptionner les premiers éléments de l’usine Lion 1, fabriqués et conçus par l’usine chinoise du Japonais Morimatsu. Une opération de communication conçue pour atténuer le doute sur l’avancement du projet, du moins dans sa phase de construction. A la réception des éléments, la présence des principales personnes impliquées dans le projet d’usine avait été requise : Marc Funk, mais aussi les premiers employés recrutés par Sensyo Pharmatech, ex-Marbio. Face à cette situation alarmante, une réunion se tiendra plus tard avec des partenaires marocains du projet : les banques, présentes à travers BAB Consortium, société regroupant Bank Of Africa, Attijariwafa bank et la Banque centrale populaire. « Les banques ont été avisées de la situation et ont pris note de la situation. Un accord commun a débouché sur la rebaptisation pour tourner la page Samir Macchour », se rappelle une source au fait du dossier. Comme prédit par Le Desk, Sensyo Pharmatech changera son nom pour devenir Maroc Biotechnologies (Marbio). La décision est prise lors d’une réunion du Conseil d’administration datée du 12 septembre 2022. On explique alors la décision par des « raisons d’opportunité ».L'explication officielle quant changement de nom de Sensyo Pharmatech vers Marbio. Document Le Desk La réalité est qu’on veut gommer toute trace de Machhour, réfutant ainsi les liens du projet avec son cabinet privé Sensyo, et encore plus avec Sensyo Inc, le nom d’un salon de massage canadien que Machhour tenait avec un certain « Wad MacHour », qui n’est autre que son frère Wahid Machhour, aujourd’hui résident à Marrakech. Actif dans le BTP, à travers BTP Line, celui-ci s’improvise porte-parole de son ainé.Wad MacHour, plus connu sous le nom de Wahid Machhour et qui est le frère de Samir Machhour, est le premier actionnaire de la société Sensyo SPAS Inc, porteuse du salon de massage canadien. Source: registre de commerce québecois de la société Sensyo SPAS Inc Marbio tétanisée Au sein de Marbio qui a, depuis nos révélations de juin 2022, réussi tout de même à recruter du personnel, « l’attente est pénible, lassante ». Alors que l’usine prenait forme, en interne, on s’est rendu compte dès la rentrée 2022, que rien de concret ne pouvait être fait sans un véritable vaccin à produire. Des démissions s’enchaîneront, apprend-on. A commencer tout d’abord par le pharmacien responsable, Brahim Oulammou. Comme déjà révélé par Le Desk, cet ancien de Promopharm, avait été recruté par Marbio, débauché de son poste de general manager chez GSK Morocco. Il ne fera pas long feu. Il abandonnera son poste, apprend Le Desk sur la base de sources concordantes. Nos informations seront ensuite confirmées par le procès-verbal d’une réunion du Conseil d’administration (CA) désignant son remplacement, et que nous avons pu obtenir. Lors d’une séance du CA, on mentionne le terme « défection de la personne qui avait été initialement pressentie pour ce poste de Pharmacien Responsable ». A son poste, c’est Mohammed Zerrouki qui est nommé. Une désignation qui se fait sur autorisation du Secrétariat général du gouvernement, après enquête de l’Inspection de la Pharmacie et d’un avis du Conseil national de l’ordre des Pharmaciens.L'ancien pharmacien responsable, Brahim Oulammou, fera défection. Document Le Desk Sauver la mise à tout prix Selon différentes sources consultées par Le Desk, les équipes et partenaires de Marbio cherchent une issue à l’impasse. L’objectif étant « de produire au moins deux vaccins, dans les prochains mois », assurent nos sources. Et pour les besoins d’une annonce qui ne vient pas, il serait question d’envisager de produire un simple anesthésique dentaire. Un produit déjà concocté localement, par des laboratoires comme Sothema ou encore Steripharma, récemment acquis par la holding de Moncef Belkhayat. Les belles ambitions du départ sont donc nettement revues à la baisse. La promesse faite par Samir Machhour de pouvoir exporter vers l’Afrique est « irréalisable en l’état des choses », tranchent nos sources : « Les produits qu’il voulait faire venir n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché (ce que nous avions déjà indiqué pour au moins un vaccin, ndlr), et encore moins le feu vert de l’OMS. Or, ce sont les centrales d’achat OMS/UNICEF qui achètent les vaccins pour la plupart des pays africains », relève notre source. Ce n’est d’ailleurs que tout récemment que Marc Funk, patron de Recipharm et Marbio, a annoncé que des discussions sont en cours avec les organisations internationales comme Gavi, l'Alliance pour les vaccins et l'UNICEF. « Nous devons renforcer la crédibilité dans l'esprit des institutions mondiales et leur assurer que nous pouvons fabriquer pour les populations qu'elles visent à servir. Plusieurs visites de haut niveau ont déjà eu lieu, et des discussions sur la façon de faire bon usage de notre installation industrielle sont en cours », avait-il affirmé dans une interview accordée à Pharma Boardroom le 15 septembre dernier. Une solution envisagée à un moment aurait, elle aussi capoté, par des raisons pragmatiques. Celle de l’entrée en piste de l’Institut Pasteur du Maroc, avec des appels d’offres lancés pour l’occasion, et pour préparer sa participation directe au projet de Marbio. Ce qui serait finalement abandonné. « L’IPM a joué au lièvre », nous confie notre source. Il fallait bien montrer qu’on continuait à s’activer… Dans les milieux professionnels, une petite idée fait son bonhomme de chemin : celle d’appeler les laboratoires marocains à la rescousse, constitués en pool, pour tenter de sauver la mise. Un revirement stratégique, sur lequel peu d’informations filtrent à l’heure actuelle. A peine sait-on que la comparaison avec l’expérience jordanienne en la matière, et la naissance du géant local de la pharmaceutique Hikma, est citée. Continuer d'exister, à tout prix Dans la déroute, le projet, dans lequel des centaines de millions de dirhams ont d’ores et déjà été investis, se cherche une voie de sortie. D’abord par la baisse de ses ambitions et par un sauvetage institutionnel dans le cadre d’un partenariat public-privé. « C’est actuellement l’une des préoccupations majeures des partenaires et des parties impliquées », commente une source proche de la situation. Un projet qui devrait continuer à exister, malgré son démarrage rocambolesque. Mais dans cette situation, quelqu’un d’autre veut aussi continuer à vivre, s’appuyant sur la « confiance royale » qui lui a été accordée courant 2021 : Samir Machhour. Comme le démontrait notre Question du Desk, Machhour tente de s’incruster dans différents évènements. En 2022, il recevait des mains du ministre de la Santé un « prix de reconnaissance », lors d’une conférence dédiée aux risques sanitaires. Une année plus tard, il était invité en tant que VIP à sa deuxième édition, sans que l’on explique exactement son rôle. Il parvient, d’une manière qui lui est bien propre, de se faufiler parmi les membres du gouvernement pour les saluer, et ensuite apparaître comme étant membre de leur délégation, comme constaté par Le Desk sur place. Il réussira à se prendre en photo avec eux, avant plus tard de pouvoir s'entretenir avec au moins deux ministres.Lors de la deuxième conférence des risques sanitaires à Marrakech, Samir Machhour attendra patiemment la délégation officielle pour pouvoir s'afficher avec les personnalités officielles. Ici, de gauche à droite: Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce, Mohamed Sadiki, ministre de l'Agriculture, Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, Karim Kassi-Lahlou, wali de la région de Marrakech-Safi, et Samir Machhour. Crédit : Imane Essaidi / Le Desk Moins d’une semaine plus tard, il est cette fois-ci à Séoul. Le 14 octobre, il est présent à la réception faite à l’équipe nationale de football des moins de 18 ans, en présence de leur entraîneur Mohamed Ouahbi. Il parviendra à se prendre en photo avec lui tout sourire, pas très loin d’un pupitre et de la photo officielle du Souverain. Wahid Machhour publiera immédiatement le cliché comme pour montrer que son frère demeure toujours dans les petits papiers du protocole officiel. a écrit:
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romh General de Brigade
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 16 Oct 2023 - 23:33
La série d'articles contre Samir machehour démontre bien l'intention du desq à porter atteinte à ce monsieur et lui fait porter l'échec du projet même avant son début, on prépare ce monsieur à la guillotine en parallèle de l'opération du sabotage du projet apparemment une très puissante institution mène une opération de sabotage industrielle contre le Maroc concernant ce projet, les articles de le desq n'est qu'une partie, Dieu sait qu'est ce qu'on a fait pour retarder ce projet La question c'est qui a l'intérêt et qui est derrière tout ça ??? Je vous rappelle les attaques du desq contre mashehour ont commencé bien avant le début de construction de l'usine......
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 16 Oct 2023 - 23:41
C exactement ça cette attaque c juste une partie de iceberg ( pasteur CGEM Les Mama ) . Il y a du lobbying discret contre nous les allemands dans divers secteurs pas juste la santé l automobile les énergies renouvelables l hydrogène.....
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 17 Oct 2023 - 0:53
Boussayri.saad a écrit:
C exactement ça cette attaque c juste une partie de iceberg ( pasteur CGEM Les Mama ) . Il y a du lobbying discret contre nous les allemands dans divers secteurs pas juste la santé l automobile les énergies renouvelables l hydrogène.....
Je pense qu'ils sont au courant en haut lieu mais maintenant il va falloir se servir efficacement de nos cellules de renseignements, ou les renforcer, afin de récolter des infos de leurs côtés sur des projets, et de brouiller les pistes de notre côté afin de ne pas avoir d'informations confidentielles ou top secrètes sur nos négociations et autres... bien qu'on aura certainement toujours des traitres prêts à balancer des infos contre quelques euros/dollars, il ne faut pas prendre ça à la légère et de notre côté aussi faire du contre lobbying vers ceux qui essayent de nous retirer nos draps pour se réchauffer avec !
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Anzarane Lt-colonel
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 20 Oct 2023 - 18:21
C'est tres grave ce qui arrive par ce que c'est un projet stratégique pour la politique sanitaire du royaume. Pourquoi l'etat n'intervient pas ??
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 21 Oct 2023 - 14:47
Près d'un an après l'inauguration des travaux de construction du nouveau Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Sina par le roi Mohammed VI en mai 2022, le taux d'avancement du projet, à fin juin 2023, n'était que de 5 %, d'après la note sur la répartition régionale des investissements, accompagnant le Projet de loi de finances (PLF) 2024. Contactée par Le Desk, une source proche du dossier a indiqué que le taux de réalisation des travaux est conforme aux échéances établies par le ministère de la Santé et de la Protection sociale. Il est à noter que ce projet est prévu pour être achevé dans un délai de 48 mois. Doté d'un budget de 6,53 milliards de dirhams (MMDH), ce projet est le plus important investissement public dans le secteur de la santé. À la fin de l'année 2023, l'État avait déjà alloué 259,2 millions de dirhams (MDH) au financement des premières phases de construction déjà entreprises. Pour l'édification de ce nouveau CHU, conçu par les agences d'architecture AWMountassir et AIA Life Designers, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a désigné le groupement composé de la Société Générale des Travaux du Maroc (SGTM) et de TGCC pour s'occuper des travaux de structure, avec un budget de 1,55 MMDH. À la fin de l'année 2022, la société BTP Jet Contractors avait été intégrée au projet, avec un contrat substantiel de 1 MMDH, pour prendre en charge les travaux relatifs à la façade, la menuiserie extérieure et les travaux de bois. Comme nous le rapportions en août dernier, un nouveau segment du projet de construction, concernant les systèmes de fluides, a été mis en jeu pour un montant de 803 millions de dirhams (MDH). Ce segment est subdivisé en trois parties : une dédiée à la plomberie et aux systèmes de protection contre les incendies, et deux autres concernant les systèmes de climatisation et de ventilation. Un autre lot, concernant les travaux d'électricité, a été récemment mis en concurrence pour une enveloppe de 4,3 MDH. Ce lot est, lui aussi, divisé en deux sous-lots : travaux d'électricité courant fort de la tour R+33, plateau médico-technique et bâtiments annexes (3,4 MDH), et travaux d'électricité courant fort de la tour CCV (850 000 dirhams). Pour rappel, ce nouveau CHU devra permettre d’assurer davantage de complémentarité dans la carte sanitaire au niveau de la Région Rabat-Salé-Kénitra, tout en redonnant à l’hôpital « Ibn Sina », construit en 1954, la place historique qu’il occupait en tant que pépinière de compétences et structure de recherche médicale , faisait savoir une dépêche de l'agence de presse MAP. Il sera composé d’une tour d’hospitalisation (R+ 33 étages, avec 2 niveaux inférieurs), d’un pôle médico-technique de cinq étages (avec trois niveaux inférieurs), d’une tour de 11 étages (avec trois niveaux inférieurs) dédiée à la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardiovasculaires, d’un Centre de Conférences et d’un autre de Formation, et un Internat. La partie Nord-Est du terrain, qui abrite l’actuel hôpital, sera, quant à elle, aménagée en espaces verts et jardins et devra accueillir éventuellement un musée de la médecine et autres annexes, poursuit la même source. Ce projet viendra consolider l’offre de soins au niveau de la Région de Rabat-Salé-Kénitra, qui compte actuellement 10 hôpitaux universitaires et 12 hôpitaux provinciaux et préfectoraux, d’une capacité globale de 4 433 lits (173 lits de réanimation, dont 126 au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina). Cette capacité devra s’établir à 5 049 lits à la fin de l’année 2022 avec l’entrée en service de 7 projets hospitaliers qui sont en cours de finition. a écrit:
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 23 Oct 2023 - 12:55
cette affaire est bizzare , et le délai pricisé pour production des vaccins est déja dépassé sans aucun résultat confirmé sela s'ajoute à l'affaire de production des voitures electriques on a un grand probléme dans nos investisement et dans les réalisation des projets
simplet Colonel-Major
messages : 2856 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 23 Oct 2023 - 22:29
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Ven 27 Oct 2023 - 12:15
Samir Machhour met son plan à exécution: il vient de mettre en ligne le site de sa société suisse Bio Investment Group, confirmant ce que nous avions précédemment révélé. Et affichant ses ambitions: proposer à des pays africains de s'inspirer du Maroc pour fabriquer leurs propres vaccins. De quoi saper les fondements de Marbio, le projet royal d'usine de vaccins de Benslimane C'est lancé. Depuis quelques jours, Samir Machhour, Mr. Vaccins du Maroc déchu de son rôle, vient de remettre en ligne le site internet de sa boite suisse, Bio Investment Group AG (BIG). Ce qui en ressort confirme nos révélations de ces deux dernières années : l'ancien vice-président de Samsung Biologics préparait en toute discrétion sa structure parallèle visant directement à porter atteinte à celui de Marbio (ex-Sensyo Pharmatech).. De quoi est-il exactement au juste ? Il s'agira plus précisément de s'inspirer du modèle de Marbio pour proposer la même formule à des gouvernements étrangers, et plus précisément en Afrique et au Moyen-Orient. C'est ce qui ressort du site web en ligne, ce jeudi soir. « Pour favoriser l'autosuffisance en vaccins et produits biologiques en Afrique et au Moyen-Orient, la société prend les mesures suivantes pour renforcer les capacités et l'expertise locales », peut-on lire. BIG ajoute qu'il est possible de proposer des transferts de technologie rapides à la fois vers les gouvernements comme vers les parties prenantes de l'industrie. Le même site précise en outre : « Même si nous ne nous engageons pas directement dans la construction, nos partenariats stratégiques nous permettent de faciliter la mise en place d'installations de pointe pour les vaccins et les produits biologiques, conformes aux exigences de qualité et de conformité de l'EMA et de la FDA américaine. Avec l'aide de nos partenaires, ces ressources critiques sont prêtes à être opérationnelles dans un délai incroyablement court ».Autrement dit, Samir Machhour propose de conseiller des gouvernements étrangers pour pouvoir monter une unité industrielle similaire à celle visant à produire des vaccins à Benslimane. De quoi fondamentalement porter atteinte au projet marocain, envisageant, dans son business plan, de fournir des pays africains pour pouvoir assurer son auto-financement. Aussi faut-il préciser que l'idée de Marbio n'a pas été soufflée par Samir Machhour. Les contours du projet avaient déjà été tracés dès 2016, avec une étude de faisabilité fournie deux ans plus tard, afin de monter une usine production de vaccins qu'on devait confier à l'Institut Pasteur du Maroc, comme précédemment révélé par nos soins. A travers la mise en ligne du site, que tout un chacun peut consulter à travers ce lien (nous mettrons à jour ce lien dans le cas où la plateforme sera remise hors-ligne), confirme les intentions cachées depuis plusieurs mois par Samir Machhour. Pour rappel, notre première enquête, diffusée en juin 2022, s'était basée sur une version archivée du même site de BIG, que nous avions pu obtenir. Le site alors avait été mis en ligne de manière vraisemblablement accidentelle, dévoilant au grand jour les agissements de Machhour. Des ambitions dévoilées écartant Machhour Quelques mois après la publication de nos enquêtes, durant l'été 2022, Samir Machhour allait commencer par être mis à l'écart. D'après ce que nous révélions tout récemment, aucune partie prenant du projet de Marbio n'avait été mise au courant des structures parallèles mises en place par l'ancien vice-président de Samsung Biologics, à ses propres fins. Cette mise à l'écart a commencé par le changement de nom de Sensyo Pharmatech, dont la dénomination s'inspirait directement du cabinet privé de Machhour. Puis son retrait petit à petit du projet, et sa disparition de la scène médiatique, malgré quelques soudaines apparitions pour tenter d'exister. Avec du recul, on saisit mieux les entourloupes de Samir Machhour : le nom de Sensyo Pharmatech devait sans aucun doute semer la confusion chez ses interlocuteurs, notamment les laboratoires pharmaceutiques étrangers, faisant croire ainsi que c'est Sensyo Pharmatech qui récupérait les licences de transfert de technologie, alors qu'au final c'était plutôt sa boite privée, Sensyo Inc. Autant de péripéties qui pousseront tout récemment, et après notre Question du Desk adressée à Samir Machhour, la société marocaine Marbio à sortir de son silence. Comme précédemment mentionné, l'entreprise a pris ses distances de Machhour, comme elle a alerté sur ses prétentions et ses agissements. Elle a bien précisé que « Samir Machhour et Bio Investment Group AG n'ont aucun lien ou affiliation avec Marbio ». Un désaveu inédit, devant le grand public. Avec BIG, Machhour veut tourner la page De quoi irriter au plus haut Samir Machhour qui avait eu le privilège, pour rappel, début 2022, de présenter le projet de Sensyo Pharmatech devant le souverain, mais aussi pour l'occasion plusieurs personnalités de la scène politique et du monde des affaires. Si aucun poste ne lui avait été assigné officiellement, il n'en restait pas moins que Machhour était impliqué en première ligne dans le développement du projet Un épisode qu'aujourd'hui le patron de BIG veut évacuer, et oublier à tout prix. Dans la biographie mise en ligne sur le site web, Machhour, qui se présente désormais comme Chairman et CEO de BIG, ne mentionne à aucun moment son implication initiale dans le projet de Benslimane, et encore moins la mission qui lui avait été confiée en haut-lieu. A peine peut-on lire cette formulation, quelque peu condescendante : « en 2020, parallèlement à son rôle chez Samsung Biologics, M. Machour a dirigé, en collaboration avec le gouvernement marocain et à sa demande, l'approvisionnement international et l'assurance de la fourniture de vaccins Covid au Royaume du Maroc, garantissant à temps les doses de vaccin anti-Covid indispensables. et permettre au Royaume d'exécuter sa campagne de vaccination contre le covid plus tôt que la plupart des pays d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie ». Autrement dit, c'est l'Etat marocain, à travers son gouvernement, qui est venu lui demander assistance. Et non l'inverse, de la part d'un individu notoirement connu pour avoir convoité pendant plusieurs années les contrats d'intermédiation pour l'acquisition de vaccins pour le compte du Maroc.On retiendra par ailleurs la présence d'autres personnalités dans la rubrique consacrée à l'équipe de BIG : l'ancien ministre omanais de la Santé, qui est ici « Chairman, Healthcare Self-Reliance of the Bio Investments Group in the Middle East and North Africa (MENA) region ». Dr. Cheick Modibo Diarra qui officie en tant que « Chairman, Healthcare Self-Reliance of the Bio Investments Group in Africa », et enfin d'autres personnes déjà indiquées dans la précédente version du site de BIG, comme Jay Fishman, actuel enseignant à Harvard Medical School, et où Machhour affirme avoir fait ses classes. La liste inclut aussi le philanthrope danois Per Wimmer, ancien de Wall Street et dont on comprend que le lien avec Samir Machhour est le fait d'avoir fréquenté à la même période la Harvard Business School, les deux s'y étant croisé en 1997. Pour Jay Fishman, on peut souligner que l'intéressé indique bien sur son profil Linkedin être rattaché, à titre bénévole depuis février 2022, à BIG. Au-delà de l'erreur apparente, dirigeant la page de BIG vers une autre entité belge au nom similaire, Fishman fournit des détails au sujet du projet préparé par la boite suisse, menant directement à BIG qui est dirigé par Samir Machhour. « Membre du conseil d'administration pour développer des solutions aux inégalités en matière de soins de santé de manière rentable et durable. Bio Investment Group s’engage à mener un changement qui corrigera une approche basée sur la dépendance chronique. Nous relevons ce défi directement grâce à un modèle éprouvé et à un historique de réussite dans les partenariats public-privé. Nos premiers projets comprennent le développement d’installations permettant de produire le vaccin contre la COVID-19 dans le pays afin de soutenir la réponse à la pandémie (par exemple au Maroc) », écrit-il.Les licences de transfert de technologie dans le sac Avec BIG, Samir Machhour vise grand. Selon ce que nous avons pu reccueillir du site de la structure suisse, ce sont pas moins de 19 vaccins que BIG propose dans son portfolio. Une véritable marketplace des vaccins. Outre les vaccins, il est également question de sept produits biothérapeutiques, mais aussi plusieurs dispositifs et tests pour des diagnostics in vitro, couvrant les maladies infectueuses, tropicales, respiratoires, cardiaques, etc...C'est que pour lancer, avec autant d'assurance, un projet tel que celui de BIG, Samir Machhour doit indéniablement disposer d'éléments à proposer à ses clients : outre l'expertise et sa connaissance des réseaux mondiaux de laboratoires, ce sont aussi les licences de transfert de technologie que Machhour peut avancer. Le Desk avait précédemment réussi à identifier au moins un : celui en lien avec le laboratoire chinois Walvax. MarocVax, l’entité de Machhour rattachée à BIG au Maroc, avait notamment signé un accord de transfert de technologie portant sur le vaccin de l'anti-pneumococcique. Aujourd'hui toujours, comme le rappelle régulièrement Walvax à la bourse de Schenzen, la licence de transfert de technologie demeure la propriété de MarocVax. Ce vaccin serait-il le seul à être entre les mains de Samir Machhour ? Pas sûr. Des questions subsistent, surtout lorsqu'on retient que Walvax avait été présenté comme potentiel partenaire de Sensyo Pharmatech pour son usine de Benslimane. Un autre cabinet Innovax était dans la même liste de partenaires présentée au monarque : la filiale de Wantai Bio commercialise un vaccin anti-paillomavirus pour les jeunes, et portant le nom de Cecolin. Fait à souligner, déjà précisé par Le Desk : Innovax avait obtenu une autorisation de mise sur le marché, préalable à sa commercialisation, de la part du ministère marocain de la Santé. Un deal sur lequel peu d'informations filtrent à l'heure actuelle. a écrit:
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Fév 2024 - 17:31
À Benslimane, la révolution de l’industrie pharmaceutique marocaine se dessine en silence. L’usine, qui fabriquera au Maroc les vaccins pour le marché local et africain, avance lentement mais sûrement. "Installer une industrie du vaccin, cela prend du temps", nous répond-on lorsqu'on s'enquiert de l'état d'avancement du projet. Curieux et surtout impatients, comme tous les Marocains, de voir sortir de cette usine le premier vaccin made in Morocco, nous sommes allés, le mardi 30 janvier, à la rencontre du CEO de Marbio, Marc Funk, et de son directeur général, Younès Hilali. Deux vieux routiers de l’industrie internationale du vaccin. Le premier compte à son actif l’installation de plus d’une vingtaine d'usines de vaccins dans le monde. Le second accumule une expérience de plus de deux décennies dans le secteur pharmaceutique. Le duo est chargé de concrétiser l’ambition royale d’installer au Maroc une usine de vaccins aux standards internationaux.Qualifications et certifications du site en cours Deux ans après le coup d’envoi des travaux par le Roi Mohammed VI, un jeudi 27 janvier 2022, le projet en est à quelle phase actuellement ? "Après avoir fini la construction, nous sommes dans la phase de finalisation de la qualification des différentes parties du complexe. La troisième et dernière ligne de production est en cours de qualification. Cette ligne sera bientôt en mesure d'être réceptionnée par le maître d'ouvrage Marbio", nous explique Marc Funk. La qualification est une étape fondamentale dans la vie d'une unité industrielle de ce calibre. C'est tout le processus par lequel l'industriel, en l'occurrence ici Marbio, opère les vérifications et examens nécessaires pour déterminer si ce qui a été construit va fonctionner. "Cela concerne la phase d'examen des fluides, des aspects physiques, des tests, pour s'assurer qu'entre l'arrivée des flux énergétiques par exemple, ou des matières premières, jusqu'au conditionnement du flacon ou de la seringue, tout fonctionne et qu'il n'y a pas d'impuretés dans tout le circuit de fabrication. Car, si vous avez une seule bactérie qui se promène dans un tuyau, vous pouvez tout arrêter et tout recommencer", détaille Funk. Pour l'usine de Benslimane, cette phase a nécessité une année. "Un délai assez courant dans l'industrie", commente notre interlocuteur. L'étape suivante est le processus de certification des lignes de production au niveau national et international. Dans cette étape, "le laboratoire pharmaceutique s'adresse aux autorités de régulation nationales, dans un premier temps, puis internationales ensuite, pour les informer qu'il s'apprête à fabriquer un produit régulé nécessitant une certification. Deux autres processus suivent. Il y a l'autorisation de fabrication et, à la fin, une autorisation de délivrance du produit fini", explique le CEO de Marbio. Ce sont des processus complémentaires opérés de façon séquentielle au fur et à mesure de l'avancement du projet par les instances sanitaires du ministère de la Santé du Maroc, qui examineront si ce qui est en place à Benslimane est conforme à la réglementation. Un circuit réglementaire certes long mais nécessaire s'agissant des vaccins, des produits injectés directement dans le corps humain, et ce dans un objectif de prévention. La réglementation de ce produit est de ce fait l'une des plus strictes des réglementations pharmaceutiques. Pour résumer, l'usine de Benslimane est à la fin des qualifications et au début du processus de certification. "Le processus de certification est nécessairement précédé par une opération de Tech transfert", nous explique-t-on. Comprenez, le transfert technologique d'un produit qui sera fabriqué sur place. Nos interlocuteurs tiennent à préciser un point souvent incompris, que Médias24 a expliqué dans de précédents articles : l'usine de Benslimane ne produira pas l'intégralité du vaccin. "Nous opérons la deuxième et la troisième partie du processus de fabrication. La première partie étant la production du produit lui-même qu'on appelle le Bulk. Celui-ci, nous le réceptionnons prêt, en vrac dans des containers. Le processus dans les usines de Marbio démarre à partir de là. Ce produit en vrac est mis en flacon ou en seringue. Ensuite, il est conditionné et stocké", rappelle le management de Marbio. Être au début du processus de certification signifie donc que l'usine s'apprête à entamer la production de son premier vaccin. Un premier vaccin contre les infections à pneumocoque Il s'agit d'un "vaccin qui va subvenir aux besoins d'une campagne de vaccination de l'Etat", nous confie le PDG de Marbio. "L'opération de transfert technologique est en cours. Elle a démarré en 2023 et nous pensons que ce travail sera achevé au deuxième trimestre de 2024". "Transférer tous les processus de fabrication des producteurs initiaux au Maroc est une énorme entreprise. C'est un travail qui nécessite beaucoup de compétences et d'expérience pour le faire dans un temps relativement court", poursuit-il. Pour ce cas précis, ce sont des manufacturiers chinois. Le directeur général Younès Hilali nous décrit ce qui se fait actuellement au sein de l'usine. "Dans une opération de Tech transfert, il y a un site donneur et un site receveur. Nous sommes le site receveur. Nous devions comprendre le fonctionnement chez le producteur, s'assurer que nous avons tous les équipements nécessaires pour dupliquer son processus, former les gens et, après, commencer à faire les lots d'essai. Nous réalisons plusieurs essais. Puis, nous produisons trois lots de validation qui seront présentés aux autorités". "Nous allons bientôt commencer la production des lots d'essai parce que nous sommes en train de réceptionner les matières premières", précise-t-il. Dans la mesure où ce travail a déjà démarré en 2023 et se poursuit, nos interlocuteurs estiment que la première production sera consacrée à "des campagnes d'immunisation en 2025, peut-être fin 2024". Cette première production concernera un vaccin contre les infections à pneumocoque. La première ligne opérationnelle réalisera un volume de quelques millions d'unités. Loin de la capacité de production théorique du site avec ses trois lignes, qui, elle, est de 120 à 130 millions d'unités. "Ce n'est pas le nombre d'unités qui est pertinent à ce stade. C'est la capacité de l'usine à maîtriser les transferts technologiques de façon séquentielle. Pouvoir transférer les produits l'un après l'autre nécessite des compétences", souligne Marc Funk.Exporter les premiers lots de vaccins manufacturés à Benslimane en 2025 Si le top management de Marbio est concentré sur la première production qui sortira bientôt de son usine, il ne perd pas de vue les objectifs stratégiques du projet. Le site de Benslimane vise en effet trois objectifs : "Le premier consiste à répondre aux besoins nationaux. Le deuxième, c'est de créer un tissu de compétences dans la biotechnologie. Le paysage que vous voyez derrière moi sera transformé dans quelques années. Il y aura plus de biotechnologies et d'autres entreprises seront installées sur le site. Le troisième objectif, c'est l'export. Et donc, dans nos choix de vaccins, il faut toujours penser à ces trois paramètres", précise Marc Funk. Ce sont-là les fondamentaux du projet, car "si c'était juste pour faire du conditionnement de vaccins pour l'Etat du Maroc, on aurait pu réduire le projet probablement à un dixième de ce qui a été fait", poursuit-il. "Donc, notre visée est d'avoir en 2025 ou 2026 les premiers lots de vaccins manufacturés pour l'exportation", nous confie-t-il. La relation entre Marbio et l'Institut Pasteur Nous avons profité de cet échange pour demander à nos interlocuteurs de nous apporter un éclairage sur la relation entre Marbio et l'Institut Pasteur, ainsi que le rôle de ce dernier dans le projet. Car, plusieurs appels d'offres ou communications ont positionné l'Institut Pasteur sur ce projet sans bien clarifier son rôle, alors que le projet de Benslimane était déjà engagé. "Dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP), il y a deux co-contractants. L'un est Marbio, l'autre, c'est l'Institut Pasteur, voire le ministère de la Santé lui-même, mais ce sont ces deux entités-là qui seront les co-contractants de Marbio", nous explique le management. "Ce PPP n'est pas encore finalisé, car il obéit à des normes de droit public qui seront bien entendu respectées. Ce processus est relativement long pour arriver à un accord. Nous sommes en phase de discussion. Cependant, nous n'avons pas attendu la finalisation de cet accord pour travailler sur le premier projet", poursuit Marc Funk. Et d'ajouter, "nous avons une très bonne relation avec nos partenaires. Notre mission, c'est de servir notre premier client qui n'est autre que l'Institut Pasteur. Ce dernier est impliqué dans le processus de décision du choix des vaccins à produire, car cela obéit d'abord à des besoins nationaux. Ils nous communiquent leurs besoins. Il y a une discussion sur le prix, et nous nous chargeons de la fabrication. Donc le cadre est relativement simple". Au-delà du PPP en cours de discussion, Marbio reste une entreprise privée, avec des objectifs de rentabilité. Où en est-elle sur ce volet ? "Les investissements sont très lourds au début. Jusqu'à ce qu'il y ait un volume et des prix adéquats qui permettent une rentabilité, c'est en général cinq ans après la phase de qualification. Donc, le point d'équilibre dans des entreprises similaires est atteint après cinq ans. Je pense qu'il n'y aura pas d'exception pour celle-ci". a écrit:
Ledesk n'était pas loin de la vérité finalement au sujet de l'implication de l'institut pasteur..mais anyway ca reste une bonne nouvelle pour ce projet très important..
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romh General de Brigade
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Fév 2024 - 19:06
En effet le desq pousser depuis le début pour que l'institut pasteur prend le projet en main c'est pour cette raison qu'ils ont fait tout pour decridibiliser mashehour et avec exploser le premier montage car ça n'a pas plus à certains déjà présent sur le marché.....
Ven 30 Avr 2021 - 1:09
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