Actualités du Sahara Marocain

Rappel du premier message :

États-Unis - Sahara Occidental
Des sénateurs demandent à Bush de soutenir l’autodétermination du peuple sahraoui


Par : Abdelkamel K.
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Alors que le Maroc tente de convaincre la communauté internationale d’accepter son plan d’autonomie, des membres du Congrès américain ont sollicité George Bush afin que son Administration soutienne le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

“Nous formulons le vœu que vous et votre Administration soutiendriez le droit à l’autodétermination du Sahara occidental en faisant avancer le droit à une solution juste et finale qui apporterait la paix et la stabilité dans cette partie du monde”, ont écrit des sénateurs dans leur lettre adressée au président George Bush.
Ils lui ont demandé de soutenir le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination en appuyant la solution juste et finale à même de rétablir la paix et la stabilité dans cette région du monde.
La lettre, datée du 29 mars dernier, est signée par les sénateurs Russ Feingold, président du sous-comité Afrique à la commission des relations extérieures, James Inhofe, membre de la commission des services armés et Patrick Leahy, membre de la commission des attributions de la Chambre haute du Congrès. Rappelant la situation critique prévalant au Sahara occidental sous occupation marocaine et le drame du peuple sahraoui confronté à un déni de droit et à la violation de ses droits fondamentaux, la missive, dont une copie a également été transmise à la secrétaire d’État, Condoleezza Rice, au conseiller du président Bush pour la sécurité nationale, Stephen Hadley, et à l’ambassadeur américain par intérim auprès de l’ONU, Alejandro Wolff, les membres du Congrès expriment leur profonde inquiétude. “Nous vous écrivons pour exprimer notre profonde inquiétude sur la poursuite du conflit au Sahara occidental, ou malgré l’avis consultatif de la Cour internationale de justice déniant au Maroc toute souveraineté sur le territoire et le soutien de la communauté internationale au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, la légalité internationale continue à être ignorée”, ajoutent-ils. Les congressmen ont pris le soin d’énumérer les résolutions onusiennes, consacrant le principe du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et établissant, en 1991, une Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) tout en insistant sur l’objectif de ce soutien et de cette reconnaissance internationale est “d’organiser et de conduire à un référendum au travers duquel le peuple du Sahara occidental aura à choisir entre l’indépendance ou l’intégration au Maroc”. Ils n’ont pas manqué de rappeler les différentes initiatives de la communauté internationale pour amener la paix au Sahara occidental, les accords signés à Houston en septembre 1997 par les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, et le plan de paix élaboré par l’ancien secrétaire d’État américain, James Baker, en sa qualité d’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, plan adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité, accepté par le Front Polisario mais rejeté par le Maroc.
S’inquiétant des “récentes tentatives et manœuvres diplomatiques du gouvernement marocain de faire passer un prétendu plan d’autonomie sur le territoire sahraoui, estimant qu’une telle démarche n’est rien d’autre qu’une violation flagrante de la légalité internationale et constitue un déni du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination”, les sénateurs ont mis l’accent sur les incessantes violations des droits de l’homme dont sont victimes les Sahraouis et l’accumulation de centaines de millions de dollars déjà dépensés pour la Minurso.
Sur ce plan, ils ont fait remarquer que si la Minurso, qui est soutenue financièrement par la communauté internationale et l’argent des contribuables américains, venait à changer de responsabilité, les parlementaires disent se réserver le droit à reconsidérer le fait que les contribuables américains n’ont pas à financer une opération de l’ONU qui viole la légalité internationale.
Selon eux, la Minurso devrait prendre de façon délibérée et de façon durable des actions pour protéger les droits fondamentaux y compris la sécurité du peuple sahraoui, regrettent que la France continue à faire obstruction au Conseil de sécurité et appellent la mission permanente américaine auprès de l’ONU à tout faire pour que le Conseil accorde toute l’attention voulue à la situation au Sahara occidental.
Enfin, ils ont exprimé que le Maroc, avec l’aide du gouvernement français, au Conseil de sécurité, contribue à faire échouer tous les efforts des Nations unies pour organiser un referendum libre, équitable et transparent.
“Nous voulons croire que votre administration ne s’associera pas à une telle violation du droit fondamental de l’homme”, ont-ils demandé au patron de la Maison-Blanche.

K. ABDELKAMEL

Ce que j'apprécie le plus dans ce rapport, c'est le passage ou il est question du "ton qu'il faut pour des entretiens
productifs» entre les deux pays voisins ". C'est ce que les Algériens vont le moins apprécier, dans le sens ou il n'est pas question des polzs comme interlocuteurs du Maroc, mais l'Algérie, alors que ce pays s'est toujours évertué à faire croire qu'il n'est pas partie prenante, et que c'est avec les polzs que le Maroc doit traiter.
Mais je me demande si les Espagnols surtout vont suivre les Américains sur cette voie.

Samyadams a écrit:

Ce que j'apprécie le plus dans ce rapport, c'est le passage ou il est question du "ton qu'il faut pour des entretiens
productifs» entre les deux pays voisins ". C'est ce que les Algériens vont le moins apprécier, dans le sens ou il n'est pas question des polzs comme interlocuteurs du Maroc, mais l'Algérie, alors que ce pays s'est toujours évertué à faire croire qu'il n'est pas partie prenante, et que c'est avec les polzs que le Maroc doit traiter.
Mais je me demande si les Espagnols surtout vont suivre les Américains sur cette voie.

effectivement, ceci risque d'arriver si les espagnoles par soucis de ménager leurs rang et surtout leur influence de puissance régionale en viennent a analyser le contexte sous cet angle, mettre des bâtons par ci, objecter un détaille par la, etc...
pour grappiller encore plus d'influences et de consolidation de leurs intérêts, mais une "fronde" déclaré vis a vis des usa sur ce dossier?
je ne crois pas, en tout cas peu probable, puisque ça irais dans le contre sens d 'intérêts ibériques dans la régions et de par le monde.
exclusion des pouzebals de la négociation? peu probable la aussi, ça risque d'enlever la nature de "règlement pacifique" de la solution proposé au profit de "solution imposé, entre puissance régionales et externes au dépens du bénéficiaire essentiel de cette solution, la population, avec tout le risque de reprise du conflit sur d'autres base, celles ci plus ou moins imprévisibles...", et vu que leur présence dans la photo finale, c'est ce qui permettrais de sécuriser le transfert des populations "de tindouf vers nos provinces du sud" en aliénant toute contestation d'après règlement et ce pour une périodes d'installation et d'ordonnancement de l'apparat de cet règlement "insertion de l'appareil politique dans le champ national que ce soit sur le plan politique ou médiatique, changement du lexique et du référentiel idéologique, instaurations de règles de conduites vis a vis du pouvoir central, etc..."
bref il ne y'auras pas de règlement sur un mode de dictats imposés, le temps de maturation et la volonté de solutionner ce conflit de part et d'autres détermineront le laps temps que ça prendras pour être effective comme solution, et c'est ce qui fait tout l'attrait de la proposition marocaine, le temps au temps, et une adhésion par conviction.
espérons que d'aucun ne viendrais greffer de la surenchère politico-médiatique en cours ou pendant, mais la aussi, connaissant les cousins...
pour ce qui est de l'après, c'est une autre histoire.

Citation :

Sahara occidental : Obama doit choisir


Des sénateurs et des experts américains exhortent leur président à se positionner

La question du Sahara occidental fait débat aux Etats-Unis. La semaine dernière, deux rapports, l’un élaboré par des experts en matière de politique étrangère, et l’autre par des sénateurs, ont exhorté le président américain, Barack Obama, à se positionner sur l’avenir de cette région. Depuis plus de trente ans, ce territoire non autonome, situé au sud du Royaume chérifien, est au centre du conflit entre le Maroc et l’Algérie. Convoité pour ses richesses naturelles, le Sahara occidental représente un intérêt économique majeur pour les pays du Maghreb et les Etats-Unis, lesquels préconisent, en matière de politique étrangère, l’approvisionnement en énergie et la lutte anti-terroriste.

Lors de son discours d’investiture, le président américain avait assuré qu’il voulait en finir avec la stigmatisation des musulmans et la détérioration de l’image des Etats-Unis dans le monde islamique. « Au monde musulman : nous voulons trouver une nouvelle approche fondée sur l’intérêt et le respect mutuels », avait-il lancé en janvier dernier. Aujourd’hui, les sénateurs américains, qui n’ont pas oublié ces belles promesses, l’exhortent à se positionner.

Les Etats-Unis et le Sahara occidental : une longue histoire


Leurs doléances ? le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Quatre membres de cette institution ont appelé, dans une lettre adressée à Barack Obama et son administration, à soutenir le peuple du Sahara occidental, territoire non autonome situé au sud du Maroc, dans l’exercice de son droit à l’autodétermination « à travers un référendum libre, juste et transparent ». Pour donner plus de poids à leurs propos, les sénateurs Russel D. Feingold, James M. Inhofe, Edward M. Kennedy et Patrick J. Leahy ont, par ailleurs, rappelé que la Cour pénale internationale de justice avait déjà reconnu en 1975 le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce dossier épineux traine donc sur le bureau ovale depuis un certain temps. Sous l’ère Bush, la secrétaire d’Etat américaine, Condoleeza Rice, lors de sa tournée d’adieu en septembre dernier, avait souligné la nécessité de régler au plus vite le conflit au Sahara occidental. Depuis plus de trente ans, ce territoire est revendiqué par le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) fondée par le Front Polisario en 1976. Un mouvement indépendantiste soutenu financièrement, militairement et diplomatiquement par l’Algérie.



Le Maghreb, un enjeu pour Obama



Cette région, convoitée par l’Algérie et le Maroc, représente un enjeu pour les Etats-Unis en matière d’approvisionnement en énergie et de lutte contre le terrorisme, les principaux axes de la politique étrangère énoncés par Barack Obama. Le rapport intitulé « Pourquoi le Maghreb compte-t-il », élaboré notamment par le « Potomac Institute for Policy Studies » (PIPS) basé à Washington, et le département gestion des conflits à la School of Advanced International Studies (SAIS) rappelle à l’administration américaine sa position : l’autonomie sous souveraineté marocaine. Pour eux, pas question de laisser le choix du statut politique aux Sahraouis. Trop dangereux. « Si le territoire devenait indépendant, (…) il ferait partie des pays les plus pauvres, puisqu’il n’a aucune terre arable et peu de ressources naturelles », note cette étude. Dans ces conditions, difficile de promouvoir l’indépendance du Sahara occidental. Mais la vraie raison est ailleurs.



Sahara occidental, le nouvel eldorado américain ?



L’autonomie du Sahara occidental, sous souveraineté marocaine, préconisée par ce panel d’experts en politique étrangère, dont l’ancienne secrétaire d’Etat, Madeleine Albright, pourrait bien être une solution « intéressée ». Car elle garantit les intérêts économiques des Etats-Unis dans la région. « Cette intégration régionale en Afrique du Nord va soutenir une série d’intérêts américains qui sont au centre de la poursuite stratégique de la stabilité, la sécurité et des objectifs économiques », explique cette étude rendue publique le mardi 31 mars.

Le Sahara occidental détient de nombreuses richesses naturelles comme le pétrole, la pêche, et le phosphate qui représentait plus de 60 % des exportations en 2007, selon la CIA factbook. Une aubaine pour les Etats-Unis qui ont signé en 2006 un accord de libre échange avec le Maroc censé favoriser et multiplier les exportations et les importations entre les deux pays. En 2008, les exportations marocaines vers les Etats-Unis se sont élevées à 812 millions de dollars, ce qui représente une croissance de 42% par rapport à l’année précédente. En somme, une bonne affaire pour le Royaume chérifien et l’Oncle Sam.



L’impasse algérienne



En préconisant l’autonomie du Sahara occidental, les experts américains ont choisi leur camp. Celui du Royaume chérifien. L’Algérie n’a pas eu gain de cause et son soutien au droit à l’autodétermination n’a pas été approuvé. « Même si [l’Algérie] est un important allié des Etats-Unis en raison de son pétrole et de son gaz, cela ne doit, en aucun cas, permettre de bloquer une issue positive au conflit du Sahara occidental », précise le document. Le soutien algérien au peuple sahraoui serait-il perçu comme un caprice ? En tout cas, pour calmer le jeu, le rapport préconise une solution des plus juteuses : un accord de libre échange avec les Etats-Unis… Difficile en effet pour l’administration américaine de se défaire du soutien de ce pays. L’Algérie représente un allié précieux pour les Etats-Unis en matière de lutte anti-terroriste. Reconnu pour son expérience dans la lutte contre les groupes islamistes armés, il est un atout pour une Amérique qui cherche des alliés arabes dans ce combat.

Aux Etats-Unis comme au Maghreb, la question du Sahara occidental fait débat. Depuis plus de trente ans, le conflit s’englue dans des négociations infructueuses. Barack Obama et son « Yes we can ! » semblent représenter un espoir dans le dénouement du conflit. En janvier dernier, le chef d’Etat sahraoui, Mohamed Abdelaziz, déclarait : « nous avons l’impression que, durant la présidence Obama, l’indépendance du Sahara occidental sera enfin reconnue et que ce pays fera son entrée au sein des Nations unies ». Il ne reste plus qu’à attendre…



Afrik.com, mercredi 8 avril 2009, par Stéphanie Plasse

La partie va donc se jouer au cours du mandat Obama. J'espére que nos diplomates vont avoir l'intelligence de tenir un discours acceptable pour les démocrates, leur élitisme et leurs liens connus avec les républicains risquant de rendre les choses difficiles. Parmi les sénateurs qui poussent Obama à reconnaître le droit des sahraouis à l'autodetermination, il y a au moins un démocrate, Kennedy. Pour les autres, je ne sais pas, mais il est fort à parier qu'ils sont également démocrates. Il est temps de nommer un ambassadeur aux USA qui sache parler aux démocrates.

Je pense qu'on a de bonne carte à jouer avec cette nouvelle administration, la secrédétaire d'état Mde Clinton reste très proche de la famille royale et comme l'article le souligne les USA tiennent à éteindre les points chauds....

kennedy est charismatique pour les US,bizzare que le cancer parfois prend du temps...les notres l´ont 3mawha avec le soutient financier a Hilary,si le black veut etre mechant il nous enverra au desert,mais jusqu´a mtn ils prennent tout leur temps,ce qui n´augure rien de bon
les notres ne parlent qu´aux elites Samy,c´est ca leur probleme,ils ne vont jamais au terrain..

J'ai vu le resto du congres ou le représentant des polzs faisait du lobbying Un self service qui ressemble à n'imorte quel autre dans le monde. Rien à voir avec le parlement marocain ou c'est un traiteur qui améne la bouffe.
A partir d'une simple table de resto, ce salaud a su sympathiser avec des sénateurs démocrates qui sont devenus des partisans de la "cause sahraoui". Le Maroc a confié cette tache à une entreprise spécialisée dans le lobbying, dont les responsables, payés en millions de dollars, nous demandaient comment est-ce qu'il fallait agir
Heureusement que les interets des USA vont dans le meme sens que les notres

désolé de vous contredire les amis, mais avec tout le respect qui est dû aux membres du congres, ils n'iront aucunement dans le sens contraire des intérêts de leur pays...
certains d'entre eux font des shows médiatiques, force est de le constater mais au-delà d'une certaine limite, lobbyisme ou pas, l'intérêt suprême du pays prime sur les sympathies affichés ou présumés des uns et des autres, on va dire pour simplifier les choses que ils sont approchés et mobilisé pour faire un contre poids a la toute puissance du maroc dans le dossier, avantage sur le terrain, militairement parlant, bilan économique probant, en lecture comparative régionale ou pas, intégrations des composantes de la nation a divers niveaux de la décision politico-économique, et j'en passe...
énumérer tout ça risque d'être fastidieux, mais pour l'autre coté, il y'a un manque de crédibilité criant, un bilan catastrophique, et je m'en limite a ce seul mot, assujettissement a un état tiers...
il ne faut jamais perdre de vu que certains d'entre eux le font, c'est a dire se mobiliser pour telle ou telle cause, pour des raisons politicienne propre au champ politique interne, et que certains laisse transparaitre même une impression bizarre si on approfondit le sujet avec eux, soit des apriori surprenant ou ignorance carrément !!!
et pour l'élitisme dont vous taxez la diplomatie marocaine, il s'explique tout simplement par le ciblage, on ne fait pas de notre cause nationale un motif de surenchère partisane sur une quelconque scène politique, expérience européenne en témoignage...
les décideurs sont la cible, démocrates ou républicains, mais principalement l'ossature décidant, hauts fonctionnaire, conseil national de la sécurité, etc...mettre notre cause sur le tapis du champ politique partisan, avec le risque de surenchère ou d'une mécanique "cause and effect" décisionnelle alambiqué , est franchement le recours des faibles, quoi que vous pensiez...

c'est Joe Biden ; le vice-président qui connait bien le sujet du Sahara Marocain...

c'était lui en tant que president de la commission des affaires etrangéres du Senat qui avait donné un ultimatum au polisario et à l'algérie pour libérer les derniers soldats marocains detenus depuis 25 ans à tindouf ...

opération qu'il avait conduite en 2004 avec un certain john mac cain ...

joe biden signataire parmi des centaines de parlementaires US de la lettre de soutien au plan d'autonomie ..

il faut savoir que ce conflit est de faible intensité pour les usa et qu'ils ne s'impliqueront jamais car aucun de leurs interets ne sont menacés ....

les usa n'ont rien à perdre ou gagner dans cette affaire de vital pour eux ou pour leurs interets ..
et si le Maroc trouve du pétrole , ils ne se generaient pas pour lui dire : vends-le à nous !!!

Notre carte gagnante, en fin de compte, c'est le pragmatisme et l'avidité non cachée des Américains

the decision already been made autonomy = autodetermination = case close with kennedy/feingold or not. the problem is Algeria want to find the way out with honor,that is the algerian problem.li darha byedih y foukha bsinneh.

juba2 a écrit:

the decision already been made autonomy = autodetermination = case close with kennedy/feingold or not.

I hope so (mon anglais est tres approximatif ) J'avoue qu'on en a marre de cette histoire. Qu'on en finisse, le Maroc a bien d'autres choses dont s'occuper. Si les Américains nous aident à clore ce dossier au plus tôt, je jure de ne plus jamais les critiquer

SOS communiste oppotuniste

Yakuza a écrit:

SOS communiste oppotuniste

marques a écrit:

c'est Joe Biden ; le vice-président qui connait bien le sujet du Sahara Marocain...

c'était lui en tant que president de la commission des affaires etrangéres du Senat qui avait donné un ultimatum au polisario et à l'algérie pour libérer les derniers soldats marocains detenus depuis 25 ans à tindouf ...

opération qu'il avait conduite en 2004 avec un certain john mac cain ...

joe biden signataire parmi des centaines de parlementaires US de la lettre de soutien au plan d'autonomie ..

il faut savoir que ce conflit est de faible intensité pour les usa et qu'ils ne s'impliqueront jamais car aucun de leurs interets ne sont menacés ....

les usa n'ont rien à perdre ou gagner dans cette affaire de vital pour eux ou pour leurs interets ..
et si le Maroc trouve du pétrole , ils ne se generaient pas pour lui dire : vends-le à nous !!!

totalement d'accord, sauf que les USA ne le voient pas que sous cet angle la, il y'a aussi la position géographique du maroc, qui conditionne la lecture géopolitique de leurs engagement sur le dossier...
un allié solide sur un emplacement stratégique qui verrouille une aire de contrôle, ça peut être vital des fois, comme quand les américains avaient postés leurs bombardiers de riposte stratégique "B-36/B-47" ici au maroc, du temps du protectorat , quand ils ne disposaient pas de bases en espagne, et d'une puissance de missiles balistique, c'est d'ailleurs pour ces bombardiers que ils ont construit la base de nouasseur prés de casa...
bien sur le temps a changé, mais notre emplacement géographique non, en plus de l'étendue de notre zone d'influence maritime actuelle et a venir, avec ces zones de pêches, prospections en tout genres, routes commerciales maritimes, surtout celles la....
ce qui me fait penser qu'on a des atouts assez bien capitalisé somme tout, et qui pèsent concrètement, et c'est franchement rassurant !

lunatik2x a écrit:

il y'a aussi la position géographique du maroc, qui conditionne la lecture géopolitique de leurs engagement sur le dossier...
un allié solide sur un emplacement stratégique qui verrouille une aire de contrôle, ça peut être vital des fois,
routes commerciales maritimes, surtout celles la....
ce qui me fait penser qu'on a des atouts assez bien capitalisé somme tout, et qui pèsent concrètement, et c'est franchement rassurant !

Bonne analyse. Le volume d'hydrocarbures qui transite quotidiennement par le détroit, dans les soutes des tankers, et qui représente une bonne part de la consommation de l'Europe de l'ouest, fait que c'est une zone tres sensible. Le fait que les Américains veulent faire du Maroc le gardien de la partie sud de ce détroit démontre à quel point les USA jouent la carte Maroc. Et c'est vrai que c'est rassurant.

Samyadams a écrit:

lunatik2x a écrit:

il y'a aussi la position géographique du maroc, qui conditionne la lecture géopolitique de leurs engagement sur le dossier...
un allié solide sur un emplacement stratégique qui verrouille une aire de contrôle, ça peut être vital des fois,
routes commerciales maritimes, surtout celles la....
ce qui me fait penser qu'on a des atouts assez bien capitalisé somme tout, et qui pèsent concrètement, et c'est franchement rassurant !

Bonne analyse. Le volume d'hydrocarbures qui transite quotidiennement par le détroit, dans les soutes des tankers, et qui représente une bonne part de la consommation de l'Europe de l'ouest, fait que c'est une zone tres sensible. Le fait que les Américains veulent faire du Maroc le gardien de la partie sud de ce détroit démontre à quel point les USA jouent la carte Maroc. Et c'est vrai que c'est rassurant.

oui, dans le sens que ça nous donne une prise sur la mécanique décisionnelle, on a une pléthores d'arguments a faire valoir en cas de jeux dans le genre "donnant=donnant" et aussi pour asseoir nos intérêts a la place qui leurs sied...

Le maroc place ses pions....

marques a écrit:

les usa n'ont rien à perdre ou gagner dans cette affaire de vital pour eux ou pour leurs interets ..

Soit attentif au dernier paragraphe

Citation :

Le lobby du Sahara marocain cible Obama

Le lobby du Sahara marocain cible Obama



Avec pour chefs de file Madeleine Albright et l'ex-commandant suprême de l'OTAN Wesley Clark, un puissant lobby américain pro-marocain veut faire du Sahara occidental une priorité de Barack Obama. L'ex-secrétaire d'Etat et le général quatre étoiles à la retraite sont membres du North Africa Policy Paper Project (NAPP). Ce groupe de recherche (lire encadré), a publié le 31 mars un policy paper intitulé "Why the Maghreb Matters", avec le soutien du Potomac Institute for Policy Studies (think-tank spécialisé sur les questions de défense) et de la John Hopkins University.

Pour régler le dossier du Sahara occidental et relancer ainsi l'intégration régionale, le rapport du NAPP appelle les Etats-Unis à soutenir sans ambigüité la proposition marocaine d'autonomie, en défendant cette option au Conseil de sécurité de l'ONU si nécessaire. Les principaux auteurs du document sont en effet de très bons amis du royaume. Le codirecteur du NAPP, Stuart Eizenstat, associé du cabinet d'avocats Covington & Burling, est le lobbyiste attitré de l'Office chérifien des phosphates (OCP) au Sénat. Pour ces services, l'OCP a déboursé pas moins de 110 000 $ en 2008. L'autre codirecteur, le professeur William Zartman, est également très "branché" Maroc : décoré de l'ordre du Ouissam alaouite et président de la Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies, il est un ardent défenseur de la solution d'autonomie dans le monde universitaire. Zartman est un intime du maire d'Assilah Mohamed Benaïssa, ancien ministre des affaires étrangères (1999-2007) et ambassadeur à Washington de 1993 à 1999. Quant au général Wesley Clark, directeur honoraire du NAPP, il avait reçu lors des primaires démocrates de 2004 une donation de Holley Robert, directeur exécutif du Moroccan American Center for Policy. En 2008, le même Robert avait contribué à la campagne d'Hillary Clinton.

Plus généralement, le rapport du NAPP appelle l'administration Obama à s'impliquer davantage au Maghreb, trop longtemps laissé aux bons soins des Européens. Ne serait-ce que pour garantir "l'accès de la VIe flotte américaine à la Méditerranée", où la flotte russe croise régulièrement, et parce que "la Chine tisse avec assiduité des liens" dans cette région

Maghreb Confidentiel - 09/04/2009

Ca bouge beaucoup sur le dossier du sahara ces derniers temps ....

Citation :

Le message royal des El Fassi

Le premier ministre marocain Abbas El Fassi a effectué une visite impromptue à Paris le 7 avril, en compagnie de son neveu et ministre des affaires étrangères Taieb Fassi Fihri. Porteurs d'un message royal, les deux responsables ont été reçus par le président Nicolas Sarkozy à l'Elysée le 8 avril à midi. Des entretiens ont également eu lieu à l'hôtel Matignon avec François Fillon, ainsi qu'avec le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner. Parmi les dossiers évoqués, la question du Sahara occidental. Il y a plusieurs semaines, le ministre espagnol des affaires étrangères Miguel Moratinos, a proposé à la France de travailler conjointement au sein de l'Union européenne pour trouver une solution au dossier. Paris, soutien historique du Maroc sur cette question, examine l'offre. D'autant que les Algériens se montrent de plus en plus proactifs sur le sujet. Du 27 février au 2 mars dernier, cent vingt élus et responsables d'associations français d'origine algérienne ont visité les camps sahraouis en Algérie. Pour cette opération inédite, pilotée par les consulats algériens, trois avions ont été affrétés au départ de Marseille, Lyon et Paris ! Les envoyés spéciaux du roi étaient également venus chercher le soutien de l'Elysée sur la crise maroco-iranienne. En toile de fond, la volonté du président Ahmadinejad de se positionner comme "le" protecteur des Palestiniens et de faire de l'ombre au Comité Al Qods (présidé par le roi Mohammed VI), qui est la vraie raison du clash entre Rabat et Téhéran, en mars dernier.

un article intéressant à paraitre la semaine prochaine

Citation :

Le Maroc condamne l'entrée de quelque 1.400 personnes dans la zone interdite près de Mahbès (ministère de l'Intérieur)

Rabat- Le Maroc a condamné, vendredi, "l'entrée de quelque 1.400 personnes, dont des étrangers, encadrés" par le polisario dans la zone interdite près de Mahbès en violation flagrante des accords militaires conclus sous les auspices des Nations Unies, et dont le respect est supervisé par la MINURSO, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur.

"Quelque mille quatre cents personnes, dont des étrangers, encadrés par des éléments militaires du Polisario, munis d'armes individuelles et de détecteurs de mines, sont entrés ce jour 10 avril 2009 dans la zone interdite, à l'est de la ligne de défense, près de Mahbès, à bord de 90 jeeps, de 10 camions, et d'autres véhicules et bicyclettes, précise le communiqué.

Plusieurs coups de feu ont été tirés en l'air et des fils barbelés enlevés, violant sciemment et de manière flagrante les accords militaires conclus sous les auspices des Nations Unies, et dont le respect est supervisé par la MINURSO, ajoute la même source, soulignant qu'une mine a explosé, faisant des blessés parmi les auteurs de cette grave violation.

Ainsi, au moment où le Maroc s'est engagé de bonne foi dans le processus de règlement pacifique du conflit artificiel du Sahara, et a toujours montré sa bonne volonté et continue de faire preuve de son entière disposition à trouver le compromis nécessaire à même de favoriser une solution politique définitive, juste et durable, précise le communiqué, le polisario montre une fois de plus son intransigeance en recourant à des actes graves et inadmissibles, qui rentrent dans le cadre de l'escalade qu'il cherche vainement à imposer depuis qu'il a constaté l'accueil favorable réservé par la communauté internationale à l'initiative marocaine d'autonomie pour le Sahara.

Le Maroc, dont les Forces Armées Royales ont fait preuve, comme à l'accoutumée, de retenue, condamne fermement ces actes provocateurs irresponsables. Le Royaume saisit immédiatement les instances onusiennes compétentes, notamment celles responsables du respect des accords militaires, et attire l'attention de la communauté internationale sur la gravité de tels actes, les véritables intentions de ceux qui y ont recours, et la responsabilité de l'Algérie qui permet leur perpétration, souligne le communiqué.

Tout en réitérant sa ferme volonté de négocier un règlement politique, juste et mutuellement acceptable par les parties, conformément aux résolutions 1754, 1783 et 1813 du Conseil de sécurité de l'ONU, le Maroc rappelle qu'il ne se laissera pas intimider par de tels agissements, et qu'il défendra par tous les moyens qu'il jugera appropriés son intégrité territoriale, conclut le communiqué du ministère de l'Intérieur.

MAP

il faut aussi rappeler que durants cette manifestation
deux personnes ont sauté sur des mines

Citation :

SAHARA OCCIDENTAL/MUR/MANIFESTATION/MINES
Deux personnes sautent sur des mines anti-personnelles dans une manifestation devant le mur marocain de séparation
Oum Leghta (territoires libérés), 10/04/2009 (SPS) Deux personnes ont sauté, vendredi à Oum Leghta (500 Kms à l'est d'El Aaiun), sur des mines anti-personnelles devant le mur militaire marocain qui sépare le Sahara Occidental et son peuple depuis des décennies, au cours d'une manifestation dénonçant ce "rempart de la honte", a constaté l'envoyé spécial de la SPS sur place.

sps (agence de propagande polisarienne)

maintenant ils utilisent des séquestrées comme de la chair a canon...

non surement des europeens,ces ultra-gauchistes espagnoles qui n´ont rien a faire,et ben voila le resultat mtn
les FAR ont tout vu encore une fois des drones..

non il s agisait bien de sahraouie
désolé de ne pas avoir mis le reste de l'article

Citation :

Les blessés, deux jeunes civils sahraouis, participaient aux côtés de centaines d'autres manifestants venus d'Espagne, Italie, France et Algérie à cette démonstration pacifique, baptisée "la colonne de 1000", face à un tronçons de ce mur, ceinturé par un champ de mines anti-personnelles parsemées tout au long du rempart, long de plus de 2000 kms.

Ils ont été évacués d'urgence vers l'hôpital de Chahid El Hafed dans les camps de réfugiés sahraouis, a indiqué à SPS le responsable de l'équipe médicale qui accompagne la manifestation, déplorant qu'"aucune indication n'était visible devant ce champ de mines, interdites par les conventions internationales". (SPS)

Bien entendu cette tragédie ne va pas arreter nos amis espagnol a "se foutre a poil" un vendredi (jour de prière) !
Vive le Polisario !
Bien entendu comme tu l'a dit Yakou les drones des FAR ont du assis ter au spectacle d'en haut

alors tant pis si c´est bouzebal,qu´ils crevent sur les mines