Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 17 Déc - 9:44
Kille24 a écrit:
romh a écrit:
Pour l'énergie nucléaire il faut surtout pas collaborer avec les français tout les projets qu'ils mènent ont connu un retard phénoménal et des surcoûts astronomique voici un exemple, il faut s'éloigner d'eux le maximum possible dans tout ce qui'est énergie https://www.usinenouvelle.com/article/edf-a-pose-son-dome-de-245-tonnes-pour-la-centrale-nucleaire-hinkley-point-c-au-royaume-uni.N2205117
Les russes sont une alternatives efficace et cost effective?
.
Les japonais ils ont une très grande expertise et plusieurs boîtes.
La liste des plus importantes entreprises qui opère dans le nucléaire civile a travers le monde.
-Toshiba/Westinghouse (USA Japon) -AREVA (France) -General Electric (USA) -Atomenergoprom (Russie) -Énergie atomique du Canada limitée (CANADA) -Mitsubishi Heavy Industries (Japon) -Nuclear Power Corporation Of India (Inde) -Hitachi (Japon) -Škoda Praha (république tchèque) -Doosan Heavy Industries (Corée) -Babcock & Wilcox (B&W) (USA) -China National Nuclear Corporation (Chine)
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 17 Déc - 11:13
Il faut surtout pas aller vers les français dans ce domaine on aura aucun transfert de technologies et des retard interminable avec des surcoûts exorbitant bien sûr...
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Jeu 4 Jan - 7:19
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Jeu 18 Jan - 4:47
L’hydrogène vert est un produit chimique et un vecteur énergétique extrait de l’électrolyse de l’eau à partir d’une électricité provenant de sources renouvelables (hydraulique, éolienne, solaire, etc.). Ce processus d’électrolyse permet de séparer la molécule d’eau (H2O) en atomes d’oxygène et d’hydrogène (H2). Ce dernier peut aussi subir (en combinaison avec du carbone ou de l'azote) d’autres transformations chimiques pour produire du méthane de synthèse, de l’ammoniac, voire des e-carburants de synthèse… Les principaux intrants sont donc l’électricité d’origine renouvelable et l’eau. Par extension, ces deux intrants nécessitent des terrains à profusion idéalement placés dans les zones à fort potentiel renouvelable (avec un mix optimal entre éolien et solaire sur le même site) et une connexion maritime, notamment pour le dessalement de l’eau et le transport des produits finis. Une transition au renouvelable à peine entamée L’expérience marocaine en matière d’énergies renouvelables, bien que citée en exemple en Afrique, n’est pas sans limite. Ainsi, malgré un niveau d’investissement soutenu dans les énergies renouvelables (EnR), les taux d’intégration industriels restent très faibles. Par ailleurs, les quantités d’énergie renouvelables produites restent en deçà des besoins électriques du pays. Le Maroc, malgré une capacité installée de près de 38%, reste largement dépendant de l’électricité d’origine fossile, comme explicité par le dernier rapport annuel de l’Agence nationale de régulation de l’électricité (ANRE). Selon cet opus publié fin décembre 2023, sur les 41,41 tWh/an produits en 2022, 81,3% de l’électricité produite au Maroc provient d’énergies de sources fossiles, dont le charbon représente plus de 70%, contre 18,1% de sources renouvelables. L’essentiel de cette production renouvelable vient de l’éolien (12,9%), suivi du solaire (3,5%). Cette faiblesse de la production en EnR par rapport à la capacité installée est tout à fait normale, car elle dépend des facteurs de charge (rendement des capacités installées), un paramètre inhérent aux EnR. C’est le coût de l’intermittence : la production est dépendante des 1.800 heures de plein ensoleillement par an et de la vitesse du vent (dépassant 5 m/s à 10 m/s pour les meilleurs emplacements) et de sa régularité, soit 3.500 heures pleinement venteuses par an. En reprenant les chiffres de l’ANRE, on tombe sur un facteur de charge de 39% pour l’éolien et de 20% pour le solaire, soit de bons indicateurs même si ces mêmes facteurs de charge sont faibles en comparaison avec le charbon ou le gaz par exemple. Cela plombe mécaniquement les ratios globaux puisque le rendement de l’hydraulique, malgré une capacité installée de 11,8%, a une production qui tend vers zéro avec la multiplication des années de sécheresse et l'assèchement des barrages. Ceux-ci ont fonctionné en moyenne 10 jours sur 365 en 2022, contre quelques semaines, voire quelques mois, dans le cas des années pluvieuses et neigeuses. Ainsi, si l’on isole l’hydraulique, la capacité installée en renouvelable productif est de 26% avec une part de production de 16,4%, ce qui est plutôt satisfaisant. Avec ce retraitement, on voit bien que les besoins du Maroc en production de renouvelables durables sont encore importants et nécessitent des investissements importants pour atteindre l’objectif de 52% du mix électrique (en termes de production) à l’horizon 2030. Vers des besoins croissants en renouvelables La dépendance au fossile (notamment du charbon à plus de 70%) fait que le pays a encore de grands besoins pour "verdir" son électricité. D’autant plus que, lors de la COP 28, le gouvernement s’est engagé dans son agenda 2050, au terme duquel il doit fermer sa dernière station à charbon, à remplacer au moins 35 tWh/an par du renouvelable productif pour ne pas tomber en panne électrique. Les sites d’énergie renouvelable devraient dans ce sens servir d’abord à produire de l’électricité pour les besoins de la consommation locale. Car comme montré plus haut, toutes choses étant égales par ailleurs (taux de charge et répartition éolien/solaire), nous devons au minimum tripler la capacité installée en éolien et solaire, soit passer de 2,39 GW à 8 GW. Ajoutez à cela la production d’eau issue du dessalement, pour laquelle le Maroc compte produire 1,5 milliard de mètres cubes d’eau dessalée par an annuellement ; ce qui représentera, selon les divers experts marocains, l’équivalent de 10% de la consommation électrique actuelle, soit près de 5,5 tWh/an en comptant les pertes, ou encore l’équivalent d’une capacité installée d’au moins 2 GW supplémentaires. OCP aussi cherche à verdir sa consommation électrique à l’horizon 2027 en atteignant 100% de renouvelable, soit 4 tWh contre 2,8 actuellement grâce à un plan d’action volontariste. Pour cela, le groupe vise la mise en place de plusieurs capacités, notamment en photovoltaïque et solaire, aussi bien pour ses besoins en production industrielle qu’en dessalement d’eau de mer. Selon la communication du groupe, celui-ci cherche à installer, à l'horizon 2027, une capacité renouvelable de 3,8 GW − 1,2 GW solaire et 2,6 GW éolien −, apportant l’équivalent d’une production de près de 11 tWh selon les facteurs de charge constatés au Maroc. Il cherche aussi à produire un million de tonnes d’ammoniac vert en 2027 et à atteindre 3 millions en 2032. Le groupe consomme actuellement 2 millions de tonnes d’ammoniac gris entièrement importé. Il devrait être autonome au terme de son programme d’investissement. Ce chiffrage de 3 millions de tonnes d’ammoniac équivaut, selon les estimations d’un économiste et expert financier en énergie contacté par Médias24, à 25 tWh en consommation électrique, soit l'équivalent d'un peu plus de 56% de la consommation annuelle du Maroc actuellement. Conflits d’usage Selon les chiffres avancés par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport de 2020 intitulé "Accélérer la transition énergétique pour installer le Maroc dans la croissance verte", le potentiel en énergies éolienne et solaire au Maroc est estimé à environ 500 tWh/an, répartis entre l’éolien onshore (350 tWh) avec un taux de charge moyen de 5.000 heures, et le solaire photovoltaïque PV (150 tWh). Selon le rapport de l’institution constitutionnelle, le potentiel pour l’éolien se situe entre Tiznit et Bir Guendouz, sur une bande de 12 à 15 km de large et 1.500 km de long. Pour le solaire, "des hypothèses très conservatrices ont été fixées à 60 parcs de 1 GW produisant 2,5 tWh, sur une superficie estimée à 600 km²", peut-on lire dans une note de bas de page explicitant les estimations du CESE. Partant de là, les superficies des zones à potentiel renouvelable sont estimées entre 18.000 et 20.000 km². Sachant que les sites n’offrent pas tous des rendements maximaux et équivalents, d’autres experts avancent une estimation de 355 tWh sur la base de l’hypothèse de superficies retenue par le CESE, mais en appliquant les facteurs de charge moyens actuellement expérimentés au Maroc, soit 3.500 heures pleines par an pour l’éolien et 1.800 heures pleines par an pour le solaire photovoltaïque. Quoi qu’il en soit, cette quantité, bien qu’importante, n’est pas infinie ; elle est au contraire définie et limitée. Surtout si l’on cherche des sites optimaux où se mélangent les meilleurs rendements de solaire et d’éolien pour maximiser les facteurs de charge, et donc le fonctionnement des électrolyseurs. Il faut aussi que ces sites dédiés à la production d’hydrogène aient un accès à la mer, aussi bien pour dessaler l’eau que pour dégager la production. Actuellement, le ministère de la Transition énergétique a déjà shortlisté une dizaine de projets d’hydrogène, pour un total de 1,4 million d’hectares (14.000 km²), pour des projets destinés à l’hydrogène vert, notamment à l’export, soit quasiment 80% de la réserve foncière déterminée par le rapport du CESE. Pour autant, les détails des projets, notamment leurs destinations, les conditions de financement ou de commercialisation, les retombées économiques et d’emploi à court et long terme, les conditions de l’accompagnement public et des collectivités territoriales, etc., n'ont pas été définis, à part peut-être celui d’OCP, aussi inclus dans la shortlist. En effet, selon le rapport du foncier public, huit projets portés par les sociétés Taqa Morocco SA, CIP (groupement Copenhagen Infrastructure Partner et AP Moller Capital), Dahamco SA, Power Sur, ORNX Boujdour et Laâyoune, Falcon et OCP se sont vu promettre des terrains "destinés à la production d’hydrogène et d’ammoniac vert sur une superficie globale et approximative de 1.406.567 hectares". Il ne cite donc pas le projet Xlinks visant à alimenter 8% des besoins électriques en Grande-Bretagne à partir du Maroc, grâce à une ferme solaire et éolienne de 200 km². Si l’on ajoute ce projet-là, c’est presque la totalité de l’espace recensé par le CESE (offrant les meilleurs potentiels de rendement et de rentabilité) qui sera déjà allouée. D’où proviendront les fonds ? En plus de ce premier conflit d’usage entre production d’énergie verte destinée à l’électricité et au dessalement de l’eau pour les besoins propres du Maroc, ainsi que la production d’ammoniac pour l’OCP, versus la production d’hydrogène dédié à l’export, un autre conflit d’usage va rapidement apparaître : celui de l’accès au financement. En effet, les investissements dans les EnR et dans l’hydrogène coûtent extrêmement cher. Les investissements nécessitent aussi des installations entièrement importées, et donc un très grand besoin en devises. Comme ordre de grandeur, l’appel d’offres lancé par l’ONEE de 850 MW en éolien a été valorisé à 1,24 milliard d’euros à déployer sur cinq sites. Avec ce qui s’annonce, ce sont des dizaines de fois ces montants qu’il faudra mobiliser. Le rapport sur le foncier public donne un chiffre de 224 milliards de DH uniquement pour les huit projets dédiés à l’hydrogène vert shortlistés par le ministère de la Transition énergétique. À cela, il faudra ajouter les besoins de financement de projets complémentaires comme le hors site pour l’export (ports, pipelines, canalisations…), ainsi que les autres projets électriques ou de dessalement, etc., pour les besoins propres du Maroc. Et ce, sans parler du reste de l’économie avec un déficit budgétaire en hausse, le Plan national de l’eau, la Coupe du monde, les 550 milliards d’investissements productifs, etc. Des besoins de financements inouïs qui devront sûrement être financés sous forme d’IDE pour ne pas créer un effet d’éviction ou une concurrence sur le financement bancaire au niveau national, d’autant plus que les experts consultés nous affirment que le financement bancaire net au Maroc ne dépasse pas 50 milliards de DH annuellement. L’obligation de financement des projets d’hydrogène à travers les fonds étrangers semble être la conviction de l’Egypte, qui vient de publier son "offre hydrogène". Celle-ci stipule qu’au moins 70% des financements des projets d’hydrogène vert doivent impérativement provenir de l’étranger. L’offre impose aussi un taux d’intégration minimal de 20% et un taux d’emploi national de 70%. Des conditions pour permettre aux investisseurs de profiter d’un crédit impôt entre 30% et 55% sur les bénéfices générés par l’exportation d’hydrogène vert, et d’une exonération de TVA sur tous les intrants liés à la mise en place des investissements. Le pays, qui a annoncé sa stratégie d’hydrogène vert en 2022, en marge de la COP 27 à Charm el-Cheikh, veut se positionner comme un hub énergétique entre l’Europe et l’Asie. Il compte profiter du point de passage stratégique du canal de Suez pour développer des capacités portuaires d’alimentation des navires qui y transitent en e-carburants (notamment le méthanol, un dérivé de l’hydrogène vert), du fait que le transport maritime sera le premier secteur à être décarboné dès 2030 à la faveur d’une règlementation internationale contraignante. Son offre sur l’investissement dans l’hydrogène, validée par le Parlement début janvier 2024, n’est toutefois pas cumulable avec les autres avantages accordés aux investisseurs étrangers. Dans cette course à la décarbonation de l’économie occidentale grâce à l’hydrogène vert, la couleur est annoncée. L’offre Maroc, sans cesse reportée depuis plus d’un an, a tout intérêt à être bien calibrée pour maximiser les gains du pays et ne pas hypothéquer son développement en alimentant une "bulle hydrogène" qui ne cesse d’enfler à coups d’effets d’annonce aux nombreux facteurs inconnus. a écrit:
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 4 Fév - 5:11
La publication de la « Note de présentation relative à l’approbation de la capacité d’accueil » de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) est une avancée majeure pour le secteur des énergies renouvelables. En effet, on connaît maintenant exactement combien les réseaux électriques nationaux peuvent accueillir annuellement en capacités additionnelles produites par les privés sur le réseau. Cette capacité d'accueil est définie comme étant la quantité maximale en puissance installée à partir de sources d'énergies renouvelables, tout niveau de tension confondu, que le système électrique peut accueillir sans avoir de contraintes de gestion des moyens de production et de fonctionnement du système électrique. Un pas de plus vers la moyenne tension C’est-à-dire, que chaque investisseur souhaitant investir dans une centrale électrique, notamment destinée à la moyenne tension (pour des unités industrielles ou touristiques, de gros investissements agricoles, etc.) sait exactement combien de puissance électrique supplémentaire peut être injectée dans le réseau électrique et où. Comme l’explique à Medias24 l’expert en énergie Amine Bennouna, si une unité hôtelière située à Sidi Maarouf à Casablanca, par exemple, souhaite verdir son électricité ou baisser sa facture électrique, un développeur peut lui proposer la production de l’équivalent de sa consommation grâce à une mini-centrale solaire photovoltaïque à Mediouna, par exemple, où le développeur dispose d’un terrain favorable au solaire. L’électricité pourra ainsi « passer » par le réseau de distribution de la ville de Casablanca au cas où des capacités d’accueil seraient disponibles. L’information de la disponibilité ou pas de capacité d’accueil sur ce réseau de distribution et combien est disponible est spécifiée par la note. Cette dernière détaille cette capacité par gestionnaires des réseaux de distribution (GRDs) et gestionnaire du réseau électrique national de transport (GRT), c’est-à-dire, les régies ou les délégataires de services et l’ONEE et aussi par province et par zone de distribution. Cette note a, selon nos sources, nécessité 8 mois de travail et de discussions avec les différents acteurs avant d'être publiée. Dans les détails, elle précise que la capacité disponible sur 5 années (entre 2024 et 2028) est de 7236 MW, dont 5913 MW disponibles sur le réseau de Transport de l’ONEE et le reste soit 1323 MW disponible au niveau du réseau de distribution. À l’intérieur de cette capacité 640MW appartiennent à l’ONEE et 683 MW dispatchée entre les 11 opérateurs de distributions, dont 3 délégataires de services et 8 régies autonomes.Les capacités de puissance après les volumes La programmation pluriannuelle permet ainsi de donner une visibilité aux investisseurs puisque les projets d’installation d’EnR nécessitent du temps « pour la qualification des sites, la réalisation d'études d'orientation et d'intégration, ainsi que pour leur mise en œuvre et la mise en service ». Cette programmation pluriannuelle permet ainsi de réserver des capacités dans le temps. La note suggère d’ailleurs qu’elle devra être actualisée et affinée annuellement en fonction des projets octroyés. Il est à signaler que le ministère de la Transition énergétique et du Développement Durable, avait déjà publié en novembre 2022, un arrêté conjoint avec le ministère de l'Intérieur fixant les « enveloppes » d’énergie pouvant être injectées dans le réseau de moyenne tension. Il s’agissait ainsi d’énergie produite (mesurée en GWH) pas de capacité d’accueil en puissance (mesurée en MW). En effet, la loi sur les énergies renouvelables et les différents textes qui ont été adoptés pour l’appliquer précisent que les conditions d’accès au réseau pour les EnR doivent se faire sous forme d’"enveloppes", c’est-à-dire de volumes d’énergie, mais dépendent de la disponibilité de la capacité d'accueil du réseau. En publiant les capacités, l’ANRE, se positionne ainsi en tant que véritable tour de contrôle du développement des EnR au niveau national. Avec ce nouvel outil aussi bien les développeurs de projets en EnR, mais surtout l’ANRE auront une connaissance des disponibilités de réseau au niveau de chaque commune ce qui en principe permettra de boucler toutes les conditions prévues par la loi. L’ONEE en tant que transporteur et distributeurs ainsi que les autres distributeurs auront aussi la possibilité de mieux piloter leurs investissements en réseau. Premier arrivé premier servi ? La grande avancée permise par cette note est la définition d’une quantité, non définie publiquement avant. Lors des dépôts de demandes d’autorisation d’installation de capacité en EnR, les investisseurs n’avaient aucune idée sur la disponibilité ou pas de capacité d’accueil sur les réseaux. Une condition sine qua non, selon la loi, pour l’autorisation de leurs dossiers. Désormais, les développeurs pourront arbitrer de l’opportunité et du potentiel du foncier à leur disposition pour la réalisation ou pas de projets en renouvelable notamment sur la moyenne tension, segment jusque-là inaccessible pour les opérateurs privés. En d'autres termes, à partir de la publication de la Note, une certaine transparence s’est installée sur « le marché» du réseau électrique. Une transparence relative. Dans la mesure où il reste encore à définir ou à éclaircir les procédures d’octroi de ces capacités. Un volet fortement attendu par les professionnels qui restent dubitatifs. « Cette note apporte certainement plus de visibilité pour les développeurs, mais on doit attendre les conditions d’octroi par le ministère pour pouvoir juger » estime un des opérateurs contactés. Donc, l'enjeu actuel réside dans les conditions afin de bénéficier de ces capacités d'accueil où tout laisse présager que la règle du "premier arrivé, premier servi". Une approche souvent utilisée au Maroc dans les ressources rares. Et qui a déjà été confirmée par une source au sein du ministère de la transition citée par Medias24 dans un précédent article. Selon cette source, le ministère dispose « d’un registre ouvert où toute demande déposée sera étudiée ». Et d’ajouter « le premier acteur qui complète son dossier sera autorisé jusqu’à épuisement des enveloppes ». Ainsi, prévient Amine Bennouna, gare à la pénurie artificielle. « Il va falloir prévenir les pénuries artificielles qui peuvent être provoquées par des développeurs ou des intermédiaires qui peuvent ne pas réaliser leurs projets, mais occuper quand même des capacités virtuellement ». Pour y faire face, notre expert suggère la nécessité de mettre en place des cautions limitées dans le temps, ainsi que l’octroi de délais précis pour la réalisation des projets. D’autres mécanismes au niveau international sont développés comme des enchères publiques. a écrit:
Filiale de l'Université Mohammed VI Polytechnique, l'accélérateur d'innovation Innov X continue d'élargir sa palette de projets. Après notamment les gigafactories, l'agritech ou encore la production d'uranium yellowcake, voici venu le tour des panneaux solaires, apprend-on. D'après nos informations, Innov X a récemment mis en place Novagreen, qu'on a décidé de capitaliser à pas moins de 100 millions de dirhams (MDH). La filiale, créée à la fin de l'année 2023, sera dédiée à la production, le stockage, le transport et la commercialisation de panneaux photovoltaïques, d'encapsulants, de lingots, de wafers et de polysilicium et de verre solaire. Selon les éléments à notre disposition, le conseil d'administration sera constitué de Youssef El Bari, patron d'Innov X, Hicham El Habti président de l'UM6P, Abdelghani El Kacimi, chief technology officer de l'accélérateur d'innovation. Cela, sans oublier Mostafa Benaazazou, directeur de l'institution Geologie & Sustainable Mining de l'UM6P, et directeur général de la plateforme Green Energy Park. a écrit:
Le problème c'est que la capacité de transport ou d'absorption est limité selon les périodes de la journée donc la question qui se pose c'est comment distribuer les volumes octroyé au producteur privé ou auto producteur c'est quoi le mécanisme qui doit être juste équitable et transparent qui va gérer cette opération ???? Exemple deux usines sur la même zone qui ont une capacité de production de 50kw et une surproduction de 20 ou 30% chacun comment déterminer la quantité allouer à chacun d'eux ???? Et comment garantir une justice ou égalité spacial et territoriale sachant que la densité et la capacité du réseaux n'est pas la même partout.....
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En tout cas, les choses s'accélèrent enfin après la définition de la capacité. Voilà que le prix du transport au kWh est également fixé.
Les autoroutes énergétiques futures nord-sud vont aussi augmenter les quantités disponibles sur le marché BtoB à terme !
Concernant votre question, il faudra réfléchir à un mécanisme basé soit sur le principe du premier arrivé, premier servi, ou alors une tarification dynamique basée sur des enchères !
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Socket-error General de Division
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 17 Fév - 8:55
Les arnaqueurs de retour !
On n'a pas besoin d'hydrogène ou Sidi Zekri ! Alors qu'une crise d'eaux toc à la porte !
Pour info, chaque kg d'hydrogène nécessite 55 KW d’énergie et 9 litres d'eau douce
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 18 Fév - 1:26
Message à l'attention des responsables du secteur de l'énergie, qui est géré de manière catastrophique depuis une décennie, transformant notre avance en retard.
Il est important de noter que, depuis le conflit en Ukraine, l'Allemagne connaît une baisse de sa production industrielle, principalement due à la perte d'accès à l'énergie russe bon marché l'absence de nucléaire. Cette situation est exacerbée par le vieillissement de sa population.
Si le Maroc ambitionne une croissance rebuste pour rattraper son retard, il est crucial de former et de préparer nos ressources humaines pour dynamiser notre économie et d'assurer un accès à une énergie abordable, qui est la clé de notre développement. Cependant, lorsque nos dirigeants signent des accords facilitant l'émigration des Marocains, tout en envisageant d'exporter de l'hydrogène, cela semble contre-productif et dénote un manque d'ambition et de patriotisme.
Produire de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables coûte dix fois plus cher que l'énergie fossile actuellement. À moins que nous ne choisissions la voie du nucléaire pour sa production, ce qui nécessiterait un plan décennal!
En conclusion, il est impératif de repenser nos stratégies pour assurer un avenir prospère et durable pour notre pays et non pour soutenir les économies européennes déclinantes à cause de la perte de leur avantage concurrentiel.
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romh General de Division
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 18 Fév - 1:42
Très bonne analyse si Socket, à cause du manque de patriotisme et manque de vision chez certains de nos responsables jetables télécommandés on va se faire privé de nos avantages compétitifs les plus décisives dans l'avenir de la bataille industrielle et économique y aura pas de problème si on a prévu une dizaine ou quinzaine d'années entre la decarbonisation totale de notre économie vécu des tarifs d'énergie 1/6 ou 1/8 de ce qui se pratique en Europe avant de commencer à développer un programme d'export d'énergie vert pour des tarifs 3 fois plus supérieur au tarif national mais on veut commencer par l'inverse malheureusement je ne vois pas comment ils ont raisonné le truc
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 18 Fév - 2:08
Ils envisagent l'exportation comme moyen de collecter des devises étrangères, et par conséquent, d'attirer les investissements en offrant une visibilité sur la rentabilité.
Cela s'inspire de ce qui est pratiqué dans le secteur agricole, où nous exportons de l'eau sous forme de fruits et légumes frais pour des euros, tandis que nous importons des équipements agricoles, du matériel d'irrigation, des semences, des poussins, des veaux, ainsi que des concentrés de jus et de tomate ketchup
Cette stratégie révèle une vision à court terme qui néglige l'opportunité de monter dans la chaîne de valeur et d'exploiter pleinement le potentiel du secteur en termes d'emploi et d'industrialisation.
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 18 Fév - 3:10
Socket-error a écrit:
Cependant, lorsque nos dirigeants signent des accords facilitant l'émigration des Marocains, tout en envisageant d'exporter de l'hydrogène, cela semble contre-productif et dénote un manque d'ambition et de patriotisme.
pire c'est des gens formé dans les métiers industriels
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Mar 27 Fév - 1:39