Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces

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Ce que l’on sait sur la vente de frégates et leurs missiles à la Grèce pour 3 milliards d’euros
Un partenariat stratégique a été annoncé ce mardi 28 septembre par le Président français Emmanuel Macron et Kyriákos Mitsotákis, Premier ministre de Grèce, pour la livraison de trois frégates FDI, plus une en option. Le montant évoqué est de 3 milliards d’euros, la fourniture de missiles étant incluse, ainsi que trois ans d’entretien.

Un programme lié à celui de la Marine nationale
Le montant total de la commande est d’environ trois milliards d’euros, indique le ministère des Armées. Ceci comprend la fourniture de trois frégates, de ses armes, et de trois ans de maintenance.

Il ne bénéficiera pas qu’à Naval Group, mais également à Thales, le géant français de l’électronique, qui produit les radars, sonars ainsi que divers équipements électroniques et de direction de combat pour la Marine française et l’export. Le missilier MBDA et le fabricant de torpilles EuroTorp seront également associés, tandis que des négociations ne manqueront pas de s’ouvrir pour la fourniture d’hélicoptères embarqués tels que ceux que produit Airbus.

Les deux premiers exemplaires des FDI qui doivent être livrés à la Grèce seront prélevés sur la série initialement à la Marine nationale, qui ne recevra ses propres exemplaires que selon un calendrier décalé en conséquence.

C’est à Lorient que sont produites les Fremm (frégates européennes multimissions), programme de frégates dont le premier exemplaire a été livré en 2005. La dernière de la série, la Lorraine, doit être livrée à la Marine nationale en 2022. La Marine nationale aura ainsi été dotée de huit Fremm, dont les six premières sont principalement destinées à la chasse aux sous-marins (anti-sous-marines), tandis que les deux dernières, des Fremm de défense aérienne (FDA) sont principalement équipées de moyens d’intervention contre les missiles et les avions (antiaériennes). Deux autres Fremm ont été livrées au Maroc et à l’Égypte.

Des navires plus légers que les Fremm
Alors que les Fremm sont des navires de 6 000 tonnes et 142 mètres de long, les frégates commandées par la Grèce sont des navires un peu moins gros. Baptisées FDI, ou Belharra dans leur version export, il s’agit de navires de 4 500 tonnes.

Les FDI sont des navires de 4 500 tonnes, un peu moins lourds que les Fremm, mais dotés de missiles Aster 30 redoutables pour contrer missiles et avions de chasse.
Les FDI sont des navires de 4 500 tonnes, un peu moins lourds que les Fremm, mais dotés de missiles Aster 30 redoutables pour contrer missiles et avions de chasse. | NAVAL GROUP
Les FDI se distinguent au premier coup d’œil à la forme étonnante de leur étrave (leur «nez»), que l’on dit « inversée », c’est-à-dire dans un angle plongeant, inverse de celui que l’on trouve habituellement sur tous les navires. Un design destiné à la fois à améliorer la tenue à la mer et à accroître la furtivité du navire, c’est-à-dire à réduire sa visibilité sur les radars adverses.

Ces frégates sont à vocation antiaérienne, conformément au besoin exprimé par la Grèce de se prémunir – sans que cela soit jamais explicitement mentionné – contre les avions de chasse turcs, qui survolent régulièrement les espaces aériens surplombant les innombrables îles grecques qui séparent les deux pays, aux relations tendues.

Le calendrier de livraison n’est pas complètement arrêté
Si la première des FDI, dont la construction à Lorient a commencé en 2019, sera bien livrée à la Marine française en 2024, ce sont les deux exemplaires suivants qui seront prélevées sur la série pour être livrés à la Grèce, en 2025. La date de livraison de la troisième FDI grecque n’est pas encore arrêtée mais pourrait être 2026. La Marine française doit être dotée de cinq FDI, normalement livrées d’ici à 2030. Le ministère des Armées assure que le décalage pour la Marine française ne sera que de quelques mois.

La participation éventuelle du chantier Piriou, souvent associé à Naval Group comme co-traitant sur des navires de petite ou moyenne taille, ou bien comme sous-traitant pour les plus gros, n’est pas encore précisée.

Une participation de l’industrie grecque est également évoquée, mais les navires seront bien construits en France.

Des missiles inclus dans le contrat
Ce que l’on sait déjà du futur contrat (on n’est à ce stade qu’à la signature d’un accord politique, pas encore d’un document commercial) comporte la fourniture de missiles Aster 30 B1. Ce sont des missiles lancés verticalement via des silos installés dans la partie avant du navire, évoluant à 4,5 fois la vitesse du son, destinés à contrer d’autres missiles ou des avions. Leur portée, selon les versions, est supérieure à 100 km tandis qu’ils peuvent atteindre une altitude de 20 km.

La Grèce recevra également la dernière version des Exocet mer-mer 40 block IIIc, destinés, eux, à contrer d’autres navires de surface, ainsi que des torpilles légères de type Mu 90 destinées à la neutralisation de sous-marins. Aster et Exocet sont fournis par MBDA, selon un montant non prévu, la répartition du futur contrat entre Naval Group, Thales et MBDA n’étant pas encore arrêtée.

Mais pas de « Tomahawk américain »
Les FDI sont des navires innovants à de nombreux égards, en particulier l’utilisation d’un radar à panneaux fixes (il ne tourne pas) doté de capteurs numériques, qui démultiplient sa capacité de détection des avions et, surtout, des missiles adverses, face auxquels le temps de réaction peut n’être que de quelques minutes voire quelques secondes.

Alors que les Fremm françaises peuvent accueillir un missile de croisière naval (MDCN), l’équivalent des Tomahawks américains, capables de frapper des équipements à terre à plusieurs centaines de kilomètres, les FDI ne sont pas conçues pour être dotées des silos plus profonds nécessaires aux gros MDCN. Le ministère des Armées a indiqué que le MDCN n’est logiquement pas prévu dans l’accord avec la Grèce.

La fourniture d’hélicoptères encore incertaine
Dernier point encore à préciser, les FDI, comme toutes les frégates depuis plusieurs décennies, peuvent être dotées d’un hélicoptère lourd. Celui-ci, logé à l’arrière du navire, accroit sa capacité de détection en s’élevant au-dessus de la limite de l’horizon perçu par les radars de la frégate. De plus, lorsqu’il est doté d’un sonar hélitreuillé, il constitue une redoutable menace contre les sous-marins, grâce à l’emploi de torpilles légères telles que la Mu 90 (produite par le consortium franco-italien EuroTorp). Tant l’hélicoptère que la frégate, également équipée de sonars, peuvent larguer des Mu 90.

L’éventuelle livraison d’hélicoptères – tels les Caïman utilisés par la marine française et construits par Airbus Hélicoptères à Marignane – n’est pas encore évoquée. Le sujet ne manquera pas d’être abordé, tant frégate et hélicoptère sont désormais systématiquement associés. La frégate est elle-même dotée de sonars, fournis par le groupe français Thales. Autre point innovant dans la Marine française, les FDI seront capables de mettre en œuvre simultanément un hélicoptère et un drone.

Ce contrat fait suite à de très longues négociations, engagées avant même la crise budgétaire qui a frappé la Grèce. Lorsqu’en 2008, DCNS (ancien nom de Naval Group) a ouvert son premier bureau commercial à Athènes, le PDG de DCNS d’alors était Jean-Marie Poimboeuf, prédécesseur de Pierre Eric Pommellet, Hervé Guillou et Patrick Boissier. Il s’agissait d’un contrat portant sur six Fremm de défense aérienne.

https://www.ouest-france.fr/economie/economie-de-la-mer/naval-group/ce-que-l-on-sait-sur-la-vente-de-fregates-et-leurs-missiles-a-la-grece-pour-3-milliards-d-euros-2d8f45fa-2045-11ec-aeab-7e1fbac55cd7

Sur l'appel d'offres portant sur les frégates grecques, il y a eu un avant et un après à la crise des sous-marins australiens entre la France et les Etats-Unis. Si Washington verrouillait jusqu'ici plutôt bien l'appel d'offres international sur la modernisation de la marine grecque, Paris a réussi à mettre un pied dans la porte pour rafler la mise. La France a su être très opportuniste en permettant à Naval Group de signer un protocole de vente de trois frégates de défense et d'intervention (FDI) avec la Grèce. Ce qui lui a permis de rebondir après la crise des sous-marins australiens et de sortir la tête haute. Avec comme chef d'orchestre Emmanuel Macron. Le président a senti qu'il y avait un coup à jouer face aux Etats-Unis et a lancé une opération blitzkrieg, qui pouvait effacer en partie la cruelle désillusion générée par la perte du contrat des sous-marins australiens (entre 8 et 15 milliards d'euros envolés pour Naval Group). Le missile MdCN recalé par Washington Chez Naval Group, avant l'abandon brutal du programme de sous-marins australien décidé par le Premier ministre Scott Morrison, plus personne ou presque ne croyait en un dénouement heureux en Grèce. D'autant que l'intention d'Athènes de commander six Rafale supplémentaires sonnait comme un signal explicite. Naval Group, qui avait pourtant un besoin vital de ce contrat pour la charge du site de Lorient à moyen terme, allait boire à nouveau la tasse en Grèce. Car les Etats-Unis et son champion Lockheed Martin tiraient alors les ficelles à Athènes, qui a légitimement besoin de la puissance américaine pour arbitrer les nombreux conflits entre la Turquie et la Grèce en Méditerranée orientale notamment. Washington avait d'ailleurs déjà joué pleinement son rôle d'arbitre dans la région aux dépens de la France. Selon nos informations, Washington a fait capoter un contrat de gré à gré entre Naval Group et Athènes en juillet 2020 . A trois jours de la signature d'un contrat pour deux FDI armées de missiles de croisière MdCN, les Etats-Unis ont interdit cette acquisition à la Grèce. Ils avaient déjà tenté d'imposer Lockheed Martin. En vain mais pas question pour eux que les Grecs disposent d'un armement largement supérieur (MdCN) à celui des militaires turcs dans une zone aussi conflictuelle. La France perd ainsi son avantage concurrentiel imparable pour les Grecs. D'autant que les FDI restent chères. Pour sortir de ce guêpier, les Grecs font d'ailleurs passer le message dans la presse locale que les FDI étaient trop chères. En compensation, Athènes exprime rapidement son souhait d'acheter des Rafale (18, dont 12 d'occasion) mais lance un appel d'offres international pour la modernisation de leur flotte de combat pour remettre en jeu les industriels américains. Lockheed Martin, très bien implanté à Athènes, qui est un nid d'espions américains, y participe en proposant une frégate dérivée des LCS (Littoral Combat Ship) de la Navy. Dans ses différentes offres, la France n'a d'ailleurs plus jamais proposé à la Grèce le MdCN, touché-coulé par les Etats-Unis. Dans le protocole d'accord signé mardi, les FDI grecques seront d'ailleurs armées par 18 missiles antiaériens et antibalistique Aster et des missiles mer-mer Exocet MM40 Block 3c. Avant la crise australienne, tout semblait rouler pour les Américains même si les spécifications de l'appel d'offres grecs ne les favorisaient pas, notamment la demande de la Grèce de disposer rapidement de "gap-fillers" en attendant les navires neufs et surtout d'avoir des navires lourdement armés. Mais était-ce vraiment un problème pour un pays comme les Etats-Unis dans un pays, qui a besoin de sa protection ? Opération Blitzkrieg Pour la France, tout s'accélère vraiment après le coup de téléphone du 22 septembre entre Emmanuel Macron et Joe Biden. Six jours après le début de la crise des sous-marins, les deux chefs d'État annoncent des "engagements" pour rétablir une confiance durement éprouvée, le président américain espérant désormais un "retour à la normale". On voit mal les Etats-Unis à nouveau torpiller une offre de Paris, qui est importante pour un industriel garant de la souveraineté française (sous-marins nucléaires) à ce moment-là des relations franco-américaines : crise australienne et première frappe chirurgicale américaine en juillet 2020 en Grèce contre la France. Le contexte est idéalement favorable pour Paris pour rebondir en Grèce et l'occasion est trop belle pour Athènes, qui reste réservée sur la qualité de l'offre américaine. La sortie de crise entre la France et les Etats-Unis va prendre du "temps" et demander des "actes", affirme le 23 septembre le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian à son homologue américain Antony Blinken, lors d'un entretien bilatéral à New York. Le message français est clair. Emmanuel Macron saisit la balle au bond. A-t-il eu l'accord de Joe Biden en Grèce ou profite-t-il de l'opportunité ? Peu importe. Le chef d'État sent qu'il doit aller vite, très vite sinon la porte risque de se refermer rapidement en Grèce. Il passe un coup de téléphone dans la foulée (jeudi ?) aux PDG de Naval Group et MBDA, Pierre Eric Pommellet et Eric Béranger, selon nos informations, pour leur demander de faire des efforts sur leur offre commerciale en Grèce. Clairement, les deux industriels doivent améliorer leur offre pour infléchir les réticences grecques. Le rabais pourrait approcher les 20%, explique-t-on à La Tribune. Ce qui est très substantiel et ferait évidemment le bonheur d'Athènes. Naval Group (62,25% du capital est détenu par l'État) s'exécute tandis que MBDA doit demander l'autorisation à ses actionnaires (Airbus, BAE Systems et Leonardo). Puis le week-end du 25/26 septembre, grecs et français se retrouvent secrètement à Paris pour négocier sous la pression de l'Élysée, qui veut très rapidement un résultat. Le président de la République reçoit d'ailleurs le 27 septembre le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, pour inaugurer l'exposition "Paris-Athènes. Naissance de la Grèce Moderne" au Musée du Louvre. Cette inauguration est suivie d'un dîner de travail à l'Élysée, selon un communiqué publié le 25 septembre. Au début des négociations, il est question de trois FDI (plus une en option) et de trois corvettes Gowind (plus une en option) dans le protocole d'accord (MoU). Mais les négociations sur les corvettes sont trop peu matures pour aboutir et les inclure dans le MoU. D'autant qu'Athènes veut les faire construire par des chantiers navals grecs. Trop compliqué à négocier aussi rapidement. Elles disparaissent mais le projet n'est pas enterré. Restent les trois FDI, qui doivent entrer dans l'enveloppe de 3 milliards d'euros. Lundi en fin de journée, l'accord est ficelé et les premières fuites dans la presse grecque, toujours très bien informée dans les couloirs du ministère de la Défense grec, commencent à perler. Lundi en début de soirée, la présidence de la République annonce dans un communiqué qu'Emmanuel Macron recevra Kyriakos Mitsotakis mardi à l'Élysée pour un entretien suivi d'une déclaration conjointe à la presse. L'affaire est conclue quinze ans après les premières négociations entre Naval Group (alors DCNS) et la Grèce pour la vente de 4 à 6 frégates FREMM. Ou presque. Car Paris et Athènes ont trois mois pour affermir le MoU et donc signer un contrat ferme. En principe... a écrit:

Dans une interview accordée au quotidien grec "Ta Nea" et publiée samedi, le ministre de la Défense grec Nikólaos Panayotópoulos, qui était interrogé sur l'expression d'intérêt d'Athènes pour trois corvettes françaises, a confié que l'achat de ces trois navires ne constituait qu'une "alternative" à l'acquisition d'une quatrième frégate FDI (frégate de défense et d'intervention), appelée également Belhara. Cette dernière figure dans le protocole d'accord signé fin septembre entre Naval Group et Athènes en tant qu'option. Pour le ministre de la Défense grec, la "priorité du moment" est la signature des contrats des trois FDI et des six Rafale, "très probablement d'ici à la fin de l'année". "L'achat de corvettes comme alternative à l'achat de la quatrième frégate nous concernera dans le futur, mais pas encore", a révélé Nikólaos Panayotópoulos dans "Ta Nea". La Grèce doit acheter trois FDI armées pour environ 3 milliards d'euros alors qu'entre février 2016 et juillet 2020, elle a négocié de gré à gré deux FDI pour 3,3 milliards d'euros, a révélé le ministre de la Défense grec. "Nous avons rejeté l'offre de deux frégates Belhara pour 3,3 milliards en août 2020 qui était économiquement non rentable, et nous ne l'avons pas regretté", a expliqué Nikólaos Panayotópoulos. Comme La Tribune l'avait expliquée, les industriels français, Naval Group, Thales et MBDA principalement, ont dû finalement proposer un bon prix à la Grèce pour remporter l'appel d'offres international auxquels participaient l'américain Lockheed Martin, le néerlandais Damen, l'Italien Fincantieri et l'Allemand TKMS. "Nous avons proposé l'option qui a été jugée la plus appropriée à nos besoins par les experts de la Marine", a assuré le ministre grec. Réarmement de la Grèce Le ministre a rappelé que la Grèce avait lancé un plan stratégique 2020-2025 "pour combler de nombreuses années de lacunes" afin de renouveler et moderniser les équipements de défense de l'armée grecque et, surtout in fine, de renforcer le "pouvoir dissuasif des forces armées". "Nous avons soumis au premier ministre un plan détaillé, chiffré et hiérarchisé. Nous avons reçu son approbation et sur cette base, nous avançons, en coopération avec les équipes du ministère des Finances", a-t-il précisé dans l'interview. Selon le ministre, la Marine sera renforcée car ses besoins opérationnels ne se limitent pas à l'achat de trois frégates. "J'espère qu'il y aura bientôt de bonnes nouvelles", avait-il expliqué fin septembre. Outre la flotte de combat aérienne et navale, le ministère étudie également des offres en vue d'acquérir un nouveau fusil de combat, qui sera en partie fabriqué par l'industrie de défense grecque via un transfert de technologies. "Actuellement, les propositions de huit compagnies étrangères sont en cours d'évaluation", a-t-il souligné. Résultat des courses en 2022. Pour autant, le ministre a réfuté une quelconque course aux armements entre la Grèce et la Turquie. "Nous ne sommes pas en compétition avec la Turquie", a-t-il assuré. "Notre tâche et mission est de protéger le pays de toute menace dans un environnement géopolitique instable, a-t-il expliqué. Nous recherchons ce bouclier et, dans une certaine mesure, nous y parvenons grâce, d'une part, à l'effort diplomatique de défense qui renforce et améliore les alliances avec les pays amis, et, d'autre part, à travers un plan organisé visant à renforcer le pouvoir de dissuasion global des Forces armées. Vers un accord de défense renforcé avec Washington Dans le cadre de ce réarmement, Athènes va signer dans les prochains jours un nouvel accord de défense renforcé avec les Etats-Unis, qui a rappelé le ministre qu'il est et sera "un partenaire stratégique clé de la Grèce". "Le ministre des Affaires étrangères se rendra à Washington pour signer l'accord révisé", a-t-il indiqué. Les Américains devraient renforcer leur présence en Grèce là où ils sont déjà implantés. Enfin, il a assuré à la France que la Grèce serait à ses côtés dans le Sahel. "Dans le cadre de la relation alliée - spécialement revalorisée - avec la France, nous pensons que la Grèce doit aussi apporter sa contribution en soutenant son amie la France, mais aussi l'effort pour parvenir à l'autonomie stratégique de l'Union européenne, en pratique et non en paroles", a expliqué Nikólaos Panayotópoulos. a écrit:

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PUBLISHED: 19 OCTOBER 2021 LAST UPDATED: 19 OCTOBER 2021



Falcon 7X for the Hellenic Air Force

The Elliniki Polemiki Aeroporia (Hellenic Air Force, HAF) is about to take delivery of a Falcon 7X. The bizjet has been painted at Lelystad in the Netherlands and has the temporary France registration F-HHED still applied. In service with the Greeks Ai Force it will become 273, which is also the construction number of this 2015 built Falcon, and you can see it on the tail already. Previous registrations are F-WWUK and OO-JUK.

Originally, the bizjet was to leave Lelystad on 18 October but the departure was pushed back with one day due to technical issues.

The Falcon 7X will join the ranks of 352 MMYP of the Hellenic Air Force. This squadron, based at Elefsis near Athens, also flies with two ERJ135s and a Gulfstream V.

Photo by Frank Mink.

https://www.scramble.nl/military-news/falcon-7x-for-the-hellenic-air-force-2

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La Grèce a signé une lettre d'intention pour acquérir deux frégates anti-sous-marines auprès des Pays-Bas
par Laurent Lagneau · 29 octobre 2021
4 - 5 minutes

Initialement, Athènes comptait acquérir quatre nouvelles frégates et en moderniser quatre déjà en service, en l’occurrence celle de la classe Hydra [ou Meko 200HN], acquises auprès du groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS] au début des années 1990. Et il fut demandé aux six industriels intéressés par ce marché de proposer une solution « intermédiaire » afin de préserver les capacités de la marine grecque jusqu’à l’exécution du contrat.

Ainsi, ayant remis une offre portant sur la livraison de frégates de type MMSC [multi-mission surface combatants], Lockheed-Martin proposa, avec le soutien de l’US Navy, de transférer à la marine grecque des croiseurs de type Ticonderoga déclassés. S’agissant de la proposition française, basée sur la frégate de défense et d’intervention [FDI] Belh@ra, il était question de céder à Athènes les frégates Jean Bart et Latouche-Tréville.

Un autre concurrent, le néerlandais Damen, proposa sa future frégate SIGMA 11515… Et deux anciens navires appartenant à la classe Karel Doorman [ou Type M], les HNLMS Van Speijk et HNLMS Van Amstel.

Cela étant, en septembre, le gouvernement grec a changé ses plans, avec la signature d’une lettre d’intention relative à l’achat de trois FDI « Belh@ra » [plus une en option] auprès de la France. Et sans doute que l’acquisition de trois corvettes française de type Gowind 2500 suivra par la suite [en tout cas, il en est question].

Seulement, au moment de l’annonce du choix en faveur de l’offre française, rien n’a été dit au sujet de la modernisation des quatres frégates de la classe Hydra et de la solution « intermédiaire ». Et pour cause.

Ce 29 octobre, le ministère grec de la Défense a fait savoir que sa Direction générale des investissements de Défense [GDAEE] venait de signer une lettre d’intention avec son homologue néerlandaise, la DMO [Defensie Materieel Organisatie] en vue d’acquérir deux frégates de type Karel Doorman ainsi que six chasseurs de mines tripartites appartenant à la classe Alkmar [ou classe Eridan en France, ndlr].

Selon le magazine spécalisé « Ptisi & Diastima« , le prix proposé pour les CMT serait de 3,5 millions d’euros pièce. Quant à celui des deux frégates, il avance le chiffre de seulement 85 millions d’euros pour chacune. Un tel montant, s’il est exact [et il a été confirmé par le site néerlandais Marine Schepen] , suggèrent que les Pays-Bas cherchent plus à se débarrasser de ces navires qu’à réaliser une bonne affaire…

À la rigueur, cela aurait pu se comprendre si Damen avait vendu quatre frégates SIGMA 11515 à la Grèce. Mais comme ce n’est pas le cas, une telle offre ne peut que susciter des interrogations, d’autant plus que la marine royale néerlandaise, même si elle n’a pas assez de marins pour armer ses bateaux [ce qui est arrivé au HNLMS Van Speijk l’été dernier, ndlr] va perdre le tiers de ses frégates et donc ne conserver que les quatre de type « De Zeven Provinciën », dont la mission principale est la défense aérienne.

En clair, les Pays-Bas vont devoir se passer de capacités anti-sous-marine à l’heure où les sous-marins russes multiplient les sorties selon les données de l’Otan. D’après Marine Schepen, de nouvelles frégates anti-sous-marins devraient entrer en service en 2028-2029…

Pour rappel, affichant 3200 tonnes de déplacement, les frégates de la classe Karel Doorman sont dotées de canons Otobreda de 76 mm et Oerlikon de 20 mm, de missiles Sea Sparrow et AGM-84 Harpoon ainsi qu’un système de protection rapprochée Goalkeeper CIWS et de torpilles Mark 46. Pouvant embarquer un hélicoptère NH-90 NFH, elles disposent notamment d’un sonar de coque actif moyenne fréquence de recherche et d’attaque Signaal PHS-36 [HSA], d’un radar SMART-S 3D et d’un radar de veille combinée Signaal LW-08 [en bande D]. Les HNLMS Van Speijk et HNLMS Van Amstel sont entrées en service dans les années 1990.

As part of the ongoing strategic relationship between Israel, Greece and Cyprus, the IDF led a joint cyber defense training exercise this week. Our cooperation is a vital tool in developing cyber resilience in this expanding operational domain. pic.twitter.com/0HtFrDVvyG

— Israel Defense Forces (@IDF) November 18, 2021

#HellenicArmy soon will receive the first batch of the 44 M1117 vehicles. https://t.co/e8YzpGzAyk pic.twitter.com/84jpxJJDfp

— ???????????? ???????????????? ???????????????????????????????? (@TheDeadDistrict) November 25, 2021

First 44 M1117 ASVs of the Hellenic Army arrived in this morning from Kairslautern Army Depot, Germany. Greece has acquired a grand total of 1200 M1117 from the US Army through EDA, 450 vehicles are scheduled to be delivered before the end of the year. Photo via @cynaegeirus. pic.twitter.com/OTliWHWdY8

— Georgios Zagkas (@GZagkas) November 26, 2021

pic.twitter.com/an4urOTG4C

— ???????????? ???????????????? ???????????????????????????????? (@TheDeadDistrict) December 2, 2021

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Greece –

MEKO Class Frigate Modernization

5 - 6 minutes

WASHINGTON, December 10, 2021 - The State Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to the Government of Greece of MEKO Class Frigate Modernization and related equipment for an estimated cost of $2.5 billion. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress of this possible sale today.

The Government of Greece has requested to buy equipment and services to repair, update, and enhance their four (4) existing Hellenic Navy (HN) MEKO Class frigates. These upgrades will include the following: eight ( Close in Weapon Systems (CIWS) Phalanx BLK 1B Baseline 2 upgrade kits; four (4) MK 45, 5” 54 caliber gun overhauls; four (4) MK 49 Guided Missile Launcher Systems; four (4) COMBATSS-21 Combat Management Systems; and, four (4) AN/SQS-56 Sonar overhauls. Also included is the repair and/or upgrade of existing systems; ordnance; testing; training; systems integration; follow-on technical support; acquisition, upgrades, and overhaul of Narwhal 20A Gun System; Sylena MK 2 Decoy Launching System with CANTO torpedo countermeasure; Radar/Fire Control TRS-4D; Identification Friend or Foe (IFF) Mode 5; NIXIE SLQ-25 Surface Ship Torpedo Defense System; Helicopter Handling System (Repairs); Defense Advance GPS Receiver (DAGR); Gun Computer System (GCS); Low Frequency Active Towed Sonar (LFATS); Compact Low Frequency Active Passive Variable Depth Sonar-2 (CAPTAS-2); Infrared Search & Track System (IRST); Elta Electronic Warfare (EW), with C-ESM, R-ESM, and ECM capability; Naval Laser- Warning System (NLWS); 7 meter Rigid Hull Inflatable Boat (RHIB); SQQ-89 ASW System; Fire Control Radar System; Improved Point Detection System-Lifecycle Replacement (IPDS-LR); Enhanced Maritime Biological Detection (EMBD), as well as significant Hull, Mechanical and Electrical upgrades, replacements, and repairs; support and test equipment; spare and repair parts; communications equipment, including Link 16 communications equipment; Battlefield Information Collection and Exploitation System (BICES); AN/SRQ-4 Tactical Common Datalink (TCDL); Global Command and Control System-Joint (GCCS-J); Air Defense Systems Integrator (ADSI); cryptographic equipment including SY-150, SY-117G, and KYV-5M; software delivery and support; publications and technical documentation; personnel training and training equipment; U.S. Government and contractor engineering, systems integration, technical, and logistics support services; test and trials support; studies and surveys; and other related elements of logistical and program support. The estimated total cost is $2.5 billion.

This proposed sale will support the foreign policy and national security objectives of the United States by helping to improve the security of a NATO ally, which is an important partner for political stability and economic progress in Europe.

The proposed sale will improve Greece’s capability to meet current and future threats by providing an effective combatant deterrent capability to protect maritime interests and infrastructure in support of its strategic location on NATO’s southern flank. This acquisition, which will be awarded to the winner of an international competition for the Hellenic Navy (HN) MEKO Class Frigate Upgrade, will enhance stability and maritime security in the Eastern Mediterranean region and contribute to security and strategic objectives of NATO and the United States. Greece contributes to NATO operations in Kosovo, as well as to counterterrorism and counter-piracy maritime efforts. Greece will have no difficulty absorbing these articles and services into its armed forces.

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

The principal contractors will be Raytheon Missiles and Defense, Waltham, MA; Lockheed Martin, Bethesda, MD; BAE Systems, Arlington, VA; and VSE Corporation, Alexandria, VA. There are no known offset agreements in connection with this potential sale.

Implementation of this proposed sale will require the assignment of 3 additional U.S. Government and (5) contractor representatives, Full-Time Equivalent (FTE) positions to Greece. There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale. This notice of a potential sale is required by law. The description and dollar value is for the highest estimated quantity and dollar value based on initial requirements. Actual dollar value will be lower depending on final requirements, budget authority, and signed sales agreement(s), if and when concluded.

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Greece –

Multi-Mission Surface Combatant (Hellenic Future Frigate (HF2))

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WASHINGTON, December 10, 2021 - The State Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to the Government of Greece of Multi-Mission Surface Combatant (MMSC) ships and related equipment for an estimated cost of $6.9 billion. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress of this possible sale today.

The Government of Greece has requested to buy four (4) Multi-Mission Surface Combatant (MMSC) ships; five (5) COMBATSS-21 Combat Management Systems (4 installed, 1 spare); five (5) Vertical Launch Systems (VLS), MK 41 (4 installed, 1 spare; 8 cells per set); two hundred (200) Rolling Airframe Missiles (RAM) BLK 2 (84 installed, 10 test and training rounds, 106 spares); five (5) MK 49 Guided Missile Launcher Systems (4 installed, 1 spare); eight ( RAM BLK 2 telemetry missiles; thirty-two (32) Vertical Launch Anti-Submarine Rocket (ASROC) missiles (VLA) (12 installed (3 per ship), 8 test and training rockets, 12 spares); sixteen (16) 7.62mm M240B machine guns with ammunition (8 installed (2 per ship), 8 spares), and thirty-two (32) MK-54 All Up Round Lightweight Torpedoes (16 installed (4 per ship), 16 spares). Also included are additional single, VLS cells for VLA; ordnance; testing; training; follow-on support; TRS-4D radars; Common Anti-Air Modular Missile (CAMM); Common Anti-Air Modular Missile- Extended Range (CAMM-ER); Naval Strike Missile (NSM) RGM-184B and launchers; MK 46 Lightweight Upgrade to MK 54 Lightweight Torpedo; torpedo containers; Recoverable Exercise Torpedoes (REXTORP) with containers; Exercise Torpedoes (EXTORP) with containers; Expendable Mobile A-size Antisubmarine Warfare (ASW) Training Targets (EMATTs); Fleet Exercise Section (FES) and fuel tanks to be used with MK 54 conversion kits; air launch accessories for fixed wing; 76mm OTO STRALES gun with ordnance; Fire Control Radar; Gun Computer System; 20mm Narwhal gun system with ordnance; M2A1 .50 caliber machine gun with ammunition; NIXIE SLQ-25 Surface Ship Torpedo Defense System; Sylena MK 2 Decoy Launching System with CANTO torpedo countermeasure; Elta Electronic Warfare suite with counterunmanned aerial system capability; Compact Low Frequency Active Passive Variable Depth Sonar-2 (CAPTAS-2); Low Frequency Active Towed Sonar (LFATS); SQQ-89; AN/ARC-210 (RT-2036(C)) radios; Identification Friend or Foe (IFF) Equipment; Infrared Search and Track/EO director; Naval Laser Warning System; chemical, biological and radiological threat detectors; and 7 meter Rigid Hull Inflatable Boat (RHIB). Also included are support and test equipment; spare and repair parts; communications equipment, including Link 16 communications equipment; Battlefield Information Collection and Exploitation System (BICES); AN/SRQ-4 Tactical Common Datalink; Global Command and Control System-Joint (GCCS-J); Air Defense Systems Integrator (ADSI); cryptographic equipment including SY-150, SY-117G, and KYV-5M; Defense Advance GPS Receiver (DAGR); software delivery and support; facilities and construction support; publications and technical documentation; personnel training and training equipment; U.S. Government and contractor engineering, technical and logistics support services; test and trials support; studies and surveys; and other related elements of logistical and program support. The estimated total cost is $6.9 billion.

This proposed sale will support the foreign policy and national security objectives of the United States by helping to improve the security of a NATO ally, which is an important partner for political stability and economic progress in Europe.

The proposed sale will improve Greece’s capability to meet current and future threats by providing an effective combatant deterrent capability to protect maritime interests and infrastructure in support of its strategic location on NATO’s southern flank. This acquisition, which will be awarded to the winner of an international competition for Hellenic Navy (HN) frigate modernization, will enhance stability and maritime security in the Eastern Mediterranean region and contribute to security and strategic objectives of NATO and the United States. Greece contributes to NATO operations in Kosovo, as well as to counterterrorism and counter-piracy maritime efforts. Greece will have no difficulty absorbing these articles and services into its armed forces.

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

The principal contractor will be Lockheed Martin of Bethesda, MD. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

Implementation of this proposed sale will require the assignment of approximately 8 additional U.S. Government and 22 U.S. contractor representatives to Greece to support engineering and logistics support for the production and integration of Hellenic Future Frigates into the Hellenic Navy Fleet.