Festival Mawazine : remise d'un don royal en guise d'encouragement à des jeunes musiciens marocains
Rabat, 25/05/08 - La 7-ème édition du festival Mawazine-Rythmes du monde, organisée du 16 au 24 mai à Rabat, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été couronnée par la remise d'un don royal à des jeunes créateurs marocains dans le domaine de la musique et de la chanson.
"SM le Roi Mohammed VI, qui entoure de Sa haute sollicitude les artistes et le monde de l'art, a bien voulu ordonner l'octroi d'un don en guise d'encouragement aux jeunes groupes prometteurs ayant hissé leurs productions au rang de la créativité", a annoncé le directeur artistique du festival, M. Aziz Daki, dans une allocution lors de la cérémonie de clôture de cette manifestation, tenue samedi soir au quartier Annahda à Rabat.
Ce don illustre l'intérêt que porte le Souverain à la promotion de l'art et des artistes, a souligné M. Daki, affirmant que conformément aux Hautes orientations Royales, l'Association "Maroc Cultures" a accordé une attention toute particulière aux groupes de jeunes lors de cette 7ème édition du festival et veillé à leur assurer une présence remarquable aux plans aussi bien de la qualité que du niveau de participation.
Il a expliqué que le don Royal bénéficie à trois catégories de troupes, à savoir les jeunes artistes qui comptent à leur actif un important parcours au service de l'art, ceux en début de carrière ainsi que les lauréats du concours Génération Mawazine.
Cette généreuse initiative Royale sera un stimulant pour les jeunes à davantage de créativité en matière de musique et de chanson, avec l'ambition de permettre à l'art marocain d'atteindre le stade du professionnalisme et de s'illustrer sur la scène internationale.
Ont profité de ce don les troupes H-Kayne, Darga, Hoba Hoba Spirit, Mazagan et l'artiste Joudia, en plus des lauréats du concours Génération Mawazine 2007, en l'occurrence May Ara-Fusion, Hakmin et The Stunt Boys.
Pour sa part, le président directeur général de la société nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT), a indiqué que sur ordre de SM le Roi Mohammed VI, la société procédera à la production d'albums ou de clips vidéo pour les artistes ayant bénéficié du don Royal.
A cette occasion, les jeunes artistes bénéficiaires du don Royal ont exprimé leurs remerciements et leur gratitude au Souverain pour cette Haute initiative en faveur des jeunes talents.
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atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Jeu 16 Juin 2011 - 21:27
juba2 a écrit:
atlasonline a écrit:
Pour plus de valeur de ajouté, voici un écrit de Simon Lévy sur les subtilités, origines et mélanges entre arabe et berbère
Merci Atlas pour nous donner une autre explication sur le berbere a travers l'un des plus grand politiciens et sociologues de notre temps qui est simon levy un farouche marocain qui adore son pays. Cela nous a donne un regard frais et nouveau qui nous montre que la diversite unis un peuple car elle laisse et donne le droit a tout le peuple de s'exprimer librement et avec le respect de l'un et l'autre,quand on on force sur un citoyen quelconque une religion,une langue,une politic ,un regime ou quoi que ce soit,cela peut etre commencera bien mais finira toujours mal.La diversite dans la culture,religion at langues c'est une richesee qui n'a pas de prix(Ex: Maroc)
Je connaissait avant des choses sur ce mélange arabe-amazigh, mais là, avec des exemples pointus et claires, je regarde mon dialecte de tous les jours avec un autre oeil! maintenant quand je demande Atay (thé) je savoure mieux le mot avant le thé lui même... un parfait mélange entre arabe et amazigh.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 17 Juin 2011 - 12:12
Citation :
Sorti de prison, Cheb Mami se relancera-t-il depuis le Maroc ?
Du 21 au 23 juillet prochains, se tiendra la 5e édition du Festival de l’International à Oujda, avec en tête d'affiche, Cheb Mami. Récemment sorti de prison, le prince du raï a choisi le Maroc pour signer son grand retour sur la scène musicale. Avant Oujda, il se produit vendredi 17 juin à El Jadida, au Mazagan Beach Resort. Cheb Mami revient sur scène, et sa première apparition se fera au Maroc. Après être sorti de prions en mars dernier, le chanteur algérien a choisi El Jadida et son Mazagan Beach Resort pour donner son premier concert. Il est programmé vendredi 17 juin, dans le cadre de la 5e édition du Mazagan Night. « Je rêve de donner deux grands concerts pour mon retour sur scène, d’abord en Algérie puis en France », avait-il déclaré à la presse après sa libération. Finalement, ce sera au Maroc que le prince du raï, condamné initialement à 5 ans de prison en 2009, pour violences conjugales sur son ex-compagne, signera son retour sur le podium.
Cheb Mami tête d'affiche du festival d'Oujda
Pas un sans deux, Cheb Mami reviendra un mois plus tard au Maroc, pour un plus grand concert cette fois : il sera la tête d'affiche du Festival International du Raï (FIR), à Oujda. Cette 5e édition, placée sour le signe du « Renouveau, ouverture, partage et convivialité » se tiendra du 21 au 23 juillet prochains.
« Le FIR ne dérogera pas à la règle qui veut qu'il soit en cinq ans seulement, l'un des rendez-vous les plus courus par les grandes stars internationales du raï », a indiqué à la MAP Mohamed Mrabet, le président de l’association « Oujda Arts », organisatrice de l'évènement. Après Cheb Khaled et Faudel, le festival mise cette année sur Cheb Mami pour s'approcher de cet objectif. Le prince du raï se produira en concert aux cotés de la Marocaine Samira Bensaid avec qui il a déjà réalisé une chanson en duo. Pour Cheb Mami, le pari consiste à faire oublier son procès, et visiblement, il mise pour cela sur le public marocain.
A part Cheb Mami, Cheb Bilal, Raina Rai, Mohamed Lamine, Kamal Oujdi, se produiront au festival d'Oujda, mais aussi Najat Atabou, Abdelaziz Stati et l’Orchestre Regragui.
PGM
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Mer 22 Juin 2011 - 17:24
Citation :
A Essaouira, 400 000 fous de musique et de liberté
Essaouira (Maroc) Envoyée spéciale - Essaouira, l'ancienne Mogador battue par les flots atlantiques, a gardé ses remparts et son étrangeté souterraine. La ville marocaine s'est agrémentée d'un aéroport international, puis d'un golf, après avoir abrité une génération de hippies en rupture de ban. Ces derniers s'étaient installés légèrement à l'écart de la cité bleu et blanc, dans le village de Diabete, un paysage de dunes.
Chez Sam, le restaurant de poissons posé au milieu du port sardinier, une photocopie d'un portrait de Jimi Hendrix, porte la dédicace "For Sam", dont on doute qu'elle soit vraie. Elle campe la mythologie d'Essaouira, cité juive, berbère, africaine : Jimi, en provenance de Marrakech, y a passé quelques heures, y a écrit la chanson Castles Made of Sand, ce qui fut suffisant pour adouber l'image du Voodoo Chile et celle de la ville dessinée par l'architecte français Théodore Cornut en 1766.
Du 23 au 26 juin, la cosmopolite Essaouira, 70 000 habitants, va sextupler sa population et jeter dans les rues plus de 400 000 jeunes Marocains et quelques touristes, pour la quatorzième édition du Festival Gnaoua-Musiques du monde. De la vaste plage battue par les vents à la place Moulay-Hassan, jusque dans la médina et sur le bastion Bab Marrakech, la musique va fédérer une jeunesse turbulente autour d'une culture minoritaire, celle des gnaouas (les descendants des esclaves noirs) et de leurs invités.
Le Festival Gnaoua a accompagné l'émergence de la démocratie marocaine. Sa 14e édition sera celle du "mouvement du 20 février", version marocaine du "printemps arabe", qui a poussé le roi Mohamed VI à réformer la Constitution. La manifestation a été créée en 1998, un an avant la mort du roi Hassan II (1929-1999), "un souverain, se rappelle Neila Tazi, directrice du festival, dont on n'imaginait pas qu'il puisse mourir, et dont on osait à peine prononcer le nom".
Ancien port de Tombouctou (Mali), Essaouira était alors une ville oubliée du Maroc atlantique, mais chérie par l'un de ses enfants, André Azoulay, conseiller d'Hassan II puis de Mohammed VI. Avec son appui, le Festival Gnaoua ouvre les vannes : dans les rues de la ville assoupie, "on pouvait tout à coup se tenir la main sans certificat de mariage, à une époque où les rassemblements étaient encore interdits. Les parents étaient rassurés : Essaouira était petit, il n'y avait pas de boîte de nuit. En 1998, il fallait arrêter les concerts lors des appels à la prière".
Le Festival Gnaoua est d'abord une bonne idée. Il y a à la base la force de la culture gnaouie : ces hommes au teint foncé qui jouent du luth à trois cordes (guembri), des castagnettes de fer (crotales) de façon entêtante, et emmènent vers la transe dans de drôles de cérémonies de guérison (lilas). Les Gnaouas ancrent l'Afrique du Nord dans le continent noir et rappellent aux Arabes qu'ils ont pratiqué l'esclavage à grande échelle.
Puis il y a la mythologie de la ville, montrée aux yeux du monde par Orson Welles qui y tourne Othello, en 1951. Alors que les Rolling Stones avaient jeté leur dévolu (enfumé) sur Tanger, et que Brian Jones avait enregistré un album avec les maîtres de Jajouka (un village du rif), les hippies quittent Ibiza pour Essaouira.
Les fondateurs du Festival Gnaoua sont à l'image de ce cosmopolitisme : Abdeslam Alikane, un Berbère, qui a appris la musique gnaouie auprès des serviteurs de ses parents, actuel directeur artistique ; deux étrangers "tombés" dans le chaudron souiri, la Britannique Jane Loveless et le critique d'art et écrivain français Pascal Amel. S'y ajoutent deux jeunes femmes modernes et militantes, Neila Tazi et Soundouss El-Kasri, fondatrices à Casablanca de l'agence A3 Communication, à l'origine du Rallye des gazelles, insolite course automobile dans le désert, réservée aux femmes. "Avec le Festival Gnaoua, de suite, nous avons été dépassés par le succès, poursuit Neila Tazi. Le mélange social s'est effectué immédiatement." Les mâalem (maîtres de musique et de cérémonie) vont se retrouver à Essaouira et y croiser des artistes internationaux - cette année, le chanteur malien Salif Keita, le pianiste arménien Tigran, le percussionniste turc Trilok Gurtu.
Le 26 juin, pour le concert de clôture, le souiri Mahmoud Guinia va mener un Gnaoua All Stars sur la place Moulay-Hassan. Fin mai, à Essaouira, de retour d'un concert dédié aux Gnaouas à New York, l'homme noir dont le grand-père "est venu de Tombouctou avec les soldats et le reste de la famille du Sénégal" anime la fin de trois jours de cérémonie à la Zaouia El Hamdouchia d'Essaouira. Le Hmadcha, confrérie soufie éclairée, fête le prophète en musique, avec ses rangées d'hommes dansant et chantant Il n'y a de Dieu que Dieu, avec tambours et hautbois.
La musique et les rituels syncrétiques gnaouas, avec ses divinités proches du vaudou, sont intenses, tourbillonnants. "Auparavant, les confréries soufies n'acceptaient pas les Gnaouas, explique Neila Tazi, ils étaient accusés de sorcellerie. Les familles gnaouies se fréquentaient peu. Le festival les a rassemblées. Nous avons créé il y a deux ans Yerma Gnawa, une association de défense de ces artistes qui n'ont pas de statut précis. Toute la beauté de ce projet c'est la reconnaissance d'une minorité."
Les Gnaouas souiris ont désormais leur zaouïa (lieu de culte) dans le quartier Beni'Antar, au pied des remparts de l'ancienne médina. Ils lui ont donné le nom de Sidna Bilal, l'ancêtre noir, compagnon du prophète Mohammed, d'origine éthiopienne, né en esclavage à La Mecque.
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Jeu 23 Juin 2011 - 13:54
Citation :
Ouverture du Festival Timitar aux rythmes amazighs et du monde
Parmi les temps forts cette année: les concerts du légendaire groupe américain "Kool and the Gang" vendredi et de la chanteuse libanaise Najwa Karam samedi.
Après le traditionnel hommage aux Raïssates avec les jeunes Rayssa Naïma et Kabira, le public du théâtre de verdure, l'une des trois scènes programmés, a été entrainé, à l'occasion de la soirée d'ouverture, dans un véritable voyage sur la route de la Soie aux rythmes et aux sonorités ouzbèkes interprétés par la troupe Registan.
Abderrahim Souiri a ensuite repris quelques morceaux de son riche répertoire populaire et arabo-andalou marocain.
A la place Al-Amal, au centre ville, les Gnaouas d'Agadir et la troupe franco-marocaine, Bagdad St Nazaire ont ouvert le bal avec une fusion entre sonorités et chants gnaouis et une musique bretonne inspirée du pipe band écossais.
Le groupe Laryach, l'une des plus anciennes formations amazighes du genre, Cheb Youness, et le chanteur-compositeur de chaâbi, Senhaji, se sont succédées sur scène jusqu'après minuit au grand bonheur d'une foule nombreuse.
Le festival qui se poursuit jusqu'à samedi, entend bien, selon sa direction artistique, rester fidèle à son identité et sa devise: "mettre à l'honneur la musique amazighe et fêter les musiques traditionnelles, la world music ou encore les musiques urbaines".
Au total, 40 concerts et spectacles sont programmés, une contribution salutaire à l'animation de la ville en ce début de saison estivale.
Lors de cette édition, un hommage sera rendu à Mohamed El Moustaoui, l'une des figures de la littérature amazighe à travers des témoignages de poètes, écrivains et chercheurs.
La 8ème édition du festival Timitar a été ouverte en présence du vice-président de l'Association en charge de l'évènement, Aziz Akhennouch, et du wali de la région Souss-Massa-Draa, Mohamed Boussaid.
23/06/2011 11:52. (MAP) Maghreb Arabe Press
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Jeu 23 Juin 2011 - 19:57
Hindi Zahra s´y produira ajdhui a croire son site web
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Leo Africanus General de división (FFAA)
messages : 1885 Inscrit le : 24/02/2008 Localisation : Tatooine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Mer 20 Juil 2011 - 9:54
Peter Jackson, Steven Spielberg, Gad Elmaleh et Jamie Bell
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Mer 20 Juil 2011 - 16:48
Il en a fait du chemin, notre Gad
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Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Mer 20 Juil 2011 - 20:28
Les amis, je tenais à partager avec vous un tout nouveau site culturel marocain. Il n'a à son actif que quelques semaines. J'y suis rédacteur
www.artisthick.ma
PS : Si vous considérez ceci comme une pub, vous pouvez effacer ça me va
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Mer 20 Juil 2011 - 21:04
Renard-du-desert a écrit:
Les amis, je tenais à partager avec vous un tout nouveau site culturel marocain. Il n'a à son actif que quelques semaines. J'y suis rédacteur
www.artisthick.ma
PS : Si vous considérez ceci comme une pub, vous pouvez effacer ça me va
good job! peux tu ajouter en anglais aussi
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Mer 20 Juil 2011 - 21:52
Aie, en anglais ça sera un tout petit peu difficile lol ^^ mais sinon, pour tout ceux qui sont intéressé, ils n'ont qu'à postuler sur le site.
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 30 Juil 2011 - 18:47
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Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
Cherokee Colonel
messages : 1750 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 30 Juil 2011 - 20:53
leadlord a écrit:
Say it again Ssi l Alaoui .. Granbu Award !!!!
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Mer 10 Aoû 2011 - 12:40
le 24/08 va sortir sur les écrans (au Maroc) un beau film sur la légende footballistique Marocaine : Larbi Ben Barek.
Bande Annonce du Film
Enfin, un cinéaste pour rendre hommage à l'un des plus grand footballeur de tout les temps, mort, seul, en 1992, dans le dénuement absolu. Un authentique Héro National.
PGM
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Mer 10 Aoû 2011 - 23:19
PGM a écrit:
le 24/08 va sortir sur les écrans (au Maroc) un beau film sur la légende footballistique Marocaine : Larbi Ben Barek. Enfin, un cinéaste pour rendre hommage à l'un des plus grand footballeur de tout les temps, mort, seul, en 1992, dans le dénuement absolu. Un authentique Héro National.
PGM
J'ai eu l'immense honneur de rencontrer et de saluer la "perle noire", dit aussi Ba 3arbi par ceux de sa génération, à Casablanca, et ce juste quelques semaines avant son décès. Je l'avais reconnu dans la rue et je suis allé le saluer, ce qu'il lui avait fait immensément plaisir. Il est mort seul dans son appartement et ce n'est qu'au bout de quelques jours, ses voisins ne le voyant pas sortir, qu'ils ont enfoncé la porte de son appart pour découvrir qu'il avait rejoint son créateur. Il a vécu dignement et il est mort sans se compromettre. Je ne dirais pas qu'il doit constituer un exemple pour les nouvelles génération de footballeurs, car jamais ils ne pourront atteindre la grandeur d'âme de cet icône du football national, avec tout l'amour qu'ils ont pour l'argent. Mais il sera toujours la preuve qu'un footballeur n'est pas seulement une machine à sou, mais d'abord et avant tout un être humain. C'était un artiste du ballon rond. Un grand merci à ce réalisateur pour avoir pensé à produire, enfin, un film sur le plus grand footballeur marocain de tous les temps.
_________________
Cherokee Colonel
messages : 1750 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Jeu 11 Aoû 2011 - 0:31
Samyadams a écrit:
PGM a écrit:
le 24/08 va sortir sur les écrans (au Maroc) un beau film sur la légende footballistique Marocaine : Larbi Ben Barek. Enfin, un cinéaste pour rendre hommage à l'un des plus grand footballeur de tout les temps, mort, seul, en 1992, dans le dénuement absolu. Un authentique Héro National.
PGM
J'ai eu l'immense honneur de rencontrer et de saluer la "perle noire", dit aussi Ba 3arbi par ceux de sa génération, à Casablanca, et ce juste quelques semaines avant son décès. Je l'avais reconnu dans la rue et je suis allé le saluer, ce qu'il lui avait fait immensément plaisir. Il est mort seul dans son appartement et ce n'est qu'au bout de quelques jours, ses voisins ne le voyant pas sortir, qu'ils ont enfoncé la porte de son appart pour découvrir qu'il avait rejoint son créateur. Il a vécu dignement et il est mort sans se compromettre. Je ne dirais pas qu'il doit constituer un exemple pour les nouvelles génération de footballeurs, car jamais ils ne pourront atteindre la grandeur d'âme de cet icône du football national, avec tout l'amour qu'ils ont pour l'argent. Mais il sera toujours la preuve qu'un footballeur n'est pas seulement une machine à sou, mais d'abord et avant tout un être humain. C'était un artiste du ballon rond. Un grand merci à ce réalisateur pour avoir pensé à produire, enfin, un film sur le plus grand footballeur marocain de tous les temps.
j'espere que ceci incitera d'autres a puiser un peu dans notre histoire pour sortir de l'oubli les icônes qu'a connu le Royaume et que peu de gens -surtout des jeunes- connaissent
Leo Africanus General de división (FFAA)
messages : 1885 Inscrit le : 24/02/2008 Localisation : Tatooine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 13 Aoû 2011 - 20:54
Citation :
Maroc : chefs-d'oeuvre Art déco en péril
Alors qu’on la qualifie de « musée à ciel ouvert », Casablanca semble ne plus s’émouvoir de voir raser son patrimoine. Au lendemain de la démolition d’un immeuble classé, l’association Casamémoire fait pression sur les autorités pour arrêter le massacre. Samedi 16 juillet, les lignes des membres de l’association Casamémoire sont toutes occupées. C’est l’alerte rouge. Depuis la veille, ils multiplient les contacts pour empêcher la démolition de l’immeuble Piot Templier. La bâtisse, qui trône depuis 1925 sur le boulevard Mohammed-V (ex-boulevard de la Gare), dans le centre-ville de Casablanca, fait pourtant partie de la très courte liste des dix-sept bâtiments retenus par le ministère marocain de la Culture, en janvier 2010, pour être inscrits au patrimoine national. Situé en face du marché central, Piot Templier était connu pour abriter L’Étoile de Marrakech, le restaurant dont la devanture ornait l’étage. Les plus vieux se souviennent aussi du Templier, un magasin d’orfèvrerie et de vaisselle de luxe, au rez-de-chaussée. Un morceau d’histoire réduit en gravats. Car, renseignements pris, la démolition a bien été autorisée, le 26 mai 2011, par le maire de la ville, Mohamed Sajid. L’entrepreneur estime donc que tout est en règle et, depuis les premières heures de la matinée, un engin de chantier abat méthodiquement la façade. Les communiqués que Casamémoire distribue sur place intéressent bien quelques badauds, attirés par la caméra de la télévision venue couvrir l’incident, mais le découragement est perceptible. Pour les ouvriers qui font le sale boulot, pas question de s’apitoyer. « Si le propriétaire dispose d’une autorisation signée par le maire, il est dans son droit », explique le caïd (agent du ministère de l’Intérieur) de l’arrondissement. Pour la bonne forme, le représentant de l’autorité exige que soit affiché le numéro d’autorisation de construire. Ce qui retardera à peine les travaux. En quelques heures, la devanture est rasée. Le militant Aadel Essaadani dénonce « un coup porté à un ensemble architectural exceptionnel, typique des années 1920 ». Pour Casamémoire, qui essaie depuis des années de sensibiliser citoyens, pouvoirs publics et professionnels à l’intérêt de préserver le patrimoine urbain, cette nouvelle démolition représente un véritable désastre. Le président de l’association, l’architecte Abderrahim Kassou, est amer et entrevoit déjà le gâchis « au moment même où la mobilisation devait continuer pour l’inscription de Casablanca au patrimoine mondial de l’Unesco ». Que fait le maire ? Dans cette affaire, le propriétaire a obtenu en 2006 une première demande d’autorisation de construire et, donc, de démolir l’existant. Au moment de la renouveler, en 2008, la mairie fait valoir la procédure d’inscription de l’immeuble aux monuments historiques. Le maître des murs saisit le tribunal administratif, qui lui donne finalement raison en première instance, puis en appel, en mars 2010. Depuis, le gouverneur de Casa Anfa a prononcé par écrit, le 29 décembre 2010, un moratoire d’un an sur les démolitions. Le ministre de la Culture a aussi pris un arrêté d’inscription du bâtiment sur la liste des monuments historiques, publié au Bulletin officiel en février 2011. Mais le maire a balayé ces décisions en octroyant le permis de construire, en mai. Au-delà du cas particulier du Piot Templier, Casamémoire veut mettre l’accent sur la cohérence urbaine du centre-ville. Cet immeuble désormais rasé était l’un des éléments « d’un alignement urbain exceptionnel et unique au monde : le boulevard Mohammed-V, qui par ce fait perd tout entier de sa valeur », explique l’association dans une lettre ouverte aux Casablancais. L’objectif est de mettre en place un plan patrimonial d’urgence. Avant la prochaine démolition.
Jeune Afrique
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 13 Aoû 2011 - 21:12
C'est dans ces moments que j'aimerai voir les désœuvrés du 20 se mobiliser utilement en occupant les lieux pour protéger notre patrimoine. Et Dieu sait que les bonnes raisons de se mobiliser pour le pays sont nombreuses.
Pgm
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Lun 5 Sep 2011 - 20:27
RIP
Citation :
Décès du réalisateur Brahim Sayah
Rabat, 04/09/11- Le réalisateur marocain Brahim Sayah est décédé récemment à l'âge de 86 ans, a-t-on appris dimanche auprès de sa famille.
Le défunt s'était rendu célèbre par ses travaux de doublage de films indiens, français. anglais et italiens
Après des études au collège Moulay Youssef et à l'institut des hautes études marocaines, il travaille à la Bibliothèque de Rabat des archives générales.
Auteur d'un livre sur le football (1947), il fonda la même année la 1ère revue pour enfants au Maroc intitulée Sawt Ach-Chabab Al Maghribi (voix de la jeunesse marocaine).
Feu Sayah fut également rédacteur à Radio Maroc et journaliste au journal "Assaada".
Directeur des programmes à la "TELMA", première chaîne de télévision privée au Maroc, il est auteur de livres et de jeux éducatifs notamment une nouvelle méthode pour l'éducation olfactive (ABC des odeurs1974).
En 1955, il réalise un long métrage intitulé "Mohammed V", puis deux autres films (1955 à 1958) intitulés : "Tarik Al Hourrya" (la route de la liberté) et "Al Oumam Al Islamiyya Al Mostaquilla" (les Nations islamiques indépendantes).
Le défunt s'était rendu célèbre par les travaux de doublage. Il a réalisé des doublages en arabe de plus de 150 films indiens, français, anglais, italiens etautres et de deux feuilletons : "Les Chevaliers du Ciel" en 39 épisodes et "Cheval mon ami" en 22 épisodes.
Feu Sayah a également réalisé une série de documentaires pour le compte de la télévision marocaine notamment "Khabaya Al Moudoun" (Les mystères des villes) en 6 épisodes à la fin des années 70.
MAP
_________________
klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Lun 5 Sep 2011 - 23:17
Citation :
OMAR M'A TUER AUX OSCARS 2012 ?
C'est le film Omar m'a tuer qui représentera le Maroc dans la course à l'Oscar 2012 du meilleur film étranger
Le Maroc a soumis OMAR M'A TUER, de Roschdy Zem, au comité de sélection de l'Académie américaine des Arts et Sciences du Cinéma, a annoncé le Centre cinématographique marocain ce 1er septembre. Le film aura pour ambition de figurer parmi les cinq finalistes en lice pour l'Oscar 2012 du meilleur long métrage en langue étrangère. Une performance réalisée lors de la dernière édition par HORS-LA-LOI de Rachid Bouchareb, sous la bannière algérienne.
Porté par Sami Bouajila, OMAR M'A TUER est sorti en mai dernier en France, avec un beau succès en salles avec plus de 600 000 entrées. Comme son nom l'indique, le drame explore l'affaire Omar Raddad, jardinier accusé du meurtre mystérieux de son employeur, Ghislaine Marchal, en 1991.
Les films retenus pour l'Oscar 2012 du meilleur film en langue étrangère seront dévoilés le 24 janvier prochain. La cérémonie, la 84ème, sera tiendra le 26 février prochain.
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Jeu 8 Sep 2011 - 19:10
Toujours en rapport avec l'exposition consacré au Maroc qui se tient actuellement à la Mairie de Paris:
Citation :
L'exposition "Le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre" : un "grand démenti" du choc des civilisations (Boussouf)
Paris, 8/09/11 - L'exposition "Le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre", qui fait escale au siège de la mairie de Paris du 8 septembre au 8 octobre, apporte "un grand démenti aux défenseurs du choc des civilisations", a estimé le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf.
"Durant les six siècles derniers, il y avait quelques conflits, mais il y avait énormément d'échanges" entre le Maroc et le Vieux continent, a affirmé M. Boussouf lors du vernissage mercredi soir de cette exposition organisée, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, par le Conseil de la Culture judéo-marocaine (CCJM), basé à Bruxelles, et le CCME en partenariat avec la Mairie de Paris.
Il a donné l'exemple des quelque "1500 traités de paix et de commerce signés entre le Maroc et des pays européens entre 1212 et 1325". "Cela veut dire que les relations ont été vivantes malgré l'absence de moyens de communication", a-t-il commenté.
"Aujourd'hui plus que jamais, on a besoin de rencontrer l'autre et de ne pas se contenter de notre imaginaire", car il n'y a "pas d'autre alternative si on veut continuer à vivre ensemble que d'approfondir cette connaissance mutuelle dans le cadre du respect", a-t-il relevé devant de nombreuses personnalités marocaines et françaises venues assister vernissage de l'exposition.
M. Boussouf a aussi souligné que "le Marocain résidant en Europe", mis à l'honneur dans le 7ème module de l'exposition, "peut se positionner comme un médiateur culturel, une sorte de passerelle entre les deux rives, pour contrer les manoeuvres de groupuscules qui développent des thèses alarmistes dans les deux camps".
Pour M. Redouane Adghoughi, ministre conseiller de l'ambassade du Maroc en France, l'un des mérites de l'exposition est de "mettre en évidence l'importance de l'imaginaire tant dans la représentation des Européens entrés en contact avec le Maroc que dans les esprits des Marocains à l'égard de l'Europe".
A travers ses sept modules, l'exposition reflète l'évolution des relations maroco-européennes qui se sont établies le plus souvent à partir de représentations, basées sur l'imaginaire, les stéréotypes et les idées reçues, a-t-il constaté.
Un constat qui illustre, au fond, un "décalage optique qui en dit plus long sur ceux qui regardent que sur ceux qui sont observés", a-t-il dit en reprenant une formule d'Hubert Vedrine, ancien ministre français des Affaires étrangères.
Selon lui, "l'identité ne peut être appréhendée qu'inachevée, son devenir étant conditionné par le temps et les métissages nécessaires", d'où la détermination du Maroc de jeter en permanence "des passerelles de l'entente et de la coopération entre les civilisations, en mettant l'accent sur les dénominateurs communs qui les unissent".
M. Pierre Shapira, adjoint au Maire de Paris chargé des relations internationales, a, quant à lui, exprimé l'honneur de sa ville d'accueillir ce "moment extrêmement important", compte tenu de l'importance des liens de coopération qui unissent la capitale française avec plusieurs villes marocaines, notamment Rabat, Casablanca, Marrakech et Tanger.
Il a rappelé que le Maire de Paris, M. Bertrand Delanoë, avait émis le souhait d'accueillir cette exposition lors de sa visite courant 2011 au Maroc.
M. Shapira a relevé que le choix d'accueillir cet événement s'explique par la présence à Paris et en France, en général, d'une importante communauté d'origine marocaine, qu'il a invitée à visiter cette exposition ouverte en accès libre dans les salons de l'hôtel de ville.
L'élu parisien a, par ailleurs, annoncé que le Maroc sera mis à l'honneur une nouvelle fois à la Mairie de Paris en février 2012 à l'occasion de la 18ème édition du "Maghreb des livres", une manifestation littéraire organisée par l'association française "Coup de soleil".
Réunissant environ 600 pièces (peintures, documents d'archives et photographies) provenant pour une grande part d'une collection personnelle de Paul Dahan, président du CCJM et commissaire de l'exposition, celle-ci s'articule autour de sept modules qui explorent l'évolution des interactions entre le Maroc et l'Europe du 16-ème siècle à nos jours.
A travers ses modules, "L'autre, mon meilleur ennemi", "l'autre, un adversaire à maîtriser", "l'autre, une curiosité", "l'autre, une source de richesse", "l'autre, un sujet ambivalent", "l'aliénation maîtrisée" et "l'autre, un sujet comme moi", l'exposition montre notamment l'évolution du regard européen sur le Marocain.
L'étape parisienne de l'exposition est la quatrième après celles de Rabat, de Bruxelles et d'Anvers, en Belgique. Après Paris, elle fera escale notamment à Séville (Espagne), Londres et à New York.
MAP
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Jeu 29 Sep 2011 - 14:18
On vient de perdre un grand artiste marocain là Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons
Citation :
Décès du parolier et compositeur Abdenbi Jirari
Rabat- Le parolier et compositeur Abdenbi Jirari est décédé, jeudi matin à Rabat, à l'âge de 87 ans des suites d'une maladie, a-t-on appris auprès de son entourage.
Le défunt a créé son premier orchestre moderne en 1945 sous le nom d'"orchestre de l'Union artistique Rbatie", aidé par son compagnon Abdelkader Rachdi dans l'objectif ultime d'interpréter des chansons patriotiques, destinées à appeler à la mobilisation nationale et à accompagner artistiquement le travail des nationalistes. Son action inlassable lui a permis d'être parmi les grands compositeurs et de faire partie de ceux qui ont posé les premiers fondements de la chanson marocaine moderne à l'image d'Ahmed El Bidaoui, Maâti El Bidaoui, Abdessalam Amer, Brahim El Alami et Abdelkader Rachdi.
Bien que l'homme compte parmi les grands compositeurs, qui ont aidé à l'émergence de toute une génération d'artistes de renommée, il ne doit sa réputation qu'à l'émission de télévision "Mawahib" qu'il présentait dans les années 60 à la télévision marocaine pour découvrir en compétition nombre de jeunes talents dans divers domaines artistiques.
Parmi les talents qui l'a fait découvrir au public on cite notamment les divas Samira Said, Naima Samih, Aziza Jalal et la défunte Raja Belmlih.
MAP
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Ichkirne Capitaine
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Sujet: Re: notre Culture. Sam 1 Oct 2011 - 22:21
Citation :
Mahi Binebine : " La Marrakech Art Fair est une bénédiction pour le marché de l'art au Maroc"
Mahi Binebine : "Au Maroc, nous avons eu une révolution douce".
Le Franco-Marocain Mahi Binebine partage sa vie d'artiste entre peinture, sculpture et écriture. Tout en exposant ses œuvres à la Marrakech Art Fair, il est également membre du jury du Prix littéraire de la Mamounia (décerné samedi 1er octobre à Mohamed Leftah). Pour Jeune Afrique, il revient sur le succès de la foire d'art contemporain de la Ville ocre.
Jeuneafrique.com : C'est votre deuxième participation à la Marrakech Art Fair...
Mahi Binebine : En effet, plusieurs de mes tableaux étaient présentés l'année dernière. D'ailleurs, après la foire, une galerie allemande qui m'avait repéré a réalisé une grande exposition avec certaines de mes œuvres, à Berlin en février 2011. C’est le but de l’événement. Cette année, une partie de mon travail est exposé par les galeries, Pierre Marie Vitoux et L'atelier 21, respectivement française et marocaine, et l'une de mes sculptures est présentée à l’entrée du Palace Es Saadi.
Qu'attendez-vous de cette deuxième édition ?
C'est un événement majeur car il y avait 30 galeries l'année passée, et il y en a 50 pour l'édition 2011, dont 13 marocaines ! On rivalise déjà avec Dubaï, et bientôt, nous serons en concurrence avec la Fiac de Paris ou Arco à Madrid. Le but est d'ouvrir le marché international aux Marocains et vice-versa. Cette foire est une bénédiction du ciel pour le marché de l'art au Maroc.
Mais aussi pour la ville de Marrakech ?
Oui, car la crise et l'attentat en avril sur la place Jemaa el Fna ont affecté le tourisme. Un tel événement redynamise donc la ville à tous les niveaux. Il a fallu quelqu'un comme Hicham Daoudi pour relever ce défi, ainsi qu'Elisabeth Bauchet-Bouhlal, propriétaire du Palace Es Saadi qui accueille l'évènement. La première année, Daoudi a perdu de l'argent, il fallait convaincre les galeries de venir... Cette fois, il espère ne pas en perdre, la participation de 50 galeries, c'est tout simplement magnifique! Beaucoup d'hôtels veulent à leur tour avoir la foire. D'ailleurs, la plupart d'entre eux présentent des expositions entre leurs murs, comme le Sofitel ou le Four Seasons.
Quel a été l'impact des révolutions arabes sur l'art contemporain ?
Beaucoup de tableaux dans cette foire s'appellent « Printemps arabe » ! Au Maroc, nous avons eu une révolution douce. Et j'espère bien qu'elle va se prolonger. Il y a eu un moment d'accalmie pour l'art contemporain arabe, mais maintenant il est devenu une valeur refuge, les gens investissent beaucoup dans ce domaine là.
Vous avez installé votre atelier à Tahanaout, dans la résidence d'artistes, Al Maqam. Comment ce lieu participe-t-il à la foire ?
Une exposition de sculptures y est présentée pendant tout l'évènement, elle fait partie du parcours culturel de la Marrakech Art Fair. Al Maqam est une résidence d'artistes qui a été créée en 2000 par le peintre Mohamed Mourabiti. J'y ai installé mon atelier il y a 5 ans et de nombreux artistes étrangers peuvent y louer un espace et venir y travailler. C'est pour moi une bouffée d'air qui permet de couper avec le tourbillon de Marrakech.
Vous êtes l'auteur de nombreux ouvrages et en même temps un peintre et sculpteur phare de la scène artistique marocaine. Comment parvenez-vous à concilier écriture et peinture ?
En réalité, je fais plus de peinture que d'écriture, mais j'aimerais que ce soit l'inverse! Je vends beaucoup de tableaux et moins de livres... (rires)
Jeune Afrique.
sorius Commandant
messages : 1139 Inscrit le : 18/11/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Mar 4 Oct 2011 - 21:48
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :