Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Le conflit armé du sahara marocain | |
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+55arsenik ben linust IDRISSPARIS Ichkirne docleo rmaf hamouda zouhair6666 sorius ready atlas Spadassin salimalami nacov General Dlimi thierrytigerfan YASSINE jonas othman_ Nano Cherokee reese romh MJB FAMAS BOUBOU Yakuza gigg00 rafi PGM Fremo Mr.Jad H3llF!R3 Proton oussama Leo Africanus TooNs Moroccan Tankers marques Viper Fox-One Fahed64 lida RED BISHOP Extreme28 lemay juba2 Seguleh I Samyadams Harm yiyo Northrop ANTI_POLISARIO Chahine 59 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Le conflit armé du sahara marocain Sam 31 Mar - 15:45 | |
| Rappel du premier message :
depuis 1976 jusqu'a 1991 un conflit feroce a eu entre Le Maroc et le Poliario. avez vous des informations sur les pertes ? la chronologie du Conflit ?? |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 13:45 | |
| on est d accord |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 13:47 | |
| Quand je vous dis qu'un referendum est une arme entre les mains du Maroc, et qu'il ne faut pas en avoir "peur", vous me croyez maintenant? | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 13:49 | |
| je l'ai signalé avant les gars _________________ | |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 13:53 | |
| Je n'en doutais pas ta part, fremo. | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 14:07 | |
| Je vais t'expliquer Rafi, pourquoi un référendum est techniquement impossible à organiser. Le problème est l'identification du corps électoral habilité à participer au référendum. Qui est sahraoui et qui ne l'est pas ? L'Algérie et le Polz ne veulent entendre parler que du recensement espagnol de 1974 comme base pour établir les listes, le Maroc veut qu'y soit inclus tous les Sahraouis et il y en a travers tout le Maroc. C'était une population nomade, Rafi, qui se déplaçait à travers tout le Maroc ou bon leur semblait. Ils n'étaient pas au courant qu'un jour leur appartenance aux tribus du Sahara serait mise en doute et qu'il leur faudrait alors prouver leur origine. Normalement, comme dans tous les pays du monde, le nom de famille montre déjà l'origine du gaillard. Un Sbaï, par exemple, est forcément d'origine sahraouie, son nom indiquant qu'il fait partie des Chrofas de cette région. Mais nombre des membres de cette famille habitent maintenant au centre ou au nord du Maroc. Les Polisariens pourront toujours dire que ces gens ont choisi de devenir marocain en s'établissant au nord du Maroc. On peut leur retourner la politesse et dire que tous ceux qui se sont établis en Algérie ont choisi s'être algériens et ne peuvent donc prétendre à participer au référendum. Ça fait quand même trente ans qu'ils résident en Algérie, ils sont donc algériens. Ils auraient fui la répression marocaine ? Admettons. Donc, les sahraouis qui ont fui la répression du colonisateur espagnol, même s'ils n'ont pas été recensés par les Espagnols, sont donc habilités aussi à participer au référendum. Non répond le Polz, qui doit estimer leur résistance à l'occupation espagnole comme illégitime, qu'il leur fallait accepter celle-ci, pour pouvoir continuer à résider au Sahara et être comptabilisés en tant que tel par les occupants espagnols. Rafi, la seule volonté affichée du polz de considérer le recensement espagnol comme seul base légitime pour déterminer les personnes habilitées à participer au référendum est une insulte au Maroc et à son Histoire. Ce n'est pas la colonisation occidentale qui nous a fait, ni le droit international, basé sur les concepts du traité de Westphalie, qui ont été le cadre de création de notre Etat. Notre Etat est millénaire et a son propre référentiel de légitimité, puisé dans notre droit musulman. Le concept de l'Etat-Nation est occidental, le notre est basé sur l'allégeance au Sultan, la Beïa. Nous savons très bien que ce ne sont pas les pays occidentaux qui vont reconnaître qu'il existe d'autres sources de légitimité que celle du droit international, de leur inspiration. Mais ils ont laissé leurs valets dans la région, qui renient leurs ancêtres, leur histoire et les fondements de leur foi musulmane. Leurs ancêtres considéraient les Sultans du Maroc comme leurs souverains. La plupart des dynasties qui ont gouverné le Maroc sont venus du Sahara. Et l'Islam, dont l'un des concepts de base et la Oumma, une et indivisible, rejette la partition et le séparatisme. Pourquoi les Polisariens insistent-ils pour se référer uniquement à des critères juridiques occidentaux ? Parce que, comme des bâtards qui n'auraient pas d'origine, ils ne peuvent se référer ni à l'histoire de la région, ni à la religion islamique. Leur revendication séparatiste ne peut se faire sans renier qui ils sont et dans quel cadre juridico-étatique ont vécu leurs parents et ancêtres. Ils se disent nés du recensement espagnol de 1974, nous nous disons les légitimes et fiers héritiers d'un vieil Etat musulman, qui a son propre référentiel juridique et qui refuse de se renier pour se conformer aux canons de la légitimité importés d'Occident. Que les Occidentaux aient le courage d'aller demander aux Chinois d'organiser des référendums au Tibet et Xian Jiang, puisque la Chine se réfère, pour défendre son intégrité territoriale, à des sources de légitimité non occidentales, celles de l'histoire multi-millénaire de l'Empire du Fils du Soleil et du droit confucéen.
Dernière édition par Samyadams le Mer 23 Déc - 14:11, édité 1 fois | |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 14:10 | |
| Les négociateurs marocains semblent déjà avoir régler la question, Samy... - Citation :
- 27- Le statut d'autonomie de la Région fera l'objet de négociations et sera soumis à une libre consultation référendaire des populations concernées. Ce référendum constitue, conformément à la légalité internationale, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions de l'Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité, le libre exercice, par ces populations, de leur droit à l'autodétermination.
Source: l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara Maintenant qui ou n'est pas sahraoui... | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 14:35 | |
| Qui réside quelque part y vote, c'est le plus juste et le plus rationnel. Nous ne voulons pas d'une régionalisation sur une base ethnique, sinon, bonjour les dégâts sociaux et politiques. Je suis plus concerné par la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, ou j'habite, que par celles d'origines de mes parents, sans renier mes origines pour autant. Les habitants des provinces du sud originaires du nord doivent voter sur place, parce qu'ils y vivent. Comme les sahraouis qui vivent au nord doivent également y voter. Si on applique le raisonnement ethnique des polisariens, je n'ai pas le droit de voter à Rabat, ou je suis né et toujours vécu, pour la simple raison que je n'en suis pas originaire. Si on permet aux polisariens d'imposer leur vision des choses, ce sera la porte ouverte à toutes les dérives. Les Rifains voudront en faire de même, puis d'autres. Et les grands défenseurs des droits des peuples auraient ainsi crées toutes les conditions objectives pour un nettoyage ethnique à travers toutes les régions du Maroc, à la sauce marocaine, c'est à dire avec des fleuves de sang et de larmes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 15:38 | |
| - Citation :
- Notre Etat est millénaire et a son propre référentiel de légitimité
c est par apport au compte rendu du CIJ que tu dit ça t immagine le choc le CIJ affirme qu il ya bien eu lien, bay3a (document apporter par le maroc), tous etait pris en compte, et un compte rendu final en contre pied avec un "rien ne prouve la souvrainté" il faut que ces messieur revoit leur cour sur le droit et la souvrainté en terre d islam si ont suit cette ligne, nous n avons jamais eu de souvrainté sur toute les autre regions du maroc alors |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 23 Déc - 15:53 | |
| - Samyadams a écrit:
- Qui réside quelque part y vote, c'est le plus juste et le plus rationnel.
C'est effectivement le plus juste, mais il faut prendre en considération ce qu'a été l'histoire de l'ex-Sahara espagnol et des populations qui ont dû subir le joug de Madrid. Le vote qui nous concerne ici est celui de l'intégration dans la communauté nationale d'une partie qui en avait été séparée. Un referendum au Tibet avec les habitants qui occupent actuellement le territoire donnerait immanquablement une victoire à la Chine alors même que l'état tibétain est historiquement une invention récente des britanniques. En novembre 1956, avec son adhésion aux Nations-Unis et à ses principes, le Maroc a fait un choix quant aux critères juridiques internationaux qu'il reconnaissait comme siens. | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Sam 26 Déc - 2:48 | |
| Pour alimenter le débat sur l'implication de la très neutre Algérie - Citation :
- Le 6 novembre 1975 commence officiellement la Marche verte. Plus de 30 ans plus tard, grâce aux archives progressivement déclassifiées, on commence tout juste à mieux saisir la planification et les répercussions de cet événement resté sans équivalent dans le monde. TelQuel a eu accès aux mémorandums des négociations diplomatiques menées par le secrétaire d’Etat américain, Henry Kissinger, pendant la période 1974-1976. Ils apportent un éclairage nouveau sur la nature des relations maroco-algériennes, sur la psychologie des grands protagonistes de la Marche verte, et sur bien d’autres choses encore.
Les Marocains se souviendront longtemps de cette épopée glorieuse menée par quelque 350 000 volontaires issus de différentes couches sociales et représentant toutes les régions du royaume, qui ont répondu à l'appel d'entreprendre cette Marche pour libérer le Sahara du joug de l'occupant espagnol avec des “armes” pacifiques que sont le drapeau national, le Coran et l'attachement aux vertus de paix pour défendre leurs droits spoliés”. C’est en ces termes que, plus de 30 ans après les faits, la presse officielle commémore l’anniversaire de la Marche verte. C’est dire l’ampleur du succès de Hassan II, qui avait pensé aux moindres détails. Comme le chiffre de 350 000, qui est lui aussi symbolique : il représente le nombre de naissances intervenues au Maroc en 1975, soit l’équivalent de toute une génération de la jeunesse d’un pays, ce que Hassan II lui-même a appelé “la moisson solennelle que Dieu nous donne pour ramener à la patrie une terre que nous n’avions jamais oubliée”.
Guerre froide et décolonisation En 1975, la situation du Sahara espagnol ne laisse déjà plus grand-monde indifférent. Comme dans d’autres points chauds de la planète, c’est la partition de la Guerre froide qui se joue, un risque d’effet dominos compris de tous. L’Algérie, arrimée à la fois aux Non-alignés et au bloc soviétique, a choisi le camp opposé au Maroc qui, lui, a les regards tournés vers l’Oncle Sam. A l’époque, chacun sait qu’un soutien trop visible de l’une ou l’autre grande puissance (Etats-Unis et URSS) impliquerait presque logiquement un engrenage guerrier. Ainsi, dans ses mémoires, Daniel Patrick Moynihan, représentant des USA à l'ONU pendant la crise de 1975, compare les histoires parallèles de Timor Leste et du Sahara occidental : “La Chine a soutenu le Fretilin au Timor, et a perdu. Au Sahara espagnol, la Russie a tout aussi clairement appuyé l'Algérie et son mouvement, connu sous le nom de Polisario, et a perdu. Dans les deux cas, les Etats-Unis désiraient une évolution telle qu'elle a eu lieu et ont travaillé dans ce sens”. C’est au même Moynihan que l’on doit cette boutade illustrant l’anti-bolchevisme qui règne aux Etats-Unis : “Si l’URSS prend pied au Sahara, le sable n’y suffira bientôt plus”.
Les stratégies en présence L’heure est ainsi à l’équilibre des super-puissances, mais l’époque est aussi celle des dernières décolonisations africaines. L’Espagne a gardé un pied au Sahara. Mais dès 1965, les Nations Unies se prononcent pour la première fois sur la nécessaire décolonisation du territoire. Un an plus tard, l’ONU appelle même à la tenue d’un référendum d’autodétermination. Le temps de la présence espagnole sur le sol africain est donc désormais compté. Le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie aiguisent leurs armes tout en suivant de près l’évolution juridique du dossier. Quand la Cour internationale de justice, saisie par le Maroc, rend un avis reconnaissant des liens d’allégeance entre les populations sahraouies et les sultans marocains, avant la colonisation espagnole, Hassan II croit tenir en main un blanc-seing. Côté algérien, on préfère insister sur la nécessité d’un référendum d’autodétermination, préconisé à la fois par l’ONU et par la CIJ. Côté mauritanien, on se contente de soutenir les revendications du Maroc sur les zones qui avaient avec le royaume des liens ethniques et historiques, et de se satisfaire de la réciprocité marocaine. Qu’à cela ne tienne, le jour même du verdict de la CIJ, Hassan II annonce, dans un discours télévisé à la nation, qu’il conduira lui-même 350 000 civils marocains, rassemblés en une Marche verte pacifique et sans armes jusqu’à Laâyoune.
L’Espagne se retire Au moment de la Marche verte, le général Franco est mourant. Dans la relation qu’il fait de son expérience au Sahara, André Lewin, porte-parole de l’ONU chargé d’une mission diplomatique auprès de Franco, le décrit ainsi : “Très affaibli, amaigri, la main tremblante en buvant son verre de Xérès ou en feuilletant distraitement son dossier, mais ferme encore dans ses attitudes et dans ses propos, étroitement sanglé dans son uniforme d'apparat devenu trop grand pour lui”. Et de continuer : “Je fus impressionné d'entendre cet homme, au pouvoir depuis près de quarante ans, - un pouvoir qui avait précisément pris naissance à partir des troupes stationnées à l'époque au Sahara espagnol et aux Canaries -, déclarer avec une nuance de regret dans la voix, mais avec assurance, que ‘si ces populations ne veulent plus de l'Espagne, il est clair que l'Espagne doit s'en aller’”. L’Etat de santé de Franco a sans aucun doute constitué une opportunité pour Hassan II. Même si le Caudillo s’était déjà résolu à abandonner le Sahara, l’arrivée de Juan Carlos sur le trône change complètement la donne. Il prend l’intérim dès le 30 octobre, à une semaine de la Marche verte, avant même la mort officielle de Franco. Un mois plus tard, le retrait espagnol du Sahara déjà largement entamé, le ministre des Affaires étrangères du nouveau roi est chargé de négocier avec le secrétaire d’Etat américain, Henry Kissinger. Le compte-rendu de la négociation révèle que l’Espagne a cherché à obtenir un signal fort de la part des Etats-Unis, en signe d’amitié envers les nouveaux dirigeants américains, désireux de sortir de la neutralité franquiste et de s’arrimer au bloc de l’Ouest : si l’Espagne quitte l’Afrique, c’est pour mieux se redéployer en Europe avec, en ligne de mire, une coopération militaire avec l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).
La mission Waldheim Quelques jours avant la Marche verte, le secrétaire général des Nations Unies, Kurt Waldheim, charge son porte-parole, André Lewin, d’une mission quasi impossible : convaincre Hassan II, déjà très enthousiasmé par son grand projet, de renoncer à la Marche verte. Dans sa besace, Lewin n’a rien, ou presque : un plan qui répond en presque tous points aux exigences algériennes et n’a donc presque aucune chance d’être accepté par Hassan II. “(Le roi) vint à ma rencontre, il était visiblement tendu, fiévreux, mais son regard brillait d'une flamme intérieure et d'une grande vivacité, se remémore Lewin. Il portait une robe de chambre sombre. Me tendant la main, il esquissa un sourire, me disant qu'en dépit de son état, de sa fatigue et de ses multiples charges, il avait tenu à me recevoir, en signe de considération pour les Nations Unies”. Après cette entrevue, Lewin restera longtemps marqué par la fermeté du ton de Hassan II. Le monarque lui aurait en effet expliqué en substance que, si les Nations Unies essayaient d’interférer, elles entraveraient la marche de l’Histoire et devraient en supporter les conséquences. Au pire, Hassan II s’est même dit prêt à quitter l’ONU, arguant du caractère pacifique de son entreprise. Ce faisant, il feignait d’ignorer qu’au même moment, les Forces armées royales (sous le commandement d’un certain Ahmed Dlimi) étaient stationnées au Sahara. Objectif : sécuriser et occuper plusieurs points stratégiques, mais aussi mener une véritable opération militaire contre le tout jeune Front Polisario.
La victoire de Hassan II Au final, seuls quelques milliers de patriotes (sur les 350 000 “marcheurs verts”) quitteront les campements de Tarfaya et de Tan Tan pour parcourir une distance de 15 km dans le désert, avant que l’ordre de repli ne soit donné par Hassan II, qui négocie en coulisses avec les Espagnols. Le 9 novembre, dans un discours prononcé à Agadir, le roi met fin à la Marche verte : “La Marche a rempli sa mission, atteint ses objectifs, et réalisé ce que nous-mêmes et nos amis en attendions. Il nous appartient donc, cher Peuple, de revenir tous à notre point de départ, afin de traiter d’une autre manière et avec des méthodes nouvelles”. La victoire de Hassan II est, avant tout, celle d’avoir évité le pire à un moment où le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, n’hésite pas à utiliser le risque d’une situation qui dégénère, voire d’un génocide. Au risque de guerre avec l’Algérie s’ajoutait celui de pertes civiles que faisaient planer les champs de mines antipersonnel semées par les Espagnols en prévision de leur retrait. La victoire de Hassan II est également symbolique : par un incroyable coup de poker, le roi a redressé son trône et lui a conféré une aura incroyable. “Alors, pensez-vous que j'aie eu raison d'agir comme je l'ai fait, convaincu que c'était pour le bien de mon pays ?”, demande Hassan II à Lewin, une fois la Marche terminée. Réponse : “Sire, je pense que vous réussirez dans l'immédiat ce qui peut apparaître comme un extraordinaire coup de poker, et que le proche avenir vous donnera raison, mais beaucoup de principes seront invoqués et beaucoup de forces se ligueront pour vous empêcher de pérenniser votre succès et s'efforceront de vous le faire payer. Le risque pour vous se situe donc à plus long terme. Aurez-vous alors les moyens d'y faire face ?”. A méditer.
La fureur de Boumediene et Bouteflika Le fait est que la colère des dirigeants algériens est à son comble. Les archives de Kissinger montrent la détermination du négociateur Bouteflika, qui accuse son homologue américain d’avoir appuyé la Marche verte. En décembre 1975, il reproche à Kissinger, avec un langage très peu diplomatique, de ne pas avoir mis le Maroc sous embargo, de l’avoir notamment alimenté en armes et en dollars. Pendant toute la durée des opérations, le président Houari Boumediene est, lui, dans tous ses états. Le secrétaire général de l’ONU se fait d’ailleurs l’écho, auprès de Kissinger, de la tension extrême qui règne dans les deux camps : “L’émotion est à son comble et cela implique des difficultés à discuter calmement de la situation. L’émotion est vraiment grande chez le roi lui-même. (…) Maintenant, la réaction du président Boumediene est très sérieuse. Je ne l’ai jamais vu aussi furieux et incontrôlable qu’à cette occasion. J’ai eu plusieurs réunions avec lui, et il a toujours été plein de maîtrise”. En définitive, si la Marche verte a été un succès pour Hassan II, les gouvernements qui se sont succédé en Algérie lui reprochent à mots couverts de ne pas avoir été une victoire partagée. C’est sans doute en excluant Boumediene de son pacte avec le président mauritanien Ould Daddah, que Hassan II s’est offert un “meilleur ennemi” qui lui survit : le dinosaure Bouteflika qui perpétue aujourd’hui la rancœur algérienne.
Documents inédits. Les archives de Kissinger
Rapports confidentiels de missions diplomatiques ou comptes-rendus de discussions avec son staff, les archives de Kissinger sont une véritable mine d’or. Elles abondent en “citations” qui éclairent sous un jour nouveau les stratégies en présence. De Senghor à Hassan II, en passant par Bouteflika et Waldheim, ces archives déclassifiées mais inédites, montrent à la fois le double jeu américain, la détermination algérienne à contrecarrer les ambitions marocaines, et l’opportunité saisie par l’Espagne de s’arrimer à l’OTAN. Le tout dans un contexte de Marche verte, et sur fond de Guerre froide. Morceaux choisis, savoureux et exclusifs !
Rencontre Kissinger / Cortina y Mauri du 9 octobre 1974 à Torrejon en Espagne. Le ministre des Affaires étrangères de Franco reproche à Kissinger de favoriser les visées marocaines sur le Sahara. La réponse du secrétaire d’Etat américain est cinglante. Kissinger : Nous n’avons aucune vue sur le Sahara espagnol. Je vous ai déjà dit en privé qu’en tant que politologue, l’avenir du Sahara espagnol ne me semble pas devoir être particulièrement brillant. (…) Le monde peut survivre sans le Sahara espagnol. Il ne fera pas partie des pays qui apporteront une grande contribution. (…) Il y a eu une période de ma vie où je ne savais même pas où se trouvait le Sahara, et je n’en étais pas moins heureux qu’aujourd’hui. Cortina : Avant qu’on ne découvre les phosphates !
Rencontre Hassan II / Kissinger du 15 octobre 1974 au palais royal de Rabat. Un mois après la saisine par le Maroc de la Cour internationale de justice de La Haye sur les liens historiques d’allégeance entre le Sahara espagnol et les sultans alaouites, Hassan II recherche l’appui américain. Hassan II : Toute solution pacifique sera accueillie avec beaucoup de joie de notre côté, du moment qu’elle répond à nos objectifs sécuritaires. Nous ne demandons pas à nos amis de prendre parti ou d’émettre des jugements sur qui a raison et qui a tort. Nous leur demandons simplement d’étudier les propositions faites des deux côtés et d’encourager ensuite la proposition la plus réaliste. La proposition marocaine de saisir la Cour internationale de justice de l’affaire est, à notre avis, à la fois réaliste et également juridiquement et politiquement correcte. En fonction du degré auquel les Etats-Unis partagent notre point de vue, nous leur demandons d’intervenir en faveur de la loi, de l’égalité et pour l’avenir. Car, soyons objectifs, l’Espagne restera géographiquement là où elle se trouve et le Maroc restera là où il se trouve. Le résultat est inévitable. Donc, si nous pouvons gagner un, ou deux, ou trois ans de tension, ce serait bien. Kissinger : Je suis certain que Sa Majesté travaillera, durant le sommet (sommet des nations arabes accueilli à Rabat à la même période, ndlr), dans la direction de la possibilité réaliste de paix, et cela me rassure. Je peux assurer Sa Majesté que son raisonnement et ses suggestions seront d’une grande influence dans nos actions quand je reviendrai après le sommet de Rabat. Concernant le Sahara espagnol, j’ai été très impressionné par la déclaration de Sa Majesté (du 20 août). Les Etats-Unis souhaitent une résolution à l’amiable au problème. Le recours à la CIJ est une issue constructive. Nous allons conseiller vivement nos amis espagnols d’opter pour une solution à l’amiable. [après avoir invité Hassan II à visiter les Etats-Unis au nom du président Ford] : Nous ne serons pas en mesure d’être à la hauteur de l’hospitalité de Sa Majesté mais nous ferons de notre mieux dans les limites de notre pays sous-développé (sic).
Rencontre Kissinger / Bouteflika du 17 décembre 1975 dans la résidence de l’ambassadeur américain à Paris. Un mois après le succès de la Marche verte, Abdelaziz Bouteflika se plaint du soutien américain au Maroc. L’ambassadeur algérien (Sabbagh dans le texte) est présent. Kissinger : Je ne comprends pas ce que l’auto-détermination veut dire pour le Sahara. Je peux comprendre ce qu’elle veut dire pour les Palestiniens mais c’est un problème légèrement différent.(…) Nous n’avons pas une position anti-algérienne. La seule question était combien investir. Empêcher la Marche verte aurait signifié détériorer complètement nos relations avec le Maroc, dans les faits un embargo. Bouteflika : Vous auriez pu le faire. Vous auriez pu arrêter l’aide économique et militaire. Kissinger : Mais cela aurait induit la ruine totale de nos relations avec le Maroc. Bouteflika : Non, le roi du Maroc ne se serait pas allié aux Soviétiques. Kissinger : Mais nous n’avons pas autant d’intérêt dans le Sahara. Bouteflika : Mais vous avez des intérêts en Espagne et au Maroc… Kissinger : Et en Algérie. Bouteflika : Et vous en avez favorisé un. Kissinger : Je ne pense pas qu’on ait favorisé une partie, nous avons essayé de rester en dehors de ça. Bouteflika : Votre rôle n’a jamais pu être marginal ou dénué d’intérêt parce que, de façon évidente, il y avait une coopération militaire avec le Maroc. Par conséquent, vous ne pouvez pas être neutres entre le Maroc et l’Algérie. Donc je comprends que vous ayez dû favoriser, ou avoir l’air de favoriser, le Maroc à cause de cela. Kissinger : (à Sabbagh) Mais ce dont le ministre des Affaires étrangères se plaint, c’est que nous n’ayons pas favorisé l’Algérie. Pour prendre cette position, nous aurions eu à inverser complètement nos positions. (…) Laissez-moi penser à la question du référendum. Surtout si ça n’est pas conditionné par le retrait [des Marocains] avant un référendum. Bouteflika : Oui, vous avez dit, si le retrait n’est pas une condition pour tenir un referendum. Mais c’est également à la condition qu’il y ait d’assez fortes garanties sur le fait que les gens puissent décider librement. Vous savez, des assassinats peuvent être courants. Nous ne voulons pas de problème. Génocide. Kissinger : Au Sahara ? Bouteflika : Je suis complètement catégorique. C’est un problème d’intérêts. Je ne sais pas pourquoi la Mauritanie veut des frontières comme celles-ci ou pourquoi l’Algérie doit avoir peur. ça n’est pas sain. Si le Maroc et la Mauritanie se partagent le Sahara, ce n’est pas de la politique.
Rencontre Kissinger / Senghor du 1er mai 1976 au palais présidentiel de Dakar. Quelques mois après la Marche verte, le secrétaire d’Etat américain s’entretient avec le président sénégalais, allié important en Afrique. L’objectif est de trouver une solution au conflit du Sahara qui soit acceptable par l’Algérie. Senghor : Il y a une voie qui satisfait les opinions des peuples : une consultation qui serait faite avec l’ONU comme observateur. Pour accepter le principe d’un référendum pour l’autodétermination. Une partie aurait été organisée par le Maroc et une autre par la Mauritanie. Il semblerait qu’autrement, cela aboutirait à une guerre. Au début de la conférence afro-arabe, ici à Dakar en avril, nous avons provoqué des discussions entre les ministres des Affaires étrangères marocain et mauritanien. Je vous le dis pour vous montrer que nous avons travaillé. Il est maintenant question pour l’Algérie de sauver la face. Kissinger : L’Algérie accepterait-elle une résolution organisée par le Maroc ou la Mauritanie ? Senghor : Si cela se passait sous la supervision de l’ONU. Kissinger : Quelle en serait l’issue ? Senghor : L’autonomie au sein du Maroc ; la partie en Mauritanie préférera sans doute l’indépendance. Deux résolutions pour l’ONU. Une partie (du Sahara, ndlr) irait au Maroc et l’autre choisirait l’autonomie. Kissinger : L’intégration au Maroc ? Senghor : Je pense, oui. Kissinger : Mais l’Algérie n’insistera-t-elle pas pour qu’il y ait trois options : l’intégration à l’Algérie, l’intégration au Maroc ou l’indépendance ? Senghor : Nous sommes en train d’en discuter. Kissinger : Ce serait seulement oui ou non à l’intégration ? Senghor : Ou oui ou non à l’autonomie. Sous le Maroc ou sous la Mauritanie. Kissinger : vous pensez que vous pourrez arriver à ça ? Senghor : je vais essayer. Il est essentiel qu’ils ne combattent pas. Les Algériens n’expriment pas leurs opinions très clairement. Je n’ai nul besoin de vous dire que s’il y a une guerre, l’Union soviétique va intervenir et l’Ouest ne pourra rester en dehors. (…) Le Nigéria et l’Algérie essaient d’introduire les Arabes en Afrique pour détruire la “négritude”, pour imposer l’impérialisme arabe (…) Kissinger : Sur quels pays pouvons-nous baser notre politique ? Senghor : La Tunisie, le Maroc, la Somalie…
Bouteflika. Notre meilleur ennemi Enfant terrible” s’exclame Henry Kissinger à l’adresse de Abdelaziz Bouteflika lorsque les deux hommes se rencontrent à Paris, le 17 décembre 1975, soit un peu plus d’un mois après la Marche verte. De fait, la réputation du ministre algérien des Affaires étrangères l’a précédé : il a en charge la diplomatie de son pays depuis douze ans et n’a même pas encore quarante ans : faites le calcul ! En 1974, il a déjà présidé l’Assemblée générale des Nations Unies, une mission qu’il remplit avec panache et brio. C’est que Bouteflika a de qui tenir. De nombreux observateurs notent en effet la ressemblance de styles entre Hassan II et le futur président algérien : la même aisance devant les caméras étrangères, la même facilité à trouver la bonne réplique, et un penchant certain pour le travail diplomatique. Bouteflika aurait-il pris modèle sur Hassan II ? Une chose dont il se défendrait très certainement. Mais, pour sûr, celui qui deviendra président de l’Algérie en 1999, quelques mois avant la mort de Hassan II, entretient une relation passionnelle avec le Maroc, et peut-être plus encore avec sa monarchie. Dans le sérail de Mohammed VI, on précise d’ailleurs que lorsqu’il s’enquiert du roi auprès de collaborateurs marocains, Bouteflika use toujours du très respectueux “sidna” (notre maître). Aux dernières nouvelles, le président algérien est pourtant toujours l’adversaire numéro 1 du Maroc, notamment pointé du doigt dans la très actuelle affaire Aminatou Haïdar. _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Sam 26 Déc - 22:09 | |
| guerre du maroc contre l espagne ( aidé de la france) au sahara (de sidi ifni a dakhla ) : |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Dim 27 Déc - 14:33 | |
| Très intéressant Alloudi! tu n'aurais pas la carte en meilleure résolution? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Dim 27 Déc - 17:04 | |
| malheureusement,non mais ont vois bien que juste aprés l independance du nord, le maroc a tentez de recuperer ses province du sud de l espagne, et cela par des poche de resistance et des actions militaire de ifni a lagouira |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Dim 27 Déc - 18:08 | |
| Jaich Tahrir a fait la fierté du Maroc avant qu'il soit dissous par Hassan II. |
| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 20:06 | |
| site dca poliz _________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 20:12 | |
| Tindouf |
| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 20:15 | |
| exact _________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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| | | H3llF!R3 Colonel
messages : 1600 Inscrit le : 23/05/2009 Localisation : XXX Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 21:17 | |
| Un vrai terrain d'entrainement pour JDAM Plus sérieusement, on dirait des SA-6 en triangle et un demi cercle de canons AA ... Pas franchement impénétrable ... _________________ | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 21:29 | |
| - FAMAS a écrit:
- exact
Si ce n'est pas algeriens la position de se joujoux sont entre tindouf et tifariti dans la zone tampon,les algeriens ne laisseront jamais le polz d'implanter leur DCA dans le territoire de tindouf. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 21:55 | |
| hell c est du SA-3 (DCA fixe) juba, ce n est pas dans la zone tampon |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 23:21 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 23:55 | |
| voila pardon je me suis presenté quelqu'un pourrai me repondre maintenant ma question etait est ce que c'est vrai que le maroc possede 800 000 soldats comme vous le voyez ici je sais qu'il faut se mefier de wikipedia mais je voit telement de soldats et de caserne au maroc que je me pose la question Les Armées marocaines se composeraient de :
- Une armée régulière professionnelle de 325 000 hommes avec les F.A.R (Forces Armées Royales):
- L'Armée royale ou l'armée de terre. 235 000 hommes
- La Marine royale. 52 000 hommes
- Les Forces aériennes royales. 13 000 hommes
- La garde royale marocaine de 3 000 homme
- La Gendarmerie royale de 22 000 hommes
- Des Forces Auxiliaires (F.A) de 45 000 paramilitaires (qui dépendent du ministère de l'intérieur)
- Les réservistes de l'armée marocaine sont de 275000 répartis dans tous les corps d'armées, ainsi que 221 800 de paramilitaires.
Soit 821 800 militaires professionnels, réservistes et paramilitaires |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 23:58 | |
| - massira a écrit:
- bonsoir yakusa merci pour ton lien pourrai tu me dire si c'est vrai que le maroc possede 470 000 soldats dont les reservistes ? merci de me repondre et desolé pour le derangement
je t´ai dit hier non pour 470.000 deja,et tu viens ajdhui avec 800.000 et wikipedia.fr en plus c´est quoi ca franchement en plus c´est HS ici _________________ | |
| | | H3llF!R3 Colonel
messages : 1600 Inscrit le : 23/05/2009 Localisation : XXX Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Lun 28 Déc - 23:59 | |
| EDIT : Wikipedia Corrigé ... _________________
Dernière édition par H3llF!R3 le Mar 29 Déc - 0:06, édité 1 fois | |
| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 29 Déc - 0:00 | |
| _________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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