Projet massif d´Energie Solaire-Eolien

Invité

Rappel du premier message :

voila,je viens d´entendre sur un canal allemand economique qu/ un consortium allemands de 20 Cie (dont Deutsche Bank,RWE,Siemens..) se sont reunis pour financer un projet de 400B€ d´energie solaire,installé en afrique du nord(maghreb) et EAU

je vais chercher un article

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Lun 23 Oct 2023 - 21:41

Vue le montant des investissements et le.nombre d'emploi c'est super médiocre, autre chose deux éléments m'intéresse les taxes qui vont être encaissé pour chaque kWh produit, et le taux d'intégration de ces investissements ça veut dire sur chaque milliards de dollars investi combien va aller aux entreprises marocaines et à la caisse de l'état
La dernière chose c'est quoi la contre partie en royalties ??? On va donner le soleil, le vent, l'eau, le foncier, le coût environnementale et la sécurité ainsi que la localisation géographique, s'est ce qu'on va avoir en contre partie ????

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Lun 23 Oct 2023 - 23:23

50b$ pour qui ?

Quelle valeur ajouté locale ?

J’ai juste l’impression que l’état lâche dés terrains à des prix dérisoire pour de future profiteur qui vont faire de la marge sur le dos de l’état.

Il y a encore aucun cadre réglementaire sur la production / exportation d’hydrogène vert.

Des projets d’intégrateur sans plan d’investissement local (industriel) qui veulent juste produire pour revendre et se mettre les bénéfices dans les poche car ils ont « intégré »

Désolé mais 23k emplois pour 50B$ d’investissement c’est « faible ».

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Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire

Projet massif d´Energie Solaire-Eolien - Page 38 Signat10

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Lun 23 Oct 2023 - 23:35

J'ai déjà évoqué ça, ça fait un bon moment, en connaissant parfaitement les gesticulations d'un certain nombre de nos rentiers/capitaliste et autre grand smasria je suis vraiment très inquiet vue aussi la typologie de profil qui forment l'actuel gouvernement (RNI +PAM...)

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 28 Oct 2023 - 10:16

Avec un staff présent au Maroc depuis bientôt trois ans, le Chinois Aeolon est actuellement en train de voir son projet de fabrication de pales éoliennes au Maroc se concrétiser. Comme déjà révélé précédemment, pour sa future unité industrielle, les Chinois ont jeté leur dévolu sur la zone d'accélération industrielle (ZAI) de Bétoya, installée non loin du futur port Nador West Med. Une information qui contredit celles diffusées il y a quelques années quant à une future installation à la ZAI de Tanger Tech, où un montant d'investissement de 140 millions de dollars était avancé. D'après nos informations, le gouvernement vient de donner le feu vert pour l'ouverture d'une enquête publique, vers mi-novembre, quant à cette future usine de production de pales éoliennes. La décision a été prise par le gouvernement le 23 octobre dernier, indiquent nos sources. L'usine à construire sera techniquement établie au niveau de la ZAI de Bétoya, mais aussi plus précisément, dans la localité d'Amejjaou, relevant de la province de Driouech. a écrit:

https://ledesk.ma/enoff/fabrication-de-pales-eoliennes-feu-vert-de-lexecutif-pour-lusine-du-chinois-aeolon-a-la-zai-de-betoya/

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 28 Oct 2023 - 11:19

C'est une perspective prometteuse pour le futur port de Nador West Med et sa zone industrielle attenante. Cette tendance met en évidence l'intérêt croissant des entreprises chinoises pour le Maroc.

Ce développement intervient en dépit des lignes rouges établies par le Maroc, qui limitaient le contrôle des ports par des États étrangers, comme ce fut le cas avec Tanger Med et les chinois, ainsi que la restriction à l'importation massive de main d'œuvre chinoise.

Je suis convaincu que cette zone industrielle de Nador accueillera prochainement une usine automobile Incha Allah !!

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Ven 10 Nov 2023 - 16:09

Jadis bourgade délaissée de la région de Guelmim-Oued Noun, la commune d'El Ouatia pourrait se métamorphoser en hub d'export énergétique de la région du fait de son emplacement stratégique. Celui-ci la rend idoine pour accueillir un grand port industriel servant de débouché pour l'hydrogène vert. Les détails de ses atouts et des projets de son hinterland El Ouatia, près de 150 kilomètres au sud-ouest de Guelmim. Selon les derniers chiffres du recensement général du HCP, on compte près de 9 000 habitants. Anciennement connue sous le nom de Tan Tan plage, la petite commune demeurait pendant longtemps dépendante du chef-lieu de la province, Tan Tan, réputé pour son moussem annuel. Perçue comme un gîte de passage pour les camionneurs, elle vit essentiellement de son modeste port de pêche, accueillant des chalutiers sardiniers. Si mouvement de grève il y a de leur part, c'est toute la ville qui est soudainement immobilisée. Il y a quelques années, la petite bourgade pensait voir le bout du tunnel : un gigantesque complexe touristique allait voir le jour non loin d'elle, à une trentaine de minutes en voiture. A Oued Chbika, on promettait monts et merveilles quant à la naissance d'une nouvelle station balnéaire, portée par l'Egyptien Orascom (Onsi Sawiris). On se rêvait alors en futur Charm el-Cheikh du sud du Maroc. Il n'en sera finalement rien, le projet sera plus tard abandonné. Et soudain, El Ouatia en ligne de mire Depuis un an, El Ouatia est subitement remise en selle. Son nom prononcé dans les couloirs ministériels comme ceux de multinationales. C'est que, si on se fie aux ambitions du Maroc en matière d'hydrogène vert, la ville d'El Ouatia, a tout pour devenir un véritable hub de la région, surpassant en attractivité industrielle Tan Tan, mais aussi la capitale de la région, Guelmim. Dans les petits papiers des décideurs marocains, la première mention de la prédestination de la ville à devenir un terminal mondial d’hydrogène et d’ammoniac verts pour l’export sera faite dans le gigantesque projet de TotalEren à Tilemzoune dont l’existence et le détail ont été révélés par Le Desk. Alors que la filiale du géant TotalEnergies prévoit une production d'hydrogène et d'ammoniac verts à Tilemzoune avec un investissement de 100 milliards de dirhams pour 10GW, près de Tan Tan, un peu plus à l'est, c'est à El Ouatia que le groupe français prévoit de construire un port et complexe industriel qu'il entend développer.D'après les plans que nous révélions, les lignes de transmission devraient acheminer l'énergie produite depuis les parcs éoliens et solaires des zones de Msseyed et Tlensen, pour aller jusqu'à El Ouatia. Au port, qui devrait sans nul doute être mis à niveau, l'actuel n'étant pas aux standards et l'envergure requis, c'est à partir de là que sera exporté l'hydrogène et l'ammoniac verts. Le business de TotalEren étant notamment d'en produire de suffisamment de quantités pour pouvoir approvisionner les acteurs locaux, mais aussi et surtout en exporter à destination du marché énergétique européen. Plus récemment, le même schéma est adopté au niveau des plans de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (Masen). Celle-ci, dans son projet Power-to-X, prévoit également d'acheminer l'énergie produite vers le port d'El Ouatia. Sur place, on entend aussi mettre en place une future usine de production d'hydrogène vert et une station de dessalement d'eau de mer. La capacité pour la première sera de 100 MW, tandis que la station servira à alimenter l'usine.Un port en partenariat-public-privé El Ouatia, que la présidente de la région de Guelmim-Oued Noun Mbarka Bouaida, connaît bien pour être une habituée du moussem de Tan Tan pourra également compter sur le soutien de la dirigeante RNIste. Dans notre Face au Desk, Bouaida avait notamment confirmé les ambitions de construire un plus grand port à El Ouatia. A ce sujet, la présidente de région souligne que l'arrivée de nouveaux investisseurs dans la zone devrait aussi permettre de créer de la valeur ajoutée. « Ce qui nous intéresse, c'est pas de donner des terrains à ces investisseurs sans que le Maroc en profite », affirmait-elle. Pour Mbarka Bouaida, il faut viser plusieurs profits, dont celui de voir les investisseurs contribuer au renforcement des infrastructures de la région. « On a un projet, l'étude devrait bientôt être lancée. C'est de se dire pourquoi pas la région n'aurait pas besoin d'un nouveau port dédié aux énergies renouvelables et à l'hydrogène vert », avait-elle sougliné après du Desk, ajoutant que son équipe est « dans une réflexion assez moderne ». « Certaines infrastructures peuvent être faites en PPP, en partenariat public privé, ou totalement en privé, mais qui devraient être bénéfiques pour la région : la construction d'un port, le renforcement du réseau routier et ferroviaire de la région, la construction d'instituts dédiés aux métiers verts, la mise à niveau des ports existants pour des solutions provisoires », précisait notre interlocutrice. Enfin, tout récemment, les ambitions nourries pour El Ouatia se sont vues confirmer, après l'ouverture des consultations pour la désignation d'un cabinet d'architecture qui sera mandaté pour la conception d'une zone d'activité économique (ZAI), non loin du port d'El Ouatia.D'un coût fixé à près de 100 millions de dirhams (MDH), le projet porté par la région indique que la ZAI sera d'une superficie de 60 hectares. On souligne plus précisément que la zone sera aussi destinée à la chaîne de valeur relative aux activités de valorisation des produits de la mer, de logistique et transport, d'agro-alimentaire, de construction navale, mais surtout aussi de l'écosystème des énergies renouvelables afin d'accompagner les projets d'envergure projetés dans la région - d'hydrogène vert notamment. a écrit:

https://ledesk.ma/enclair/comment-el-ouatia-se-projette-en-zone-portuaire-de-lhydrogene-vert-marocain/

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Ven 10 Nov 2023 - 16:10

1,44 million d’hectares, ou 14.400 km², ont été octroyés par l’Etat à des projets d’énergies renouvelables, essentiellement destinés à la production d’hydrogène vert. Cette superficie est équivalente au territoire d’un Etat comme le Monténégro et dépasse de loin la superficie de pays comme le Qatar ou le Liban. Bien que le rapport sur le foncier public accompagnant le PLF ne donne pas de détails sur ces projets, notamment sur la destination de la production (export ou consommation locale), ni d’ailleurs sur les volumes ou la nature des investissements et de leurs financements, il n’en demeure pas moins que l’ambition marocaine de se positionner sur l’exportation des EnR, y compris de l’hydrogène vert, commence à se concrétiser. C’est donc une nouvelle révolution industrielle et énergétique qui est en cours d’incubation et sur laquelle le Maroc ambitionne de se positionner. Au-delà des chiffres avancés, qu’il s’agisse des investissements pressentis ou des créations d’emplois annoncées, il faut avant tout se poser la question suivante : que gagne le Maroc à investir dans cette nouvelle filière et à quelles conditions économiques ce positionnement serait-il bénéfique au développement et à la croissance économique du pays ? D’autant que le Royaume ne dispose ni de la capacité de production des équipements d’énergie renouvelables comme les panneaux solaires, les éoliennes ou les électrolyseurs, ni de l’infrastructure industrielle de transformation, de stockage ou de transport de l’hydrogène ou de ses dérivés permettant de maximiser la création de valeur ajoutée localement. Et en termes d’emplois ? Il n’y a pas non plus grand-chose à espérer, l’énergie étant un secteur capitalistique où la création d’emplois directs est faible. Exemple : une unité de production d’hydrogène vert nécessitant 19 MMDH projette de ne créer que 650 emplois ! Le Maroc veut fournir 4% de la demande mondiale Ce dont il s’agit aujourd’hui, comme décrit dans la feuille de route nationale sur l’hydrogène publiée en 2021, c’est essentiellement de s’orienter vers une offre exportatrice. La feuille de route nationale propose, bien sûr, une production destinée aux besoins locaux, notamment pour la production d’ammoniac vert pour l’industrie des engrais, et une production d’hydrogène pour l’industrie de raffinage. Mais l’essentiel du document parle de la volonté d’exportation du H2 ou ses dérivés (ammoniac et méthanol) et où le Maroc veut fournir jusqu’à 4% de la demande mondiale, soit plusieurs millions de tonnes annuellement. La question de le production pour l’export est d’autant plus sensible que la production de H2 est extrêmement coûteuse en termes de production/transfert d’énergie. Il y a une déperdition de près de 70% de l’électricité injectée en aval pour la transformation de l’eau en H2, c’est-à-dire que pour chaque 100 unités d’énergie électrique introduite en aval à l’entrée de l’électrolyseur, on obtient à peine 30 unités d’énergie en hydrogène en amont en la transformant en électricité à travers des fuel-Cell ou en transformant l’ammoniac en hydrogène et après en électricité. C’est ce qui explique d’ailleurs en partie l’étendue des territoires nécessaires à la production d’énergie renouvelable pour alimenter les installations d’électrolyseurs. L’électrolyse est aussi coûteuse et nécessite des ressources et une alimentation en eau des zones de production de l’hydrogène et de l’énergie renouvelable (des zones arides et souvent très excentrées, comme le cas du sud du Maroc). Il faut en effet compter entre 10 et 15 litres d’eau par kg de H2 produit. Même si le coût de l’eau reste marginal (1 à 2%) dans le coût de production de l’hydrogène, il faudra aussi investir dans des usines de dessalement et les alimenter en électricité pour le produire, et dans des réseaux pour l’acheminer en quantité (des dizaines de millions de m3) dans les zones prévues pour accueillir les installations de production d’hydrogène. Il faut aussi investir dans des capacités d’acheminement et d’exportation. Les coûts explosent. Or, ce que recherchent les partenaires internationaux du Maroc, notamment l’Europe, c’est une source et un vecteur énergétiques acheminés à bas coût jusqu’à chez eux. En effet, pour que l’hydrogène soit compétitif à l’export, il faut qu’il coûte, à l’horizon 2030, entre 1 et 2,5 euros/kg livré en Europe ou aux Etats-Unis. Il est vrai que le Maroc a un fort potentiel en énergies renouvelables, notamment dans le solaire et l’éolien, mais jusqu’à présent, et 15 ans après le lancement de la politique de transition énergétique vers les renouvelables en 2009, le Maroc importe toujours la plus grande part des technologies et équipements en EnR de l’étranger.Une situation rappelée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui a pointé en 2020 dans son auto-saisine "Accélérer la transition énergétique pour installer le Maroc dans la croissance verte", le caractère dispendieux et peu générateur de valeur des technologies adoptées jusqu’à présent dans la production d’électricité solaire au niveau national, ainsi que la faiblesse de notre intégration industrielle dans ce domaine.Quand on analyse la structure des coûts et la valeur ajoutée des unités Noor à Ouarzazate, par exemple, on se rend compte que les entreprises nationales étaient essentiellement impliquées dans les travaux de terrassement, de soudure, de transport ou de gardiennage, alors que le gros de l’investissement, des équipements, des achats intermédiaires liés à la production et des consommables étaient importés, y compris les engins de terrassement et le diesel qui les faisaient rouler. La faiblesse des emplois après la phase de construction est aussi patente, puisque moins de 200 personnes, essentiellement à basse qualification, sont nécessaires pour faire tourner ce complexe étalé sur 3.500 hectares et qui a coûté près de 25 milliards de dirhams en investissements, financés essentiellement à travers de la dette extérieure, pour une capacité installée de 560 MW. Cette faiblesse de l’intégration industrielle dans la production et l’installation de technologies renouvelables rend d’une part le coût du Kwh produit, dans le solaire, plus élevé que celui du mix électrique, car les énergies en EnR intègrent des financements et des équipements essentiellement importés, et d’autre part, la valeur ajoutée localement créée reste très faible, ce qui amoindrit le rendement économique du potentiel des EnR au Maroc, que ce soit pour la consommation locale ou pour l’exportation. Ceci se répercute, non seulement sur la compétitivité du prix à l’export, mais aussi sur les performances économiques nationales. L’énergie est en effet un facteur de production qui, s’il est optimisé, permet une meilleure compétitivité globale de l’économie. Investir dans plus d’énergies renouvelables à bas coût devient ainsi un impératif pour une croissance durable. Un coût énorme pour le Maroc, mais pour quels gains ? Dans les conditions expliquées plus-haut, destiner une offre de renouvelable, notamment d’hydrogène, essentiellement à l’exportation, engendre un coût pour la collectivité encore plus important. Celle-ci devra mettre à disposition des terrains, de l’eau, du soleil, du vent, et potentiellement des infrastructures d’acheminement (ports, routes, réseaux électrique et d’eau, pipelines…) à la disposition d’investisseurs qui cherchent avant tout la rentabilité financière de leurs investissements en fonds propres à travers l’exportation à bas coût d’un vecteur énergétique sur une période de long terme (20 à 30 ans) à même de soutenir la compétitivité économique de pays étrangers, essentiellement européens. La situation est encore plus inéquitable si on réfléchit à l’après : qui prendra en charge les coûts de démantèlement de ces installations posées sur une superficie aussi grande ? Quelles sources d’eau seront mobilisées pour cela ? Quels arbitrages avec d’autres usages à plus forte utilité économique, sociale et locale comme l’agriculture irriguée par exemple, ou encore pour accélérer la transition énergétique du Maroc, qui vise dans son mix des niveaux de renouvelables importants allant jusqu’à 80% à l’horizon 2050 ? Si la plupart des analystes tablent sur une désalinisation de l’eau de mer, la question du coût économique et environnemental de cette désalinisation, dédiée à l’export, devra aussi être intégrée au coût global, tout comme les arbitrages entres usage des ressources. Quand on examine ce qui commence déjà à émerger comme propositions ou projets concernant l’hydrogène, on se rend compte que malgré les investissements pharamineux annoncés, les créations d’emplois restent très limitées, ce qui renchérit fortement le coût de l’emploi créé et laisse présager des contenus très faibles en offset industriel local. Sur le projet annoncé par Taqa Morocco par exemple, pour un investissement global de 96 milliards de dirhams, s’étendant sur 70.000 ha, qui bénéficie en outre de tous les avantages en termes d’exonérations fiscales et douanières, de contribution de l’Etat aux infrastructures externes, de formation professionnelle et d’acquisitions de terrains, la création d’emplois pérennes est de 56 postes. Ce qui fait que pour chaque emploi créé, il faut investir 1,7 milliard de dirhams et 1.200 ha en terrain ! Cette énergie produite à partir de facteurs limités (foncier à gisements solaire et éolien importants et productifs situés dans les régions sud du pays, financements locaux importants…) devrait au contraire être optimisée par une allocation à des activités, à des filières nouvelles et à des projets à fort impact et à forte rentabilité socioéconomique, en plus de la rentabilité financière, notamment à travers la création d’emplois en quantité, durables et de préférence qualifiés, soutenus par un transfert d’activités et de technologies plus prononcés. Un cadre de régulation supranational du H2 est nécessaire Cette analyse recoupe avec les débats internes en Europe. "Aujourd’hui, deux tendances se dessinent au sein des instances européennes", décrit un député allemand rencontré au Bundestag lors d’un voyage d’étude en Allemagne sur l’hydrogène vert courant octobre, organisé par la Fondation Heinrich Böll. La première, libérale, voudrait que l’hydrogène vert soit considéré comme une commodité, et donc qu’il réponde à une logique pure de marché de l’offre et de la demande et donc à une logique concurrentielle, y compris avec d’autres ressources au niveau des pays (arbitrage dans l’utilisation de l’eau, de l’énergie et des terrains entre divers usages, notamment agricoles ou industriels, ndlr) ou entre les pays producteurs. L’autre option, plus équitable, bien que minoritaire, est qu’il y ait des compensations justes aux pays exportateurs, notamment en termes de prix, mais aussi de l’imposition de certificats d’origines, de compliance environnementale et sociale concernant la non-concurrence dans l’utilisation de la terre, de l’eau, de l’énergie, etc. La question des délocalisations d’emplois ou de transferts technologiques reste, elle, taboue. Cette dernière option doit passer par des cadres de régulation et de négociation supranational. Cadre qui aujourd’hui n’existe pas vraiment. Il est vrai que le Maroc a entamé plusieurs démarches pour se positionner en tant que leader régional en matière de transition énergétique ; il n’en demeure pas moins que d’autres acteurs nord-africains, comme l’Egypte, la Mauritanie ou encore la Tunisie et l’Algérie, ont annoncé leur volonté de s’investir dans ce marché. Il semble ainsi de plus en plus clair que la logique marchande de concurrence risque de prendre le pas sur une autre plus concertée entre les pays de la région, qui finalement partagent ensemble une position de négociation plus solide, étant donné que globalement, c’est l’Union européenne qui est la plus demandeuse de cette ressource d’énergie propre et que tout reste encore à construire. Ainsi, d’autres interactions, en off cette fois-ci, que nous avons eues avec des chercheurs allemands, pointent le fait que la nécessité aujourd’hui de s’allier entre pays du Sud est plus importante qu’auparavant. D’autant plus qu’ils (les pays du Sud) ont beaucoup plus à perdre individuellement dans une logique de concurrence qu’ils n’ont à gagner. Des conditions seraient ainsi à poser sur une rémunération de l’hydrogène vert qui intègre tous les coûts cachés, notamment ceux liés au carbone évité, à l’acheminement, à l’eau ; des conditions d’offset industriel plus avantageuses, à même de retenir le maximum de valeur ajoutée localement, ainsi que des conditions de transferts technologiques et en termes de formations plus importants que ce qui a été fait jusqu’à présent, notamment dans le cadre du programme Noor. Il est vrai que le Maroc a déjà signé en 2021, un accord de coopération avec l’IRENA, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, pour la promotion de l’investissement privé, afin de créer des chaînes de valeur locale dans l’hydrogène verts. Il est aussi à rappeler que le Maroc a été membre fondateur de l’Alliance africaine de l’hydrogène vert avec la Mauritanie, l’Égypte, le Kenya, l’Éthiopie, l’Angola, la Namibie et l’Afrique du Sud. Une initiative qui fournit une plateforme pour coordonner les meilleures pratiques entre les divers ministères de l’énergie et offre au Maroc et autres pays membres le potentiel de renforcer leurs capacités de négociations sur les normes, les certifications et le financement de l’hydrogène vert. Toutefois, la pression exercée par l’Europe pour s’intégrer à ce marché est telle que l’on risque, en cas d’emballement, de s’embarquer dans une bulle dirigée par une logique extractiviste, loin d’une logique gagnant-gagnant. Une logique qui ferait supporter les coûts de la neutralité climatique européenne sur les pays du Sud, paradoxalement, les plus touchés par les répercutions des changements climatiques générés par les modèles économiques et de croissance adoptés dans le Nord depuis plus de 200 ans. Hydrogène vert, kesako ? L’hydrogène est un produit chimique qui peut être utilisé dans l’industrie comme intrant, comme dans le cas de la production d’acier, ou de l’industrie chimique (engrais essentiellement) ou encore dans le raffinage du pétrole. Il peut aussi être utilisé comme vecteur énergétique, c’est-à-dire une énergie transformée à partir d’une autre énergie qui peut être stockée, transportée et utilisée en amont d’une production nécessitant un grand apport en énergie. Ses utilisations en tant que vecteur peuvent s’opérer soit en le brûlant directement, en le transformant en d’autres produits dérivés (ammoniac, méthanol, éthanol…) ou dans des batteries à combustible (fuel-cell), ce qui le retransforme en électricité pour des véhicules à hydrogène. Ces usages sont notamment pressentis aussi bien pour l’industrie décarbonée que pour la mobilité verte. Quand l’hydrogène n’est pas vert, il peut être 'noir' par gazéification du charbon ou 'gris' comme produit dérivé du charbon et du gaz par vaporeformage. Il peut aussi être 'bleu' si le CO2 dégagé dans ce cas fait l’objet d’une séquestration. La production d’hydrogène peut aussi se faire par électrolyse de l’eau avec une électricité provenant de source nucléaire (hydrogène rose). L’hydrogène vert est donc celui issu de l’électrolyse de l’eau à partir d’une électricité provenant de source renouvelable (hydraulique, éolienne, solaire, etc.). Le processus d’électrolyse est un procédé de réaction chimique basé sur l’introduction d’un courant électrique dans de l’eau qui, décrit simplement, permet de séparer la molécule de l’eau (H2O) en un atome d’oxygène et de l’hydrogène (H2). Il a été découvert en 1800 mais au vu de son coût et de l’instabilité de l’hydrogène, il ne s’est jamais imposé. L’hydrogène (H2) dégagé peut aussi subir (en combinaison de carbone ou d’azote) d’autres transformations chimiques pour produire du méthane de synthèse, de l’ammoniac, voire des e-carburants de synthèse comme de l’essence ou du kérosène… a écrit:

https://medias24.com/2023/11/09/hydrogene-vert-des-couts-enormes-pour-le-maroc-mais-pour-quels-gains/

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Ven 10 Nov 2023 - 16:26

Bruce Wayne a écrit:: https://medias24.com/2023/11/09/hydrogene-vert-des-couts-enormes-pour-le-maroc-mais-pour-quels-gains/

Excellent article avec chiffres et statistiques à l'appui, ça me réjouit de voir finalement un article qui reflète les idées que nous avons discuté ici même au forum, l'article a bien articulé tout nos points d'interrogation et nos inquiétudes vis à vis tout ces annonces de projet hydrogène
J'ai bien peur qu'on se focalisant sur l'exportation nous allons perdre notre principale avantage comparatif pour promouvoir une industrie locale alimenté par de l'énergie propre et à moindre coût.....

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 11 Nov 2023 - 0:29

cette histoire de foncier ne doit même pas être posé. L'état ne doit pas céder des terrains elle doit louer des terrains aux investisseurs comme c'est le cas des Terrains communaux.

celui qui n'assure pas doit dégager

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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option." Bob Marley.

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 11 Nov 2023 - 0:44

simplet a écrit:: cette histoire de foncier ne doit même pas être posé. L'état ne doit pas céder des terrains elle doit louer des terrains aux investisseurs comme c'est le cas des Terrains communaux.

celui qui n'assure pas doit dégager

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C'est juste des smasria si simplet malheureusement tous des oulad lblad qui vont faire payer cher sous la table aux vrais oulad leblad, ça se passe toujours comme ça malheureusement......
Normalement toutes ces terres très rentables en terme de potentiel de production renouvelable doivent être morcelé et aménagé par l'état ensuite octroyé par appel d'offre public avec cahier de charge bien déterminé avec toutes transparence mais hélas

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 11 Nov 2023 - 9:21

Morcelée ? Pourquoi ? Je pense pas que le problème soit là si Romh.
Laissez les avoir la totalité du foncier mais en échange le maroc doit avoir un vrai retour sur investissement en terme de royalties, de taxe etc ces terre doivent donner le droit à une part du capital dans le projet qui donnera donc lieu à une part des bénéfices en plus des royalties et taxes
Et surtout il doit avoir des accords strictes sur l’industrialisions (les panneaux, palmes éolienne etc doivent être locale) enfin et c’est important une part de la production doit alimenter l’industrie locale à un prix défiant toute concurrence
On doit s’inspirer du petrole, gaz

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 11 Nov 2023 - 11:43

Justement, le problème c'est le manque de transparence dans ce dossier.

Il n'existe pas de cadre législatif clair qui définit les critères de sélection, les taxes, la part de l'état, une commission indépendante pour statuer...

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 11 Nov 2023 - 13:52

Les grands projets au Maroc, dont l’hydrogène, se passent maintenant en toute discrétion et dans le silence total ...
c’est maintenant la norme , d'où le peu d'informations qui circulent
et c’est tant mieux

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 11 Nov 2023 - 14:14

Tant mieux pour qui ?!! Laughing

Même les USA le pays le plus impérialiste du monde a publié l'été dernier une feuille de route pour l'hydrogène vert. Qui définit les estimations de production, la répartition régionales, les infra nécessaires et le crédit d’impôt !!

Est elle ou l'offre Maroc que sa majesté a appelé à mettre en place rapidement !!!

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 11 Nov 2023 - 15:28

Socket-error a écrit:: Tant mieux pour qui ?!!

Même les USA le pays le plus impérialiste du monde a publié l'été dernier une feuille de route pour l'hydrogène vert. Qui définit les estimations de production, la répartition régionales, les infra nécessaires et le crédit d’impôt !!

Est elle ou l'offre Maroc que sa majesté a appelé à mettre en place rapidement !!!

Des qu'un contrat se fait chez nous des fdp inventent tout pour tenter de le torpiller que ce soit en interne ou externe donc 0 communication cest mieux même si il y aura forcément des abus

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 12 Nov 2023 - 14:13

Stinger a écrit:

Socket-error a écrit:: Tant mieux pour qui ?!!

Même les USA le pays le plus impérialiste du monde a publié l'été dernier une feuille de route pour l'hydrogène vert. Qui définit les estimations de production, la répartition régionales, les infra nécessaires et le crédit d’impôt !!

Est elle ou l'offre Maroc que sa majesté a appelé à mettre en place rapidement !!!

Des qu'un contrat se fait chez nous des fdp inventent tout pour tenter de le torpiller que ce soit en interne ou externe donc 0 communication cest mieux même si il y aura forcément des abus

Seul les noms des investisseurs doit rester confidentiel mais la procédure d'octroi de foncier et le cahier de charge il doit être public et transparent, le peuple et par la force de la loi a le droit de savoir,
@zakaria, le morcellement doit suivre une logique de rentabilité pour pouvoir établir un système tarifaire de location sans morcellement on peut pas défini ni les royalties ni la contre partie, les critères de morcellement sont très claires et purement économique (rentabilité énergétique (solaire ou éolienne)par km2, accessibilité aux infrastructures (niveau de proximité au réseau électrique port eaux etc) coût des terrains dans chaque zone....

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Mer 15 Nov 2023 - 15:59

Falcon Capital Dakhla : SRLAU capital de 100.000 Dh

HDF Energy : valorisation 160 M euros

Comment peuvent-ils porter un investissement de 2 Mds$ et gérer 150.000 Ha !!

https://twitter.com/MoroccoIntel/status/1724735712887497010

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Mer 15 Nov 2023 - 16:24

Détournement de foncier à haute valeur ajoutée, au lieu de lancer des appels d'offres à l'international avec cahier de charge bien déterminé on continue ce baratin ou est Madame la ministre il fait quoi au juste ?????

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Mer 15 Nov 2023 - 18:31

Elle est devnu jetsetter....sinon chwya d lmlh ou soukar le profile du proprio de falcon fondé en 2021:

https://www.linkedin.com/in/majid-slimani-3aa9805

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Mer 15 Nov 2023 - 19:06

La faute n'est pas à ces entrepredareur qui cherchent lhamza par tout, mais le problème c'est à cause de la gestion catastrophique de la part du gouvernement d'un secteur aussi stratégique pour le Maroc, 150 milles hectares de terre hautement rentable en renouvelables c'est beaucoup beaucoup d'argent, il faut gérer cette assiette foncière d'une manière plus réfléchie et plus transparente ....

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Mer 15 Nov 2023 - 23:19

Le jour ou je verrai massivement des panneux solaires et des chauffe eau solaire sur les toits des batiments et usines au Maroc, ce jour là j'aurai confiance dans le bon deroulement d'un grande project hydrogen ou XLinks.

Avant ca, ca sera same old, quelques rentier et maffias qui vont se sucrer sur le dos du peuple en vendant le future marocain pour quelques millions aux etrangers. Same old, l'histoire se repete éternellement.

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Jeu 16 Nov 2023 - 17:30

Avec le Marocain Falcon Capital, Hydrogène de France, coté à Paris, entend produire de l'hydrogène vert à Dakhla. Hanane El Hamraoui, directrice industrielle chez le groupe français, revient pour Le Desk sur la situation actuelle du projet Une nouvelle alliance pour viser l'hydrogène vert au Maroc : diffusé ce mercredi, un communiqué de Falcon Capital fait état du partenariat entre Hydrogène de France (HDF Energy) et Falcon Capital Dakhla, dont nous avions précédemment révélé le changement de tour de table. Celui-ci est constitué de Majid Slimani, mais aussi d'Anas Belmamoun. Dans sa communication, Falcon Capital fait état d'un investissement de 20 milliards de dirhams (MMDH) en première phase d'un projet dénommé « White Dunes » visant la production d'hydrogène vert au Maroc, sur la base d'une composition hybride en parc éolien et solaire. En ligne de mire, une capacité de 10 GW en énergie éolienne, 7 GW en énergie photovoltaïque et 8 GW en électrolyseurs. Le projet global, selon les projections du projet de loi de finances 2024, sera d'un investissement de 100 MMDH. Pour HDF Energy, ayant publié un communiqué dans la soirée du mercredi, il s'agira de disposer d'une usine opérationnelle et productrice d'hydrogène à partir de 2028, tandis que la construction devrait commencer dès 2025. En attendant, tout au long de l'année 2024, il sera essentiellement question de lever des fonds nécessaires au financement. Installé à Bordeaux et côté à l'Euronext Paris, HDF Energy est déjà présent dans une trentaine de pays. Au Maroc, elle a déjà un pied à travers un projet de réalisation d'unité de stockage souterrain d'hydrogène dans une cavité saline. Actuellement, elle prépare sa future usine de piles à combustible à forte capacité dans la banlieue de Bordeaux qui devrait être opérationnelle en 2024. Une première étape de découpage et de levée de fonds Joint par Le Desk, Hanane El Hamraoui, directrice industrielle chez HDF Energy où elle siège également au Conseil de surveillance, et présidente d'Hydrogène du Maroc, filiale du groupe français au Royaume, apporte des éclaircissements supplémentaires au stade du projet. Tout d'abord sur l'implication de HDF Energy : l'entreprise interviendra principalement dans cette première phase du projet, visant 10 % de la surface globale envisagé et qui est de 150 000 hectares. En première phase du projet, c'est là où seront investis les 20 MMDH. Comment sera réparti ce montant ? Selon notre source, « la répartition va prendre une grosse part pour l'éolien, une autre partie le photovoltaïque, et ensuite l'achat de l'électrolyseur qui va produire de l'hydrogène. Il y a également le stockage, mais aussi tous les frais pour financer ce projet et le développer, ainsi que l'achat ou la location de terrain, des éléments qu'on doit voir avec les autorités marocaines ». Pour Hanane El Hamraoui, le projet « White Dunes » a actuellement dépassé le stade de la Commission régionale d'investissement, étape assurée par Falcon Capital. « L'idée c'est de suivre le process pour la sécurisation du foncier qui ne l'est pas à 100 % », affirme El Hamraoui. « On attend toujours l'offre du Maroc avec une circulaire qui devrait sortir prochainement, pour savoir quelles sont les étapes pour sécuriser le foncier, pour sécuriser l'investissement et quelle est la charte d'investissement pour la réussite du projet », indique-t-elle. « Un premier dimensionnement a été réalisé par HDF Energy en collaboration avec Falcon Capital, sur l'emprise globale de 150 000 ha. On a lancé des études de faisabilité sur l'impact environnement et social. Les prochaines étapes, c'est de découper le projet », nous explique Hanane El Hamraoui. Durant toujours cette étape, il sera question « de poser d'autres mâts de mesure pour avoir des données plus fréquentes et pour pouvoir conduire des études plus poussées », nous explique notre interlocutrice. En plus du découpage, il sera question de financement : pour cela, les équipes de HDF Energy et Falcon Capital sont actuellement en train de sonder les éventuels investisseurs souhaitant rejoindre l'aventure. Sur ce point, Hanane El Hamraoui, confirme que rien n'est écarté, banque d'affaires comme fonds d'investissements ou encore industriels. Un premier contact a été noué avec une banque d'affaires, nous fait-elle savoir, sans plus de précisions. Même chose du côté des potentiels clients qui achèteront l'hydrogène vert : « nous avons des pistes à ce sujet, mais ce n'est pas sécurisé pour le moment », concède Hanane El Hamraoui. « Le Groupe OCP peut être un client potentiel. Nous sommes vers une consommation domestique au Maroc, OCP peut faire partie des clients potentiels », ajoute-t-elle. Pour la patronne d'Hydrogène du Maroc, s'agissant de la part entre export et hydrogène destiné au Maroc, c'est le Royaume qui captera la plus grande part. « Une grosse majorité sera produite pour le Royaume du Maroc », précise-t-elle. Parmi les débouchés, on retrouve aussi HDF Energy lui-même : le groupe se positionne comme un industriel de la pile, pouvant générer de l'électricité à partir d'hydrogène. Les piles en question, faisant office de gros générateurs et qui seront produites dans la future usine de Bordeaux, viendront s'insérer dans les centrales de production d'électricité de HDF Energy. a écrit:

https://ledesk.ma/2023/11/16/green-h2-a-dakhla-les-ambitions-dhydrogene-de-france-pour-2028/

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Le courage croît en osant et la peur en hésitant.

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Jeu 16 Nov 2023 - 17:42

L'engouement actuel pour l'hydrogène commence sérieusement à me fatiguer !

Pour un pays comme le Maroc, qui dépend fortement de l'eau, importe son énergie et est connecté par câble électrique à l'Espagne, nos priorités devraient être différentes.

Pourquoi nous concentrer en premier lieu sur ce secteur hypothétique, dans lequel nous ne possédons ni l'expertise ni la technicité ?

Alors que, grâce aux ENR, nous avons l'opportunité de lancer une révolution dans le secteur agricole industriel au niveau national et d'exporter l'excédent directement vers les marchés ibériques !

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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Jeu 16 Nov 2023 - 21:06

Socket-error a écrit:: L'engouement actuel pour l'hydrogène commence sérieusement à me fatiguer !

Pour un pays comme le Maroc, qui dépend fortement de l'eau, importe son énergie et est connecté par câble électrique à l'Espagne, nos priorités devraient être différentes.

Pourquoi nous concentrer en premier lieu sur ce secteur hypothétique, dans lequel nous ne possédons ni l'expertise ni la technicité ?

Alors que, grâce aux ANR, nous avons l'opportunité de lancer une révolution dans le secteur agricole industriel au niveau national et d'exporter l'excédent directement vers les marchés ibériques !

Non c'est une bonne chose de s'attaquer à la production d'énergie verte, ça aide à :
-Réduire la facture énergétique en devise, effet immédiat augmenter notre PIB
-Exporter l'excèdent
-Protéger notre industrie à l'export de la taxe carbone
-Offrir de l'énergie bon marché pour se lancer dans les niches énergivore (chimie, acier, verre, ciment, dessalement de l'eau de mer etc)
-Garantir l'autosuffisance énergétique d'OCP en terme d'ammoniac

Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Jeu 16 Nov 2023 - 21:23

Justement c'est le fond de ma pensée, il est essentiel de prioriser l'utilisation des énergies renouvelables (ENR) dans le dessalement et la production d'énergie à faible coût, tant pour l'industrie national que pour l'exportation électricité.

Concernant l'ammoniac vert, le processus est plus complexe et coûteux, car il nécessite la production préalable d'hydrogène.

Quant à la production de gaz synthétique, cela pourrait être une option viable. Elle permet un stockage aisé en utilisant les infrastructures existantes, offrant ainsi une solution de remplacement pratique pour la gestion de l'énergie.

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